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This is War – ASHLEY & FURSY
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Message(#) Sujet: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyMer 7 Sep - 11:01


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Ashley & Fursy

Je n'avais jamais rien eu contre Winslow, en réalité. C'était un bon professeur, compréhensif et encourageant, un gars pas trop chiant qui donnait envie de se pointer dans sa classe et de participer sans mettre ses nerfs à rudes épreuves. Jusqu'à cette rentrée. Je n'avais pas prévu que ça change. Burgess me suffisait amplement. J'avais peut-être gagné une bataille en réussissant haut la main ma BUSE, de quoi la faire rager et me maudire sur quelques centaines de générations, mais la guerre était loin d'être terminée, elle me l'avait prouvé avec le regard condescendant qu'elle avait planté sur moi lors de son discours de début de cours. Un seul front à la fois, c'était le seul moyen de pouvoir mener une mission à bien. Mais il en avait décidé autrement. Beaucoup diront que c'est encore une fois foutre la merde pour rien. Peut-être. Mais à mes yeux c'est mérité. Cette histoire de trempette de fin d'été, j'en fais une affaire personnelle. Il voulait nous pousser à assumer ses idées débiles, et bien soit, mais qu'il assume celles qu'on pouvait avoir en retour. Je n'avais rien assumé du tout, évidemment, mais c'était un détail qui n'avait finalement aucune importance. Il avait fait de cette rentrée une véritable torture, ruinant avec une facilité déconcertante le peu d'envie que j'avais de refoutre les pieds à Poudlard. C'était bien la première fois que j'étais aussi peu enthousiaste. Je culpabilisais d'avoir laissé Sharon seule à la maison avec mon père, je m'en voulais d'être parti sans avoir eu le temps de faire la connaissance de mon petit-frère, j'avais du m al à faire comme si tout allait bien avec Danni alors que son séjour à Rochdale me perturbait encore et l'indifférence teintée de mépris que j'offrais à Thomas n'était plus aussi naturelle que d'ordinaire ce qui, je le craignais un peu plus à chaque fois qu'il pénétrait mon champ de vision, finirait par se voir. J'avais déjà connu mieux. Et je crois que cette histoire de baignade ridicule n'était qu'une excuse pour me défouler sur le premier crétin qui le méritait un tant soit peu. Et le pauvre crétin en question avait été désigné d'office en quelques heures à peine...

Mardi midi. Je n'avais pas cours avant la nuit – merci l'astronomie – ce qui me laissait le temps nécessaire pour faire regretter à Winslow sa connerie. Bien sûr, j'aurais pu voir grand, tenter de lui nuire réellement, directement, risquer le renvoi par la même occasion mais ça n'était pas dans mes plans. Je voulais le faire chier au moins autant qu'il m'avait fait chier, pas gagner un aller simple pour l'Enfer. C'est pourquoi j'avais décidé de faire ça à la moldue et attendu que les toilettes se vident pour remplir mon sac de cours de tous les rouleaux des environs. C'était bon enfant, dans le fond. Irrespectueux, évidemment, mais bon enfant. Rien à voir avec les insultes dont j'avais gratifié Burgess l'an dernier, par exemple. La pause déjeuner avait sonnée et tout le monde s'était rué sur la Grande Salle pour aller bouffer. Le fait de ne pas avoir eu à croiser Max et Danni m'arrangeait bien, je n'étais pas obligé de leur balancer un bobard minable pour expliquer que je ne descendais pas. J'avais mieux à faire que de me remplir l'estomac ce midi. Je descendis de mon dortoir au pas de cours, sac sur l'épaule et uniforme à demi abandonné sur mon lit, prêt à commettre un méfait digne d'un gamin de six ans. Ça m'allait bien, pour aujourd'hui, il était juste question de voir sa tronche lorsqu'il découvrirait les dégâts ! Le couloir du quatrième étage était désert, aucune trace ni de préfet ni de professeur. Génial ! Dans tous les cas, je me serais contenté de prétendre avoir eu un truc à aller poser à Serdaigle avant de prendre à contre-coeur le chemin du réfectoire le temps d'éloigner les soupçons mais il n'était même pas question de perdre ce temps-là, le destin était de mon côté. Pour une fois...

Je me suis arrêté devant la porte du bureau de Winslow, sans un bruit. Je commençais presque à avoir l'habitude de jouer les fantômes quand ça le concernait, tiens. D'ailleurs, pendant que je serai à l'intérieur, il faudrait que j'en profite pour regarder s'il ne planquait pas de la gnôle quelque part, ça pourrait servir pour les longues soirées qui nous attendaient... Vu l'état dans lequel je l'avais surpris en bien peu charmante compagnie, ça valait toujours le coup de jeter un œil ! Je collai mon oreille contre la porte pour m'assurer qu'il n'y avait personne à l'intérieur. La logique voulait qu'il soit partie déjeuner avec les autres mais on était jamais sûrs de rien, malheureusement. Pas de mauvaises surprises, à l'intérieur c'était totalement silencieux. Bon, ça ne prouvait strictement rien mais je n'avais pas le courage de chercher plus loin. S'il n'y avait pas de bruit, c'est qu'il n'était pas là, fin de l'histoire. Par contre, du bruit, il y en eut dans le couloir. Je m'éloignai brusquement d'un pas, genre « j'ai rien fait, je suis l'innocence incarnée » et dardai un regard assassin en direction du trouble-fête. Ou plutôt de la trouble-fête. Rosenbach. Cette connasse avait trouvé le moyen de retaper, me laissant me démerder tout seul à supporter ces abrutis de profs – et d'élèves. Bien sûr, je n'étais pas seul au monde mais inutile de compter sur Danni pour mettre un peu d'ambiance ou au moins me suivre dans mes conneries. Est-ce que ça me faisait plaisir de la voir là ? Ouais, un peu. Mais plutôt crever que de lui avouer. « Qu'est-ce qu'tu fous là ? » crachai-je alors qu'un sourire gentiment moqueur étirait mes lèvres malgré moi. « Winslow t'manque tellement que t'essayes de lui foutre la main d'ssus pendant la pause, maintenant ? » En réalité, je m'en fichais pas mal. Je savais qu'elle avait des vues sur lui, qu'il ne la laissait pas indifférente en tout cas, mais le reste ne m'intéressait pas. Les rumeurs et tout le bordel, c'est pas mon domaine. Un vrai truc de gonzesse. En attendant, j'espérais juste que sa présence dans les parages ne signifiait pas qu'il était dans ses appartements, je n'avais aucune envie de remettre ce retour de bâton à plus tard...
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyMer 21 Sep - 10:07

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- FURSY G. OVERTON -

ATTAQUE DE PQ : UN CHEF D'OEUVRE INACHEVE


Ça sentait la connerie. Je pouvais sentir la connerie à des kilomètres à la ronde, surtout car j’étais indéniablement attirée par ce genre de choses. Enfin, c’était plutôt elles qui étaient attirées par moi ; je n’ai rien demandé, je n’ai rien cherché, elles viennent à moi et je ne peux résister à leur attrait. Car il faut bien avouer que c’était particulièrement amusant de foutre le bordel, même si parfois les conséquences en étaient dures. Je me foutais pas mal des conséquences. J’étais jeune, et je n’avais pas envie que ma vie reste morne et triste comme la vie de Knoxslay. Il fallait savoir profiter dans la vie.
On était mardi, et depuis tôt ce matin, je pouvais flairer la connerie arrivé. Je ne savais pas quand elle allait venir, je ne savais pas où, ni comment, ni même pourquoi – quoiqu’il n’y a pas forcément de raison à faire des conneries – mais je sentais que très bientôt, j’allais être embarquée malgré moi dans une connerie.
Est-ce que j’allais apprécier ? Peut-être.
J’eus donc droit à deux putains de cours chiants : les runes et les potions. L’un je m’en foutais royalement, l’autre j’essayais de m’en sortir un minimum. Mais je devais dire que c’était dur de me concentrer sur les potions quand on devait tenir 2h, et, franchement, c’était limite pas humain. Mais bon, je tentais de survivre du mieux que je pouvais. De toute façon, j’avais l’intention de reprendre mes notes avec des bouquins – ou encore en allant embêter Burgess directement dans son bureau – après manger étant donné que je n’avais pas cours d’étude des moldus. Je vivais bien assez avec les moldus de merde qui me servaient de parents et d’amis donc je n’avais pas très envie de côtoyer encore le monde des gens normaux. Le monde des sorciers était bien assez pour ma petite tête. Et puis, si je pouvais avoir du temps libre, je ne cracherai pas dessus – temps libre destiné à bosser mais bref, dans la tête le fait que ça reste du « temps libre » avait quelque chose de merveilleux.

La question qui se pose maintenant : c’est pourquoi je me retrouve au 4ème étage alors que le repas se déroulait bien plus bas ? Eh bien, tout simplement, j’avais une question pour Winslow. Une question purement professionnelle concernant ces cours, puisqu’étant redoublante – ce qui ne courait pas les rues – j’aurais aimé savoir un peu si, étant donné que j’avais réussi les BUSEs, cela se compenser pour les BUSEs de cette année. Cela me permettrait notamment de me concentrer sur d’autres cours, alors s’il existait des compensations lors des redoublements ce serait top. Après était-il au courant qu’il était possible de faire ce genre de choses ? Si non, j’allais interroger directement la directrice, bien que je n’aie pas spécialement envie de me retrouver face à elle, seule à seule. Elle avait tendance à m’intimider, et il en fallait de la prestance pour m’intimider.
C’est donc pour cela que je me retrouvais dans les couloirs du 4ème étage : pour aller voir Winslow en espérant qu’il n’était pas déjà parti manger.
La surprise fut à son comble lorsqu’au lieu de rencontrer Winslow, je rencontrais Fursy qui tentait de se la jouer naturelle. Surtout qu’il y a à peine deux secondes je crus le voir l’oreille collée à la porte : il aurait eut plus de chances avec des oreilles magiques certainement. C’est donc en ralentissant le pas avec un froncement de sourcil que je m’approchais du Serdaigle.
Etrangement, je sentais la connerie arriver. Mais si c’était avec Fursy, je ne dirais pas non. Après tout, ça faisait un moment qu’on ne s’était pas vu !
Il me lança des piques au sujet de ma pseudo relation avec Winslow, ce qui m’arracha un sourire amusé. Alors comme ça, le p’tit gars suivait les rumeurs ? C’était bien l’une des dernières personnes que je verrais s’attacher à de tels racontars mais bon, après tout, tout le monde réservait des surprises.

« Winslow t'manque tellement que t'essayes de lui foutre la main d'ssus pendant la pause, maintenant ? »
« Dit-il, » lui répondis-je avec espièglerie.

En effet, ma présence ici pouvait être des plus étranges, mais la présence de Fursy l’était tout autant. Après tout, peut-être était-ce lui qui voulait mettre la main sur Winslow ! Le coquiiiin.

« Après tout, tout le monde sait que tu es passé sous la table pour pouvoir passer en 6ème année ! »

C’était dit sur le ton de la plaisanterie, je doutais que Fursy le prenne mal – ou alors je le connaissais vraiment mal. De toute façon, je n’étais pas quelqu’un qui s’attachait aux rumeurs, et puis je voyais mal Fursy faire une chose pareille. Je voyais mal Winslow être corruptible de la sorte aussi, mais là encore, peut-être me trompais-je. Qui sait. En tout cas, Fursy faisait ce qu’il voulait avec qui il voulait – du moment que cela restait consentit.

« Alors tu viens réclamer une bonne note ? Il m’a l’air bien gros ton sac, t’as apporté des accessoires petit coquin ? »

Tout en disant cela je m’étais rapprochée, presque curieuse de savoir ce qu’il avait bien put apporter dans son sac qui valait la peine de fliquer la porte de Winslow pour savoir s’il était là ou non. Après tout, je voyais mal Fursy demandait des cours particuliers avec du matériel – un vrai cours particuliers avec du vrai matériel hein !
Cependant, une fois que je fus assez proche, je ne fis que lui donner un petit coup de poing à son épaule, taquine.

« Avoues le, je t’ai manqué le rouquin ! Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? »


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Dernière édition par Ashley M. Rosenbach le Mer 26 Oct - 13:17, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyJeu 29 Sep - 17:09


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Ashley & Fursy

La présence d'Ashley ne me dérangeait pas. Elle était même plutôt la bienvenue, en fait. Je l'aimais bien, cette fille. Elle était un peu bizarre parfois, difficile à suivre mais elle était cool. Ça m'avait fait un choc de me rendre compte qu'on ne partagerait plus les mêmes salles de classe et qu'elle ne s'installerait plus à côté de moi juste pour me faire chier durant une heure. C'était pas totalement incompréhensible mais elle me manquait un peu. Le premier qui va répéter ça, il est mort. Ça me rassurait que ça soit elle et pas n'importe quel autre élève du château. Rosenbach n'était pas du genre à me dénoncer pour quoi que ce soit. Plutôt là pour m'accompagner, en réalité. Et c'était tant mieux. Elle était ce qu'on pouvait appeler une amie, dans le fond. Une relation un peu bizarre, je reconnais, basée sur une bonne entente et des coups réguliers mais ça ne faisait rien. Parfois, j'avais l'impression qu'elle me comprenait bien mieux que prévu – bien mieux que les autres, peut-être aussi – ce qui me pouvait forcément à m'éloigner mais ça ne durait jamais bien longtemps et on se retrouvait presque naturellement après quelques jours. Juste pour se chercher. Et on se trouvait généralement sans trop de mal. « Dit-il. » D'accord, ma présence ici était aussi suspecte que la sienne mais j'avais une bonne raison, moi, d'y être. Elle... Elle j'en savais strictement rien. Mais elle ne pouvait pas être meilleure que la mienne, de toute façon. « Après tout, tout le monde sait que tu es passé sous la table pour pouvoir passer en 6ème année ! » Sa phrase me tira un regard assassin. Intérieurement, c'était un peu la panique. Comment ça « tout le monde » ? C'était vraiment ce qui courait sur mon compte ? Je n'en savais rien et je n'aimais vraiment pas l'idée. « Rhooo, ta gueule. » C'était vraiment le genre de discussion avec lequel j'avais du mal. Encore pire depuis quelques mois Je préférais l'ignorance. C'était plus simple. Je le détestais et puis basta. Maintenant... C'était un bordel sans nom, littéralement. J'avais un peu de mal à savoir où j'en étais. Où on en était, peut-être aussi...

« Alors tu viens réclamer une bonne note ? Il m’a l’air bien gros ton sac, t’as apporté des accessoires petit coquin ? » Je lui offris une belle vue sur mon majeur et sortis ma baguette de la poche de mon pantalon. Son poing vint frapper mon épaule, me faisant soupirer et lever les yeux au ciel avec exagération. Ça me faisait plaisir de retrouver un tant soit peu de normalité en cette rentrée ! C'était pas quelque chose de très courant, ces derniers temps. « Avoue-le, je t’ai manqué le rouquin ! » Je posai sur elle un regard moqueur, et un peu amusé aussi, avant de secouer la tête. « Plutôt crever. » Bien sûr, qu'elle m'avait manqué, mais elle n'était pas obligée de le savoir. J'imaginais d'ici son sourire victorieux et compagnie. Jamais je ne lui ferai volontairement ce plaisir-là. Jamais ! « Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? » Je lui fourrai mon sac dans les mains pour qu'elle fouille et comprenne d'elle-même ce que je foutais ici puis m'approchai de la porte. « J'lui fais regretter la sortie piscine. T'en as entendu parler, j'suppose ? » Ma main se appuya sur la poignée de la porte du bureau de Winslow, mais sans surprise elle était verrouillée. Je pointai ma baguette et jetai un dernier coup d'oeil dans le couloir. Toujours personne. Tant mieux ! « Alohomora. » Un petit bruit et la porte s'ouvrit presque toute seule. Je la poussai plus grand et entrai à l'intérieur de la pièce. Winslow n'était pas là. Heureusement ! J'osais pas imaginer sa tronche et les ennuis s'il nous avait pris en flagrant délit de violation de propriété ou je sais pas trop comment il aurait pu appeler ça encore. « Allez, viens, grouille. » Et si elle n'avait pas envie d'être prise dans cette connerie, c'était tant pis, elle n'avait qu'à pas s'y intéresser et me laisser tranquille. J'attendis à peine qu'elle entre à son tour et je refermai la porte sans un bruit, cachant aux yeux du monde notre entrée dans l'antre de notre maître des Sortilèges qui devait être bien sagement en train de déjeuner sans se douter de rien. Maintenant, elle allait devoir me suivre. « Oh ! Cherche l'alcool, j'suis sûr qu'il en planque ce con. » J'aurais tout le temps de lui expliquer plus tard. J'étais persuadé qu'on allait bien s'amuser, tous les deux...
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyVen 7 Oct - 14:55

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- FURSY G. OVERTON -

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« Rhooo, ta gueule. »

J’arquais un sourcil, amusée. Ahaha, alors, on disait plus la même quand la situation était en sens inverse ! De toute façon, c’était bien connu, les gens appréciaient bien plus de parler des rumeurs des autres que des rumeurs faites sur soi. Et puis, c’était pas comme si c’était vrai – à vrai dire je n’en savais rien, c’était simplement pour le faire chier.
D’ailleurs j’arrivais pas mal à le faire chier, au vu de son magnifique doigt d’honneur lorsque je poursuivis sur ma lancée, profitant de ce rare moment où l’on se retrouvait seul pour pouvoir bien le faire chier, bien profondément, comme il en avait l’habitude. Je n’insinuais pas qu’il avait l’habitude de quelques allusions perverses, quoique cela ne m’étonnerait pas spécialement, mais juste qu’il avait l’habitude de ma chiant-attitude de la mort.

« Plutôt crever. »

J’eus un sourire narquois faisant écho à son regard moqueur. Bien sûr je ne m’étais pas attendue à des effusions de joie et de déclaration d’amour et d’amitié à en faire pleurer les mouchoirs. Après tout, Fursy était loin du stéréotype du loveur inconditionnel qui draguait tout ce qui bougeait dès qu’il en avait l’occasion. Au contraire, il était plus du genre badboy, et c’était d’ailleurs pour ça qu’on s’entendait si bien.
Eh ouais, j’me faisais pas trop de doutes quant au fait que je lui avais manqué. Car lui m’avait manqué – un tout pitit peu – alors mon égo avait un peu de mal à se dire que ce n’était pas réciproque, t’vois.

Fursy finit par me foutre son sac dans mes mains pour que je regarde ce qu’il pouvait bien trafiquer. Ce dont je ne me fis pas prier d’ailleurs. Très vite j’entre-ouvris son sac à malice pour y trouver une tonne de papier toilette. Je compris bien rapidement ce qu’il voulait faire avec, et je ne pis retenir un sourire malicieux.

« T’as aussi dévalisé les chiottes des meufs pour en avoir autant ? Petit pervers ! »

Bon j’exagérais, y’en avais pas autant quand même, mais assez pour faire une jolie arborescence blanche dans le bureau de Winslow. D’ailleurs il évoqua bien rapidement la raison pour laquelle il voulait faire cette superbe blague au professeur, et à l’évocation du cours des 6èmes années, je ne pus retenir un petit rire.

« Oh oui, j’en ai entendu parler ! Si j’avais été là je t’aurais certainement poussé dans l’eau. »

J’en avais même l’image en tête, et c’était assez drôle. Tellement que je ne pouvais faire partir mon sourire. Il fallait dire qu’un Fursy tout mouillé et colérique était assez drôle à voir, et j’aurais été teeeellement fière d’en être la cause.
Amour vache ? Naaaah, pô du tout.

« Alohomora, » prononça-t-il pour ouvrir la porte.
« Wah, t’es devenu doué avec ta baguette dis moi ! »
« Allez, viens, grouille. »
« Ca va ça va j’arrive ! T’façon tu saurais pas faire sans moi, » dis-je en pénétrant dans le bureau, rapidement refermé par le vilain serdaigle.

Comment allaient mes chevilles ? Oh, très bien, merci !
Bon ok, ça s’trouve il ferait un truc très bien, mais bon, tout était bon pour le faire un peu chier. Pour l’emmerder un peu. Pi, moi, tout ce que j’attendais, c’était qu’il réplique. Qu’il montre un peu les crocs quoi. Qu’il porte ses couilles !
Une fois à l’intérieur, je posais le sac de provision de Fursy sur le bureau de Winslow. L’ouvrant en grand, j’allais prendre les rouleaux de papier toilette s’y trouvant quand Overton supposa que Winslow cachait de l’alcool dans son bureau. M’arrêtant dans mon geste, je fronçais les sourcils tout en jetant un œil au Serdaigle, hésitante.

« Winslow ? De l’alcool ? Bon tu m’diras je ramène aussi des fois de l’alcool mais bon… »

Peu convaincue, je me mis alors à fouiller dans les placards du professeur en quête de bouteille d’alcool. Les placards n’étaient pas fermés à clef, certainement le prof avait-il confiance dans le mécanisme de fermeture de sa porte principale – aha, s’il savait !

« Etrangement, j’le vois bien se boire une p’tite gourde de whisky une fois ses cours terminés tiens ! » finis-je par ajouter après avoir réfléchis.

En effet, sans être mauvaise langue, Winslow avait un peu la tête de l’alcoolo de base qui s’offre un petit plaisir du soir avant d’aller faire ses copies – ou en même temps d’ailleurs – pour finalement aller se coucher.
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Dernière édition par Ashley M. Rosenbach le Mer 26 Oct - 13:16, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyJeu 13 Oct - 6:57


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Ashley & Fursy

Ma susceptibilité quant aux possibles rumeurs débiles qui couraient sur la manière dont j'étais passé en sixième année sembla l'amuser. Moi, ça me faisait pas rire. J'avais assez mal vécu le foirage lamentable de mon examen de sortilèges pour pas avoir envie d'apprendre en plus qu'on débattait sur la façon dont ça s'était passé ensuite. C'était Winslow, merde ! J'aurais préféré redoubler plutôt que de passer sous son bureau. Le sien ou celui de n'importe quel autre prof d'ailleurs. Si j'me faisais pas d'illusions sur la hiérarchie sociale et scolaire – qui étaient un peu les même, d'ailleurs – j'en étais pas encore arrivé au point de donner de ma personne à ce point-là pour parvenir à un résultat correct. J'lui laissais volontiers la place, à elle ! La suite était tout de même plus rassurante, même si je n'étais pas décidé à jouer les bisounours aujourd'hui. Bien sûr, elle m'avait manqué. Son absence était même la première chose que j'avais remarquée. Elle n'était plus dans ma classe, dans aucune même, elle m'avait lâchement abandonné. Le choc avait été un peu difficile à accepter au début. Dans le fond, je perdais plus qu'une camarade de connerie, c'était une amie, un soutien, le côté fraternel là où Daniela se la jouait maternelle. Elle était celle qui m'engueulait pas, qui avait tendance à me suivre ou à m'entraîner, l'idiote qui comprenait mes conneries sans que j'ai à ouvrir la bouche. Et là... Là je devais faire cavalier seul et si ça avait été dans mes habitudes au début de ma scolarité, je ne m'étais pas fait prier pour la délaisser. Du coup, j'étais presque sage, depuis le début de l'année. Pas un ange, bien sûr, mais en dehors de quelques remarques vaguement déplacées, il n'y avait pas grand chose à me reprocher. Je n'avais pas provoqué plus que ça les profs, je n'avais pas cherché à faire de leurs cours un bordel sans nom, je n'avais même pas tenté de me faire volontairement virer pour échapper à un sujet trop chiant. J'étais définitivement en net progrès, ce qui était décevant quand on savait que c'était la solitude qui m'assagissait à ce point.

« T’as aussi dévalisé les chiottes des meufs pour en avoir autant ? Petit pervers ! » Je préférais ça ! Qu'on s'imagine que je passe mon temps libre à espionner les filles aux chiottes plutôt que je file mon cul à Winslow pour une note potable – même pas bonne en plus, tout juste passable. « Fais pas genre. J'sais qu'ça t'excite d'te dire que j'peux être dans l'coin quand tu vas pisser. » Inutile de préciser que je ne le faisais pas. Je peux reconnaître qu'elle est pas trop moche mais de là à la stalker jusque là, non, ça va aller, merci. L'entendre rire à l'évocation de la torture qu'avait été ce cours de merde me crispa. Mais quelle abrutie, cette fille ! D'accord, elle ne devait pas comprendre vraiment où était le problème mais la moindre des choses aurait été de la fermer. Je ne voulais même pas savoir ce qu'elle pouvait imaginer... Que j'étais une flippette qui avait peur de l'eau ? Que j'avais joué les jeunes vierges effarouchées à la simple idée de me balader en maillot de bain devant tout le monde ? Bon, dans le fond, c'était un peu ça... Les cours de sport de primaire m'ont l'air une pudeur exagérée mais c'est pas de ma faute. Question de sécurité, rien de plus. « Oh oui, j’en ai entendu parler ! Si j’avais été là je t’aurais certainement poussé dans l’eau. » Un soupir m'a échappé alors que je me concentrai sur la serrure. « Toujours aussi conne, toi. » Il n'y avait rien de méchant là-dedans, loin de là. Elle me connaissait assez pour savoir que je l'appréciais et que j'appréciais également sa connerie. « Wah, t’es devenu doué avec ta baguette dis moi ! » La porte finit par s'ouvrir. J'ai même pas pris la peine de répondre avant de lui faire comprendre qu'il serait temps qu'elle me suive avant que le prof débarque. « Ca va ça va j’arrive ! T’façon tu saurais pas faire sans moi. » Je n'ai pu retenir un ricanement alors que je fermais la porte derrière elle. « Raconte pas d'la merde, j'ai juste besoin d'quelqu'un pour partager la punition si j'me fais griller, c'est tout. » C'était crédible, n'est-ce pas ?

Je l'ai laissée se débrouiller avec mon sac pendant que j'ouvrais tout grand le placard sur ma gauche. S'il y avait de la gnôle quelque part dans ce bureau, on allait passer une chouette soirée, avec Rosenbach. Ça me rappelait mon anniversaire, en haut de la Tour d'Astro, avec Max... Le pauvre avait dû regretter pendant des jours d'avoir lancé l'idée. Mais c'était cool, vraiment. Moi, en toout cas, je ne la regrette pas, son idée. « Winslow ? De l’alcool ? Bon tu m’diras je ramène aussi des fois de l’alcool mais bon… » On en ramenait tous. Enfin, presque tous. Quelque chose comme ça... Ils n'avaient pas encore fouillé les valises à la rentrée, c'était bizarre. Ils étaient vraiment cons, dans ce bahut... Bien sûr, ça n'était pas pire que dans l'ancien, mais je crois qu'à Rochdale, ils fermaient volontairement les yeux sur les écarts de leurs élèves. C'était déjà suffisamment difficile d'apprendre à lire à tous ces blaireaux, pas la peine en plus de jouer la police. Il y avait fort à parier que beaucoup n'avaient jamais réussi. À lire, j'veux dire. Généralement, leurs parents déchiffraient aussi bien que mon père, alors que les mômes soient doués ou pas, c'était pas important. C'était même mieux s'ils ne l'étaient pas, j'imagine. Il n'y avait qu'à voir la lassitude et la rancune qui se lisaient dans son regard quand j'arrivais avec mes questions sur des trucs dont il avait pas conscience de l'existence ou presque... Bref, on s'en fout de toute façon. « Étrangement, j’le vois bien se boire une p’tite gourde de whisky une fois ses cours terminés tiens ! » J'ai ri en hochant la tête pour confirmer ses propos avant de laisser la porte du placard se refermer en claquant. « J'sais pas c'que c'est mais en tout cas, c'est assez fort pour lui donner envie de s'taper Burgess. » Et pour avoir envie de ça, il fallait vraiment être complètement bourré. « Y'a rien là. Si on trouve pas, tant pis, faut qu'on ait r'fait la déco avant qu'i' revienne. » Attendre sagement qu'il nous prenne sur le fait ne faisait pas partie des trucs dont je rêvais. Sans attendre la réponse d'Ashley, je rejoignis mon sac. Il était temps qu'il comprenne que pour faire chier le monde, on était aussi doués que lui. Voir même plus...
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyMer 26 Oct - 13:11

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- FURSY G. OVERTON -

ATTAQUE DE PQ : UN CHEF D'OEUVRE INACHEVE


On avait encore rien fait, mais je m’amusais déjà. Mon sourire devait certainement en témoigner. Bien plus qu’un sourire narquois, je me sentais vraiment bien avec Fursy. Il faut dire, j’avais assez mal vécut mon redoublement, particulièrement de devoir abandonner ma classe habituelle. Je m’y étais habituée, ils s’étaient habitués à moi, et je m’y sentais bien. Aussi car j’avais Phoebe que je pouvais faire chier, ou encore Arabella, sans oublier Overton avec qui je pouvais faire des bêtises. Là, en cette nouvelle année, des bêtises, j’en faisais beaucoup moins. Je ne connaissais pas ma classe, je ne savais pas vraiment comment ils étaient, avec qui j’aurais des affinités. Autant dire que pour le moment, j’avais plus d’affinité avec les élèves plus âgés ou du même âge que le mien plutôt qu’avec les plus petits, et de ce fait, je me sentais un peu seule.
Du coup autant dire que retrouver enfin la bouille de Fursy – ouais la bouille, j’avais envie de lui faire un pince-joue de grand-mère – me rendait légèrement heureuse. Bon, heureuse est un mot plutôt fort, disons plutôt contente. Faut pas trop grossir les chevilles du serdaigle quand même. Il sembla d’ailleurs plus apprécier que je l’accuse d’être un voyeur que d’être un suceur de Winslow, chose assez étrange. Il avait certainement du mal avec le fait d’être considéré comme un suceur de prof pour avoir des bonnes notes – voyons, il ne fallait pas me tendre une si grande perche !

« Fais pas genre. J'sais qu'ça t'excite d'te dire que j'peux être dans l'coin quand tu vas pisser. »
« Oh oui j’en mouille d’avance ! » lui répondis-je en levant les yeux au ciel, un sourire amusé plaqué sur ma face.

Bien évidemment, je plaisantais. Je n’étais pas particulièrement excitée à l’idée que Fursy puisse être là pendant mes petites commissions – quoique, je le voyais étrangement bien avec un sourire de pervers à moitié caché derrière une porte à mater les nanas. Maiiis nah, non voyons, évitons d’imaginer cela sinon je n’irais plus aux chiottes des meufs de la même façon – ouvrant toutes les portes et regardant tous les recoins à la recherche d’un Fursy sauvage.
Cependant, il déchanta bien vite lorsque je ris au sujet du cours de Winslow des 6èmes années. Hein hein, il le prenait personnellement on dirait bien ! Quoi, ce n’était pas comme si je ne savais pas qu’il était un flippé de la vie. Bon, je suis de mauvaise foi : au vu des conneries qu’on fait, on ne peut pas dire que ce soit une flippette. Mais bon c’était drôle de l’imaginer en mode sainte-nitouche « non, je refuse de salir le corps de rêve que je possède dans cette eau crasseuse ». Et rien que d’imaginer ça, ouais, ça me faisait bien rire.

« Toujours aussi conne, toi, » me lança-t-il suite à mon projet diabolique.
« Arrêtes, t’aurais adoré m’noyer par la suite j’parie. »

En effet, je l’imaginais bien tenter de me noyer – tenter j’ai dis – et cela se finirait en bataille d’eau générale avec moi éclaboussant Winslow pour pouvoir voir ses pecs (#t-shirtmouillé).
Nous finîmes par finalement entrer dans le bureau de Winslow alors que le p’tit Overton tentait de me convaincre qu’il avait simplement besoin de moi pour partager la punition. Et à d’autres ! Moi j’suis la reine d’Angleterre tant qu’à faire. Si telle était le cas ça voudrait dire que j’pourrais faire ce que je voulais de Fursy... Hm, à réfléchir.

« N’importe quoi, t’voulais juste profiter encore de ma sublime présence qui illumine ta journée. »

Suite à cela nous nous lançâmes à la recherche d’alcool. Je ne savais pas trop pourquoi Fursy c’était mis en tête qu’il y avait de quoi se torcher la gueule ici, et je devais dire que cela m’intriguait pas mal au point où je fus pas mal minutieuse dans la recherche. Faut dire, si je trouvais de l’alcool, et si on le sifflait, Winslow n’avait rien à nous dire. Au contraire, il vaudrait mieux qu’il fasse profil bas !

« J'sais pas c'que c'est mais en tout cas, c'est assez fort pour lui donner envie de s'taper Burgess. »
« De... quoi ? »

J’en restais bouche bée. Aaron, se taper Morgana : comment c’était possible ? Il était soudainement devenu fanatique des grosses fesses agrémentées de flatulences corrosives ? Et il en était ressorti vivant ? Wah, il devait être particulièrement fort. Surtout assez fort pour ne pas se faire manger par le vagin de Burgess (un peu comme la vidéo de la naissance d’un gosse à l’envers, on dirait il s’fait bouffer par le vagin de sa meurt (#lol (ok, j’ai ris.))).

« Y'a rien là. Si on trouve pas, tant pis, faut qu'on ait r'fait la déco avant qu'i' revienne. »

Fursy semblait déjà être passé à autre chose, tandis que j’étais encore légèrement surprise par cette révélation. Winslow et Burgess... Burglow ! Wingess ! Ouais, Wingess ça sonnait mieux. BON, c’était pas tant le problème là en fait ! Le problème c’est que monsieur Winslow ait voulu se taper Burgess ! C’était une info en or ! Je ne savais pas encore si j’allais l’utiliser contre l’un des protagonistes du Wingess, mais en tout cas, je la garderai précieusement dans mon crâne.
M’approchant à mon tour du sac d’Overton, je saisis pensivement un rouleau de PQ que je déroulais légèrement pour enlever la bande adhésive empêchant qu’il ne se déroule avant utilisation.

« Winslow et Burgess... Burgess et Winslow… Tu les as vus ? Genre t’as vu Winslow fourrer le gros tas qu’est Burgess ? Genre, bien fourrer quoi. Ç’devait être un truc particulièrement fort qu’il a bu putain ! »

Je fis une merveilleuse grimace en me frappant le front avec le plat de la main.

« Rhaaa j’ai l’image en tête ! C’est dégueux. C’est ta faute ! »

Pour me venger – bon ok ce fut un acte parfaitement et complètement puérile mais bon – je lançais le rouleau de papier toilette au dessus de Fursy pour qu’il se retrouve avec une bande de PQ sur sa tronche, ce qui eut le don... de me faire rire ouais. Au moins, l’image de Wingess était parti de mon cerveau, et, je l’espérais, ne reviendrait jamais.

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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptySam 12 Nov - 13:40


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C'était ça, la vraie vie à Poudlard. Me retrouver avec cette mongolienne pour faire des choses complètement stupides. En en ayant conscience bien sûr, sinon ça ne serait pas drôle. Parce que là, devant cette porte, je savais très bien que mon idée valait rien. Que c'était puéril et ridicule. Honnêtement, à la place de Winslow, je me collerais même pas tellement j'aurais pitié. Quelque chose genre « ce serait lui accorder trop d'importance que le punir » mais ça tenait sûrement de l'espoir. Le sourire qu'elle avait me faisait plaisir, j'aurais jamais rien dit bien sûr, mais tout de même. Si elle était aussi contente de venir me faire chier que j'étais content de la voir arriver, cet après-midi risquait d'être épique ! Un peu plus et j'aurais eu hâte. « Oh oui j’en mouille d’avance ! » J'ai ri en grimaçant. Cette fille avait vraiment un problème ! Mais c'était cool. Dans le genre bon pote, elle se posait là, c'était clair, par contre délicatesse et féminité, c'était mort. Elle devait être partie faire un tour le jour de la distribution de la classe. Heureusement ! Qu'est-ce que je me serais fait chier avec une miss prout-prout à me coller au cul comme ça ! Mais non, Ash, c'était un peu tout le contraire. Genre limite un double foireux, quelque chose comme ça. La fille que j'avais juste à regarder pour comprendre qu'il était temps de foutre la merde. Pas besoin de parler, les idées débiles devaient nous traverser en même temps, on se comprenait vraiment bien sur ce plan-là. Et sûrement sur d'autres mêmes si je ne lui laissais pas vraiment la possibilité de le démontrer. « Dégueulasse. » Entre nous, l'ambiguïté n'avait jamais eu sa place alors même si par le plus grand des malheurs je finissais vraiment un jour « dans le coin pendant qu'elle allait pisser » j'en tirerais absolument aucune satisfaction. D'accord, je pense que ce serait la même avec toutes les filles de la planète – peut-être qu'un jour ça changera ? j'espère... – mais elle, il n'y avait pas le moindre doute possible. Comme Daniela, elle ne rentrait pas dans la catégorie « fille », elle était au-dessus de ça. En attendant, ces retrouvailles étaient bien jolies mais j'avais des choses à faire, moi, et si elle voulait m'accompagner, ce serait pas mal qu'elle se grouille un peu avant que Winslow ne débarque et qu'on ait rien fait du tout. J'avoue que je n'avais pas du tout envie de me faire choper dans son bureau sans y avoir foutu le bordel avant. Quitte à avoir des ennuis, autant que ça soit pour quelque chose. « N’importe quoi, t’voulais juste profiter encore de ma sublime présence qui illumine ta journée. » Un soupir m'échappa alors que je la regardais avec un désespoir exagéré. « C'est ça... Bah dis à ta sublime présence d'bouger son cul, c'serait d'jà un bon début pour illuminer ma journée. » Parce que ça papote, ça papote, mais ça perd du temps surtout ! Pendant ce temps là, je suis parti à la recherche de la bibine qu'il nous planquait quelque part. Je ne savais pas où mais j'espérais bien trouver. Rapidement, tant qu'à faire.

« De... quoi ? » Visiblement, mes explications ne lui plurent pas des masses. Bah écoute, qu'est-ce que j'y peux s'il a des goûts de chiotte, le mec, hein ? J'ai haussé les épaules et terminé de fouiller le placard, sans succès. Peut-être qu'il planquait tout dans ses appartements et pas juste dans son bureau ? Genre une valise pleine d'alcool cachée sous son lit ou un truc du genre. Je finis par laisser tomber et revins vers elle. « Winslow et Burgess... Burgess et Winslow… » Oui, voilà, c'était l'idée. Je pensais pas que ce serait si dur à accepter. Perso, ça m'avait fait ni chaud ni froid. J'avais juste gardé l'image dans un coin de ma tête pour la ressortir au moment opportun. « Tu les as vus ? Genre t’as vu Winslow fourrer le gros tas qu’est Burgess ? Genre, bien fourrer quoi. Ç’devait être un truc particulièrement fort qu’il a bu putain ! » J'ai secoué la tête alors qu'elle grimaçait. Quelle comédienne, sérieux ! « Nan, t'imagines l'traumatisme après un truc pareil ?! J'l'ai juste vu lui rouler un patin immonde sur l'marche des cachots. J'suis sûr qu'il t'l'a sauté avant même d'être dans son bureau, t'sais. » Ah, la vie secrète de nos amis les profs ! Je ne m'étais pas trop attardé quand même, ça sentait mauvais d'enfreindre le règlement et d'interrompre un tel moment entre eux. Collé jusqu'à la fin des temps, renvoyé, rendu en esclavage, je sais pas trop de quoi ils auraient été capable, tous les deux. Surtout elle. Quoi que... Qui était le pire ? « Rhaaa j’ai l’image en tête ! C’est dégueux. C’est ta faute ! » Je n'ai pas pu m'empêcher de rire, pire encore quand elle m'attaqua à coup de rouleau de papier toilette. La bande de feuilles me tomba sur la tronche et elle se mit à rire, me faisant ricaner de plus belle. J'ai arraché le bout et me suis approché d'elle pour essayer de la lui faire bouffer de force, mais c'était difficile de faire quoi que ce soit en me marrant comme une baleine, alors j'ai vite abandonné. En allant chercher le rouleau qu'elle m'avait lancé, je me surpris à réaliser que, finalement, c'était vraiment une bonne chose qu'elle soit là. C'était beaucoup plus drôle avec elle et ce qui sonnait comme une simple vengeance prenait des airs de bon moment. « Bon, grouille, il va sûr'ment bientôt débarquer l'autre blaireau ! » Sur quoi je lançais le rouleau en direction du lustre, laissant une belle guirlande blanche pendouiller. Joyeuse Rentrée, Professeur !
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyLun 5 Déc - 10:17

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Je ne sais trop comment, mais on en était venu à parle de choses particulièrement dégueulasse. Enfin, « parler » vite fait. Simplement que Fursy m’a tendu une perche pour lâcher quelque chose de dégueulasse – non, ce n’était pas un pet – et il ne manqua pas d’ailleurs de le faire remarquer. Non sans avoir ri d’ailleurs. J’avais toujours un langage très cru, et pas du tout diplomatique, alors cela ne plaisait pas à tout le monde. J’en choquais plus d’un, et plus d’un ne m’appréciait pas pour cela – et d’autres choses. Ce qui était bien avec Overton, c’était que je pouvais très certainement dire les trucs les plus dégueulasses au monde (ex : j’ai mangé mon vomi – bien sûr que non, c’juste un exemple hein) qu’il ne s’en offusquerait pas. Bon il trouverait ça dégueux, comme moi d’ailleurs, mais bon, il ne fuirait pas – enfin je crois. Du coup je me sentais bien avec lui. Pi, contrairement à certains garçons, je savais qu’il n’y aura pas d’ambigüité avec lui, et surtout qu’il n’ira pas se masturber en pensant à moi le soir venu – non, je n’avais EVIDEMMENT pas surpris mon ex ami d’enfance dans ce genre de situation. Tout ça pour dire qu’il était cool quoi.
Malgré tout, on trainait un peu là et ce n’était pas comme si nous avions toute la journée pour pourrir le bureau de Winslow – surtout que bon, faut quand même penser à notre avenir et donc à aller en cours, peut-être. Bref, tout ça pour dire qu’on perdait un peu de temps, mais bon, sur le coup je devais dire que je m’en fichais un peu. Ce n’était pas comme si nous jouions notre vie dans le pourrissage du bureau de Winslow – ou alors on ne m’a pas prévenu et j’vais crier au scandale. C’EST DU FAVORITISME OUI MSIEUR.

« C'est ça... Bah dis à ta sublime présence d'bouger son cul, c'serait d'jà un bon début pour illuminer ma journée. »
« Ah ! » m’exclamais-je subitement alors que je m’étais mise à chercher l’alcool que Fursy voulait. « Donc tu avoues que ma présence est sublime ! »

Oui j’avais potentiellement donner un faux espoir à Overton avec mon « ah ! », signant potentiellement la trouvaille de l’alcool, mais je m’en fichais pas mal. Tant mieux même. J’aimais bien faire des désillusions aux gens, genre, c’est jouissif de voir l’espace d’un espoir dans leur regard puis un désespoir profond – bon je doutais que pour Fursy je voie ces deux émotions mais bon bref. Y’avait plus expressif que le serdaigle dans Poudlard, c’était certains. Limite on pourrait comparé les émotions de Fursy avec ceux d’un poisson rouge. La seule différence c’est quand il meurt.
Non pas que je souhaite la mort d’Overton hein.

Et v’là qu’il me balance ça. Comme un cheveu qui tombe dans la soupe. Tout en délicatesse, en douceur, calme et diplomatie pour faire passer la pilule.
J’étais choquée. Choquée, et choquée. Et choquée aussi. Voilà, j’étais choquée. Y’avait rien à dire de plus, j’étais juste... ouais, choquée, tu suis bien cher lecteur. Enfin bon, Fursy les avait donc juste vu se rouler un patin, mais pas l’acte en entier. Ça s’trouve, ils ne sont pas allés jusqu’au bout ! Du moins, je préférais espérer qu’ils ne sont pas allés jusqu’au bout. L’horreur quand même. Le prof le plus sexy de l’univers avec ma directrice dégueulasse. C’était une vision d’épouvante interdite au moins de 25 ans. Ah merde, j’suis en dessous de la barre...
Ainsi j’accusais tout naturellement Fursy de m’avoir imposée cette vision d’horreur qui n’était pas de mon âge. Surtout que je prévoyais secrètement mon mariage avec Winslow pour dans deux ans, alors savoir qu’il me trompait déjà était dur à encaisser. (Quoi ? Oui bon ok, bien sûr qu’on n’allait pas s’marier rho. Laisses moi un peu dans ma bulle utopique okey ?). Il ria. Il ria d’autant plus lorsque le nettoyeur de fions se déroula sur son crâne – très classe dis comme ça n’est-ce pas ? – Je ne pus m’empêcher de rire à mon tour. On avait l’air pas mal con, lui tentant de faire chaipasquoi en s’approchant de moi avec des feuilles de PQ et moi riant comme une teubé tout en repoussant mollement ses bras. On n’arrivait pas à grand-chose lorsqu’on était en train de rire aussi bêtement, alors il finit par abandonner sa tentative de me faire payer ce que je lui avais fais pour se consacrer au pourrissage de bureau.

« Bon, grouille, il va sûr'ment bientôt débarquer l'autre blaireau ! »
« Du calme le lapinou, faut faire les choses bien ! »

Hein ? Le lapinou ? Oui quoi ? C’t’une référence à Alice aux pays des merveilles. Avec le lapin qui est toujours en retard t’sais. Et qui presse tout le monde de le suivre je-ne-sais-où. Ça te dit quelque chose ? Bon, c’pas grave, si ta culture cinématographique est pourrave en même temps...
Bref, je pris un rouleau de PQ et le balançais à travers de la pièce. Il atterrit en haut d’une étagère, et l’autre bout s’accrocha à un fauteuil du bureau. Je pris un autre pour le balancer à l’autre bout de la pièce, créant ainsi une autre guirlande blanche. J’eus un petit sourire à l’idée de voir la tronche de Winslow en découvrant son bureau magnifiquement décoré. C’t’un peu comme le sapin de Noël du pauvre. Pas de guirlandes ? T’inquiètes, j’ai du PQ. Pas de boules de Noël ? T’inquiètes, j’ai des oignons ! /PAN/. Ahem.
Et puis, le drame. Alors que je prenais un autre rouleau de papier toilette, alors que je le balançais dans un autre endroit, voilà qu’il s’aplatit de nouveau sur Overon, à croire que c’est un aimant à papier toilette – on peut dire que ça fait chier.

« Tu gènes ma création artistique le rouquin. »

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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyJeu 5 Jan - 18:08


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Cette fille avait une case de vide. Elle n'était pas tout à fait finie. Mais ça ne faisait rien, c'était ma pote quand même. Et une bonne en plus ! Une de celles qui ne vous donnent pas envie de les dégager pour des raisons obscures. Même si parfois, elle le méritait. Rien qu'aujourd'hui, elle l'avait mérité plus d'une fois. Rien qu'avec ses allusions foireuses sur la manière dont j'avais des notes potables en sortilèges. La pute. Mais je ne lui en voulais pas. C'était de bonne guerre, j'imagine. « Ah ! » J'ai sursauté et tourné brusquement la tête vers elle. Elle avait trouvé un truc ? Je voyais déjà la soirée de ouf qu'on pourrait se faire, elle et moi, dans une salle déserte, à boire comme des trous pour oublier cette école de merde. Ça pouvait donner. J'étais pour. Cent pour-cents pour même ! Pourtant, un regard suffit à remarquer qu'elle n'avait pas l'air d'avoir sorti quoi que ce soit d'où que ce soit. « Donc tu avoues que ma présence est sublime ! » Ok. Fausse alerte. Là, c'était un coup à ce que je la déteste. Elle en avait conscience, au moins ? Probablement pas. Faut pas trop lui en demander non plus, à Rosenbach. Elle est gentille mais elle a un cerveau de bulot. Elle a fini chez les verts quoi. « Rho, ta gueule et cherche, meuf. » L'amabilité, y'a que ça de vrai. Et puis, c'est de sa faute, à elle, aussi, elle avait qu'à pas me faire de fausse joie comme ça. Elle l'avait mérité, point final. Je ne mis pas longtemps à abandonner, perso, si y'avait rien ça n'était pas dramatique, je n'étais pas là pour ça de toute façon. Boire ou pourrir le bureau du prof, le choix était tout vu. Ça promettait d'être cool. Vraiment cool. Surtout avec Rosenbach. Mais ne comptez pas sur moi pour lui dire. Elle finit par abandonner également et on a enfin pu commencer la décoration. On pourrait se reconvertir tant ce qu'on faisait c'était de l'art. C'était beau, c'était à chier, c'était... c'était digne de notre cher prof ! Je ne pouvais qu'espérer qu'il soit sensible à notre geste. Ça n'est pas pour tout le monde qu'on se donnait autant de mal, mine de rien !

Je ne savais pas combien de temps Winslow allait mettre avant de revenir ici mais j'espérais très fortement qu'on aurait le temps de finir notre chef d'oeuvre. Y'avait moyen, j'en étais certain. À deux, ça devait aller vite. Si elle arrêtait de jacter cinq minutes en tout cas ! Mais non, c'était trop lui demander, évidemment ! « Du calme le lapinou, faut faire les choses bien ! » Le lapinou ? Sérieusement ? Parce que j'ai une tronche de lapin, peut-être ? Je ne préférais même pas savoir ce qu'elle avait en tête, à tous les coups, c'était pas clean. C'était jamais clean, c'était Ashley en même temps. « On s'en fout qu'ce soit bien, sérieux ! Faut juste qu'on s'barre avant qu'il arrive ! » Je ne savais pas vraiment ce qu'on risquait. Et en soi, je me ichais pas mal de la sentence. Fallait bien avouer que je n'étais plus à deux heures de colle près, hein. Mais bon, je n'étais pas particulièrement enthousiaste à l'idée de nous faire virer pour une merde comme ça. Rentrer à Rochdale, avoir à supporter le rien de ma vie là-bas... Ouais non, sans façon. C'était mieux là. Même si tout n'était pas merveilleux, c'était forcément mieux. Je pris un nouveau rouleau et le lançais à travers la pièce, regardant la bande blanche s'étaler lamentablement sur le bureau, en plein sur une pile de parchemins et finir sa course derrière la chaise, non sans la décorer au passage. C'était ma-gni-fique. Enfin, ça l'était avant que la vision de Rosenbach fasse encore des siennes et laisse atterrir son propre rouleau sur ma tronche. Non mais elle avait un problème ! Il fallait lui offrir un chien, à cette fille-là, elle était complètement miro ma parole ! « Tu gênes ma création artistique le rouquin. » J'ai attrapé le rouleau qu'elle venait d'envoyer et lui ai balancé dessus dans un POF ! qui me fit sourire fièrement. « S't'apprenais à viser, aussi, j'gênerais que dalle. » Sur quoi je recommençai à dérouler une nouvelle bande, sur le lustre, la laissant joliment pendouiller de plusieurs dizaines de centimètres. Au beau milieu de la pièce, ça avait un charme fou, y'avait pas à dire !
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyDim 8 Jan - 10:36

    Il y a des soirs comme ça où ce n’est que tard que l’on peut rentrer à son bureau. Il fallait surveiller un peu les couloirs, pas que les élèves fassent de bêtises, et en plus, ce soir, ça avait été la foire aux questions. Toutes les dix minutes, un élève me harponnait pour me demander quelque chose, que ça ait un lien avec mon cours ou pas. Evidemment, je leur répondais avec plaisir, mais il était étonnant de voir toutes les questions venir le même soir. A croire que l’on ne voulait pas que je retourne à mon bureau. Mais honnêtement, pourquoi est-ce qu’on m’en éloignerait ? Ce n’était qu’une simple impression parmi tant d’autres. Rien de concret, si ce n’est des élèves suffisamment intéressés par leurs études pour chercher des informations en dehors des cours et auprès de connaisseurs plutôt que de seulement se limiter à ce que peuvent contenir des livres. C’était une bonne initiative, je n’allais pas non plus leur dire d’arrêter. Par contre, dès que j’eus suffisamment de liberté, je filais enfin monter les étages qui me séparaient de mon bureau. J’avais des choses à y faire et j’avais déjà perdu suffisamment de temps en bas comme ça.

    En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, j’arrivais à la porte de mon bureau, au quatrième étage. Rien d’étonnant jusque-là. Non, rien d’inhabituel jusque-là. Excepté les bruits qui s’échappaient de mon bureau. On dirait des voix, mais pour être sûr, j’écoutais un peu plus précisément en collant mon oreille à la porte. « S’t’apprenais à viser, aussi… ». Il y a bien quelqu’un, et même plusieurs personnes là-dedans. Il me semblait avoir reconnu la voix, mais je voulais être sûr avant de mettre un nom sur les intrus. J’ouvris donc la porte, doucement mais rapidement, ma main libre prête à stopper de mauvaises actions. Et la scène que je découvrais était digne d’un mauvais film pour adolescent. Plein de papier toilette accroché à la va-vite au lustre et à tout ce qui pouvait servir de point d’accroche. Et au milieu de ça, Overton et Rosenbach, occupés à en rajouter. Enfin, plus maintenant qu’ils avaient vu que j’étais entré. Et l’air furieux que j’arborais devrait suffire à les dissuader de continuer sous mon nez.

    « Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! »

    Je rentrais dans le bureau, fermant d’un mouvement sec la porte derrière moi comme pour leur bloquer toute échappatoire. Oui, ils allaient comprendre que même dans mon bureau, ce genre d’action avait des conséquences.

    « La décoration de mon bureau ne vous plaisait pas ? Et donc vous vous improvisez décorateurs d’intérieur ? Je dois avouer que vous avez du culot de faire ça littéralement dans la gueule du loup. »

    Mon énervement était palpable dans ma voix. Je ne prendrai pas la peine de leur demander un pourquoi, ils n’auraient pas d’argument qui puisse justifier ça. C’était du vandalisme, quelle qu’en soit la raison. J’avançais vers mon bureau pour découvrir qu’en plus, les tiroirs du meuble n’étaient pas bien refermés. Ils avaient en plus fouillé ? Ca commençait à faire beaucoup de décisions à conséquences négatives.

    « Et vous cherchiez quoi avant de décider de faire une bataille de papier toilette ? Et le temps que vous me répondez, je vous laisserai nettoyer le bordel que vous avez vous-même fait. A la main, évidemment, je vous prierai de déposer vos baguettes sur mon bureau, si vous l’avez sur vous. »

    Après tout, ils avaient fait à la main, ils pourraient bien défaire de même. Et même si je me fichais de la raison du papier toilette, ce qu’ils cherchaient dans mes tiroirs était important. Bien que ça n’excusera de toute façon rien, quoiqu’ils puissent me dire. La sanction tombera bien assez tôt, nettoyer n’était que le début…
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyMer 18 Jan - 10:41

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ATTAQUE DE PQ : UN CHEF D'OEUVRE INACHEVE


Fursy n’était pas la personne la plus sympathique du monde. En fait, lorsque l’on ne le connaissait pas, il semblait simplement méchant et je-m’en-foutiste, le genre de personne à éviter si on ne voulait pas de problèmes. Mais dans le fond c’était une façade – du moins c’était comme ça que je le voyais. Fursy n’était pas si méchant que cela. Il n’a pas du avoir une vie facile, c’était tout. N’importe qui serait méchant si leur vie, leur enfance et tout le tralala étaient merdiques. De ce fait, il n’était pas spécialement gentil quand il me parlait. Bon, c’était en partie car je lui faisais des fausses joies et que je n’étais pas spécialement sympathique avec lui. Mais bon, dans tous les cas je ne m’en offusquais pas, au contraire c’était presque amusant.

« Rho, ta gueule et cherche, meuf. »

Je ne répondis que par un tirage de langue avant de reprendre la recherche d’alcool. Oui c’était purement puéril, mais je m’en fichais clairement. Après tout, ce n’était que Fursy, ce n’était pas comme si c’était quelqu’un d’important à qui il fallait se faire bien voir. Et d’ailleurs, heureusement qu’il ne pouvait pas lire dans mes pensées.
Enfin bon, il continua de me parler mal, et je continuais à m’en foutre complet. Se barrer avant qu’il n’arrive... Dans le fond j’avais bien envie qu’il nous surprenne. Après tout, ce serait plutôt drôle. J’avoue avoir du mal à imaginer Winslow avec un minimum d’autorité. D’un autre côté l’idée qu’il me punisse avait quelque chose de plaisant en soi.
Donc nous reprîmes notre activité illégale. « Illégale ». Je doutais que le fait de refaire la décoration du bureau d’un prof soit illégale, mais bon, on va partir sur le fait que Fursy et moi étions des criminels recherchaient par la mafia dont le directeur était Winslow. C’était bien plus palpitant comme ça. Nous risquions notre vie dans cette activité ! Nous nous rebellions contre l’autorité de Winslow, ce n’était pas n’importe qui qui pourrait le faire.

« S't'apprenais à viser, aussi, j'gênerais que dalle, » dit-il après m’avoir balancé un rouleau de PQ sur la tête.
« Gna-gna-gna, la ferme un peu Overton ! » répliquais-je, tout en maturité, tout en lui re-balançant le rouleau sur sa tête.

Non mais oh, il me parlait mal alors j’avais parfaitement le droit de lui parler mal. D’ailleurs, pour le coup, j’avais bien envie de lui faire le coup de la momie, histoire qu’il ne puisse plus rien dire. Cependant, ce n’était pas tout ça mais il fallait bien qu’on continue notre travail. Alors je pris un autre rouleau pour le balancer à travers la pièce, y créant une nouvelle guirlande parmi toutes les autres.
Et ce qui devait arriver arriva. Le professeur Winslow entra dans son bureau alors que Fursy et moi-même étions en train de le saccager. Alors bien évidemment, il fallait maintenant prendre la fuite.

« Oh, bonjour professeur ! » dis-je le plus naturellement du monde.
« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! »
« C’est... votre bureau, je crois. »

Oui bon, ce n’était pas vraiment le genre de chose qu’il fallait dire à un professeur en colère prenant sur le fait les perturbateurs et délinquants qui saccageaient son bureau. Et bien que ce soit Winslow, je n’en restais pas moins Ashley. Les punitions ne me faisaient pas peur, et défier les professeurs restait et restera mon occupation préférée.
Mais le professeur ne s’arrêta pas là, poursuivant d’une voix énervée que nous étions des décorateurs d’intérieur amateurs. Je dus avouer que cela m’arracha un petit sourire amusé, et j’eus fortement envie de répliquer quelque chose. Du style « Je trouve au contraire que votre bureau est plus charmant ainsi », mais je me retins. Etrange ? Hm, je dirais plutôt que je me réservais pour la suite. Il finit par nous demander ce que nous avions bien put fouiller tout en déposant nos baguettes et en commençant à nettoyer les dégâts.
Je m’approchais alors de la table pour sortir ma baguette et l’y déposer.

« On cherchait des capotes, vu que vous semblez être plutôt actif... »

Mon regard se fit provoquant, et mon sourire narquois, alors que je levais le bras pour saisir une banderole qui se balancer au dessus du bureau.

« On n’en a pas trouvé. Ce n’est pas très prudent. D’ailleurs, je ne vois pas ce que vous reprochez à la déco, moi j’trouve ça cool. »

Provocation, provocation... oh mais je ne me donnais pas encore totalement à fond. Je pouvais faire pire. Bien pire. Déjà, à noter, je n’avais pas encore pris de positions un peu trop subjectives comme me pencher en avant pour mettre en évidence ma poitrine, ou tout autre chose. Mais bon. Ça viendra quand ça viendra.
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyMar 7 Mar - 10:34


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D'accord, en soi, peut-être que foutre la merde dans le bureau de Winslow, c'était pas l'idée du siècle mais c'était drôle. J'avais un sourire débile sur la tronche, en tout cas, et j'appréciais le moment passé avec Rosenbach. Ça volait pas haut mais c'était vraiment cool. « Gna-gna-gna, la ferme un peu Overton ! » J'ai ricané en me prenant le rouleau sur la tête et me suis finalement penché pour le ramasser, histoire de l'utiliser pour autre chose que la caillasser. La seconde suivante, il volait à travers la pièce pour nous offrir une nouvelle grande et belle bande de papier toilette pendouillant lamentablement. C'était d'un beau ! De l'art, j'vous le dis, moi ! On devrait presque être exposés dans les plus grandes galeries du pays avec un talent comme le nôtre ! Manque de chance, on a pas eu vraiment le temps d'aller plus loin. Notre chef-d’œuvre resterait sûrement inachevé puisque Winslow débarqua sans prévenir. Depuis quand on toque pas avant d'entrer, hein ?! La politesse, ça l'écorchait pas, celui-là ! Il referma la porte derrière lui et j'ai reposé l'air de rien le rouleau que je tenais à la main. Le premier qui dit que mon innocence n'est pas crédible, j'le démonte. « Oh, bonjour professeur ! » J'ai levé les yeux au ciel. On était censé prendre la fuite, là, pas faire la conversation. « Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! » De l'art, en soi. Mais il ne devait pas être assez ouvert pour le comprendre. On était bien capable de s'extasier devant un urinoir à l'envers, on pouvait bien le faire devant des guirlandes de PQ. Mais quelque chose me disait qu'il ne serait pas de cet avis, lui... Bien sûr, tout le monde ne pouvait pas être réceptif au contemporain. « C’est... votre bureau, je crois. » J'ai pas réussi à retenir un ricanement en l'entendant. Elle était con, cette fille. On risquait des emmerdes et elle nous enfonçait. Ce que j'avais l'habitude de faire avec elle, en réalité. On allait avoir quoi, pour ça ? Un week-end de colle et des points en moins ? Une lettre envoyée à nos parents ? Ouais, rien de franchement dramatique. Mon père l'utiliserait sûrement pour éponger la table après avoir renversé son verre, rien de plus. Tant qu'ils acceptaient de me garder encore un peu, je pouvais bien faire ce que je voulais, il s'en balançait royal.

« La décoration de mon bureau ne vous plaisait pas ? Et donc vous vous improvisez décorateurs d’intérieur ? Je dois avouer que vous avez du culot de faire ça littéralement dans la gueule du loup. » J'ai haussé négligemment les épaules en enfonçant les mains dans les poches de mon pantalon. « Avouez quand même qu'c'est mieux comme ça, M'sieur. » C'est que ça faisait plus ouvert, moins coincé, tout ça tout ça. On avait l'impression qu'il avait fait une teuf débile qui avait un peu mal tourné, c'était beaucoup mieux que le côté prof rangé qu'il y avait avant. Il aurait presque dû nous remercier, en réalité. « Et vous cherchiez quoi avant de décider de faire une bataille de papier toilette ? » Comment il savait ?! J'ai jeté un œil autour de moi et j'ai pas mis archi longtemps à comprendre qu'on avait agi comme des débutants et que la discrétion, on l'avait sauvagement assassinée. « Et le temps que vous me répondez, je vous laisserai nettoyer le bordel que vous avez vous-même fait. A la main, évidemment, je vous prierai de déposer vos baguettes sur mon bureau, si vous l’avez sur vous. » J'ai obéi bien sagement et posé ma baguette sur le bureau tout en retirant, avec un sourire aussi satisfait que déçu – la schizophrénie, les gars – une bande de papier toilette qui était accrochée à la chaise. « On cherchait des capotes, vu que vous semblez être plutôt actif... » J'ai avalé de travers, avant de partir dans un rire à moitié étouffé par mes toussotements. « C'Burgess qui a sous-entendu qu'y'en avait, alors on pensait qu'c'était vrai. » Un air fier de gamin qui en savait trop s'est peint sur ma tronche alors que j'observais du coin de l'oeil Ashley qui commençait le nettoyage à son tour. « On n’en a pas trouvées. Ce n’est pas très prudent. D’ailleurs, je ne vois pas ce que vous reprochez à la déco, moi j’trouve ça cool. » Mes doigts ont attrapé les quelques feuilles coincées derrière la poignée de la fenêtre puis je me suis baissé pour ramasser le reste du rouleau. « Vous êtes sûr que vous voulez pas l'garder quelques jours, M'sieur ? Juste pour vous souvenir qu'on vous aime assez pour avoir envie qu'ça soit joli chez vous ? C'pas pour tout l'monde qu'on aurait fait ça, sérieux. » J'ai posé le rouleau que je tenais sur le bureau et fourré les feuilles orphelines dans le trou. Heureusement, on avait pas eu le temps d'en mettre quinze tonnes parce que c'était sacrément plus drôle à mettre qu'à enlever...
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyVen 7 Avr - 15:44

    Ca arrivait, parfois, des élèves qui se sentaient pousser des ailes au point de s’aventurer dans les bureaux des professeurs pour foutre la merde. C’était pas courant, mais ça arrivait quand même, la preuve en images. Rosenbach et Overton pris sur le fait, refaisant la déco de mon bureau. Je ne sais pas depuis combien de temps ils étaient là, mais ils étaient restés trop longtemps et s’étaient fait pincer. Bon, dans l’absolu, dès qu’ils étaient rentrés sans ma permission, c’était déjà de trop. Mon arrivée plus tôt qu’ils ne l’avaient pensé ne faisait que précipiter ce qui serait de toute façon arrivé. Mais ça ne semblait pas leur faire froid aux yeux pour autant. Surtout Rosenbach, sans grande surprise, qui répliquait déjà dès que je mettais le pied dans la salle. Overton se contenta d’approuver en un rire, moi, contrairement à ce qui pourrait se passer dans d’autres conditions, je restais impassible. Pas l’ombre d’un sourire en vue. Que je sois sérieux comme ça non plus, ce n’était pas courant. Mais il fallait bien l’être pour être professeur.

    « En effet, c’est mon bureau. Pas le vôtre. Vous n’avez donc rien à faire ici. »

    Enfin, ça, encore, c’était la partie cool de leur faute. C’était le reste qui allait vraiment être au cœur de ce qui allait leur arriver plus tard. A ce sujet, ce fut Overton qui rétorqua. Ils se croyaient fins à faire les malins. Il faut croire que le vieil aspect de compétition des sabliers ne suffisait plus. Rien n’empêchait les punitions plus originales, Leonidas en était la preuve avec sa déjà fameuse roue de la honte. On verra bien ce qui leur arrivera, à eux, mais d’abord et plus important, je comptais bien savoir à quoi rimaient ces traces de fouille dans mon bureau. Qu’ils le vandalisent était une chose, mais si un vol s’ajoutait à l’histoire, ce serait d’un tout autre niveau. Mais évidemment, ça aussi, ils le prenaient à la rigolade. Il faut bien avouer qu’ils auraient pu trouver plus crédible comme excuse, aussi bien pour le fond que pour la forme (citer Morgana n’était pas des plus futé). Mais j’étais du genre patient, j’avais tout le temps d’attendre ma réponse, la vraie. Et pour en rajouter une couche, Overton tentait de se défiler en insistant sur la qualité de leur œuvre. Ils voulaient définitivement jouer. Bien, jouons alors. La main au menton comme si je réfléchissais, je lui répondais : « Ah oui, vraiment ? » Puis, d’un claquement de doigts, je faisais apparaître de nouveaux papiers toilettes, ou plus précisément, je doublais ceux présents. Ni moins, mais peut-être un peu plus, qui sait.

    « Oui, non, ça me va vraiment pas, enlevez-moi tout ça. »

    Au point où ils en étaient, une plainte ne ferait qu’en rajouter contre eux, même déguisée en conseil. Une pointe de sadisme ? Peut-être. Mais ça ne restait que l’avant-goût, la vraie punition viendra plus tard. Si ça se trouve, mon ajout à leur tâche leur ferait comprendre que je ne plaisantais pas, quoique ça m’étonnerait fortement.

    « Votre vie privée et nécessités ne me regardent pas, on ne s’infiltre pas dans le bureau d’un professeur pour des préservatifs. Je ne doute pas que vous en aviez absolument besoin, mais passons. J’aimerais savoir la vraie raison de votre fouille. Plus vite vous me le direz, et plus vite on en aura fini avec cette histoire. Quoique, vous avez encore du travail dans l’immédiat. »

    Je m’adossais contre la porte, les observant travailler avec les bras croisés. Celle-ci ne s’ouvrira de toute façon pas tant que je n’aurai pas ce que je veux. La suite ne tient donc qu’à eux.
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Message(#) Sujet: Re: This is War – ASHLEY & FURSY This is War – ASHLEY & FURSY EmptyMar 9 Mai - 16:41

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- FURSY G. OVERTON -

ATTAQUE DE PQ : UN CHEF D'OEUVRE INACHEVE


Comment dire qu’on était dans la merde ?
Bah, on était dans la merde.
Qui ça on ?
Oh, simplement moi et Fursy, face à Winslow.
Il serait peut-être temps de s’excuser et de faire profil bas ?
Naaaaah, absolument pas ! Au contraire, foutu pour foutu, autant y aller à fond. De toute façon, qu’est-ce qu’on risquait ? C’était Winslow, genre, le bisounours des enseignants. Il va faire quoi ? Une petite tape sur les fesses et un sermon moralisateur ? Bon, d’un certain côté cela ne me dérangerait nullement – surtout la claque sur les fesses – mais bon, je ne voyais pas ce qu’il pouvait nous faire de siiii effroyable à part des heures de colle. J’avais déjà un bon actif avec Burgess, Winslow ne pourra pas faire pire.

C’est donc dans cette optique de nous foutre d’autant plus dans la merde que je répondais à notre merveilleux professeur de sortilèges.

« En effet, c’est mon bureau. Pas le vôtre. Vous n’avez donc rien à faire ici. »
« Ah, m’semblais votre porte était toujours ouverte pour les élèves. »

En effet il me semblait que le professeur était toujours disposé à avoir des consultations avec des élèves pour diverses choses, que ce soit des questions de cours ou simplement une épaule sur qui pleurer – entre guillemets. Mais voilà qu’il disait tout le contraire ! C’était presque désolant. Il baissait dans mon estime. Même si concrètement on avait forcé sa porte pour entrer et qu’il n’était pas là. Donc que c’était quand même interdit. Donc que nous n’avions pas à être dans son bureau pour y foutre le bordel. Mais bon. On va dire qu’on a raison et que les autres ont tord et puis voilà.
Et le clou du spectacle ! Fursy me suivait dans la déchéance. Est-ce que c’était moi qui avais une mauvaise influence sur lui ou le contraire ? Je ne saurais dire. Le fait est que tout comme moi, Fursy semblait se foutre complet des punitions que nous affubleraient le professeur, au point de se foutre complètement de sa gueule. J’étais fière du petit Fursy. Je l’avais bien élevé (ou pas). Même la petite mention à Burgess était parfaite, et je ne pus m’empêcher de rire à plusieurs reprises en jetant des coups d’œil entendu au serdaigle. Celui qui était imberbe, pas celui qui arborait avec fierté une barbe de trois jours.
Mais le plus drôle était certainement le fait que Winslow se prête à notre jeu. Enfin si on veut. D’un claquement de doigt il fit apparaitre encore plus de papier toilette façon arbre de Noël, avant de nous demander de les enlever.

« Si je puis me permettre ! » ne pus-je m’empêcher de rétorquer. « Vous pouvez nous apprendre à faire ça ? »

En effet j’étais particulièrement admirative de son petit tour de passe passe qui était particulièrement pratique si jamais l’envie soudaine de recommencer cette œuvre en plus rapide nous viendrait.

« C’est un sortilège spécifique ou un genre de transfert ? »

Moi ? Oubliée ma condition d’élève en sursit de punition pour poser des questions sur la magie ? Pô du tout, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
Et puis il faut dire que c’était tout de même assez intéressant pour des farces et attrapes. Et hop on fait apparaître des mini feu d’artifices dans le lit de quelqu’un pour son anniversaire ! Histoire qu’il est un réveil dont il se souviendra pour toujours. Bien évidemment je ferais bon usage de ses connaissance (ahem).
Malgré tout, Aaron poursuivit dans sa quête de savoir ce que nous avions bien pu chercher dans son bureau. Je ne voyais absolument pas pourquoi notre histoire de préservatifs n’avait pas fait mouche. Ce n’était pas comme si nous étions tout deux inactifs sur ce point là, et puis ce n’était pas non plus totalement invraisemblable que l’on couche ensemble – juste pour le fun.

« Des capotes ou autre chose, c’la même non ? » repris-je en faisant la moue tout en faisant un petit bond pour choper une guirlande de papier toilette. « Vous avez peur qu’on découvre quelque chose ? »
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