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La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé]
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Message(#) Sujet: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMar 18 Juil - 10:28

La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui
Zoey & Myla

•••

1 heure. C’est le temps qu’il nous a fallu avant de trouver l’idée de nous faire un petit endroit secret dans notre nouveau lieu de vie, post-rébellion de Poudlard.
7 jours. C’est le nombre de jours dont nous avons eu besoin pour construire notre petite cabane et être fières du résultat. Rien n’indiquait pourtant que ce temps avait été suffisant à nous faire oublier tout ce qui s’était passé à Poudlard en cette terrible fin d’année. Tout le monde avait été largement secoué par la clôture de l’année et même si je n’avais rien physiquement, mes pensées avaient d’elles-mêmes tendance à revenir sur le soir de la rébellion pour me rappeler de mauvais moments. Notre décision, avec Zoey, d’aller faire notre petit tour dans la salle de bal, ce soir là, n’avait pas été l’idée du siècle, mais nous avions bien été obligées d’assumer la manière dont la soirée avait tourné. Pour résumer : une bagarre ayant pour seul but de faire tomber Blackman et ses hommes. Nous avions compris, un peu plus tard, qu’une brèche s’était formée, permettant de sortir de Poudlard, mais rester était pour moi une évidence tant que je n’avais pas retrouvé mes cousines et mes sœurs. Un départ était de toute façon prévu et personne n’eut vraiment son mot à dire…

Quatre jours après, je posais le sac d’affaires (rempli de choses que j’avais sélectionnées, mais pas pliées correctement !) sur le premier lit de la chambre commune de filles de la ferme qui se présenta comme libre, aux côtés de Zoey, cela va sans dire. Nous étions là pour passer un moment indéterminé à la ferme et je me souviens m’avoir demandé si ça n’était pas une nouvelle manière de nous faire payer ce qui s’était passé le soir du bal. Le discours des Aurors fut assez rassurant, mais je ne pouvais m’empêcher d’être choquée à l’idée que je n’allais pas remettre les pieds à Inverness, ni au manoir. C’était impossible… normalement, l’été était réglé comme du papier à musique. Il fallait se rendre à l’évidence, les habitudes allaient être chamboulées et je n’étais pas prête à subir ce nouveau revirement. La seule présence de Zoey m’aidait à surmonter un peu la difficulté à gérer le trouble du changement d’habitudes…. Notre projet de cabane m’occupa d’ailleurs l’esprit chaque jour, et nous nous y attelions entre quelques petits ateliers à mourir de rire. Je ne savais toujours pas comment j’avais réprimé mon fou-rire pendant le cours de méditation auquel nous avions participé sur un coup de tête, mais il était bien sorti après-coup et j’avais ri pendant un certain nombre de minutes avec Zoey, réveillant toute la chambre de filles.

En début de soirée du septième jour à la ferme, je m’installais au bord de la cabane (dont nous venions de tester la solidité en gigotant comme des asticots) tout en profitant réellement de la vue que nous donnait la hauteur de l’arbre que nous avions choisi. Ce côté de la cabane donnait sur le champ et une partie de l’étang et il nous était facile de voir les allées et venues d’élèves ou d’adultes. Presque sûre de connaître la réponse, je demandais à Zoey, stoppant ma contemplation du champ sur lequel nous avions une belle vue pour lui demander : « Tu as un appareil photo ? J’te parie qu’on va en voir, des galoches…. De tous ceux qui ont du se retenir pendant toute l’année. On fera « le mur des patins » dans la salle à manger avec notre stock de photos ! » Je me retournais en souriant. Faire des vacheries était quelque chose que nous n’avions pas fait depuis un certain temps. Les élèves avaient assez des tortures et des surveillances de Mangemorts…nous aussi, il fallait dire ! Lyra était enfermée dans un panier en osier et je commençais à l’extraire, n’ayant pas bougé de ma petite place, les pieds pendant toujours dans le vide. Je jugeais bon de dire au serpent : « Tu reste là ! » ne souhaitant pas la voir s’éloigner et être responsable d’un terrible vent de panique. Suivant Lyra du regard tandis qu’il inspectait la cabane à sa manière, je demandais à Zoey : « Tu penses qu’on aurait pu se barrer quand ils ont ouvert la brèche ? » L’idée me trottait dans la tête. Je savais que Zoey n’aimait pas se laisser vivre et attendre que le temps passe en attendant que quelqu’un fasse quelque chose pour nous (ce qui était peut-être mon cas… à moi). L’occasion ne s’était pas présentée pour nous et Zoey était sortie de la bataille avec quelques petites blessures… Cela lui empêchait-il de penser que nous avions notre chance dehors ?
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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMar 18 Juil - 15:31

La douleur d’hier est notre force d’aujourd’hui.

feat. Myla&Zoey

Encore emprisonnés. Nous l’étions encore et je commençais sincèrement à en avoir plus qu’assez ! Le pire était que tout Poudlard n’était pas là. Et où étaient les autres ? Dehors, pour certains, ou dans l’inconnu pour d’autres… rien de bien réjouissant ! Alors même si le discours de l’Auror avait quelque chose de rassurant, je ne pouvais m’empêcher que tant que nous étions enfermés quelque part, ça n’allait pas mieux ! Ok, les choses avaient été bien faites, j’imaginais, mais j’aurais préféré pouvoir recontacter mon père voyez-vous. Un minimum. Enfin… heureusement pour moi, il y a la plupart de mes proches ici, et le must : Myla. Il ne nous avait pas fallu bien longtemps pour nous trouver un nouveau passe-temps : construction de cabane. Et pas n’importe quelle cabane, une superbe et majestueuse cabane. Pour deux princesses, il le fallait bien !

Installée sur mon lit dans le super dortoir des filles, je commençais sérieusement à m’ennuyer quand j’entendais notre « surveillante » nous dicter de nouveau les règles à suivre. Blablabla, la liberté nous ferait un bien fou quand même, ils s’en rendaient compte au moins ? Leurs activités craignaient pour la plupart, et le seul truc drôle était peut-être d’y être avec Myla et de pouvoir se moquer des autres. Oh, pas de quoi nous faire la morale hein, nous aussi on avait besoin d’extérioriser ! A notre manière. Bon, au fond, je les plaignais tous ces gens qui étaient au bout de leur vie, et je ne pouvais pas dire que j’étais beaucoup mieux, mais je le cachais, parce que la pitié des gens, c’était peut-être le pire. On valait bien mieux que ça !

7 jours à la ferme. 7 longs jours où le seul bonheur était de voir des visages qui m’importaient et de passer les ¾ de mon temps avec Myla. Accrochant un de mes gilets à une branche d’un arbre, j’écoutais la vipère me parler du « mur des patins », ce qui me fit rire sans aucune retenue, mettant une de mes mains sur ma hanche et l’autre au-dessus de mes yeux comme pour surveiller. « Toujours, j’en ai même profité pour faire un album photo des plus grosses conneries des Mangemorts ! » Dis-je d’un ton faussement moqueur. « Dégueu ! J’suis sûre qu’il y a des jeux de langues partout dans le champ, ça va me faire vomir, trop jeune pour ça ! » J’échangeai un sourire complice avec ma meilleure amie avant de m’avoir à côté d’elle, lui tendant un bonbon que la surveillante avait eu la gentillesse (pitié) de nous offrir hier matin. « Fais péter quand même l’appareil photo ! On pourra avoir des moyens de pression si y a des couples qui ne devraient pas… » De vraies commères, c’était ce qu’on était, et le pire était que ça nous faisait réellement rire et qu’on s’en délectait.
Myla fit sortir son serpent de son panier et je l’observais du coin de l’œil, disant amusée : « Tu sais qu’un jour Sky le bouffera… » Je l’embêtais toujours avec ça, juste pour rire, mais j’aimais bien la provoquer sur ce sujet. Même si Lyra était bien trop gros pour que mon hibou vienne se risquer près de ce spécimen.
A la question de mon amie, je mis mes mains derrière moi en basculant ma tête en arrière pour voir le ciel qui commençait à s’assombrir. « On aurait pu oui. Et on s’en serait sûrement bien sorties. Mais on aurait atterri où ? Ici, c’est pas le paradis mais bon, y a pire. J’aurais juste aimé m’en sortir par moi-même et pas subir toutes leurs conneries ! » Je balançais mes jambes dans le vide alors que je redressai ma tête, tournant mes yeux vers Myla alors que je dis avec un petit sourire : « Mes frères sont là, j’vais pas aller chercher la merde ailleurs mais quoi qu’on aurait fait, on n’aurait jamais eu une aussi belle cabane ! » Ok, très puéril, mais j’étais convaincue que quoi nous ayons fait, nous nous en serions sorties. Même si j’aurais bien aimé moins subir et plus agir. Enfin… Reposant mon regard sur l’horizon, je repris un peu plus sérieusement, curieuse : « Pourquoi tu me demandes ça ? »


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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 18:20

La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui
Zoey & Myla

•••

Passer des vacances ailleurs que dans la bouse de vaches et les crottes de cochons aurait sans doute été une meilleure perspective pour nous, mais l’avantage était quand même que nous n’avions plus Blackman et les Mangemorts dans les pattes. Notre séjour à la Ferme ressemblait de près ou de loin à de la liberté, il fallait s’en contenter. J’avais un besoin cruel de revoir Inverness et ma mère, mais ça, je le gardais bien pour moi….ou alors, je le laissais aux pleurnichards qui ne trouvaient rien de mieux que de se plaindre à longueur de temps. Zoey et moi valions bien mieux ! Des occupations, il y en avait toujours à trouver et notre petite cabane était parfaite pour nous occuper un temps considérable. Personne n’était venu nous prendre la tête (pourquoi, certains nous avaient vus) et j’étais ravie d’avoir la paix tant recherchée par tous. L’organisation de l’intérieur commençait à être impeccable et je ne cessais de changer des choses, histoire d’être sûr d’avoir bien mis tout ce qu’il fallait à la bonne place. Pas question de laisser notre cabane devenir un nid à bordel. C’était un nid, certes, un nid pour accueillir toutes les conneries que nous avions en réserve et qui ne demandaient qu’à sortir et à nous offrir de bonnes parties de rigolade. Zoey ne tarda pas à marcher dans ma combine quand je lui mentionnais l’idée de prendre en photo les petits malins qui n’auraient pas l’idée de se cacher en venant dans le champ qui était à notre vue.

La réplique de mon amie me fit sourire comme jamais et je haussais faussement les sourcils en signe d’étonnement avant de me reprendre pour dire : « Allez… je parie sur …. 8 photos avec un Mangemort ayant le doigt dans le nez. Avec une marge d’erreur de 1. J’ai bon ???? » Je l’interrogeais du regard avant de rire avec elle sur mon idée encore plus dégueulasse de surprendre des jeunes dans le champ. Hilare, je m’exclamais : « T’es en train de me dire que je vais devoir voler un seau ou des sacs à vomi ?! » Puis, pour marcher dans le jeu, je hochais la tête avant de grimacer, écoeurée. Nous foutre des autres était quand même assez facile, vraiment drôle pour nous. La malice continua de faire son chemin quand Zoey mentionna une autre idée, sur les couples qui n’avaient pas lieu d’être : « On est super bien postées ici pour ça ! Tu paries sur qui comme « couple qui ne devrait pas » ? » Moi, j’en avais un paquet à suggérer ! Les reines des rumeurs étaient en action même si personne n’avait jamais vent de nos petites idées. La jeune femme reprit la parole pour me parler de Lyra que j’avais laissé sortir et qui avait plutôt intérêt à rester sous mes yeux. Sur la défensive, je répondis aussitôt à Zoey en disant : « Tu sais qu’un jour, Sky va être retrouvé mort étouffé ? » Je levais un sourcil taquin, sûre que je ne laisserais jamais Lyra en arriver là, surtout avec Sky qui m’était d’une utilité certaine ET que j’affectionnais également. Pour taquiner Zoey, je repris la parole pour lui dire ce que je venais de penser : « Mais je ne laisserais pas une telle chose arriver parce que Sky me sert bien ! Est-ce que je suis assez fourbe aux yeux de madame en pensant comme ça ? » Je l’interrogeais du regard, le sourire aux lèvres. La taquiner sévèrement ne me posait pas de problèmes. J’avais appris. Pour être exacte, Zoey m’avait appris à dire les choses et j’en étais ravie.

Je tentais de lui parler de la perspective qui avait été ouverte à tout le monde après la rébellion ; celle de fuir par la brèche et rejoindre la liberté qui nous avait été enlevée depuis longtemps. Zoey semblait me dire que fuir de cette manière n’aurait pas été un souci, et c’était justement ce que je m’attendais à entendre d’elle. Je l’écoutais parler, la laissant finir avant de dire, pour répondre à sa question : « Je m’attendais à ce que tu me dises que cette solution aurait été la meilleure et qu’il aurait fallu qu’on le fasse. T’as pas tort pour la cabane mais…. J’pensais vraiment que tu regrettais de ne pas être sortie par la brèche ! Je suppose que tout ce que je n’ose pas faire est un jeu d’enfant pour toi … C’est le cas, je ne sais pas si j’aurais osé partir en courant et m’enfuir dans la nature comme certains l’ont fait. Imagine qu’ils retrouvent les corps de certains fuyards au beau milieu de clairières Écossaises ?! Ca ne manque pas de coins de nature en plus… les pauvres…. » Je ne pouvais m’empêcher d’avoir un œil malicieux quand je parlais à Zoey, mais le fond était vrai ; certains n’auraient peut-être pas dû se précipiter à l’extérieur…. Mais leurs réactions était compréhensibles… « Quand je pense qu’on va laisser la cabane ici alors qu’on aurait pu la faire dans le parc du manoir ! Et l’avoir à dispo jusqu’à la fin de nos vies… » Je roulais des yeux avant de regarder Zoey du coin de l’œil. Nous n’étions jamais à court d’idées que nous soyons à Poudlard, à la Ferme ou chez nous, à Inverness…

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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyJeu 20 Juil - 22:36

La douleur d’hier est notre force d’aujourd’hui.

feat. Myla&Zoey

Y avait pas meilleur endroit que cette cabane pour profiter des cancans. Pour profiter tout court d’ailleurs, et avec Myla j’étais certaine que ce serait bien, sans aucun doute. Alors forcément que nous passions notre temps à faire n’importe quoi et à raconter des conneries, à quoi ça servait d’être ici sinon ?! Suite à mon idiotie concernant la prise en photos des Mangemorts et leurs crétineries, ma meilleure amie marcha dedans à fond et je ne pus m’empêcher de rire à ce qu’elle dit. « Oh dommage, vous devrez rejouer une prochaine fois chère Madame. Le juste nombre est le 11 ! Oui oui, vous avez bien entendu, 11 gros Mangemorts repoussants et dégoulinant de sueur qui se curaient le nez juste sous nos yeux. » Dans un rire encore plus intense, je lui dis : « Je t’envoie du rêve hein ? » Gamineries en route ! Ben quoi, n’oublions pas qu’on n’avait que 13/14ans, c’était de notre âge ces âneries ! Faisant une petite grimace de dégoût forcé, j’ajoutai à la suite de sa semi question : « Ce sera ta mission oui. Même si j’ai une petite préférence pour le sac de Lemaire, ça donnerait plus de crédit à ses bouquins. » Dis-je en roulant des yeux. Ben quoi, je ne l’aimais pas cette moralisatrice à deux balles, j’avais le droit de la critiquer ! Je ne me gênais pas de base alors je n’allais pas me gêner en plus avec Myla ! Elle savait que je ne l’aimais pas donc… Bon, elle ne méritait vraiment pas ce qu’il lui était arrivé cette année, personne ne le méritait, mais du vomis dans son sac, c’était gentil à côté non ?!
Pour sûr qu’on était bien postées ici ! De quoi faire des photos de ouf pour prendre tous les infidèles en flagrant délit… j’adorais ça ! La suite me fit sourire un peu sadiquement, j’étais fan des histoires de couples et je marchais en plein dans le jeu de Myla. « Ben, déjà j’ai l’impression que les couples, ça existe plus… ils ont perdu tout leur désir ou quoi ? Ils sont déprimants… Han, t’imagines Vayne et O’Nyme. Ils se sont toujours tourné autour ceux-là ! En plus tu te souviens de la rumeur de l’année dernière. Elle est vraiment nulle, il était super mignon Hunter. Je les vois bien se mettre derrière cette botte de paille… » Lui dis-je en tendant mon index pour lui montrer l’endroit. « … à se rouler des patins dégueu. Enfin, j’crois qu’ils sont tous les deux à l’infirmerie. Ca doit être chaud là-bas ! » Lançai-je dans un rire avant de dire : « Vas-y à toi, le couple infidèle qui ferait une super rumeur ? »
Une fois de plus, je roulais des yeux en faisant une grimace du style « gnagnagna », bien enfantin. « Tu fais ça, j’le bouffe moi-même ton saucisson gluant ! » Je contenais mon rire tellement c’était idiot. Elle savait très bien que ce ne serait pas vrai, j’aimais beaucoup Lyra et la peur qu’elle pouvait flanquer aux autres. La suite de sa réponse m’alla et je le soulignais en agitant mon index pour approuver ses mots. « Boarf, tu es encore trop gentille ma pauvre petite ! Il te sert, effectivement… faut dire qu’il est utile avant d’être mignon. » C’était un peu vile de dire ça, mais c’était vrai, je ne voyais pas pourquoi je dirais le contraire. Et en ce qui concernait la fourberie de Myla… elle se donnait bien et ça m’amusait au plus haut point !

Les choses devinrent un peu plus sérieuses quand elle parla de la brèche. Oui, s’échapper aurait été jouable mais bon, nous étions ici maintenant, et pour dire la vérité nous n’avions pas tellement eu le temps d’y réfléchir vu que nous avions été rapidement chopées par les Aurors. La question ne se posait même pas, selon moi. « On n’a pas pu se poser la question Mimi, alors même si on avait voulu fuir, ben on n’a pas eu le temps. C’est vrai que j’aurais bien aimé tenter ma chance autrement, pouvoir sortir et me démerder par moi-même. Ca s’est pas fait, c’est tout. Tu sais ce qui me saoule ? C’est de ne pas avoir su pour cette révolte. On était comme des rats et on se devait de fuir… Juste fuir… j’ai horreur de fuir ! » Dis-je d’un air boudeur en attrapant un petit bout d’écorce et de le balancer dans le vide. A la fin de sa phrase, je tournai la tête vers elle avant de la fixer, comme si elle était totalement en train de délirer. « Ben ça donnera des histoires glauques à raconter aux nouveaux pour ne pas qu’ils aillent dans la forêt, c’est tout… » Ok, c’était sadique, mais j’avais capté le regard malicieux de mon amie et je me devais de dire une connerie, juste parce que c’était ma façon de voir les choses. Et puis, pour dire la vérité, je me permettais de dire ça car je me doutais qu’il n’y aurait pas de fins aussi tragiques. Enfin je l’espérais. Je regardais par la suite notre cabane avant de la tapoter comme si ce lieu était un animal docile. « Au moins, on l’aura ici jusqu’à ce qu’on parte. Et on en refera une au manoir, et une à Poudlard, et même une dans mon quartier… on est des teubées nous ! » Et des délurées aussi, mais ça m’amusait et je donnais un petit coup de coude malicieux à Myla avant de lui montrer deux personnes dans le champ qui venaient d’apparaître. « Eh là là là ! Regarde ! C’est qui ? T’as pas des jumelles ? Des verres ? Oh punaise on a un scoop là ! » J’étais excitée comme une puce alors que je plissais les yeux pour essayer de voir qui étaient ces personnes qui allaient subir nos langues de vipères.


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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyVen 21 Juil - 18:01

La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui
Zoey & Myla

•••

Le meilleur endroit de la terre (pour le moment), nous l’avions et n’étions pas prête à le quitter ! Les plaisanteries allaient bon train ; les Mangemorts avaient plus que mérité de s’en prendre la figure par nos soins et j’explosais de rire quand elle me donna le nombre de photos crades de nos petits amis Mangemorts : « C’est pire que ce que je croyais ! Dégueulasse ! Rio…machin, tu sais, l’élève de Poufsouffle, il n’est pas un peu photographe ? Montre-lui ton travail, il va peut-être t’aider à te lancer dans le métier ! » Je pouffais encore un peu avant de regarder au loin. Si nous partions ainsi, nous pouvions en avoir pour la soirée. Mon amie se marra ensuite pour l’idée du sac à vomi et marcha pleinement dans le jeu en mentionnant une élève. Notre activité favorite, tellement facile ! Les oreilles pouvaient commencer à siffler sérieusement ! « Hum… ses livres sont trop lourds, tu n’arriveras jamais à mettre assez de vomi pour faire illusion… » Je lui donnais un léger petit coup de coude en disant : « Je t’aiderais ! » Bien sûr, je terminais en riant… Dégueulasse au possible notre sujet de conversation ! Je lui demandais ensuite : « Elle a encore été vilaine la petite Lemaire ? » Peut-être qu’une nouveauté s’ajoutait aux anciennes ? Il fallait bien que je me renseigne même si j’étais persuadée que Zoey me raconterait sans même que je pose la moindre question.

L’activité suivante fut de commenter notre poste d’observation qui envoyait du rêve ! Du rêve, tu VRAI ! Nous étions en train de parler des couples que nous nous plaisions à observer pour pouvoir mieux les critiquer et Zoey me fit entendre que les couples étaient devenus déprimants…ce à quoi je répondis par un vif hochement de tête. Rien de drôle pour nous en ce moment… ça n’était pas normal. Sa mention de Vayne et O’Nyme me fit sourire de plus belle et j’attendis qu’elle ait fini son explication pour en rajouter une couche en disant : « Il est trop niais, il faut qu’il se secoue les puces pour conclure avec O’Nyme, nan ? Tu sais ce qu’il faudrait faire ? Mettre un message anonyme sur l’oreiller de la nana en lui disant d’aller là où ils gardent la paille et signer Vayne, je te parie qu’elle irait !! En attendant, ça fait un septième – enfin presque ex septième – totalement libre ! » Je roulais les yeux pour jouer le jeu, mais je me foutais totalement du septième qui se trimballait avec O’nyme. Il avait tort de se prendre la tête, voilà ce que j’en pensais ! Je fis ensuite mine de réfléchir avant de formuler la première idée qui me venait, mais j’en avais des tonnes ! « Hum…voyons voir… Keagan Fassbach qui ne se tape non pas une, mais DEUX nanas de l’équipe de Quidditch ! Daniela le jour, Jill Adams la nuit et quand il y a impossibilité, on table sur Rosenberg, la jaune ! Ca fait trois ! Jamais deux sans trois, Fassbach aurait tort de s’en priver ! L’ambiance dans les quartiers des jaunes… ouhhh. Ca lui fait trois anorexiques à soigner ! » Je haussais les épaules, fière de moi avant de lui rendre sa grimace suite à l’attaque sur Lyra : « Si je lance mon saucisson gluant à ta poursuite, t’auras intérêt à courir ! » Sauf que Lyra ne bougeait probablement pas, Zoey le savait et je la taquinais encore. Mon air boudeur arriva quand elle me fit savoir que j’étais encore trop gentille. J’en faisais pourtant, des efforts … Pour qu’elle revienne un peu sur ses propos, je croisais les bras et commençait à bouder en patientant gentiment et en fermant la bouche.

Une fois décidée à parler de nouveau, je lui parlais de la brèche, objet de conversation que je ne voulais pas rendre tabou. Après tout, c’était ce qui était arrivé non, et impossible de changer la soirée pourrie que tout le monde avait dû subir ! L’entendre m’appeler Mimi me fit sourire et j’écoutais avec attention ce qu’elle avait à me dire à ce sujet. Je voyais bien Zoey faire partie de ceux qui seraient sortis sans avoir peur de ce qu’il y avait derrière… Moi, j’étais plutôt du côté des autres, de ceux qui ont la trouille, qui se posent mille et unes questions mais qui veulent rester digne quand même. A ses paroles, je hochais ma tête, étant tout aussi énervée qu’elle sur le fait que nous étions dans l’ignorance totale. Rageuse au possible, je m’exclamais, quand Zoey eut fini : « Ils ont voulu se révolter sans partager l’info ? Et bien j’espère qu’ils s’en sont pris plein la figure ! D’ailleurs, je ne suis même pas allée voir à l’infirmerie, tu l’as fait, toi ? » Personne de vraiment très proche de moi ne s’y trouvait alors je n’avais pas de raison évidente de y aller, en plus… Mon regard se fit carrément malicieux quand elle évoqua les nouveaux et les histoires glauques à leur raconter. Nous n’étions pas super crédibles en troisième année, mais nos affaires allaient progressivement s’arranger au fur et à mesure … « Si y’en a un qui fait une crise cardiaque ou qui fait pipi au lit … il va aller chouiner auprès de Lennox à l’infirmerie et nos noms vont sortir ! Il est trop grand et trop… barbu ! J’ai peur ! » J’écarquillais les yeux pour feindre la peur mais c’était faux, Zoey le savait et je blaguais juste, histoire de faire rentrer un peu notre formidable infirmier dans la conversation.

Naturellement, notre discussion s’orienta vers notre petite fierté de l’été : notre cabane ! Il fallait dire qu’elle envoyait du lourd, nous y étions bien et franchement, je m’y sentais même bien mieux que dans les lits des chambres de filles. Pourquoi n’avions-nous pas le droit d’y dormir ?! A la remarque de mon amie sur le fait d’en refaire d’autres à plusieurs endroits, je m’exclamais : « Si tu commences à…. copuler avec quelqu’un dans l’une de NOS cabanes, tu vas savoir comment je m’appelle, note ça ! » Puis, me prenant un nouvel air sérieux, j’ajoutais : « Bien, je suis partante ! Je suis volontaire pour trouver la déco et tous les petits trucs qui vont nous servir à l’intérieur. T’as vu tout ce que j’ai déjà réussi à voler….. » Je m’interrompis d’emblée en l’entendant brailler. Zoey me montrait des gens et je me relevais comme une furie en lui disant : « Si si si si ! Attend ! » Je me précipitais vers les babioles que j’avais réussi à trouver et attrapais deux petits rouleaux de carton ayant contenu du papier toilette. Fière, je les apportais à Zoey avant de me rasseoir et lui dire : « Les jumelles !!! C’était pour notre boîte aux lettres normalement… mais ça va aller, je vais me débrouiller, à toi l’honneur ! » Les ragots pouvaient commencer ! Zoey allait pouvoir me dire de qui il s’agissait, mais pas sûre que les « jumelles » soient d’une grande utilité.

1 – 2 : C’est Alaska et Oliver mouahahaha !
3 – 4 : C’est Savannah et Elliot !
5 – 6 : C’est Cruz et Edward !



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Dernière édition par Myla H. Starkey le Ven 21 Juil - 18:02, édité 1 fois
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Le Hasard

Le Hasard



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Arrivé(e) le : 28/06/2011
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Crédit : (c) Septimus Veturia
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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyVen 21 Juil - 18:01

Le membre 'Myla H. Starkey' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 4
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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMar 25 Juil - 17:40

La douleur d’hier est notre force d’aujourd’hui.

feat. Myla&Zoey

Si certains s’apitoyaient sur leur sort, ruminant leur dernière année, à se demander comment ils pouvaient faire pour être encore plus désespérés qu’ils ne l’étaient déjà, nous nous étions déjà passées au stade « thérapie made in Zola » mouahaha ! Ouais, nous nous comprenions… J’étais loin d’être du genre à rester trois siècles sur un truc. Je préférais passer à autre chose. J’étais rancunière et râleuse, mais plus envers les gens plutôt qu’envers une situation. Bon, la raison était simple : je n’avais rien subi personnellement, ce qui aidait. Je n’avais que de la rancœur concernant certains proches, mais autant dire que je n’avais pas le même traumatisme que tant d’autres, et en bonne égoïste, heureusement ! Et notre cabane était la preuve de notre nouvelle joie de vivre, à nous deux on était sûre de s’amuser. Rio bidule… Ouais, ça me disait vaguement quelque chose, mais impossible de mettre un visage sur le nom bizarre de ce gars. Du tac au tac, je réagis : « Il est mignon Rio machin truc ? Parce que sinon, je me débrouillerai toute seule pour percer dans le domaine « Mangemorts sous son plus bel ange… » » Lançai-je avec beaucoup d’amusement, me moquant de ce garçon mais préférant rire des Mangemorts plutôt que de les craindre. L’idée du sac à vomis me fit rire de plus belle, surtout en imaginant celui d’Alaska rempli… en bonne sadique que j’étais ! La remarque de Myla m’amusa, parce qu’elle savait très bien que je ne pouvais pas la voir cette Serdaigle. « Tu paries ? J’suis sûre de réussir à lui pourrir son sac et ses bouquins ! » Lui dis-je avec un air malveillant, et le pire était que je serai capable. Enfin… je lui laissais le temps de reprendre du poil de la bête, sinon on croira que je veux sa mort à la nana, ‘manquerait plus que ça ! A son petit coup de coude accompagné de son aide, je levai un pouce enthousiaste, répondant : « J’y compte bien ! » Puis elle me demanda des infos sur le comportement de la blonde et je secouai simplement la tête de gauche à droite. « Nan, Miss Parfaite est en mode déprim’ j’ai l’impression… c’est con, j’aurais bien aimé aller lui faire quelques crasses, mais j’ai pas envie d’être la cause de son suicide donc bon… » Oui c’était glauque, mais sincèrement je m’en fichais royalement. Je n’avais aucun filtre, aucun tabou. Que ça plaise ou non, que ça soit déplacé ou méchant, je n’en avais rien à carrer, j’étais comme ça et c’était bien pour ça qu’on ne pouvait pas se voir, avec la vilaine petite Lemaire. C’était un ange à côté de moi, un ange chiant et moralisateur, tout ce que je détestais !

Notre poste d’observation était idéal ! On pouvait voir tout ce qu’on voulait, créer des petites rumeurs et être médisantes comme on le voulait. Le pied ! Nous en étions venus à parler de Vayne et O’Nyme. Bon, j’avais surtout pensé à O’Nyme parce qu’elle était en couple lors de la rumeur du baiser, à ce que mes sources disaient. Concernant Vayne… ils n’étaient plus ensemble avec Savannah à ce moment-là. Et encore heureux, j’aurais sûrement été le pourrir celui-là alors qu’elle était aux cachots. Nan, je rectifie : je l’aurais pourri ! A la réaction de Myla, je ris avant de hausser les épaules, répondant d’un ton désinvolte : « Ben, il pourrait peut-être tenter de reconquérir Sav’ plutôt, elle est carrément mieux ! » Enfin, en soit je ne connaissais pas O’Nyme, mais cette nana me semblait superficielle alors bon… oui, un jugement pour toutes les personnes qui m’étaient inconnues, c’était important ! « Ahah ! T’es la pire des mégères Miss Starkey ! Ca pourrait être trop drôle !!! Enfin, à condition que ça ne joue pas sur Sav’, j’suis pas vache au point de lui faire du mal. Mais l’idée me plaît, on y pense ! » Dis-je avec un large sourire alors que je rebondis avec second degré à la deuxième partie : « Intéressant… je vais squatter le dortoir du beau serpent alors, j’suis sûre qu’il aime les jeunettes ! » Lançai-je dans un rire. En vrai, je m’en fichais de ce gars. Il était mignon, et à 14ans, on avait des yeux pour mater, oui oui ! Mais à part ça, je m’en foutais royalement, tout comme je le voyais dans le regard de mon amie. Oui, notre complicité n’avait pas de limite ! Elle rebondit sur un nouveau couple, ce qui m’amusa encore plus. Je pris quelques secondes pour situer les trois personnes. Des Poufsouffles… Punaise, c’était chaud chez les blaireaux ! « Ca j’adhère ! Un plan à trois, ça fait toujours sensation dans les rumeurs. Tu sais que si ça se trouve, ça serait possible. Si mes souvenirs sont bons, la jumelle et le blaireau ils passaient du temps ensemble nan ? Ca devait être chaud aux cachots… Han, oui plan à 4 ! Je suis fan !!! Tu crois qu’il est polygame ? Qu’il aime bien les filles ? Ca me plait ça tiens… » Dis-je en passant la main sur mon menton, l’air malicieux. « T’es la meilleure des commères ma fille ! » Puis je réagis rapidement à son saucissant gluant que j’aimais beaucoup, en vrai. « Ca tombe bien parce que, niveau course, j’suis la meilleure ! » Je bombai le torse, fière de moi avant d’exploser de rire tant cette discussion était ridicule… mais me plaisait énormément !
Et pour ce qui était de sa gentillesse… y avait grandement de l’amélioration, franchement j’aimais son côté diabolique et je devais avouer aimer l’entretenir, mouahaha.

Le sujet dévia sur la brèche et la révolte. J’avais les boules de ne pas avoir été tenue au courant et d’avoir eu l’impression d’être prise au piège comme une souris dans une tapette. Et je ne cachais pas mon agacement ! Myla aussi était énervée, comment pouvait-il en être autrement ? C’était hyper égoïste de ne pas alerter les élèves, on aurait tous pu y passer avec leurs conneries ! Et puis, perso, suivre les autres sans décider, ce n’était pas mon kiffe ! Et pas celui de ma meilleure amie non plus, je le savais, même si elle ne se mettait pas autant en danger que moi. J’approuvai ses mots d’un geste de la tête convaincu et limite agressif, pas une pour rattraper l’autre ! Et en réponse à sa dernière question, je secouai la tête de gauche à droite. « Nan, pas encore, j’ai pas envie de voir des chouineurs… » Dis-je, de mauvaise foi, avant d’ajouter avec un petit sourire : « Mais faudra y aller… doit bien y avoir des rumeurs sympas là-bas. » Ben ouais, je ne perdais pas le nord. On était ici pour je-ne-sais-combien de temps, autant en profiter pour laisser aller nos langues de vipères. J’en vins à parler d’histoires qui font peur, parce que j’adorais ça et que j’aimais bien faire peur aux autres. L’imitation de frayeur que fit Myla me fit exploser de rire alors que je la poussais légèrement en signe de complicité. « Oh c’est pas un homme des cavernes qui va te faire peur ! C’est juste de la gonflette, et sa barbe, j’suis sûre que c’est des poils de fesse d’écureuil. Les gamins ils auront trop peur d’aller le voir, alors moi je vote pour le pipi au lit ! » Dis-je en levant la main comme pour réellement voter. Vous avais-je déjà dit que j’étais très immature… Ben, disons que j’avais juste 14ans hein, j’avais le droit de dire des choses puériles !

Je mimai une grimace de dégoût quand elle parla de « copuler avec quelqu’un ». C’était dégueu de dire ça et je fis mine de mettre mon doigt dans ma bouche pour vomir. « T’es dégueu ! Y a pas de mecs assez bien pour que je puisse copuler… et pi là, non merci, je veux pas ! » Dis-je en croisant mes bras contre ma poitrine en montrant un air boudeur. J’avais 14ans oh ! Je ne pensais pas à ça, je trouvais ça dégoûtant ! « Han, mais si tu dis ça, c’est que tu y penses toi. Bouh ! » Dis-je en la montrant de mon index avant de rire, espérant que ce ne soit pas le cas. « Notre cabane est un lieu sacré, pas le droit d’y amener des garçons, ils sont trop plein de mauvaises ondes… » Mais oui mais oui… les garçons, c’est bien à regarder, ou les copains, mais après c’était chiant !
Pour ce qui était de refaire des cabanes à plein d’endroits différents, Myla semblait emballer alors c’était tout bénef’ ! « Ok, tu es donc missionnée pour la déco, t’es la meilleure des voleuses de trucs qui ne ressemblent à rien ! » Dis-je dans un rire, en me disant que moi aussi j’en avais volé des choses… mais que c’était un peu contre mon gré, bref…
D’un coup, je vis deux personnes dans le champ et ne pus m’empêcher de brailler en attrapant le bras de mon amie, lui désignant les gens. Elle se leva et dit qu’elle avait quelque chose… cette fille était géniale ! Elle me tendit les « jumelles » faites avec des rouleaux de papier toilette et je souris, ravie. Parfait ! « Trop fort ! » Dis-je en les plaçant sur mes yeux avant de lui attraper de nouveau le bras et de le secouer. « Un gars une fille. UN GARS UNE FILLE ! Oh punaise ça sent le cancan à plein nez ! » Lançai-je, enthousiaste, alors que je n’avais pas encore vu de qui il s’agissait. Quand ce fut le cas, mon sourire s’effaça et je retirai mes « jumelles » de mon nez. « Pffff c’est nul ! C’est Sav’ et Elliot, pas de rumeurs assez alléchantes ! J’y croyais ! » Je soupirai, déçue avant d’entendre du bruit au pied de notre cabane. Sur le coup de la déception, je lançai : « Si c’est un squatteur, je lui crache dessus ! ».

------------------------------------------

1 & 2 : Ce n’est qu’un oiseau, pas de quoi s’exciter !
3 & 4 : Un couple un couple ! Oui oui, c’est un couple qui passe à quelques mètres de là, et ce n’est autre que Jill & Declan Ange.
5 & 6 : Un mini gamin de première année semble regarder avec envie notre cabane. Je vous promets, il commence à monter, je lui crache vraiment dessus…


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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMar 25 Juil - 17:40

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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMer 16 Aoû - 16:52

La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui
Zoey & Myla

•••

Le bonheur, nous l’avions : être séparées du reste du monde pendant quelques instants pour pouvoir baver sur le dos de tout le monde. La cabane était notre petite fierté et je ne lésinais pas sur les moyens pour la rendre encore plus « habitable » et la protéger des « indésirables ». Avec Zoey, j’étais libre, beaucoup moins formelle (peut-être moins maniaque aussi, qui sait ?) et j’aimais clairement ça ! Inutile de parler pendant mille ans et de pleurer sur le pauvre sort de ceux qui avaient été blessés le soir de la rébellion. La seule morte était une nana qui n’avait plus rien à faire à Poudlard et qui donc, avait mérité son sort ! La réplique de Zoey concernant la photo et Rio… m’amusa forcément. Je pris quelques secondes de réflexion avant de lui apporter une réponse : « Euh…. Nan, pas mon genre. Débrouille-toi toute seule, y’a sûrement 99,9% de chance pour que tu sois meilleure de toute façon ! Et si on faisait « Premières années sous leur plus bel angle » l’année prochaine, hum ? » De belles partie de rigolade en prévision. Nous étions cruelles mais en général, notre cruauté restait sage et entre nous. D’ailleurs, nous n’en avions pas fini et la cible suivante était Alaska. Je n’avais personnellement rien à lui reprocher, elle était relativement sympa et je gardais un excellent souvenir de la fois où nous nous étions parlé. Grimaçant à l’horreur de ce que Zoey était en train de me dire sur le vomi, je portais ma main à ma bouche, signe d’écœurement avant de la laisser m’en dire plus sur Lemaire. Je continuais de plus belle (à grimacer) quand elle me parla de l’état de la Serdaigle et j’attendis qu’elle ait fini pour hausser les épaules et dire « Elle ne saura pas que c’est toi…. » J’envoyais un petit regard sadique à Zoey avant de dire : « Je lui ai parlé une fois…elle avait l’air cool ! Et en plus, je lui ai sauvé la vie !! » L’exclamation et l’entrain à la fin de ma phrase étaient évidents, mais je tempérais quand même mes propos en disant : « Enfin… on va dire que l’épouvantard sur lequel on est tombées était particulièrement coriace. Sans ma baguette, elle n’aurait rien pu faire. Ce qui signifie donc qu’elle a une dette envers moi ! Je lui ai aussi évité un Mangemort ce jour là ! » Fière, je demandais à Zoey : « Qu’est-ce que je peux bien faire de ça, hum ? Sérieux, elle me doit la vie… » Je me frottais les mains, contente d’avoir un avantage sur quelqu’un mais pas certaine de l’utiliser réellement un jour.

Cible suivante : O’Nyle et Vayne ! Un vrai bonheur de trouver à redire sur les gens. Est-ce qu’ils se gênaient pour le faire eux ? Sûrement pas et bien évidemment, derrière notre dos ! C’était mon activité préférée, avec Zoey, sans doute possible ! Je ne savais trop quoi penser de ces deux protagonistes, ne les connaissant pas plus que ça (et loin de moi l’idée de le faire). J’écoutais alors les petites spéculations de mon amie avant qu’elle n’en vienne à Savannah. Haussant les épaules, je lui répondis : « Mouais….c’est du pareil au même ! Il ferait mieux de nous conquérir nous, il perdrait peut-être son temps, mais ce serait une perte de temps utile et logique ! Savannah en trouvera un autre… » Je ravalais la dernière phrase que j’avais à la bouche à savoir, quelque chose comme « elle sait bien le fait ! ». Qu’il s’agisse de Savannah ou d’une autre, ça n’avait aucune importance, les gens se remettaient toujours des vacheries de toute façon… J’échangeais avec Zoey un petit regard malicieux quand elle termina en disant qu’elle allait squatter les chambres des mecs à la recherche du septième, pour l’embêter un peu, je n’articulais quasiment pas avant de lui dire « Dévergondée ! » nous étions assez proche pour qu’elle entende et comprenne parfaitement. Je la taquinais, une fois de plus… me demandant si elle était réellement capable de tenter d’intégrer les chambres des mecs.

Nous n’avions pas fini de casser du sucre sur le dos des autres ; les prochaines cibles : Fassbach, Cooper, Rosenberg et Adams. Bien sûr, j’inventais de toute pièce les rumeurs qui nous occupèrent pendant quelques minutes, mais c’était sympa à imaginer… Si ça se trouvait, il se passait bien pire que tout ce que nous imaginions ! Zoey formula l’hypothèse d’un rapprochement de Fassbach et Adams, ce à quoi je répondis par un « Nan ?!! » enthousiasme avant d’aller plus loin en lui demandant : « T’es sûre de ça ? Ils passaient du temps ensemble ? Je vois bien venir le petit discours de l’amitié mais je n’y crois pas une seconde ! Sûre qu’il est polygame et si ça se trouve, il ne se cantonne pas qu’aux Poufsouffle. » Me penchant vers Zoey, je lui glissais à mi-voix : « Ouvrons l’œil ! On finira bien par le surprendre avec une autre nana. » Je levais finalement un sourcil, pas peu fière de la fourberie qui m’animait quand je parlais des autres. Pareil, ils allaient tous s’en remettre, notre petite rumeur n’était pas ébruitée et construite de toute pièce par nos imaginations respectives et cela pouvait nous occuper ! Je terminais la micro-bataille avec Lyra en lui tirant la langue, convaincue des capacités de rapidité du serpent avant de m’intéresser à ce que mon amie me disait ensuite.

La révolte … Il était clair que ça n’était pas notre sujet préféré, mais il fallait bien y passer. Nous avions eu de la chance d’être parmi ceux qui avaient été évacués assez vite, mais je ne cessais de penser ce qu’il se serait produit si nous avions tenté la fuite. Les choses avaient été si mal faites que je n’en revenais toujours pas. Qu’avaient-ils voulu faire au juste ? Se rebeller ? C’était d’un ridicule sans nom… Trois pelés et un tondu étaient au courant de la supposée rébellion et ils avaient espoir d’arriver à quelque chose ?! Le cafouillage dans toute sa splendeur, les grands héros pouvaient repasser et j’étais prête à parier qu’ils trainaient à la Ferme comme des âmes en peine, la queue entre les jambes. Zoey semblait de mon avis même si elle était peut-être dans le fond plus modérée ( ?) En tous les cas, le fait qu’elle n’ait pas été à l’infirmerie me fit sourire, surtout avec la façon dont elle me le faisait savoir. Des chouineurs, il n’y avait pas d’autre mot…. et des rumeurs devaient en effet leur coller à la peau ce qui semblait être notre seul petit intérêt d’y aller.

Je manquais de tomber du haut de la cabane tant la connerie suivante de Zoey me fit rire quand elle parla de Lennox, de sa barbe et de tout le reste. Toujours morte de rire, je tentais de reprendre la parole pour dire : « Je ne verrai plus jamais cette barbe de la même façon… Tu crois qu’il dit « fais-moi un gros bisou » quand on appuie sur son ventre ? Ahah » Et les vacheries sur l’infirmier, nous pouvions en trouver en masse ! Je n’étais pas en reste pour me moquer de lui-même s’il ne l’avait pas mérité, au même titre que tous les autres profs de l’école, d’ailleurs. La blague était facile et il devait se douter que cela arrivait dans son dos et qu’il se trouvait totalement impuissant.
Sans crier gare, notre formidable discussion s’orienta vers les mecs et, pour protéger notre cabane et son utilité à long terme, je taquinais la petite brune en lui disant qu’il y avait interdiction de ramener des mecs. Comme prévu (parce que je la connaissais désormais par cœur), elle commença à retourner la situation à son avantage et me fit encore rire en me disant que j’étais celle qui pensait à « copuler » avec des garçons dans la cabane. En guise de défense, je m’exclamais : « Moi ?! Faux ! Je t’entends parler dans ton sommeil, c’est tout… » Puis, croisant son index toujours levé avec le mien, je confirmais ses paroles en disant : « Lieu sacré et protégé de toute présence masculine, on est d’accord ! »

Puisque nous n’étions pas en reste pour trouver un truc à faire, l’idée de Zoey fut d’observer les alentours pour trouver de nouveaux petits ragots croustillants. Les élèves étaient libres de se promener dans la Ferme et à l’extérieur, il n’était donc pas rare de voir passer quelqu’un ….et d’ailleurs les exclamations de la petite « Zola » commencèrent par la présence de deux personnes, je lui trouvais des jumelles de fortune et attendis le verdict, bien que mes yeux pouvaient voir aussi bien que les siens. Selon Zoey, le « couple » en présence ne valait pas le coup, il s’agissait d’Elliot (que j’aimais bien !) et Savannah. Je pris la parole à mon tour pour dire : « Savannah et Elliot ! On le tien le remplaçant de Vayne !! Nan ? C’est possible ou pas ? Savannah ne pardonne pas à Vayne d’avoir embrassé une nana et elle comble le vide avec Elliot ! » J’interrogeais Zoey du regard sans savoir si ce que je disais pouvoir avoir une réelle teneur ou non. Il fallait bien spéculer encore un peu…
Mais notre attention fut détournée au profit d’un bruit curieux qui nous fit tourner la tête et nous diriger vers le pied de la cabane. Imaginez un petit couple avec plein de secrets à cacher au pied même de l’arbre qui avait servi à faire la cabane ?! Le rêve à l’état pur ! Manque de chance, ce n’était qu’un oiseau et ce dernier s’envola au moment même où nous tentions de passer la tête en toute discrétion pour surprendre quelqu’un. Je laissais échapper un cri : « AH ! » plus pour faire faire à Zoey que par peur de l’oiseau, mais j’étais prête à parier que tout ça allait finir en fou-rire basé sur du vide. « Y’a des dinosaures par ici ! » Me relevant, je fis remarquer à la petite brune : « On n’a pas surveillé le côté ouest de la cabane ! Y’a une fenêtre qui nous cachera parfaitement, viens ! » Je l’entraînais vers notre dernière chance de trouver de quoi nous divertir encore un peu, nous étions tellement bien lancées dans les ragots et les conneries qu’il était bien dommage de s’arrêter en si bon chemin !

1 – 2 : Declan et Jill sont dans notre champ de vision ! Parfait, ils ne nous ont pas vus !
3 – 4 : Daniela Cooper et Keagan Fassbach, encore eux, super ! Sauf que… oups, je crois qu’ils viennent de nous voir !
5 : C’est Cruz Rosewood qui se promène toute seule… c’est louche, très louche !
6 : C’est Spencer Mortensen tout seul… ça aussi, c’est louche !



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Dernière édition par Myla H. Starkey le Mer 16 Aoû - 16:54, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMer 16 Aoû - 16:52

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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMar 22 Aoû - 16:09

La douleur d’hier est notre force d’aujourd’hui.

feat. Myla&Zoey

Il n’y avait pas mieux que ma meilleure amie pour pouvoir se moquer des autres sans regards en biais. De n’importe qui, tous ceux qui nous venaient à l’esprit. On se complétait à merveille et même si je ne lui disais pas, elle savait que je serais un peu pommée sans elle ! Bien trop de fierté pour l’avouer, mais c’était le cas. Nous avions toujours aimé construire des choses ensemble, et les cabanes faisaient partie de notre petits univers. Où qu’on aille, on en avait une. C’était notre repère et personne n’avait les droits d’investir les lieux à part nous deux ! Myla m’avoua que le mec photographe n’était pas tellement son genre et je grimaçai, comme pour dire que s’il n’était pas son genre, il ne serait certainement pas le mien. A la suite de ses paroles, j’acquiesçai d’un signe de tête enthousiaste, bien d’accord avec elle. « Exactement ! Je suis déjà meilleure que lui, c’est certain, une vraie pro ! Et je suis trop d’accord pour ton idée, on va faire un super album photo des premières années ! » J’ajoutai avec malice et une pointe de tyrannie : « Y aura Alex en première année, on pourra lui donner une belle petite réputation… » Oui, ce n’était pas logique de vouloir faire une sale réputation à son petit frère mais sachez-le, je ne pouvais pas le voir ce petit idiot ! Et Myla le savait bien donc elle comprendrait cette attaque gratuite. Justin me tuerait sûrement de gâcher la notoriété de notre frère mais je m’en foutais royalement, il ne ferait pas sa loi à Poudlard dès son arrivée, le geek ! Parler de Lemaire était fait avec tout autant de délicatesse que mon petit frère, et étant donné que je n’aimais pas les moralisatrices, je ne pouvais pas apprécier cette petite pimbêche. Myla me dit qu’elle ne saurait pas que c’était moi si je faisais des trucs dégueu dans son sac et je haussai les épaules. Cette nana suivait tellement les règles qu’elle arriverait sûrement à la savoir, la garce ! Je haussai un sourcil sceptique face à sa réplique disant que la Serdaigle avait l’air cool. Et puis quoi encore ! « Ouais ben elle a juste l’air, crois-moi ! » Puis je lui lançai un regard intéressé lorsqu’elle me dit lui avoir sauvé la vie. Là ça devenait intéressant. Un sourire sadique prit place sur mes lèvres alors que je rétorquai : « Ca c’est bon ! Avoir une dette envers toi… Trop bien ! Tu vas pouvoir lui demander ce que tu veux ! Utilise-bien ce cadeau. » Pouffai-je alors que je savais Myla trop « gentille » pour faire quelque chose contre cette aiglonne. Pour ma part… je ne m’en priverai pas ! Sauf que moi, à la différence de ma meilleure amie, je l’aurais laissée galérer. Hum…

Imaginer des infidélités entre Vayne et O’Nyme ne me gênait pas, je kiffais faire ce genre de chose. Mais malgré moi, je pensais à Savannah et du coup, j’étais un peu plus sur la réserve. Je pouvais être une vraie langue de vipères, sans doute l’une des pires, mais quand ça concernait mes amis, je savais m’adoucir. Oui oui, la gentillesse incarnée n’est-ce pas ?! « Vayne ? Tu voudrais que Vayne te fasse la cour ? » J’explosai de rire en imaginant la scène, mimant le garçon de façon extrême, prétendant une scène idiote à l’eau de rose, battant des cils. « Oh, Miss Starkey, je ferai tout pour vous ! Je ne regarderai plus une seule autre fille pour vous, smack smack smack… » Lui lançai-je niaisement en mettant ma bouche en cul de poule pour mimer un baiser avant de rire. C’était ridicule mais ça m’amusait. « Avoue que tu kiffes les mecs qui écrivent des poèmes et qui t’espionnent tapis dans le noir ! » Beurk, c’était tout ce qui me répugner, la romance. Je crois que j’étais un mec, dans une autre vie… Merci la famille de garçons ! Je ne dis rien de plus concernant Sav’. Myla savait qu’elle était mon amie et que je me retenais bien de dire du mal d’elle, même si je savais très bien ce qu’elle sous-entendait. Nous voilà venues à parler de squatter le dortoir d’un ancien septième année. Ce n’était partie de rien, mais pour la blague j’aimais prétendre que je n’avais d’yeux que pour ce beau serpent. En soit, il était mignon, mais carrément vieux ! La réplique de mon amie vipère me fit rire de nouveau, la poussant légèrement comme si c’était un reproche. « Eh ! Je t’ai entendue sale vipère ! » Puis j’ajoutai à voix basse, comme si j’avais peur qu’on nous écoute : « Il serait bien trop content de me voir débarquer dans son dortoir, le beau serpent. » Mais bien sûr ! Mon sourire amusé prouvait que je n’en pensais pas un mot mais pour rire je me le permettais. Surtout qu’en vrai, je m’en fichais de lui, mais alors totalement.

Après avoir critiqué nos camarades, c’était au tour d’autres. Ben ouais, on aimait ça que voulez-vous ! On en était venu à parler d’un plan à 3… 4 ? Entre des blaireaux. Ah les blaireaux… ça copulait vachement comme animal, ça ? Fassbach, Cooper, Rosenberg et Adams… punaise la rumeur était bonne à prendre ! A son interrogation excitée concernant Fassbach et Adams, je dis de façon enthousiaste : « Si ! » avant de l’écouter déblatérer ses idioties qui m’amusèrent, répondant du tac au tac : « Ouais M’dame ! Je les ai souvent vus ensemble. T’as raison, l’amitié a souvent bon dos… Ouais ouais, un polygame. Faites gaffe à vos filles, à vos sœurs et vos femmes Messieurs ! » Clamai-je en criant presque, amusée par la situation. Bof, en soit je ne savais pas trop ce qui unissait tous ces gens mais je m’en foutais, c’était propices à des rumeurs très drôles, voilà qui me suffisait. J’acquiesçai une nouvelle fois les propos de Myla sur le fait de le garder à l’œil. « J’crois qu’il est à l’infirmerie, y a qui comme nanas là-bas ? J’suis sûre qu’il tente de se les faire ! » Lançai-je avec un haussement de sourcils malicieux, me retenant d’exploser de rire face à nos bêtises et aux regards que nous échangions. Nous étions tarées, et nous aimions ça !

Quelques secondes à parler de la révolte, juste pour se rendre compte que nous avions toutes les deux une certaine rancœur vis-à-vis de l’organisation de celle-ci. Et après ? Eh bien on critiquait, comme toujours, et le pire était sûrement qu’on se moquait de l’état global de nos camarades, point barre.

Lennox semblait effrayer Myla, et je lui donnais une bonne raison de ne pas avoir peur de cet homme des cavernes, ce qu’elle accueillit d’un grand rire qui m’en provoqua un de la même façon, surtout après sa comparaison avec un jouet. « Oh non, pas de bisou, c’est répugnant ! Ca barbe doit piquer, laisse tomber ! » Et si seulement y avait que ça ! J’avais l’image de l’infirmier en train d’essayer de calmer les douleurs de chacun avec des bisous et c’était aussi risible que ridicule. Ouais, vous voyez, on ne laissait personne en reste…

Pas de mecs dans la cabane ! Je le clamai haut et fort, suspectant mon amie d’un certain intérêt d’en faire venir ici-même. « Je ne parle pas dans mon sommeil, tu te fais des films ma fille ! » Dis-je sur le ton de la défense avant de serrer son doigt comme pour sceller le pacte disant qu’aucune présence masculine ne devait intervenir en ce lieu. « Parfait ! ».

Savannah et Elliot se trouvaient dans le champ, à quelques dizaines de mètres de nous. Pffff c’était nul, c’était des gens que j’appréciais, je voulais faire de la vraie critique moi ! « C’est clair qu’Elliot vaudrait mille fois mieux que Vayne pour Sav’. » Même si je ne connaissais pas Vayne, en vrai… « Ouais, vas-y on va les aider à se mettre ensemble à ces deux-là ! T’as pas des roses qu’on pourrait leur envoyer ? » Lui lançai-je avec un large sourire malicieux, sachant très bien que c’était idiot. Pas le temps de trop y réfléchir qu’un bruit attira bien vite notre attention au pied de notre magnifique cabane. Myla se mit à crier et je ne pus empêcher un « AH ! » similaire aussi sortir de ma bouche. Ce n’était qu’un oiseau et je ne pus que rire en repensant à nos réactions de flippettes. « C’est toi le dinosaure ! Tu cris comme une poule mouillée ! » L’accusai-je gratuitement dans un rire, en bonne fille puérile que j’étais. Je suivis Myla du regard quand elle se leva, signalant que nous n’avions pas surveillé le côté ouest de la cabane ! C’était vrai ça, grossière erreur ! Je me levai direct, suivant mon amie – bon y avait deux pas à faire, ce n’était pas une cabane énorme hein – jusqu’à la fameuse fenêtre, jouant les espionnes derrière celle-ci, ce qui m’amusait grandement. Surtout en compagnie de Myla, y avait pas mieux ! Je passai « discrètement » ma tête sur le côté de la fenêtre observant pendant quelques secondes les alentours et… Bingo ! Oh mon dieu un super ragot en vue ! Excitée, tirant sur le bras de Myla comme pour l’alerter, je m’exclamai : « Gardner et Adams, Gardner et Adams ! » Je me tournai vers ma compère pour lui expliquer en agitant mes mains. « Enfin Gardner mec, avec Adams fille… punaise c’est un chaudasse celle-là (Ange) ! » Balançai-je dans un rire avant d’aller reprendre les jumelles de Myla, les observant quelques secondes avant de refiler l’objet à la vipère. « Ils sortaient pas ensemble avant, ces deux-là ? Ca j’peux te dire que c’est de la rumeur en or partenaire ! » Dis-je complètement surexcitée. De vraies nanas à rumeurs, pas de doute !


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Message(#) Sujet: Re: La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui ~ Myloey [Terminé] EmptyMer 27 Sep - 19:06

La douleur d'hier est notre force d'aujourd'hui
Zoey & Myla

•••

Faire une cabane avec Zoey et y trainer le plus possible, voilà ce qui m’allait bien ! La présence des autres n’était pas toujours souhaitable, mais je n’avais jamais de mal à me sentir bien avec Zoey… Aussi curieux que cela puisse paraître, j’étais à l’aise avec les idées qu’elle pouvait avoir et il n’y avait qu’avec elle que je ne craignais pas de m’éloigner de mon petit confort. Zoey n’avait pas eu la même vie que moi et, même si nous n’en parlions pas souvent, je lui enviais certains aspects de la sienne tout en me réjouissant de certains appartenant au quotidien que j’avais toujours connu. Etre ensemble à Poudlard remettait les cartes sur la table et notre amitié s’était renforcée dès la première année.
Pour l’heure, nous étions toutes les deux dans notre cabane et échangions déjà sur les autres. Quand nous étions toutes les deux, il n’y avait pas vraiment de filtre concernant les autres élèves ou les adultes et c’était ce que j’aimais le plus. Comme je le lui avais dit, le photographe de Poufsouffle n’était absolument pas mon genre et la petite profita de mon envie de le descendre un peu pour s’y croire ! Je me mis à rire aussitôt quand elle se venta et mentionna son frère qui entrerait en première année. Une cible parfaite même si je n’avais rien contre Alex. « C’est que tu es plus cruelle que tu en as l’air ! Bon en tout cas, j’ai déjà des titres pour les clichés : Alex perdu dans les couloirs du grand château pas beau ! Alex et la bouse de dragon du cours de botanique. Alex a glissé sur les crottes de hibou…. Tu n’as pas peur que ton frère décide de rejoindre les moldus au bout de quelques mois ? Avec nous, il faut qu’il ait les nerfs solides…. » Je grimaçais avant de passer à un autre sujet (pour ne pas dire à une autre victime de nos saloperies) : Alaska. Je n’avais pour le moment rien à lui reprocher mais je n’étais pas non plus dans l’optique de la défendre ou d’en faire ma nouvelle super amie. Pour l’heure, elle m’importait peu et le fait de savoir qu’elle avait une dette envers moi pour le petit sauvetage avec l’épouvantard me plaisait bien ! Affaire à suivre, Zoey serait la première au courant et à disposer de cette dette en cas de besoin, face à Lemaire.

Passant cette fois-ci au triangle amoureux Vayne, Caldwell, O’Nyme, je secouais la tête quand la petite tête qui se trouvait en ma compagnie essaya de me faire dire ce que je n’avais pas dit. J’étais prête à répliquer tout de suite, mais Zoey m’en empêcha en mimant une scène, ce qui me fit rire et je grimaçais finalement en disant : « Beurk, je suis encore plus dégoutée du mec que je ne l’étais déjà ! T’as le don pour remanier le sex appeal des autres toi ! Et pour répondre à ta question idiote, chère Brewster, saches que je ne voudrais que Vayne me fasse la cour SOUS AUCUN PRETEXTE, une horreur ! Je te disais simplement que nous étions beaucoup plus sexy que les autres, et que, donc, c’était naturellement vers nous qu’il était censé se tourner… mais…. nan, finalement je change d’avis, qu’il reste vers Savannah ! » L’idée de penser aux septièmes était plus tentante pour nous ; rien de concret, juste nos petits fantasmes que nous formulions sous forme de plaisanteries.
Le tour des Poufsouffle arriva bien vite et Fassbach, Cooper, Rosenberg et Adams étaient dans notre ligne de mire. Zoey m’en apprit une bonne en me disant que Fassbach trainait avec Adams, ce que je n’avais pas remarqué malgré mes observations… les petits cachottiers !! Je haussais les sourcils d’un air malicieux suite aux paroles de Zoey, lui faisant comprendre que j’étais parfaitement d’accord avec elle : attention à vos nanas les mecs ! Pour le coup, c’était plutôt Savannah qui devait faire attention à son mec qui avait tendance à aller voir ailleurs un peu trop facilement… le naze !

Ne pas amener de mecs dans notre formidable cabane ? Le pacte était scellé et je n’avais clairement pas l’intention de le rompre, aucune chance pour que ça arrive ! Je lançais un dernier regard rempli de malice à Zoey, n’insistant pas sur la question et fière de voir que notre nouveau petit havre de paix n’était pas ouvert à tous (et puis quoi encore ?). La discussion vira sur ce qui nous plaisait le plus, en règle générale : les ragots sur les autres. A l’heure actuelle, nous avions Elliot et Savannah sous les yeux et Zoey me fit savoir quelque chose qui me fit hausser les yeux à leur propos « Hmm, j’espère pour Elliot qu’il a la présence d’esprit de se dire qu’il est mieux tout seul qu’accompagné….que ce soit avec Savannah ou quelqu’un d’autre. C’est Vayne qui serait ravi d’avoir la photo des deux en train de passer du temps ensemble…. » Je lançais à Zoey un sourire qui voulait tout dire, mais nous en étions aux ragots, pas au passage à l’acte pour les vacheries en tout genre. Je pensais avoir l’idée la plus tordue quand mon amie me suggéra l’idée de leur envoyer des roses. L’idée d’enfer ! Je me retournais, regardant toutes les affaires que nous avions entassées dans la cabane avant de hausser les épaules en disant : « …. Des boulettes de papier ? Pour donner l’illusion que c’est des pétales de roses, ça fera l’affaire ? » Oui, minable, mais ça nous faisait rire comme jamais !

L’élaboration du plan s’arrêta là, un bruit nous fit sursauter et la perspective de l’attaque d’un monstre s’éloigna au bout d’une demie seconde. Un oiseau….rien que ça ! Zoey me taquina et je répliquais par un bon coup de coude qu’elle évita en partie. Je traînais ensuite le derrière de la petite vers la fenêtre improvisée de notre cabane. Peut-être que des cibles plus intéressantes que Savannah et Elliot s’y trouvaient… à peine eus-je le temps d’y penser que Gardner et Adams firent leur apparition sous nos yeux. En remarquant l’excitation soudaine de Zoey, je pensais à Gardner fille en compagnie d’Adams et l’idée d’inventer de beaux ragots à ce propos me fit sourire d’avance. Mais il s’agissait de Gardner mec et d’Adams fille. Poussant Zoey pour voir, je lui demandais : « Ils font quoi ?! Ils font quoi ?? » D’après ce que je pouvais voir, ils ne faisaient que passer du temps ensemble, dans le parc de la Ferme mais nous étions parfaitement bien postées pour en voir un peu plus que ça ! « Ils sortaient ensemble….cette info me dit quelque chose, c’est possible ! Ils ne sont quand même pas en train de remettre le couvert ici… à la Ferme au beau milieu des vaches et des cochons, c’est ignoble, complètement nul !!! » Je soupirais, contente de trouver une bonne raison de critiquer un peu… juste un peu !

Comme si l’oiseau n’avait pas suffi à nous faire flipper, un nouveau bruit nous tira du début de nos nouvelles rumeurs en construction. C’était une voix… « On vous voit, les filles ! » Cette voix ressemblait à celle de Savannah et un coup d’œil vers « la sortie » de notre cabane nous confirma que c’était elle. Je pinçais les lèvres, me retenant de rire en glissant un petit regard à Zoey. La discrétion était à revoir, mais qu’est-ce que nos petites activités étaient drôles ! L’heure était sûrement à laisser Gardner et Adams se rouler des pelles à l’abri des regards et de suivre Savannah vers la Ferme avant qu’elle n’ait l’idée de grimper et de vouloir réaménager l’endroit, je ne le permettrai pas !



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