Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall Stanmore II Noir
199.99 € 249.99 €
Voir le deal

Partagez
 
Life is just not fair • Kate et Milo
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Life is just not fair • Kate et Milo Empty
Message(#) Sujet: Life is just not fair • Kate et Milo Life is just not fair • Kate et Milo EmptyMar 30 Mai - 23:20

Malchanceuse... ce n'est pas vraiment un terme qui me caractérise, si on omet la fois où j'ai tué ma mère. Je suis du genre à avoir un quotidien banal, sans qu'aucun événement d'une quelconque importance vienne chambouler mes journées. Le pire qui ait pu m'arriver, avant Poudlard, c'est de voir que mon père avait oublié de racheter mes céréales et que je devais me contenter d'une pomme au petit dèj'. Ou alors quand les gens de mon école ne se contentaient plus de m'insulter et me faisaient un croche-pied... juste devant une flaque boueuse... pour que je tombe dedans. Et le matin, bien sûr, pour que je passe toute la journée avec des fringues bien dégueux. Un pur régal. Sinon, hormis ces petits détails plutôt insignifiants, je n'ai jamais eu la poisse avant d'arriver à Poudlard. C'est sûrement parce que je vivais comme une moldue, si ça se trouve... Pas de magie, pas de malchance et, surtout, pas de guerre menée par des Mangemorts - enfin, aucune dans laquelle je sois impliquée, du moins.

Depuis que je suis ici, par contre, la chance a tourné et je regrette amèrement les croches-pieds et les pénuries de céréales. Ca, c'était le paradis comparé à ce que j'ai vécu - ce que je vis - ici. Le début était certes paisible mais ça s'est un poil gâté quand un détraqué psychopathe a décidé de mener l'assaut contre Poudlard, de tuer la directrice, de séquestrer les nés-moldus et de terroriser tous les étudiants, hormis sa petite clique de toutous au sang-pur. Ayant une mère née-moldue et un père moldu pur souche... disons que j'ai préféré faire profil bas. Ne pas réagir si des gens se font violenter sous mon nez mais proposer mon aide à ceux qui se sont isolés. Ne pas parler trop fort, ne pas répondre aux possibles provocations, toujours acquiescer quand des discours pro-sang-pur sont prononcés près de moi. Ne jamais, jamais, regarder Blackman dans les yeux. Je suis très douée pour me faire oublier, pour être invisible, et je suis plutôt heureuse de ce don vu les temps qui courent.

Certes, je ne rencontre pas beaucoup de gens en appliquant cette technique aussi efficace qu'une cape d'invisibilité mais... c'est mieux d'être seule en "liberté" qu'accompagnée de plein de gens, séquestrée dans les cachots. De toute façon, il y a bien assez à faire pour m'occuper alors ce n'est pas tellement dérangeant. En général, je passe mes soirées à faire mes devoirs, lire les manuels ou pratiquer mes sortilèges, et mon temps libre, je le passe à la bibliothèque à lire toutes sortes de livres. Ca me permet de m'évader, de croire, l'espace de quelques centaines de pages, que je ne suis plus en pleine guerre mais au milieu d'une histoire d'amour, de magie ou, bêtement, dans la peau d'une moldue dont la vie est parfaite. Un autre de mes talents pourrait être que je me plonge entièrement dans les livres. Je m'identifie aux personnages, je vis littéralement leur vie, je ne pense qu'à ça jusqu'à ce que je tourne la dernière page et que j'en entame un nouveau.

Malheureusement, cette faculté ne m'aide pas quand il s'agit d'affronter les cours, les repas, les déplacements dans les couloirs. J'ai beau faire de mon mieux, je ne peux éviter de voir ces nés-moldus forcés de faire des corvées humiliantes, privés de leur magie. Impossible d'ôter de mon esprit que je pourrais en faire partie si Blackman considère que, ma mère étant née-moldue et mon père un moldu, je ne suis pas une vraie sorcière. Alors je baisse le nez. Je pourrais passer pour une fille qui s'en fiche du sort des nés-moldus, à les éviter du regard, mais c'est justement parce que je m'en préoccupe trop que je ne peux les regarder. Imaginer que je pourrais être à leur place... c'est juste horrible. Rien que d'y penser, j'ai envie de remballer mes affaires et de retourner à ma vie nulle et monotone à Galway. Dire que je me plaignais de mon père et des mes camarades d'écoles avant d'arriver ici ! Je les échangerais mille fois contre ce que je vis ici.

Heureusement, l'année est bientôt achevée et je pourrai rentrer chez moi, prendre mon père dans mes bras et essayer de restaurer notre relation. Je lui raconterai à quel point c'est horrible, ici, à quel point ça a changé depuis le temps de maman, et il me dira que tout va s'arranger. Peut-être qu'il acceptera de me garder à la maison en septembre et je vivrai comme une moldue, dans un monde où je ne risquerai rien. Il proposera peut-être même qu'on déménage pour qu'on puisse vraiment repartir de zéro, quelque part où je serai juste une fille et où il serait mon père. Un endroit où il m'aimerait à nouveau. Si seulement je croyais une seule seconde à tout ça... Je sais très bien qu'il ne m'écoutera même pas, qu'il me collera les fesses dans le Poudlard Express et qu'il se réjouira d'être débarrassé de moi une année de plus.

Les larmes aux yeux, je réalise que je n'ai rien écouté du cours d'histoire. Ce cours, purement théorique, n'exige aucune concentration de ma part, il me suffit de lire des bouquins avant de dormir et ça revient exactement au même. Mais il est quand même étonnant que je n'écoute pas... il y a toujours quelque anecdote bonne à prendre alors je me fais force d'être attentive. Mais aujourd'hui, je suis lasse. C'est la fin de journée, la fin de l'année, et j'en ai marre. Je compte les jours me séparant du Poudlard Express et je sens ma concentration décliner au fil des jours. Il va falloir que je surveille ça, ça ne me ressemble pas.

Quand enfin le cours s'achève, je constate avec une moue déçue que mon parchemin est resté vierge. Je n'ai pris aucune note. Il va falloir que je me secoue si je veux tenir jusqu'au bout, le temps passera plus vite si j'arrête d'attendre qu'il s'écoule. Je sors derrière une fille de Poufsouffle, mes bouquins dans les bras, me dirige droit vers les escaliers et descends les trois étages pour rejoindre le rez-de-chaussée. Il me reste un bon moment avant le dîner, alors je fonce à l'extérieur dans le but de rallier le chêne près du lac où j'ai l'habitude de m'installer pour étudier. De là, je ne vois aucun né-moldu portant un seau d'eau crasseuse ou frottant sur les marches avec un chiffon usé. Là, je peux faire semblant que tout va bien et que je suis dans le Poudlard que ma mère a connu.

Tête baissée, je m'aventure hors du château d'un pas rapide, serrant mes livres contre ma poitrine, comme si je craignais qu'on me les arrache. Je lève les yeux à intervalles réguliers pour m'assurer que je ne suis dans le chemin de personne et parviens à esquiver un type plus âgé qui marche dans la direction opposée. A peine suis-je hors de sa route que... je constate de façon fort peu agréable que j'étais dans la ligne de mire d'un volatile. Avec un bruit répugnant, une traînée blanchâtre atterrit sur mon épaule et glisse dangereusement sur ma cape. Immonde! D'un geste un peu trop brusque, je sors un mouchoir de ma poche et essuie la trace dégueulasse... en donnant un coup de coude dans les côtes du type que j'avais pourtant si bien esquivé.

Sous le coup de la surprise - je ne m'attendais pas trop à heurter un objet solide avec mon coude, vous comprenez - je lâche mes livres qui se retrouvent, évidemment, ouverts à mes pieds. Choquée, je fixe deux secondes le carnage puis me penche tout en m'adressant au type à demi-voix :


Je suis vraiment désolée, tu n'as rien? J'ai une de ces poisses pour le moment...

Je retourne les livres un à un, constatant les dégâts - pages cornées, encre qui bave à cause de l'humidité - et soupire de soulagement en voyant que le moins abîmé est le seul que j'ai emprunté à la bibliothèque. Comme quoi, j'ai un peu de chance dans ma malchance...
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8961
Points : 2
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Life is just not fair • Kate et Milo Left_bar_bleue2000/2000Life is just not fair • Kate et Milo Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

Life is just not fair • Kate et Milo Empty
Message(#) Sujet: Re: Life is just not fair • Kate et Milo Life is just not fair • Kate et Milo EmptyMer 31 Mai - 12:25


❝ Life is just not fair ❞Kate & Milo J'aime quand les gens sont en cours et que je peux profiter du lac et de son silence si paisible. Ma dernière heure de cours achevée, je n'hésite pas bien longtemps avant de décider de prendre mes affaires pour aller travailler au bord du lac. Il est vrai que je serais certainement plus confortablement installé à la bibliothèque et j'aurais à ma disposition tous les ouvrages nécessaires pour mes révisions, mais il y a trop de monde, surtout à cette époque de l'année où les examens approchent. Je n'ai pas envie de voir mes camarades de classes s'agitaient autour de moi. Je ne veux pas voir l'assurance de réussir les BUSEs sans aucune difficulté chez certains et de voir la panique chez d'autres. Je veux juste être un peu seul, trouver un endroit qui me calmerait et apaiserait mes craintes et le lac est l'endroit idéal. Je pourrai me rendre au Balcon du monde et rejoindre ma si précieuse serre, il est vrai que je serais au calme et que j'aurais tout le confort nécessaire pour mes révisions, mais depuis que j'y suis allé avec Dan, j'ai dû mal à y rester concentré là bas. Mon esprit divague vers des souvenirs encore frais dans ma tête et très agréables. Et même si cela me tirera un sourire débile, je ne suis pas sûr que ce soit très productif pour mes révisions. Alors je préfère m'abstenir d'y aller pour le moment, je pourrais toujours y faire un saut plus tard. Je me dirige avec mes camarades vers la Bibliothèque. Même si je n'y reste pas, il faut bien que je récupère quelques manuels pour pouvoir étudier correctement. Mes notes ne suffiront pas pour apprendre et comprendre certaines notions. Autant en Botanique, je sais qu'elles sont complètes, par exemple, autant je sais que j'ai eu l'esprit ailleurs en métamorphose. J'erre donc une bonne demi-heure dans les rayons de la Bibliothèque pour récupérer deux manuels sur les potions, un sur la métamorphose, un sur la divination et un petit sur la Botanique. Ce dernier n'est là que comme récompense. Je sais que je connais tout le programme de Botanique par cœur et je n'ai pas réellement besoin de réviser cette matière, mais je prends malgré tout un ouvrage pour me changer les idées quand j'aurais l'impression que ma tête va exploser ou que j'en aurais marre de ne rien comprendre. Il faut savoir s'offrir quelques récompenses pour pouvoir réussir ses révisions, c'est en tout cas comme ça que je vois les choses. Une fois tous les ouvrages enregistrés, je me dépêche de sortir de la Bibliothèque pour rejoindre le lac. En théorie il ne devrait pas y avoir beaucoup de monde là bas, en pratique je me méfie toujours des lubies de mes camarades.

Le temps n'est pas des plus cléments, donnant une mine triste au lac. Le ciel est couvert et gris, la luminosité est à son minimum et un vent froid souffle doucement dans les branches des arbres, ridant légèrement la surface du lac. Le seul avantage à cette atmosphère digne des plus grands films dramatiques, c'est la désertion du lac et du parc par mes camarades. Déjà que réviser n'est pas une partie de plaisir, si en plus il faut courir de temps en temps après les parchemins qui se seront mis à voler parce qu'ils ont mal été caler ou sentir des frissons parcourir l'échine parce que le vent se sera engouffré sous les capes n'a rien, je peux comprendre que ça ne tente pas grand monde. Mais moi ça me va, je ne vais pas m'en plaindre. Je n'aime pas être en courant d'air de base, de peur de tomber malade, mais c'est vrai que ces derniers temps, mon côté légèrement hypocondriaque a tendance à passer au second plan. Voire même je l'oublie totalement. Au même toute cette histoire aura eu l'avantage de me remettre l'esprit à l'endroit … en tout cas pour un temps. L'année dernière, je passais mon temps à l'infirmerie pour des histoires de rhumes ou de symptômes tout droit sortis de ma caboche, tout ça parce que je suis effrayé à l'idée de véritablement tomber malade. Je tiens ça de ma mère, elle se plaint de tous les maux de la terre et donne l'impression d'être constamment à l'article de la mort. Autant mes frères et ma sœur ne sont pas comme ça, autant j'ai tendance à beaucoup lui ressembler pour ça. Mais cette année, j'évite l'infirmerie comme la peste, non pas que je ne fais pas confiance en notre nouveau infirmier mais disons que j'ai autre chose en tête que des petits bobos du quotidien. Ma vie est étrangement plus en danger qu'elle ne l'a jamais été et pourtant j'évite au maximum de me rendre dans mon endroit préféré. Pourquoi ? Je l'ignore, peut-être parce que le mal est bien réel et que ça m'effraie encore plus. Si je l'ignore et fais semblant qu'il n'existe pas, alors il va peut-être disparaître ? Comme je vous l'ai dis, quand il est question de ma santé, j'ai tendance à agir étrangement. Et puis Dan est un excellent infirmier, quoi qu'il puisse en dire. Si je suis encore là aujourd'hui, c'est en grande partie grâce à lui. Vu le nombre de fois où il m'a soigné et où il a été à mes côtés pour calmer mes terreurs nocturnes, je peux dire que tous les infirmiers du monde n'auraient pas pu faire mieux. En tout cas c'est ce que je crois.

Le temps passe rapidement quand on a l'esprit occupé. Je suis plongé dans un manuel de potions, tentant vainement de comprendre comment savoir au premier coup d'oeil quelle potion se trouve devant nous et ses effets. Je tente de mémoriser toutes celles que nous avons apprises tout au long de l'année, mais j'oublie toujours certains détails. Il y a trop de choses à savoir, c'est horrible. Et je sais que notre professeur déteste qu'on ne soit pas précis dans nos réponses. Elle est une mini dictatrice, à sa manière, sauf qu'elle ne torture pas ses élèves avec des sortilèges impardonnables, elle tente juste de les pousser vers la réussite. Mais même si je comprends sa démarche, cela ne m'empêche pas de la trouver un poil terrifiante. Elle n'a jamais eu l'occasion de s'en prendre réellement à moi, mais je n'aimerais pas que ce jour arrive, je me liquéfierais sur place à coup sûr. Je finis par refermer mon manuel de potions, abandonnant pour le moment la mémorisation des potions. J'ai l'esprit trop encombré ce soir pour réussir à retenir plus que ce que j'ai fait jusqu'à présent. Je décide de faire une pause et de retourner au château. Je sais que c'est interdit mais je vais malgré tout tenter de trouver Billie, ma meilleure amie. Je ne suis pas un héros et je ne suis même pas sûr de pouvoir encaisser de nouveau un sortilège. Qui plus est, je refuse catégoriquement l'idée que Dan puisse être blessé par ma faute. Lui et son idée stupide de rituel pour nous lier. Je me demande parfois ce qu'il a dans la tête pour avoir des idées pareilles. J'ai un peu l'impression que Monsieur court après le danger juste pour se faire punir. Sinon comment expliquer qu'il fait tout son possible pour avoir des rendez-vous secret avec ses amies nées-moldues ces derniers temps, alors qu'il les évitait après Halloween. Et comment expliquer cette idée de rituel pour me lier à lui afin de prendre ma douleur ? Mais pourquoi cherche-t-il à se punir de cette façon ? Est-ce à cause de cette gamine de gryffondor qu'il a fait punir ? Un jour, il faudra qu'il se pardonne et qu'il arrête de mettre sa vie en jeu inutilement. Bref, malgré tout ça, je vais quand même tenter ma chance auprès de Billie. J'ai le souvenir que cette semaine elle nettoie les trophées. Depuis mon anniversaire, nous ne nous sommes quasiment pas croisés, ça commence à être vraiment long. Je ne veux pas la déranger trop longtemps, juste vérifier qu'elle va bien et l'encourager du mieux que je le pourrais. Je range donc mes affaires et commence à reprendre le chemin du château.

Je suis vraiment désolée, tu n'as rien? J'ai une de ces poisses pour le moment... furent les mots d'une fille qui venait de passer à côté de moi. Je l'ai vu arriver de loin, elle ne levait la tête que de temps à autre pour vérifier qu'elle ne rentrerait dans personne. Arrivée quasiment à ma hauteur, elle s'est décalée pour me laisser passer, sauf que visiblement, en faisant ça, elle se prit une fiante d'oiseau sur l'épaule. C'est un incident assez courant dans le coin, il ne faut pas se faire d'illusion. On est entouré d'oiseaux, il arrive toujours un moment où on est malchanceux et où on se retrouve avec un joli cadeau. Quand tu es chanceux, c'est sur un de tes habits, sinon c'est sur la tête et là, c'est tout de suite moins ragoutant. J'aurais pu rire de cette situation, si en sortant un mouchoir elle ne m'avait pas ravagé les côtes à coup de coude. Evidemment ce n'était qu'un accident, mais il est douloureux l'accident, autant être honnête. Oui, je sais, je suis une chochotte, mais une chochotte qui s'assume totalement. « Non ça va, tu viens juste de me lacérer les côtes à coup de coude, c'tout ! » Lui dis-je dans un premier temps. Je me masse l'endroit du choc pour faire passer la douleur. En soit c'est totalement tolérable, sinon je serais déjà au sol en train de crier de douleur me connaissant. Il n'y a pas de colère ou d’agacement dans ma voix, c'est juste une constatation. J'aurais préféré qu'elle m'évite, autant être honnête, mais ce n'est qu'un bête accident, rien de plus. Si je la connaissais, je pourrais potentiellement être parano et me dire qu'elle l'a fait exprès pour se venger ou pour s'amuser, ça ne serait pas la première à faire ce genre de choses, mais en dehors du fait que je sais que c'est une première, voire deuxième année et qu'elle est chez Serdaigle, c'est tout ce que je sais d'elle. Je l'ai déjà croisé dans les couloirs du château ou dans la Grande Salle, mais je n'ai jamais eu l'occasion de lui adresser la parole. Pour lui dire quoi ? Je ne fais pas dans la garde d'enfants et j'ai déjà suffisamment à faire avec les propres premières et deuxième année de ma maison pour aller m'occuper de ceux des autres. « Il ne t'a pas loupé en tout cas … mais dis toi que ça aurait pu être pire. Dans ton malheur, tu restes chanceuse ! » Chacun voit les choses comme il le souhaite. Moi je me dis qu'il aurait pu viser les cheveux et là, si t'es seul, en dehors de tenter un aguamenti pour te laver les cheveux, t'es bon pour aller rapidos aux toilettes pour te passer la tête sous l'eau et le plus discrètement possible. Mais sur l'épaule, un sortilège rapide et il n'y a plus de tâche. Bon, encore faut-il savoir les lancer, ça je ne dis pas, parce que soit tu te retrouves avec une cape impeccable, soit tu te retrouves avec un trou à la place de la cape et là c'est moins fun. Parce qu'une tâche, ça se nettoie, un trou, ça laisse des traces.
© 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Life is just not fair • Kate et Milo Empty
Message(#) Sujet: Re: Life is just not fair • Kate et Milo Life is just not fair • Kate et Milo EmptyJeu 1 Juin - 20:45

Tremblante de honte, je ramasse mes livres et les empile soigneusement avant de me redresser dans une position un peu plus digne. Me connaissant, je dois certainement être aussi rouge que le blason des Gryffondors tellement je suis gênée. Si je connaissais un sort pour ouvrir le sol et m'y cacher éternellement, je l'utiliserais sur-le-champ. Sauf que je ne suis qu'en première année et que je sais seulement utiliser des sorts nuls comme "Lumos/Nox" ou "Wingardium Leviosa". Rectification : ils ne sont pas nuls, juste fort peu utiles en pareille situation. Et ce ne sont pas mes bouquins encombrants qui m'aideront à me fondre dans le décor, loin de là.

Surtout si je manque de les lâcher en entendant la réplique de ma malencontreuse victime. Je lui ai lacéré les côtes? Avec ma force de moineau malade? Soit j'y suis allée fort, soit il est aussi résistant qu'un moineau crevé! Je sais que je lui ai fait mal, je ne vais pas le nier, mais faut pas abuser non plus! A l'entendre, on dirait que j'ai choisit la plus grosse pierre possible et que je l'ai frappé de toute mes forces... Non faut pas déconner, il exagère.

Ne sachant pas quoi répondre, je murmure un "désolée" un peu vexé - parce que quand même, je sais que je me répète, mais je ne peux pas lui avoir fait si mal avec la force que j'ai... Un coup d'oeil à sa poitrine m'indique qu'il est de Poufsouffle, ce qui n'est pas très révélateur. Ca ne me dit pas s'il est censé être un gentil tout-mignon ou un connard qui discrimine les premières années. Juste qu'il est à Poufsouffle. Et douillet, bien sûr, vu comment il se masse le côté depuis le micro-choc. Ne sachant pas où me mettre, j'entame ma retraite vers le lac, ma destination originelle. J'ai à peine posé un pied devant l'autre que la voix du type retentit à nouveau à côté de moi. J'ai de la chance? Pourquoi de la chance, je viens de me ridiculiser devant lui? Je m'apprête à lui demander de quoi il parle quand je vois qu'il fixe mon épaule. La fiente de volatile! J'avais presque oublié la raison du choc et de son état de PLS ridicule, avec tout ça. En prenant garde de ne pas le toucher, cette fois, je prends un nouveau mouchoir dans une poche de ma cape et essuie mon épaule du mieux que je peux. Ca laissera une trace mais bon, je n'aurais qu'à la laver ce soir et personne n'en saura rien.


Je ne sais pas si on peut appeler ça de la chance... j'ai quand même faillit te tuer, on dirait. Tu es toujours aussi sensible?

Dégoûtée, je range le mouchoir dans ma poche. Il faut absolument que j'évite d'y remettre la main tant que je n'aurai pas lavé cette cape, c'est trop dégueu. Imaginez qu'en plus je le fasse juste avant de manger et que je ne réalise qu'après avoir commencé! J'en ai des frissons rien que d'y penser. C'est juste immonde. Répugnant. Mais pas autant que ce que je viens de faire... Je ne pensais pas avoir parlé à voix haute mais, vu la tête que tire le blaireau, on dirait bien que si. Je lui ai vraiment demandé s'il était toujours aussi douillet?! Moi, la fille qui s'est forcée à être discrète, invisible et à ne me faire remarquer de quasiment personne? Eh ben c'est loupé. Surtout s'il fait partie des partisans de Blackman... je ne sais pas s'il est susceptible mais imaginons que oui. Il m'aurait dans le collimateur et plus moyen de retourner dans l'anonymat confortable. En une bête question, j'aurais signé mon arrêt de mort. Quelle idiote je fais, parfois!

Enfin, je voulais pas dire que tu es douillet ou quoi, c'est juste que j'ai pas beaucoup de force donc je trouve bizarre de t'avoir fait si mal parce qu'on me dit généralement que j'ai une force de moineau alors voilà.

Relisez tout ça en vitesse grand V, c'est le rythme que j'ai utilisé pour parler. Je me noie dans mes justifications débiles et, si je n'étais pas déjà aussi rouge qu'une tomate, c'est chose faite. Même mes innombrables taches de rousseurs doivent paraître pâles au milieu de ce cramoisi ridicule. Je m'arrête de parler avant d'avoir l'air vraiment - vraiment - débile. Les yeux baissés, je fixe le bout de mes chaussures en essayant de reprendre contenance, ce qui est plutôt compliqué au vu de la situation...
Revenir en haut Aller en bas
Zola R. Shaw

Zola R. Shaw



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14622-zola-rylee-shawhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14638-zola-entre-l-amour-et-la-haine-il-n-y-a-qu-un-pashttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14700-zola-si-c-est-pour-faire-15-fautes-par-phrase-merci-de-m-oublierhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14701-zola-message-rapide-je-n-ai-pas-votre-temps

Arrivé(e) le : 05/01/2012
Parchemins rédigés : 8961
Points : 2
Crédit : Tashi Rodriguez
Année : 4ème année (14 ans)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Légilimens en devenir
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Life is just not fair • Kate et Milo Left_bar_bleue2000/2000Life is just not fair • Kate et Milo Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Azraël

Life is just not fair • Kate et Milo Empty
Message(#) Sujet: Re: Life is just not fair • Kate et Milo Life is just not fair • Kate et Milo EmptyVen 2 Juin - 16:27


❝ Life is just not fair ❞Kate & Milo Ma grand-mère m'aurait très certainement gourmandée de ne pas avoir aidé cette jeune fille à ramasser ses bouquins. Je dois bien avouer que j'ai perdu un peu de ma bonne éducation avec tout ce qu'il se passe. Est-ce vraiment de la faute des Mangemorts et de ce qu'ils nous font subir ? Ou est-ce parce que je suis loin de chez moi depuis trop longtemps pour me souvenir des bonnes manières apprises dès mon plus jeune âge ? Peut-être que cela vient également du fait que je ne suis pas réellement entouré de gens de ma situation sociale et donc je n'assiste pas au quotidien aux déferlements de bonnes manières. Je ne dis pas que je vis avec des rustres sans manière, mais on est loin des paroles fleuries dont j'ai l'habitude. Ici on aura plus tendance à entendre au quotidien des « dégage de mon chemin » et « je t'emmerde » plutôt que des « attendez, permettez moi de vous offrir assistance en vous ramassant vos ouvrages », qu'on soit bien d'accord. Est-ce un mal ? Je l'ignore, même si je suis parfois choqué de tant de vulgarité de la part de mes pairs, je dois bien avouer que j'apprécie de voir moins d'hypocrisie s'afficher au grand jour. Après, évidemment qu'il y en a toujours, il faut de tout pour faire un monde, mais je préfère que quelqu'un me dise clairement ce qu'il le dérange, plutôt qu'on prétende que tout va bien pour me tailler du sucre dans le dos. Peut-être du coup que j'ai perdu un peu de ma bonne éducation. C'est possible. La jeune fille en face de moi a pris une couleur écarlate. Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, ce n'est qu'un stupide et banal accident, pas de quoi se mettre dans tous ses états. Oui elle m'a frappé et oui elle s'est pris une fiente sur l'épaule, mais ça arrive à tout le monde, elle finira par s'en remettre et oublier. Elle s'excuse rapidement, ramasse ses ouvrages et commence à entamer son départ vers le lac. En tout cas je suppose que c'est là bas où elle se rend. Elle peut tout aussi bien faire une promenade pour se vider l'esprit et prendre l'air, c'est aussi possible. Elle se contentera donc de longer le lac pour repartir vers le terrain de Quidditch. Enfin bon, en soit ce n'est pas très important de sa destination, le tout c'est qu'elle reprend son chemin, voilà tout.

Sauf que voilà, moi je suis toujours dans mon idée et je lui dis, peut-être un poil naïvement, qu'elle avait malgré tout de la chance dans son malheur. Qu'ai-je fait de répliquer ? Au début elle est surprise, elle donne l'impression de ne pas savoir pourquoi je dis ça avant de tourner son regard vers la tache encore présente sur sa cape. Puis, elle ressort son mouchoir pour l'essuyer, avant de le rerentrer. Ca aurait pu s'arrêter là, elle se serait contenter de hausser les épaules et de reprendre sa route et je n'aurais pas insister plus. Mais au lieu de ça, elle me balance Je ne sais pas si on peut appeler ça de la chance... j'ai quand même faillit te tuer, on dirait. Tu es toujours aussi sensible? L'ai-je mérité ? Je ne crois pas. Bon, peut-être un chouya, lacérer les côtes était peut-être un poil exagéré. C'est vrai que j'ai tendance à en faire trop, mais c'est pas de ma faute, c'est un instinct de protection. Plus tu joues la comédie et surjoue et moins on te fait chier longtemps. Technique testée et certifiée depuis 16 ans. Bon, peut-être pas à tous les coups, à force, la personne en face commence à se lasser de ce petit jeu et continue, rien que pour se venger, mais au début, ça fonctionne plutôt bien. La personne est surprise, se demande si elle n'y est pas allée trop fort, etc. Insinuer le doute dans l'esprit de l'autre, voilà la technique. Après c'est vrai que là, on est loin de la situation optimale pour cette technique. Ce n'est qu'une enfant, donc sa force est moindre … même si, au vu de mon propre gabarit, la douleur pourrait être justifiée. On ne va pas se mentir, je n'ai que la peau sur les os. J'ai toujours été très grand pour mon âge et élancé. Je n'ai pas changé avec le temps. Avec mon 1m80, je suis plus élancé que costaud. Je n'ai strictement rien à voir avec mon frère Abel qui est certes assez grand, mais surtout avec une musculature développée. Dan et moi on fait la même taille et on n'a rien à voir tous les deux. Je suis du genre un peu malingre alors qu'il est plutôt du genre bien bâtit. Bon après, vous me direz, nous n'avons pas le même âge, ça se développe peut-être avec le temps. Mais sincèrement j'ai un doute. Mon petit doigt me dit que je resterais comme ça toute ma vie. Est-ce vraiment grave ? Je commence à me faire à l'idée, ça devrait pouvoir être supportable. Surtout que je n'aime pas le sport alors forcément je n'ai pas vraiment d'autre choix que d'accepter mon corps de crevette.

Enfin, je voulais pas dire que tu es douillet ou quoi, c'est juste que j'ai pas beaucoup de force donc je trouve bizarre de t'avoir fait si mal parce qu'on me dit généralement que j'ai une force de moineau alors voilà. D'accord … Je n'ai même pas eu le temps de répondre ou de réagir à sa première phrase que la voilà repartie dans des explications. C'est moi où elle est de plus en plus rouge ? Là, actuellement je me dis que sa première réaction fut naturelle, spontané mais que sa seconde réaction est plus réfléchie, elle tente de se justifier. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça peut lui faire que je me vexe de toute façon ? Surtout qu'en plus, en toute honnêteté, j'ai carrément abusé sur le verbe employé. Elle ne m'a pas réellement lacéré les côtes, évidemment, mais je l'ai quand même sentie passé. Ce que les gens ignorent c'est qu'après un doloris, tu as déjà tendance à avoir le corps qui se remet un peu plus lentement que les autres. Il est plus douloureux, il a besoin de temps pour redevenir comme avant. Mais après plusieurs doloris et coups de fouet, croyez-moi, vous allez avoir l'impression d'avoir un corps d'une personne de 80 ans. Enfin je n'ai jamais eu 80 ans, d'accord, mais je suppose que ça doit faire cet effet là. J'ai l'impression parfois de le traîner. Il est plus sensible, il se remet moins vite. Parfois la douleur revient sans crier gare, surtout la nuit. Je me dis que ça passera avec le temps, qu'il a trop subi en peu de temps et que maintenant il a besoin de repos. Sauf que je ne le ménage pas trop. Déjà j'ai eu une période où je faisais beaucoup de cauchemars, mes nuits étaient donc très courtes. Et puis entre les révisions et la rébellion, j'ai parfois l'impression de ne pas toucher terre. Mais ça va se calmer, il faut espérer. Une fois qu'on aura bouter les mangemorts loin de notre école, on pourra tous se reposer, non ? Mais voilà, tout ça est difficile de l'expliquer à quelqu'un qui n'a jamais été torturé. Elle ne pourrait pas comprendre et même si elle le faisait, on s'en fout au fond. Je ne suis pas là pour me plaindre ou pour geindre sur mon sort. Alors j'assume mon côté drama queen, c'est pas comme si c'était la première fois qu'on se foutait de ma gueule et ça ne sera pas la dernière. Ca commence à me glisser dessus à force. « Si c'est exactement ce que tu voulais dire, que je suis douillet !! » Appelons les choses par leur nom sinon on ne va pas s'en sortir. Je m'en fous qu'elle soit rouge comme une tomate ou qu'elle fixe ses chaussures. Autant se dire les choses honnêtement, ça ira plus vite. Après je dis cela sur un ton presque amusé, parce que sincèrement si je devais me vexer à ce genre de propos, je vivrais ma vie entière vexé. Vous imaginez l'angoisse ? « Après d'une certaine façon, t'as peut-être pas complètement tort, je suis du genre douillet et j'aime aller dans l'exagération. Lacérer n'est peut-être pas le mot qui convient, je te l'accorde, mais crois moi, même la plus petite chose, avec une bonne dose d'adrénaline est capable de faire des merveilles. » Ce qui ne veut pas dire qu'elle m'a réellement fait mal ou qu'elle a eu une poussée d'adrénaline, mais plutôt qu'il ne faut pas trop se sous-estimer et qu'on est capable de faire des choses extraordinaires dans certains cas. « Quant à savoir si tu es chanceuse … aurais-tu préféré que ça te tomber dans les cheveux ou sur le visage ? »
© 2981 12289 0



Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Life is just not fair • Kate et Milo Empty
Message(#) Sujet: Re: Life is just not fair • Kate et Milo Life is just not fair • Kate et Milo Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Life is just not fair • Kate et Milo
Page 1 sur 1

Sauter vers: