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"If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan
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Message(#) Sujet: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyMer 19 Juil - 18:58


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Megan & Elliot


On était arrivé depuis plusieurs jours déjà. Et je commençais petit à petit à me faire à cette ferme. C’était pas si mal que ça après tout, et puis j’étais pas tout seul ici j’avais quelques amis. Mais c’est pas vraiment ça le truc qui me dérange le plus… En fait je voulais rentrer chez moi. Galway me manque. Ça fait un an que j’y ai pas été, vu qu’on a pas pu sortir pendant les vacances… Ma mère me manque, Merida. J’ai plein de trucs à lui raconter, je voulais lui demander son avis sur certain truc. Et je sais qu’elle doit aussi avoir la blinde de trucs à me dire. Mer c’est une pipelette, elle a toujours quelque chose à dire. C’est laçant quelque fois, mais moi j’aime bien. Ça me fait rire. Au moins avec on s’ennuie jamais avec elle. J’arrête pas de me demander si elles vont bien, bon on a une futur Auror dans la famille, j’espère que Mer fait attention à tout le monde et qu’elle prend bien soin d’eux. Mon ordinateur me manque beaucoup trop. C’est dingue à quel point c’est addictif ce truc, mes jeux vidéo me manquent aussi. Genre vraiment beaucoup. Ça aussi c’est addictif, c’est juste trop cool. Moi qui aime passer des heures et des heures sur mon ordinateur à jouer à mes jeux en ligne… Ohlala ça fait je sais pas combien de temps que j’ai pas. J’suis un peu un petit geek dans l’âme moi en fait. Depuis que j’ai découvert la technologie moldue j’en suis complètement accro. Donc moi qui croyais que j’allais pouvoir rentrer chez moi et retrouver ma famille, ma ville, et mon ordinateur… Quand on nous a amené ici j’ai eu du mal à l’accepter au début. J’essaie de participer au maximum d’activités possibles pour m’occuper un peu. Mais bon… Ça remplace pas mon ordinateur quoi. Mais c’est déjà ça, ok promis j’arrête de me plaindre. Au moins les activités qu’ils proposent me permettent de pouvoir bouger et de pas rester là, à rien faire comme un con. Je déteste ça, j’ai besoin de bouger, de faire des choses, de parler de rencontrer des gens.

Aujourd’hui j’ai passé ma journée à passer d’une activité à l’autre, à trainer et à parler avec un peu tout le monde. En fait je crois qu’au fond je me fais un peu chier. Certes, on a des trucs à faire ici mais je suis pas chez moi. Ça me saoule d’être ici. Vous allez me dire que je suis resté, c’est mon choix. Et ouais vous avez raison, j’ai choisi de rester personne ne m’y a obligé. Mais en même temps je me voyais plutôt mal fuir, partir et laisser ceux qui avaient besoin d’aide. En fait, je me voyais mal laisser Savannah en plan. Je la connais et je savais pertinemment qu’elle allait avoir besoin de soutien après l’année qu’on a passé. Et je voulais être là pour elle, je lui avais toujours dit qu’elle pouvait compter sur moi. Et si je partais, je lui aurais montré que c’était pas sincère. Alors que je pensais tout ce que je lui avais dit. J’essaie d’être un ami fidèle et loyal. C’est pas toujours facile, mais je fais de mon mieux. Et j’avais bien raison, elle allait pas bien. Je me sentais mal de pas pouvoir faire plus pour elle. Peut-être que je suis un peu difficile avec moi, j’en sais rien… Mais en tout cas j’ai cette affreuse impression d’être totalement inutile. De servir strictement à rien. Les nés-moldus ont passé une année atroce. Et certes, on a pas non plus passé la meilleure année du monde, mais au moins on était pas traité comme des grosses merdes. On avait toujours tout le confort dont on avait besoin. Mais eux non… En repensant à cette année scolaire, je lâche un long soupir. J’espère que les choses vont s’arranger. Ok les mangemorts ne sont plus à l’école, mais dehors, ça craint tout autant. Tout ça, ça me fait penser à l’apocalypse. On dirait que le monde va bientôt se terminer et qu’on nous prépare petit à petit à tout ça. Oh, et si l’apocalypse ça sera une invasion d’aliens ?! Ça serait trooooop bien ! Bon d’accord je suis parti un peu loin dans mon délire. Je crois que je joue à un peu trop de jeux vidéo et ça me monte un peu beaucoup à la tête. Mais avouez que ça serait stylé quand même… J’ai donc été occupé toute la journée, mais pourtant je me suis un peu fait chier. Et là je venais d’arriver à la salle à manger, c’était l’heure de manger. Les dîners étaient plus agréables qu’ils ne l’étaient à Poudlard cette année. Mais en ce moment j’avais pas beaucoup d’appétit. Faut dire que la purée qui était dans mon assiette me donne tellement, mais tellement pas envie. Elle est toute liquide, elle a une couleur assez douteuse. Je lâche un nouveau soupir tout en remuant la fourchette dans mon assiette, complètement perdu dans mes pensées. Et c’est seulement l’arrivée de Megan qui me sorti de mes rêves. Elle s’installe juste en face de moi. C’est peut-être pas super sympa à dire, mais je suis content qu’elle soit là au final. Je sais qu’Allen et elle, ont essayé de s’enfuir. Et je les comprends hein, vraiment. Mais je suis content qu’elle soit là. On a toujours été très proche, elle est comme ma sœur. Et on a grandi ensemble. Alors l’idée de passer toutes mes vacances d’été sans elle, ça m’emballait pas trop. « T’as passé une bonne journée ? » Je lui demande tout simplement d’un air pas très convaincu. Je l’ai quasiment pas vu aujourd’hui, je sais pas trop si elle participe aux activités ou pas pour être honnête. Megan elle est très solitaire et assez timide. Souvent c’est moi qui doit la motiver pour la faire bouger un peu. On est hyper différent, mais je pense que ça donne un certain charme à notre amitié.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyJeu 20 Juil - 15:49


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe.
C’était long. Très long. Trop long. Etre ici devenait insupportable pour Megan et elle n’avait qu’une hâte : rentrer à Galway pour retrouver son père et sa tante. Ils lui manquaient terriblement et elle n’en pouvait plus d’être loin de chez elle. Son père devait être mort d’inquiétude et ça la stressait encore plus. Ses proches ici lui apportaient beaucoup mais, ce n’était pas contre eux, ce n’était juste plus suffisant à ses yeux. Elle devait rentrer, aucun mot, aucun geste, aucun soutien ne pourra être similaire à celui de sa famille. Serrer son père dans ses bras, partir en mer avec lui, chiner dans la boutique de sa tante… c’était tout ce dont elle avait besoin. Elle voulait retrouver l’océan, les plages et les rues de Galway, sa chambre et elle rêverait de pouvoir juste écrire des lettres à ses amis et squatter le jardin de chez Elliot. Aller sur la tombe de sa mère aussi… elle avait l’impression de l’abandonner, aussi étrange que ça puisse paraître.

Megan n’arrivait pas à se reposer. Elle ne parvenait pas à bien dormir, même en sachant qu’elle était en sécurité. Elle n’avait pas grand appétit et était stressé tous les matins à l’idée d’aller à l’infirmerie pour prendre son traitement, se confrontant chaque jour au résultat de la révolte : des blessés graves qui ne pouvaient pas bouger et qui avaient failli perdre leur vie. Elle le supportait avec grand mal, même si elle ne les connaissait pas vraiment. Megan voulait rentrer chez elle, ce n’était pourtant pas beaucoup demander, n’est-ce pas ? Elle participait à quelques activités mais sa réserve la poussait à beaucoup s’isoler. Si ce n’était pas ça, elle voyait beaucoup Tasha et Elliot qui étaient ses principaux repères. Elle profitait aussi de la présence d’autres amis qu’elle retrouvait avec joie, elle pensait à lui et cherchait à être rassurée en s’assurant que ses proches allaient bien… mais elle voulait quand même partir, pour mieux revenir, comme on le disait si bien.

Manger, il le fallait comme ils le disaient si bien. Alors elle avait pris la direction de la salle à manger, repérant assez rapidement Elliot. Sans demander la permission – pourquoi le ferait-elle avec lui ? – elle s’installa en face de celui qu’elle considérait comme un frère. « T’as passé une bonne journée ? » Elle le fixa un instant sans rien dire avant qu’une petite moue s’installe sur ses lèvres, qu’elle hausse les épaules et qu’elle dise : « Tout autant que toi, on dirait… » Parfois, il n’y avait pas besoin de mots. Elle le regardait et elle savait qu’il en avait marre, lui aussi, d’être ici. Elle le comprenait mais elle était quand même contente qu’il soit là avec elle. Regardant de façon peu convaincue son assiette, elle leva les yeux vers son ami en expirant fortement, lui demandant : « T’arrives à trouver à t’occuper avec les activités ? J’ai l’impression d’être d’un hôpital psy… pourquoi ils ne comprennent pas que la meilleure des thérapies se serait de rentrer chez nous ? » Oui, ça c’était l’enfant capricieuse qui parlait car elle savait bien que c’était question de sécurité, que le monde en dehors était encore instable, mais égoïstement elle s’en moquait, elle voulait juste rentrer et Elliot faisait partie des rares personnes à qui elle pouvait dire exactement ce qu’elle avait sur le cœur, sa timidité étant moins présente à ses côtés.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyLun 24 Juil - 10:49


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Megan & Elliot


Les journées ici se ressemblent toutes. D’un côté je suis plutôt content de ne plus être à l’école, parce qu’on commençait très sérieusement à se demander si on allait pouvoir sortir de là pour les vacances d’été. Donc, faut bien voir le côté positif de la chose ; certes, on est encore un peu enfermé, mais au moins on a changé de paysage…. Une ferme ça change. Bah ouais, à Galway on a la plage mais la ferme pas trop non. Oui donc on peut dire qu’au moins, ça me fait découvrir un peu autre chose. J’essaie de positiver. Déjà parce que moi, je suis Monsieur positif. Les gens déprimés et pessimistes ça plombe trop le moral. Donc histoire de pas penser au fait que je suis pas rentré chez moi j’essaie de m’occuper un maximum. Oui l’Irlande me manque, oui ma famille me manque, mais je vais finir par les retrouver…un jour. Je sais pas encore exactement quand. Très vite, j’espère. Je sais que Megan vit plutôt mal cet éloignement. Je sais qu’elle voulait plus que tout rentrer et retrouver son père et sa tante. J’aimerais bien pouvoir faire quelque chose pour elle. Mais malheureusement, je peux pas faire grand-chose. À part être présent, passer du temps avec elle. De toute façon c’est pas comme si c’était une corvée de faire ça. Non, je le fais avec plaisir. Meg c’est pas n’importe qui pour moi, c’est mon petit ange. Je l’adore, c’est tout ça s’explique pas ce genre de choses. J’avoue que non seulement mes parents me manquent, mais le père de Megan aussi un peu. Vous savez avec tout le temps que je passe chez elle tous les étés, son père je le connais plutôt bien. Et puis surtout sachant qu’on est voisins et qu’on se connait depuis tout petit. Et puis pour être tout à fait honnête avec vous, je m’entends mieux avec son père qu’avec le mien. Je sais que je suis pas le fils rêvé de mon père, ça veut pas dire que je l’aime pas ou qu’il ne m’aime pas… Ça veut juste dire qu’on est pas très complice. C’est dommage, c’est triste, c’est…tout ce que vous voulez. Mais c’est comme ça c’est la vie. On va pas pouvoir me refaire, et surtout, je vais pas changer juste pour faire plaisir à mon paternel.

Donc oui, je passe mes journées à essayer de m’occuper un maximum, à parler à un peu tout le monde. Juste pour m’occuper l’esprit. J’ai retrouvé la plupart de mes amis ici, à la ferme. Donc je suis loin d’être seul. Et heureusement parce que j’avoue que la solitude…c’est tellement, mais alors tellement pas mon truc. Pourtant je suis quand même assis tout seul à table pour manger ce soir. Bon, c’est pas un drame non plus. Surtout…ce qui est dans mon assiette bah…ça me tout vraiment pas envie. C’est pour ça que je n’ai pas encore touché à la purée dans mon assiette. Je suis un peu perdu dans mes pensées. Et l’arrivée de Megan me fait tout de suite redescendre sur terre. Elle s’installe en face de moi. Je relève alors le regard vers elle. « Tout autant que toi, on dirait…  » Sa réponse m’arrache un sourire. Megan et moi, bien souvent on a pas besoin de parler pour se comprendre. On était tous les deux blasés d’être ici. Je hoche la tête dans un premier temps en guise de réponse, puis je baisse à nouveau les yeux sur mon assiette. Non mais sérieux, j’ai tellement pas envie de manger ce truc-là… « Galway me manque…  » Je lâche un long soupir, complètement désespéré. Ça va bientôt faire un an que j’y suis pas allé, un an que j’ai pas vu mes parents, un an que j’ai pas vu mes sœurs. Un an c’est long. Un an c’est trois-cent-soixante-cinq jours, cinquante-deux semaines, 8760 heures, 525 600 minutes, 31 536 000 secondes. Ouais, quand j’vous dis que c’est long, j’vous mens pas hein ? Imaginez-vous tout ce temps, éloigné de vos proches, de votre ville. C’est dur. C’est vraiment dur. Mais oui j’ai choisi de venir ici, j’aurais pu essayer de fuir, mais ça me ressemble pas. Je voulez pas abandonner mes amis qui avaient besoin de moi. Alors j’ai préféré rester ici. Peut-être que je devrais essayer de penser un peu plus à moi de temps en temps, mais je me vois mal laisser tout le monde derrière moi. Ça me ressemble pas. Donc je suis ici, à la ferme. Je me fais un peu chier la plupart du temps mais sinon à part ça tout va bien…. « T’arrives à trouver à t’occuper avec les activités ? J’ai l’impression d’être d’un hôpital psy… pourquoi ils ne comprennent pas que la meilleure des thérapies se serait de rentrer chez nous ? » La première partie de sa phrase me fait un peu rire. Ouais elle a pas tort, on a un peu l’impression d’être à l’hôpital psychiatrique. On est tous complètement timbré et les activités sont là pour nous stimuler le cerveau… Ou un truc dans le genre. Mais la deuxième partie de sa phrase est beaucoup moins drôle. La meilleure thérapie c’est clairement rentrer chez nous. Surtout pour les nés-moldus je pense. C’est pas en restant ici qu’ils vont réussir à se reconstruire. M’enfin après tout ce n’est que mon avis. « Mais tellement ! Et puis même la nourriture ressemble un peu aux plateaux repas qu’on nous sert à l’hôpital. » Avec ma maladie, il m’est déjà arrivé de passer quelques jours à l’hôpital. Et je garde un très mauvais souvenir de la nourriture là-bas… « J’pense qu’ils le savent, ils sont pas cons. Mais…je sais pas, ça doit être trop dangereux dehors ou je sais pas. » Je hausse les épaules et je regarde à nouveau mon amie. Je sais, c’est pas bien à dire parce qu’elle a essayé de fuir ; mais je suis tellement content qu’elle soit ici avec moi… « Ça fait longtemps que t’as pas eu des nouvelles de ton père ou ta tante ? » Je sais que son père est né-moldu, alors c’est vrai que je m’inquiète un peu pour lui. J’espère qu’il va bien. Et connaissant Megan, elle doit être tellement inquiète pour lui, la pauvre. J’aimerais tellement pouvoir faire quelque chose pour elle…

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyMar 25 Juil - 18:36


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe.
Megan n’était pas forcément au top de sa forme, mais qui l’était ? Oh, elle en voyait qui semblait bien s’acclimater à cette nouvelle liberté, à cette seconde chance, mais elle repensait encore et encore à tout ce qu’il s’était passé l’année passée. C’était une angoissée, alors c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur, de craindre que les Mangemorts reviennent, qu’ils lui arrachent ses amis, qu’ils les refassent souffrir… elle peinait à s’endormir le soir à cause de cette panique qui devrait normalement s’atténuer. Heureusement, elle avait retrouvé Tracy et Alaska, dans son dortoir, et ça c’était une belle dose d’espoir de les avoir de nouveau à ses côtés. Et elle ne voulait plus qu’elles s’éloignent trop, de peur de les perdre de nouveau. Tasha allait relativement bien, et la plupart de ses proches aussi. Une chance : elle pouvait encore voir Elliot comme bon lui semblait. Et ça c’était vraiment important pour elle ! Un vrai pilier, sans lui elle serait sans nul doute en train de déprimer dans un coin. Alors forcément, elle alla s’installer en face de lui pour le repas, bien qu’il semblait autant emballé par ce qu’il y avait dans son assiette qu’elle. Il n’avait pas besoin de lui dire, elle le connaissait assez pour savoir comment il se sentait sans prononcer un mot. A vivre l’un à côté de l’autre depuis tout petit, on en venait à se connaître par cœur. Comme un frère… elle ne savait pas ce que c’était d’en avoir un, mais avec lui elle avait l’impression d’en avoir un bel aperçu. « Galway me manque… » Elliot soupira et Megan se pinça les lèvres, baissant la tête à son tour vers son assiette peu tentante. « Moi aussi… » Avoua-t-elle dans un souffle, avant de relever le regard vers son ami et de dire d’une voix timide : « J’ai l’impression d’avoir oublié le bruit de l’océan. » Bruit qu’elle affectionnait tant et qui la ressourçait en quelques secondes. C’était désespérant ! Curieuse, elle demanda au garçon comment il s’occupait, lui faisant savoir qu’elle n’était pas à l’aise ici, comparant l’endroit avec un hôpital psychiatrique et soulignant qu’ils feraient mieux de les renvoyer chez eux. Elle ne savait pas pourquoi ils ne le faisaient pas, elle n’avait pas eu toutes les infos en arrivant un peu après, mais elle en avait marre. Tout simplement marre. « Mais tellement ! Et puis même la nourriture ressemble un peu aux plateaux repas qu’on nous sert à l’hôpital. » Là, elle ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire, ne pouvant qu’être en accord avec lui. Lui avait déjà passé quelques jours à l’hôpital, elle aussi… ils faisaient la paire, vraiment ! « Je sais que tu aimes ça, ne mens pas ! » Lui lança-t-elle avec un petit sourire, pour dédramatiser un peu mais au fond elle était tout autant désespérée, passant sa fourchette de façon totalement dégoûtée sur ses légumes. « Ils savent que ça a du goût logiquement, les carottes ? » Et elle continuait de regarder les fameuses carottes avec une petite grimace avant de lâcher sa fourchette et de poser son menton dans la paume de sa main, regardant Elliot qui reprenait la parole. « J’pense qu’ils le savent, ils sont pas cons. Mais…je sais pas, ça doit être trop dangereux dehors ou je sais pas. » En réponse à son haussement d’épaules, Megan fit de même, peu convaincue. Elle se sentait un peu honteuse de ses dernières actions, ayant voulu fuir, par peur et par manque de courage, par pure lâcheté. Mais elle ne voulait pas en parler alors elle fut contente (ou presque) lorsqu’il ne parla pas de ce dernier moment à Poudlard. « Ça fait longtemps que t’as pas eu des nouvelles de ton père ou ta tante ? » De nouveau, elle baissa le regard sur son assiette, sentant une boule dans la gorge à l’énonciation de ces deux personnes qui lui manquaient tant. « Plusieurs mois… Je… je n’voulais plus les contacter pour qu’il ne leur arrive rien. Ils ne savent même pas où on est, comment on va… » Les larmes lui montaient alors qu’elle sentait la peur monter en elle, et culpabilisant de les laissant ainsi sans nouvelles. Les yeux embués, elle releva doucement le regard vers Elliot en lui disant : « Tu… tu sais qu’ils… qu’ils pourraient être vraiment en danger si… si on les trouvait. Je… tu… tu penses que tes parents en savent plus ? » Ou comment demander s’il avait des nouvelles d’eux et s’ils avaient prévenu son papa de ce qu’il se passait. Ils étaient proches, l’inverse serait étonnant mais elle avait besoin de l’entendre pour ne pas se mettre à paniquer. Son père était né-moldu, sa tante moldue… que se passerait-il si des Mangemorts les trouvaient ? Cette question la stressait quotidiennement et elle ne savait plus comment se rassurer.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyMer 2 Aoû - 11:22


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Megan & Elliot


Je suis content de voir Megan s’installer en face de moi. Mais je vois très vite qu’elle n’est pas au top de sa forme, et je déteste quand elle ne va pas bien. J’ai envie de l’aider, de la voir sourire et rire, sincèrement. Mais je sais très bien que tant qu’elle n’aura pas vu son père, elle ne sera pas réellement heureuse. Sauf que sur ce point-là je ne peux absolument rien faire pour elle. Si seulement je pouvais lui permettre de partir ne serait-ce qu’une journée à Galway pour voir son père et sa tante, je le ferais je vous assure. Son bonheur et son bien-être sont deux choses primordiales pour moi. « Moi aussi… » Bien sûr que Galway lui manque. Je lui offre simplement un petit sourire qui se voulait rassurant. On était deux dans cette situation-là. Et je sais qu’elle est super proche de son père et de sa tante. Et je sais aussi qu’elle a essayé de s’enfuir, pour partir les retrouver certainement. Je ne le juge pas pour ça, je peux la comprendre. « J’ai l’impression d’avoir oublié le bruit de l’océan.» Moi aussi. On a pas été à la plage depuis bientôt presque un an, et habituellement on y passe beaucoup de temps l’été elle et moi. On a notre petit coin spécial, où il y a rarement du monde, loin des touristes et des gosses super chiants qui passent leur temps à crier et à chialer. « On y retournera. Très bientôt j’te promets… » Pour le coup, je fais des promesses que je suis même pas sûr de pouvoir tenir. Puisque tout ne dépend pas de moi, ni d’elle. « On retrouvera notre petit coin, on pourra regarder le coucher du soleil tranquillement. On passera encore des heures et des heures à regarder les étoiles. Tu reviendras trainer dans mon jardin aussi ! » Voilà, souvent c’était ça qu’on faisait l’été. On aimait bien aller voir le coucher du soleil ensemble, quelque fois nos parents venaient avec nous. Et puis souvent après on regardait les étoiles et Megan et moi on s’amusait à leur imaginer une histoire à chacune, on parlait de tout et de rien. Oui, tout ça, ça me manque. Mais on va bientôt retrouver notre maison et nos petites habitudes qui vont avec. J’espère…vraiment. Mais je lui fais pas part de mes doutes, je préfère lui montrer la partie de moi qui est certaine qu’on va bientôt se casser d’ici pour passer de vraies vacances.

On finit par parler tous les deux de la nourriture qu’on nous sert ici et j’en viens même à la comparer à la nourriture des hôpitaux. Croyez-moi, c’est pas un compliment. J’ai passé déjà plusieurs journées à l’hôpital à cause de mon insuffisance rénale. Et Megan elle aussi, pour son cœur. On est assez mal foutu tous les deux… Et ma comparaison la fait rire. Juste un peu, mais c’était déjà ça, et je le prenais comme une mini-victoire. « Je sais que tu aimes ça, ne mens pas ! » Je hoche dynamiquement la tête avec un sourire amusé aux lèvres. Je vais dans son sens, bien qu’on sait tous les deux que c’est carrément faux, mais bon. « C’est vrai que j’adore la purée pas salée à l’apparence douteuse… Comment tu le sais ?! » Je lui demande en haussant un sourcil, faussement intrigué. En fait, niveau nourriture je suis vraiment pas difficile mais il faut que ce soit un minimum comestible quand même… « Ils savent que ça a du goût logiquement, les carottes ? » Je ne peux pas m’empêcher de lâcher un rire à sa réflexion. Elle a raison, comme souvent. Je prends un peu de carottes avec ma fourchette et je grimace quand je les mange. C’est vrai, leurs carottes n’ont strictement aucun goût ! C’est con parce que les carottes c’est bon à la base. « Je pense qu’on va devoir leur donner un cours de cuisine toi et moi. T’en dis quoi ? » La conversation est légère, en fait ça se sent vachement qu’on évite tout simplement de parler vraiment. De parler de nos problèmes, de nos émotions, de notre ressenti sur la situation de merde dans laquelle on se trouve. « Plusieurs mois… Je… je n’voulais plus les contacter pour qu’il ne leur arrive rien. Ils ne savent même pas où on est, comment on va… » Tout de suite, je m’en veux d’en avoir parlé. Elle a les larmes aux yeux, la boule à la gorge, sa voix se casse. Non, je déteste la voir comme ça. J’ai pas envie de la voir pleurer, tout sauf ça s’il vous plaît. Mais si elle a besoin de pleurer, qu’elle le fasse. Si elle a besoin d’une épaule sur laquelle pleurer, je suis là moi. Je vais pas l’abandonner, jamais. Je pourrais pas la laisser seule. Je lâche ma fourchette et je prends la main de mon amie, entrelaçant nos doigts. « Y’a pas de raison Meg’, ils vont bien j’en suis sûr. » C’est con, mais je sais pas quoi lui dire d’autre. Je pense vraiment ce que je lui dis, pour moi il n’y a pas de raison, ils vont bien. Même si oui, son père est né-moldu. Mais le connaissant il a dû se faire discret cette année. « Je sais que ça peut paraître…cruel à dire mais t’as bien fait de pas trop les contacter cette année. Et ils vont pas t’en vouloir, tu l’as fait pour eux, pour leur sécurité ils le savent ça. » C’est bien dans ce genre de moment que je me rends bien compte que j’ai de la chance d’être issu d’une famille de sang-pur. Tous sorciers de génération en génération depuis wow…longtemps. Depuis toujours même. « Tu… tu sais qu’ils… qu’ils pourraient être vraiment en danger si… si on les trouvait. Je… tu… tu penses que tes parents en savent plus ? » Mes parents sont proches de son père. Je suis sûr qu’ils ne l’ont pas laissé tomber. Ils l’ont aidé cette année j’en suis sûr. On a beau être une famille de sang-pur, je sais que pour eux autant que pour moi, le fait que son père soit né-moldu importe peu. Ça n’a pas la moindre importance. J’inspire un bon coup avant de regarder Megan. « Hm… Tu…tu veux que j’essaye de contacter mes parents pour que tu puisses avoir des nouvelles de ton père ? » Je lui propose ça, comme ça. Je suis sincère, je veux vraiment l’aider. Mais j’espère que son père va bien. Si mes parents m’apprennent une mauvaise nouvelle à son sujet, je sais pas comment je vais lui annoncer ça… Je déteste voir Megan comme ça, ça me brise le cœur.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyVen 4 Aoû - 15:25


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe.
S’il y avait bien quelque chose qui faisait moins regretter Galway à Megan ici, c’était Elliot. Il était un pilier depuis qu’elle était toute petite. Il connaissait tout de sa vie, de sa famille, de son quotidien… l’avoir ici avec elle était une bouffée d’oxygène. Mais son père et sa tante lui manquaient bien trop pour qu’elle ne se morfonde plus. Elle était plus que sensible et un peu… fragile, le pire était sûrement de s’en rendre compte. Mais s’il y avait bien une personne avec laquelle elle n’avait pas à avoir honte et se gêner de quoique ce soit, c’était bien le Poufsouffle. Il ne l’avait jamais jugé, il avait toujours été là pour elle, et c’était réciproque. Il était comme son frère, alors autant dire que ça comptait énormément pour elle !
Sa ville lui manquait, la plage lui manquait, sa chambre lui manquait et… l’océan lui manquait affreusement, ce dont elle fit part à son ami. Ils avaient l’habitude d’y passer du temps, tous les deux, dans une crique qu’ils s’étaient appropriés, comme sûrement d’autres. Alors oui, ce petit coin de paradis lui manquait tout autant. « On y retournera. Très bientôt j’te promets… » Un petit sourire triste prit place sur ses lèvres alors qu’elle haussait avec douceur ses épaules. Elle entendait ça depuis longtemps… et peu à peu son espoir s’envolait. Bien que cette ferme soit un nouvel espoir, elle en avait bien conscience tout de même. Cependant, elle était fatiguée d’espérer. « On retrouvera notre petit coin, on pourra regarder le coucher du soleil tranquillement. On passera encore des heures et des heures à regarder les étoiles. Tu reviendras trainer dans mon jardin aussi ! » Au fur et à mesure qu’il parlait, elle revoyait ces images très nettement, ayant presque l’impression de sentir la brise caresser son visage alors qu’elle fermait les yeux. Un sourire plus sincère s’installa sur ses lèvres alors qu’elle rouvrait les yeux, posant un regard reconnaissant sur Elliot. « T’as toujours eu les mots pour me rassurer. J’ai hâte qu’on puisse refaire tout ça… Je suis sûre qu’on manque aussi à Galway. » C’était une façon de se rassurer aussi, et c’était dit avec une petite pointe d’humour mais ça faisait du bien à la jeune Euston. Et puis, c’était vrai, Elliot avait toujours su quoi dire pour apaiser Megan, la preuve ici-même. Elle attendait avec impatience de pouvoir les regarder de nouveau, les couchers de soleil et les étoiles. Si seulement…

« C’est vrai que j’adore la purée pas salée à l’apparence douteuse… Comment tu le sais ?! » La Serdaigle haussa légèrement les épaules avec un petit sourire. Blaguer sur la nourriture, ce n’était pas extraordinaire, mais ça lui faisait du bien de parler de tout comme de rien. « Je sais tout de toi mon cher ! » Son sourire s’agrandit un peu avant de regarder ses carottes, les bougeant de la pointe de sa fourchette, grimaçant alors qu’elle faisait une petite remarque. Ils n’étaient pas censés être dans une ferme où les légumes poussaient en terre, comme… de vrais bons légumes ! Le petit rire d’Elliot amusa Megan alors qu’elle le regardait en goûter un morceau, se pinçant les lèvres pour retenir un petit rire face à sa réaction. « Je pense qu’on va devoir leur donner un cours de cuisine toi et moi. T’en dis quoi ? » Ca pourrait être une idée ! Et pour s’amuser, ça l’était encore plus. « Le problème est que plus personne ne voudra nous lâcher quand ils verront que nous sommes de merveilleux cuisiniers. » Parler de ça et non de choses qui faisaient mal, c’était très bien, n’est-ce pas ? Au moins, Megan pensait à autre chose et elle se sentait un peu plus légère. Enfin, juste le temps de quelques secondes. Jusqu’au moment où le sujet revint sur les nouvelles de son père et sa tante, de chez eux, et là son cœur se fit plus lourd. Les larmes lui montaient malgré elle et elle devait respirer fortement pour ne pas qu’elles la trahissent. Elle baissa la tête, un peu honteuse, et elle se sentit un peu rassurée en sentant le contact de la main d’Elliot sur la sienne. Elle savait ce que cela représentait et elle s’en voulait d’être toujours si faible. D’être une sorte de responsabilité pour lui. « Y’a pas de raison Meg’, ils vont bien j’en suis sûr. » Oui, ils allaient bien… De toute façon, il ne devait pas en être autrement. Elle acquiesça alors d’un signe de tête timide, ravalant ses larmes par un discret reniflement, soufflant : « Oui… ils vont bien… » Ils devaient aller bien. « Je sais que ça peut paraître…cruel à dire mais t’as bien fait de pas trop les contacter cette année. Et ils vont pas t’en vouloir, tu l’as fait pour eux, pour leur sécurité ils le savent ça. » Oui, ils le savaient, parce qu’ils étaient consciencieux et responsables. Mais elle, en parfaite égoïste – c’était ainsi qu’elle le voyait – elle était dévastée de ne pas avoir de leur nouvelle. Pas parce qu’elle craignait qu’ils lui en veulent. Non. Parce qu’elle avait besoin de les lire, c’était tout. « Ils me manquent tellement. J’espère qu’on va bientôt rentrer… » Et le regard qu’elle adressa de nouveau à Elliot était reconnaissant, parce qu’il était là et que c’était d’être présents l’un pour l’autre qu’ils avaient besoin. Elle avait désormais besoin de savoir que ses parents, à lui, allaient bien et qu’ils étaient toujours au côté de ses proches à elle. « Hm… Tu…tu veux que j’essaye de contacter mes parents pour que tu puisses avoir des nouvelles de ton père ? » Sans réfléchir, elle secoua la tête de gauche à droite, ressentant une certaine peur s’installer en elle. « Non non, ne fais pas ça. Je… nan, je ne préfère pas. Il faut qu’ils soient en sécurité eux aussi et… comme tu disais, le mieux est de ne pas trop les contacter. On va réussir à être patients… non ? » L’interrogea-t-elle avec un fin sourire avant de lui dire : « Merci Elliot, pour ce que tu fais, mais ne t’inquiète pas pour moi. Je vais réussir à être patiente et… j’vais tenter d’être moins… faible ? » Lança-t-elle avec une petite grimace septique, ne souhaitant pas être une source d’inquiétude pour son ami. Il méritait qu’on prenne soin de lui, et elle avait l’impression qu’il était bien plus rassurant pour elle qu’elle ne l’était pour lui, et au fond d’elle, ça la blessait beaucoup.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyVen 11 Aoû - 11:22


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Megan & Elliot


Je connais Megan par cœur, quelque fois on a même pas besoin de parler pour qu’on se comprenne. Et là, il suffit que je la regarde quelques secondes pour que je sache que quelque chose ne va pas. Elle doit avoir envie de retourner chez elle pour retrouver son père et sa tante, entre autres. Et comme je la comprends… Je crois qu’en ce moment on est tous dans le même cas. On en a marre, on en peut plus. On veut rentrer chez nous. Et je sais à quel point sa famille est importante pour elle, elle a une relation spéciale et super fusionnelle avec son père. Si seulement je pouvais lui permettre de passer quelques heures, quelques minutes avec son père, j’vous jure que je le ferais. Megan c’est bien la personne pour qui je ferais tout et n’importe quoi. C’est comme ça, je veux juste la voir sourire et rire de nouveau. Mais vous voyez, ce genre de sourire bien sincère. Ce sourire qui illumine son visage. Le jour où je vais la voir sourire à nouveau comme ça, je serais tellement heureux. Elle me sourit, mais on est encore au stade du sourire triste… Elle me fait mal au cœur. Megan mérite tout le bonheur du monde, et le pire c’est qu’elle ne s’en rend même pas compte. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour lui remonter le moral, je lui dis qu’on sera bientôt de retour chez nous. Qu’on pourra bientôt enfin passer tout notre temps ensemble à glander chez moi, ou chez elle, ou aller à la plage. Et là, elle sourit. Mais genre vraiment. Un vrai sourire sincère. Je suis content. C’est un peu comme une victoire. « T’as toujours eu les mots pour me rassurer. J’ai hâte qu’on puisse refaire tout ça… Je suis sûre qu’on manque aussi à Galway. » Je hoche la tête. Bien sûr qu’on manque aussi à Galway ! C’est obligé… Ou pas. Mais je suis content qu’elle me dise que j’ai réussi à trouver les mots pour la rassurer. « Me remercie pas c’est normal, je suis prêt à tout pour te faire sourire, et pour te rassurer. Et puis t’es tellement plus jolie quand tu souris ! » Je lui souris sincèrement avant de prendre mon verre d’eau pour le finir. Et puis c’est vrai. ‘Fin je dis pas ça pour la flatter, pour la draguer ou j’sais pas trop quoi. Loin de moi cette idée, Megan c’est mon amie, une personne super importante pour moi.

Et puis on se met à parler de la nourriture. On la compare à la nourriture qu’on nous sert à l’hôpital et j’avoue que la comparaison me fait rire et m’amuse plutôt pas mal. On a tous les deux passé plusieurs jours à l’hôpital alors on sait plutôt bien de quoi on parle. Pourtant je suis pas difficile, je mange un peu de tout je vous assure. Mais là j’avoue que…c’est vraiment pas bon. La nourriture n’a aucun goût. « Je sais tout de toi mon cher !» Un rire s’échappe d’entre mes lèvres. Pour le coup, elle a raison là. Elle me connaît mieux que n’importe qui dans cette maudite école. En même temps, on se connaît depuis qu’on est gosses alors je pense que c’est plutôt normal. « Le problème est que plus personne ne voudra nous lâcher quand ils verront que nous sommes de merveilleux cuisiniers. » En vrai, je suis pas spécialement un bon cuisinier. Mais j’suis sûr que si je me mets à la cuisine je serais capable de faire des plats plus appétissants que ce que j’ai dans mon assiette là… Je baisse les yeux sur mon assiette un instant, observant cette nourriture sans goût, et puis je repose mes yeux bleus sur mon amie. « Mais justement ! Ça sera le début de la gloire, de la célébrité ! » N’importe quoi. Je pense à ce que je viens de dire et je ne peux pas m’empêcher de lâcher un rire. Je me pince les lèvres. « Ou bien on peut essayer de la faire incognito. Genre on fabrique du Polynectar, et on va leur donner quelques conseils culinaires. Comme ça personne ne saura que c’était nous. Si tu préfères rester dans l‘ombre on peut faire ça ouais… » On aborde des sujets plus légers, on dit des conneries juste pour éviter de parler de ce qu’on ressent. Moi au fond, je vais bien. Je suis juste blasé d’être ici et oui, ma famille me manque. Mais je sais très bien que si Megan veut me parler plus sérieusement, elle le fera d’elle-même. Je ne veux pas qu’elle se sente obliger. Et c’est au final ce qu’elle finit par faire. Elle finit par me dire qu’elle s’inquiétait pour sa famille. Et elle commençait à avoir les larmes qui lui montaient aux yeux… Oh non, pas ça. Je n’ai pas envie de la voir pleurer. Ça me fait trop mal la voir comme ça. Mais genre vraiment trop mal. Je préfère la Megan souriante et blagueuse. Mais je suis son ami, son frère – pas réellement, mais c’est tout comme – alors comme promis je suis là pour elle. Dans les bons tout comme dans les mauvais moments. Je lui prends la main, signe de réconfort certes, mais aussi pour lui montrer qu’elle n’est pas seule et que si elle a besoin d’une épaule sur laquelle pleurer, je suis là moi. « Oui… ils vont bien…» Je hoche la tête. Oui, ils vont bien. Je n’en doute pas. Son père c’est un homme fort, il a déjà survécu à un tas d’épreuves, il va bien. Je pense. J’espère. Y’a pas de raison, non ?! Certes il est né-moldu, mais je suis sûr qu’il réussit tout de même à s’en sortir. « Ils me manquent tellement. J’espère qu’on va bientôt rentrer…» Moi aussi j’espère. Pour elle, mais pour moi aussi. Kayleen est cracmol, je ne sais pas trop si elle est en danger elle aussi… « Ton père est en sécurité. J’suis sûr que mes parents ont dû l’aider s’il lui était arrivé quelque chose. » Son père est un homme intelligent et mes parents ne sont pas des lâches. Ils n’auraient jamais laissé son père tout seul dans sa merde j’en suis sûr. « Non non, ne fais pas ça. Je… nan, je ne préfère pas. Il faut qu’ils soient en sécurité eux aussi et… comme tu disais, le mieux est de ne pas trop les contacter. On va réussir à être patients… non ? » Oui mais moi je veux la rassurer, je veux lui apporter une bonne nouvelle en lui assurant que son père va bien et qu’il est en sécurité. Et puis, mes parents ne risquent pas grand-chose soyons honnêtes… « Mes parents sont sang-purs je suis pas sûr qu’ils risquent quelque chose… Je suis sûr qu’ils ont dû aider ton père cette année. » Je pense qu’elle le sait ça, que mes parents ne l’auraient pas lâché. Elle connait aussi bien mes parents que moi je connais son père. « Merci Elliot, pour ce que tu fais, mais ne t’inquiète pas pour moi. Je vais réussir à être patiente et… j’vais tenter d’être moins… faible ? » Faible ?! Non mais alors là, on aura tout entendu… Elle est tout sauf faible, mais genre vraiment. Elle est forte, malgré tout ce qui a pu lui arriver elle garder la tête haute. Je secoue la tête en signe de désaccord avec ce qu’elle venait de dire. « Faible ?! Megan Euston t’es sûrement la personne la plus forte que je connaisse ! » Et je le pense sincèrement. « Je peux pas te laisser dire que tu es faible, c’est même tout le contraire. C’est normal de craquer, c’est normal que tu t’inquiètes pour eux. Mais je suis sûr qu’ils vont bien, mes parents auraient essayé de trouver un moyen de me le dire s’il était arrivé quelque chose à ton père ou même à ta tante. » J’essaie d’être le plus convaincant possible. Parce que Megan manque cruellement de confiance en elle, et je trouve ça dommage qu’elle ne se rend pas compte qu’elle est une personne très forte. Moi je l’admire.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyVen 18 Aoû - 18:57


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe.
« Me remercie pas c’est normal, je suis prêt à tout pour te faire sourire, et pour te rassurer. Et puis t’es tellement plus jolie quand tu souris ! » Ses mots et son sourire sincère accentuèrent celui de Megan qui était bien heureuse de savoir Elliot là. C’était égoïste, c’est vrai, mais elle avait besoin de son ami quotidiennement. En fait, il était plus que son ami, il était comme son frère, celui avec qui elle avait grandi, qu’elle connaissait par cœur et qui la connaissait par cœur. Comment se sentirait-elle si son frère n’était pas là, dans un moment si compliqué ? Sincèrement, elle lui répéta : « Merci. Je n’sais pas ce que je ferai sans toi. » Avoua-t-elle dans un haussement d’épaules. Il n’y avait pas d’ambiguïté entre eux et il le savait, qu’elle avait besoin de lui, et inversement. Elle ne le lui disait pas souvent mais là, elle voulait le lui dire, parce que c’était la pure vérité et que même s’il en avait conscience, l’entendre était différent.
La nourriture vint sur le tapis et les deux jeunes gens remarquèrent qu’ils étaient aussi emballés par ce qu’il y avait dans leur assiette que par la couleur du sol. Ils avaient tous deux des notions de plats d’hôpitaux, malheureusement, et cela y ressemblait un peu trop. Est-ce que si eux cuisinaient, ça changerait quelque chose ? Pour la blague, oui, Megan se permettait de l’affirmer. En soit, elle n’était pas mauvaise cuisinière, elle aimait bien ça. Ce n’était pas une grande mangeuse mais préparer des gourmandises avec sa tante, notamment pour son père, l’amusait. Et puis, elle le faisait aussi en souvenir de sa mère qui était un incroyable cordon-bleu ! « Mais justement ! Ça sera le début de la gloire, de la célébrité ! » Megan se mit à rire à l’affirmation de son ami. Justement, la gloire et la célébrité, c’était loin d’être des choses qui la tentaient ! Elle, elle préférait rester dans l’ombre, évitant qu’on ne la remarque, ça c’était ce qu’elle voulait. Elle grimaça légèrement en pensant à se mettre sur le devant de la scène alors qu’Elliot ajouta : « Ou bien on peut essayer de la faire incognito. Genre on fabrique du Polynectar, et on va leur donner quelques conseils culinaires. Comme ça personne ne saura que c’était nous. Si tu préfères rester dans l‘ombre on peut faire ça ouais… » Là, elle ne put qu’approuver d’un signe de tête de façon un peu trop enthousiaste mais emballée. Bon, pour la plaisanterie bien sûr ! « Alors ça, je suis pour ! Comme ça personne ne sera au courant, et on ne nous remarquera pas… Ca me va, j’ai de super conseils à leur donner ! » Lança-t-elle dans un rire avant de tenter une nouvelle bouchée de leurs carottes insipides et de finir par pousser légèrement son index l’assiette. Beurk, décidément elle ne mangera pas beaucoup aujourd’hui.

Le sujet fut léger un temps jusqu’au moment où ils se mirent à parler des nouvelles de leurs familles. Megan avait l’impression que son cœur se serrait et elle se sentait très mal. Son père lui manquait. Sa tante lui manquait. La famille d’Elliot lui manquait. Galway lui manquait. L’océan lui manquait. Bref, elle ne se sentait pas à sa place ici et elle n’avait qu’une envie : rentrer. Heureusement que ses proches étaient ici, c’était la seule motivation qu’elle trouvait. Elle sentit les larmes lui monter et aussi gênée qu’elle se trouve, elle ne put les retenir face à cette personne qui ne la connaissait que trop bien. Le pauvre devait toujours subir sa fragilité et elle en culpabilisait. Comme toujours, le geste d’Elliot la rassure et elle s’oblige à retrouver espoir suite aux mots encourageants du Poufsouffle. Vraiment, il était l’un de ses piliers, elle espérait pouvoir lui rendre tout ce qu’il lui apportait. Pour le moment, elle avait juste l’impression d’être un boulet qu’il se promène mais elle ne le lui dira pas, sachant très bien comment il réagirait. Cependant, elle n’en pensait pas moins. « Ton père est en sécurité. J’suis sûr que mes parents ont dû l’aider s’il lui était arrivé quelque chose. » Elle l’espérait ! Mais elle ne devait pas s’apitoyer sur son sort, elle devait garder espoir comme le lui avait si souvent dit Tasha. Elle lui devait bien ça, à sa meilleure amie. « J’ai hâte qu’on se retrouve tous. Ma famille, la tienne… Je suis sûre aussi que tes parents n’ont pas lâché mon père. » Lui dit-elle avec un petit sourire. Si elle était bien sûre d’une chose, c’était ça. Les parents d’Elliot étaient des gens bien, des gens qu’elle respectait et qu’elle aimait, alors elle y croyait. C’était peut-être ce qui la rassurait, de les savoir proches de son père. Par contre, elle ne voulait aucunement les mettre en danger, ou Elliot, en le laissant les questionner sur l’état de son père. Elle patienterait… elle saurait patienter. « Mes parents sont sang-purs je suis pas sûr qu’ils risquent quelque chose… Je suis sûr qu’ils ont dû aider ton père cette année. » Elle haussa simplement les épaules, insistant : « Je crois en eux, je sais qu’ils ont pris soin les uns des autres. Ne les contacte pas stp, je ne veux pas les inquiéter. » Elle lui dit cela de façon presque suppliante, ne voulant pas alarmer son père pour rien. Elle prendrait sur elle et elle essaierait de ne pas avoir des pensées négatives concernant sa famille. Se rendant compte de ce qu’elle venait de dire, elle s’empressa d’ajouter : « Enfin… non, si tu veux leur envoyer de tes nouvelles fais-le… je… je veux dire, ne leur parle pas de… ça, ce que je viens de te dire, de mon inquiétude… » Et voilà, Megan Euston dans toute sa splendeur ! Elle se mit alors à souffler, se sentant idiote. « Je suis un cas désespéré… » Dit-elle presque dans un rire, mêlant absurdité et amusement alors qu’elle se savait stressée d’un rien. Mais au moins, elle pouvait ne pas se sentir aussi ridicule en face d’Elliot. Elle en profita pour lui avouer qu’elle allait tenter d’être moins faible. Elle était loin d’imaginer la réaction de son ami alors qu’il secouait la tête de gauche à droite. Parce que si elle le disait, c’était parce qu’elle le pensait, soyez-en sûrs… « Faible ?! Megan Euston t’es sûrement la personne la plus forte que je connaisse ! » Elle fronça les sourcils en l’entendant. Elle était partagée entre rire, tant le mot « forte » ne lui correspondait pas ou se vexer, parce qu’elle savait très bien qu’elle n’était pas ce genre de personne. Elle entrouvrit la bouche pour dire quelque chose alors qu’Elliot reprit. « Je peux pas te laisser dire que tu es faible, c’est même tout le contraire. C’est normal de craquer, c’est normal que tu t’inquiètes pour eux. Mais je suis sûr qu’ils vont bien, mes parents auraient essayé de trouver un moyen de me le dire s’il était arrivé quelque chose à ton père ou même à ta tante. » L’aiglonne était surprise, très surprise, et cela se voyait sur son visage. Sa bouche était toujours entrouverte et elle devait avoir l’air bête à fixer ainsi le garçon. Elle ne croyait pas à ce qu’il disait, au début, se disant qu’il tentait de la rassurer. Mais en même temps elle le connaissait assez pour savoir qu’il ne disait pas des choses qu’il ne pensait pas alors… que devait-elle prendre en compte ? Elle referma la bouche un instant avant d’inspirer et d’expirer fortement, faisant une petite moue avant de dire à son ami : « Je ne le dis pas pour que tu me dises l’inverse Elliot, je sais ce que je suis, et la force et le courage ne sont pas mes plus grands amis. » Dit-elle d’un ton posé mais néanmoins sincère. Parce qu’elle ne disait pas ça pour qu’on la contredise mais bien parce qu’elle le pensait et qu’elle culpabilisait, justement, de ne pas être téméraire comme Tasha, par exemple. Ou comme Edward et Elliot qui avait toujours su la protéger. Nan, définitivement, elle se sentait bien trop fragile… et sa maladie n’arrangeait rien. « Et… oui tu as raison, s’il était arrivé quelque chose on le saurait. Tu… tu me l’aurais dit hein ? » Lui demanda-t-elle en le fixant, comme si elle cherchait à voir s’il serait sincère dans son regard. En soit, elle se doutait qu'il le lui aurait dit mais elle avait besoin de l'entendre de sa bouche. Après quelques secondes, elle lui dit de façon rêveuse : « Tu sais, j’aurais vraiment envie de retourner dans la boutique de ma tante… et te déguiser comme j’adorais le faire avant. » Et là, elle laissa échapper un petit rire, charriant Elliot qui avait dû subir les folies de mode de Megan et se remémorant ces moments avec beaucoup de nostalgie et de plaisir.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyJeu 24 Aoû - 22:21


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Megan & Elliot


« Merci. Je n’sais pas ce que je ferai sans toi. » Ce qu’elle ferait sans moi… Mais elle s’en sortirait très bien sans moi, Megan. C’est une fille forte. Très forte, c’est dommage qu’elle ne s’en rende pas compte. Pourtant c’est pas faute d’avoir essayé j’vous assure. Je me tue à la tâche tous les jours depuis qu’on est gosses. Mais je sais pas, elle trouve toujours un moyen pour se rabaisser ou pour se comparer aux autres personnes qui l’entourent. J’espère qu’un jour elle va miraculeusement se réveiller et se rendre compte qu’elle est une personne exceptionnelle. Je hausse alors les épaules. « Je sais pas ce que je ferais sans toi non plus tu sais.  » Histoire qu’elle se rende compte qu’elle m’aide vraiment beaucoup elle aussi. Parce que la connaissant, elle en est pas du tout consciente. Tous les deux on a une maladie chronique. Et même si je relativise beaucoup à ce niveau-là, quelque fois l’insuffisance rénale est difficile à vivre. Y’a des moments où j’en ai marre, où j’aimerais être un mec comme les autres, sans aucun problème physiologique. Et dans ce genre de moment, je sais vers qui me tourner parce qu’elle aussi ressent la même chose. Cette impression d’en avoir marre de tout et de vouloir vivre comme tout le monde. Bon, je vais pas continuer à me plaindre longtemps, promis j’arrête là. Tout ça pour dire qu’elle et moi, on se comprend et on se soutient quand il y a un coup bat, une baisse de moral, ou une mauvaise nouvelle. Pour la faire sourire et rire, je commence à raconter n’importe quoi. Je lui dis qu’on devrait donner des cours de cuisine à ceux qui font à manger ici. Sérieux, les plats de Poudlard me manquent. Ou bien les plats de ma mère, ici la nourriture est infecte. Donc on a décidé de leur donner des cours. Bon on dit ça mais en vrai je sais pas si je suis vraiment super doué pour cuisiner. Mais en tout cas certainement plus doué qu’eux. Et Meg se met à rire, et moi l’entendre rire ça me fait plaisir. La voir sourire aussi. Je sais qu’elle a été profondément marquée par tout ce qui s’est passé cette année. Je sais aussi qu’elle avait des amies qui étaient en bas et qu’elle avait du mal à supporter leur absence. Elle est fragile, mais ça ne fait pas d’elle une personne faible. Elle s’accroche, elle essaie d’aller de l’avant, elle persévère et ça à mon sens, c’est pas les caractéristiques d’une personne faible. « Alors ça, je suis pour ! Comme ça personne ne sera au courant, et on ne nous remarquera pas… Ca me va, j’ai de super conseils à leur donner ! » Elle goûte de nouveau les carottes qui étaient dans son assiette, mais à en croire sa tête elles ne sont pas devenues délicieuses du jour au lendemain. Elle pousse l’assiette avec son index, et son geste me fait rire. Sinon, ce qu’elle vient de me dire ne m’étonne pas plus que ça. Megan c’est une fille qui aime rester dans l’ombre. Je trouve ça dommage, si elle pouvait se mettre en avant grâce à ses supers talents de cuisinière elle devrait le faire… ‘Fin faut pas non plus que j’oublie que tout ce qu’on dit c’est des conneries. « C’est dommage, mais bon. Qu’est-ce que je ferais pas pour toi aussi.  » Je lâche un soupir tout en secouant la tête de droite à gauche d’un air blasé tout en lui disant ça.

La Serdaigle s’inquiète pour son père, et pour sa tante. Ouais, chaque personne qui la connait bien ne serait pas étonné. Elle est proche d’eux. Et j’ai l’impression que depuis le décès de sa maman, son affection et son attachement pour eux a doublé, voire même triplé. Ce que je peux comprendre d’ailleurs. D’ailleurs tous les deux on a commencé à se rapprocher encore plus après la disparition de sa mère. Je me suis senti un peu comme responsable d’elle. C’est con oui je sais. Mais comme je la vois comme une sœur, je ressens ce besoin de protection envers elle. D’ailleurs, j’ai remarqué qu’elle était assez proche d’Allen. C’est un gars cool, mais il va falloir que je surveille ça de plus près quand même… « J’ai hâte qu’on se retrouve tous. Ma famille, la tienne… Je suis sûre aussi que tes parents n’ont pas lâché mon père. » Moi aussi j’ai hâte. Parce que moi aussi ma famille me manque. Et puis j’aime bien le père de Meg alors j’ai aussi hâte de le revoir et j’espère de tout mon cœur qu’il va bien. De toute façon si quelque chose lui était arrivé mes parents auraient trouvés un moyen pour m’en faire part dans une de leur lettre. « Ça serait cool quand nos parents organisent un truc tous ensemble quand on rentrera. Un dîner ou un truc dans le genre.  » On parle comme si on était sûrs de rentrer alors qu’au final, c’était pas vraiment encore prévu. Mais je trouve l’idée sympa (sans vouloir me venter hein.) Un dîner avec ma famille, son père et sa mère. Je nous y vois déjà… « Je crois en eux, je sais qu’ils ont pris soin les uns des autres. Ne les contacte pas stp, je ne veux pas les inquiéter. » Je hoche la tête. Je vais respecter sa demande. Même si, si je m’écoutais je leur enverrais une lettre dans l’heure qui suit pour essayer d’obtenir des nouvelles de son père. Mais je préfère ne rien faire. Et puis elle m’a quasiment supplié de ne pas le faire. Donc, j’inspire grandement avant de lui répondre. « Ok, promis.  » Voilà, maintenant je lui ai fait une promesse que je vais pas pouvoir retirer. Quand je promets quelque chose je m’y tiens, je suis quelqu’un de loyal à ce que je dis. « Enfin… non, si tu veux leur envoyer de tes nouvelles fais-le… je… je veux dire, ne leur parle pas de… ça, ce que je viens de te dire, de mon inquiétude… Je suis un cas désespéré… » Je laisse un petit rire s’échapper en l’entendant s’embrouiller dans ses propres paroles. J’ai très bien compris ce qu’elle essaye de me dire, mais ça me fait vraiment rire. Pas méchamment bien sûr. Jamais méchamment avec Megan. « Ouais pfff… C’est vrai que t’es carrément un cas désespéré. » Le ton de ma voix prouve mon ironie. « Mais tu sais qu’être inquiète, c’est normal ? Ça n’a rien de honteux. » Mais je suis sûr qu’elle voit ça comme une faiblesse non ? Je la connais par cœur cette Megan. Elle est inquiète pour son père, en grande partie parce qu’elle n’a pas eu de ses nouvelles depuis longtemps. J’pense que dans ce genre de cas, l’inquiétude est plus que compréhensible… Enfin à mes yeux du moins.

« Je ne le dis pas pour que tu me dises l’inverse Elliot, je sais ce que je suis, et la force et le courage ne sont pas mes plus grands amis.» Quand je vous dis qu’elle trouve toujours le moyen de se rabaisser… Surtout qu’elle a tort, et je vais me faire un malin plaisir de lui dire. Non mais j’vous jure… « Tu viens de passer une année horrible, tu as perdu ta mère, t’as une maladie cardiaque qui n’est pas forcément facile à gérer, et j’en passe. » Je la regarde dans les yeux pour qu’elle voie que je suis sincère. « Mais pourtant t’es quand même là, tu passes pas ton temps à te plaindre, bien au contraire. Tu prends tout sur toi. Alors si ça c’est pas faire preuve de force et de courage… » Je lève les deux mains en l’air. Je pense sincèrement tout ce que je lui ai dit. Elle n’a pas la meilleure des vies, elle n’a pas la vie la plus joyeuse. Mais moi je trouve qu’elle s’en sort très bien. Je ne sais pas quoi faire pour qu’elle se rende compte qu’elle a une belle force d’esprit. Je vous jure, je sais pas quoi faire. Pour le coup je suis complètement désarmé. «Et… oui tu as raison, s’il était arrivé quelque chose on le saurait. Tu… tu me l’aurais dit hein ? » ils ne m’ont rien dit. Mais en vrai j’y réfléchis, et je me demande quelque chose. S’il était arrivé quelque chose à son père et si mes parents m’en avaient tenu informé, est-ce que je lui aurais dit ? Elle serait certainement encore plus inquiète, voire pire… Mais je pense qu’au final je lui aurais quand même dit. Je pense… « Oui je te l’aurais dit, et il va bien… » De ce que je sais. Mais je suis persuadé qu’il est quelque part en train de s’inquiéter à mort pour sa fille. Mais il est en sécurité. J’espère que je m’avance pas trop vite. Parce que je lui dis ça, mais c’est qu’une intuition. «Tu sais, j’aurais vraiment envie de retourner dans la boutique de ma tante… et te déguiser comme j’adorais le faire avant. » Je souris en y repensant. Aaaaah c’était le bon vieux temps ça. Je me souviens quelque fois on y passait des après-midis entières dans la boutique de sa tante et on se déguiser. Enfin…plutôt elle me déguisait. « Mh… j’avoue qu’on s’amusait bien. Même si la plupart du temps j’avais l’air ridicule…» La plupart du temps pour ne pas dire tout le temps. Mais qu’est-ce qu’on s’amusait, qu’est-ce qu’on rigolait… J’en garde que des super souvenirs sérieux. Le temps où tout était tellement plus simple.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyMar 5 Sep - 17:47


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe.
« Je sais pas ce que je ferais sans toi non plus tu sais. » Megan lui sourit avec sincérité. On pouvait penser que tout cela était niais, entre eux, mais ça comptait. Ca comptait de savoir qu’on pouvait avoir confiance en certaines personnes, quoi qu’il arrive. Que ces personnes étaient tout pour vous et que vous feriez tout pour elles. Sincèrement, elle serait réellement perdue sans lui. Il était l’un de ses piliers, il connaissait pratiquement tout d’elle, de sa vie, et elle ne serait que désorientée en son absence, c’était certain. Evidemment qu’elle avait bien plus besoin de lui que lui avait besoin d’elle, elle le savait. Elle connaissait sa maladie, il connaissait la sienne, il l’avait combattue à certains moments ensemble et ne pouvaient que se comprendre. Et comparer la nourriture qu’ils avaient sous les yeux à celle de l’hôpital n’était pas juste des paroles en l’air. Megan le pensait réellement et malheureusement Elliot savait ce qu’il en était. C’était ignoble… Mais bon, ils avaient de quoi manger, c’était le plus important. Donner des cours aux « cuisiniers » de la ferme, c’était aussi drôle qu’infaisable. Mais ça amusait la blondinette qui imaginait bien la scène. « C’est dommage, mais bon. Qu’est-ce que je ferais pas pour toi aussi. » Elle leva un regard reconnaissant vers lui, lui souriant, avant de dire de façon amusée : « Fais attention en disant ça, je pourrais t’en demander des choses… » C’était pour rire, évidemment, et le regard qu’elle lui lança le prouva. Elle aimait ce temps passé avec lui car il lui changeait les idées d’un rien et, sérieusement, elle en avait vraiment besoin !

Megan le fit explicitement savoir à Elliot : Elle voulait retrouver tout le monde à Galway. Son père, sa tante, et la famille du garçon. C’était tout ça, sa famille à elle ! « Ça serait cool que nos parents organisent un truc tous ensemble quand on rentrera. Un dîner ou un truc dans le genre. » Elle acquiesça immédiatement ses mots d’un signe de tête enthousiaste, se disant que l’idée était bonne et qu’ils n’avaient sûrement pas besoin d’eux pour y penser. « Ce serait génial ! Rien que d’y penser, j’ai hâte… » Dit-elle en imaginant tout le monde, partageant comme à leur habitude, riant et parlant de tout comme de rien. Ah, ce qu’elle avait hâte de retourner là-bas ! Elle espérait rentrer, et vite…
« Ok, promis. » Et elle savait qu’il tiendrait sa promesse. Elle ne voulait que personne ne se mette en danger, elle ne voulait inquiéter personne… Et elle se disait que pour se faire, il faudrait vite qu’ils rentrent tous chez eux. Tous n’en pouvaient plus, il était temps, n’est-ce pas ? Rapidement, elle se justifia tout de même en lui disant, maladroitement, qu’elle ne l’empêchait pas d’envoyer des nouvelles à ses parents. Et comme elle lui affirma, elle était un cas désespéré… réellement. « Ouais pfff… C’est vrai que t’es carrément un cas désespéré. » En bonne enfant capricieuse qu’elle était, elle lui tira juste la langue, malicieusement, avant qu’il ne poursuive. « Mais tu sais qu’être inquiète, c’est normal ? Ça n’a rien de honteux. » Elle haussa simplement les épaules, parce qu’elle savait qu’elle n’était pas juste inquiète mais que c’était une angoissée ! Ca, c’était honteux ! Pour ne pas avoir l’air de celle qui se plaint tout le temps, elle approuva ses paroles en disant : « Oui… oui c’est normal. » Elle lui sourit timidement avant d’en venir à parler de courage, de faiblesse… pfff il fallait vraiment qu’elle travaille sur elle pour ne pas être un perpétuel boulet pour les autres !

« Tu viens de passer une année horrible, tu as perdu ta mère, t’as une maladie cardiaque qui n’est pas forcément facile à gérer, et j’en passe. » Son regard était fixe dans celui de Megan et elle n’arrivait pas à la détourner alors qu’elle se sentait terriblement gênée par ses aveux. Elle savait Elliot sincère mais cela avait un tout autre effet en elle… qu’elle ne pouvait même pas expliquer. « Mais pourtant t’es quand même là, tu passes pas ton temps à te plaindre, bien au contraire. Tu prends tout sur toi. Alors si ça c’est pas faire preuve de force et de courage… » Elle ne put s’empêcher de sourire face à l’effort de son ami pour lui donner foi en elle, lui donner un peu plus de confiance. Il était adorable, vraiment, et même si elle ne voulait pas le contredire, elle n’était pas d’accord avec tout. Mais comme il le disait, elle ne voulait pas se plaindre. Elle n’aimait pas qu’on la plaigne, ce n’était pas pour qu’elle le fasse elle-même. Mais elle avait bien conscience d’être fragile, c’était un fait. « T’es le meilleur des coachs qu’on peut avoir, tu le sais ça ? » Lui dit-elle de façon malicieuse pour ne pas qu’on insiste trop sur son manque de confiance en elle. « Merci Elliot, pour ce que tu dis mais… » Elle finit par secouer la tête, ne voulant en réalité plus en parler. « Merci. » Lui dit-elle avec sincérité. Elle ne lui dirait sûrement jamais assez mais elle était reconnaissante pour tout ce qu’il faisait pour elle, sans aucun doute.
« Oui je te l’aurais dit, et il va bien… » Tout du moins elle l’espérait. Elle espérait sincèrement que son père allait bien, que sa tante allait bien, que les parents d’Elliot allaient bien… Elle espérait surtout pouvoir bientôt le constater de ses propres yeux. Sa réponse fut un simple sourire alors qu’elle se dit qu’elle n’en pouvait plus de penser à tout ça. Elle repensa juste à certains souvenirs qu’ils avaient là-bas et ne put s’empêcher de reparler de l’un d’entre eux, dans la boutique de sa tante Sydney, avec Elliot, évidemment. « Mh… j’avoue qu’on s’amusait bien. Même si la plupart du temps j’avais l’air ridicule…» Megan se mit à rire, sincèrement, en y repensant. Il était juste ma-gni-fi-que avec toutes les affaires réellement ridicules qu’elle lui mettait. Il avait sûrement été toujours trop gentil avec elle, cédant à ses caprices, mais cela faisait de merveilleux souvenirs. « Je rêverais de te déguiser de nouveau. Tu étais un parfait mannequin à cette époque-là ! » Dit-elle les yeux rieurs alors qu’elle le provoquait. Oh, ne pas se méprendre, elle lui en avait fait subir comme on pouvait en faire subir à un frère mais, croyez-moi, même s’il était un grand protecteur, il ne l’avait jamais laissée en reste ! Et en y pensant, elle regrettait ce temps où tout était si simple… Ah, l’innocence !

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptySam 16 Sep - 21:59


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Megan & Elliot


Il y a certaines personnes, tu sais que dans dix, quinze, vingt ou même trente ans, elles feront encore parties de ta vie. Megan c’est un peu le cas pour moi. Elle fait partie de ma vie, elle fait même un peu partie de ma famille. Je l’aime tout autant que j’aime mes deux sœurs, tout simplement parce que je considère la Serdaigle comme une sœur. Et je suis sûr que dans soixante ans on sera encore inséparables. On sera ces deux petits vieux qui se retrouvent à dix-sept heures pour le thé et les petits biscuits. Je vais pouvoir raconter tout un tas d’anecdotes pour drôles sur elle à ses enfants et petits-enfants. Et comme je venais de lui dire, je pourrais faire n’importe quoi pour elle. Dans le genre de moment qu’on est en train de vivre en ce moment, avoir une amie comme Megan, je le souhaite à tout le monde. Même si je sais bien qu’elle ne s’en rend pas compte, elle m’aide, et m‘a beaucoup aidé. Alors j’essaie de lui rendre la pareille comme je le peux. Je suis d’un naturel très disponible et à l’écoute avec tous mes amis, mais pour elle je le suis encore plus ! « Fais attention en disant ça, je pourrais t’en demander des choses… » Je ne peux m’empêcher de lui sourire. Je la connais par cœur, et je dois vous avouer que j’ai un peu de mal à l’imaginer me demander tout un tas de trucs, ou même à en devenir envahissante. Megan c’est une fille douce, timide et très gentille. Elle n’a pas envie de déranger les gens. « J’appréhende presque du coup… » Est-ce que je dois vraiment préciser que je ne disais pas ça sérieusement ?! Parce que bon, quand je dis qu’elle pouvait me demander tout et n’importe quoi, dans un sens c’est vrai. La conversation est toujours aussi agréable. On parle de Galway, de notre famille. De tout ce qui nous manque en Irlande. Alors certes, dans un sens en parler ça me rend triste, mais de l’autre ça me fait du bien. Parce que je sais qu’elle me comprend et qu’elle pense exactement la même chose… « Ce serait génial ! Rien que d’y penser, j’ai hâte… » Je hoche la tête en repensant à tous les moments de nos deux familles ont déjà passés ensemble. Ça me rend nostalgique, mais en règle générale ce ne sont que des bons souvenirs alors encore une fois, ça me fait surtout du bien. C’est quelque chose que nos parents ont déjà fait, s’inviter chez l’un et l’autre pour des repas, des apéritifs ou tout ce genre de choses. Moi ça me plaît. Nos parents s’entendent très bien, et je pense que c’est pour ça que je suis persuadé que mes parents n’ont pas abandonné son père. Ça ne leur ressemble pas et puis, ils l’apprécient vraiment, je le sais. « Grave…ma mère referait ce gâteau que ton père aime tant ! » Je dis ça en souriant en coin, d’un air nostalgique, encore une fois. Tous ces moments me manquent, j’ai hâte de rentrer pour les revivre. J’espère pouvoir les revivre un jour… Cette incertitude me plait pas trop.

Mais j’essaie de garder le sourire et mon optimisme, pour elle. J’ai envie d’être sûr et certain que tout le monde va bien, chez moi et chez elle aussi. Mais Megan ne veut pas que je demande des nouvelles de son père, à mes parents. Et elle m’a fait promettre que je ne leur demanderai rien. Alors ok, je vais respecter ma promesse. Quand on la voit agir, on dirait qu’elle a l’impression qu’elle n’a pas le droit de s’inquiéter pour sa famille. Sauf que moi, je veux qu’elle sache que l’inquiétude ou l’angoisse dans ce genre de moment, c’était tout à fait naturel et normal. Elle hausse les épaules avant de me répondre « Oui… oui c’est normal. » Je sais qu’elle dit ça sans vraiment en être convaincue. Je lui rends son petit sourire, tout simplement. « T’es le meilleur des coachs qu’on peut avoir, tu le sais ça ? » Je hoche énergiquement la tête. Je suis Monsieur positif moi ! Alors dans le genre pour remonter le moral de mes amis, j’suis plutôt doué ouais je le sais. Ou du moins, je fais vraiment de mon mieux pour l’être. « Ouais je sais. » Je hoche de nouveau la tête. « Mais tu sais, je dis la vérité… » Cette fois, je hausse les épaules. Parce que oui je vous assure, que pour moi, Megan est une personne courageuse, et elle j’espère qu’un jour elle va s’en sortir. Oui elle est sensible. Mais on peut tout à fait être sensible et courageux en même temps. Megan Euston en est la preuve vivante. « Merci Elliot, pour ce que tu dis mais… » Je la regarde tout en faisant des gros yeux. Non ! Il fallait qu’elle arrête de trouver des excuses à tout ! Là j’ai raison, et je suis prêt à me battre pour qu’elle finisse par l’admettre. Je tape doucement sa main. « Non y a pas de mais ! J’ai raison et puis c’est tout. » Je suis pas du genre à aimer, ou à vouloir crier sur tous les toits que j’ai raison, tout ça tout çaaa. Mais là, pour elle je le ferais ! Si ça pouvait lui permettre d’ouvrir un peu les yeux… « Merci. » Je lui souris doucement. Pourquoi elle me remercie ?! Après tout j’ai rien fait moi hein… « T’as pas à me remercier… Je n’ai fait que dire la vérité tu sais. » Et puis, me remercier parce que je dis la vérité, ça ne sert à rien, non ?! ‘Fin bon, on ne s’éternise pas sur cette conversation de Megan et son courage. Peut-être qu’elle a fini par imprimer dans sa tête petite tête que j’avais raison ! On finit par parler du passé. Quand on était plus jeunes on passait tout notre temps dans la boutique de sa tante, et Megan prenait un malin plaisir à déguiser. « Je rêverais de te déguiser de nouveau. Tu étais un parfait mannequin à cette époque-là ! » Je ris en secouant la tête en l’entendant. Ouais j’étais un mannequin plutôt cool c’est vrai je l’avoue. Je regarde mon amie, toujours un sourire dessiné sur les lèvres. « Ouais... Tu dois avoir des dossiers de fou sur moi ! » Je grimace. Oui parce que quelque fois elle s’amusait à me prendre en photo dans ces super déguisements qui laissaient à désirer.

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Message(#) Sujet: Re: "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan "If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe" - Megan EmptyJeu 21 Sep - 22:05


If you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe.
En toute franchise, Megan ne savait vraiment pas comment elle pourrait faire si Elliot n’était pas à ses côtés. Pas forcément physiquement, mais elle avait besoin de savoir qu’elle pouvait compter sur lui en toute circonstance. Qu’il n’était pas loin et qu’il serait toujours là. Tout de suite, dans une semaine, un mois, des années… Avec lui, elle savait ce que c’était d’avoir un frère. Tout du moins, elle l’imaginait très bien. Elle savait tout – tout du moins c’était ce qu’elle ressentait – de sa vie, il savait tout de la sienne, et parfois ils n’avaient même pas besoin de parler pour se comprendre. Le seul sujet qu’elle n’avait pas encore évoqué avec lui était un sujet qui lui faisait incroyablement peur et qui occupait bien souvent ses pensées… Allen. « J’appréhende presque du coup… » Elle sourit à son ami. Elle savait très bien que ce n’était pas vrai. Elle n’avait pas une once de manipulation en elle, et elle était encore moins profiteuse ou opportuniste. Elle s’en amusait, c’était tout. Certes, Megan avait ce petit côté princesse capricieuse, mais elle était tellement timide que seuls ses amis les plus proches ne connaissaient ce défaut.

Megan avait hâte de retourner à Galway. Retrouver son père, sa tante, sa ville, l’océan, la famille d’Elliot aussi… Tout ça lui manquait terriblement et elle était impatiente de faire ce fameux petit repas que le garçon venait d’évoquer. C’était fou comme ces simples moments pouvaient la rendre nostalgiques. Ces instants estivaux à profiter du soleil (ne parlons pas de chaleur, c’était Galway…) et du ciel bleu, juste ensemble, à entendre les vagues se fracasser sur les falaises et les festivals engorgés les rues de la ville. « Grave…ma mère referait ce gâteau que ton père aime tant ! » Un sourire gourmand vint prendre place sur les lèvres de la jeune fille alors qu’elle s’exclamait : « Il n’y a pas que papa qui aime ce gâteau, je l’adore moi aussi ! » Dit-elle en se léchant les lèvres comme si elle l’imaginait dans sa bouche : « Et papa nous fera ces fameux cocktails made in Euston… absolument dégoutants… » Finit-elle par dire dans un rire. Personne n’avait encore réussi à lui dire qu’ils étaient juste mauvais. Il prenait tellement plaisir à les faire qu’il disait que c’était le fruit de l’amitié entre les deux familles. Ce serait un peu dommage de dire qu’ils n’étaient vraiment pas bons… Un jour, ils lui diraient. Il avait peut-être oublié la recette en un an de temps ?
Ce qui était certain, c’était qu’Elliot était un soutien incomparable. Elle aimerait tellement lui apporter autant qu’il le faisait. Elle se sentait parfois un peu impuissante, comme un boulet accroché à ses basques, et elle ne pouvait qu’être reconnaissante d’être ce qu’il était pour elle. Elle ferait tout pour lui et elle se promettait, comme elle l’avait promis à Tasha, d’être plus courageuse… Enfin, elle essaierait de faire de son mieux, le naturel revenait malheureusement toujours au galop. Megan voudrait être tout autant un soutien pour Elliot, parce qu’elle se doutait bien que lui aussi avait ses doutes, ses peines et ses douleurs… et elle ne faisait que chouiner. La honte ! Avec un sourire convaincu, elle lui affirma qu’il était le meilleur des coachs. Tout comme l’était sa meilleure amie… Etonnant que les gens qui lui soient le plus proches soient aussi courageux alors qu’elle se considérait comme une pauvre petite chose. Ironique, n’est-ce pas ?! « Ouais je sais. » Son affirmation ne la faisait que sourire d’avantage, parce qu’il était obligé de le savoir, c’était un optimiste né. « Mais tu sais, je dis la vérité… » Là, ce fut un doux sourire qui étira les lèvres de l’aiglonne, reposant à son tour une main reconnaissante sur celle de son ami, faisant passer par son regard tous les remerciements qu’elle ne trouverait jamais le temps de lui dire. Ils n’avaient bien souvent pas besoin de se parler, se comprenant d’un rien, d’un regard, d’un sourire… comme des frères et sœurs, c’était un fait. « Non y a pas de mais ! J’ai raison et puis c’est tout. » Finit-il par dire à la jeune Euston qui tentait encore de nuancer les dires rassurants que le garçon pouvaient lui dire. Elle n’en était pas choquée, même s’il voulait lui faire comprendre, par a+b, qu’il avait raison. Elle ne put que lui sourire affectueusement avant de le remercier. Elle n’allait pas se plaindre tout le temps non plus ! Déjà qu’elle n’aimait justement pas qu’on la plaigne, elle n’allait pas le provoquer en plus, surtout quand ça venait de l’une des personnes les plus proches d’elle. « T’as pas à me remercier… Je n’ai fait que dire la vérité tu sais. » Elliot était une vraie perle. Un garçon adorable. Megan en venait d’ailleurs à se demander comment quelqu’un comme lui pouvait être encore seul… Peut-être l’âge, c’était d’ailleurs la meilleure explication. Elle se disait qu’il rendrait une personne heureuse comme elle ne pourrait l’être avec personne d’autre. Et évidemment, elle se promettait qu’elle garderait un œil exigeant et protecteur sur l’élu(e), ça c’était certain. Elle était assez possessive, même en amitié… Surtout quand c’était fraternel, elle serait donc à l’affut des personnes qui se rapprocheraient de lui. C’était humain, n’est-ce pas ?

Les voilà en train de se remémorer les souvenirs du passé. Ceux qui faisaient du bien, ceux qui faisaient rire et qu’elle aimait repartager avec le garçon. Le magasin de la tante de Megan en faisait partie. Tout comme les déguisements qu’Elliot avait été obligé d’essayer par sa faute. Ses yeux de chiens battus avaient toujours bien fonctionné, et c’était sans compter les nombreux fous rires qu’ils avaient eu. « Ouais... Tu dois avoir des dossiers de fou sur moi ! » Un sourire amusé prit place sur le visage de la jeune fille alors qu’elle acquiesçait dynamiquement d’un signe de tête. « Tu n’as même pas idée… Je pourrais ruiner ta réputation en un claquement de doigts ! » Ce qu’elle ne ferait bien évidemment jamais ! Au contraire, elle ferait tout pour lui. Mais son sourire amusé était preuve de gros dossiers. Elle ajouta : « T’étais quand même bonne patte ! Quand je repense à tout ce que je t’ai fait subir… » Et là on retrouvait la petite gamine capricieuse. Parce que, oui, Elliot le connaissait bien ce trait de caractère, sûrement parce que c’était l’une des personnes qui la connaissaient le mieux. Prise dans un élan de confiance, elle se dit qu’elle avait de parler de… de ce sujet sensible, pour elle, à son ami. Là maintenant. Elle resserra un peu plus l’emprise qu’elle avait sur la main du Poufsouffle, signe qu’elle avait quelque chose à lui dire. « Elliot, je… je voudrais te parler de quelque chose mais… c’est… hum… ça reste entre nous d’accord ? J’ai besoin de tes conseils. » Elle avala avec difficulté sa salive, regardant autour d’elle que personne ne les écoutait, avant de se pencher vers son ami et de lui chuchoter, un peu gênée : « J’aurais besoin de te parler d’un… d’un garçon à qui je n’arrête pas de… de penser et… enfin je crois que j’ai tout gâché… Je… je ne sais pas mais il occupe mes pensées, c’est… perturbant… » Avoua-t-elle tout en baissant la tête, enlevant sa main de la sienne un peu honteuse, comme si elle avait l’impression d’être une idiote de se faire des films avec ce fameux garçon.


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