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Siffler en travaillant - Oliver
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Message(#) Sujet: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyVen 8 Sep - 14:25


Oliver & Sinéad

Siffler en travaillant

Durant l’année scolaire précédente, Sinéad avait négligé beaucoup de ses amis. Ce n’était pas forcément de sa faute, ça avait été surtout provoqué par l’éloignement obligatoire provoqué par l’enfermement des nés-moldus mais ce n’était pas pour autant qu’elle était très fière de s’être éloignée de nombreux de ses camarades. A commencer par Alaska. Sa meilleure amie lui avait énormément manquée durant son enfermement et elle avait fait en sorte de rattraper ce temps perdu en passant son temps collé à elle depuis qu’ils s’étaient retrouvés à la ferme. La Gryffondor avait toutefois commencé à lâcher un peu de lest depuis qu’elles étaient de nouveau à Poudlard parce qu’elle s’était un peu rendu compte que la Serdaigle avait besoin d’un peu de solitude pour pouvoir réfléchir et commencer à aller mieux. Malgré tout, elle l’observait de loin, prête à intervenir si Alaska retombait de nouveau dans la déprime et dans le pessimisme qui la caractérisait. Evidemment, si la culpabilité ne la poussait pas constamment, peut-être ne se forcerait-elle pas à agir de cette façon et elle s’énervait elle-même de ne pas réussir à se comporter naturellement par simple peur que son amie finisse par lui avouer qu’elle lui en voulait de ne pas avoir été aussi présente que d’habitude. Pourtant, elle avait fait son possible pour l’aider durant son enfermement, elles avaient mis en place un super planning de ravitaillement qui avait fonctionné puisqu’elle ne s’était jamais fait prendre durant les quelques semaines que ça avait duré. Toutefois, elle avait bien conscience que ce n’était pas suffisant, qu’elle aurait sûrement fait plus, qu’elle aurait dû s’investir plus dans la rébellion et aider elle-même la Serdaigle à sortir de tout ce bazar. Sauf que Sinéad n’avait pas réussi à dépasser si facilement son optimiste et sa vision toute rose du monde qui l’entourait. Le temps qu’elle sorte enfin du monde de Bisounours dans lequel elle évoluait, ses camarades avaient déjà agi et fait ce qu’elle aurait dû faire depuis longtemps pour sauver sa meilleure amie. Depuis tout ce temps, elle n’arrivait pas franchement à déculpabiliser.

Le pire dans toute cette histoire, c’est que la Serdaigle n’avait pas été la seule à être délaissée par la rouge et or durant cette année horrible pour tout le monde et en revoyant ses camarades qui avaient subi les pires horreurs, Sinéad s’était sentie un peu mal à l’aise, effrayée à l’idée d’avoir des tonnes de reproches. Il y avait Joanne, sa super copine adorable qui méritait tout sauf qu’on la maltraite. Niamh, cette fille au grand cœur qui aimait tout le monde et prenait toujours sur elle pour ne pas blesser les autres. Tracy, l’intellectuelle beaucoup trop gentille qu’elle ne connaissait pas très bien mais qu’elle avait quand même eu l’occasion de croiser deux ou trois fois, assez pour savoir que c’était quelqu’un de très bien et surtout d’adorable. Et enfin, il y avait les jumeaux, Jill et Oliver, qu’elle avait toujours adoré. Jill était un peu son miroir et elle aimait échanger avec elle parce qu’elle savait qu’elle comprendrait toujours ses problèmes et pourrait lui venir en aide dès qu’elle en aurait besoin. Lorsque Sinéad avait commencé à traverser sa crise identitaire légèrement liée au fait que son frère était devenu un peu plus populaire et qu’elle avait toujours l’impression d’être traitée comme « la sœur de Perrin », c’était automatiquement vers Jill qu’elle s’était retournée et cette dernière n’avait pas pensé une seule seconde à lui rire au nez comme l’auraient fait beaucoup de gens si elle avait avoué ce qu’elle ressentait. Quant à Oliver, il était celui qui partageait tous ses délires créatifs et elle avait trouvé génial de pouvoir lui dire tout ce qu’il se passait dans la tête. Sinéad s’était toujours complètement foutue de l’opinion que les autres pouvaient avoir d’elle. Elle savait pertinemment que les gens la trouvaient bizarre en générale et très franchement c’était le cadet de ses soucis. Heureusement d’ailleurs puisqu’en général, elle passait pour une marginale parce qu’elle n’agissait ni ne réfléchissait de la même manière que ses camarades. Mais pour Oliver, tout ce qu’elle faisait ou disait semblait parfaitement normal et à ses côtés elle n’avait pas besoin d’être quelqu’un d’autre.

La rouge et or avait besoin de renouer avec ses proches, cette nouvelle année devait être un renouveau et même si elle savait qu’il fallait laisser du temps à tout le monde pour que les gens puissent se remettre de tout ça et reprendre un quotidien parfaitement normal, elle avait besoin de se reconstruire aussi et de renouer avec les gens qu’elle avait perdu de vue malgré elle. Commencer par Oliver lui semblait plutôt normal parce qu’elle savait que ce serait avec lui que les choses reviendraient le plus naturellement du monde. Le rouge et or était un garçon absolument adorable et elle était sûre qu’il ne commencerait pas, d’entrée de jeu, par l’accabler de reproches. Peut-être n’auraient-ils même pas besoin d’aborder le sujet, en réalité, elle ne savait pas trop ce dont il aurait envie ou non de parler, mais une chose était sûre, elle le laisserait prendre des initiatives. Elle l’avait croisé dans la salle commune deux jours auparavant et elle en avait profité pour le harponner et lui proposer une petite séance de bricolage dans la salle sur demande dans l’après-midi. Elle s’y était rendu très en avance, pensant très fort à leur futur projet pour que la porte s’ouvre enfin. Sinéad était la première sur les lieux et elle contempla avec étonnement la superbe salle qui les entourait. Des outils, des plans de travail, tout un tas de matériaux super cool, ça allait être une après-midi absolument géniale ! En plus, ils n’auraient pas besoin d’utiliser beaucoup leurs baguettes, à moins d’être en galère sur quelque chose mais la jeune fille était contente de pouvoir utiliser ses mains pour accomplir ce travail au lieu de choisir la solution de facilité. La porte s’ouvrit derrière elle, laissant apparaitre Oliver vers qui elle se retourna avec un grand sourire, un marteau à la main. « Prêt à devenir le nouveau Thomas Edison ? » Lui demanda-t-elle avec un grand sourire et un ton enthousiasme qui laissait largement percevoir son impatience. « J’espère que tu es aussi impatient que moi, je suis sûre qu’on peut devenir de véritables célébrités. » Peut-être qu’ils allaient faire une découverte révolutionnaire et gagner plein d’argent. L’idée était plutôt chouette en tout cas.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyMer 13 Sep - 14:54

Siffler en travaillant.
Sinéad & Oliver

Retourner à Poudlard, retrouver mon dortoir, mes potes, ma liberté… Franchement, c’était géant ! Je faisais tout pour ne pas penser à l’année dernière. Je faisais l’autruche, c’était clair et net, mais il était hors de question que je pense à tout ce que nous avions vécu. Je savais que si je le faisais, je ne serai plus moi-même… Je n’étais pas sûr d’être prêt à faire face à cette réalité qui avait été la mienne pendant des mois. Alors je faisais en sorte de l’oublier, de changer de sujet quand quelqu’un voulait en parler, de… ben tout simplement de ne pas y penser. C’était ma thérapie à moi ! Sûrement pas géniale, le jour où ça me reviendrait en pleine face sera horrible mais j’avais l’espoir d’imaginer que ça n’arriverait pas. Alors je reprenais ma vie d’étudiant comme je l’avais abandonné, profitant de tout. De vraiment tout.
Bon, je n’oubliais pas non plus que j’avais fait des rencontres qui changeaient désormais mon quotidien en bas : Jaspe, Tracy, Alaska… Certaines personnes avaient bouleversé ma vie plus que d’autres mais j’étais vraiment heureux de compter désormais ces gens parmi mes proches.

Beaucoup de mes amis m’avaient clairement manqué l’année passée, et parmi ceux-là il y avait la déjantée Sinéad. Franchement, cette nana était excellente, on avait direct accroché, et ce pour des tas de raisons. Déjà, on comprenait le concept de « jumeaux » à la perfection, on était très proches de nos frères et sœurs, on était aussi proches du frère et de la sœur de l’autre, on aimait rire, partir dans des délires à la con, bricoler… A savoir qu’il y en avait un(e) meilleur(e) que l’autre… On se demandait bien qui. Hum…
Quoiqu’il en soit, j’étais bien content de la revoir. Il y avait deux jours, elle m’avait proposé une petite séance bricolage dans la salle sur demande. Comment lui dire non ? J’en avais clairement envie, et de toute façon je ne pouvais rien lui refuser, j’avais besoin de rattraper le temps perdu. Avec beaucoup. Quand l’après-midi fut enfin le bon, j’avais rejoint le lieu de rendez-vous à toute hâte, passant la porte avec un enthousiasme incomparable, large sourire aux lèvres. « Prêt à devenir le nouveau Thomas Edison ? » Elle m’accueillit avec un sourire similaire au mien et je refermai la porte en toute hâte, balançant mon sac et la retrouvant avec tout son attirail de bricolo. « Je suis déjà le nouveau Thomas Edison… » Dis-je dans un rire. En vrai, c’était elle la plus douée, j’étais souvent les mains, une sorte de commis, mais croyez-moi j’adorais ça !!! « J’espère que tu es aussi impatient que moi, je suis sûre qu’on peut devenir de véritables célébrités. » J’approuvai d’un signe de tête, regardant tous les instruments présents, dont une partie m’était bien inconnue. « Oh que oui ! Super impatient. Avec du vrai matos en plus !!!! J’vais tomber dans les pommes tellement je suis ému ! » Lui lançai-je d’un ton malicieux avant de m’assoir sur un tabouret en l’observant. « Alors c’est quoi l’idée ? J’suis sûr qu’il y a des tas de choses à inventer, on va révolutionner le monde, je l’sens. » Ou pas. Mais je savais qu’on allait s’amuser, qu’on en avait besoin, et c’était tout ce qui m’allait.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyJeu 14 Sep - 19:59


Oliver & Sinéad

Siffler en travaillant

La rouge et or avait accueilli Oliver avec un enthousiasme non dissimulé. Son ami lui avait affreusement manqué durant l’année dernière, tout comme sa jumelle, Jill, qui était si incroyablement importante à ses yeux. Bien sûr, elle se garderait bien d’aborder le sujet du château, elle n’était pas douée pour tout ce qui était échange d’émotions, de sentiments ou toute autre chose qui l’oblige à exprimer sa compassion ou son soutien. Non pas qu’elle soit incapable d’avoir de l’empathie ou de la compassion pour quelqu’un, bien au contraire, mais elle ne savait pas du tout comment l’exprimer. Elle avait toujours été maladroite avec les sentiments et les émotions et ça n’avait pas changé, même après toutes les épreuves horribles qu’ils avaient tous vécus. C’était assez dur d’ailleurs d’être aussi nulle pour ce genre de choses, elle aurait aimé pouvoir être l’épaule sur laquelle Perrin se serait reposée pour aborder le sujet douloureux de la mort de Phen mais c’était absolument impossible parce qu’elle était une quiche relationnelle. Pourtant, elle voyait bien que son frère souffrait et c’était super dur pour Sinéad parce qu’elle mourrait d’envie de lui dire quelque chose et elle ne le pouvait pas faute de trouver les mots pour y parvenir. La situation était horrible pour le rouge et or, il avait perdu son meilleur ami et le garçon dont il était tombé amoureux d’un seul coup. Elle ne pouvait pas vraiment imaginer ce que ça faisait mais après l’année difficile qu’il venait de passer tant scolairement que psychologiquement et sentimentalement, ce décès avait été le coup de grâce. Heureusement, aujourd’hui, elle avait prévu de s’amuser et c’était évidemment ce qu’elle allait faire. Oliver était un garçon super drôle avec qui elle passait de bons moments et surtout avec qui elle pouvait être totalement elle-même. Il ne la jugeait pas pour toutes ses bizarreries, autant dire que cette amitié était une vraie bouffée d’oxygène.

Bricoler ensemble avait toujours été leur truc à tous les deux et Sinéad adorait ça. Si elle lui avait demandé de venir aujourd’hui, c’était évidemment parce qu’elle avait une nouvelle idée qu’elle comptait mettre en application et elle était certaine qu’Oliver la suivrait. En plus, la salle sur demande était tout simplement parfaite pour eux aujourd’hui, il n’y avait donc aucun doute qu’ils passent un excellent moment ensemble. « Je suis déjà le nouveau Thomas Edison… » La rouge et or leva les yeux au ciel. Il ne manquait pas de culot celui-là ! Thomas Edison, comme bien d’autres inventeurs culte faisait partie des hommes qui avaient révolutionné le monde moldu et ça allait être un peu difficile pour Oliver de l’égaler. Mais il pouvait essayer, d’autant plus qu’elle avait vraiment besoin de son aide aujourd’hui donc s’il avait des choses à prouver il serait encore plus performant, autant le pousser à donner le meilleur de lui-même. « Waw, je te trouve bien sûr de toi, j’espère que tu es prêt à prouver tes dires cher ami, je vais avoir besoin de tes lumières. » Sinéad savait ce que valait Oliver dans ce domaine et à dire vrai, il était plutôt doué. Le rouge et or était quelqu’un de créatif, inventif, imaginatif, débrouillard et il savait se servir de ses mains. Il était donc le parfait coéquipier pour ce genre de choses et elle savait qu’il serait toujours là non seulement pour lui prêter main forte mais aussi pour la recadrer, lui donner de nouvelles idées, surmonter une difficulté ou n’importe quoi d’autre. Bref, il était absolument parfait dans son rôle d’apprenti bricoleur. Et puis, le gros avantage c’était qu’il était un garçon et même si Sinéad détestait plus que tout les remarques sexistes, elle devait bien reconnaitre que parfois, elle n’avait pas les muscles nécessaires pour venir à bout d’une difficulté et qu’une présence masculine l’aidait bien.

En attendant, l’heure était maintenant venue de révéler à son acolyte préféré le projet du jour et autant dire qu’ils allaient certainement bien galérer, mais s’ils arrivaient trop facilement à leurs fins, ce n’était franchement pas drôle alors autant mettre la barre de la difficulté un peu haute sans pour autant proposer au Gryffondor quelque chose d’insurmontable. Sinéad n’oubliait pas qu’Oliver venait de passer huit longs mois dans les cachots et qu’il avait besoin d’un peu de réussite pour oublier tous ses traumatismes. « Oh que oui ! Super impatient. Avec du vrai matos en plus !!!! J’vais tomber dans les pommes tellement je suis ému ! » La jeune fille ne put s’empêcher de rire de bon cœur, elle aussi avait été incroyablement impressionnée par les possibilités offertes par la salle sur demande, d’autant plus que celle-ci fonctionnait grâce à la magie, il était donc extrêmement étonnant qu’elle leur propose des outils moldus pour leur réalisation. Mais tant mieux, Sinéad préférait largement confectionner quelque chose de ses mains, le résultat ne leur procurait que plus de satisfaction. Leurs baguettes serviraient bien pour les finitions. « Bah dis donc, je ne savais pas qu’un marteau et trois clous pouvaient te faire autant d’effet. » Elle le charriait gentiment, bien sûr, mais il était grand temps de se mettre au travail et Oliver la devança, manifestement impatient de savoir ce qui allait se passer. « Alors c’est quoi l’idée ? J’suis sûr qu’il y a des tas de choses à inventer, on va révolutionner le monde, je l’sens. » Bon, en l’occurrence ça n’allait pas être une invention mais plutôt une confection, mais elle espérait que ça lui plairait quand même. « En fait, j’avais pensé qu’on pourrait construire un perchoir… Tu sais le truc où se posent les oiseaux ? Comme ça, cet hiver on pourra aller leur donner à manger et ce sera cool… Et puis je t’avoue que mon frère a pas trop le moral en ce moment et je suis sûre que c’est pile le genre de truc qui lui fera plaisir. » Est-ce que ça allait être une idée susceptible de lui plaire, elle n’en savait rien, ça paraissait un peu trop classique dit comme ça, aussi se hâta-t-elle de préciser son idée. « Mais on est pas obligé de faire un perchoir classique ! On peut ajouter notre touche personnelle pour que ce soit une vraie invention et non pas une copie de quelque chose qui existe, qu’est-ce que t’en penses ? » La rouge et or montra une pile de feuilles et un pot à crayons sur une des tables qui était dressée. « On a qu’à commencer par dessiner les plans, je suis sûre qu’on va trouver plein d’idées trop cool ! Par exemple, je voyais bien un système un peu original avec plusieurs entrées et un escalier en colimaçon, ça serait cool, non ? » La rouge et or était déjà complètement partie dans son délire, il ne restait plus qu’à espérer qu’Oliver la suivrait.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyJeu 21 Sep - 17:55

Siffler en travaillant.
Sinéad & Oliver

Vous ne pouvez même pas vous imaginer comme ça faisait du bien de repartager du temps avec Sinéad ! C’était le genre d’amie qui ne se prenait pas la tête, et croyez-moi, venant d’une nana c’était plutôt rare. Enfin, non pas que ça m’importait, en vrai, mais j’aimais bien cette désinvolture que je partageais avec la griffonne. Je me doutais qu’avec elle on n’aurait pas besoin d’aborder le sujet de l’année dernière, et ça m’allait plus que bien ! Je ne voulais pas en parler, je me disais que elle sûrement pas non plus… Parfait, on passerait direct aux choses agréables.

On avait toujours aimé bricoler tout et n’importe quoi ensemble. Pas de doute qu’elle était plus douée que moi mais je prenais toujours autant de plaisir à le faire. J’avais des idées, j’avais la motivation, et mes mains suivaient, alors que demander de plus ? Il n’y avait qu’en travaillant (je parlais bien du bricolage, pas des cours…) qu’on se perfectionnait. Alors j’avais retrouvé Sinéad de bon cœur. « Waw, je te trouve bien sûr de toi, j’espère que tu es prêt à prouver tes dires cher ami, je vais avoir besoin de tes lumières. » Je souris malicieusement, haussant les épaules comme si cela était évident. En vrai, j’étais loin d’être le nouveau Thomas Edison, mais pour déconner… je pouvais prétendre tout et n’importe quoi. « Je suis tout à toi ! » Lui lançai-je avec une certaine espièglerie dans la voix, me demandant si elle avait déjà une idée. La salle sur demande s’était transformée en vraie caverne d’Alibaba et j’en étais déjà fan. Si vous voyiez tout ce qu’il y avait là-dedans, je pourrais perdre la boule rien qu’en tentant de tout découvrir. Quoiqu’il en soit, il était clair que nous ferions la paire pour inventer un truc du tonnerre, comme nous le faisions depuis des années déjà !

J’avais beau en rire et accentuer l’émotion, en vrai ça me faisait quelque chose d’être ici et de voir toutes les possibilités qui s’ouvraient à nous. Ma dernière expérience bricolage était avec Tracy, et aussi plaisante qu’elle avait été, autant dire que nous n’avions pas le matos adéquat. Ce qui était le cas aujourd’hui. Et ça allait vraiment bien nous aider ! « Bah dis donc, je ne savais pas qu’un marteau et trois clous pouvaient te faire autant d’effet. » Je me mis à rire à mon tour, accentuant ce qu’elle venait de dire : « Tu n’as même pas idée de la sensation que ça me fait… je t’épargne les détails, tu serais choquée. » Et ce, dit toujours dans un rire amusé. Evidemment que j’en faisais trop, mais on se connaissait parfaitement et le sérieux ne faisait pas partie de mes qualités. Je disais toujours n’importe quoi, je riais d’un rien… c’était comme ça. Je savais que beaucoup de personnes ne pourraient pas bosser avec quelqu’un comme moi mais avec Sinéad on formait un très bon binôme, on se connaissait et on savait comment chacun bossait. Et je vous assure, ça faisait énormément de bien de repartager ça ! Maintenant, je me demandais ce que la jeune fille avait derrière la tête. Parce que, oui, la connaissait, je m’imaginais bien qu’elle avait déjà pensé à des choses. « En fait, j’avais pensé qu’on pourrait construire un perchoir… Tu sais le truc où se posent les oiseaux ? Comme ça, cet hiver on pourra aller leur donner à manger et ce sera cool… Et puis je t’avoue que mon frère a pas trop le moral en ce moment et je suis sûre que c’est pile le genre de truc qui lui fera plaisir. » Je l’écoutai attentivement, me posant sur une table, acquiesçant d’un signe de tête à de nombreuses reprises. Un perchoir, c’était très bien. Je m’étais déjà exercé, justement, avec Tracy pour une sorte de nid, y avait moyen que ça me serve ! L’idée me plaisait plutôt bien, c’était vrai ! Et puis, savoir que ça pourrait aussi remonter le moral de Perrin me motivait d’autant plus !!! Je finis alors par sourire, levant un pouce enthousiaste : « Super idée ! J’y suis à 100%. On peut dire que c’est une surprise pour Perrin alors, ça me plait ! » Dis-je en appuyant sur mes bras pour faire décoller mes fesses de la table, remuant les pieds dans le vide tout en continuant de l’écouter. « Mais on est pas obligé de faire un perchoir classique ! On peut ajouter notre touche personnelle pour que ce soit une vraie invention et non pas une copie de quelque chose qui existe, qu’est-ce que t’en penses ? » Evidemment que ce ne serait pas un perchoir classique puisque ce serait nous qui le construirions ! Je m’élançai alors de mon perchoir, à moi, retombant à quelques pas de mon amie en répondant, tout en faisant un geste de mes mains pour mimer quelque chose de grandissime : « Ca va être le plus beau des perchoirs ouais ! C’est génial ! Ca va être un chef d’œuvre. » Ou pas, mais en tout cas ce sera notre truc, en cadeau à Perrin, et ce sera super ! Je rejoins la rouge et or qui me montrait une pile de feuilles et un pot à crayons. Un regard interrogateur se posa sur elle. Ouais, parce que du genre impulsif et à vouloir tout de suite passer à l’action, j’étais le premier, mais réfléchir à faire un dessin, à organiser les trucs… nan, ça ce n’était pas moi mais bien Sinéad. Ou Jill, mais là en l’occurrence c’était la griffonne. « On a qu’à commencer par dessiner les plans, je suis sûre qu’on va trouver plein d’idées trop cool ! Par exemple, je voyais bien un système un peu original avec plusieurs entrées et un escalier en colimaçon, ça serait cool, non ? » Pendant quelques secondes, mon regard montrait que j’étais un peu perdu. Enfin non, pas perdu, je me demandais juste comment on ferait un escalier en colimaçon mais au final, avec nos esprits totalement dérangés et loufoques, j’en vins à me dire que nous aurions aucun mal à faire ce que nous voulions. Je pris alors l’un des crayons, le faisant tournoyer entre mes doigts avant de commencer à griffonner quelque chose. « Hum ouais… je vois je vois… alors un peu comme ça… tu vois, genre tout dans la hauteur… quelque chose d’original, de coloré… Mais pas trop, ‘manquerait plus qu’ils flippent les oisillons… Ouais comme ça… » Je griffonnai et griffonnai encore avant de m’arrêter et de prendre du recul pour admirer mon… gribouillis ? Je me mis alors à rire aux éclats avant de tendre mon crayon à Sinéad. « Bon, on va dire que le dessin c’est toi et que moi j’me charge du matos… les crayons m’aiment pas de toute façon ! » Ce n’était pas une plainte, j’en riais parce que j’étais vraiment nul en dessin. Je faisais confiance à mon amie pour rectifier ça alors que je m’aventurai parmi les étagères que cachait la salle sur demande. Je m’écriai, au beau milieu d’un tas d’outils : « Tu crois qu’il nous faut de la corde ? Ou de la ficelle… Hum ouais, c’est bien ça le fil de fer… Punaise y a trop de trucs, ça va ressembler à un manoir notre truc ! » Et en vrai, j’étais hyper motivé et ravi de tout ça. Que ça ressemble à quelque chose ou non, on y mettrait tout notre cœur. Et que ce soit une surprise pour Perrin, ça rendait les choses encore plus enrichissantes.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyVen 22 Sep - 15:20


Oliver & Sinéad

Siffler en travaillant

Se recréer des souvenirs positifs pour oublier les souvenirs négatifs, tel était l’objectif de Sinéad aujourd’hui. Elle savait très bien qu’en compagnie d’Oliver, les souvenirs qu’elle pourrait avoir ne seraient que positifs, ils ne s’étaient jamais disputés ou alors elle ne s’en souvenait vraiment pas et lorsqu’ils étaient tous les deux, ils passaient plus de temps à rigoler qu’autre chose, généralement parce qu’ils se lançaient dans un projet complètement fou qui finissait par échouer. Ils travaillaient toujours dans la joie et la bonne humeur et lorsque l’un des deux ratait quelque chose, l’autre ne lui tombait pas dessus pour lui reprocher tous les malheurs du monde, c’était plutôt agréable. « Je suis tout à toi ! » La rouge et or ne put s’empêcher de rire, s’amusant de la formulation employée par le jeune homme. Il avait un peu trop confiance en ses capacités pour le coup, mieux valait ne pas accorder trop de crédit à la Gryffondor qui avait la fâcheuse manie de faire fonctionner ses mains avant sa tête et donc d’accumuler les bêtises. « Fais gaffe, ne me dis pas des trucs comme ça, tu vas finir pendu par les pieds au plafond, tout nu, avec une pomme dans la bouche, tu vas rien comprendre. » Une véritable œuvre d’art, elle espérait que comme elle, il percevrait le caractère hautement artistique de cette représentation mais elle n’était pas sûre qu’il apprécie beaucoup l’idée d’être l’acteur principal de ce projet. Dommage, ça aurait pu être vraiment très amusant, mis à part qu’elle se passerait bien de voir son ami nu, ce serait bien trop gênant. Au pire, elle le laisserait porter un caleçon, par contre elle ne pourrait pas faire de concession pour cette histoire de pomme, ça serait super amusant. Enfin, elle espérait que ça ne le renverrait pas trop aux longues journées passées dans les cachots, elle avait juste voulu plaisanter, rien de plus.

« Tu n’as même pas idée de la sensation que ça me fait… je t’épargne les détails, tu serais choquée. » La jeune fille fit mine de plaquer ses mains sur ses oreilles, montrant qu’elle était absolument hermétique à de tels propos. « Je ne veux absolument rien savoir de tes fantasmes, je tiens à pouvoir te regarder dans les yeux sans avoir en tête des images extrêmement gênante, merci ! » Elle plaisantait, bien sûr, sachant pertinemment que faire des trucs étranges avec des outils destinés au bricolage, mais autant le mettre en garde, on ne savait jamais quelles histoires sordides les garçons étaient capables d’inventer pour discuter et elle tenait à pouvoir regarder Oliver dans les yeux même après cette après-midi passée à deux. D’autant plus qu’ils n’auraient peut-être pas tout terminé aujourd’hui, ils s’apprêtaient à se lancer dans un projet super ambitieux. « Super idée ! J’y suis à 100%. On peut dire que c’est une surprise pour Perrin alors, ça me plait ! » le fait qu’Oliver veuille faire plaisir à son frère ne pouvait évidemment que lui faire plaisir, le bonheur du Gryffondor passait avant tout à ses yeux et elle savait pertinemment que son ami le comprenait parce qu’il voyait les choses de la même façon avec Jill. L’avantage d’être amie avec un garçon qui avait une jumelle dont il était très proche était qu’il pouvait évidemment très bien comprendre son point de vue. Contrairement à plein de gens, jamais il n’envisagerait une potentielle relation incestueuse juste parce qu’ils étaient vraiment proches, c’était juste leur manière d’être, voilà tout. « Ça va être le plus beau des perchoirs ouais ! C’est génial ! Ça va être un chef d’œuvre. » Son enthousiasme faisait vraiment plaisir à voir et il était évidemment partagé par la jeune fille qui avait hâte de se mettre au travail. « C’est sûr ! Peut-être qu’on pourra demander au directeur de nous inscrire à un concours et si on gagne des sous, on partira faire un super voyage l’été prochain ! » Voyager était une habitude en tant que Travellers, mais elle aimait quand même l’idée de pouvoir s’offrir ça par ses propres moyens.

La première étape était évidemment de dessiner des plans plus ou moins corrects pour poser sur le papier ce qui se trouvait dans leur tête, tâche ô combien importante prise immédiatement en charge par Oliver. « Hum ouais… je vois je vois… alors un peu comme ça… tu vois, genre tout dans la hauteur… quelque chose d’original, de coloré… Mais pas trop, ‘manquerait plus qu’ils flippent les oisillons… Ouais comme ça… » Sinéad observait son dessin et au fur et à mesure que les traits apparaissaient sur le papier, ses sourcils se fronçaient davantage. La palme du meilleur dessinateur de l’année, loin de là. « Euuuh, t’es sûr de toi, là ? » Demanda-t-elle le plus gentiment du monde pour être sûre de ne pas le vexer. Après tout, il avait fait du très bon travail, elle avait juste un peu de mal à visualiser le truc. « Bon, on va dire que le dessin c’est toi et que moi j’me charge du matos… les crayons m’aiment pas de toute façon ! » Sinéad reprit le crayon avec plaisir, elle n’était pas très en douée en dessin mais de toute façon, ça pouvait difficilement être pire. « On aurait dû faire appel à un dessinateur professionnel pour débuter, parce qu’à mon avis mon dessin ne sera pas beaucoup mieux que le tien. » Toutefois, elle s’appliqua pour essayer de représenter fidèlement sur le papier le futur perchoir qu’elle était en train d’imaginer. Un trait, deux traits, trois traits… Tout cela commençait à prendre forme. Pendant ce temps, Oliver trifouillait dans les trésors offerts par la salle sur demande. « Tu crois qu’il nous faut de la corde ? Ou de la ficelle… Hum ouais, c’est bien ça le fil de fer… Punaise y a trop de trucs, ça va ressembler à un manoir notre truc ! » Il avait l’air d’être un enfant qu’on aurait largué dans un magasin de jouet et c’était plutôt drôle. « Ouais, ça peut toujours servir, il y a des morceaux de bois ? Et une scie ? Je suppose que les scies électriques fonctionnent pas ici et moi j’ai des petits bras alors ce sera à toi de t’en charger. » Reprit-elle sans lever la tête de son dessin parc qu’elle ne voulait pas perdre le fil. Lorsqu’enfin sa représentation ressembla à quelque chose, elle leva la feuille vers Oliver. « Voilà ! C’est bien ça ? Tu crois qu’il faut en faire un deuxième avec des échelles et tout ? » Décidément, en tant que bricoleurs, ils avaient encore des progrès à faire.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyMar 26 Sep - 16:51

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Sinéad & Oliver

C’était super agréable de pouvoir bricoler de nouvelles choses en compagnie de Sinéad ! Il ne me fallait pas grand-chose pour être heureux parce que, selon moi, tout était bon à prendre. Bon, ok, en jouant l’autruche c’était encore plus simple mais on omettra de parler de ce petit détail… Là, je voulais profiter avec la griffonne, et c’était très simple de le faire avec elle. « Fais gaffe, ne me dis pas des trucs comme ça, tu vas finir pendu par les pieds au plafond, tout nu, avec une pomme dans la bouche, tu vas rien comprendre. » Je balayai d’un geste de la main amusé sa petite remarque, me retenant de rire face à sa petite idée. Je haussai un sourcil malicieux en disant : « Tout ça pour me voir nu, cette une honte ! » Cependant, je ne tins pas longtemps et me mis à rire en ajoutant : « J’aurais l’impression d’être un cochon pendu, tu m’envoies carrément du rêve ! » L’image était vraiment amusante, même si, pour dire la vérité, j’espérais qu’on n’en arrive pas là ! Non pas que ce ne soit pas de l’art mais… hum… disons que je préférais admirer qu’être le mannequin, ahah.

Je ne pus m’empêcher de partir dans la dérision concernant la sensation que me faisait de voir tous ces outils. Evidemment que j’exagérais mais juste pour taquiner mon amie, je prenais un malin plaisir à le faire. Je ris en la voyant mettre ses mains sur ses oreilles alors qu’elle disait : « Je ne veux absolument rien savoir de tes fantasmes, je tiens à pouvoir te regarder dans les yeux sans avoir en tête des images extrêmement gênante, merci ! » C’était vraiment trop drôle car j’avais juste envie de la choquer un peu plus. Oh, c’était pour rire hein, mais avouons que j’aimais bien l’embêter la petite ! « T’es sûre ? Parce que je peux te dire plein de choses ! » Je fis exprès de retirer l’une de ses mains de ses oreilles, un large sourire sur les lèvres, alors que je lui dis à l’oreille d’un ton amusé : « Je peux t’avouer quelques secrets si tu veux, je veux voir comment tu peux me regarder après ça. » Je me reculai tout en riant, n’ayant en vrai rien à lui avouer car c’était juste une plaisanterie pour la charrier un peu plus. Je n’avais en réalité aucun fantasme étrange avec des outils… mais prétendre l’inverse était amusant.
L’idée qu’elle venait d’amener, concernant le fait de construire une petite surprise pour Perrin, me paraissait géniale ! J’étais vraiment très emballé et je le lui dis directement savoir. Je comprenais tout à fait ce lien qu’ils avaient tous les deux, comme elle comprenait le lien que j’avais avec Jill. Sans que l’on doive toujours se justifier de cette complicité possessive un peu à part des autres… Ca faisait du bien d’être compris, sans rien dire, d’un côté comme de l’autre, sans poser de questions supplémentaires. « C’est sûr ! Peut-être qu’on pourra demander au directeur de nous inscrire à un concours et si on gagne des sous, on partira faire un super voyage l’été prochain ! » Totalement ! Peut-être que c’était juste un rêve mais ça me plairait carrément ! Un voyage… pfff ce que ce serait cool. Je n’avais jamais vraiment voyagé. Quand on était une famille de 6 gamins et que vos parents tenaient un hôtel, ce n’était pas des vacances vadrouilleuses. Mais bon, en vrai, ça ne me dérangeait pas car je m’inventais rapidos des univers avec ma jumelle alors bon, je n’allais pas non plus me plaindre ! Mais, je ne dirais pas non à un voyage tout de même, soyons réaliste. « Ca serait carrément fun ! J’suis sûr qu’on pourrait faire des merveilles ! » Ou pas. Pour ma part, c’était un divertissement, quelque chose que j’adorais faire mais je n’étais pas non plus super doué. Je me démerdais parce que j’étais motivé, que je préférais le concret, la pratique plutôt que la théorie. Mais ce n’était pas non plus ce qu’on pouvait appeler un talent. Le plus important, c’était de s’éclater, n’est-ce pas ?

Dessiner. C’était amusant, sans aucun doute, mais il fallait le dire : j’étais une quiche ! Ca me faisait délirer de tenter un croquis mais disons-le, c’était juste mauvais et je m’en rendis bien vite compte en tendant mes bras devant moi, parchemin en main, fronçant les sourcils pour voir ce que ça donnait. Bon… Pas terrible. « Euuuh, t’es sûr de toi, là ? » Sa remarque étira mes lèvres alors que je reposais le parchemin sur la table, lui signifiant que ce serait pour elle le dessin, que le matériel serait sûrement une meilleure potion pour moi. Je n’en étais pas le moins du monde vexé. Déjà, parce que pour me vexer fallait y aller, mais aussi parce que c’était purement objectif et que mon dessin était horrible, je ne pouvais que l’avouer. « On aurait dû faire appel à un dessinateur professionnel pour débuter, parce qu’à mon avis mon dessin ne sera pas beaucoup mieux que le tien. » En plein milieu des allées où il y avait un matos de fou, je haussai les épaules un peu pour moi-même, sachant qu’elle ne me voyait pas forcément. Mouais… sauf que le dessinateur professionnel en question était sûrement loin de comprendre nos idées un peu loufoques. « Je préfère encore nos dessins « à peu près », au moins on se comprendra. La force est en toi ! » Dis-je avec un sourire en étant totalement conquis par tous les outils que j’avais sous les yeux. J’étais même émerveillé, c’était juste hallucinant d’avoir tout ce matériel moldu que j’affectionnais tant. J’aimais aider mon père et ça me rappelait vraiment de super souvenirs. Devant tant de diversités, je posais plusieurs questions à ma partenaire de bricolage concernant le matos. J’étais aux anges face à tout ça, un vrai gamin ! « Ouais, ça peut toujours servir, il y a des morceaux de bois ? Et une scie ? Je suppose que les scies électriques fonctionnent pas ici et moi j’ai des petits bras alors ce sera à toi de t’en charger. » Je farfouillai un peu atour de moi, poussant quelques marteaux, des boîtes de vis ainsi que des forets (bizarre… sans électricité j’avais du mal à voir l’utilité… ‘fin…) avant de voir une scie. « Yes ! Y a une scie ! Et… hum… » Je cherchais encore avant de voir une boîte… Ou plutôt une grosse caisse de morceaux de bois. La caverne d’Ali baba ! « J’ai ce qu’il faut ! Monsieur muscle arrive ! » Lançai-je enthousiaste alors que je posais la scie dans la caisse, ainsi que de la corde, du fil de fer et tout ce que je pouvais trouver d’utile. J’allais la soulever quand je me rendis compte du poids. Ok… Je la traînai alors avec motivation jusqu’à Sinéad, m’arrêtant à ses pieds tout en faisant mine de m’essuyer le front sous le coup de l’effort, un sourire amusé sur les lèvres. « J’crois que j’ai perdu de mes muscles mais t’inquiète, rien ne résistera ! » Ouais, l’année dernière avait été peut-être riche en corvée physique mais le peu d’apport nutritif m’avait suffi à perdre un peu de ma force. J’y remédiais depuis que j’étais libre, tout irait en s’arrangeant ! Je me penchais alors un peu par-dessus son épaule afin de voir le dessin, secouant la tête de haut en bas en faisant une petite moue, convaincu par ce que ça donnait ! « Pas mal pas mal… » Dis-je juste au moment où elle se redressait et où j’eus juste le temps de me reculer pour contempler au mieux la feuille qu’elle leva. « Voilà ! C’est bien ça ? Tu crois qu’il faut en faire un deuxième avec des échelles et tout ? » J’approuvai avant de prendre la feuille. « Ben, j’pense que déjà si on arrive à faire ça… » Dis-je en montrant la feuille de mon index. « … On sera super contents ! On va commencer par voir si on arrive à mettre nos bouts de bois ensemble. J’trouve que c’est super ton idée ! Faut pas oublier que les oiseaux doivent pouvoir y aller dedans… » Lançai-je dans un rire avant de reposer la feuille et de poser plusieurs des morceaux de bois sur l’établis à côté. « Bon, j’commence par couper et… Hum tiens j’ai pas vu de colle… tu veux lier tout ça comment ? » Je n’avais jamais dit être le cerveau… souvent j’étais les bras, juste les bras, même si j’adorais débattre des idées, mais niveau trucs hyper sensés, j’étais loin d’être le plus fort. Quoiqu’il en soit, ce projet m’emballait à fond !

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyVen 29 Sep - 14:03


Oliver & Sinéad

Siffler en travaillant

La rouge et or avait retrouvé avec plaisir son ami, toujours aussi sympa, énergique et enthousiaste. Les gens comme lui étaient rares et Sinéad avait souvent l’impression de s’ennuyer lorsqu’elle subissait les discussions un peu barbantes des personnes avec qui elle se sentait un peu obligée de bavarder dans la salle commune ou lors d’un repas. Elle trouvait vraiment dommage que, passé un certain âge, tous les adolescents passent leur temps à penser aux individus du sexe opposé et aux commérages qui allaient avec. Ils en venaient à oublier leur vie personnelle ce qui était évidemment une chose essentielle aux yeux de la jeune fille. Au moins, avec Oliver, les choses étaient différentes et elle rigolait bien. « Tout ça pour me voir nu, cette une honte ! » Evidemment, la jeune fille ne put que lever les yeux au ciel. Voir Oliver nu était probablement la dernière chose qu’elle voulait. Elle n’était pas spécialement pudique mais de là à avoir envie de le contempler, c’était vraiment très différent. « Jamais de la vie ! » S’offusqua-t-elle presque instantanément, désireuse de rétablir la vérité. Elle savait, évidemment, qu’il plaisantait mais il était important pour elle de faire en sorte qu’il ne la prenne pas pour une voyeuse. Cependant, elle aimait quand même bien son idée de départ, l’imaginer accroché quelque part lui plaisait vraiment bien. « J’aurais l’impression d’être un cochon pendu, tu m’envoies carrément du rêve ! » La jeune fille ne put s’empêcher de rire, heureuse de voir qu’en fin de compte, il prenait plutôt bien son idée. C’était avant-gardiste comme idée, ils pourraient faire un tabac avec une telle réalisation, mais il n’était pas sûr qu’Oliver accepte de voir son corps être traité de cette façon même pour un but purement professionnel. Et c’était bien normal, elle n’aurait pas accepté non plus. « Si jamais tu es en panne d’inspiration un jour, n’hésite pas à venir me voir, j’ai parfois un tout petit peu trop d’imagination. » Et autant dire que pour le coup, elle ne se vantait pas, elle savait que c’était plus un défaut qu’une qualité parce qu’elle partait dans des délires monstrueux et parvenait parfois à être dévisagée un peu bizarrement par ses camarades parce qu’il était plutôt rare qu’elle agisse comme tout le monde. Elle savait qu’Oliver ne faisait pas partie de ces personnes qui la jugeaient et c’était une raison supplémentaire pour l’apprécier. « T’es sûre ? Parce que je peux te dire plein de choses ! Je peux t’avouer quelques secrets si tu veux, je veux voir comment tu peux me regarder après ça. » Le jeune homme s’était rapproché pour murmurer à son oreille ce qui eut pour effet de la faire lever les yeux au ciel. Lorsqu’il lui avoua qu’il pouvait lui révéler ses secrets, la rouge et or s’écarta vivement un air faussement choqué sur le visage. « OLIVER ADAMS ! Arrêtez-ça tout de suite ! » Lui ordonna-t-elle. Certes, elle plaisantait mais il y avait un fond de vérité dans tout ça, Sinéad n’était pas très à l’aise socialement et même si elle aimait pouvoir venir en aide à ses amis, les discussions trop personnelles restaient affreusement difficiles à gérer pour la rouge et or.

Il était temps de se mettre à l’ouvrage et Sinéad les imaginait déjà victorieux alors même qu’ils n’avaient pas esquissé le moindre trait avec un crayon. Il y avait fort à parier que ce serait moins facile qu’elle l’imaginait, mais il n’avait jamais été interdit de rêver. « Ça serait carrément fun ! J’suis sûr qu’on pourrait faire des merveilles ! » Oliver partageait visiblement son avis et ses envies de voyage ce qui était vraiment chouette. Peut-être que s’ils gagnaient pour de vrai, ils pourraient emmener Jill et Perrin avec eux, ils auraient alors de vraies vacances entre jumeaux. Est-ce qu’Alaska lui en voudrait ? Après tout, elle avait promis de belles vacances à sa meilleure amie et elles n’avaient pas encore eu l’occasion de les mettre en application jusqu’à présent, elle ne pouvait pas choisir de partir avec Oliver sans même avoir mis leur projet à exécution, même si c’était pour avoir gagné un concours. « Il faut qu’on fasse un truc vraiment top, alors. » Elle ne savait même pas si ce genre de concours existait réellement mais si c’était le cas, alors il fallait proposer une réalisation absolument parfaite et elle était certaine qu’ils en étaient capables. Ils allaient tout simplement devoir prouver cette fois encore qu’ils étaient un duo de choc que rien ni personne ne pouvait arrêter. « Je préfère encore nos dessins « à peu près », au moins on se comprendra. La force est en toi ! » Dommage, il fallait laisser tomber le dessinateur professionnel alors, de toute façon, il était trop tard et ils allaient devoir se débrouiller par eux-mêmes et Sinéad s’attela à la tâche avec beaucoup de motivation lorsqu’Oliver lui laissa le crayon, tendant simplement l’oreille pour prêter attention aux recherches plus ou moins fructueuses de son ami. « Yes ! Y a une scie ! Et… hum… J’ai ce qu’il faut ! Monsieur muscle arrive ! » Génial ! La jeune fille exprima évidemment son excitation par un « Youhou ! » enthousiaste alors qu’Oliver trainait une énorme caisse bien trop remplie vers eux, le sourire aux lèvres. « J’crois que j’ai perdu de mes muscles mais t’inquiète, rien ne résistera ! » Perdu ? Faisait-il allusion au séjour dans les cachots ? Il y avait de fortes chances, mais elle ne voulait pas lui dire qu’elle était désolée de ce qui lui était arrivé, elle se doutait bien que beaucoup de personnes avaient déjà dû lui faire cette remarque et il devait en avoir sacrément marre. En plus, Sinéad était vraiment meilleure pour utiliser l’humour. « Ou alors, t’en as jamais eu, soyons réalistes. » Le charria-t-elle avant de lui montrer le dessin enfin finalisé qui était à peu près cohérent mais surtout bien trop ambitieux. « Pas mal pas mal… » L’approbation de son ami ne pouvait lui faire plaisir plaisir. Ils allaient pouvoir se mettre au travail mais un plan à l’échelle aurait sûrement été d’une grande aide. Sauf qu’Oliver ne l’entendait pas de cette oreille. « Ben, j’pense que déjà si on arrive à faire ça… On sera super contents ! On va commencer par voir si on arrive à mettre nos bouts de bois ensemble. J’trouve que c’est super ton idée ! Faut pas oublier que les oiseaux doivent pouvoir y aller dedans… » Effectivement, il allait falloir essayer de construire une sorte de petite cabane et ça allait vraiment être très compliqué. Sinéad savait qu’ils allaient devoir bien réfléchir et surtout faire preuve de concentration et d’agilité, choses auxquelles elle était habituée compte tenu des activités organisées par ses grands-parents. « Bon, j’commence par couper et… Hum tiens j’ai pas vu de colle… tu veux lier tout ça comment ? » Manifestement, Oliver était moins à l’aise qu’elle sur le sujet, aussi allait-elle prendre les choses en mains parce que là, il était totalement perdu. « On a deux possibilités, soit on prend un gros bout de bois et on le creuse pour que les oiseaux puissent rentrent à l’intérieur et après on découpe des trucs autour pour le rendre joli, soit on crée une sorte de boite rectangulaire avec des planches qui soit totalement vide à l’intérieure. T’en penses quoi ? La première option est certainement plus simple mais si on doit creuser on aura juste la place pour mettre les graines, ça ne sera pas vraiment un abri pour oiseaux mais plutôt un garde-manger, alors que la deuxième option sera plus une petite maison, tu vois ? » Tout cela promettait d’être plus dur qu’elle l’avait anticipé, mais ça n’en serait pas moins passionnant.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyJeu 5 Oct - 22:41

Siffler en travaillant.
Sinéad & Oliver

Commencer nos « retrouvailles » par un peu de taquineries, que demander de mieux ? L’âme d’artiste de Sinéad pouvait parfois faire peur, pour certains, mais moi ça m’éclatait ! Ses idées loufoques me faisaient délirer car la plupart du temps, je les partageais avec elle. On se ressemblait beaucoup, en réalité. Enfin, sauf qu’elle m’imaginait en bien mauvaise posture, nu, avec une pomme dans la bouche, pendu par les pieds… à mourir de rire ! Ce sur quoi je ne pus m’empêcher de faire exprès de la mettre mal à l’aise, l’accusant juste de vouloir ma voir à poil. Ahah, trop drôle ! Le mieux : sa réaction qui m’amusa encore plus. « Jamais de la vie ! » Je haussai simplement les épaules, faisant une petite moue peu convaincue, ajoutant sur le ton de la rigolade : « Je vois clair dans ton jeu… » avant de rire et de lui signaler qu’elle m’envoyait carrément du rêve avec cette image de moi pendu comme un cochon qu’on allait éventrer. La grande classe ! « Si jamais tu es en panne d’inspiration un jour, n’hésite pas à venir me voir, j’ai parfois un tout petit peu trop d’imagination. » J’approuvai ses dires par un petit mouvement d’index, comme si elle avait là une grande idée. Ou plutôt une petite idée amusante, ahah. « Je vais y penser… un jour… peut-être ! » Dis-je de façon malicieuse alors que j’insistai sur le fait que je pouvais lui avouer quelques secrets si elle le souhaitait. Ca m’éclatait, sincèrement, c’était juste de la pure plaisanterie et je connaissais assez bien Sinéad pour savoir qu’elle ne me prendrait pas au 1er degré. Parce qu’en réalité… j’étais pratiquement tout le temps dans la dérision, c’était un fait. Ca en agaçait sûrement plus d’un, mais je m’en fichais, moi je voulais juste profiter, oui, profiter de tout ce que je pouvais ! « OLIVER ADAMS ! Arrêtez-ça tout de suite ! » Là, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire, ça lui allait tellement bien l’autorité ! Je haussai de façon espiègle les épaules en ajoutant, dans de la pure provocation : « J’dis ça j’dis rien… Mais… punaise, j’ai un éclair de génie ! » Dis-je en mimant de ma main une lumière au-dessus de ma tête : « Pense à faire prof’ ! T’as l’intonation pour ! C’est déjà pas mal… » Lançai-je dans un rire. Ce n’était pas méchant, juste de la taquinerie, elle le savait bien. Pas de sérieux, essentiellement de la rigolade. On savait tous les deux qu’on n’aimait pas trop les discussions personnelles et rire de tout comme de rien nous allait très bien à tous les deux, sans aucun doute !

Nous voilà prêts à partir dans une nouvelle aventure qui m’enthousiasmait énormément ! Punaise ça faisait grave du bien d’avoir de nouveaux projets, de pouvoir bricoler avec mon amie… faire ce que je voulais en vrai. C’était trop cool et je ressentais ce bonheur au fond de moi. « Il faut qu’on fasse un truc vraiment top, alors. » L’important était de faire un truc tout court, selon moi, mais je ne pouvais qu’approuver les idées de Sin’ par un levé de pouce ravi. « On va tout gérer ! » Bon, je n’étais pas certain du résultat mais juste le fait de le faire, ça m’éclatait déjà, j’avais l’impression d’être un gamin qui allait faire un super château avec deux ou trois fois rien. Je kiffais juste ça !
Bon, le dessin, ce n’était pas pour moi… Je passai vite le flambeau à la griffonne avant d’aller flâner parmi les rangées, histoire de trouver du matos qui en vaudrait la peine. Après quelques minutes à farfouiller et à échanger avec Sin’, je l’avais rejointe avec une caisse de bouts de bois à agencer comme bon nous semblait. J’avais hâte ! « Ou alors, t’en as jamais eu, soyons réalistes. » Moi ? Jamais eu de muscle ? Je pris un air outré que je pus tenir, max, je dirais 3 secondes et 6 millièmes… Record ! Mon sourire me trahit alors que je la menaçais de mon index, plissant les yeux en prenant un air faussement menaçant (ouais parce que j’étais mauvais dans la comédie, sachons-le…). « Faites attention Miss O'Riordàn, je pourrais me vexer ! Et quand je suis vexé… ben j’suis vexé ! » Dis-je dans un haussement d’épaules totalement malicieux avant de bomber le torse et de lui montrer le muscle de mon biceps, sous ses yeux : « Touche-moi ça, c’est du costaud ça ma vieille !!! Prudence hein, tu risquerais d’être trop impressionnée… » Evidemment que je me doutais qu’elle me taquinerait, qu’elle me bâcherait, et en réalité c’était ce qui m’amusait. Parce qu’autant j’aimais rire de tout, j’aimais aussi beaucoup me tourner en dérision, je ne prenais pas plaisir à me prendre au sérieux, je préférais clairement rire de moi-même, c’était peut-être aussi une sorte de protection, qui sait.
Dessin fait, je trouvais ça génial ! Franchement, ça envoyait du lourd. Pas dit qu’on arrive à le faire mais je trouvais ça excellent. Cependant, je ne savais pas trop par quoi commencer. Disons que le cerveau c’était elle, moi j’étais les bras… Ouais, c’était bien ça parce que sur les idées je pensais qu’elle gérait bien plus que moi. « On a deux possibilités, soit on prend un gros bout de bois et on le creuse pour que les oiseaux puissent rentrent à l’intérieur et après on découpe des trucs autour pour le rendre joli, soit on crée une sorte de boite rectangulaire avec des planches qui soit totalement vide à l’intérieure. T’en penses quoi ? La première option est certainement plus simple mais si on doit creuser on aura juste la place pour mettre les graines, ça ne sera pas vraiment un abri pour oiseaux mais plutôt un garde-manger, alors que la deuxième option sera plus une petite maison, tu vois ? » J’écoutais attentivement, approuvant à certains moments d’un signe de tête. Pour moi, la deuxième option était totalement plus intéressante niveau création. C’était peut-être moins facile mais ça serait plus sympa. Enfin, j’imaginais. « La deuxième option. Ca sera mieux, on pourra plus s’éclater à le faire plutôt que juste creuser et mettre de la déco. Au moins, on peut adapter les longueurs, la hauteur, les effets. Bon, dit comme ça ça paraît facile mais j’pense qu’on prendra plus notre pied à assembler tout, à choisir nos supports et notre matériel en fonction des niveaux… tu vois ce que je veux dire. » Je repris son dessin entre les mains, montrant les différents niveaux de cabanes. « Au moins, ce sera plus stylé si la forme est originale. Ok, on va plus galérer, mais j’crois que c’est la difficulté qui nous plaît, nan ? » Lui demandai-je en relevant les yeux vers elle, lisant une réelle motivation. Je reposai le croquis, attrapant quelques petites planches qui pourraient représenter la base du nichoir. « Si tu veux, je commence à couper des planches pour la base et les côtés, tu veux qu’on s’organise comment ? » Je ne voulais pas lui donner d’ordres en lui disant : « Occupe-toi de la déco, des couleurs ou de la façon de tout relier… ». Nan, j’avais horreur de ça, je voulais qu’elle fasse l’étape qui lui plaise pour qu’on s’amuse, comme toujours, à bricoler ensemble.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyMer 11 Oct - 10:49


Oliver & Sinéad

Siffler en travaillant

Oliver avait la capacité de la faire rire et de lui permettre d’arrêter de réfléchir pour être totalement elle-même. Certes, Sinéad n’avait pas vraiment l’habitude de se soucier de l’opinion des autres à son sujet mais elle avait quand même tendance à faire profil bas pour éviter d’avoir à entendre les moqueries sur son passage ce qui était une réaction humaine et parfaitement normale. Avec Oliver, elle n’avait pas besoin d’agir de la sorte. « Je vois clair dans ton jeu… » Morte de rire, Sinéad leva les yeux au ciel sans même chercher à se justifier davantage, le rouge et or savait très bien ce qu’il en était réellement de toute façon, la jeune fille n’était pas du genre à exprimer à haute voix des idées mal placées alors qu’elles n’avaient déjà pas ces dernières en tête. « Je vais y penser… un jour… peut-être ! » Tant mieux, la rouge et or serait parfaitement apte à lui venir en aide s’il voulait avoir des idées farfelues à mettre en application, la rouge et or se laissait très souvent porter par sa trop grande imagination et elle adorait lorsqu’on lui permettait d’exprimer toutes ses idées à voix haute. « Je te ferais un prix d’ami. » Rien n’était gratuit dans ce bas monde, il devait déjà s’estimer heureux qu’elle ne le fasse pas payer le prix fort pour ses services de qualité ! Bon, en réalité, il n’y avait rien de payant dans tout ça, elle serait évidemment heureuse de lui filer un coup de main s’il en avait besoin un jour. « J’dis ça j’dis rien… Mais… punaise, j’ai un éclair de génie ! Pense à faire prof’ ! T’as l’intonation pour ! C’est déjà pas mal… » La jeune fille ne put s’empêcher de rire, elle ne s’imaginait tellement pas prof ! Ses camarades de classe la trouvaient bizarre et elle n’était pas sûre de réussir à rentrer dans le moule conventionnel de l’enseignement, même si apprendre des choses aux autres était forcément intéressant. « J’aurais sans doute pu, mais j’ai déjà un rêve à accomplir, plus tard je fabriquerais des baguettes, je le sais depuis que je suis toute petite ! » Elle irait au bout de ce rêve, la rouge et or n’avait pas le moindre doute à ce sujet, c’était à la fois un rêve et une vocation, elle ne pouvait pas destiner son avenir à autre chose.

« On va tout gérer ! » Son ami était extrêmement enthousiaste ce qui faisait évidemment plaisir à la jeune fille. Certes, ils étaient sans doute un peu trop optimistes à l’heure actuelle mais parfois l’optimisme suffisait à leur donner la force de déplacer des montagnes. A deux, ils étaient toujours plutôt doués de toute façon, donc la jeune fille avait bon espoir qu’ils parviennent à réaliser ce projet jusqu’au bout. « Faites attention Miss O'Riordàn, je pourrais me vexer ! Et quand je suis vexé… ben j’suis vexé ! » La jeune fille éclata de rire, consciente qu’elle avait quand même de la chance de tomber sur un garçon avec un maximum d’auto dérision ce qui leur permettait de se charrier mutuellement sans qu’aucun des deux ne se vexe. Beaucoup d’aspects de la personnalité d’Oliver rendait cette amitié simple et agréable à vivre. « Je suis morte de trouille, je regrette déjà mes paroles. » Se moqua-t-elle une fois de plus, avec un grand sourire. La menace ne l’avait pas trop chamboulée et l’argumentation de son ami était à revoir, mais il était tellement drôle que ça n’avait pas la moindre importance en réalité. Elle espérait juste qu’il gérait les véritables conflits d’une toute autre manière, parce que sinon il devait se faire facilement marcher dessus. « Touche-moi ça, c’est du costaud ça ma vieille !!! Prudence hein, tu risquerais d’être trop impressionnée… » Evidemment, Sinéad ne put s’empêcher d’approcher son index du biceps tendu dans sa direction pour toucher le muscle du jeune homme. La jeune fille appuya son doigt deux ou trois fois sans vraiment se rendre compte de la musculature du Gryffondor avant de se reculer. « Mouais, je sais pas trop… C’est mou quand même ! » Déclara-t-elle avec peu de conviction, juste pour l’embêter.

Au lieu de se taquiner mutuellement, il était grand temps de se mettre au travail et encore une fois, les deux rouges et or parvinrent à se mettre d’accord rapidement sur la marche à suivre. « La deuxième option. Ça sera mieux, on pourra plus s’éclater à le faire plutôt que juste creuser et mettre de la déco. Au moins, on peut adapter les longueurs, la hauteur, les effets. Bon, dit comme ça, ça paraît facile mais j’pense qu’on prendra plus notre pied à assembler tout, à choisir nos supports et notre matériel en fonction des niveaux… tu vois ce que je veux dire. » La jeune fille hocha la tête. Elle comprenait bien que c’était sans doute plus intelligent d’agir de la sorte, et surtout plus amusant, même s’ils allaient sûrement galérer encore plus. « Au moins, ce sera plus stylé si la forme est originale. Ok, on va plus galérer, mais j’crois que c’est la difficulté qui nous plaît, nan ? » Encore une fois, la jeune fille hocha la tête, en effet, ils aimaient tous les deux en chier pour réussir quelque chose, la victoire n’en était que plus belle. « Carrément ! On sera encore plus fiers de notre travail. » Maintenant que les choses étaient planifiées et que la ligne de conduite était déterminée, il était grand temps de se mettre au travail et Sinéad avait vraiment hâte de commencer. « Si tu veux, je commence à couper des planches pour la base et les côtés, tu veux qu’on s’organise comment ? » Parfait, ce n’était pas avec ses petits bras que la rouge et or parviendrait à couper correctement les planches. « Parfait, moi je vais essayer de trouver des clous de la bonne taille pour pouvoir assembler les planches entre elles, les bords sont assez fins mais avec des clous longs et peu épais, on devrait pouvoir s’en sortir, j’espère juste qu’il y en a assez. Dès que t’as fini les premières découpes, je prends le marteau et je commence les assemblages, ça te parait bien ? » Elle attendit évidemment qu’Oliver lui donne le feu vert avant de se mettre réellement au travail.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyMar 31 Oct - 18:29

Siffler en travaillant.
Sinéad & Oliver

C’était hyper agréable de retrouver Sinéad et de pouvoir partager toutes nos folies. L’idée de bricoler avec elle était vraiment motivante, surtout que je savais qu’on allait pouvoir laisser parler nos imaginations. Ca promettait ! Et évidemment que je ne pouvais pas m’empêcher de la taquiner un peu, juste pour rire. Et parce qu’elle était aussi bon public. Faut dire qu’elle venait de me parler d’une envie à laquelle j’étais obligé de réagir : me pendre par les pieds comme un cochon, une pomme dans la bouche, et à moitié à poil… Ca envoyait du rêve hein ! Y penser à jour, à cette forme d’art… Mouais mouais, un jour. Quoiqu’il en soit, rire ensemble était bon à revivre, ça faisait bien trop longtemps ! « Je te ferais un prix d’ami. » Evidemment évidemment… Cependant je ne pus m’empêcher de m’offusquer avec malice : « Un prix d’ami ? Tu rigoles oui, je veux de la gratuité moi Madame, je ne suis pas n’importe qui ! » Lançai-je en bombant le torse et en agitant mon index de façon prétentieuse… Juste avant de rire aux éclats, ne pouvant garder cette posture ridicule plus longtemps. Une Sinéad prof… ça envoyait du lourd ! A croire que je voyais des profs partout en ce moment car j’avais dit la même chose à Alaska quelques jours auparavant. Elles n’étaient pas amies pour rien ! (Ouais parce que j’avais bien remarqué qu’elle traînait ensemble ces deux-là… Hum…). « J’aurais sans doute pu, mais j’ai déjà un rêve à accomplir, plus tard je fabriquerais des baguettes, je le sais depuis que je suis toute petite ! » J’acquiesçai d’un signe de tête convaincu, pinçant mes lèvres face à cette idée qui semblait en être une très bonne. Je la voyais vraiment bien là-dedans, sincèrement. « Et tu seras douée ! J’ai hâte de voir tes baguettes. » Lui dis-je de façon enthousiaste. Ce n’était pas du tout moqueur, bien au contraire, j’étais impatient de voir ce que son succès donnerait, et je le lui souhaitais le plus sincèrement.

Motivé, je m’étais déjà lancé dans notre projet du moment, convaincu que là aussi, c’était une super idée. Et si en plus ça rendait heureux Perrin, je ne pouvais qu’en être ravi ! Je fis mine d’être vexé aux mots de Sinéad. Ce que je ne pus tenir longtemps dû à mon manque d’arguments. Et parce qu’être vexé, je ne savais pas tellement ce que c’était. Oui, c’était malheureux, mais c’était un fait. Et ça m’allait, la frustration n’était pas ce que j’aimais, je préférais voir le bien partout et rire de tout, au moins je m’amusais constamment. Et en saoulait plus d’un aussi mais pour ce que ça m’importait… Le rire de mon amie me fit sourire, parce qu’après tout c’était pour ce genre de réaction que j’aimais raconter des bêtises. « Je suis morte de trouille, je regrette déjà mes paroles. » Je la menaçai alors de mon index, fronçant les sourcils d’un sérieux qui ne dura pas bien longtemps. « Tu peux oui ! C’est une honte ma chère ! » Et toute cette dérision entre nous était agréable, sachant très bien que se vexer l’un l’autre était pratiquement impossible. Rapidement, je gonflai mon biceps et le montrai à Sin’, lui demandant de tâter ce muscle sur-développé… J’avais le droit d’y croire hein ! Bon, je n’étais pas non plus maigrichon mais l’année passée n’avait pas aidé. Enfin, ce n’était pas bien grave, et je préférais en rire. Tant que je ne réalisais pas vraiment… Sinéad approcha son index de mon biceps, appuyant à plusieurs reprises avant de reculer, un brin sceptique. « Mouais, je sais pas trop… C’est mou quand même ! » Je soufflai avant de faire une petite moue comme si elle n’avait rien compris, abaissant mon bras tout en lui lançant : « C’est ton doigt qui est mou ! » Oui, ça c’était de la répartie ! Et je lui souris malicieusement, désormais prêt à me mettre à fond dans notre petit bricolage.

Nous voilà en train de poser les bases, à savoir comment nous allions nous y prendre et ce que nous cherchions, à peu près, comme résultat. Nous étions sur la même longueur d’onde sur de nombreux points, ce qui était plutôt bon signe pour la suite. Le matériel était à nos côtés et il fallait juste qu’on s’organise un minimum pour commencer au mieux ce nichoir. Et puis, je le lui dis et j’en étais convaincu : la difficulté nous plaisait, alors la laisser de côté n’était pas logique et ne nous correspondait pas le moins du monde. Nous devions essayer et je savais que nous ferions de notre mieux pour réussir et faire quelque chose de superbe ! Optimisme et enthousiasme, voilà la clé de notre réussite ! « Carrément ! On sera encore plus fiers de notre travail. » Mon hochement de tête témoigna de mon accord, nous allions tout déchirer ! Et maintenant, il fallait y aller et commencer à bosser. Ce serait top ! Je lui proposai de commencer à couper les planches pour la base et les côtés, non sans oublier de lui demander comment elle souhaitait que l’on s’organise. « Parfait, moi je vais essayer de trouver des clous de la bonne taille pour pouvoir assembler les planches entre elles, les bords sont assez fins mais avec des clous longs et peu épais, on devrait pouvoir s’en sortir, j’espère juste qu’il y en a assez. Dès que t’as fini les premières découpes, je prends le marteau et je commence les assemblages, ça te parait bien ? » Je levai mon pouce en guise d’acquiescement, me disant que nous allions faire quelque chose de génial. « C’est parfait, je commence alors. » Dis-je, totalement motivé, avant d’attraper la scie et quelques planches que je posai sur un établi que la salle sur demande avait eu la bonté de nous donner.

Après quelques minutes à couper des planches et à délirer sur tout et n’importe quoi, je me dis qu’il y en avait assez pour commencer à faire de l’assemblage. Je pris alors la dizaine de petites planches entre mes bras et alla rejoindre Sin’, les déposant sur la table devant elle. « Voilà Madame les premières planches, tu peux commencer à les assembler, je reviens vite, j’en recoupe quelques-unes en plus. » Lui dis-je tout sourire avant de retourner vers l’établi, carrément emballé par ce petit projet.

-------------------------------------------

1 & 2 : A peine eus-je fait volte-face que je me prends les pieds dans la caisse de planches, me rétamant majestueusement par terre… et me mettant à rire aux éclats. Magnifique chute !
3 & 4 : De retour à l’établi, je commence à couper plusieurs planches avant de remarquer la caisse vide. Il est temps de retourner aux provisions et de regarder un peu ce que cache d’autres cette petite salle.
5 & 6 : Je remarque dans la caisse que j’ai ramenée plusieurs boules de ficelles. Bien décidé à embêter Sinéad, après avoir coupé quelques autres planches, je me mets à balancer les boulettes sur mon amie, faisant mine que je ne sais pas d’où ça vient quand elle se retourne vers moi… Evidemment, je suis un train bon acteur ! Enfin surtout un gamin, mais que voulez-vous, je ne peux pas faire quelque chose en étant 100% sérieux…

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyVen 10 Nov - 21:38


Oliver & Sinéad

Siffler en travaillant

Pour se taquiner, ils étaient les meilleurs mais pour avancer sur leur projet de bricolage, ils faisaient déjà moins les malins. Ni Oliver ni Sinéad n’étaient très doués pour ce genre d’activité. Pourtant, la rouge et or était plutôt manuelle et débrouillarde, elle avait toujours eu l’habitude d’apprendre sur le terrain et préférait la pratique, raison pour laquelle elle s’orientait vers une profession davantage artisanale qui lui permettrait d’utiliser plus ses mains que sa tête, même si celle-ci resterait tout de même assez indispensable. Mais bon, elle avait le temps avant de penser à son avenir, elle pouvait bien se permettre de plaisanter avec Oliver avant de devoir penser à un futur qui lui demanderait une maturité qu’elle n’avait pas encore, loin de là. « Un prix d’ami ? Tu rigoles oui, je veux de la gratuité moi Madame, je ne suis pas n’importe qui ! » La jeune fille afficha un air choqué. Gratuitement ?! Carrément ! Il fallait qu’il arrête de rêver, les business gratuits étaient toujours les premiers à couler, elle n’allait pas non plus lui faire la charité, même si elle l’aimait beaucoup en tant qu’ami. La rouge et or ne perdait pas le nord, il fallait bien qu’elle fasse un certain profit dans cette histoire. « Ah oui ? Et je peux savoir qui tu prétends être ? » Demanda-t-elle sur un ton vaguement provocateur. Il allait devoir se justifier et cette justification avait plutôt intérêt à être excellente s’il voulait pouvoir obtenir gain de cause. « Et tu seras douée ! J’ai hâte de voir tes baguettes. » Une bouffée de fierté envahit la jeune fille. Même si elle ne doutait absolument pas de son projet professionnel qu’elle souhaitait mettre en œuvre depuis des années déjà, elle aimait toujours autant qu’on l’approuve, ça la poussait à persévérer dans cette voie. « Merci... Peut-être que tes enfants m’en achèteront une plus tard. » Bon, ce serait dans très longtemps mais elle aimait bien imaginer vendre ses baguettes aux descendants de ses petits camarades, ça serait franchement chouette.

« Tu peux oui ! C’est une honte ma chère ! » La jeune fille pouffa de rire sans même prendre la peine de le dissimuler. Elle savait pertinemment que son ami n’était pas un garçon susceptible et heureusement d’ailleurs. De toute façon, s’il l’avait été, elle ne se serait pas permis de le charrier sur un sujet aussi important ou en tout cas aussi tabou que sa virilité. Avec Oliver, c’était différent, toutes les blagues pouvaient passer du moment qu’elles restaient justement des blagues et il ne fallait pas non plus trop en abuser. Cette simplicité dans l’attitude du jeune homme était appréciable, surtout pour une fille comme Sinéad qui ne se prenait jamais la tête et détestait qu’on vienne chercher des problèmes là où il n’y en avait pas. « C’est ton doigt qui est mou ! » La remarque de son ami la fit tout bonnement éclater de rire. Ben voyons ! C’était la meilleure, celle-là ! La jeune fille commença évidemment par inspecter son doigt pour constater que c’était bien un doigt comme les autres avant de le mettre sous le nez de son camarade pour qu’il constate par lui-même son mensonge. « Bah non, regarde ! Il est pas du tout boudiné mon doigt ! » Rétorqua-t-elle alors que le dit doigt ne se trouvait plus qu’à quelques centimètres de son visage. Au moins, il ne pourrait plus nier maintenant que la vérité se trouvait juste devant ses yeux, à quelques centimètres de lui, à peine. « C’est pas bien de vivre dans le déni, tu sais... Faut arrêter la pâte à tartiner et commencer la musculation, sinon tu risques de finir tout flagada. » Quiconque connaissait un minimum Sinéad savait que tout ceci n’était qu’une farce. La rouge et or se fichait pertinemment de son apparence et de celle des autres, elle estimait que tant que les gens étaient heureux, ils n’avaient pas à suivre des conventions sociales stupides et abrutissantes. Et puis, pour Oliver, elle était de toute façon carrément dans l’exagération, le jeune homme restait un très beau garçon, elle n’avait juste pas l’intention de lui dire pour ne pas qu’il prenne la grosse tête.

Trêve de plaisanterie, il était grand temps de commencer à bosser maintenant. Ils avaient tout un perchoir à construire et ça allait leur prendre probablement beaucoup de temps. « C’est parfait, je commence alors. » Suivant les instructions qu’elle avait elle-même donné précédemment, la rouge et or s’empressa de se mettre à la recherche de clous à la bonne taille pour pouvoir assembler les planches que le jeune homme aurait créées. Elle en ramassa par poignées, de toutes les formes et de toutes les tailles, avant de tomber sur ceux qui seraient absolument parfaits pour leur travail du jour. Ils étaient superbement bien synchronisés puisqu’au même moment, Oliver revenait avec ses premières planches à assembler. « Voilà Madame les premières planches, tu peux commencer à les assembler, je reviens vite, j’en recoupe quelques-unes en plus. » Elle avait largement de quoi créer le tout premier perchoir et elle allait pouvoir s’en donner à cœur joie. Bon, bien sûr, ce ne serait que la première partie du premier perchoir, les étapes seraient encore longues avant que tout soit parfaitement finalisé, mais c’était un bon début. « Merci Monsieur, je me mets au travail immédiatement. » Elle commença par trier les planches par ordre de taille afin de ne pas se tromper lorsqu’elle choisirait dans quel sens les assembler mais son travail était perturbé très régulièrement par les bouts de ficelles qui lui tombaient dessus. Elle ne mit pas longtemps à comprendre qu’Oliver était en train de bien s’amuser avec elle, et ce, même s’il feignait l’innocence à chaque fois qu’elle se tournait dans sa direction. « Oliver, cesse donc de faire l’enfant ! » Finit-elle par lui envoyer avec humour. « Si je me cloue un doigt, je considérerais que c’est de ta faute, tu n’arrêtes pas de me distraire. » Autant dire qu’elle ne pouvait pas laisser place à la moindre distraction dans cette étape importante de sa réalisation. Il fallait qu’elle reste concentrée.

1 – Réussite parfaite ! Les clous s’enfoncent sans problème grâce à des coups de marteau précis, on dirait qu’elle a fait ça toute sa vie !
2 et 3 – Les clous sont un peu de travers et ses coups de marteaux mal assurés rendent le travail un peu brouillon mais au moins les planches tiennes.
4 et 5 – Sinéad n’arrive même pas à planter un clou correctement. Malgré ses coups de marteau répétés, celui-ci refuse catégoriquement de se planter. « Oliver ? J’y arrive pas ! » A part appeller son ami à l’aide, que pouvait-elle faire ?
6 – Ce n’est pas dans la planche qu’elle plante le clou mais bien dans son doigt... Un hurlement de douleur lui échappe alors qu’elle lâche l’outil de torture qu’elle avait entre les mains. Aïe.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyVen 10 Nov - 21:38

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyJeu 16 Nov - 16:11

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Sinéad & Oliver

L’air choqué que Sinéad mima me fit d’autant plus rire. Oui Madame, moi je voulais de la gratuité, pas juste un prix d’ami. « Ah oui ? Et je peux savoir qui tu prétends être ? » Je levai les sourcils comme si la réponse était évidente, me montrant de la tête aux pieds d’un geste sûr de moi, non sans un petit sourire malicieux qui montrait que je n’étais pas sérieux. « Ben… Moi ! Le must du must quoi ! » Lui lançai-je en mettant ma main au-dessus de ma tête comme pour dire que j’étais du haut niveau. Tout ça n’était évidemment qu’une plaisanterie, je n’avais pas du tout ce genre d’égo, mais pour m’amuser je pouvais le faire croire. « Merci... Peut-être que tes enfants m’en achèteront une plus tard. » Ce serait génial ouais ! Je la voyais bien dans ce domaine. Déjà, rien que quand elle en parlait, je la sentais déjà passionnée, c’était pour dire. « J’espère ouais ! » Dis-je enthousiaste en approuvant ses mots d’un hochement de tête. Je ne pouvais que lui souhaiter !

Se taquiner encore et encore, c’était quelque chose qu’on partageait. Bon, pour dire la vérité, j’avais bien du mal à rester sérieux longtemps, et nous n’avions même pas commencé à bricoler que les plaisanteries étaient plus que présentes. Au moins, je savais que Sin’ me connaissait assez pour ne pas se vexer de mes petites attaques malicieuses, et l’inverse était tout aussi vrai. Il fallait beaucoup pour que je me vexe, alors autant dire qu’il y avait de la marge et bien s’amuser ! Elle critiqua ouvertement mon magnifique biceps et je pris un air outré en lui disant, de façon purement enfantine, que c’était son doigt qui était mou. Evidemment ! Vous aviez vu cette carrure ! Ahah. Je ne pus que rire de plus belle en entendant Sinéad s’esclaffer, bombant mon torse comme un gamin satisfait de sa blague. Elle mit finalement son doigt juste devant mes yeux, ce qui me fit limite loucher, en me rétorquant : « Bah non, regarde ! Il est pas du tout boudiné mon doigt ! » Une petite moue malicieuse prit place sur mon visage alors que je haussai les sourcils, montrant un air peu convaincu. « Pas boudiné pas boudiné… ça c’est toi qui le dis, pas moi ! » Lui lançai-je en levant les mains de façon innocente, me retenant de rire suite à cette petite attaque. « C’est pas bien de vivre dans le déni, tu sais... Faut arrêter la pâte à tartiner et commencer la musculation, sinon tu risques de finir tout flagada. » Là, je ne pus encore m’empêcher de rire en levant mes yeux au ciel comme si je rêvais de ce qu’elle venait de me dire. « Oh non ! Ne me parle de pâte à tartiner, c’est mon pêché mignon ! Tu vas me faire craquer ! J’ai la gouttière… » Ce qui signifiait que j’en bavais. C’était surjoué, évidemment. J’aimais manger, sans aucun doute, et heureusement que je faisais du sport pour ne pas que ça se voie ! Mais je devais avouer préférer le salé au sucré… En vrai, la pâte à tartiner n’était pas ce que j’affectionnais mais pour la blague, j’aimais dire l’inverse. Je grimaçai en ajoutant : « La loose, tout flagada… Quoique, ça peut être pratique, au moins je serai un coussin confortable pour les filles ? » Dis-je dans un rire avec un haussement de sourcils espiègle. Bon, c’était plus le genre de blague à faire à un pote mec mais disons que je n’avais pas tellement de filtres. Et c’était une blague. En vrai, et même si je ne voulais pas vraiment l’avouer, je faisais attention à ne pas prendre du poids. Pas pour la « beauté physique », mais parce que j’étais un fou de sport et qu’avec du surpoids, je me mettrai en difficulté. Bon, disons que l’année dernière m’avait fait perdre un peu trop de kilos pour le coup, mais… c’était derrière moi, je reprenais ma force et j’en étais bien content !

Bon, ce n’était pas le tout mais il fallait s’y mettre. Je pouvais passer des heures à raconter tout et n’importe quoi mais autant le faire en bricolant, chose que nous adorions faire tous les deux. Et ensemble, on se débrouillait pas trop mal en réalité ! Fallait bien se motiver, héhé. Au bout de quelques minutes, nous voilà au travail. Après avoir coupé plusieurs planches de différentes grandeurs, je me dirigeai vers mon amie pour voir où elle en était elle aussi. Elle pourrait sûrement commencer à les assembler pendant que j’en coupais des nouvelles. « Merci Monsieur, je me mets au travail immédiatement. » Je la regardai pendant quelques secondes avant de retourner près du genre d’établi où je pouvais continuer ce que je faisais. Bon, sachez-le, rester sérieux trop longtemps ne m’allait pas. Alors évidemment que je ne pus m’empêcher de lancer quelques petits bouts de ficelles sur Sin’. Je le reconnaissais, j’étais un vrai gamin qui avait toujours besoin d’être occupé, mais c’était plus fort que moi ! « Oliver, cesse donc de faire l’enfant ! » Je feignis de nouveau l’innocence, lui lançant une petite moue amusée avant de finir de couper ma dernière planche. « Si je me cloue un doigt, je considérerais que c’est de ta faute, tu n’arrêtes pas de me distraire. » Ce serait con d’en arriver là, c’était sûr. Dans un rire, je rétorquai : « Trop facile de m’accuser ! Si tu te cloues le doigt, c’est que t’es pas douée, nuance ! » Humour, évidemment. Surtout que s’il y avait bien quelqu’un de maladroit ici, c’était moi… encore une chance qu’il ne me soit rien arriver, c’était de l’ordre du miracle ! Je saisis alors les planches empilées pour retourner aux côtés de la rouge et or qui semblait très concentrée. Chose que je ne savais pas faire plus de deux secondes… Arrivé à son niveau, je regardai ses clous. « C’est moi où ils sont de traviole ? » Lui dis-je avec un petit sourire, déposant mes planches et me plaçant sur le côté de notre futur nichoir, penchant la tête pour regarder les clous de profil. « Ca va tenir ? » La question était purement objective, et pas dans la critique. Je posai mon index sur les planches clouées, les bougeant un peu pour voir si c’était solide.

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1, 2 & 3: Je pose l’index deux secondes en agitant un peu et les planches se mettent à trembler avant de se décaler. Oups, je crois qu’il faut recommencer… Enfin, heureusement qu’il n’y avait pas d’oiseau dedans hein, héhé. Je lance un petit sourire angélique à Sin’ en guise d’excuse : « Au moins, on sait qu’il faut qu’on solidifie ! Une assurance pour ne pas mettre KO les gentils petits moineaux… » Ou comment se rattraper…
4, 5 & 6 : Ca a l’air costaud ! Bancal, mais ça tient ! J’ai beau secouer un peu le nichoir, il tient bien en place, ce qui nous permet de mettre en place la seconde partie ! Go go go ! Je suis carrément enthousiaste ! « Ca commence bien, on va faire un truc du tonnerre ! Perrin sera trop fier de nous ! »


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Dernière édition par Oliver T. Adams le Jeu 16 Nov - 16:13, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyJeu 16 Nov - 16:11

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyMer 6 Déc - 8:24


Oliver & Sinéad

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S’amuser avec Oliver n’était pas du tout difficile puisque le jeune homme était susceptible de rire de tout que ce soit des autres, du monde qui l’entourait ou de lui-même. Bien sûr, Sinéad n’irait pas jusqu’à aborder le sujet de son enfermement dans les cachots puisque celui-ci avait dû être assez traumatisant pour qu’il ne souhaite pas encore en rire, peut-être même ne le souhaiterait-il jamais, mais à part ce petit tabou, il n’y avait vraiment aucune barrière entre eux, ils pouvaient tout se permettre ce qui était plutôt positif pour leur amitié. La rouge et or avait bien sûr constaté que peu de gens possédaient l’autodérision du jeune homme et elle en profitait un maximum. « Ben… Moi ! Le must du must quoi ! » Evidemment, la jeune fille leva instantanément les yeux au ciel, comme si elle était atterrée parce qu’elle venait d’entendre. En réalité, elle savait pertinemment que se prendre pour le roi du monde n’était pas du tout un trait de caractère que possédait son ami, au contraire, il savait en général faire preuve d’un minimum d’humilité ce qui était un peu rassurant. « Ben voyons... J’ai connu mieux comme must du must. » S’amusa-t-elle, continuant évidemment ses taquineries comme elle en avait l’habitude. Il était hors de question qu’elle laisse Oliver se la raconter comme ça même s’il ne pensait pas une seule seconde ce qu’il disait, elle en était absolument certaine. « J’espère ouais ! » Une fois de plus, la jeune fille ne put s’empêcher de sourire, il était tellement facile voire même évident d’être de bonne humeur en compagnie du rouge et or et cet état d’esprit enfin retrouvé lui rappelait à quel point son ami lui avait manqué durant son absence forcée.

Ils devaient théoriquement travailler sur ce perchoir mais se taquiner mutuellement était pour le moment leur plus grande préoccupation et ils s’en donnaient à cœur joie. « Pas boudiné pas boudiné… ça c’est toi qui le dis, pas moi ! » La rouge et or regarda ses doigts en louchant de manière absolument pas sexy avant de les remettre sous le nez de son camarade. « Mais t’as du caca dans les yeux ou quoi ! J’aurais pu être mannequin doigt si j’avais voulu ! » Ouais, ou pas mannequin du tout en fait mais ça valait le coup d’essayer, le bluff pouvait toujours la sauver là où elle était absolument irrécupérable. « Oh non ! Ne me parle de pâte à tartiner, c’est mon pêché mignon ! Tu vas me faire craquer ! J’ai la gouttière… » Forcément, la rouge et or ne put qu’éclater de rire, la pâte à tartiner devait être le pêché mignon d’à peu près tout adolescent normalement constitué, elle en était certaine. Elle avait découvert cette tuerie en arrivant à Poudlard et elle ne pouvait plus s’en passer, c’était sa nouvelle drogue. « Manger ou être un Apollon, il faut choisir. » Déclara-t-elle sur un ton neutre, comme une fatalité. Pour sa part, le choix était vite fait, elle préférait manger plutôt qu’avoir le corps qui lui donnerait la possibilité de plaire, tout ce qu’elle voulait c’était ne pas mettre sa santé en danger en s’alimentant d’une manière peu recommandée médicalement. « La loose, tout flagada… Quoique, ça peut être pratique, au moins je serai un coussin confortable pour les filles ? » Sinéad leva les yeux au ciel. A dire vrai, elle ne savait pas trop ce que voulaient les filles et ce n’était probablement pas une excellente idée de lui demander son avis vu qu’elle ne se définissait pas elle-même comme une vraie fille mais plutôt comme un garçon manqué. « Ca dépend si tu vises des filles superficielles ou non, je dirais. » Répondit-elle après un minimum de réflexion mais sans trop savoir dans quoi elle s’embarquait. Connaissant Oliver, ça l’étonnerait beaucoup qu’il s’intéresse à ce genre de fille mais elle n’aurait pas non plus imaginé un an auparavant que son frère était gay alors mieux valait ne pas s’avancer.

Malgré tout, ils avaient fini par se mettre au travail d’une manière franchement laborieuse. Sinéad était hyper concentrée ou en tout cas elle tentait de l’être lorsqu’elle reçut les boules de papier lancées par le jeune homme manifestement peu enclin à se mettre véritablement au boulot. Ses remontrances n’eurent pas le moindre effet, bien au contraire, il avait même l’air plutôt content de réussir à l’enquiquiner un peu. « Trop facile de m’accuser ! Si tu te cloues le doigt, c’est que t’es pas douée, nuance ! » Eh bah ses pauvres doigts avaient du succès aujourd’hui mais si elle pouvait évidemment éviter de s’en clouer un contre la planche ce serai merveilleux. Sinéad se savait plutôt adroite compte tenu de l’enfance qu’elle avait vécu où le travail manuel avait une place extrêmement importante mais clouer des clous sur une planche n’était pas quelque chose qu’elle faisait très fréquemment, elle avait plutôt l’habitude de construire des cabanes un peu à l’arrache avec ses frères et sœurs. « C’est moi où ils sont de traviole ? » Oliver venait de revenir avec les dernières planches, remarquant instantanément que son travail n’était pas franchement top. La rouge et or grimaça avant de tenter de se raccrocher aux branches tant bien que mal bien qu’elle lui donne à cent pour cent raison, évidemment. « C’est toi qui le regarde de travers. » Lui fit-elle remarquer avec toute la crédibilité possible et imaginable. Elle savait que son bricolage laissait sacrément à désirer. « Ça va tenir ? » Au même moment, Oliver eut la mauvaise idée de poser son doigt sur la structure qui vacilla et s’écroula sans plus attendre, leur faisant bien comprendre qu’il allait être nécessaire de faire quelque chose d’un peu plus solide et surtout d’un peu plus carré pour que ça tienne bien. « Au moins, on sait qu’il faut qu’on solidifie ! Une assurance pour ne pas mettre KO les gentils petits moineaux… » Sinéad se retint de sourire, nullement vexée par le drame qui venait de se dérouler. « Tu vois, avec tes gros doigts boudinés tu fais que des bêtises. » Lui fit-elle remarquer. « Bon, puisque t’es là, rends-toi utile, tu vas tenir les deux planches comme ça pendant que je mets les clous. » Elle lui montra la manière de tenir les planches correctement. Avoir besoin de quatre mains pour planter un clou était carrément ridicule. « Prêt ? » Sans plus attendre, la rouge et or se lança.

1, 3 et 5 – Super ! A deux c’est beaucoup mieux, le clou se plante bien droit dans la planche, c’est absolument fabuleux ! Plus que douze mille autres clous avant d’avoir terminé, ils auront donc terminé dans approximativement cinq mois.
2 et 4 – Malheureusement, Sinéad a beaucoup de mal à viser et au lieu de taper sur le clou c’est sur le doigt de son ami qu’elle frappe. Réalisant son geste avec effroi, elle lâche son outil de torture pour se précipiter vers son ami. « Oh mon dieu ! Je suis trop trop trop trop désolée ! Il faut mettre de la glace sinon ça va gonfler, tu crois qu’il y en a ici ? » Elle a vraiment fait une grosse bourde.
6 – C’était Presque impossible mais pourtant Sinéad l’a fait ! Au lieu de taper directement sur le clou, elle arrive à positionner son pouce entre le marteau et le clou. Résultat, une forte douleur et les larmes qui lui montent aux yeux. « Aïe ! Saleté de clou ! » S’exclame-t-elle avant de souffler vainement sur son pouce en espérant que ça supprime la douleur.

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Message(#) Sujet: Re: Siffler en travaillant - Oliver Siffler en travaillant - Oliver EmptyMer 6 Déc - 8:24

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