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Allô maman bobo - Ash & Slo
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Message(#) Sujet: Allô maman bobo - Ash & Slo Allô maman bobo - Ash & Slo EmptyMar 18 Juil - 12:01

« Sloane, mais enfin où vas-tu ? La séance n'est pas terminée ! »

Je sortais du bureau du psychomage en trombe. C'était bon, merci, il était grand temps que la séance se termine à mes yeux. Je n'avais pas traversé des mois et des mois d'esclavage pour qu'on me conseille d'aller soigner mes traumatismes en caressant des biquettes.

« J'ai rendez-vous ! »
rétorquais-je avec humeur en m'éloignant du bureau à grands pas.

Si Ashley daignait arriver à l'heure, elle allait m'attendre. Je n'avais pas prévu que monsieur le professionnel de la psychologie me retienne pendant trois longues heures. Tout m'horripilait chez cet homme, de ses lunettes à double foyer à sa façon de me parler comme à une gamine de quatre ans en passant par son crâne dégarni qu'il tentait maladroitement de dissimuler sous quelques touffes brunes. L'idée de le consulter ne venait pas de moi, mais d'une des infirmières improvisées qui avaient pris soin que je me rétablisse promptement. Comment dire non à quelqu'un qui m'avait rendu mes vêtements rapiécés comme neufs ? J'aurais mieux fait de faire la sourde oreille cependant. Son psychomage à deux balles n'avait cessé de me questionner sur mes sentiments et tout le bordel qui allait avec. Est-ce que je me sentais en sécurité ? Mes cauchemars etaient-ils récurrents ? Avais-je souffert profondément de cette année passée en compagnie de mangemorts qui voulaient ma peau ? Oh non, du tout, mon séjour dans les cachots s'était déroulé pour le mieux, d'ailleurs je venais seulement lui demander où il avait acheté ses lunettes, naturellement - ma blague ne l'avait pas amusé, ce qui ne m'étonna pas beaucoup. D'après lui mon "sarcasme" n'était ni plus ni moins qu'un moyen d'autodéfense. Lorsque je lui avais assuré que j'avais toujours eu ce genre d'humour, il en avait cherché la source dans un trouble datant de ma petite enfance. Dès lors je l'aurais volontiers envoyé sur les roses, mais il avait fallu qu'il me conseille une thérapie animalière pour que je me décide finalement à prendre la tangente.
A croire que je m'étais ramollie. A une autre époque, je l'aurais défenestré pour avoir sous-entendu que mes parents m'avait poussée à refouler mes sentiments.
Cependant ma famille me manquait trop pour que je fasse quoi que ce soit. Ma gorge s'était serrée à l'évocation de mes parents et mon esprit avait rajouté à leur visage celui de mes frères et sœur. Mon petit Charlie avait dû bien grandir, et je n'osais imaginer toutes les bêtises qu'avaient eu le temps d'inventer les jumeaux en mon absence. Et Lucy, et Ben...
Enfonçant les mains dans mes poches, je secouais la tête, remarquant à peine le ciel qui s'embrasait dans un coucher de soleil rouge et violet. Je n'avais pas encore mangé, de toute façon, cet abruti de binoclard m'avait coupé la faim. Ça n'était pas comme si je n'avais pas pris l'habitude de jeûner. Plusieurs jours après notre arrivée à la ferme, j'étais toujours maigre comme un clou. Je touchais à peine à mon assiette, me contentant de cures de sommeil agité. Comme tout le monde, je crevais de ne pas pouvoir quitter cet endroit. Sécurité ou non, le manque de ma famille me tuait à petit feu.
Je prenais la direction de l'étang, où j'avais donné rendez-vous à Ashley. C'était le seul endroit, me semblait-il, où tous les adultes ne nous observaient pas avec une compassion dégoulinante, le seul endroit où nous étions libres d'être autre chose que de pauvres curiosités abîmées et attendrissantes. Ashley était déjà là, debout près d'un arbre. Je la saluais d'un signe de tête.

« Pardon pour le retard, ce crétin de psychomage m'a retenue. Devine quoi ? J'ai des troubles de la petite enfance ! Imagine un peu ce qu'il te diagnostiquerait. »
ironisais-je.
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Message(#) Sujet: Re: Allô maman bobo - Ash & Slo Allô maman bobo - Ash & Slo EmptyMar 18 Juil - 23:02

ALLÔ MAMAN BOBO

- SLOANE M. O'CONNOR -

C'EST DANS LES MOMENTS DURS QU'ON TROUVE NOS VRAIS AMIS
Les mangemorts ont été vaincu – à peu de choses près. Les Aurors ont fait leur apparition, nous donnant une aide inespérée dans cette bataille qui semblait perdue d’avance, et les mangemorts furent dégager de Poudlard. Notre année de cauchemar s’achevait en même temps que l’année scolaire, et autant dire que ce fut un véritable soulagement pour nous tous. Certains étaient morts, d’autres gravement blessés. D’autres encore, n’avaient rien eu, et je faisais partie de ces gens là. Je ne savais pas par quel heureux hasard la chance fut à mes côtés, mais je réussis à ne pas me faire blessé – du moins, pas gravement. Juste quelques petites entailles ici et là, des bleus, mais rien de très sérieux. Surtout comparé aux blessures que j’avais vu en allant à l’infirmerie de la ferme.
Ah oui, une chose que j’avais oublié de préciser : nous ne fûmes pas autorisés à rejoindre nos familles, êtres moldus, sorciers ou cracmols que l’on n’avait pas vu depuis près d’un an. L’idée d’être encore emprisonnée quelque part, même si c’était par les « gentils », avait du mal à passer dans ma gorge. Je voulais partir, être libre de faire ce que je voulais – à savoir bouffer comme une grosse, me prélasser dans un bon bain chaud, mousseux, avec des bougies parfumées et un mec pour me passer les épaules. Sans oublier l’alcool, ah oui, je voulais ardemment pouvoir me mettre la pire cuite que je n’aurais jamais eue, simplement pour retrouver mes habitudes. La seule chose qui était « moins pire » était certainement que j’avais réussi à avoir plusieurs paquets de clope. Toxico, oui, je sais, mais c’était comme ça, je n’y pouvais rien, et je ne risquerai pas de changer de sitôt. Que l’on ne me parle pas de cancer, je m’en contrefous – et puis avec un peu de chance, d’ici là, on aura trouvé un traitement ou un sortilège pour les cancers.
Alors voilà, nous fûmes tous ramener à cette ferme. Nés moldus, sorciers, sangs mêlés. Il y avait eu des fuyards aussi, et sur le coup, je me dis que j’aurais du les suivre. Mais je fus bien trop perturbée par tous les évènements, j’avais finalement pu rejoindre le corps inerte de Sloane qui fut gardée par Chuck alors que les Aurors administraient les premiers soins avant de nous transporter ailleurs. J’aurais voulu chercher Jayden – je l’ai cherché d’ailleurs – mais je ne l’ai pas trouvé. Il était minuscule en même temps, difficile de l’apercevoir.
Tout ça pour dire que j’avais très clairement vu des plaies béantes, des boyaux sortant de leur réceptacle pour danser la samba par terre, des membres dans des positions demandant une souplesse inhumaine, etcétéra. L’odeur de sang fut légèrement écœurante, mais pas insoutenable pour autant.

Alors, nous voici à la ferme. Des activités nous furent proposer pour passer le temps, notamment des cours de rattrapages pour les nés moldus. Cours que j’accueillis à bras ouverts – qui l’eut crut ! Moi, contente de pouvoir avoir un quotidien normal avec des cours et des devoirs. C’était stupéfiant. De ce fait, je bossais avec beaucoup d’assiduité, cela ne me ressemblait pas, mais j’y étais bien obligée pour rattraper mon retard. Je lisais beaucoup de livres, c’était beaucoup de théorie notamment en ce qui concerne les sortilèges, les cours de défenses contre les forces du mal et la métamorphose, mais c’était déjà ça de prit en attendant de pouvoir avoir nos baguettes. On avait aussi droit à des cours un peu plus artistiques, et un peu plus sportifs comme le Quidditch. Ce fut véritablement transcendant de pouvoir enfin jouer sans avoir peur de coups de fouets et d’endoloris.
Un psychomage était même à disposition des élèves pour le traumatisme que nous avions subis. J’ai certainement du aller à... une seule séance. La toute première, histoire de jauger. Autant dire que cela ne me plut pas. En effet, j’avais plusieurs traumatismes à mon actif, ne datant pas spécialement des mangemorts. Il eut même le culot de me proposer des médicaments concernant les crises de colère et mon hyperactivité. Ha ! Il ne me revit pas de sitôt celui-là, et aucuns autres d’ailleurs.

Aujourd’hui, j’avais un peu de temps libre. Cela faisait quelques jours que nous étions à la ferme, le calme était reposant, le fait de ne plus à avoir à faire des corvées l’était d’autant plus. La nourriture saine et bonne m’avait manqué aussi.
Assise au pied d’un arbre, face à l’étang, je lisais un livre sur une potion de 5ème année que je n’avais pas pu avoir en cours. Et oui, j’étais consciencieuse, et je m’attendais déjà à une remarque désagréable et narquoise de la part de Sloane. Ah oui, Sloane ! Ma meilleure amie que j’attendais patiemment en prenant des notes sur la potion. A vrai dire, je ne vis même pas le temps passé, là, bercée par la petite brise, une clope d’une main, une plume de l’autre. C’est pourquoi je fus d’autant plus surprise en entendant la voix de la gryffondor s’élever dans le calme de cet endroit.

« Hm, » fut mon seul commentaire alors que je terminais d’écrire une phrase sur mon parchemin de notes.

Suite à cela, je finis par lever la tête en direction de Sloane, une expression particulièrement moqueuse sur la tronche.

« T’as pris du poids dis donc ! » Sourire moqueur et narquois à la fois. « Mais, ignore le ton psychomachin, moi j’y vais pas à ces séances à la con. J’aime pas les psys. Et puis, je sais déjà que j’ai une insécurité chronique, c’est toi-même qui me l’a dit. »

Petite pique faisant référence à l’une de nos nombreuses disputes du passé. Notre relation avait des temps calmes, et des temps particulièrement volcaniques, surtout basé sur la jalousie que l’une pouvait avoir sur l’autre – plus précisément, ma jalousie.
Tirant une latte de ma clope, je rangeais mon parchemin entre les pages du bouquin tel un marque-page, ainsi que la plume, avant de refermer sèchement le livre.

« T’inquiètes pour le retard, j’avais de quoi m’occuper. Du coup, miss trouble-de-l’enfance, comment vis-tu ton handicap psychologique ? Pas trop dure la vie ? Tu veux qu’on en parle de tes traumatismes d’enfance ? »

Je n’étais bien évidemment pas sérieuse, et je me moquais éperdument d’elle. Je prenais de l’avance car je savais qu’elle allait rebondir sur le fait que j’étudiais – voir même me lancera-t-elle elle-même des piques concernant mon insécurité chronique. C’était presque... bizarre, cette situation. Une situation... normale. Cela me rappelait étrangement le passé, et cela me rendait nostalgique. Et cela me faisait bizarre.
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Message(#) Sujet: Re: Allô maman bobo - Ash & Slo Allô maman bobo - Ash & Slo EmptySam 22 Juil - 14:51

Ashley Rosenbach, reine de la sèche, plongée dans un bouquin de révisions au beau milieu des vacances scolaires. J'aurais ri au nez de quiconque aurait fait une telle prédiction en septembre dernier mais il fallait croire que les choses avaient bien changé depuis. Nous avions tous changé. Moi-même je me sentais... différente. Plus matûre peut-être, plus grave et mélancolique. J'avais eu tout le temps de m'habituer à ces nouveaux sentiments, bien plus sombres, qui me passaient d'ordinaire au dessus de la tête... C'etait avant que tout cela n'arrive.
Je ne pus retenir un sourire en écoutant Ashley me charier sur mon poids. Oh oui, j'avais dû grossir d'au moins trente grammes depuis mon arrivée, j'étais mé-con-nais-sable. Mais que Ashley se rassure, je n'écoutais pas plus mon psychomage qu'elle n'assistait à ses séances. Je lui connaissais une sainte horreur de la psychanalyse, et d'autant plus quand je m'y collais, ce qu'elle ne manqua pas de me balancer dans les gencives. "Insécurité chronique", c'est ce que je lui avais un jour craché au visage lors d'une de nos trop nombreuses disputes qui avaient dégénéré. La raison ? Ashley et sa possessivité légendaire que des centaines de disputes n'avaient pu apaiser. Très cool de me rappeler ce souvenir, vraiment, trop sympa...

« C'est quand même pas ma faute si t'es bonne à interner. »
rétorquais-je avec un sourire narquois.

Je finis par m'installer dans l'herbe, à côté d'elle. Impossible de profiter de l'air pur, la fumée d'Ashley m'arrivait en plein visage. Je grimacais avant de changer de position, juste ce qu'il fallait pour garder mes pauvres poumons et mon cerveau - déjà - ramollo à l'abri.
A entendre Ashley, elle occupait fort bien son temps avant mon arrivée. Wahou, j'allais finir par me vexer.

« Si ton bouquin t'occupe si bien, je devrais peut-être vous laisser en tête à tête... »


Trait d'orgueil bidon, je n'allais certainement pas la lâcher comme ça. Je pouvais comprendre son désir de rattraper son retard, après tout, elle avait déjà redoublé une fois et passer en classe supérieure était un objectif très naturel. J'aurais sans doute redoublé d'efforts dans sa situation, cependant... je n'étais pas Ashley et mes projets étaient bien différents. Je m'allongeais dans l'herbe en continuant d'écouter Dark Vador - qui avait, malgré elle, perdu de sa noirceur. Lui parler de mes prétendus problèmes de la petite enfance, hein ? Mouais.

« En parler, c'est vite fait. Mon enfance va très bien, merci. Rien de mieux que l'Irlande. Courir dans l'herbe, se baigner au lac, dormir dans le jardin en été... C'était le paradis. »
soupirais-je, le regard fixé au ciel.

C'était une vie de rêve, que je désespérais de retrouver un jour. Mordante, la peine ne faisait que s'étendre dans mon cœur. Qu'avait on dit à ma famille pendant tout ce temps ? Qu'avait elle penser ? Je ne pouvais imaginer ce qu'elle avait traversé. A coup sûr, mes parents ne voudraient pas me voir repartir à Poudlard et malgré mes remords, je ne le souhaitais pas non plus. J'avais fait mon temps, mais Ashley n'était pas encore au courant. Et puis il fallait que je discute avec Snow, peut-être bien qu'on pourrait faire un bout de route ensemble avec un peu de chance. Je ne laissais pas Ashley tout à fait seule, elle avait Chuck. C'était toujours aussi déroutant de les savoir si proches, cela dit, je lui faisais confiance pour prendre soin de ma vipère préférée. Quant à moi, un autre vent allait m'emporter. J'appréhendais de l'annoncer à Ashley, je n'étais pas certaine de sa réaction. Les yeux toujours rivés au ciel, je prenais une ample respiration.

« Il faut que je te dise... Je ne retourne pas à Poudlard l'an prochain. Je vais sûrement... trouver un job et... prendre les choses comme elles viennent, avec Snow si tout va bien. »


Oh oui, avec Shiver, ce serait tout de suite plus chouette.
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Message(#) Sujet: Re: Allô maman bobo - Ash & Slo Allô maman bobo - Ash & Slo EmptyJeu 14 Sep - 21:19

ASHLEY
&
SLOANE
YOU LEAVE ME...
[ETE 2023]
L’insécurité chronique... oui elle m’avait affublé de ce joli qualificatif lors d’une de nos trop nombreuses disputes. Autant dire que je l’avais très mal pris – je n’étais pas du genre à apprécier lorsqu’on me critiquait, surtout quand je savais que c’était vrai mais que je me refusais de l’admettre. Qui aimerait qu’on lui dise qu’il a une insécurité chronique ?
Mais oui, il est vrai que j’étais d’une nature extrêmement possessive envers les personnes que j’appréciais vraiment (donc peu de personnes), et du fait de mon passé, j’avais une sorte de peur de l’abandon qui se traduisait par une insécurité chronique dont je n’avais pas spécialement conscience. Bien pour cela que je prenais assez mal le fait que l’on me renvoie à la face cette facette de ma personnalité. Je n’avais alors finalement pas conscience d’avoir une « peur » quelconque – je préférais largement me dire que je n’avais peur de rien, et j’avais une faculté d’ignorance hors norme. J’ignorais superbement ce qui ne me plaisait pas, notamment cette allusion à mon insécurité chronique.

Elle rétorqua une phrase qui me fit lever les yeux au ciel. Bon à interner ? Elle s’était vue avec ses cheveux couleur vomitif ? Elle était largement pire que moi, question « folle dingue ». Car oui, évidemment que j’étais parfaitement saine d’esprit. J’avais juste une tendance à la rébellion, masochiste, hyperactif avec déficit de l’attention couplé à des crises bipolaires (colères maggle), et la cerise sur le gâteau : insécurité chronique. Oui, j’étais laaaargement plus saine d’esprit qu’elle.
Elle finit par s’assoir à mes côtés, s’éloignant de ma fumée avant d’être intoxiquée – j’osais dire que c’était une vengeance personnelle du fait de son physique peu engageant – avant de me sortir qu’elle devrait peut-être me laisser en tête à tête avec mon bouquin. Je réprimais avec une très grande habilité une grimace – ce qui a donc pour résultat que j’ai un visage grimaçant.

« On était en train de faire connaissance mais le feeling passe pas trop, » répliquais-je, tout en sous-entendu et métaphore.


Je me m’étais à faire du français ? (Enfin de l’anglais mais passons sur ce détail). En quelque sorte, des fois cela m’arrivait, mais dans ma tête cela ne semblait pas être du français, juste un moyen d’être sarcastique. Enfin bon, le sarcasme découlait de mon savoir francesque, MAIS BREF.

« En parler, c'est vite fait. Mon enfance va très bien, merci. Rien de mieux que l'Irlande. Courir dans l'herbe, se baigner au lac, dormir dans le jardin en été... C'était le paradis. »
« Oh la la ! » m’exclamais-je en écrivant un detail sur la potion que j’étudiais dans mon parchemin. « Tu es plus atteinte que ce que je pensais ! C’est toi qu’on devrait interner ma licorne chérie. »

Et puis elle m’annonça une nouvelle qui me fit arrêter de prendre des notes. Un long silence s’ensuivit, silence pendant lequel j’avais fermé mon livre, l’avais posé à côté de moi avant de prendre une dernière bouffée de cigarette que j’écrasais par la suite dans l’herbe à mes pieds. Il se passa par la suite plusieurs minutes de silence pendant lesquelles je réfléchissais à ce que j’allais bien pouvoir dire.
Non en fait je réfléchissais à ce que je pouvais bien ressentir. Mettre un mot dessus était difficile. Cela ressemblait à un mélange de frustration, de colère, de tristesse, et de déception. Je poussais un énième soupire en levant la tête vers l’horizon, laissant la brise faire voleter mes cheveux.

« Ok. »

Ok ? Juste Ok ? Après tout ce qu’on avait traversé... ce que j’arrivais à prononcer d’une voix qui se voulait ferme, était « ok ». Ok, soit, d’accord. Elle voulait quitter Poudlard. Je passais une main dans mes cheveux. Elle voulait quitter Poudlard... Hm. De toute manière, elle l’aurait quitté avant moi. Elle serait peut-être entrée à l’USL, ou pas. Mais nos chemins se seraient irrémédiablement séparés un jour. Dans ma tête, j’avais déjà songé à cela, et je m’étais déjà préparée à cette éventualité. Mais je n’aurais pas imaginé que cela vienne aussi tôt.
On n’est jamais préparé à ce genre de déclaration.

« Avec Snow... »

Je ne pouvais réprimer la pointe de jalousie qui poussait dans mon cœur. A l’entendre, on aurait pu croire que cela ne la déranger pas de perdre une grande partie des contacts qu’elle avait avec moi, du moment qu’elle avait Snow, son petit ami. J’eus une légère grimace tandis que mes doigts ne pouvaient s’empêcher de triturer les brins d’herbe à disposition, mal à l’aise.

« J’imagine que cela ne sert à rien que j’essaie de t’en dissuader. Après tout... tu as tes BUSEs, tu peux réussir dans ta vie même sans tes ASPICs. » Nouveau soupire, nouveau silence. « Moi-même, je ne sais pas si j’ai envie de retourner à Poudlard. Je pourrais changer d’établissement. Ma mère a de la famille en France. » Petit rire amer. « Un changement d’établissement, un changement d’air. Sans les BUSEs je doute de pouvoir faire grand-chose. » Encore un soupire, suivit d’un haussement d’épaule faussement décontracté. « Alors tu t’en vas. »

L’intonation à la fin de ma phrase était indécise. Ma voix s’était brisée bien malgré moi. A m’entendre on ne saurait dire si c’était une affirmation, une question, ou une plainte. Je ne le savais pas moi-même. Peut-être les trois ? Je n’osais pas regarder Sloane, préférant de loin continuer à faire des tresses avec trois bouts d’herbe, songeuse.



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