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Got a secret, can you keep it ? - Perrin
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Message(#) Sujet: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptyJeu 20 Juil - 23:23


Got a secret, can you keep it ?
Perrin & Elliot


Voilà on était arrivé à la ferme depuis plusieurs jours déjà. L’ambiance commençait un peu à s’améliorer petit à petit. Certains nés-moldus semblaient reprendre un peu goût à la vie. Ça fait plaisir à voir. J’avoue qu’au début j’avais un peu de mal à me dire que j’allais certainement passer tout mon été ici. Ça me saoulait, ça me blasait beaucoup trop. Mais je crois que je m’y suis fait. Après tout c’est pas si terrible que ça. Oui c’est clair que j’aurais préféré passer mes vacances à Galway pour retrouver mes parents et mes sœurs. Retrouver mon ordinateur et mes jeux vidéo. Repasser des après-midis entiers dans mon jardin avec Megan, ou bien passer des journées à se promener en ville avec elle. C’est pratique être si proche de sa voisine. Du coup depuis des années et des années on se quitte plus. Surtout quand on était petit, on passait tout notre temps ensemble. Mon amitié avec Megan c’était bel et bien la plus grande preuve qui montrait que oui, l’amitié fille/garçon sans ambiguïté ça peut exister. Je suis content qu’elle soit ici, au moins on peut continuer à passer du temps ensemble. Et le fait qu’elle soit à la ferme avec moi, ça me donne l’impression d’avoir un peu de Galway avec moi. Aujourd’hui j’avais passé une partie de l’après-midi à chercher Savannah pour qu’on finisse par me dire qu’on l’avait vu à l’infirmerie avec son mec. Ça m’avait énervé. Enfin…le mot énervé n’est pas vraiment adéquat. J’étais jaloux. Juste jaloux. ‘Fin bref, j’suis juste un peu beaucoup dans la friendzone avec elle. Va falloir que je m’y fasse un jour ou l’autre. J’avais ensuite passé l’après-midi à vagabonder entre plusieurs activités. En fait j’essayais de m’occuper comme je le pouvais. Habituellement chez moi, pendant les vacances d’été, je geek sur mon ordinateur et mes jeux 60% du temps, et le reste je sors, je bouge. Là ici je peux pas vraiment sortir. Enfin si j’peux aller à l’extérieur de la ferme mais c’est pas pareil. Et puis j’ai pas mon ordinateur, ni mes jeux. Putain si vous saviez à quel point ils me manquent eux… Depuis que j’ai découvert ça, j’en suis devenu carrément accro.

Et là il est vingt-trois heures, et quasiment tout le monde dort. Sauf moi. C’est pas nouveau, ces derniers jours j’avais du mal à trouver le sommeil, mais là mon insomnie n’a rien à voir avec les derniers événements. En fait, j’ai juste mal au dos. Mal aux reins si vous préférez. Oh ça arrive, c’est assez régulier avec ma maladie. Mais quand ça me prend en pleine nuit, ça m’énerve, parce que ça m’empêche de dormir. Pourtant je suis fatigué. Vu que je ne dors pas, je pense. C’est sûrement un très gros piège ce truc-là. On pense, on cogite, et puis après dormir c’est encore plus impossible. ‘Fin bref, les insomnies je connais plutôt bien ça. Mais là ça me blase encore plus parce que je suis vraiment crevé et que j’ai vraiment besoin de rattraper quelques heures de sommeil. Je soupire en regardant lançant un bref regard aux chanceux autour de moi qui avaient tous trouvé le sommeil. Mais un lit était vide depuis au moins deux nuits déjà : celui de Perrin. Depuis qu’on est ici je l’ai presque pas vu. C’est bizarre, je me demande bien comment il occupe ses journées. Et ses nuits, puisqu’il n’a pas l’air de dormir dans le dortoir. Peut-être qu’il s’est endormi…je ne sais trop où. Ça me semble quand même assez étrange. Je ferme les yeux et j’essaie encore de trouver le sommeil…en vain. J’en ai marre putain, laissez-moi dormir sérieux. C’est totalement mort je sais que je vais pas réussir à dormir avant un moment. Alors, une nouvelle fois je laisse un soupir s’échapper d’entre mes lèvres et je m’assois dans mon lit, me frottant les yeux. À force de cogiter je commence à avoir faim. Bon…ok ça n’a peut-être rien à voir certes. Mais le résultat est le même : j’ai faim et j’arrive pas à dormir. D’un geste décidé je prends donc mes lunettes posées sur la table basse, et je les pose sur mon nez. Oui, je porte des lunettes. Mais disons qu’en général la journée je porte des sortes de lentilles. Et puis je me lève, tout en tâchant de ne réveiller personne. Après tout peut-être que certains d’entre eux ont aussi galéré à trouver le sommeil et du coup je m’en voudrais de les réveiller.

Je descends alors les marches, pareil, tout en essayant de ne pas faire trop de bruit. Parce que je suis pas sûr qu’un prof va apprécier s’il me surprend en train d’aller chourer dans les placards des cuisines. Mais après j’y peux rien hein, j’ai faim, j’ai faim ! Je vais pas me laisser crever de faim. Alors que j’arrive près de la cuisine, je remarque tout de suite que les lumières sont allumées. Merde… Il y a quelqu’un ?! Qui est-ce que ça peut bien être ?! Je fronce les sourcils et j’entre d’un pas hésitant dans la cuisine… C’était Perrin. Ouf. « Putain tu m’as fait peur ! J’ai cru que c’était…un prof ou je sais pas trop… » Je souffle légèrement avant d’avancer vers lui. Je fronce à nouveau les sourcils quand je le vois avec deux bouteilles de lait dans les mains. Il compte faire quoi avec autant de lait pour lui tout seul ?! Ce garçon est un véritable mystère. Je pense que c’est pour ça que je l’aime bien. « Qu’est-ce que tu fais avec deux bouteilles de lait ? » Un petit rire amusé sort alors de mes lèvres. Je veux bien qu’il aime le lait, qu’il ait envie d’en boire un verre, ok. Mais là c’était un peu abusé non ?! Je le regarde un petit instant et je passe une main dans mes cheveux. Bon à la base moi je suis ici parce que j’ai faim, mais peut-être que je vais finir par savoir pourquoi il ne dort plus dans le dortoir.

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Message(#) Sujet: Re: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptyMar 25 Juil - 21:38

Got a secret can you keep it
perrin & elliot
Entre l'amour et l'amitié, mon cœur ne balance jamais.

À peine quatre jours à la ferme. Autant dire que ces quatre jours m'étaient apparu comme une véritable éternité d'ennuis. Si les trois premières heures où j'avais passé mon temps à découvrir le nouvel environnement où j'allais habiter avait été cool, le tour du proprio était rapidement fiat. Y avait pas grand-chose à voir dans cette ferme. Après une fuite ratée où, pendant une fraction de seconde, j'avais cru enfin rentrer au camp de Travellers, mes espoirs avaient été rapidement réduit à néant quand un auror – même si je l'ai pris pour un mangemort au départ – est apparu près d'Alaska. La serdaigle nous avait donné l'opportunité de fuir à Sinéad et à moi, un geste très courageux de sa part. Il en reste pas moins que ça aurait été assez lâche de la nôtre que de le laisser derrière aux mains d'on ne sait pas qui, mais quelqu'un qui aurait pu être vraiment méchant. Sinéad était déjà si faible, courir alors que nous avions été repérés aurait été inutile. On avait donc suivit Alaska et l'homme pour se retrouver ici, à la ferme. Endroit d'une platitude infinie.... Jusqu'à avant-hier!

Ce soir, lorsque tout le monde fut au lit, je me faufilai dans la cuisine. Premièrement parce que j'avais faim, ensuite parce que je devais récupérer du lait. Pourquoi? Petit projet secret de ma part. Entrer dans les cuisines était relativement facile. Après vingt heures, il n'y avait plus personne. Deux jours déjà que j'opérais le même petit manège. Je mangeais le petit déjeuner super tôt dans la salle à manger alors qu'elle était pratiquement vide. Puis je retournais auprès de mon projet jusqu'au soir où je me faufilais dans la cuisine lorsqu'il n'y avait plus personne pour récupérer à manger et du lait. Deux ou trois bouteilles en fonction de ce qu'il me restait. J'allais ressortir avec une bouteille dans chaque main, les poches pleines de victuailles et une pomme que je retenais entre mes dents lorsqu'une voix me fit sursauter. « Putain tu m’as fait peur ! J’ai cru que c’était…un prof ou je sais pas trop… » , s'exclama une voix que je connaissais trop bien. La pomme que j'avais dans la bouche était allée rouler au sol, filant sous un comptoir de cuisine. Adieu mon casse-croûte. La surprise sur mon visage laissa place à un sourire magnifique que j'offris à mon interlocuteur. « Elliot! Qu'est-ce qui t'amène dans les profondeurs des cuisines si tard? » Honnêtement, j'étais particulièrement heureux de m'être fait prendre. Surtout par le poufsouffle. Je l'aimais bien ce gars. Il était super sympa, et on ne peut pas dire que le regarder faisait mal aux yeux. Bien au contraire, ça donnait un peu chaud même... Cette constatation me fit rougir. Heureusement que la pénombre de la pièce était là pour masquer ces nouvelles couleurs qui m'étaient montées aux joues.

Elliot s'approche un peu avant qu'un froncement de sourcils ne vienne marque son visage lui donnant un air particulièrement mignon. « Qu’est-ce que tu fais avec deux bouteilles de lait ? » , demande-t-il en rigolant doucement. Oups! Je suis grillé. Je lui lance un sourire innocent, levant mes deux bouteilles. « J'avais soif !? », dis-je peu convaincue. Bon, d'accord, je ne suis pas très doué pour mentir contrairement à ce que Milo pouvait croire. À moins que ce ne soit seulement parce que je n’avais pas envie de mentir à Elliot, pas pour ça. De toute manière, comme je suis déjà grillé, autant tout lui avouer. Et puis, ce n'est pas un grand secret en soit, c'est juste que je préfère le garder pour moi, pour éviter les foules. « Bon d'accord, j'ai pas autant soif. », admis-je dans un rire. Je me sentais carrément ridicule en fait. J’avais envie de rire pour rien. Je ne me souvenais pas avoir eu cette impression avant. Avec Phen, c’était juste normal, parce qu’il me connaissait bien. Il me connaissait par cœur même. Nous étions toujours ensemble, donc je n’avais pas cette envie ridicule de rire comme un idiot. En fait, j’étais juste véritablement idiot, fallait peut-être pas chercher plus loin. Elliot me rendait idiot. « Mais je sais qui a bien envie de ce lait. », ajoutais-je aussitôt sur un ton malicieux. J’espérais qu’il allait demander qui. J’avais bien envie de lui monter. Nous étions amis, c’était un fait, mais il me plaisait. Ce constat m’avait surpris au départ, puis l’idée s’était juste fait dans ma tête. Elliot était juste… Lui-même en fait. Je crois que je l’avais toujours trouvé mignon, ce n’était pas un truc qui était arrivé du jour au lendemain. Sans doute que vous trouvez que c’est un peu trop rapide après Phen, après la saint-valentin. Peut-être que vous pensez que je ne suis pas remis. Je n’en sais trop rien pour être tout à fait honnête. J’essaie seulement de profiter de la vie au jour le jour comme les choses viennent. Je ne suis pas amoureux du poufsouffle, mais il est indéniable qu’il me plait beaucoup. Et puis, je lui ai clairement fait savoir qu’il ne me laissait pas indifférent. Je ne ferai pas la même erreur deux fois. Soyons tout à fait honnête, j’aimerais bien ne pas me prendre une porte en pleine face cette fois.

Je remontai du coude un morceau de pain qui menaçait de s’échapper de la poche du sweatshirt que j’avais enfilé. La condensation sur le verre de la bouteille de lait rendait ma poigne dessus assez précaire. Elle menaçait de tomber, ce qui aurait pour effet de créer un beau gâchis. Je la posai donc sur le plan de travail et plaça la seconde juste à côté. J’essuyai mes mains sur mon pantalon puis posai de nouveau mes yeux verts sur Elliot. « Tu veux venir voir ? », demandais-je avec un demi-sourire amusé. J’aimais garder le suspens. C’était bien plus drôle ainsi !
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Message(#) Sujet: Re: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptyMer 2 Aoû - 15:26


Got a secret, can you keep it ?
Perrin & Elliot


À cause de mon insomnie, je décide de quitter le dortoir pour aller chourer quelques trucs à manger dans la cuisine. Oui que voulez-vous, certaines choses ne changent jamais. À chaque fois que j’arrive pas à dormir, je finis par avoir super faim. Donc je quitte mon lit bien chaud pour aller en direction de la cuisine. La ferme est calme, tout le monde dort. J’ai l’impression d’être le seul encore réveillé c’est flippant. J’ai entendu dire que dans les films d’horreur moldu ça se passe souvent comme ça : en pleine nuit, tout le monde dort sauf une ou deux personnes, et hop l’arrivée d’un psychopathe compromet leur super-soirée. Ça a l’air assez drôle comme genre de film, il faudrait que j’essaye d’en voir quelques-uns. Bref, j’étais presque arrivé dans la cuisine mais je vois un peu de lumière. Mais je reconnais bien vite qu’il s’agissait de Perrin. En entendant ma voix il fait tomber une pomme, qu’il était certainement en train de manger. Je grimace légèrement, merde alors, je fais si peur que ça ? « Elliot! Qu'est-ce qui t'amène dans les profondeurs des cuisines si tard? » Oh je faisais juste le tour de la ferme, je me suis dit qu’en pleine nuit ça serait amusant de faire ça… Je me racle la gorge alors que je tourne la tête pour vérifier que personne n’allait entrer. « Insomnie… Du coup…j’ai faim.  » J’ai l’impression que ce que je viens de dre est complètement ridicule. Comme si c’était logique d’avoir faim quand on arrive pas à dormir. Avec moi oui, ça arrive à presque tous les coups, mais pas forcément pour tout le monde. ‘Fin bref… Je m’approche de mon ami et je ne peux m’empêcher de constater qu’il avait deux bouteilles de lait dans les mains. Alors je lui demande ce qu’il faisait avec ces deux bouteilles et sa réponse me fait rire : « J'avais soif !? » Mes yeux se posent sur les deux bouteilles de lait alors que je repose mon regard sur le Gryffondor, d’un air amusé. « Ah oui je comprends mieux… T’avais soif et tu t’es dit ‘’tiens je vais boire deux bouteilles de lait à moi tout seul ?’’ » Je le regarde en souriant, toujours amusé par la situation. J’avoue que là pour le coup, il m’intrigue. Il s’entraîne pour le concours du plus grand buveur de lait ?! Genre, y’a ce genre de concours ?! Ahaha n’empêche ça serait trop drôle !

Je fouille alors dans les placards. J’ai faim, j’ai besoin et envie d’un truc sucré. Bien sucré. Et puis je tombe sur un paquet de biscuits en chocolat. Ah bah voilà, c’est ça qu’il me faut ! Je sors le paquet du placard et puis j’en mange un premier. Je suis né pour manger des trucs au chocolat moi, je vous jure. C’est ma raison de vivre. Je tends le paquet à Perrin pour qu’il se serve s’il en a envie. Bon, c’est pas aussi sain et diététique que la pomme qu’il mangeait il y a encore quelques minutes, mais ça rempli bien l’estomac et en plus, c’est juste trop bon. « Bon d'accord, j'ai pas autant soif. » me dit-il en riant un peu. Je lâche un petit rire à mon tour. Je l’avais deviné Perrin quand ces deux bouteilles n’étaient pas pour toi. Je lui réponds alors d’un air amusé : « Ouais je me doute. » C’est un peu bizarre. Je l’aime beaucoup Perrin. Enfin, en tant qu’ami…je pense. Le plus bizarre c’est que je me rends bien compte qu’il ne me voit pas comme un simple ami. Non seulement je m’en rends compte mais il me l’a aussi dit clairement. Il m’a déjà dit que je lui plaisais. Au début ça me gênait un peu. Mais en fait je sais pas trop quoi en penser. Ça me dérange pas quoi. J’aime bien le fait qu’il m’aime bien… Vous comprenez ce que je veux dire ? Si oui expliquez-moi un peu, parce que moi-même je suis pas sûr de me comprendre pour le coup. M’enfin, je réfléchis trop, y’a rien à comprendre. Perrin c’est un ami, et puis voilà. « Mais je sais qui a bien envie de ce lait.» Quoi ?! Comment ça ?! Alors là, Perrin m’intrigue encore plus. À nouveau je fronce les sourcils tout en posant mes yeux bleus sur le Gryffondor. « Qui ça ?! J’avoue que tu m’intrigues beaucoup là. » Je lui avoue alors avec un petit sourire aux lèvres. J’ai envie de savoir de qui/quoi il me parle. J’ai envie de savoir ce qu’il fait à une heure aussi tardive dans les cuisines avec deux bouteilles de lait. Ce qui est sûr, c’est que c’est pas pour lui. Ou bien, pas seulement pour lui je sais pas trop. Je remonte mes lunettes avec mon index. Je les porte rarement mes lunettes, habituellement je porte des lentilles le jour. Mais j’aime bien ça change, ça donne un style. C’est…cool ?! « Tu veux venir voir ? » Il pose alors les deux bouteilles de lait sur le plan de travail. Je suis ses mouvements du regard. Bien sûr que j’ai envie d’aller voir ! Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il va me montrer, mais le connaissant, il va réussir à me surprendre. Je hoche alors la tête. « Carrément que je veux voir ! J’te suis ! » Je lui souris alors mais je n’en reste pas moins intrigué. Je me demande où il va m’emmener. Mais peut-être que ça répondra à mes interrogations. Je l’ai à peine vu depuis qu’il est arrivé ici, il passe la plupart de son temps je ne sais où, à faire je ne sais pas trop quoi. Au début je pensais qu’il passait juste du temps avec sa sœur mais je la vois souvent dehors à profiter du soleil, du bon temps et de ses amis.

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Message(#) Sujet: Re: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptySam 26 Aoû - 20:26

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perrin & elliot
Entre l'amour et l'amitié, mon cœur ne balance jamais.

Avoir été plus rapide, ou ne pas avoir pris le temps d'essayer d’appâter une souris qui s'était faufilé dans la cuisine – la pauvre il risquait une mort atroce à rester ici – je ne sais pas quand, mais qui avait décidé de pointer le bout de son nez pendant ma visite, je n'aurais jamais croisé Elliot par ici. Il ne serait pas descendu prendre une collation pile au moment où j'allais sortir de la cuisine si la petite souris ne s'était pas montré si têtue et que je n'avais pas passé une demi-heure à tenter de la chasser. Du coup, je la remerciais parce que maintenant j'avais la chance – je considérais la chose comme telle – de pouvoir discuter seul avec le poufsouffle. Je ne m'étais pas attendu à croiser quelqu'un dans les cuisines à cette heure là, sauf que cette rencontre n'était pas pour me déplaire. Mais que faisait-il par ici en plein milieu de la nuit? « Insomnie… Du coup…j’ai faim.  » ,répondit-il simplement lorsque je lui posai la question. Bon d'accord, sa présence était facilement explicable contrairement à moi. Lorsqu'il me retourna la question, je n'avais rien d'aussi facile à raconter. Certes, j'aurais pu tout lui déballer ma grande et longue explication d'un coup, mais comme je tentais de garder mon secret du mieux possible depuis mon arrivée ici donc le balancer juste comme ça... À la place, je choisis de le faire marcher un peu en prétendant avoir soif. Genre très soif?!? « Ah oui je comprends mieux… T’avais soif et tu t’es dit ‘’tiens je vais boire deux bouteilles de lait à moi tout seul ?’’ », me réplique Elliot amusé un sourire amusé peint sur les lèvres. « Ouais...?! J'avais super méga soif! Et puis, c'est bon pour les os tous ce lait... » Si j'ai commencé à déconner, autant continuer sur la même voie...


Elliot commence à ouvrir tout les armoires visiblement à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Il déniche rapidement un paquet de biscuits en chocolat duquel il en attrape un avant de me tendre le paquet pour m'en offrir. « Non merci. Je n'aime pas ça... », déclinais-je avec un sourire gêné. Je n'aimais pas le chocolat – pour commencer – puis j'ignorais les ingrédients de ses biscuits. Peut-être y avait-il des produits animaliers à l'intérieur?! Ensuite, je n'aimais pas l'idée que les biscuits soient dans un emballage plastique. Pourquoi les mettre là-dedans? C'est un déchet gratuit. On a pas besoin de les emballer autant. On a qu'à les faire nous-même ces biscuits! Ça prend dix minutes à préparer. Sauf que ce n'est pas le moment de partir un débat sur mes valeurs personnelles. Les bouteilles de lait commencent à glisser dans mes mains et il y a de petits créatures qui m'attendent là, dehors, pour en profiter. Je rigole doucement en admettant, finalement, que ce lait n'est pas pour moi. Ça fit rire mon ami qui finit par admettre qu'il s'en doutait. « Oh eh! Si je voulais, je pourrais en boire autant. À condition que ce ne soit pas un liquide sortie du pie d'une vache... » Je grimaçai juste à imaginer la pauvre vache victime de la surconsommation. La pauvre créature à laquelle on oblige de produire du lait toute sa vie pour fournir une bande d'humains bien trop victime de la société pour savoir quand s'arrêter de consommer. Des gens qui jettent sans un regard en arrière, sans voir l'impact que leur gaspillage peu avoir quelque part.

Je fais de mon mieux pour garder Elliot attiré par ce que je fais avec tout ce lait. Je garde le mystère espérant que d'une manière ou d'une autre, la conversation s'éternise. Je lui admets savoir qui a envie de tant de lait, ce qui a rapidement l'effet escompté lorsqu'il me demande : « Qui ça ?! J’avoue que tu m’intrigues beaucoup là. »  À la suite de ses mots, il m'adresse un petit sourire qui fait immédiatement naître des papillons dans mon estomac. Lorsqu'il remonte ses lunettes sur son nez – god il est mignon avec ce truc! Je me demande pourquoi il ne les mets pas toujours – je ne peux m'empêcher de sourire comme un crétin. Un véritable crétin qui n'a plus de cerveau. Sans doute deux neurones qui fonctionne dans tout mon cerveau et rien de plus. Heureusement que je viens de poser les bouteilles de lait sur le comptoir parce que j'en aurais sans aucun doute fait tomber une sur le sol ce qui aurait été un gros gâchis. Je propose à Elliot de venir voir en espérant qu'il ne préfère pas retourner dormir. Je serais tellement déçu de le voir retourner en haut en m'abandonnant avec mes bouteilles dans la cuisine. Avec soulagement, il hoche la tête en souriant alors qu'il me répond :  « Carrément que je veux voir ! J’te suis ! » Moment où je me retiens de sauter de joie. À la place, j'attrape les deux bouteilles sur le plan de travail et prend la direction de la sortie d'un pas sautillant. Difficile de cacher que je suis heureux de partager ce secret avec lui. « En route alors! Ils ne sont pas très patients. », dis-je d'une voix un peu trop aiguë. Elle a tendance à monter de quelques octaves lorsque je suis trop heureux. C'est comme mes joues en feu, mon sourire idiot et ma démarche dansante : impossible à éviter.

On quitte rapidement la cuisine. Sur la pointe des pieds, je guide Elliot à l'extérieur tout en m'assurant assez régulièrement qu'il est encore derrière moi. Chaque fois que je me retourne, je peux voir sa silhouette dans le noir et je lui souris sachant pertinemment qu'il ne me voit pas. Au moins, quand il fait sombre, pas moyen de passer pour un idiot. On traverse quelques mètres de pelouse avant de se faufiler dans un petit bâtiment qui sert à ranger les balles de foin pour les animaux. Je tiens la porte ouverte à Elliot, puis a referme silencieusement derrière moi. « C'est tout au fond. », indiquais-je en lui pointant la direction. Je le laisse prendre la tête excité de le voir découvrir mon petit secret. On entend déjà les miaulements qui font écho dans le bâtiment, mais plus on s'approche, plus le bruit est fort. Puis ils apparaissent, couchés dans la paille, ébouriffés, miaulant; cinq minuscules chatons. Ils sont tout petits, pas plus long que ma main et n'ont pas beaucoup de fourrure. Couchés les uns sur les autres, ils se contentent de miauler réclamant de la nourriture – alias du lait. Je m'accroupis tout près d'eux posant mes deux bouteilles dans le foin. « Je suis là les amis, on se calme. », murmuais-je d'une voix douce en caressant la tête d'un minuscule petit chat noir. Je me tourne vers Elliot et lui fait signe de se joindre à moi. « Vient, ils sont sympas tu vas voir! » Je lui attrape la main pour qu'il puisse flatter le chaton à son tour. « Et puis, ils sont si mignons », admis-je sur un ton tellement pas masculin. On s'en fiche, il y a plein de bébés chats!
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Message(#) Sujet: Re: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptyLun 11 Sep - 21:54


Got a secret, can you keep it ?
Perrin & Elliot


Avoir du mal à dormir, ça m’arrive assez régulièrement en fait. Quand j’ai vraiment mal aux reins, dormir me semble comme étant un véritable luxe. Mais bon, je vais pas m’apitoyer sur mon sort y’a bien pire que moi. Après tout, j’ai juste les reins qui savent pas faire leur boulot hein, pas de quoi en faire un drame ! Un truc que ma maladie ne pourra par contre pas changer, c’est ma passion pour la bouffe. J’adore manger. Et le côté pratique, c’est que je suis pas difficile je mange de tout. Tant que ça se mange, c’est bon ! Ça fait vraiment phrase de gros lard ça, non ?... ‘Fin bref. Retrouver Perrin dans la cuisine est une agréable surprise. Je l’aime bien. Et puis, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de lui parler depuis qu’on est arrivés à la ferme. Je sais pas comment il va, je pense qu’il a essayé de s’enfuir ? Parce qu’il n’est pas arrivé en même temps que nous… ou du moins je l’ai pas vu. « Ouais...?! J'avais super méga soif! Et puis, c'est bon pour les os tous ce lait.. » Son histoire tient pas la route, mais bon. Ça m’amuse plus qu’autre chose. Je me pince les lèvres et je hoche doucement la tête de haut en bas tout en plissant les yeux. « Ouais. Ouais, bien sûr ça explique tout. » Je dis ça d’un ton peu convaincu, je crois qu’il va rapidement comprendre que je ne le crois pas. Et puis en plus, il est vegan non ?! Il mange pas tout ça, il ne boit même pas de lait. Ahaha t’es grillé mon pote ! Mais je garde ça pour moi. De toute façon, il est pas obligé de me dire la vérité après tout, il ne me doit rien. Je me souviens qu’à la base, je suis descendu aux cuisines parce que j’avais faim. C’est pour ça que je suis parti à la recherche d’un truc bon dans les placards. En vrai j’ai déjà mon idée : je veux manger du chocolat. Pourtant je suis pas habituellement le plus gros mangeur de chocolat habituellement. Mais que voulez-vous… J’ai trouvé des biscuits, qui m’ont l’air plutôt bon. J’en mange un et j’en propose à Perrin. « Non merci. Je n'aime pas ça... » Je tourne mon regard vers lui et je le regarde d’un air horrifié, comme s’il venait de m’annoncer quelque chose d’indivisible. Mais en fait, ça ne m’étonne pas plus que ça qu’il ne mange pas de biscuits industriels. Je commence à la connaître… « Tu rates quelque chose... » Je lui souris avant de reprendre un de ces biscuits. Ils sont vraiment trop bon ! Même si je ne doute pas que faire des biscuits soi-même ça doit être genre, cent fois meilleur. Mais que voulez-vous…chez moi on a appris à manger ces trucs-là. Mais je veux bien goûter la nourriture que Perrin mange habituellement. Ça doit être des plats sains et équilibrés, je suppose. Mais je veux bien tenter l’expérience ! «Oh eh! Si je voulais, je pourrais en boire autant. À condition que ce ne soit pas un liquide sortie du pie d'une vache... » Il grimace dans me disant ça. Je comprends pourquoi il dit ça. Ce n’est pas le lait qui n’est pas bon, mais je suis tout à fait d’accord avec lui sur un point : le problème c’est la manière dont on traite les animaux. On les considère même plus comme des êtres vivants, ils ne sont bon qu’à faire du lait, ou qu’à faire ceci ou cela… C’est dégeulasse. Mais j’ai pas le courage, ni l’envie d’arrêter de manger et boire tout ça. Même si c’est pour la bonne cause… Je grimace à mon tour. « Ouais, je comprends… Ça fait combien de temps que t’es vegan ? » Je lui demande ça parce que ça m’intéresse vraiment. Parce que comme je l’ai dit tout à l’heure, si j’avais le courage je pense que je serais végétalien moi aussi… Non en fait…j’aime trop la bouffe pour ça…

Perrin a enfin craqué et il est enfin prêt à me montrer ce qu’il cache depuis tout à l’heure. J’avoue que le Elliot curieux qui est en moi a hâte. « En route alors! Ils ne sont pas très patients. » Il récupère les bouteilles de lait et il se met à sautiller vers la porte de sortie. En le voyant si heureux et si excité je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire. J’en oublie presque ce qu’il vient de dire. Ils ne seront pas très patients… Tiens mais de qui il parle putain ?! Je sors de mes rêveries en secouant la tête de droite à gauche et je e suis rapidement, mais doucement. Bah ouais j’vous rappelle que là, on est en pleine nuit. Tout le monde dort. Et si on se fait choper… Oui d’ailleurs, ils peuvent pas nous foutre des heures de retenue, non ?! On est censés être en vacances là ?! Ouais enfin bon, ne faisons pas trop les thugs non plus. On est sortis maintenant. D’accord, donc là je me demande encore plus ù est-ce qu’il m’emmène. Dans les films d’horreur c’est jamais bon signe ça, quand quelqu’un nous emmène en retrait de tout le monde… Ohlala je crois que j’ai passé trop de temps à regarder ces films moldus ! Ça me monte à la tête tout ça. Je crois que c’est aussi l’effet de manque. Ça fait beaucoup trop longtemps que j’ai pas pu jouer à mes jeux-vidéos ou même regarder des films. Perrin finit par s’arrêter devant un bâtiment dans lequel je n’ai jamais encore mis les pieds. Je fronce légèrement les sourcils en regardant celui-ci. Perrin me tient la porte, j’entre en lui souriant pour le remercier. « C'est tout au fond.  » Je laisse mon regard se poser à l’endroit qu’il m’indique. « Oui chef !  » Lui répondis-je comme on fait à l’armée. Ou du moins, un truc dans l’genre quoi. Vous voyez. J’avance avec le Gryffondor, et puis j’entends des miaulements. Des chats ?! Y’a des chats ici ?! Je me retourne vers Perrin puis je commence à ouvrir la bouche comme si je voulais dire quelque chose, mais je change d’avis et je décide de ne rien dire. Et puis on arrive : cinq petits chatons allongés les uns sur les autres. Ils ont l’air contents et même soulagés en voyant Perrin. Qui d’ailleurs s’accroupi à côté d’eux. « Je suis là les amis, on se calme. » Je souris en le regardant avec les chatons. C’est trop mignon… Les chatons sont trop mignons. Et Perrin est adorable… Depuis quand je trouve Perrin adorable moi ? Je passe une main dans mes cheveux et je pose ma main sur ma nuque un instant. Puis mon ami me fait signe de les rejoindre. « Vient, ils sont sympas tu vas voir! » Je m’accroupis avec à mon tour toujours en gardant ce sourire collé aux lèvres. Et puis je dis enfin : « Ils sont trop mignons…» Oui bon, pas très original mais ne même temps c’est la vérité, ils sont vraiment trop mignons. Perrin me prend la main pour m’inciter à caresser moi aussi les chatons. Et c’est d’ailleurs ce que je fais. Ils nous regardent tous avec cet air trop adorable. Je vous jure… Ok, c’est pas très masculin tout ça je suis d’accord. Mais comment ne pas craquer devant autant de mignonnerie ?! Lui aussi il les trouve mignons « Et puis, ils sont si mignons. » Je lâche un petit rire amusé et puis je hoche la tête. Bah oui ils sont mignons. Je les regarde encore instant, et puis je reporte mon attention sur Perrin. « Comment tu les as trouvé ?! Tu sais si ça fait longtemps qu’ils sont ici ?! » Lui demandais-je tout en caressant la tête d’un chaton. Enfin longtemps… Aussi longtemps que possible quoi, ils sont si petits, si mignons, qu’on aurait presque envie de les garder pour soi.

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Message(#) Sujet: Re: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptySam 16 Sep - 8:05

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perrin & elliot
Entre l'amour et l'amitié, mon cœur ne balance jamais.

Le début de notre conversation était particulièrement amusante. Le poufsouffle qui posait des questions et moi qui tentait d'éviter de lui fournir des réponses claires. Ce petit jeu m'amusa pendant un temps avant que je n'ai envie de lui partager mon secret. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Depuis que nous étions devenus amis, il ne m'avait jamais fait défaut de ce côté. J'allais quand même pas lui laisser tout savoir d'un coup, ce ne serait pas amusant. Fallait que je le fasse mijoter un peu. D'autant plus que, même si ça ne l'intéressait pas, je l'aurais gardé près de moi pendant un certain temps ce qui était plutôt bien. Je continuai donc à le faire tourner en bourrique pendant quelques instants voyant clairement qu'il n'y croyait pas une seconde. C'était pas grave, il avait l'air de trouver le petit jeu aussi drôle que moi, ou du moins il y jouait de manière assez consentante! « Ouais. Ouais, bien sûr ça explique tout. »  Je lui lançai un sourire amusé. Elliott m'offrit un de ses biscuits avec ce qui semblait être des pépites de chocolat. Berk! Je refusai poliment ce qui me valu un petit commentaire accompagné d'un sourire. « Tu rates quelque chose... »  Ah bah ça, je n'étais pas si certain! Le chocolat c'est dégueu! Je comprends même pas comme les gens peuvent aimer ça à ce point. « Peu de chance! J'aime pas le chocolat. Par contre, si tu m'avais offert des biscuits gingembre et mélasse ou ceux avec de l'avoine et des raisins, tu en aurais sans doute plus eu un seul pour toi! » Je ris clairement en imaginant la tête de mon ami si je lui avais piqué son paquet de biscuits. J'adorais ceux à la mélasse et au gingembre, surtout la recette de ma Nana qui était fabuleuse! Je me lançai dans ce qui devrait être une confession de mensonge. J'avais pas volé le lait pour moi. Enfin, je pourrais en boire autant hein, mais à condition que ce soit pas un truc animal... « Ouais, je comprends… Ça fait combien de temps que t’es vegan ? » Sa grimace me fit rire. Il partageait mes convictions ou pas? Parce qu'il comprenait, mais jusqu'à quel point? Peu importe, il s'intéressait à ce que je pensais et ça, c'était déjà une bonne base. « Depuis que je suis tout gamin. J'ai jamais aimé mangé de la viande en fait, je refusais même de le faire dès que j'ai compris que c'était des animaux avant. J'ai décidé de devenir vegan bien plus tard. Quand j'avais neuf ou dix ans je crois. J'aimais pas l'idée de profiter des animaux de la sorte. C'est à cet instant que je me suis mis à me questionner sur la cruauté et l'exploitation animales. » J'aimais bien expliquer tout ça. Bien souvent, ça forçait les gens à réfléchir. « Les vaches, elles devraient faire du lait seulement pour leurs petits, pas pour les humains. Et puis, y a les abeilles aussi qui sont en voie de disparition et nous, on va leur voler leur miel en leur demandant d'en faire encore plus. Pourquoi on ne peut pas les laisser tranquille à fertiliser les fleurs en paix? Par contre, tondre un mouton ça va. Les pauvres, si on ne leur retire pas le laine, ils vont devenir tout gros et plus être capable de marcher! » L'image mentale d'un immense mouton laineux incapable de se déplacer parce qu'il avait trop de laine me fit rigoler. Dans ma tête, dès qu'il tentait de bouger, il dégringolait une colline comme un ballon ce qui était vraiment très drôle!

Elliott m’a rejoint dans le foin avec les cinq bébés chatons. Nous sommes là à les gratouiller à les faire ronronner et s’extasier sur leur mignonnerie comme… Enfin comme moi quoi ! Faut pas chercher bien longtemps, quand tu mets un truc trop chou devant Perrin Sairéann O’Riordàn faut s’attendre à ce qu’il fonde comme neige au soleil. Je suis faible et je le sais, mais qui ne craquerait pas devant les bouilles de ces petits chats ? Même mon ami admet qu’ils sont à croquer ! « Comment tu les as trouvé ?! Tu sais si ça fait longtemps qu’ils sont ici ?! » , me demanda Elliott. Je laissais un chaton grimper dans mes bras avant de répondre au poufsouffle. « Quelques jours tout au plus. Je les ai trouvés avant-hier alors qu’ils miaulaient. Quand je suis arrivé, ils étaient tous collé d’un à l’autre à peine poilu et plein de liquide séché particulièrement dégeulasse. J’ai supposé que leur maman lui avait donné naissance, et sans même prendre la peine de les nettoyer, elle les avait abandonnés. J’ai essayé de la chercher, mais rien à faire. Je ne sais même pas où elle est ! Donc je m’occupe d’eux depuis. » Je lui souris doucement, un peu distrait par le petit qui tentait de téter mon chandail. Décidément, ils devaient être affamés ces petits félins. Je posai mon ami à quatre pattes parmi ses frères afin d’avoir les bras libres pour travailler. Attrapant l’une des bouteilles de lait que j’avais laissé dans le foin, je me la glissai entre les cuisses pour la tenir debout alors que j’attrapais une plus petite bouteille et un coton derrière moi. Habilement, je versai du lait dans la plus petite bouteille avant de nouer le coton à la place du bouchon. Lorsque tout fut prêt, j’inversai les bouteilles de place afin de réchauffer le lait. Je rebouchai la grande bouteille avec son bouchon avant de la laisser trainer dans le foin plus loin sur ma gauche. Puis, je reportai mon attention sur Elliott. « Tu veux les nourrir ? », lui demandais-je avec un magnifique sourire. Si on m’avait fait une telle offre à moi, je n’aurais pas résisté et aurait sauté sur l’occasion. Bon, je savais que mon ami n’était pas aussi fanatique que moi d’animaux, mais des bébés chats ! Comment pourrait-il résister à la possibilité de leur donner le biberon ? « Je te montre si tu en as envie. C’est tout facile ! » Je résistai à préciser qu’en prime, on avait droit à plein de câlins et de ronronnements. Que de l’amour ! J’attrapai la bouteille faisant office de biberon entre mes cuisses pour en vérifier la température. Parfait ! Juste assez chaud. J’aurais pu la chauffer avec ma baguette, mais j’aurais risqué de trop chauffer le lait. J’avais fait cette erreur la première fois. Depuis, je m’étais largement amélioré ! Je tendis la bouteille à Elliott avec un sourire. On n’avait pas de temps à perdre si on voulait pouvoir dormir un peu. Avec cinq chatons qui buvaient toutes les trois ou quatre heures, c’était du travail. Les chattes étaient réellement une mine de patience, c’est fou comment on ne s’en rend pas compte avant d’avoir à notre charge l’entièreté de l’une de leur portée.
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Message(#) Sujet: Re: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptyDim 24 Sep - 11:15


Got a secret, can you keep it ?
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« Peu de chance! J'aime pas le chocolat. Par contre, si tu m'avais offert des biscuits gingembre et mélasse ou ceux avec de l'avoine et des raisins, tu en aurais sans doute plus eu un seul pour toi! » Je le regarde un instant sans rien dire, et en fait j’essaie d’imaginer le goût que des biscuits gingembre et mélasse pourrait avoir…. Et j’avoue que ça m’emballe pas des masses. Je grimace tout en secouant la tête de droite à gauche. Ce garçon est étrange, mais ça fait aussi un peu partie de son charme. Enfin quand je parle de charme, j’veux dire c’est pour ça que je le considère comme un bon ami quoi… Il est assez différent de moi sur certains points, et au moins on peut tous les deux s’apporter certaines choses. Peut-être qu’un jour, si l’occasion se présente il me fera goûter ses biscuits bizarres au gingembre et mélasse, ou bien ceux avec de l’avoine et des raisins. J’suis pas emballé par l’idée, mais je suis pas quelqu’un de fermé d’esprit et avant de critiquer quelque chose, je préfère le goûter. « Quel genre de personne n’aime pas le chocolat ?! » lui répondis-je sur un ton taquin. « Mais faudra que tu me fasses goûter tes biscuits un jour. » Ça m’intéresse. Tout ce qui se mange m’intéresse de toute façon, on va pas s’mentir. Mais rien ne sera aussi bon qu’un bon biscuit au chocolat plein de sucre et de trucs pas très bon dedans. Ouais parce que même si ces trucs-là sont trop bon, je sais que c’est bourré d’ingrédients pas très bon pour la santé. Mais franchement, j’men fiche un peu. « Depuis que je suis tout gamin. J'ai jamais aimé mangé de la viande en fait, je refusais même de le faire dès que j'ai compris que c'était des animaux avant. J'ai décidé de devenir vegan bien plus tard. Quand j'avais neuf ou dix ans je crois. J'aimais pas l'idée de profiter des animaux de la sorte. C'est à cet instant que je me suis mis à me questionner sur la cruauté et l'exploitation animales. Les vaches, elles devraient faire du lait seulement pour leurs petits, pas pour les humains. Et puis, y a les abeilles aussi qui sont en voie de disparition et nous, on va leur voler leur miel en leur demandant d'en faire encore plus. Pourquoi on ne peut pas les laisser tranquille à fertiliser les fleurs en paix? Par contre, tondre un mouton ça va. Les pauvres, si on ne leur retire pas le laine, ils vont devenir tout gros et plus être capable de marcher! » Il n’a pas tort dans le fond. Je suis plutôt d’accord avec lui sur tout ça. Mais moi j’aime trop manger pour devenir végétarien, ou pire encore, carrément vegan. Je ne doute pas qu’ils font des plats méga bon, mais…rien ne vaut un bon steak. C’est peut-être cruel de penser comme ça, surtout en sachant que je suis d’accord avec lui, les vaches ne devraient nourrir que leurs enfants avec leur lait, on ne devrait pas tuer les animaux pour pouvoir les manger à notre tour. Mais je pense que j’ai en plus, bien trop l’habitude de ne pas faire attention à ce que je mange. Mes yeux se baissent un court instant sur les bouteilles de lait qui se trouvent sur le comptoir. « C’est vrai que vu comme ça… T’as plutôt raison. » Tous ces pauvres animaux n’ont rien demandé, et nous on les maltraite, ou bien on les tue ? « Mais euh… Tu dois galérer à Poudlard pour manger non ? Dans tous les plats qu’on nous sert y’a quasiment toujours au moins un produit animal. » Que ce soit du lait, ou des œufs, ou carrément de la viande. Y’a toujours quelque chose qu’il ne doit pas pouvoir manger. Ça doit être un putain de casse-tête.

On a fini par quitter la cuisine, et Perrin m’a emmené vers un endroit dans lequel il passe apparemment beaucoup de temps en ce moment. Et en même temps, je peux pas le blâmer, ces petits chattons sont adorables. Même moi qui ne suis pas un grand fan de chats, ou de n’importe quel animal d’ailleurs, je les trouve juste trop, trop, trop mignons. Je comprends pourquoi il avait du mal à les quitter. « Quelques jours tout au plus. Je les ai trouvés avant-hier alors qu’ils miaulaient. Quand je suis arrivé, ils étaient tous collé d’un à l’autre à peine poilu et plein de liquide séché particulièrement dégeulasse. J’ai supposé que leur maman lui avait donné naissance, et sans même prendre la peine de les nettoyer, elle les avait abandonnés. J’ai essayé de la chercher, mais rien à faire. Je ne sais même pas où elle est ! Donc je m’occupe d’eux depuis. » C’est trop triste, ils avaient seulement quelques jours, et ils étaient déjà orphelins. Ça se dit ça, orphelins, même pour des chats ? ‘Fin bon, faisons comme si ça se disait hein. Je grimace en entendant ces mots, et puis un des petits chats que j’avais commencé à caresser se met à ronronner. Et là, je craque encore plus devant lui. Il grimpe doucement sur mes cuisses et puis il s’y installe comme s’il était chez lui. Je ne m’arrête pas de le caresser, le pauvre. Il doit avoir besoin de beaucoup d’affection, puisque sa mère n’est pas là pour lui en apporter. Je tourne le regard vers le Gryffondor, qui semblait toujours autant gaga devant les chatons. Cette image me fait sourire. Je remonte mes lunettes avec mon index et puis je lui réponds. « C’est trop triste.. Pourquoi leur mère les a laissés tout seul ici ? Ils doivent se sentir tellement seuls et tellement perdus… » Ils n’ont personne pour s’occuper d’eux. Enfin si, il y a Perrin, mais je suppose que pour eux, c’est pas pareil. Ils doivent avoir besoin de leur mère. « Tu veux les nourrir ? » Euh, ouais je veux bien les nourrir, mais on fait comment ?! Comme pour un bébé ?! Bêtement, je ne réponds rien dans l’immédiat mais je regarde partout autour de moi. C’est idiot, ouais je sais. Mais ne cherchez pas toujours à me comprendre. « Je te montre si tu en as envie. C’est tout facile ! » Je lui réponds avec un simple signe de la tête. Oui, je veux bien qu’il me montre. Déjà parce que, nourrir un bébé, je l’ai jamais fait. Je suis le dernier de la famille, j’ai deux grandes sœurs. Perrin semble ravi de pouvoir me montrer comment les nourrir. Il a un grand sourire qui ne quitte pas ses lèvres. Je vois clairement qu’il est dans son élément là. Je le regarde faire, attentivement. Il ne fallait pas que je fasse n’importe quoi. Quoique, je vais pas les tuer si je fais une petite gourde, si ?! Une fois qu’il a terminé de nourrir le premier chaton, je hoche positivement la tête et je prends la petite bouteille de lait qu’il me tend. « Ok, effectivement, ça n’a pas l’air trop compliqué. Je pense en être capable. » Je souris à mon ami. Bon bah ça va, ça n’a pas l’air trop compliqué. Je décide de commencer par ce petit chaton qui est encore et toujours sur mes cuisses. Je crois que celui-là c’est mon petit chouchou, il est vraiment trop mignon. Je commence alors à imiter Perrin. J’ai l’impression que je m’en sors pas si mal. Je suis un peu plus long que lui, on voit qu’il a l’habitude. Je vais doucement, je suis le rythme du petit, j’ai pas envie d’aller trop vite, il pourrait très certainement s’étouffer ou un truc du genre. Et je m’en voudrais pas mal. Je caresse le haut de son crâne avec mon pouce tout en continuant à le nourrir. Mission nourrir le premier chaton : remportée ! Je m’attaque donc à un deuxième, qui, lui aussi est trop chou. En vrai, ils sont tous trop mignons. Comment ne pas craquer ?! J’ai un petit sourire aux lèvres qui ne me quitte pas. Parce que je passe un bon moment et que je suis content d’avoir rencontré ces chats trop méga super hyper mignons. Un petit moment plus tard, les cinq petits chatons ont tous été nourris. Et la plupart sont en train de se rendormir. Ce qui les rend encore plus mignons. « Et donc depuis plusieurs jours, tu fais ça, tous les jours, tout seul ? » Pas étonnant que je l’ai à peine vu à la ferme. Ça doit prendre un temps fou et surtout, s’occuper seul de cinq chatons comme ça, ça doit bien pomper tout son énergie. Je regarde les petits chats, et en particulier celui qui m’a tapé dans l’œil, mon petit chouchou. « Tu crois que je pourrais en prendre un avec moi ? Quand on pourra quitter la ferme. » Parce que quand on va partir, ils vont être tout seul, et ça me fait mal au cœur. Je crois que je suis tombé amoureux de ce petit chaton.

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Message(#) Sujet: Re: Got a secret, can you keep it ? - Perrin Got a secret, can you keep it ? - Perrin EmptyMar 26 Sep - 9:20

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Entre l'amour et l'amitié, mon cœur ne balance jamais.

« Quel genre de personne n’aime pas le chocolat ?! » Elliot avait parlé sur un ton moqueur qui m'arracha un sourire. « Le genre comme moi! Et puis de toute manière, tu me connais, toujours à faire l'inverse de tout le monde. » ,répliquais-je sur le même ton amusé. En d'autres circonstances ou venant d'une autre personne j'aurais sans doute mal pris la remarque, mais comme elle venait du poufsouffle et sans malice, elle me fit surtout rigoler. « Mais faudra que tu me fasses goûter tes biscuits un jour. » Je pris un air sérieux en lui tendant la main pour qu'il la serre. « C'est un marché alors! Je devrai te faire goûter mes petites merveilles! » Encore une fois, je déconnais. Il ne fallait pas trop me prendre au sérieux là, tout de suite. Ça faisait un si grand bien de se laisser allez qu'on devenait rapidement accros à la sensation. La conversation tourna toutefois vers un sujet qui, à mon avis, portait moins à la plaisanterie ; mon végétalisme. Il était évident que je prenais la question trop au sérieux. On m’avait souvent fait la remarque et pourtant, je n’étais pas enclin à changer. S’il y avait des domaines où j’étais plus ouvert, quand ça concernait le sort des pauvres animaux sans défense je devenais inflexible. « C’est vrai que vu comme ça… T’as plutôt raison. » La réponse d’Elliot me fit sourire. J’aimais voir combien lorsque je parlais de mes convictions, ça poussait les gens à la réflexion. Ils n’avaient pas toujours le même point de vue que moi ou la même volonté, mais au moins, ils cherchaient à comprendre. Même que souvent, ils voyaient les choses sous un nouvel œil ce qui était exactement ce que je cherchais à inciter tout le monde à faire en clamant haut et fort mes convictions vis-à-vis la protection de la faune et de la flore. « Mais euh… Tu dois galérer à Poudlard pour manger non ? Dans tous les plats qu’on nous sert y’a quasiment toujours au moins un produit animal. », demanda mon ami avec une certaine inquiétude dans la voix. Pour le coup, ça me fit rigoler parce que c’était une réaction tellement typique. « C’est parce qu’il faut avoir quelques connections avec les elfes de maison dans ce château. » ,murmurais-je de manière complice. « En général, ça se fait très bien. Y a peu de choses que je mange qui soit… disons contaminé par ce que je ne mange pas. Il y a aussi certains plats végétaliens que tu n’as sans doute jamais remarqués. Je mange beaucoup de lentilles et autres légumineuses, des noix, des salades et des plats mijotés à base de légumes. » Pour le coup, j’avais la certitude que quand nous retournerions à Poudlard, le poufsouffle s’apercevrait tous ses aliments qu’il n’avait jamais vu avant.

« C’est trop triste.. Pourquoi leur mère les a laissés tout seul ici ? Ils doivent se sentir tellement seuls et tellement perdus… » Nous étions assis dans le foin, dans la grange un peu après que j’eue présenté mes petits amis à quatre pattes à Elliot lorsque le jaune et noir fit cette triste déclaration. Il n’avait pas tords, c’était affreux de se retrouver seuls si peu de temps après leur naissance. Ils avaient eus de la chance que je les trouve si rapidement sans quoi, ils n’auraient sans doute pas vécus très longtemps. Dans leur malchance, ils avaient une certaine chance. Fallait voir les choses du bon œil. « Je ne sais pas pourquoi. Souvent, les chattes partent pour se nourrir elles-mêmes et il leur arrive malheur. Ce n’est pas de leur faute, c’est la vie qui est cruelle. Ces petits ont eu de la chance que je les trouve. Ils ne sont plus seuls, ils m’ont moi ! » Je fis un sourire encourageant à mon ami. Il ne fallait pas voir tout ne noir sinon on s’apitoierait sur le sort de tous les animaux de ce monde et on ne finirait plus de pleurer. Les chatons se chargèrent de nous ramener à la réalité en miaulant pour signifier qu’ils avaient faim. Au moins, ça avait le mérite de détendre l’atmosphère. Je fis une démonstration à Elliot sur la manière d’alimenter les bébés chats avant de le laisser faire. Je le regarde faire un petit moment me disant qu’il est super mignon à prendre soins de ce petit chat. Cette pensée me fait rougir. Rapidement, je détourne le regard et m’active à nourrir moi aussi les chatons.

Lorsque tout le monde est rassasié, les cinq petites bêtes se collent les unes contre les autres plongeant dans un profond sommeil. Je les regarde, attendrie. Ils sont si adorables. J’aurais envie de leur faire plein de bisous ! « Et donc depuis plusieurs jours, tu fais ça, tous les jours, tout seul ? » La question de mon ami me surprend. Perdu dans ma contemplation des chatons, je m’étais pris à rêvasser si bien qu’Elliot me ramena à la réalité en s’adressant à moi. Je lui réponds par un hochement de tête, le regard toujours fixé sur mes petits protégés. « Ça tient occupé et m’empêche de me faire du soucis pour mes amis toujours aux abonnés absents. » ,dis-je d’une voix un peu perdu. En fait, la seule personne qui n’était pas rentrée dans mon cercle d’amis était Phen. Autant ne pas vous cacher que je me faisais un sang d’encre pour lui. Il lui était arrivé quoi ?! « Tu crois que je pourrais en prendre un avec moi ? Quand on pourra quitter la ferme. », demanda le poufsouffle. Je relevai la tête pour le regarder. Il était sérieux ? Pourquoi pas ! Après tout, j’allais devoir tous leur trouver une famille parce qu’il n’était pas question que je les abandonne tous les cinq seuls ici. « Évidemment. Si je ne leur trouve pas de famille, ils vont tous venir avec moi au camp. Ils seront bien là-bas. » Voilà le plan. Si aucun de mes camarades n’étaient prêts à prendre soins de l’un des chatons, je les ramènerais tous chez moi pour les confier à Muìrenn. « Lequel de ces petits anges t’as charmé au point de vouloir le prendre avec toi ? », lui demandais-je avec un petit sourire. Je fus pris d’un soudain bâillement à m’en décrocher la mâchoire. Il commençait à se faire très tard, pas surprenant que j’étais si fatigué. Je m’étendis sur le dos dans le foin regardant le plafond. Mes yeux commencèrent à se fermer tous seuls. « Je suis épuisé ! Dire qu’il faudra les nourrir de nouveau dans quatre heures… » Ça laissait peu de temps pour dormir des bébés chats ! Je tournai mes yeux verts en direction d’Elliot pas très loin. « Tu comptes retourner à la ferme ou tu dors ici avec nous ? » J’espérais qu’il resterait malgré le manque de confort. Ce serait sympa de discuter jusqu’à ce que je m’endorme – ce qui ne serait pas très long – et de le retrouver là en me réveillant.
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