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Pauvres papillons... • Kate et Perrin
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Message(#) Sujet: Pauvres papillons... • Kate et Perrin Pauvres papillons... • Kate et Perrin EmptyMer 31 Mai - 17:43

Je ne suis pas insomniaque, d'ordinaire, les seules raisons qui me tiennent éveillée étant le stress, l'excitation et les températures élevées du mois d'août. Je ne suis pas anxieuse, je n'attends aucun événement avec impatience et les températures sont plutôt fraîches en cette fin de mois de mai. Pourtant, impossible de fermer les yeux pour me rendormir quelques heures avant le début des cours. Je tourne, encore et encore, dans mon lit, cherchant la meilleure position pour retrouver les rêves qui m'emmèneront loin d'ici, loin des Mangemorts, des nés-moldus pris en esclavage et de Blackman. Oui, bon, je ne le connais pas personnellement, mais il est facile de dire sans le moindre doute qu'il est de ces gens qu'on préfère éviter. Il a une allure hautaine et sûr de lui, comme si sa victoire était assurée, que rien ni personne ne le ferait partir, cette fois. Et j'ai peur que ce soit vrai...

J'ai bien entendu des rumeurs sur une révolte possible, mais je n'y prête pas attention. Je ne veux pas me mêler à pareille folie et risquer de rejoindre les cachots si ça rate. Oui, c'est de la lâcheté, je m'en rends bien compte, mais je préfère ne pas m'impliquer. Je suis une solitaire, je l'ai toujours été, et, si ça ne veut pas dire que je me fiche du sort des autres, je ne suis pas prête à risquer mes fesses pour simplement aggraver les choses. Par contre, si la victoire des gentils était assurée... oui, ça changerait sûrement mon opinion. J'aurais peur, je serais stressée, mais je porterais ma pierre à l'édifice si c'est nécessaire. Rien de bien extravagant, vu que je ne connais que peu de sortilèges, mais si je pouvais juste faire tomber un méchant, ça me ferait plaisir. Même faire un croche-pied à quelqu'un pour qu'il devienne une cible facile me procurerait le plus grand bien !

Je soupire. Ce n'est pas en pensant à une possible bataille que je retrouverais le sommeil... Allongée sur le ventre, je ferme les yeux aussi fort que possible et tente de penser à des choses heureuses. Immédiatement, le visage de maman apparaît dans ma tête. J'étais heureuse, avec elle. Elle m'aimait, mon père m'aimait, j'étais insouciante avec des amis et une famille joyeuse. Un sourire étire mes lèvres. C'était le bon vieux temps, plongé dans les rires, les câlins et les bisous du soir. Et puis tout a basculé. La silhouette ensanglantée de ma mère prend la place de son visage souriant et une boule se forme dans ma gorge. Là, c'est sûr, je ne trouverai plus le sommeil...

Je me redresse sur mon séant en chassant la terrible vision de ma mémoire. Un timide rayon de soleil passe entre les tentures de mon dortoir, annonçant le lever du jour. J'étire mes bras fatigués et me lève en silence. Une demi-heure plus tard, j'ai pris une douche brûlante, je porte mon uniforme et je me débats avec ma tignasse indomptable. Maman réussissait toujours à me coiffer joliment, par je-ne-sais quel miracle, alors que tout ce que je parviens à faire, c'est un chignon moche au sommet de mon crâne. Je soupire. Maman me manque tellement... Mais ce n'est pas le moment d'y penser ! Pour me changer les idées, je glisse des livres dans mon sac et quitte le dortoir puis la salle commune des Serdaigles. Tout le monde dort toujours, bien sûr. Ils ont de la chance.

Vu l'heure, la bibliothèque n'est pas encore ouverte alors je décide de me rendre dans le parc pour aller travailler à l'ombre d'un arbre près du lac, comme j'en ai l'habitude. Je descends donc les quatre étages me séparant de la porte d'entrée et la franchis d'un pas rapide. Un vent frais s'engouffre dans ma cape, la faisant gonfler derrière moi et fait voler les quelques mèches de cheveux qui s'échappent de mon chignon. Je frissonne légèrement mais la marche et le soleil me réchauffent rapidement. Sur le chemin vers le lac, je ne peux m'empêcher de sourire en voyant les arbres en fleurs, les papillons et les abeilles qui volent autour de moi. Il fait évidemment calme, quand tout le monde dort, et c'est pas plus mal. L'espace d'une seconde, je me dis que je devrais me lever tôt plus souvent mais... j'aime trop le sommeil que pour le trahir pour des papillons.

Depuis le temps que je fais le trajet château-lac, j'ai commencé à utiliser quelques raccourcis pour que ça aille plus vite. Aussi étonnant que ça puisse paraître, passer au travers du potager me fait gagner environ cinq minutes, ce qui n'est pas négligeable quand, comme moi, on perd souvent la notion du temps et qu'on doit se grouiller pour aller en cours. Même si j'ai le temps ce matin, je décide d'y faire un saut et de piquer quelques légumes ou fruits pour faire office de pré-petit déjeuner. Arrivée au milieu des plantes, je ralentis le pas pour ne marcher que sur la terre battue et éviter les aliments. Je me penche de temps à autres pour piocher quelques fraises, des framboises et deux carottes. Le tout dans mon sac, je m'apprête à reprendre ma route quand j'aperçois, non loin de moi, un type. J'ai l'impression qu'il essaye d'attraper un papillon en lui courant après mais... comment lui dire que le papillon est plus rapide et que sa technique est moyen-bonne? Je le regarde un instant en grignotant une carotte, les sourcils froncés. C'est bizarre, mais j'ai envie de voir s'il parviendra à attraper son insecte avant ou après s'être couvert de boue en chutant.
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Message(#) Sujet: Re: Pauvres papillons... • Kate et Perrin Pauvres papillons... • Kate et Perrin EmptyDim 4 Juin - 15:04

Pauvres papillons
kate & perrin
L'enfance est un papillon qui se hâte de brûler ses blanches ailes aux flammes de la jeunesse.

Comme tous les matins, je m'étais levé relativement tôt; avant tout le monde, avant même que le soleil n'est commencé son ascension dans le ciel. Je n'étais pas du genre à traînasser au lit. Quelle perte de temps! De toute manière, je dormais rarement plus de six heures pas nuits, dans mes meilleures nuits sept, mais jamais beaucoup plus. « Un Perrin à recharge rapide », m'avait dit un jour Oliver pour se moquer de moi. Je n'avais pas trop saisit l'allusion au monde moldu, bien évidemment, mais la manière dont il avait dit la chose m'avait bien fait rire. Il avait finit par m'expliquer le truc assez nébuleux des batteries moldues. Je dois admettre que je n'avais saisie qu'à moitié tout son baratin, mais suffisamment pour en trouver l'expression amusante. Ainsi donc, si j'étais du type « recharge rapide », je devais me trouver quelque chose à faire le temps que Sinéad ou Tasha ne sorte du lit. L'une et l'autre étant très rarement debout longtemps après moi. Je me glissai hors de mon lit, me vêtis en silence des premiers vêtements qui me tombèrent sous la main; un pantalon gris et un pull bien chaud orné de rayures jaunes et rouges. Ainsi vêtu comme un fier gryffondor, je me faufilais dehors à pas de chat, silencieux comme une souris. Le soleil matinal était encore bien faible lorsque, muni de mon carnet de note, d'un bocal vide et d'un crayon, je rejoignis le parc. Je laissai mes pas vagabonder quelques minutes sur l'herbe couverte de rosé matinale. J'aimais sentir la chaleur timide du soleil sur ma peau, le calme des lieux était saisissant comparé au jour où il y avait des élèves partout minant cette atmosphère relaxante où le contact avec la nature était si parfait. Je pouvais entendre les grillons chanter dans l'herbe produisant une mélodie un peu anarchique, mais pas moins magnifique. Je finis par me remettre en marche direction; les potagers. À cette époque de l'année, il n'y avait pas grand chose de poussé. Le sol dégelait à peine. S'il y avait quelques plants qui avaient commencés à sortir de terre, rare était les fruits et les légumes prêts à la consommation. Comme ce n'était pas ce qu'il m'intéressait aujourd'hui, ça ne changeait rien.

Arrivé dans le potager, je commençai par observer silencieusement, mais avec admiration les gloires du matin qui s'étaient ouvertes toute en grand pour profiter, comme moi, des rayons de soleil du matin. Des fleurs magnifiques et si particulière à la fois. Elles m'avaient toujours fascinés avec leur faculté à s'ouvrir et se fermer quand bon leur semblait. Je les regardai pendant ce qui me sembla être un court instant, et pourtant était si long. L'astre solaire avant fini par monter clairement dans le ciel poussant mes fleurs à se refermer malgré mon envie de les regarder encore plus longtemps. La dernière d'entre elles finit par clore ses pétales me plongeant dans une grande déception. Elle fut néanmoins de courte durée puisqu'un papillon coloré passa devant moi en voletant. Ah! Lui il était magnifique! Je voulais le dessiner! Laissant mon carnet et mon crayon sur le sol, muni de mon bocal vide, je me mis à la chasse aux papillons. Une chasse qui pris rapidement des allures de course dans la boue. Un insecte après l'autre, je les attrapais plutôt habilement dans mon bocal, non pas sans risque de se salir, les dessinait un peu maladroitement dans mon carnet avant des les libérés. Parfois une autre espèce d'insecte venait trouver sa place dans mon bocal; une araignée toute mignonne, une chenille poilue ou une limace gluante. Chaque fois, je faisais son portrait avant de le relâcher. Morelle, qui se laissait prélasser au soleil, m'observait de ses six yeux l'air amusée.

Marchant dans l'herbe, pas très loin, je vis lever une volée de monarques. Armé de mon pot, je me mis en chasse de l'un d'entre eux. Ils étaient magnifiques et les voir voler comme ça, tous ensemble, tous en même temps était à couper le souffle. Je pris en chasse un spécimen parfait qui s'éloignait habilement de ses compatriotes. Bondissant, courant, gambadant, j'essayai d'attraper mon ami le papillon sans succès. Il était plus rapide que moi, ou du moins jusqu'à se qu'il se pose sur la tête d'une gamine un peu à l'écart qui faisait je ne sais pas trop quoi. « Bouge pas! », lui murmurais-je comme complice, une sourire amusé sur le visage. Le pot dans une main et le couvercle d'en l'autre, je regarda l'insecte battre paresseusement des ailes. Lorsqu'il les referme, je bondis posant mon bocal sur la tête de la gamine, mon monarque coincé dedans. « J't'ai eu! », dis-je en riant. Sans bouger le bocal, cherchant un moyen de lui mettre le couvercle dans perdre le papillon, je parlai à la fillette, victime de ma chasse : « Je crois que ce petit t'aime bien! Il ne veut même pas voleter un peu pour que je passe le couvercle! » Je rigolai une nouvelle fois de mon rire enfantin. J'avais peut-être quinze ans, j'étais peut-être maintenant très grand, mais j'en avais pas pour autant perdu ma naïveté d'enfant et mon envie de m'amuser. La chasse aux papillons, qui était classé comme une activité de petites filles, me plaisait toujours autant. « Bon allez, tu vas m'aider ! Met ta main là... » Joignant les gestes aux paroles, je posai sa main sur le bocal à la place de la mienne. « Comme ça c'est parfait ! Essaie de ne pas bouger le pot, je voudrais pas qu'il s'enfuit. » Puis je lui attrapai l'autre bras et l'entraînai à ma suite dasn le potager. Fallait récupérer mon carnet. Je n'aurais qu'à le gribouiller rapidement, puis on le laisserait s'enfuir.
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Pauvres papillons... • Kate et Perrin
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