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Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE
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Message(#) Sujet: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE EmptySam 8 Avr - 13:16

La jeune femme se glissa hors des cuisines l'air de rien, lassée, après tout c'était là que se déroulait sa corvée de la semaine alors on ne pouvait rien trouver à dire sur sa présence. Certes, elle partait quelques minutes après son binôme mais ça n'était pas alarmant pour les mangemorts, pour preuve, celui en poste aujourd'hui devant le tableau ne posa même pas le regard sur elle. Une fois l'heure passée, ils ne faisaient plus vraiment gaffe au passage. Ils étaient là sans être là, parce qu'ils avaient probablement été obligés. Si ils se délectaient tant des punitions infligées aux nés-moldus, c'était dommage de ne faire leur travail qu'à moitié. En regardant un peu mieux, ils verraient Callie repartir tous les soirs avec de la nourriture. Des fruits, pour être plus précis. C'était la sixième fois cette semaine qu'elle ramenait pommes, poires, bananes et autres fruits à quelques uns de ses camarades. Elle essayait de répartir au mieux pour donner à des personnes différentes. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus nourrissant mais c'était plein de vitamines, bon pour la santé et toujours mieux que rien. Ce n'était pas grand chose, mais c'était un acte de rébellion comme un autre, une tentative pour contrer avec ses propres moyens leur dictature. La rouquine n'était pas peu fière. Avant, elle le faisait de temps en temps, avant de s'apercevoir que rester plus longtemps que prévu ne leur mettait pas la puce à l'oreille. C'était comme si ils fermaient volontairement les yeux mais après avoir vu ce qu'ils étaient capables de faire, elle savait pertinemment que ce n'était pas possible. Peut-être qu'ils commençaient eux aussi à en avoir marre de la situation ? Après tout, ça n'était pas très passionnant de monter la garde toute la journée, il y avait mieux comme occupations. L'ex jaune et noire ne savait pas trop si c'était bon ou signe ou non mais en tout cas, ça lui permettait de grapiller deux trois trucs. Une seule fois on était venue voir ce qu'elle faisait toujours dans les cachots après qu'Oliver soit parti et elle avait prétexté terminer de nettoyer la vaisselle. A sa grande surprise, c'était passé crème et depuis elle était tranquille mais essayait de ne pas trop traîner quand même, de rassembler des trucs avant l'heure de partir. Callie ne savait pas par quel miracle elle n'avait pas encore été prise dans la main dans le sac mais touchait du bois, elle n'avait pas franchement envie de faire partie du prochain spectacle. Elle avait goûter à quelques tortures, moins que d'autres et ça lui était déjà suffisant. Ses bleus la satisfaisait déjà, pas la peine d'en rajouter. D'ailleurs elle mettait souvent des vêtements amples, non seulement pour cacher ses « blessures » de Quidditch et aussi pour rapporter de la bouffe sans que ça ne se voit. Ça aurait été tellement plus simple d'utiliser les poches de sa robe de sorcier pour stocker plus sans que cela ne se voit mais elle ne pouvait plus la mettre alors elle faisait avec les moyens du bord. En hiver, elle mettait des gilets avec de plus grandes poches mais la température avait monter et c'était juste insupportable de s'activer en transpirant comme pas possible. Elle rapportait peu du coup, mais au moins elle rapportait.

Le deuxième avantage des cuisines et le seul du misérable dortoir des nés-moldus était leur proximité. C'était à deux pas. Il suffisait de tourner une fois, une autre au bout du couloir et le tour était joué. Une fois le mangemort en poste passé, il y avait peu de risques de se faire chopper. Normalement il n'y en avait qu'un seul, à moins d'avoir la grosse poisse. Du coup, mieux valait ne pas prendre son temps, de toute façon il n'y avait pas grand chose à faire, juste attendre le « dîner ». Le mieux était d'essayer de se reposer, de s'allonger sur son vieux matelas pourri et de fermer les yeux. Leur temps libre n'en était pas vraiment, il était trop court et ils n'avaient pas le droit de faire beaucoup de choses pendant ce temps. Rien, en fait si ce n'était se reposer. Les plus téméraires pouvaient tenter d'aller voir leurs amis mais Callie s'en abstenait. Elle ne voyait pas trop qui elle pouvait aller voir, il y avait bien des gens mais à quoi cela servirait-il ? A leur montrer à quel point elle dépérissait à vue d'oeil ? En ce moment, la jeune femme sentait à l'intérieur que la flamme s'était rallumée, elle était prête à agir mais pas pour rien. En attendant, elle économisait ses forces. Encore fallait-il pouvoir rentrer dans son dortoir. Rien ne l'en empêchait en soi, mais la présence de quelqu'un dissimulée dans un coin ne lui avait pas échappé. « Tu es ? » demanda t-elle un peu froidement. » Le visage de la personne n'était pas visible, l'obscurité des cachots était une plaie. « Tu attends quelqu'un ? Vient pour quelque chose ? » Ça pouvait être n'importe qui y compris un allié mais dans le doute, Callie se la jouait méfiante. Elle ne voulait pas d'ennui, ni pour elle ni pour les autres. Elle était bien sûr reconnaissante des élèves qui contribuait à leur apporter du soutien mais n'appréciait pas tellement que ces derniers s'attardent. C'était des risques pour tout le monde et les risques inutiles ne valaient pas le coup d'être prit. A moins que ce soit une personne qui veuille les narguer ? C'était déjà arrivé quelques fois. Des pro sang-purs venus se délectaient tout autant que les mangemorts. « C'est lâche de cacher son visage. » Peu importe de qui il s'agissait, qu'il se dépêche de lâcher le morceau et s'en aille. C'est pas que, mais les pommes étaient en train de glisser de leur emballage...
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Message(#) Sujet: Re: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE EmptyMar 11 Avr - 20:25

pile, tu me vois. Face,
tu fermes les yeux.
Callie & Scorpius
Tu n'es pas content de me voir, c'est ça ? Je dois admettre que je suis surpris. On m'a toujours dit que ma précence suffisait à illuminer une pièce. Je croyais que c'était doublement valable dans une prison humide.

Il se passait beaucoup de choses en ce moment dans ma vie. Pas nécessairement bonnes ou mauvais, mais des choses. J'avais pris beaucoup de risques ces dernières semaines, mais toutes dans un but bien précis; celui de faire tomber la domination à la Blackman. Sans même m'en rendre compte, je m'étais élevé au plan de leader chez les rebelles. Je n'avais jamais eu l'ambition de diriger quoi que ce soit, mais si je pouvais me permettre de citer l'une des réplique les plus connues d'Albus Dumbledore; « Les plus aptes à exercer le pouvoir sont ceux qui ne l'ont jamais recherché. Ceux qui [...] reçoivent la responsabilité du commandement et endossent ce manteau parce qu'ils le doivent puis s'aperçoivent, à leur grande surprise, qu'ils le portent très bien. » J'avais cherché pendant des années à ressembler à mon idole sans jamais m'en approcher un tant soit peu. Maintenant que je lâchais prise sur les rêves de gamin, que je prenais ma vie en main et la menait comme bon me semblait suivant mon instinct et mes convictions, je me voyais bien plus proche de cette homme que j'avais idolâtré toute ma vie. Tout ça, sans même le chercher. C'était plutôt ironique.

Je me considérais peut-être comme étant dans une position élevée dans cette bataille à la justice, mais ça en rendait pas moins mon rôle plus important que celui de n'importe qui prêt à nous aider. Il n'y avait pas de hiérarchie d'importance, chacun avait son rôle à jouer et devait s'y tenir. Si seulement une petite partie de notre plan s'écroulait, c'était tout l'organisation qui tombait. On avait déjà choisis quand nous allions frapper, comment nous allions nous y prendre. Tous avait été d'accord pour admettre que nous n'étions pas des as du duel sorcier, il fallait donc utiliser d'autres moyens à notre disposition pour arriver à les vaincre. Des moyens qui allaient nécessiter beaucoup de préparation, mais nous permettrait sans doute de diviser les forces. Je me basais aussi sur l'effet de surprise pour réussir. On s'attendait à des sortilèges, une révolte groupée au même endroit, de l'immaturité et de l'inhabileté de la part de sorciers sous-entraînés incapables d'utiliser des sortilèges d'attaque et de défense. J'avais bien l'intention d'inverser toutes les probabilités, faire pencher la balance en notre faveur pour une fois. D'où ma raison dans ce couloir des cachots ce soir. J'avais entendu dire, ou plutôt lu dans la nouvelle version de l'histoire de Poudlard, qu'une partie des fondations du château n'avaient pas été restaurés après la bataille de 1998 qui avait presque mis l'école à terre. Il y avait cette partie des cachots qui avait survécu à l'attaque, où pas même une brique était tombé. Si on se fiait au plan dans le bouquin, la solidité n'était pas à questionner. J'avais voulu le voir par moi-même. Savoir si c'était un bon endroit pour... Enfin, pour un truc très important.

Je laissais glisser mes doigts sur la parois froide du mur, suivant le liant de ciment du bout du doigt. Il commençait à s'effriter par endroit. C'était léger, peu visible et sans doute maintenu en place par beaucoup de magie, mais il était clair que ces murs, ils n'étaient pas aussi solide qu'on pouvait le croire. Un gros choc et pouff! Ils s'écrouleraient en un rien de temps! C'était à notre avantage d'en être informé. On pourrait... Je fus interrompu dans mes pensées par l'écho de des pas sur le sol de pierres du couloir. Je sursautai, me retournant pour essayer d'apercevoir qui cela pouvait-il bien être. Un vent de panique s'empara de moi à l'idée que ce puisse être un mangemort. Je commençais vraiment à détester me retrouver dans un endroit isolé avec l'un d'un. Surtout depuis les vielles salles inutilisées. Je me glissai précipitamment dans un coin sombre entre le mur et un statue particulièrement affreuse d'un sorcier barbu. Je me demandais bien qui ça pouvait être... « La ferme Scorpius, c'est pas le temps de te demander quoi que ce soit. Reste tranquille, ne bouge pas et essaie de pas te faire voir! » Une bonne remise à sa place par ma conscience. Les pas se rapprochaient. J'essayais de me faire discret. À la dernière seconde, je me dis qu'il aurait été plus brillant de se lancer un sortilège de désillusion. Il était malheureusement trop tard, on m'avait repéré...

« Tu es ? » , demanda une voix froide. C'était une voix de fille, mais elle ne semblait pas prête à discuter. « Un idiot! », eue-je envie de répliquer. Je me retins de le faire, préférant laisser glisser mon regard vers ses pieds, un peu nerveux. C'était clairement pas des chaussures de mangemort! Trop usées. « Tu attends quelqu'un ? Vient pour quelque chose ? » , demanda à nouveau la personne sur le même ton méfiant que la première fois. Je crus reconnaître la voix. Elle me disait quelque chose... Je remontai les yeux vers le visage de la personne, l'étudiant pendant quelques instants. La maigreur lui étirait les traits, mais je n’eus aucune difficulté à identifier une ancienne camarade de classe. L'une de ceux qu'on avait jeté aux cachots sous prétexte qu'elle était née dans la mauvaise famille. Pas le temps de me remettre de mon soulagement qu'elle ne soit pas un ennemi qu'elle reprenait : « C'est lâche de cacher son visage. » Ah bon? Je faisais ça moi? Ah oui, c'est vrai que j'avais rabattu la capuche de ma cape et m'était planqué dans un coin sombre de peur que ce soit une personne mal intentionnée que me tombe dessus. Heureusement pour moi que ce n'avait pas été le cas. C'était quand même vachement suspect de se cacher derrière les statues. Je fis un pas en avant, entrant dans la lumière. « Je ne me cachais pas, pas de toi en fait. », commençais-je sur un ton calme. Je souris un peu, très discrètement, à la jeune femme qui, malgré la maigreur causé par son régime pratiquement nul dans les cachots, restait très jolie avec ses belles boucles rousses et ses grands yeux noisettes. « Quant à savoir ce que je fais ici, ça dépend de ce que tu veux entendre. La version courte ou la longue? » J'avais posé la question sur un ton taquin. Elle devait savoir dans quoi elle mettait les pieds avec moi si elle disait vouloir la version longue. Je pouvais me montrer très... être un grand adepte des détails lorsque je m'y mettais. On pouvait en avoir pour des heures.
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Message(#) Sujet: Re: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE EmptyVen 14 Avr - 12:44

Franchir les interdits n'avait jamais été un soucis pour la jeune femme, elle n'était pas une adepte de la pratique comme pourrait l'être des gamins juste pour frimer d'être passer à côté des heures de colle mais pour deux trois petites affaires, elle n'avait pas hésiter à passer au-delà de quelques lignes du règlement. Rien de très grave et rien de flippant. La donne avait changé avec les mangemorts, les risques n'étaient plus les même. C'était sûrement aussi un peu pour cette raison que l'ex jaune s'était laissée sombrer durant les premiers mois, attendant la moindre aide qu'on daignait apporter aux nouveaux locataires des cachots. Une mauvaise passe qui laissait des traces. On ne l'avait pas cru quand elle avait dit qu'elle ramènerait des trucs à manger. Le feu ardent en elle s'était rallumé, après tout il fallait bien que quelqu'un prenne le relais. Dès le début, certains élèves avaient redoublés de stratagèmes et idées pour améliorer leur confort mais malgré leur bonne volonté, ils avaient juste foncés dans le tas, sans beaucoup réfléchir aux conséquences. Si il y avait toujours des volontaires chez leurs alliés, ce n'était plus la même chose parmi les nés-moldus. La plupart d'entre eux étaient fatigués, au bord du gouffre. Au fil des jours Callie avait finit par apprendre les prénoms de chacun et parfois même des bouts de leurs histoires personnelles, ça lui faisait mal de tous les voir dans cet état. Même elle, elle ne supportait plus de se voir avec un visage fermé, résigné à leur condition. Si des gens se battaient encore en haut, eux devaient en faire de même. Ces mots avaient tournés en boucle dans sa tête, jusqu'à enfin la convaincre de se bouger. Elle avait toujours peur des possibles conséquences qui lui semblaient de plus en plus pire mais parvenait désormais à passer au-dessus. Sûrement parce qu'elle n'y avait pas goûté personnellement. En fait, si. Au début mais d'autres douleurs s'étaient fait ressentir après, si bien qu'elle n'avait pas de souvenirs de la première fois où un mangemort avait levé la main sur elle. C'était douloureux, c'était sûr, mais à quel point ? Et si elle avait survécu une fois, alors elle survivrait une deuxième fois. Callie avait trop longtemps compter sur tout le monde depuis la bataille, maintenant c'était à son tour de participer. De donner un coup de pouce à ceux au plus bas. Elle maintenait au mieux les pommes dans ses manches, c'était pour eux. Un maigre bonus dans leur alimentation. La prochaine fois qu'elle irait dans les étages, elle tenterait de faire un tour à l'infirmerie et de récupérer des baumes ou des potions parce qu'à ce rythme, certains d'entre eux allaient se tuer à la tâche.

Pensive mais surtout concentrée et attentive, la présence de quelqu'un d'autre ne lui avait pas échappé. Une chose que la situation lui avait apprise : toujours rester sur ses gardes. L'ennemi peut venir d'absolument partout. Alors oui, Callie aurait pu choisir de prendre la poudre d'escampette pour ne pas se retrouver face à des railleries de pro sang-pur mais ses fruits menaçaient de tomber au moindre faux mouvement. Elle aurait aussi pu ignorer l'individu dans l'ombre, en soit il l'aurait peut-être laisser faire son chemin mais il aurait aussi pu s'en prendre à elle dans son dos. Ce serait lâche mais pourquoi pas ? Tout le monde était à bout de nerf et la situation semblait changer tout le monde. Elle ne serait pas étonnée de voir des gens chercher la castagne. « Je ne me cachais pas, pas de toi en fait. » La jeune femme avait automatiquement pensé que c'était un ennemi, quelqu'un qui voulait du mal au nés-moldus mais non. Un soupire de soulagement passa la barrière de ses lèvres quand Scorpius entra dans la lumière. Ça faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu. Pas d'aussi près. De loin, juste en coup de vent... « P-Pardon, je me suis un peu... emportée on va dire. » s'excusa t-elle gênée. Ce mec l'intriguait et l'intimidait depuis longtemps, elle n'avait pas l'habitude d'être gênée mais avec lui c'était devenue une sorte d'habitude.  « Quant à savoir ce que je fais ici, ça dépend de ce que tu veux entendre. La version courte ou la longue? » Sur le coup, Callie avait eu la sensation d'être déranger mais peut-être que c'était l'inverse au final. Que c'était elle qui le dérangeait ? « J'ai toujours aimé les histoires donc je suis tentée de répondre la version longue mais je doute que tu aies le temps pour. La version courte alors, si tu n'as pas peur d'être vu en train de discuter avec une fille au sang impur. » Soit-disant, hein... Callie n'y croyait pas tellement à ce truc, si son sang était si impur alors elle n'aurait pas la moindre trace de magie en elle. Et les moldus de toute façon n'étaient pas impurs. Pour la plupart très bêtes mais leur taux de bêtise devait être à peu près équivalent à celui des sorciers... « Je te proposerais bien de rentrer dans mon modeste dortoir mais je ne pense pas que le confort dont nous disposons soit à la hauteur d'un Malfoy. » Elle essayait quoi là ? De le faire rire ? C'était peine perdu. De un, elle était nulle pour ça et de deux, elle avait toujours su qu'il faisait parti d'un autre monde que le sien...
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Message(#) Sujet: Re: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE EmptyLun 24 Avr - 22:12

pile, tu me vois. Face,
tu fermes les yeux.
Callie & Scorpius
Tu n'es pas content de me voir, c'est ça ? Je dois admettre que je suis surpris. On m'a toujours dit que ma précence suffisait à illuminer une pièce. Je croyais que c'était doublement valable dans une prison humide.

« P-Pardon, je me suis un peu... emportée on va dire. » , répliqua la belle rousse sur un ton qui laissait penser à l'excuse. Pourquoi tenait-elle à s'excuser ? Parce qu'elle avait cru que je pourrais lui vouloir du tord ? En le temps qui couraient, il était plus intelligent de se méfier de tout le monde que de voir des amis partout. J'aurais eu une bien piètre excuse d'elle si elle ne s'était pas montrée méfiante envers moi qui n'était alors rien de plus d'une silhouette cachée dans l'ombre d'une statue. « Pas besoin de t'excuser. Il est tout naturel de se montrer méfiant avec les drôles d'oiseaux qui rodent dans le château ces derniers temps. Ils ne sont guère de belles espèces à observer encore moins en qui démontrer un brin de confiance. Il faut être inconscient, voir fou, pour se montrer amical envers tout le monde. Surtout lorsqu'on se trouve dans une situation comme la tienne. » "Ou le mien" eue-je envie d’ajouter en pensant à la position que je portais dans ce conflit, dans ses manœuvres qui se tramaient à l’abri des regards curieux. Si on venait à apprendre mon implication dans les projets rebelles qui se tramaient, le rôle que j’y avais joué. Si ces informations venaient par arriver aux oreilles des mauvaises personnes, je ne donnais pas cher de ma peau. J’avais pleine conscience des risques encourus à jouer les généraux de guerre. Il n’en restait pas moins que les conséquences en cas d’échec seraient sans nul doute pires que les punitions qu’on m’avait fait subir jusqu’à présent. Ces dernières m’apparaîtraient alors comme de doux souvenirs. Voir Callie se tenir devant moi dans des vêtements qui avaient vu de meilleurs jours, le visage étiré par la fatigue, les joues creuses par le manque de nourriture et ses yeux qui brillaient sans vraiment briller ne faisait qu’attiser la détermination sauvage qui brulait en moi. La rage de voir des gens avec qui j’avais partagé sept ans. Sept années de bons moments, de bons repas et de souvenirs. Voir ces gens que je considérais comme des égaux être traités comme de la vermine. Pour ça, les risques, ils valaient la peine d’être pris. Si on devait me punir pour avoir cru en l’égalité et la justice, qu’on me lance un doloris à l’instant présent parce que je n’étais pas près de changer d’opinion.

« J'ai toujours aimé les histoires donc je suis tentée de répondre la version longue mais je doute que tu aies le temps pour. La version courte alors, si tu n'as pas peur d'être vu en train de discuter avec une fille au sang impur. » Je fronçai des sourcils en entendant les paroles de la poufsouffle. Je n’aimais pas ce terme ; « sang impur ». Comme si le sang qui coulait dans mes veines et celui qui coulait dans les siennes avait une différence. Comme s’il ne servait pas à la même chose. Cette manière de voir les choses avec la « pureté » du sang était à mes yeux d’une étroitesse d’esprit. Un simple jeu de terme pour donner à des gens en quête d’attention, des gens épris d’un profond narcissisme une raison de plus de se trouver exceptionnel. « Il n’y a aucune honte à être vu en compagnie d’une personne comme toi. Vous êtes largement plus intéressant que tous ceux qui n’ont d’intérêt que de se regarder le bout du nez comme s’il s’agissait de la huitième merveille du monde et n’ont pour conversation que les répliques dénotant l’étroitesse de leur esprit. Écouter les sifflements injurieux d’une langue de vipère n’a jamais été un passe-temps que j’affectionne. », répondis-je sur un ton neutre. Ça sonnait peut-être un peu cru. Sans doute un peu trop digne d'un bon drame télé, mais c'était véridique. On avait facilement l'impression d'entendre le sifflement haineux d'un serpent en passant près des mangemorts qui discutaient. Comme si tout ce qu'ils avaient à faire de leurs journées était de pester contre les étudiants de piètre ascendance. Tous ces commentaires désobligeants et ses regardes dégoûtés me faisait bouillir à l'intérieur. « Je te proposerais bien de rentrer dans mon modeste dortoir mais je ne pense pas que le confort dont nous disposons soit à la hauteur d'un Malfoy. », ajouta Callie. Je la regardai, un peu incertain d'où elle voulait en venir. C'était sensé être de l'humour ou pas? Je ne la connaissais sans doute pas assez pour savoir si c'était le cas ou pas. Cette fille, elle m'avait toujours intrigué. Un joli mystère que je n'avais pas encore eu la chance de percer à jour. En même temps, je l'avais toujours trouvé très mignonne. Depuis octobre, depuis la cabane hurlante, j'avais pas cherché plus qu'il faut à être en sa présence. J'étais assez mal à l'aise du fait que j'avais embrassé, on pouvait même dire tripoter, son copain dans la cabane hurlante. Sur le coup, je n'y avais pas pensé. Qu'ils étaient en couple je veux dire. Ça m'avait seulement percuté le lendemain lorsque nous étions rentré. Je dois avouer que pour le coup, j'étais absolument pas fier de moi. Je m'étais senti particulièrement con. En ce moment même, j'avais un peu la même impression en y repensant. Je me sentais vraiment idiot. « Oh alors si on naît avec une cuillère en argent dans la bouche, on est trop bien pour les cachots? C'est quand même bien moche pour les gens qui, comme moi, n'ont pas choisis la position dans lequel le sang soi-disant pur de sa famille le place. » Je m'étais montré un peu trop agressif dans ma répartie. Je me donnai une claque mentale me rappelant quant fait, je n'étais pas avec un ennemi, mais avec quelqu'un du même côté que moi. Je n'avais pas à être aussi défensif. Même si j'avais bien envie de lui dire mon avis sur la manière qu'elle m'avait systématiquement placé dans une case sociale qui ne me convenait pas. « Je veux bien le voir ton dortoir moi! Depuis le temps que j'en entends parler sans jamais y avoir mis les pieds. Question que je vois en quoi il n'est pas assez bien pour moi! », dis-je sur un ton plus doux, légèrement moqueur. « S'il n'est pas assez bien pour moi, pourquoi le serait-il pour toi? As-tu un si piètre opinion de ta personne ou est-ce l'effet d'entendre qu'on n'a pas sa place à Poudlard qui te fait te présenter sous un jour si peu glorieux? Parce que si c'est le cas, je peux inverser l'effet des critiques négatives en te partageant ce que moi je pense. » C'était plus ou moins une proposition. Je n'avais pas eu l'intention de le faire, mais si elle disait vouloir entendre mon avis à son sujet, je le lui dirais sans aucune honte. Je ne sais pas si je lui dirais tout. Ça restait à voir. Je ne lui avais toujours pas expliqué la raison de ma présence dans ce couloir de cachot, mais ça saurait se représenter j'en étais persuadé.
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Message(#) Sujet: Re: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE EmptyMer 3 Mai - 11:05

Se méfier de n'importe qui, n'importe quand, ce n'était pas ça être un élève. Peut-être dans des écoles formant les espions de demain, à la rigueur, mais seulement là-bas. A Poudlard, on ne devrait pas prendre peur au moindre petit bruit suspect. On ne devrait pas réfléchir à dix fois avant chaque faits et gestes. En fait, tout ce qui se déroulait actuellement dans son enceinte ne devrait pas avoir lieu en temps normal. C'était éreintant et immoral, en particulier pour les nés-moldus, victimes attitrées des mangemorts. Dit de cette façon ça faisait vraiment dramatique cette histoire mais c'était la vérité. On les malmenait de long en large, de quoi tous les rendre complètement fous et parano. Est-ce que ça ne serait pas le vrai but de la manœuvre, d'ailleurs ? Même si elle ne pouvait pas deviner, Callie culpabilisait du coup, de s'être montrer agressive si vite. Ça ne lui ressemblait pas. Ou du moins, plus. Elle avait fourni pas mal d'efforts ces dernières années pour paraître moins sauvageonne et voilà qu'elle avait replongé à cause des mangemorts. Ces abrutis décérébrés foutaient tout en l'air. Comment faire fuir les quelques alliés restants à votre cause, par Callie en partenariat avec les mangemorts. Bien ma vieille... Elle s'était faîte la promesse que peu importe ce qu'ils feraient, ils ne parviendraient pas à la changer, ils ne l'emporteraient pas au paradis mais c'était pourtant ce qui était en train de se passer. « Pas besoin de t'excuser. Il est tout naturel de se montrer méfiant avec les drôles d'oiseaux qui rodent dans le château ces derniers temps. Ils ne sont guère de belles espèces à observer encore moins en qui démontrer un brin de confiance. Il faut être inconscient, voir fou, pour se montrer amical envers tout le monde. Surtout lorsqu'on se trouve dans une situation comme la tienne. »  Il comprenait sa réaction, première bonne nouvelle, mais ça n'était pas pour autant une solution de réagir de la sorte. Elle aurait eu l'air fine si ça avait été un mangemort et non Scorpius qui se cachait dans l'obscurité.

La jeune rouquine n'aimait pas ça mais elle devait bien admettre qu'elle se sentait minable dans ce qui ressemblait plus à des haillons qu'à des vêtements. Devant ce garçon mystérieux, qui avait toujours éveillé sa curiosité et l'avait impressionné à la fois, elle avait honte. Elle ne savait quoi dire, avait juste envie de disparaître au fond d'un trou, pourtant il lui tendait une perche. Une perche à laquelle elle aurait mieux fait de répondre simplement. « Il n’y a aucune honte à être vu en compagnie d’une personne comme toi. Vous êtes largement plus intéressant que tous ceux qui n’ont d’intérêt que de se regarder le bout du nez comme s’il s’agissait de la huitième merveille du monde et n’ont pour conversation que les répliques dénotant l’étroitesse de leur esprit. Écouter les sifflements injurieux d’une langue de vipère n’a jamais été un passe-temps que j’affectionne. » Il ne la visait pas seulement elle mais tous les autres nés-moldus, pourtant Callie ne put s'empêcher d'être toucher. Scorpius savait choisir ses mots, c'était agréable. Et à l'entendre, elle se voyait vraiment intéressante, loin de ce que lui faisait ressentir les mangemorts. « Merci. » souffla t-elle. Juste quelques mots avaient suffit, elle se sentait pousser des ailes sans raison. Au fond, elle se savait idiote. Le vert et argent se trompait sur son compte mais elle n'avait pas le courage de le dire. « Oh alors si on naît avec une cuillère en argent dans la bouche, on est trop bien pour les cachots? C'est quand même bien moche pour les gens qui, comme moi, n'ont pas choisis la position dans lequel le sang soi-disant pur de sa famille le place. » Douche froide. Note à elle-même, ne plus tenter l'humour, pas avec lui en tout cas même si elle était quasi certaine que ce n'était pas Scorpius le problème. Elle savait que ce n'était pas son domaine et savait désormais aussi que ce n'était pas une bonne idée de tenter quand même, surtout face à une personne qu'elle ne connaissait pas très bien. Mais quelle idiote. « Je veux bien le voir ton dortoir moi! Depuis le temps que j'en entends parler sans jamais y avoir mis les pieds. Question que je vois en quoi il n'est pas assez bien pour moi! » Ce dortoir n'était assez bien pour personne. Ce n'était même pas un dortoir, ça en faisait seulement office par faute de mieux. « S'il n'est pas assez bien pour moi, pourquoi le serait-il pour toi? As-tu un si piètre opinion de ta personne ou est-ce l'effet d'entendre qu'on n'a pas sa place à Poudlard qui te fait te présenter sous un jour si peu glorieux? Parce que si c'est le cas, je peux inverser l'effet des critiques négatives en te partageant ce que moi je pense. » Un coup il la faisait sourire et l'autre, il la faisait grimacer. Ce garçon jouait avec ses émotions, en était-il conscient ? Est-ce que c'était de sa faute ? Oui, sûrement. La communication avec les autres n'était pas dans non plus son domaine. Callie aurait mieux fait de continuer son chemin. Parce qu'elle ne savait finalement pas comment prendre ses prises de parole, elle opta pour un simple : « Tu peux venir si tu veux. » Elle était un peu vexée par ces derniers mots. Non, elle ne se considérait pas sincèrement comme inférieure aux autres sorciers, sang-mêlé ou sang-pur. Ce n'était que de la génétique, après tout.« Je n'ai pas une si piètre estime de moi, si ça peut te rassurer. Je ne parlais pas sérieusement. » préférait-elle préciser. « Je ne suis pas une sorcière douée mais ce n'est pas une raison pour que je me considère plus stupide, plus inutile que les autres ou je ne sais quoi d'autre. C'était pas ce que je voulais dire. Laisse tomber, je me suis sans doute mal exprimée. » Forcément, ça ne pouvait que venir d'elle. Furieuse contre elle-même, l'ex Poufsouffle détourna le regard pour ne pas que le jeune homme puisse lire dans son regard. « Je t'en prie, dis moi ce que tu penses alors. » Et cette fois, elle laissa apparaître un sourire qui l'espérait-elle l'aiderait à faire passer le bon message cette fois. Puis sur ce, elle replaça correctement ses pommes qui menaçaient de tomber au sol à tout moment et tourna les talons en direction de ce fameux dortoir. « Tu vas voir, tu vas A-DO-RÉS. » plaisanta t-elle. Encore fallait-il qu'il comprenne sa plaisanterie. C'était sorti tout ça seul là, alors il avait intérêt à reconnaître l'humour cette fois, c'était quand même plus évident que la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE EmptyMar 16 Mai - 17:35

pile, tu me vois. Face,
tu fermes les yeux.
Callie & Scorpius
Tu n'es pas content de me voir, c'est ça ? Je dois admettre que je suis surpris. On m'a toujours dit que ma précence suffisait à illuminer une pièce. Je croyais que c'était doublement valable dans une prison humide.

 « Tu peux venir si tu veux. » ,finit-elle par me dira après ce qui me sembla être une conversation à un sens. Je parlais, je parlais et elle ne disait rien. Je ne savais pas trop si elle avait écouté l'entièreté du discours. Son ton était un peu direct, mais pas froid. Ça me laissait peu de chance à l'interprétation de son état d'esprit. Elle avait un visage très fermé difficile de saisir la moindre pensé sur ce dernier. Il me faudrait donc me contenté de ce qu'elle accepterait de me dire si je voulais avoir une ouverture sur ses pensées. « Je n'ai pas une si piètre estime de moi, si ça peut te rassurer. Je ne parlais pas sérieusement. »,commença-t-elle très sérieuse. En effet, ça me rassurait de savoir qu'elle ne se laissait pas abattre par les injure de tout ceux qui voulait lui faire croire qu'elle ne méritait pas sa place dans le château. Si nous n'étions pas amis, ça ne m'empêchait pas de m'en faire pour tout le monde. En particulier pour la copine d'un ami... « Heureux de l'entendre », dis-je simplement en réponse à son affirmation. Elle ne tarda pas à venir ajouter à ses explications. « Je ne suis pas une sorcière douée mais ce n'est pas une raison pour que je me considère plus stupide, plus inutile que les autres ou je ne sais quoi d'autre. C'était pas ce que je voulais dire. Laisse tomber, je me suis sans doute mal exprimée. » Je réfléchis un instant à ce qu'elle venait de dire. Si elle s'était mal exprimé, c'était possible. Ou du moins, ce pouvait tout aussi bien être moi qui avait pas pigé ce qu'elle avait dit. Ça n'aurait pas été une si grande surprise. Je ne comprenais pas le sarcasme ou l'ironie la moitié du temps. Dès que c'était un minimum couvert, je n'y pigeais rien. Quant à savoir si parce qu'elle était moins doué en magie, elle était stupide, c'était une toute autre paires de manches. « Je crains que ce ne soit moi le problème et non pas ta manière de t'être exprimé. », commençais-je un peu gêné. « Quant à ton intelligence, je ne crois pas qu'elle soit relié à ta capacité à faire de la magie ou non. Ça n'a aucun lien. Il avait bien des moldus très brillants qui expliquèrent les grands phénomènes de la nature comme Newton, Einstein ou Gallilé. Ce n'est pas parce qu'ils n'étaient pas sorciers qu'ils étaient stupides pour autant. La capacité à faire de la magie n'a aucun lien avec l'intelligence. Si quelqu'un est doué en musique et un autre pas, ça ne fait pas du musicien quelqu'un de mieux, il est seulement différent. Sans doute que le non magicien est meilleur en autre chose. » Je fis une pause me rendant compte que je m'éloignais de notre conversation en m'enfonçant dans des concepts de perception des choses qui ne l'intéresseraient certainement pas. « Enfin... Ce que je veux dire c'est que non, tu n'es pas stupide, moins importante ou tout ce que tu voudras de moins que quiconque avec un sang soi-disant pur ou mêlé. Déjà, le concept de la pureté du sang, c'est stupide... »

Callie détourna son regard, se cachant derrière sa cascade de cheveux roux. « Je t'en prie, dis moi ce que tu penses alors. » , dit-elle doucement. Je perçu un sourire qui étira ses lèvres, ce qui me fit sourire à mon tour, mais plus de malaise qu'autre chose. Je ne m'attendais pas trop à ce qu'elle veuille entendre mon opinion sur sa personne. Si j'avais des choses à dire sur elle, je préférais qu'elles ne restent dans ma tête. Nettement moins gênant que d'admettre à voix haute qu'elle était jolie... Je gardai le silence pendant qu'elle replaçait quelque chose sous sa robe avant de tourner les talons dans une autre direction.  « Tu vas voir, tu vas A-DO-RÉS. » , plaisanta-t-elle. Je rigolai doucement tout en lui emboîtant le pas. Si la première fois que je n'avais pas saisi son humour, cette fois c'était clair. Nous fîmes quelques pas en silence avant que je ne me décide à ouvrir la bouche. « Alors... eum... tu voulais savoir ce que je pensais... » J'étais clairement mal à l'aise. J'avais dit que je n'aimais pas livrer mes pensées? Si parler de culture générale, d'opinion sur un sujet public m'allait très bien, même qu'on pouvait m'y perdre pendant des heures, la conversation qu'on s'apprêtait à avoir n'était pas ma tasse de thé. Je m'éclaircis la gorge avant de me lancer : « Je crois que tu es forte... Tu es aussi courageuse. Je ne sais pas ce que tu as volés et que tu planques sous ta robe, mais clairement, il faut être courageux pour le faire parce que si tu te fais prendre, les conséquences pourraient être terribles. Je pense que tu es très doué au Quidditch. Sérieusement, moi je suis comme un pied dans le domaine! Bon, je m'en suis assez sorti pour faire l'équipe cette année, mais tu m'as vu jouer? Je suis pas le meilleur au monde! » Je fis une pause, rigolant doucement de moi. Si on ne pouvait pas se permettre l'auto-dérision, c'est que le monde tournait carré! « Je trouve que tu as de la chance d'avoir grandit dans le monde moldu pour ensuite découvrir celui des sorciers. J'aurais aimé avoir cette chance. Sinon... Ben... Bon le physique c'est pas tout, mais t'es super jolie! C'est quand même important à noter! » J'avais dit la fin d'une voix vraiment rapide espérant qu'elle n'entend pas parce que j'avais mal prononcé. J'avais les joues en feu tellement j'étais gêné. Moi dire à une fille qu'elle était jolie c'était... Pas dans mes habitudes. Je n'avais jamais eu l'assurance d'affirmer ce genre de chose à voix haute. C'était con parce que je n'avais aucune envie de sortir avec elle. Je disais juste ça parce que c'était ainsi. La poufsouffle n'eut pas le temps de répondre que des bruits de pas et des voix se firent entendre au bout du couloir. Je sursautai, paniqué. Merde! Et si c'était un mangemort? Je tire Callie derrière une statue pour se planquer au cas où il s'agirait de quelqu'un qui n'aimerait pas nous voir ensemble. L'endroit est petit si bien qu'elle est carrément monté sur mes pieds. Pas très agréable comme position. On est un peu trop près à mon goût, mais au moins, on est plus en plein milieu du couloir. Ainsi dans l'ombre, j'espère qu'on se se fera pas voir par la personne qui passera.

1&2 : Ce n'est deux étudiants, rien à craindre. Le rire enfantin qui s'élève le confirme. Il ne tarde pas à passer devant nous comme si de rien n'était. Ouf! On a eu chaud!

3&4 : Deux mangemorts se pointent dans le couloir. Merde! Ils parlent tout en passant devant nous à un lenteur désespérante. Je retins ma respiration de peur qu'ils ne m'entendent. Ils sont quand même vachement proche. Si seulement l'un d'eux tournait la tête un peu vers la gauche, nous serions grillés... Mais ils passent leur chemin comme si de rien n'était.

5&6 :
En tirant Callie, elle a fait tomber une partie de ce qu'elle planquait sous sa robe. Deux pommes bien rondes roulent dans le couloir lorsque deux mangemorts y débarquent complètement plongés dans leur conversation. Eh merde! Pas moyen de récupérer les pommes sans se faire grillé. C'est certain qu'ils vont les voir! Elles roulent en plein milieu du couloir. Pas loupé, l'un d'eux les remarque. Reste à savoir si on va se faire prendre dans notre cachette ou pas...
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Dernière édition par Scorpius H. Malfoy le Mar 16 Mai - 17:36, édité 1 fois
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Le Hasard

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Arrivé(e) le : 28/06/2011
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Message(#) Sujet: Re: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE EmptyMar 16 Mai - 17:35

Le membre 'Scorpius H. Malfoy' a effectué l'action suivante : Le Hasard


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Message(#) Sujet: Re: Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Pile, tu me vois. Face, tu fermes les yeux. ▬ RP LIBRE Empty

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