Jonathan est un enfant né de parents sorciers eux-mêmes issus de Poudlard, Alexander et Jane Spencer, il était lui-même promis à rejoindre l'école le moment venu. Mais en attendant, les deux parents estimaient que leur fils devait tout de même être instruit selon les méthodes des moldus afin de parfaire son éducation. Les Spencer considéraient en effet que les sorciers et les moldus avaient beaucoup à s'apporter les uns aux autres et Jonathan découvrirait plus tard leurs magnifiques technologies, se demandant ce qu'il se passerait si la magie s'alliait à cette technologie, qu'est ce que cela pouvait apporter à l'humanité ?
Cela étant, l'enfant était également un garçon turbulent au caractère fort ce qui le menait parfois à se bagarrer avec ses camarades. Parfois d'ailleurs, des événements étranges se déroulaient lorsqu'il se mettait en colère, des vitres pouvaient se briser ou de petits objets pouvaient traverser la pièce. Cependant, personne ne pouvait se douter que cela venait du petit Jonathan, ce n'était probablement qu'un oiseau qui avait heurté la vitre... ou le vent qui avait fait décollé l'objet...

Enfin évidemment ces événements lui valurent des remontrances de la part de ses parents qui eux connaissaient la vérité.
Mis à part ces petits incidents, la scolarité moldue de Jonathan se passa relativement bien, après tout il était assez sympathique lorsqu'il n'était pas en colère.
L'enfant connut évidemment aussi le monde des sorciers mais c'est réellement à ses 11 ans, au moment de la rentrée 2018, qu'il mit les deux pieds dans ce monde en recevant sa lettre d'admission à Poudlard, rentrant officiellement dans la prestigieuse école de magie.
Il avait entendu parlé par l'intermédiaire de ses parents des événements qui s'étaient déroulés durant la finale de la coupe du monde de Quidditch mais à son âge il ne comprenait pas vraiment les implications. C'est donc l'esprit serein qu'il entama les premiers mois de sa rentrée, y compris après la découverte de la cagoule de Mangemort. L'école accueillit également les universitaires en raison d'un incendie mais Jonathan ne voyait pas en quoi cela était un problème... pour lui en tout cas. Dans l'ensemble cette année-ci fut plutôt positive pour lui.

La deuxième année en revanche, était plutôt mitigée, dés le début l'intuition de Jonathan lui disait que quelque chose n'allait pas, il pouvait le lire dans les yeux du nouveau directeur. Ceci se confirma lorsqu'un conflit éclata entre les milices de Blackman et celles souhaitant défendre les nés-moldus. Le garçon aurait aimé ne pas prendre part au conflit, mais son affinité avec les moldus n'était pas inconnue dans l'école et cela lui valut des problèmes avec les pro-Blackman qui lui brisèrent sa console de jeu par exemple. Bien entendu, il avait tenté de se défendre mais un deuxième année ne pouvait pas faire grand chose contre plusieurs sorciers plus vieux et plus forts, il fut donc entraîné dans tout ça malgré lui et dut contribuer à sa petite échelle à la résistance, mais préférait se débrouiller seul et ne prit en réalité aucun parti dans ce combat, se contentant de se venger de ses agresseurs à coup de boules puantes bien placées.

La troisième année se déroula dans une atmosphère plus apaisée, du moins au début puisque lui aussi fut mêlé aux dangereux manèges de la fête foraine. Pour la première fois, Jonathan avait regardé la mort dans les yeux après qu'un « morceau » de manège l'avait frappé en pleine tête, l'envoyant voltigé avant qu'il ne s'écrase quelques mètres plus bas, survivant à peine la chute, mais au prix de plusieurs fractures qui lui valurent une douloureuse convalescence à coup de potions à l'infirmerie. Jonathan avait été un vrai miraculé, mais tous n'eurent pas sa chance, en effet il apprit que trois élèves n'avaient pas survécu aux événements, un frisson lui avait parcouru l'échine en réalisant à quel point il s'en était fallu de peu...

Heureusement, la quatrième année se passa beaucoup mieux, même si ses parents avaient sérieusement douté l'envoyer à Poudlard cette année en raison de l'incident où ils faillirent perdre leur fils, mais c'était Jonathan lui-même qui avait insisté, se targuant qu'après ce qu'il lui était arrivé il était préparé à tout, sur un ton plaisantin, beaucoup trop plaisantin pour le goût de ses parents. Enfin apparemment les événements lui donnèrent raison puisque cette année là était probablement la plus tranquille qu'il ait jamais eu.

En revanche, ce n'était peut-être que le calme avant la tempête car la cinquième année... elle commençait si bien, banale et ennuyante, puis les Mangemorts débarquèrent pendant la nuit, prenant le château par surprise, ils étaient menés par ce bon vieux Blackman. Cette fois-ci cependant, Jonathan n'était plus un deuxième année, il pouvait combattre et il combattit, et pas seul mais avec ses camarades et ses professeurs, mais tout comme eux il perdit la bataille. La Directrice et certains élèves furent tués et Blackman reprit le contrôle de l'école, le destin des nés-moldus fut définitivement scellé lorsque le Ministère fut placé sous contrôle d'un des responsables de l'attaque de la fête foraine et donc un des hommes à cause duquel il avait failli mourir. Jonathan avait des comptes à régler avec ces deux hommes, cette fois-ci il ne resterait pas sans rien faire. Cependant, il n'était pas idiot, surtout depuis que les tortures étaient devenu le quotidien des contrevenants.
Attaquer de face était idiot, Jonathan avait donc fait un inventaire des solutions. Il était interdit de sortir et tout le monde était constamment surveillé, il fallait donc que la solution vienne de l'intérieur, Blackman faisait tout pour isoler les « Sang-de-Bourbes », il fallait donc que ceux-ci fassent leur possible pour rester solidaires entre eux et que les autres sorciers ne les laissent pas tomber. En d'autres termes, avec la surveillance actuelle la discrétion et la surprise était la clé, les mêmes instruments que Blackman avait utilisé pour prendre le contrôle... Jonathan avait le sentiment qu'il pouvait les utiliser contre lui. Un résistance unifiée et centralisée serait trop facilement détruite, pour lui, les gens devaient faire des actions isolées ce qui permettait à la résistance de continuer d'exister si quelqu'un devait se faire prendre.
Il avait conçu divers plans dans l'année mais il évaluait des risques bien trop grands pour quelque chose qui avait plus de chances d'échouer que de réussir. D'autant plus qu'il avait lui-même ses problèmes : ses affinités avec les moldus le frappèrent encore une fois et lui aussi eut droit à son lot de punitions malgré le fait qu'il soit un Sang-Pur. Non... cette année là n'était pas l'année où il se vengerait de Blackman, il était beaucoup trop fort et trop bien implanté pour le moment... Il le démontra encore une fois au mois de mai en torturant des élèves.
L'été les élèves seraient sans doute moins surveillés, c'était compréhensif, après avoir passé une telle année il était logique de penser que les élèves voudraient se détendre alors qu'il s'agissait sûrement du moment où il faudrait passer à l'action... ou au moins mettre plus de chance de son côté pour mieux réussir l'année prochaine.

Alexander Spencer (père) : le père de Jonathan, un ancien de Serdaigle, c'était un élève plutôt doué mais qui avait quelques problèmes avec la discipline en raison du fait qu'il s'agissait d'une forte tête, trait qui a déteint sur son fils visiblement... Il a appris à Jonathan à être indépendant et à ne pas se laisser faire, de toujours faire bouger le monde et ne pas le laisser te bouger. Voilà pourquoi Jonathan est un grand adepte du proverbe « on est jamais aussi bien servi que par soi-même ».

Jane Monfort (Spencer depuis le mariage) (mère) : la mère de Jonathan qui vient de Gryffondor, gentille et intelligente, Jonathan lui ressemble un peu de par son sens de la déduction et son caractère très observateur et qui en fait un individu certes téméraire, mais pas non plus irréfléchi.

Christopher, son grand ami moldu : tous deux se connaissent depuis la maternelle et n'ont pas perdu contact lorsque Jonathan fut envoyé à Poudlard, ils se revoyaient durant les vacances d'été.

Tout le monde était réuni dans la grande salle, discutant de choses et d'autres, faisant connaissance pour les première année qui venaient de se rencontrer. Pour ma part je ne disais pas grand chose, observant les alentours, les élèves de classe supérieur, les bougies en lévitation, le plafond qui représentait un ciel... Oh bien évidemment j'avais autant de questions dans ma tête que les autres premier année, mais je les gardais pour moi, je me doutais bien qu'elles finiraient par être répondues. On demanda tout à coup le silence, et on nous présenta un objet appelé le Choixpeau, celui-ci allait nous répartir dans les différentes maisons de l'école et j'eus l'occasion de voir une démonstration lorsque les premiers élèves passèrent, puis mon tour vint.

J'avançais donc, légèrement nerveux, vers l'estrade et m'assis sur la chaise tandis que le professeur plaça le Choixpeau sur ma tête, celui-ci prit alors la parole :

« Hmm... Spencer, ce nom me dit quelque chose... Ah oui ! Ton père était un Serdaigle non ? »

« Oui, et ma mère une Gryffondor... »

« Aaah... je vois, tu espères peut-être que je vais te placer dans une de ces maisons ? »

Jonathan répondit d'un ton hésitant :

« Je sais pas... c'est vous qui choisissez non ? »

« Oui oui... je lis ton esprit, je discerne une forte personnalité qui pourrait te permettre de réaliser de grandes choses, mais je sens un manque d'ambition en toi... voulant vivre ta vie à ta manière, sans chercher à exploiter ton potentiel... Voyons... où serais-tu le mieux placé... ? »

Jonathan ne dit rien, il n'avait rien à dire de toute façon, le Choixpeau était en train de réfléchir, c'était une décision importante que ce petit objet magique avait à prendre pour chaque élève puisque la maison où ils étaient répartis serait celle qui les suivrait jusqu'à la fin du cursus scolaire.
Après sa réflexion, le Choixpeau reprit la parole :

« Hmm... oui j'ai trouvé... » se dit-il avant de se préparer à annoncer la maison dans laquelle irait

Il ne fit pas réellement de pause dans sa phrase, mais tout à coup, Jonathan sentit que le temps s'arrêtait, il retenait son souffle, comme si l'anxiété qu'il aurait du ressentir avant sortait maintenant d'un coup...