Salut, moi c’est Sid. Beaucoup pense que c’est le diminutif de Sidney ou Sidonie, mais non je m’appelle juste Sid, comme le chanteur des Sex Pistols. La classe hein ? Mon prénom est un hommage à ce chanteur. Mes parents sont des bons rockeurs et choisissent très souvent des noms en rapport avec le monde du rock. Dans la famille nous avons tous des prénoms qui désignent un membre d’un groupe. Mon grand frère s’appelle Keith, comme Keith Richards guitariste des Rolling Stones et ma petite sœur c’est Joann, en hommage à Joan Jett. Même nos animaux y ont le droit. Notre chat se nomme Vicious et ma chouette, Black Betty. Nous nageons en plein dans le rock depuis notre naissance. D’ailleurs en parlant de naissance, je suis venue au monde le 7 janvier 2007, dans le quartier de Camden à Londres. Des rockeurs dans le quartier rock ça parait logique. Keith avait alors 4 ans et il a été un super grand frère. Mes parents nous ont élevé dans le rock et le punk, nous inculquant leurs valeurs. On se fiche un peu de tout, la couleur de peau, l’origine, l’orientation sexuelle, l’orientation politique, l’âge, tout cela importe peu pour nous. A partir du moment où nous passons de bons moments avec un personne et qu’il est possible d’avoir une discussion sur les sujets où nous ne sommes pas d’accord, alors nous aimons bien cette personne. Cela nous a permis de nous concentrer sur ce qui est vraiment important dans la vie. Nous sommes des fêtards, on aime profiter de la vie sans s’encombrer des choses inutiles. Dès notre plus jeune âge, nos parents nous ont appris cela, et ils nous ont également appris que des fois les règles ce n’est pas important. Autant dire qu’ils ont eu pas mal de problème à cause de nous. On était rentrée dans des propriétés privées, on avait « emprunté » des choses, on avait accidentellement cassé des fenêtre en jouant là où il ne fallait pas. Enfin bref une enfance pleine de joie et de fou rire, parce qu’on se faisait rarement gronder par nos parents.

Mais un peu avant mes 11 ans, beaucoup de choses ont changé. Il se passait des choses bizarres autour de moi. Des choses s’envolait brusquement lorsque je m’énervais, quand une porte était fermée et que je devais m’enfuir, elle finissait par s’ouvrir sans que je la touche. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je n’avais pas peur, j’étais juste curieuse de savoir d’où cela venait, si ce n’était que des coïncidences ou si il y avait une réelle explication. Le jour de mes 11 ans j’eux enfin une réponse. Un homme s’est présenté chez nous voulant me parler et parler à mes parents. Il a dit être du Ministère de la Magie, que j’étais une sorcière et que ma place était à Poudlard pour apprendre à maitriser la magie. Franchement au début on a cru à une grosse blague, mais non c’était bien vrai, j’étais une sorcière. J’étais tellement curieuse de découvrir ce nouveau monde qui offrait tellement de possibilités. J’ai fouillé tous les livres que j’ai pu pour en apprendre davantage mais ce n’étais pas suffisant, il fallait vraiment que j’aille à Poudlard pour en découvrir encore plus. C’est alors que je pris le Poudlard Express, sur cette fameuse voie 9 ¾ , pour commencer ma première année.

Lors de cette première année j’ai beaucoup vagabonder dans le château, pour en découvrir tous ses secrets. J’ai parlé avec énormément de tableau pour connaître leur histoire. J’ai même des fois loupées des cours parce que je ne voyais pas le temps passé en apprenant des choses sur ce monde. J’ai aussi eu pas mal d’heure de colle, parce que je sortais la nuit pour découvrir le château, parce que je n’avais pas fait mes devoirs, et j’en ai eu aussi parce que je n’allais pas aux heures de colle. Rebelle un jour, rebelle toujours. Mais même si ces découvertes me paraissaient géniales, ce n’était pas juste avec la théorie que j’allais avoir mes examens de fin d’année. J’avais complètement zappé la pratique. Enfin je connaissais les bases, les sorts qui m’étais utiles pour mes petites sorties, mais c’était loin d’être suffisant pour passer à l’année suivante. Résultats, j’avais appris pleins de choses que les autres ignoraient, mais je redoublais parce que je ne maitrisais pas mon savoir. Mais cela ne m’embêtait pas, bien au contraire, ça me faisait une année de plus pour vadrouiller dans cet immense château. Les autres années de ma scolarité furent plus « normales ». Je vadrouillais moins pour travailler plus ma pratique. D’ailleurs je trouvais cela fort amusant d’utiliser la magie. Avec mon caractère ce n’était pas toujours évident, je pouvais m’obstiner pendant des heures et des heures quand je n’y arrivais pas. Ou alors quand quelqu’un insinuait que je n’y arriverais jamais, je passais tout mon temps dessus, juste par esprit de contradiction, pour lui prouver qu’il avait eu tort.

Mais au début de ma quatrième année ça s’est un peu gâté. Des mangemorts ont pris le contrôle de Poudlard, forçant les nés-moldu à rendre leurs baguettes, à vivre dans les cachots dans des conditions misérables, et devant faire des tâches ingrates. Cette année aura été plus que pénible pour nous, et pour certains d’entre nous cela a même été pire. En tant que punk, il était hors de question que j’accepte ce traitement, mais je ne pouvais pas non plus laisser exploser ma colère non plus. Faire cela revenait à être suicidaire vu comment ces gens-là étaient fous. J’ai alors fait ce que j’ai pu, discrètement, avec l’aide de ceux qui n’étaient pas aux cachots. Bien sûr je me suis déjà fait choppé, j’ai même déjà été torturer juste parce que j'avais mal nettoyer les vitres alors qu'ils nous avaient donné des chiffons sales.Il ne leur fallait vraiment pas grand chose franchement. Il le faisait souvent ça, en prenant une personne au hasard dans les cachots. Mais on a tenu bon, tous ensemble on s’est serré les coudes. Je n’ai jamais baissé les bras, ils n’ont jamais réussi à le décourager, malgré la douleur et le traitement qu’ils nous ont infligé durant cette année. Maintenant nous sommes sortis de cet enfer, et ils n’ont pas réussi à m’atteindre moralement et psychologiquement, je n’ai pas de traumatisme, juste une bonne envie de me venger. Nous allons retourner à Poudlard et je rentrerais de nouveau en quatrième année car je n’ai pas pu suivre les cours l’année dernière étant enfermé dans les cachots, ou en train de nettoyer une salle à la brosse à dents.

Joe Lewis : Mon père, grand rebelle dans l’âme. Avec les années il s’est un peu calmé, mais il reste tout de même ben punk. Il nous a élevé en partant du principe qu’il relevait nos erreurs, pas pour les critiquer, mais qu’on puisse voir ensemble comment s’améliorer. Il nous a aussi fait grandir dans la bonne musique des années 60 et 70. Quand il n’est pas en train de faire le super papa il est gérant d’une boutique de musique dans Camden. C’est grâce à cela que nous savons tous jouer d’un instrument, on avait de quoi s’occuper dans la boutique. Il joue de beaucoup d’instrument, mais principalement de la guitare, de la basse et du piano.

Angie Lewis : Ma mère est plus calme que mon père, elle a souvent le rôle de tempérer les choses quand le ton monte. Mais je vous déconseille de l’énerver, parce que là elle serait inarrêtable. Grande fan des années 60-70, comme mon père, et possédant un prénom en rapport avec une des chansons des Rolling Stones, c’est elle qui à souhaiter que l’on ait nous aussi des prénoms dans ce style-là. Dans la vie ma mère est luthière. Elle fabrique des instruments de musique, notamment des guitares, des basses et des violons. Elle travaille avec mon père dans la boutique familiale. Niveau instrument elle fait de la guitare et du violon, et elle chante magnifiquement bien

Keith Lewis : Mon grand frère, plus vieux de 4 ans. On s’entend à merveille, toujours prêt à faire des bêtises. Il nous arrive tout de même de nous battre, enfin surtout quand on était plus petit. On n’a jamais eu peur d’avoir mal quand on se battait, et je peux vous dire que ça forge le caractère quand on se fait taper par un grand frère qui a 4 ans de plus. Il a décidé de se lancer dans des études de luthier, pour travailler avec notre mère et ensuite reprendre son travail dans plusieurs années. Sinon il joue de la basse et un peu de batterie.

Joan Lewis : Ma petite sœur, notre princesse. Elle a 3 ans de moins que moi, et avec Keith on a toujours tout fait pour la protéger. Oh bien sûr elle n’en a pas forcément besoin, c’est une Lewis, elle a son caractère bien à elle. Mais en tant que petite dernière on ne peut pas s’empêcher de vouloir la protéger. Et ça elle l’a bien compris et quand elle avait un problème avec quelqu’un elle n’hésitait pas à attirer cette personne vers nous pour qu’on lui règle son compte. Maintenant, même si elle est plus grande, on continue de la protéger comme on peut. C’est la plus sensible de la famille et la voir mal nous rend toujours furieux. Pour l’instant elle ne sait pas ce qu’elle veut faire comme études, juste que ce sera dans la musique. Elle joue du piano et du violon.

Le grand jour était arrivé, aujourd’hui je partais pour Poudlard. Honnêtement je ne savais pas si j’étais exister ou complètement apeuré. J’allais aller dans un endroit empli de magie, où je pourrais la pratiquer, en apprendre davantage, et même m’amuser avec. Pour quelqu’un qui avait toujours cru que la magie ce n’était que dans les livres, ça pouvait faire un peu peur d’être plongé là-dedans. Mais en même temps j’avais hâte d’y être. Ma valise était prête depuis un moment, dedans il y avait tout ce que j’avais acheté sur le Chemin de Traverse. Je me rappelle encore le jour où ce monsieur du Ministère était venu à la maison pour nous apprendre que j’étais une sorcière. Le pauvre on lui avait ri au nez pendant un bon moment. Et même après être parti on pensait toujours à une farce. Les charlatans on en croise beaucoup de nos jours. Mais en même temps ce qu’il avait dit expliquait les phénomènes étranges qui se produisait autour de moi depuis quelques temps, et il avait piqué notre curiosité. On avait donc décidé de se rendre sur ce fameux Chemin de Traverse, mais on ne s’attendait pas à grand-chose. Quelle surprise quand on avait découvert ce monde immense caché à nos yeux par un simple mur de brique. Plus on avançait dans la rue et plus j’étais émerveillée. C’était magnifique, génial, insensé. J’ai perdu plus d’une fois ma famille parce que je m’arrêtais devant une vitrine alors que eux avançait.

L’hululement de Black Betty me sortit de mes pensées. Elle venait de là-bas elle aussi. On l’avait acheté parce que Joan avait fondu en larmes quand j’avais émis l’hypothèse d’emmener Vicious avec moi. Elle avait dit qu’elle voulait le garder pour toujours penser à moi quand je serais loin. Je ne pouvais rien lui refuser, alors j’avais laissé mon chat bien aimé pour prendre une petite chouette toute noire afin de pouvoir leur envoyer des lettres vu que visiblement c’était comme cela que communiquait les sorciers. Je descendis enfin, ma famille m’attendant dans la cuisine. Le petit déjeuner vu silencieux. Ils étaient autant indécis que moi. Ils ne savaient pas s’ils devaient se réjouir, ou plutôt s’inquiété, ne sachant dans quel monde ils m’envoyaient. Le trajet jusqu’à la gare ne fut pas bien long, mais en même temps il me parut une éternité. Arrivé à King Cross, on se rendit, comme nous l’avait dit le monsieur, entre les voies 9 et 10. La voie 9 ¾ se trouvait de l’autre côté d’une barrière magique qu’il fallait traverser en courant vers le mur. Après ce que j’avais vu au Chemin de Traverse, ça ne m’étonnait même pas. Mais j’avais tout de même un certain doute sur le fait de courir vers un mur en plein de la foule. Et si jamais je n’étais au bon endroit ? Et si la barrière était fermée, ou cassé ? Mes craintes s’envolèrent lorsque je vis une famille passé à travers le mur et disparaître. Pas de doute on était au bon endroit. Je m’élançais alors, priant pour passer sans problème.Pas de choc, pas de gros Boom, juste une sensation bizarre. Quand je rouvris les yeux j’étais sur le quai d’une gare avec une immense locomotives rouge devant moi. Le Poudlard Express existait bien et ça ma rassurait, j’irai bien à Poudlard cette année. Après des au revoir difficiles, il fut temps de partir, je les reverrais à Noël, mais d’ici là, Black Betty ferait beaucoup d’aller-retour.

Alors que la nuit était déjà tombée, le train s’arrêta enfin. A peine descendu je ne compris pas tout ce qu’il se passait autour de moi tellement j’étais occupé à tout observé autour de moi. Mais apparemment les premières années prenaient un trajet différent que les autres années. On se retrouva dans des barques, et c’est donc par un lac que nous arriverons. Tout un coup le château se dressa devant nous. Il était magnifique, on sentait qu’il se tenait là depuis des siècles, qu’il avait vécu un nombre de chose incalculable, mais il restait là, debout, imposant. Il semblait gigantesque et j’avais envie de découvrir les moindres recoins de ce bâtiment. Mais pas le temps de rêver davantage, on arrive et on nous presse vers une grande porte encore fermée. Là on nous explique que nous allons être réparti dans des maisons. J’avais lu des choses dessus, et franchement la maison dans laquelle j’allais être importait peu. On nous fit alors entré, nous faisant avancé au milieu des tables où se trouvaient les élèves des années supérieures qui avaient eux aussi dû passer par la répartition. Là se trouvait un tabouret et un vieux chapeau. Si ce que j’avais lu était vrai, c’était le Choixpeau, que nous devions poser sur notre tête et qui choisissait notre maison. Un a un nous étions appelés pour être réparti. Les noms défilaient et d’un coup « Lewis, Sid » C’était à moi. D’un pas décidé je m’avançais vers le tabouret. J’avais déjà affronter des grosse brute, ce n’était pas un vieux chapeau tout miteux qui parlait qui allait me faire peur.

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