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"La véritable amitié ce n'est pas d'être inséparables, c'est d'être séparés et que rien ne change" [Jill <3 ]
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"La véritable amitié ce n'est pas d'être inséparables, c'est d'être séparés et que rien ne change"

Je quittai l'infirmerie, où j'étais allée rendre ma visite quotidienne à Roxy, avec le sourire même si intérieurement j'étais quand même un peu vexée. Après ses soins habituels, j'étais allée voir ma meilleure amie et nous avions passé un super moment toutes les deux! J'aimai voir ses yeux me sourire, j'aimai voir ses lèvres s'étirer faiblement pour me rendre les sourires que je lui faisais. Car je souriais de nouveau. J'avais retrouvé ma Roxy et je me sentais déjà mieux! Sauf quand on me jetait à la porte. L'infirmier n'avait pas voulu être méchant, je le savais, il était gentil et il avait sauvé ma meilleure amie. Pour ça je lui en serais toujours reconnaissante. Mais, il m'avait dit que Roxy avait besoin de se reposer et donc m'avait prié gentiment de sortir. C'est donc ce que j'avais fait, les larmes aux yeux comme à chaque fois que je devais de nouveau la quitter. On m'avait dit qu'elle pourrait bientôt sortir. Pourvu que ça arrive vite! Je ne supportais plus d'être loin d'elle. Je dépassai les portes du premier étage en marchant et descendis calmement les marches pour me rendre dehors.

Vu que je ne pouvais plus aller voir Roxy aujourd'hui, je décidai donc de me mettre à chercher quelqu'un. Quelqu'un qui me tenait énormément à coeur. Quelqu'un qui me manquait. Quelqu'un que je voulais prendre dans mes bras, que je voulais faire sourire. Quelqu'un qui avait aussi risqué sa vie, ce soir là, comme tous les autres. Quelqu'un qui m'avait toujours soutenue, toujours aidé. Ce quelqu'un, c'était Jill et personne d'autre! Je m'étais réveillée ce matin avec la drôle d'impression qu'il me manquait quelque chose. Mais il ne me manquait rien. Rien à part ma meilleure amie et ma grande soeur de coeur. Il était vrai que je n'avais pas eut le temps, et l'humeur, de quitter ma chambre en dehors de mes visites à Roxy les premiers jours. Mais elle m'apaisait. Elle m'apaisait et ça me rendait plus forte. J'avais retrouvé mon sourire. J'avais retrouvé ma joie de vivre. Il me restait encore des efforts à faire pour pouvoir fermer l'oeil la nuit mais Roxy était ma motivation. Je ne voulais pas qu'elle arrive dans notre dortoir et qu'elle me voit mal en point. Alors je faisais des efforts pour elle! Parce que je voulais la rendre heureuse. Malheureusement les cauchemars ne se contrôlaient pas et je me réveillais toujours la nuit, hurlant dans mon oreiller, les larmes dévalant mes joues blanches. Il fallait que je me laisse aussi le temps. Cela ne faisait pas si longtemps que nous étions arriver et pourtant les jours me semble des années sans la présence de ma meilleure amie. Néanmoins, si j'étais de nouveau moi même et c'était grâce à elle. Grâce à son amitié. Si elle n'avait pas été là je n'aurais plus été capable de sourire.

Un jour, alors que j'étais à son chevet, Roxy m'avait demandé des nouvelles des autres. Je ne voulais pas mentir mais, à part m'inquiéter pour ma meilleure amie, je n'ai pensé à personne d'autre. J'étais nulle. Une amie en carton. Pire que du carton même. Alors j'ai pensé à Jill. A ma Jill enfermée dans les cachots, sans réel repas, sans réel sommeil, avec des corvées à faire tous les jours. J'ai pensé à ma Jill qui avait elle aussi dû avoir peur ce soir là et qui s'était peut-être fait blesser. A cette simple pensée j'ai eut envie de vomir. J'ai pensé à ma Jill parce qu'elle était ma famille. Parce qu'elle me manquait. Parce que j'avais besoin d'elle et besoin de son sourire. Alors je m'étais mise à la chercher ce matin même! Avant de rendre visite à Roxy j'avais fouillé tout le deuxième étage, puis le rez de chaussée. Avant que je puisse entrer dans l'Infirmerie j'avais inspecté tout le premier étage sans rien trouver d'autre que des infirmiers et des Aurors. Il y avait un gentil monsieur qui m'a même demandé si je voulais qu'il m'aide. Mais je ne voulais pas le déranger. J'ai dit "non merci c'est gentil" et j'étais partie en clopinant gaiment. A la fin de ma visite à Roxy j'avais demandé à l'infirmier si il Jill était là. Il m'avait dit que non mais j'avais quand même regardé dans l'infirmerie en priant pour que je ne retrouve pas mon amie ici. Parce que je voulais le voir de mes propres yeux. Il n'y avait donc qu'un seul endroit où je n'avais pas cherché aujourd'hui. Dehors. Après d'intenses moments de réflexions, je m'étais dit que j'aurais dû y penser avant. Jill avait été enfermée l'année entière, elle avait sûrement besoin de prendre l'air. Je me sentais si bête et si honteuse de ne pas avoir cherché mon amie avant que ça me donnait mal au ventre. Je n'avais aucune excuse. J'aurais dû aller l'extirper de son dortoir pour lui faire des câlins. Je ne savais plus si c'était l'inquiétude d'avoir faillis perdre Roxy, le fait que je tenais à peine debout à cause de mes nuits blanches que j'essayais de camoufler sous des petits sourires ou le fait que je ne me sentais pas prête à sourire à Jill avant de n'être redevenue moi-même, mais en tout cas je n'ai pas eu le courage de la retrouver. J'ai eut peur. Vraiment peur. C'est peut-être pour ça que je n'avais pas voulu inquiéter Jill ou que je n'avais pas pensé à aller voir sa santé. Je m'en voulais terriblement. Elle a toujours été là pour moi et j'avais l'impression de ne pas avoir été là pour elle. Je m'en voulais.

Mais aujourd'hui était un autre jour. Le soleil brillait au dessus de ma tête, il faisait plisser mes yeux, il me mettait de bonne humeur. Il brûlait ma peau blanche et fait poindre un grand sourire sur mes lèvres. Le soleil. Un renouveau. Mon renouveau? Peut-être. Une rencontre. Certainement. J'avais décidé de retrouver Jill coûte que coûte! De la retrouver qu'importe où elle était. Il fallait que je la revois! Si je ne la retrouvais pas d'ici ce soir je pouvais déjà être assurée de passer une mauvaise nuit. Je marchai sur la pelouse en me forçant à ne pas me mettre à courir. J'aimerai bien courir en étendant les bras pour que le vent souffle dans mes cheveux et me donne l'impression de voler comme un oiseau. Je n'avais jamais eut autant envie de voler. De m'envoler. D'être libre. Même si j'étais quasiment certaine que je me serais pris le premier arbre qui se serait dessiné devant mon champs de vision. Mais je n'avais pas le droit. Enfin on me l'avait formellement déconseillé. Enfin…je n'aimais pas prendre ça comme ça, mais je crois qu'on m'a fait un peu de chantage. "Soit tu ne cours pas, m'a dit un gentil monsieur qui avait regardé ma jambe, Soit je te mets sur un lit le temps que nous soyons sûr que la blessure est bien soignée". Je n'avais pas mis longtemps à décidé. Rien qu'à imaginer la tête de Roxy si elle me voyait sur un lit, je me serais sentie très mal. Je ne voulais pas l'inquiéter. Je ne voulais pas être dans un lit. Je ne mentais jamais d'habitude et je lui avais menti pour ne pas qu'elle s'inquiète. J'avais laissé l'infirmer me regarder après ma première visite et je le laissais regarder ma jambe encore à chaque fois. Je ne tenais plis en place et il avait peur que les sutures sautent. "Mais non, mais non! je lui avais dis dans l'espoir de le rassurer". Mais apparemment pas. Alors, il m'avait interdit de courir, de sauter et de danser! Ma cheville avait bien dégonflée, l'entorse était guérit mais il ne voulait pas que je force dessus. Quand à l'entaille dans ma cuisse, même si ils l'ont soigné et suturé il ne voulait prendre aucun risque. Le désir de gambader de nouveau se faisait sentir de plus en plus et rien qu'aujourd'hui je piétinais assise sur la chaise en face du lit de ma meilleure amie. Elle a dû me trouver bizarre à piétiner comme ça. Mais tout pendant que je lui souris, elle savait que j'allais bien. Enfin elle me faisait croire qu'elle savait, car elle savait quand je mentais. Je ne savais pas mentir. C'était ma marque de fabrique je crois. Un petit rire secoua mes épaules tandis que je m'avançai vers plusieurs groupes de personnes dans l'espoir d'y retrouver ma Jill. Mais je ne la voyais pas. Elle n'était pas là. Mais où était-elle? Et si elle était retournée à l'étage tandis que j'étais avec Roxy? Et si je tournais en rond?

"Excusez-moi de vous déranger, vous n'auriez pas vu Jill?"

On secoua la tête. On me répondit que "non désolé" et on m'invita dans une direction contraire. Je souris un peu déçue, mais je ne le montrais pas, et partis de nouveau en quête de celle que je considèrais comme ma grande soeur de coeur. Je n'osai imaginer comment je me serais sentie si Jill n'avait pas été là au début d'année. Je lui devais tellement. Je ne rêvais que d'une chose: la voir! Voir ses cheveux bruns et ses yeux marrons, son sourire, entendre son rire et la serrer dans mes bras. J'attendais ce moment depuis tellement longtemps. Nous avions été séparé trop longtemps et même si nous avions communiqué par courrier, elle me manquait terriblement. Tous les jours. Elle me manquait à chaque fois que je voyais Bulle dans le dortoir, à chaque fois que je faisais une bêtise, à chaque fois que je passais dans la Salle commune, elle me manquait. Et à cause de l'attaque elle me manquait encore plus. Je m'inquiétais énormément pour elle. J'espérais qu'elle allait bien. C'est tout ce que je souhaitais.

Je marchai. Souris. Regardai autour de moi profitant du paysage mais cherchant aussi Jill. Je crois que si elle apparaissait devant moi comme par magie, ce serait le plus beau jour de ma vie! Mais le destin n'avait pas l'air de vouloir me donner un petit coup de pouce. Je regardai un arbre avec un sourire aux lèvres. Si je montais dessus, je pourrai voir tout l'extérieur et trouver Jill. Mais il y avait deux options différents si je choisissais de monter dans l'arbre. Soit j'y arrivais et je trouvais Jill. Soit je tombais et je me retrouvais sur le lit que l'infirmier à voulu me donner il y a quelques jours. Hors de question! Je soupirai et fis un regard désolé vers l'arbre. Ce n'est pas aujourd'hui que je pourrais monter sur tes branches, désolée. Je tournai les talons et commençai à douter de la présence de mon amie dans le jardin. Elle avait dû remonter. Tant pis je ferais de nouveau le tour de la Ferme autant de fois qu'il le faudra. Je n'abandonnerai pas mon idée! Je n'abandonnerai pas Jill! Il fallait que je la trouve! Je m'apprêtai à faire demi-tour avec la détermination de refaire tous les étages, mais, quelques mètres plus loin je me stoppais. Mes yeux s'agrandirent, je sentis des larmes perler aux coins de mes paupières, j'avançai de quelque pas vers la silhouette et me stoppai soudain prise d'un doute. C'était...je le savais, je le sentais mais j'avais peur de me tromper. J'avais peur de m'être assoupie et d'avoir un nouveau cauchemar où je verrais la tête de mon amie en sang. J'avais peur de m'être trompée de personne et qu'elle soit vraiment blessée. Mon estomac me faisait mal et quand je commençai à voir des papillons noirs devant les yeux je me souviens qu'il fallait respirer. Courage Madison! Si tu voulais retrouver Jill il fallait échouer. Recommencer. Encore et toujours. Jusqu'à temps de la trouver! Je le ferais! Pour mon amie! Je fais quelques pas et chuchotai:

"Jill?"

A vrai dire j'avais beau y croire de toute mes forces, j'avais peur que la personne se retourne et ne soit pas mon amie. Je crois qu'à ce moment là c'était comme si on m'aurait enfoncé un poignard dans le coeur. Mais la personne finit par tourner son visage vers moi. Mon coeur bondit dans ma poitrine.

"Jill!"

Oubliant l'interdiction de courir, ce n'était pas pour quelques mètre et d'ailleurs je n'ai pas réfléchis, je me précipitai vers elle et me jetai dans ses bras en pleurant de soulagement. J'avais retrouvé Jill. Elle était devant mes yeux. Elle était là et elle ne semblait pas avoir mal quelque part physiquement. J'avais retrouvé ma grande soeur de coeur. C'était bel et bien, le plus beau jour de l'année!


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Madison

Jill
La véritable amitié ce n'est pas d'être inséparables, c'est d'être séparés et que rien ne change

La peur, l’angoisse de tout ce que nous avions vécu ne pouvait s’effacer aussi facilement. Le traumatisme était présent même si nous faisions mine de retrouver le moral… histoire de ne pas nous enfoncer le moral entre nous. Mes souvenirs de cette 5ème année à Poudlard tenaient du cauchemar et je ne savais pas encore comment j’allais m’en défaire. Octavia n’était pas avec nous, je n’avais aucune idée d’où elle se trouvait réellement…et un bon nombre d’entre nous était encore obligé de passer son quotidien à l’infirmerie, blessés ou affaiblis par les récents événements. Je ne voyais pas le bout de cette année catastrophique et je n’avais qu’une seule envie : rentrer à Brighton avec Oliver et retrouver notre petite famille nombreuse. Poudlard ne me tentait plus et l’envie de tirer un trait sur le château était plus que tentante… sauf que j’étais une sorcière et penser comme ça allait à l’encontre de ce que je voulais vraiment. Les cachots m’avaient traumatisé à vie mais je n’étais pas négative au point de me laisser abattre. La peur n’aurait raison d’aucun de nous deux et je me sentais capable de lutter contre ma sensibilité. Oliver et moi allions nous battre et continuer à lutter pour les nés-moldus, pour nos proches et nos amis…

En parlant d’amis, j’avais tout de suite pensé à Declan, Milo, Perrin & Sinéad, à Matrim, à Elliot… à Spencer… Spencer qui ne m’avait pas donné de nouvelles depuis l’énorme bêtise que j’avais commise et qui m’en voulait très probablement beaucoup. J’espérais qu’il allait bien… mais n’osais évidemment pas aller aux nouvelles de peur qu’il ne m’envoie promener une nouvelle fois. Une autre amie que je voulais en sécurité plus que tout, c’était Maddie. Une petite en or qui m’avait soutenu du début à la fin, qui avait toujours le mot pour réconforter, qui avait pensé à moi tout au long de cette année de l’enfer, à notre anniversaire, à mon bien-être…. Une perle ! Nous avions parlé de nos retrouvailles à de nombreuses reprises, par lettre et je ne savais quand elles pourraient avoir lieu. J’avais entendu dire que quelques jeunes filles de Poufsouffle étaient en difficultés et soignées à l’infirmerie, mais je n’avais pas encore les noms. Les infirmiers n’étaient pas bavards et n’acceptaient pas les pertes de temps. Il fallait donc que j’attende et je passais la plupart de mon temps dehors pour ne pas devenir folle à l’idée d’être enfermée entre quatre murs.
Je quittais l’intérieur de la Ferme le plus vite possible ce jour là, pensant honteusement à Spencer avec le petit carnet offert par Madison sous le bras. Écrire était quelque chose que j’aimais et quand les ateliers proposés par la Ferme ne me plaisaient pas, j’écrivais tout et n’importe quoi… abandonnant assez souvent les débuts d’histoires qui me venaient en tête, mais l’imagination y était ! Dans le même temps, je continuais de ramasser des fleurs pour les mettre à sécher entre les pages de mon carnet. Faire des choses aussi bêtes me donnait du baume au cœur. Je ne souffrais pas physiquement, mais cela ne suffisait pas pour dire que « j’allais bien » ; c’était loin d’être le cas et je ne le cachais pas vraiment. Je rencontrais parfois quelques difficultés à sourire et je me sentais grandie, changée et avec l’impression d’avoir perdu une bonne dose d’innocence. Me retrouver seule ne me dérangeait pas et me faisait même du bien. Oliver voyait du monde, je le savais affecté par tout ce qui s’était passé, mais il était positif et fort, je ne m’inquiétais pas pour lui.

Occupée avec mon carnet et les fleurs que je m’amusais à faire sécher sur une pierre (parce que nous avions droit à une journée ensoleillée), je n’entendis pas tout de suite la personne arriver derrière moi. C’est seulement quand elle prononça mon prénom que je fus amenée à me retourner sur………. Maddie ! Je me relevais, abandonnant mon carnet, tout ce que j’avais à la main et mon crayon ouvert pour lui faire face. Même si j’avais le positivisme dans la peau, je ne pus m’empêcher les larmes de couler…. J’avais réussi à les retenir quand Octavia nous avait « abandonnés » dans la forêt, quand je culpabilisais en pensant ce que j’avais fait à Spencer et quand j’avais tout simplement pas le moral. Avec Maddie, c’était simple, elle comprendrait, ne m’en voudrait sans doute pas d’être un tout petit peu faible. Même si elle sauta dans mes bras assez vite, j’eus quand même le temps de constater qu’elle avait grandi… (ou évolué ?), trop de changements, trop de bouleversements qui me donnaient une bonne excuse pour chialer. Maddie m’avait manqué ! Cruellement manqué et j’étais persuadée d’avoir autant de plaisir à la retrouver que j’en aurais prochainement à retrouver mes grandes sœurs et mes frères. La serrant dans mes bras, je lui glissais à l’oreille la chose qui me trainait en tête à l’instant : « Et en plus, on se retrouve dans un bel endroit…. » Pas la Ferme, mais ce petit coin de l’extérieur rempli d’herbe et de fleurs. J’aimais venir ici et j’étais plus qu’heureuse d’y retrouver Madison. Laissant passer quelques longues secondes (des minutes, probablement), j’écartais le visage pour scruter celui de mon amie. La question était toujours la même : est-ce qu’elle allait bien ? Son visage ne reflétait pas le bonheur absolu même si j’étais persuadée qu’elle était contente de me voir (et c’était réciproque !) … Sans doute avait-elle vécu quelques moments à oublier… en première année…seulement… Je n’osais pas poser la question à voix haute, pas tout de suite. Essuyant mes larmes, j’enfilais le costume de la fille positive, ce qui me faisait du bien et plaisir.
Je l’attrapais ensuite par la main, l’entraînant vers mes affaires étalées dans l’herbe et j’attrapais un collier de pâquerettes qui avait occupé mes mains pendant de très nombreuses minutes. Je lui passais autour du cou avant d’évaluer le rendu de mon œuvre : « Mmh, pas mal ! Plus belle que tu ne l’étais déjà, si c’est possible ! » Je lui adressais finalement un sourire, sentant une larme couler toute seule sur mes joues. Je ne savais par où commencer mais une chose était sûre, je n’allais pas la lâcher tout de suite même si elle avait à faire. « Viens », je l’incitais à venir s’asseoir avec moi et lui montrais le petit carnet qu’elle m’avait elle-même offert avec un sourire. Puis, j’essuyais une larme sur sa joue avant de lui demander : « Allez… parle-moi de toi, j’en ferai de même… Il va bien falloir éliminer le négatif tout de suite pour passer au meilleur, nan ? » Je l’interrogeais du regard, rassemblant le bazar que j’avais mis par terre avant de reporter mon regard sur elle.






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"La véritable amitié ce n'est pas d'être inséparables, c'est d'être séparés et que rien ne change"

Comme à chaque fois, c'était quand on ne cherchait plus qu'on trouvait ce que l'on souhaitait. Je souhaitais voir Jill, la revoir en chair et en os, la prendre dans mes bras, lui parler pendant des heures et la faire rire. C'était tout ce que je souhaitais. Avoir Jill à mes côtés. Mais après avoir regardé dans chaque coin de l'extérieur où mon amie pouvait se trouver, je commençais à me dire que j'avais dû la louper dans un des étages de la ferme et commençai déjà à tourner les talons pour retourner sur mon pas. Si je devais faire trois fois le tour de la ferme et même aller jusqu'à embaucher des gens pour la retrouver je le ferais. J'ai déjà assez attendu pour revoir mon amie moldue qui avait subi sans doute une épouvantable année. J'espérais seulement qu'elle allait bien, qu'elle ne s'était pas blessée pendant le bal et qu'elle soit à la Ferme, saine et sauve. Dire que Jill me manquait serait un trop doux euphémisme pour dire ce que je ressentais tellement. Tiraillée entre la désir de la revoir le plus vite et d'espérer qu'elle ne s'était pas fait mal. Je n'avais déjà pas réussis à protéger Roxy...si Jill s'était fait blesser durant la bataille, je ne m'en remettrais pas.

Mais au moment où j'allais tourner les talons, quelque chose attira mon regard. Mes yeux s'écarquillèrent. Là, assise au milieu des fleurs, le vent balayant une chevelure brune que je ne connaissais que trop bien, celle que je considérais comme ma grande soeur était en train d'écrire dans un journal. Jill? Oui c'était bien elle. Et après avoir cru à un mirage pendant quelques secondes je m'élançais vers elle, les bras ouverts. Au moment où je prononçais son nom pour la deuxième fois, elle se retourna, se releva et me rejoignis en moins de trois enjambées. Le temps qu'il m'a fallu pour voir des larmes rouler le long de ses joues. J'aurais dû stopper mon geste, me rapprocher doucement, lui prendre la main, lui demander si elle allait bien et pourquoi elle pleurait. Mais je n'en eus pas l'occasion. Je lui sautai dans les bras faisant exploser ma joie de la revoir. Mon amie que je n'avais pas revu depuis des mois. Mon amie qui ne pouvait pas me donner de ses nouvelles à cause des Mangemorts. Mon amie qui était toujours là pour moi. Mon amie qui m'avait manqué. Mon amie tout simplement. C'est une Jill émue qui me serra dans ses bras en me murmurant des jolies mots à l'oreille. Au son de sa voix, une boule dans ma gorge se forma et je luttai pour ne pas fondre en larmes comme elle, peu avant moi. Pas car je considérais que pleurer était une faiblesse! C'était totalement faux! D'ailleurs Jill était sans doute une des personnes les plus courageuse et forte que je n'avais jamais vu. Mais parce que je voulais lui sourire, je voulais la voir sourire et je ne voulais pas pleurer, même de bonheur, car ce moment était trop heureux pour verser une seule larme. Cependant mes paupières qui piquaient me disaient que j'allais vite rompre ma promesse et fondre en larmes.

Tandis que je profitais de mon étreinte avec Jill qui dura bien de longues minutes j'en profitais pour le souvenir de tous les bons moments avec elle, de toutes les gaffes que j'avais pu faire en sa présence ou même lui raconter. De toutes mes journées ou j'allais toquer à son dortoir pour lui raconter les miennes quand j'étais encore toutes nouvelle à la fois à Poudlard et en temps que sorcière. Pendant les quelques semaines où je pouvais la voir quand je voulais nous avions créer un lien si fort que même la distance et les épreuves n'auront pas pu même l'égratigner. Jill était la grande soeur que je n'avais jamais eu et que j'aurais aimé avoir. Douce, gentille, souriante et débordante d'énergie c'était une fille qu'on ne pouvait pas oublier d'un simple battement de cils. Jill était ma famille, tout comme Roxy. Je ne voulais pas les perdre. Elle finit par s'écarter doucement de moi pour me regarder. Je lui souris essayant de cacher les larmes de bonheur qui me montaient aux yeux. J'étais si heureuse de la revoir! Elle essuya ses larmes et me sourit de toutes ses dents, redevenant la Jill que j'avais toujours connu: positive et adorable! Rien que pour ça je m'interdis de verser ma petite larme même si elles se pressaient au coin de mes paupières.

Elle m'attrape la main et m'amena vers ses affaires sur le sol, que je n'eus le temps d'observer avant qu'elle me passe autour du cou, un collier de marguerites tressées les unes avec les autres. Oh...Ma gorge se serra de nouveau et je sentis mes joues rosir. Jill était trop gentille avec moi. Je tournais sur moi même et lui fis un grand sourire.

"Tu es trop gentille! Il est magnifique! Et dire que c'est moi qui t'ai tout appris! dis-je en rigolant"

A bien y réfléchir c'était plutôt le contraire. Moi je cassais les tiges à chaque fois que j'essayai de passer les marguerite les unes dans les autres et je crois bien avoir demandé à Jill de me montrer des centaines de fois comment elle faisait...sans jamais je n'y arrivais. Une autre larme coula sur la joue de mon amie et même si je savais qu'elle était juste heureuse et soulagée, je ne pouvais pas m'empêcher de culpabiliser de faire pleurer mon amie de la sorte. Je lui attrapai la main et la serra dans la mienne avant qu'elle ne m'entraîne vers son petit carré brodé de fleurs des champs. Jill avait bien eut raison tout à l'heure en affirmant que nos retrouvailles étaient dans un bel endroit! Nous n'aurions pu rêver mieux! A défaut de pouvoir m'assoir en tailleur (ce qui était ma positon préférée) à cause de ma jambe, je m'assis en les étendant devant moi. Jill me mit quelque chose sous les yeux et après avoir plissée mes paupières pour mieux voir, je remarquais le petite carnet de cuir que je lui avais offert pour son anniversaire. A ce souvenir je ne pus retenir les larmes qui dévalèrent mes joues et quelques sanglots étouffés qui sortirent de ma poitrine. J'étais nulle, j'avais dit que je ne pleurerais pas mais je ne pouvais plus me retenir. Jill était si gentille avec moi, elle me prouvait son affection avec des gestes si tendres que je ne pouvais que fondre en larmes en pensant à elle. Elle m'avait tant manquée. Je m'étais tant inquiétée pour elle. Si j'avais pu j'aurais sauté dans les cachots pour venir la voir, mais je n'en avais pas le droit et j'avais fait assez de bêtises comme ça cette année pour ne pas en rajouter. Néanmoins, mes larmes ne faisaient qu'évacuer la place dans mon coeur réservé à Jill et qui s'était creusé par le manque cette année. Mais elle était là, de retour, avec le sourire et elle était de nouveau avec moi. Son sourire, son regard, ses étreintes remplissait de nouveau, jusqu'au maximum, la grande place qui lui était réservée dans mon coeur. D'un geste maternel elle essuya mes larmes et je pus de nouveau retrouver le sourire et reprendre mon souffle pour lui parler.

"Oh tu as écrit dedans? Tu pourras me faire lire le début de tes histoires Jill, dis? Je suis sûre que tu as écrit beaucoup de choses et que tu n'es pas entièrement satisfaite de toi...je le sais tu ne pourras ma nier le contraire. Mais je suis sûre comme à chaque fois que tes histoires vont être fantastique...comme toi!"

Me laissant bercer par cet éclat de lumière qui semblait avoir jaillis entre nous deux. Eclat de bonheur. Eclat de joie. Je regardais mon amie avec un franc sourire sur mes lèvres. Rien ne pourra m'enlever ce sourire! Rien! Cependant la suite des paroles de Jill me laissèrent un goût amer sur le bord des lèvres. Je me retiens de grimacer. Elle ne me connaissait que trop bien et m'avait coupé l'herbe sous le pied en me demandant de lui parler de moi, alors que je ne souhaitais que savoir comment elle allait. Elle était maligne et je ne pus, malgré les efforts qu'elle me demandait de faire, rire de son petit stratagème. Je la regardais avec une grimace boudeuse...

"On est obligée de passer par là?"

Mais son regard me pressait de lui dire comment j'allais. Je soupirai avec un sourire aux lèvres. Je ne lui ferait pas changer d'avis, elle pouvait être encore plus têtue que moi pour ce genre de chose. Je laissais un petit rire secouer mes épaules et me tournai de nouveau vers elle.

"Bon c'est vrai tu n'as pas tord...promis je parle de moi mais tu as intérêt à tout me dire après et ne crois pas que tu va y échapper ma chère Jill, je ne te lâcherais pas avant de tout savoir!"

En vrai j'aurais voulu lui dire que j'allais bien, que je surmontais cette épreuve avec Roxy, que je n'avais pas participé à la bataille, que je ne m'étais pas blessée et que je n'avais pas peur de me retrouver seule dans le noir la nuit. Mais c'était faux. Oui j'aurais voulu la protéger et ne pas l'inquiéter en lui disant cela mais j'avais déjà menti à ma meilleure amie...devais-je aussi mentir à Jill qui avait tant fait pour moi? Car c'était faux tout ça. Je n'allais pas bien, même si ça allait mieux. Je surmontai cette épreuves du mieux que je pouvais mais Roxy était encore à l'infirmerie. J'avais participé à la bataille en y entrainant ma meilleure amie qui avait faillis mourir et je m'étais blessée. Pour couronner le tout, je ne pouvais pas fermer l'oeil sans avoir une terrible vision qui me faisait me réveiller en sursaut, sueur et cris de terreur. J'étais nulle pour mentir...mais je ne voulais pas l'inquiéter...Sans m'en rendre compte j'avais fixé mon regard sur le collier de marguerite de mon amie alors je finis par relever les yeux vers elle et lui sourire. J'allais faire de mon mieux...

"Je vais mieux ne t'inquiète pas. Je vais mieux depuis que je sais que Roxy est sortie d'affaire et depuis que je peux aller la voir. Elle a été gravement blessée dans la bataille. Elle était entre la vie et la mort et c'est moi qui lui avait demandé de m'accompagner. Tu avais raison, c'était un piège et j'aurais mieux fait de t'écouter et de reste bien sagement dans mon dortoir avec elle ce soir là..."

Ma voix se brisa et les larmes me montèrent aux yeux. Mais je ne devais pas pleurer, alors je repris doucement sans quitter mes yeux du collier de fleurs que j'avais autour du cou.

"On a été séparé plus de trois jours et ils ont refusé que j'aille la voir en arrivant ici. J'ai d'ailleurs pas mal boudé pendant ce temps, mais j'ai pu aller la voir bien vite et depuis je ne la quitte presque plus. Alors je ne peux pas vraiment dire que j'allais bien alors que je ne savais pas encore si elle allait survivre...ou mourir de ma faute mais depuis que je la vois sourire de nouveau, ça va mieux! Elle m'aide à me pardonner tranquillement et même si ce n'est pas encore ça, je vais de mieux en mieux. Alors ne t'inquiète plus je t'assure que je vais bien"

Je me tournais vers elle avec un grand sourire aux lèvres. J'avais réussis à monopoliser son attention sur Roxy évitant ainsi les débats sur ma santé. Mais mon sourire révélait que j'allais bien. J'allais bien car Roxy allait mieux. C'était aussi simple que cela. Alors je pris la main de Jill dans la mienne et la serra doucement.

"Et toi? Je me suis tellement inquiétée! Tu va bien? Tu n'es pas blessée? Ou étais-tu pendant la bataille?"

Ne pouvant retenir ma curiosité, j'assiégeai mon amie de questions et me rendant compte de cela, je me mis à rire doucement. On ne pourrait pas me changer. En tout cas une chose était sûre: avec Jill je me sentais pousser des ailes. Et rien ne me faisait plus plaisir que de pouvoir rigoler de bons coeur avec elle.
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Madison

Jill
La véritable amitié ce n'est pas d'être inséparables, c'est d'être séparés et que rien ne change

En m’installant ici, je ne m’attendais pas à avoir la visite et la compagnie de quelqu’un. Les autres élèves respectaient la plupart du temps les envies de solitude des autres et les activités proposées n’étaient même pas obligatoires. Cela tombait bien, je n’avais pas spécialement envie d’y participer. Écrire, lire ou penser à autre chose me convenait très bien. J’avais presque l’impression d’avoir Octavia à mes côtés et l’entendre me parler des beaux mecs que nous allions bientôt trouver, mais je me faisais de grosses illusions : personne n’était capable de m’en donner des nouvelles. Mais des nouvelles des personnes mises en sécurité à la Ferme, je pouvais en avoir et c’est avec surprise que je me retournais sur une petite voix que je pouvais reconnaître parmi des tas d’autres : Maddie ! Je pensais pendant un instant à un rêve mais non, elle était bien là, devant moi et déjà en larme avant même d’avoir prononcé un seul mot. Je fus bien incapable de retenir les miennes et je m’approchais sans attendre d’elle, délaissant tout ce que j’avais apporté pour m’occuper pour la serrer dans mes bras. Nous étions là depuis peu, l’effervescence n’avait pas encore eu le temps de redescendre et je n’avais pas eu l’occasion de la voir, de lui parler… Tout allait s’arranger et je me souvenais de notre mention des retrouvailles, dans nos lettres. C’était bon ! Nous étions libres toutes les deux ! Il n’y avait quasiment pas de mot à mettre sur le bonheur que je ressentais en voyant la petite sœur que j’avais tout de suite adorée, quelques secondes à peine après sa répartition chez nous.

Maddie était mon amie et la différence d’âge n’y faisait absolument rien. Impossible de ne pas voir qu’elle était formidable et qu’elle n’avait pas vraiment mérité d’évoluer à Poudlard dans de telles conditions. Je l’entraînais vers l’endroit où je m’étais posée, lui passant le petit collier de pâquerettes que j’avais fait pour tuer le temps et pour m’amuser. Sa réaction me fit évidemment sourire et pleurer en même temps… Il était plus exact de dire que les larmes sortaient toutes seules… Peut-être étaient elles restées trop longtemps enfermées dans les cachots, elles aussi. Évidemment, je pleurais pour tout et n’importe quoi, me trouvant ridicule et attendant d’entendre le reproche d’Oliver (quelque chose du style « arrête un peu chouineuse ! »). A l’heure actuelle, je ne culpabilisais pas et remarquais que Maddie avait autant besoin de sortir ses larmes que moi. La voir ainsi me brisait le cœur car je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était jeune et qu’elle avait dû endurer des trucs impossibles… Assise par terre, je m’approchais de nouveau d’elle pour la prendre par l’épaule et la serrer contre moi « On n’avait pas dit qu’on ne pleurerait pas….hmm… ah non, peut-être pas ! ». Il fallait décidément que je fasse un effort pour que les sourires remplacent les larmes. Mes yeux tombèrent sur le carnet qu’elle m’avait offert pour mon anniversaire (et qui m’avait soutenu pendant toute la « captivité ») et je le lui montrais. Le sourire de la jeune femme ne tarda pas à arriver et je l’écoutais parler avant de répondre : « Tu me connais trop bien ! Je dois m’inquiéter ou…. ? » Je lui lançais un petit sourire en continuant : « Tout juste ! Je commence quelque chose avant d’avoir une nouvelle idée en tête….j’abandonne l’ancienne au profit de la nouvelle qui ne me correspond pas non plus alors je recommence. C’est sans fin. Mais je m’amuse quand même…tu voudras vraiment lire ? Celles que j’ai commencées aux cachots ne sont sans doute pas les plus joyeuses, mais ton cadeau m’a permis quand même d’écrire un peu ! » Je haussais les épaules d’un air pleinement satisfait. Le petit carnet avait été mon objet secret à dissimuler pour ne pas me le faire prendre et j’avais réussi à mener ma petite mission. Je ne le quittais plus, il m’était tellement précieux désormais.

La partie la plus redoutée de notre conversation devait avoir lieu, c’est pourquoi je hochais tristement la tête quand Madison me demanda s’il fallait vraiment passer par là et aussi pour confirmer que j’en ferai de même, juste après. Prendre des nouvelles de l’autre et surtout, ne pas mentir, voilà ce que je voulais. Maddie aurait toute la vérité sur mon état (tant physique que mental) et j’espérais bien qu’elle en fasse de même. Elle me parla de Roxy et de sa blessure, ce qui me valut un arrêt respiratoire de quelques secondes… Par « m’accompagner », je comprenais au bal organisé par…Blackman ? La conclusion de leur participation était désastreuse et je voyais une part de culpabilité dans les yeux de Maddie. Je ne pouvais que comprendre, moi aussi coupable de quelque chose que je regrettais amèrement. « Roxy… a pris un sort ? Je suis contente de savoir que ça s’arrange… Ils s’affairent vraiment à prendre soin de tous ceux qui se sont retrouvés en plein cœur de tout ça. Mais toi…tu… tu n’as pas été blessée physiquement ce soir là ? » Je l’interrogeais du regard, n’ayant pas échappé au fait qu’elle ne me parlait pas de son état physique. « Je ne vais pas te dire d’arrêter de culpabiliser pour ça, j’ai causé du tort à quelqu’un aussi et je n’ai pas la moindre idée de comment me pardonner. Si tu as la solution à l’énigme, je prends ! » Je lui lançais un petit clin d’œil, essayant de rester parfaitement positive. Puis, je me lançais à mon tour pour lui expliquer ce qu’il en était de mon côté : « Moi je n’étais… pas dans la bataille. J’étais….. dans la forêt interdite, occupée à essayer de fuir avec Oliver. Je sais, c’était une idée ridicule et complètement débile, mais on ignorait qu’il allait y avoir une rébellion comme ça et on a essayé de se barrer. On a trainé un bon moment dans la forêt, on s’est fait courser par deux trois bestioles mais finalement, rien pouvant causer notre mort immédiate et on a fini par repointer le bout de notre nez à l’orée de la forêt. C’est là qu’on a vu les gens s’enfuir, hurler… les Mangemorts lançaient des sorts dans tous les sens et par chance, on est tombés sur un groupe d’Aurors qui nous ont mis de côté avant de nous conduire ici. Je m’en sors avec quelques égratignures seulement et aucun souvenir de cette bataille mais….ceux des cachots restent et …. C’est ce qui est le plus difficile à vivre… » J’avalais ma salive avant d’ajouter : « J’ai perdu Octavia dans la forêt et elle n’est pas ici… elle a … disparu…si je peux dire ça comme ça. » Je baissais la tête, rencontrant la chose la plus dure à vivre : la fuite d’Octavia et le fait qu’elle ne soit pas ici en sécurité. Où était-elle ? Si elle était morte ? Je ne pouvais rien faire d’autre qu’attendre… Relevant finalement les yeux vers Maddie, je haussais les épaules pour minimiser mes paroles avant de dire : « Je ne vais pas te dire que je vais bien, ce serait mentir. Disons simplement que j’essaie et parfois, j’y arrive un peu… » Les blessures morales n’étaient pas mieux que les blessures physiques mais se cachaient peut-être un peu plus facilement. De nature positive, je savais que j’y parviendrai un jour, par la force des choses… mais c’était encore difficile, je voulais rentrer, savoir tout le monde en sécurité et surtout Octavia qui manquait à l’appel depuis plusieurs jours.







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"La véritable amitié ce n'est pas d'être inséparables, c'est d'être séparés et que rien ne change"

Décidément, je ne pouvais plus ignorer que le destin était quelque fois avec moi. Ou en tout cas, je ne pouvais plus ignorer son existence. Combien de chances y avait-il pour que je tombe sur Jill dès les premières minutes à la chercher? Aucune. Sauf si vous vouliez quelque chose tellement fort. Si fort que ça vous fait mal au coeur et que vous aviez envie de pleurer. Dans ce cas, je pensais que le destin pouvait nous aider. J'avais rêvé de rencontrer Jill à la Ferme, je l'avais demandé si fort et si longtemps qu'on m'avait donné un coup de pouce sans doute? Quoi qu'il en soit et peut importe comment j'ai pu retrouver celle que je considère comme ma grande soeur j'étais si heureuse que j'aurais pu la serrer dans mes bras toute la journée. La voir ici, saine et sauve me remplissait de bonheur et m'enlevait un poids de la poitrine. Si Jill avait été gravement blessé...je ne m'en serais pas remise. Malgré la joie de la rencontre je ne pouvais qu'avaler difficilement ma salive tant j'avais eus peur de retrouver Jill mal en point.

Partagée entre l'idée de la faire sourire de toutes ses dents, mais aussi de pleurer toutes les larmes de mon corps pour évacuer toute l'inquiétude que j'avais eus, je ne pus que faire les deux en même temps que serrer une amie si chère à mon coeur dans mes bras. Si je n'avais pas eu Jill et Roxy cette année, je ne sais pas si j'aurais pu tenir le coup, je ne sais pas si mon sourire ne se serait pas effondrer dès que les Mangemorts auraient eut l'occasion de me l'enlever. Mais grâce à mes amies, grâce à leur affection et leur sourire à elle, il avait persister et je leur promettais que jamais il ne se perdra. Malgré tout, je ne pouvais empêcher mes larmes de couler en serrant Jill dans mes bras. Malgré moi, j'avais beau sourire, les larmes continuer de dévaler mes joues en même temps que celle de Jill déroulaient les siennes. Nous étions belles toutes les deux à rire et pleurer en même temps. Mais je ne pensais qu'à la joie de revoir notre amie plutôt que du regard que pouvais nous porter les autres. Elle se rapprocha de moi et me serra contre elle une nouvelle fois. Je ne pouvais que me laisser aller à cette étreinte maternelle qui m'arracha une nouvelle larme. Jill pouvait être si douce, si gentille, que l'on pouvait croire que l'on avait à faire à une petite maman. Oui, elle me prenait dans ses bras quand je pleurais, elle rigolait quand je faisais des maladresse, elle me donnait des conseils quand j'étais perdue, elle me faisait rire quand mon sourire s'évaporait de mon visage. Jill était un peu le soleil lors des jours de pluie. Le beau soleil qui perce derrière les nuages pour apporter de la joie à tout le monde. Je rigolai doucement en la serrant dans mes bras à mon tour. Elle m'avait tellement manqué.

"Alors si on ne l'avait pas dit, je le déclare: plus de pleurs ma chère Jill, je ne veux voir que des sourires sur ton beau visage!"

Je souriais et chassai une larme de sa joue d'un petit geste de la main. Je ne voulais plus qu'elle pleure, mais je ne pouvais pas lui en vouloir de la faire. Elle en avait besoin. Je connaissais Jill, elle était comme moi, elle préférait tout garder pour elle, montrer qu'elle était positive. Elle gardait tout, ne disait rien mais dès fois aussi elle avait besoin de craquer. Et elle savait qu'elle pourrait toujours le faire avec moi car jamais je ne la jugerais. Elle me sourit et son sourire me donna du baume au coeur. J'aimais tellement quand elle souriait.

"Bien sûr que je te connais! Tu pourras commencer à t'inquiéter quand je commencerais à deviner les histoires que tu écrit dans ton carnet, lui dis-je avec un petit sourire taquin. Bien sûr que je veux les lire Jill! Et puis rappelle toi que tu m'avais promis que je serais ta première lectrice! De toute manière je suis sûre que c'est génial! Tu es née pour écrire! Et si jamais il y a une histoire qui me plait plus que les autres, je pourrais vite devenir très embêtante pour que tu la continue, lui dis-je en rigolant."

Elle connaissait mon côté têtue mieux que personne. Si je décide qu'une histoire me plait, je ferais tout pour qu'elle continue à m'écrire la suite. Je caressai les pétales de fleurs autour de mon cou avant de sourire doucement à mon amie ne voulant pas la brusquer. Je sais que les cachots restaient un sujet délicat. Elle avait tellement souffert. Si seulement j'avais pu lui venir en aide, mais à part me faire frapper et lui faire davantage de mal je n'aurais rien pu faire...

"Je suis contente si mon cadeau à pu t'aider, je savais qu'écrire te manquait...Cette année...ça a dû être horrible pour toi...pour vous...J'aurais tellement aimé vous aider"

Finissant ma phrase à voix basse je baissai les yeux pour arracher quelques touffes d'herbes pour cacher ma gêne. Je m'étais sentie si inutile face au malheur de mes camardes. Jill enfermée dans les cachot, ma grande soeur que je ne pouvais plus serrer dans mes bras. Jayden, mon ami que j'avais faillis entraîner au coup de fouet...tellement de monde que j'aurais voulu soutenir durant cette année. Alors oui je m'étais sentie faible, inutile, les seules choses que j'avais pu faire pour les aider me remplissait de bonheur, alors le simple fait de savoir que le petit carnet que j'avais offert à Jill l'avait aidé, rosissait mes joues de plaisir.

Evidemment on ne pouvait ni oublier, ni essayer de passer outre cette année et notamment cette fin d'année...Le bal était encore si proche, si frai dans ma tête que rien que de l'entendre cela me donnait des frissons et une envie subite de me blottir contre mon amie. Je parlais de Roxy la gorge serrée, les yeux embuée de larmes de culpabilité, d'inquiétude et de douleur. J'avais tellement eut peur pour mon amie. Bien évidemment j'essayai de ne pas parler de moi ce qui n'échappa pas à ma Jill qui s'empressa de mon poser une question sur mon état de santé. Honteuse d'être prise en flagrant délit je baissai la tête et rougis subitement. Je ne voulais pas mentir à Jill et pourtant je ne voulais pas l'inquiéter...que faire? Lui dire que j'allai bien, que je m'en étais sortis sans rien du tout? Ou lui dire la vérité, lui dire que j'avais été blessé mais que ça allait mieux? J'avalai difficilement ma salive et hochait la tête les yeux pleins de larmes.

"Oui...elle a prit un sort en plein visage...Elle...Elle a essayé de me protéger, elle a réussis à me pousser pour ne pas que je sois touchée, mais le sortilège ne l'a pas manqué. Il était si puissant qu'elle s'est évanouie sur le coup...j'ai fait de mon mieux pour la protéger par la suite. J'aurais tellement voulu être plus utile pour elle..., je ravalai mes larmes et regardais mon amie dans les yeux une petite moue sur le visage. Je te promet que je vais mieux, alors ne t'inquiète pas..., je me mordis la lèvre. Lorsque Roxy m'a poussé pour me sauver je suis arrivée sur un tas de verres qui m'a quelque peu écorché..."

Je baissai le regard, ne pouvant affronter celui de Jill qui me pressait de continuer le fond de ma penser. Pouvais-je lui dire ce que j'avais réellement eut comme blessure? Je soupirai doucement...elle avait le droit de le savoir. Elle avait le droit à ce que je sois franche avec elle même si je ne voulais pas l'inquiéter.

"Mais en tentant de la protéger, je me suis pris un sort au niveau de la cuisse. L'entaille n'était pas des plus belle...Une jeune fille m'a aidé à me faire un bandage pour que le sang arrête de couler, alors j'ai pu continuer à protéger mon amie...mais lorsque une de mes autres amie à faillis se faire toucher par un sortilège, je n'ai pas pu m'en empêcher je l'ai aidé à s'en sortir. Le sort qui a ricoché sur ma cheville m'a fit une belle entorse mais ce n'était rien. Je te jure que ce n'était rien du tout. L'infirmer ma soigné et maintenant je vais mieux. Je voulais être franche avec toi mais je t'en prie ne t'inquiète pas...ne t'inquiète plus."

Je lui souris doucement pour lui montrer que tout allait bien. La culpabilité continuait de me ronger l'estomac et apparement je n'étais pas la seule. Jill avait aussi quelque chose sur le coeur. Et malgré le clin d'oeil qu'elle m'avait lancé je voyais bien que cela l'affectait plus que ce qu'elle me disait.

"Tu...tu veux m'en parler? Je pourrais peut-être t'aider à trouver une solution pour que tu te pardonnes. Je ferais tout pour toi tu sais?"

Je lui souris doucement. Même si elle n'avait pas l'air de le vouloir, elle semblait devoir m'en parler pour se libérer d'un poids. Si je pouvais l'aider alors je serais heureuse de le faire. Je ferais n'importe quoi pour Jill. Tandis qu'elle me racontait ce qu'il s'était passé pendant la bataille. Je m'approchai d'elle et me blottie dans ses bras autant pour me rassurer que pour l'encourager à continuer. Plus elle semblait inquiète, plus je me sentais mal. La forêt interdite n'était pas la meilleure des solutions et pourtant je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir essayé de fuir. C'est ce que tout le monde aurait tenté de faire...Je ne pouvais pas comprendre ce qu'elle avait vécu dans les cachots, mais je pouvais la comprendre quand elle disait qu'elle n'arrivait pas à sortir des images de sa tête...j'étais dans le même cas qu'elle.

"Octavia...Octavia a disparu? Oh non...J'espère qu'elle va bien.."

Ma voix se brisa, il y avait donc encore du monde qui souffrait on ne sait où? Il y avait encore du monde qui n'avait pas fini de vivre l'horreur? Dans mon esprit les derniers jours défilèrent dans ma tête, j'avais pris soin de regarder si tout mes amis allaient bien et n'était plus blesser ou en danger. Jill avait été placer dans ma tête la première mais maintenant un autre nom s'affichait dans mon esprit en même temps que celui d'Octavia. Je n'avais toujours pas croisé Jayden...Ce pourrait-il que...oh non! Un hoquet de surprise sortit de ma bouche et je tournais un regard inquiet vers Jill...

"Octavia est...est...la seule à avoir disparu où il y a d'autre...d'autre monde?"

Je n'avais pas pu m'empêcher de poser la question. Les autres étaient tellement important pour moi que je ne me voyais pas les oublier. Jayden était mon ami et je commençais à beaucoup m'inquiéter de ne pas l'avoir croisé. J'aurais dû le voir à l'infirmerie moi qui y passe le plus de temps? Non? J'espérais tellement qu'il soit en sécurité? Mon coeur battait la chamade même si j'essayai de ma calmer. Ce pourrait-il qu'un autre de mes amis soit en danger? Je croisai le regard de Jill et essayait de lui sourire pour la rassurer. Je me faisais sans doute des idées. Sans doute...j'espérais en tout cas...

"Je te comprends...pour être franche...je dis à tout le monde que tout va bien pour ne pas les inquiéter mais en fait...ça...ça va peut-être un peu moins bien que ce que je dis aux autres. Mais ce n'est pas grave, ça va vite aller mieux j'en suis sûre!"

J'essayai d'être optimiste parce que il n'y avait que ça pour que je puisse rassurer Jill. Je ne pouvais que lui dire que ça allait. Je ne pouvais pas lui mentir, pas comme je mens à Roxy pour la protéger, mais je pouvais au moins la rassurer sur mon état. Elle avait déjà assez de souci à se faire pour Octavia, je ne voulais pas l'inquiéter davantage. Alors je me blottie contre elle et chuchotai:

"Tu m'a tellement manqué..."
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