Cours de botanique n°1 des 4e année ❃ Les graines de Géole

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Les graines de Géole

Les Quatrième année

hrp : Nous sommes début septembre !

Mercredi. Mercredi. Oui, Mercredi. Gabrielle était en retard. C'est ça de veiller jusqu'à pas d'heures seulement deux jours après la rentrée ! Heureusement que son premier cours ne débutait qu'à dix heures. Elle avait au moins le temps de boire un café. Enfin, rapide quand même le café. Elle enfila quelques vêtements à la hâte et sa tenue de professeur, avant de partir en trombe en direction des serres. Non, vraiment, le matin c'était pas son truc. Surtout par ce temps là. Sérieusement, on était pas encore censé être en été ? Pourquoi c'était plein de nuages noirs ? Et c'est orage qui se mettait à gronder... Elle espérait bien qu'il ne pleuve pas. Parce que le bruit de la pluie sous la serre est similaire à une fanfare de grosses caisses dirigée par un enfant de trois ans. Bref, le genre de mélodie qui fait saigner les oreilles.

Gabrielle arriva rapidement et constata que personne n'était encore arrivé. Quelle chance. Mais ça n'allait pas durer longtemps. Elle entra donc dans la serre numéro deux, posa ses affaires et attendit que les premières têtes se montrent tout en disposant les pots de Géoles sur chacun des postes des deux grandes tables. Bien entendu, les élèves ne mirent pas très longtemps à arriver. Elle les accueillit donc avec un sourire aimable, attendant que la majorité soit présente avant de commencer. Bonjour à tous. J'espère que vous avez bien profité de vos vacances ! Je suis le professeur Gabrielle De Montfort, et c'est donc la botanique que nous travaillerons ensemble, cela va de soi. Elle n'était pas là uniquement pour le décor, contrairement à certains qui montraient déjà le peu d'intérêt qu'ils avaient pour la matière. Mais ce n'était pas vraiment important, en réalité. Tant qu'ils se contentaient de se taire. Et malgré tous les ennuis de ce début de matinée, l'idée de dispenser ce cours lui mis du baume au cœur. D'autant plus qu'aujourd'hui, ils allaient pouvoir étudier une plante qu'elle appréciait énormément. Pleine de délicatesse et de pudeur. D'un mouvement de bras, elle leur indiqua les pots ou trônait une fleure blanche à l'allure d'une tulipe. Sans transition, je vous propose de rentrer directement dans le vif du sujet ! Installez vous, chacun à un poste. Vous y trouverez tout le matériel nécessaire à l'exercice qui va suivre. Elle passa entre les deux longues tables pour se mettre en bout et s'appuyer contre une troisième, plus petite, perpendiculaire aux autres. D'ici, elle avait une vue d'ensemble et se permettait de découvrir un peu plus ces visages qu'elle verrait -ou non, d'ailleurs- tout au long de l'année. Une sourire amical égaya de nouveau ses traits. Bien. Quelqu'un a-t-il une idée de ce qu'est cette plante ? Voilà. Cette fois, elle était complètement dans le bain. Les géoles étaient vraiment des êtres végétaux magnifiques. Amusée, elle les fixa tour à tour, attendant que quelqu'un franchisse le pas en premier.

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Rhea se leva sans hâte ce matin là. Le dortoir des quatrième années de Gryffondor s'éveillait paisiblement, la cacophonie de réveils cessait progressivement et les jeunes filles jetaient des regards satisfaits en direction des lits déjà vides. Une partie de leurs colocataires se trouvait déjà en cours de Vol alors qu'elles étaient encore vêtus de leurs pyjamas. Agréable situation pour celles qui le vivaient de ce côté des matières optionnelles.
Rhea s'habilla, s'attacha ses cheveux rose-vif avec un ruban trouvé sur une table de chevet qui n'était pas la sienne. Elle mit quelques minutes pour parfaire une coiffure à la grecque, à mi chemin entre le négligé et le chignon à l'arrière du crâne. Puis, appréciant le résultat, elle appliqua un rouge à lèvre foncé, un peu de teint et de poudre pour cacher ses cernes invisibles et rehausser ses pommettes arrondies. Lorsqu'elle eut achever sa préparation, elle frôlait le retard. Il ne lui restait certes pas à assez de temps pour prendre un véritable petit déjeuner, aussi Rhea s'empara-t-elle d'un beignet sous vide abandonné par une condisciple, se saisit de son sac et dévala tous les étages de Poudlard. Son repas frugal fut achevé alors même qu'elle attendait que l'escalier du quatrième étage veuille bien se dirigea vers elle. En arrivant au rez-de-chaussée, elle terminait de se lécher les doigts.

Dehors, le froid s'était affermi, ne promettant que de rares beaux jours en cette fin d'été. Rhea pressa le pas, ne s'était pas munie ni d'une écharpe ni d'un vêtement chaud. Dans la serre, il y avait encore peu de monde, essentiellement un nouveau professeur et quelques lèves-tôt déjà réparti autour des pots de fleurs. Lorsque la salle fut comble, l'enseignante déclina son identité. Puis, elle ramena l'attention des élèves aux plantes qui se trouvaient devant eux. Aux yeux de Rhea il s'agissait d'une fleur rachitique et malingre, probablement à cause de sa couleur uniformément blanche. Il était rare de trouver cette couleur dans le règne végétal, en dehors des champignons et autres racines qui vivaient privés de lumières. C'était assez intrigant de se retrouver face à une telle curiosité. D'autant que Rhea avait déjà entendu parler de cette plante – en cherchant des ingrédients intéressants dans ses livres de Potions. Etant assez reconnaissable, lorsque le professeur demanda le nom de cette fleur, la petite Gryffondor n'eut pas vraiment d'hésitation. Après avoir levé poliment et promptement la main, elle répondit :

« Il s'agit d'une Geole. C'est une fleur qui a la particularité de se défendre contre le danger en repliant ses pétales sur son cœur. »

Ce qui, soit dit en passant ne devait pas faciliter la pollinisation.

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L’atmosphère envoutante des serres, voilà une sensation que la danoise est ravie de goûter à nouveau. Le cours de botanique est, avec celui de Soins aux créatures magiques, le seul endroit où la timidité de Kirsten se laisse dompter. Elle arrive à prendre la parole beaucoup plus facilement sans trop de difficultés, elle arbore même un visage souriant. Symbole de son état d’allégresse. Elle avance donc d’un pas radieux dans la serre numéro deux, avec une mine enchantée en direction de l’une des grandes tables. Elle se place près de Rhea et lui adresse un grand sourire en signe de salutation. Cette année un nouveau professeur se trouve en face des élèves. Kirsten l’observe avec curiosité. Elle est assez jeune, elle a l’allure d’une aristocrate. Kirsten l’imagine parfaitement dans des habits de reines trôner sur un trône de fleurs aux milieux de la serre. *La reine des plantes, voilà comment je vais t’appeler toi, jolie petite fleur.* Puis la reine des plantes ramène la poufsouffle sur terre en prenant la parole. Une fois les présentations faites, madame De Montfort invite les élèves à se préparer pour le cours.

Une fois prête Kirsten observe longuement la plante pendant que l’enseignante leur demande qu’elle est cette plante ? Tous les élèves se penchent pour regarder en détail cette fleur toute blanche. *Elle ressemble à une tulipe, mais ce n’est pas possible que s’en soit une, on est à Poudlard pas chez une mamie… Je suis à peu près sûr d’avoir croisée cette plante dans un manuel de botanique… Une fleur blanche, frêle, voyons… réfléchis Alice… Je sais ! C’est une géole !* mais alors qu’elle s’apprête à lever la main, elle se rend compte que Rhea est bien plus rapide qu’elle. Son amie confirme bien ses pensées c’est une géole, même si la professeure n’a pas affirmée les paroles de la fanatique des cosmétiques. Cela dit Rhea n’a pas tout dit sur cette plante. Un petit sourire malicieux se dessine sur le visage de l’élève. Elle lève sa main dans un mouvement des plus gracieux, avant de s’exprimer.

- Son système de défense consiste à détruire les graines avec un gaz si on s’approche trop des pétales, rendant ainsi les graines totalement inutilisables.

Quand en baissant la main, Kirsten pleine de maladresse fit tomber le pot de fleur en face d’elle. Le pot se brise en plusieurs morceaux laissant un amas de terres avec la géole qui s’est recroquevillée sur elle-même. Heureusement elle n’a pas lâchée son gaz destructeur. Gênée Kirsten se sent à nouveau envahit par la timidité, elle ne sait pas quoi dire et à la place d’excuses elle n’arrive à produire que de faibles sons ressemblant vaguement à des mots. Son sang lui monte à la tête et le visage d’ordinaire pâle de la brunette prend des teints roses. La danoise pleine de honte baisse les yeux en attendant la réaction de ses camarades et de sa professeure.

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En retard, Amnesia ?

Oh, il faut croire que oui. Mais si elle se dépêche, elle devrait sûrement passer les portes de la serre numéro deux pile à l'heure ou avec quelques minutes de retard... C'est que sa furie de meilleure amie, Kirsten, elle, ne l'a pas attendue. Cela doit faire quatre ou cinq fois que la Poufsouffle menace Amnesia avec une air exaspéré "J'te préviens la prochaine fois j'te réveille pas...", et bien voilà c'était chose faite. Et chose qui allait sûrement donner une leçon à la rouquine qui s'évertue à toujours compter sur les autres pour les choses importantes, comme, se réveiller le matin pour aller en cours. Pour le coup, Amnesia enfila alors son uniforme à la hâte, et remonta ses longs cheveux roux en un chignon en vrac, sur le sommet de son crâne. Pas le temps de toucher au teint, seulement le temps de se laver rapidement les dents... Et de filer en courant par delà les escaliers et les portes menant à l'extérieur.

L'air est doux en ce mois de Septembre, et, après avoir couru comme une folle à travers la lande verte jusqu'à la serre où avait lieu son tout premier cours de botanique de l'année, elle passa les portes, essoufflée, mais rassurée de voir que le cours n'avais pas encore débuté. Elle prit place près de Kirsten et Rhea, se penchant alors vers sa comparse de la maison au blaireau :

"Merci pour ce matin..."

Le ton était narquois et se mots furent suivis d'un léger coup de coude tandis qu'elle se penchait vers Rhéa :

"Salut Rhea... J'suis en retard à cause de Kiki."

Si elle lui en voulait ? Pas le moins du monde. Non, ce serait l'occasion de jouer les fausses victimes toute la mâtinée. La bavarde se tut cependant assez vite lorsque la nouvelle professeur de botanique prit la parole. Amnesia pensa tout de suite que c'était une très jolie femme, et elle se permit de lui offrir un léger sourire quand leurs regards se croisèrent. Mais elle entrait vite dans le vif du sujet, et c'est à peine si la jolie rousse a remarqué cette fragile fleur blanche qui se tient devant elle. Quand elle y jette un oeil, après que la prof ai demandé si quelqu'un connaissait cette plante, elle fait les gros yeux et se penche vers Kirsten avec un rictus :

"Franchement... J'en sais rien..."

Mais ses deux copines ont l'esprit vif. Rhea lève la main la première pour signifier qu'il s'agit d'une géole. Kirsten le confirme, comme soudain illuminée par la grâce. Amnesia quand à elle, roule des yeux et fait une moue admirative, tout en continuant d'observer la plante. Mais voilà, la tempête "Kiki la Maladresse" refait surface et en moins de deux son pot se retrouve écrasé au sol... Amnesia grimace. Mais reste silencieuse, ne sachant que trop si elle doit sortir sa baguette pour tenter de réparer le truc, ou laisser la prof faire... Elle susurre alors en direction de Kirsten :

"Toi tu sais soigner tes entrées au moins..."

Elle ricane comme une peste, mais sa meilleure amie saura que c'est seulement dans le but de détendre l'atmosphère...

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Etude de la Géole
Cours de Botanique

T

racy commençait à devenir épuisée au quotidien, cumuler ses devoirs et ceux de sa soeur en plus de ses entraînements avec Allen n'avait rien d'une bonne idée, mais il lui semblait à ce moment précis impossible d'y remédier. Elle qui aimait à se coucher tôt se retrouvait à être la seule Serdaigle à avoir la lumière encore allumée tandis que toutes dormaient. Certaines deuxièmes années s'en plaignaient, et elle s'en était platement excusée, mais ne pouvait faire autrement. Son set de couture prenait la poussière sur sa table d'appoint, cela faisait bien quelques jours qu'elle n'avait pas eu l'occasion de s'en servir, trop dépassée par la charge de travail qui prenait la priorité. Le déjeuner qu'elle prenait le matin en compagnie de son groupe d'amis pro sang-purs était à peu près le seul moment de la journée où elle pouvait discuter sans que cela n'ait de rapport de près ou de loin avec un quelconque devoir à terminer pour le lundi suivant, et elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier ces moments-là. Naïa, contrairement à elle, semblait bien loin de se formaliser de tout cela, et avait visiblement autre chose en tête, quelque chose qui n'avait sans doute rien à voir avec les devoirs que l'on pouvait donner en classe. Elles se séparèrent par un signe de main amical tandis que Tracy prenait la direction des serres. Bientôt, elle allait finir par démarcher auprès du ministère pour finir par obtenir un retourneur de temps, mais il ne fallait pas avoir obtenu un E à tous ses ASPICs pour se douter que le motif selon lequel sa demi-soeur l'employait à plein temps ne suffirait pas à jouer en sa faveur. La bonne nouvelle, c'était que dans ce cours, elle allait retrouver Rhea, cela lui manquait de passer un peu de temps en compagnie de sa meilleure amie. Cela dit, son sourire enthousiaste eut tôt fait de se changer en mine déconfite lorsqu'elle s'aperçut que la place était prise, et ce par des Poufsouffles qu'elle ne connaissait même pas ! Dire que la Serdaigle comptait sur ce cours pour passer un bon moment, voilà qu'il s'annonçait beaucoup moins divertissant que prévu…

Au moins, la professeur se présenta rapidement comme étant le Professeur De Montfort, il s'agissait d'une femme plutôt sympathique, mais c'était également le fait qu'elle paraisse l'air jeune qui pouvait influer sur son jugement. Il ne restait donc plus qu'à analyser l'enseignement de cette dernière, afin de se prononcer pour de bon… Puisqu'elle ne pouvait pas rejoindre Rhea pour cette fois-ci, Tracy, l'air boudeur, s'assit de manière aléatoire, sans même regarder à côté de qui. Son attention fut attirée néanmoins pour la plante présentée par la professeur. Elle connaissait cette plante… mais où l'avait-elle déjà vue ? Dans l'un de ses manuels, elle en était persuadée, mais elle n'avait ni le nom, ni le nom latin en tête, elle ne se souvenait que vaguement de ses propriétés, qu'elle avait bêtement apprises par coeur pendant l'été et dont le souvenir commençait légèrement à s'effriter. Sa meilleure amie prit la parole en premier, ce qui ne l'étonna pas, suivie de près par ses deux autres camarades de Poufsouffle. Une fois un peu remise dans le bain, Tracy s'autorisa également à lever la main.

" S'il vous plait … ? Il me semble également que ce système d'autodestruction est un mécanisme qu'elle utilise lorsque l'on veut forcer ses pétales à s'ouvrir, ce pourquoi il est essentiel de la manipuler le plus délicatement possible… avec une pince à épiler par exemple, j'aurais tendance à dire. "

C'était une idée en l'air, mais pourquoi pas après tout. De toute manière, elle n'avait encore ni enfilé ses gants, ni commencé à analyser la plante. D'autant plus que l'une des deux Poufsouffle venait de faire tomber son pot, contenant la plante. Aucun gaz n'avait été libéré, mais la situation était plutôt comique pour la Bleue & Bronze qui retint un ricanement discret.

WILDBIRD

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Cours no.1 : Les graines de Géole

La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée. Celui qui plante un arbre plante un espoir.

L'année commençait tout juste. Comme à chaque fois, j'avais du me faire violence pour me trainer jusque dans le train direction du château. Je n'étais, décidément, pas un grand admirateur de Poudlard. J'aime beaucoup apprendre, là n'est pas le problème, c'est simplement que je n'aime pas me retrouver enfermé dans ce vieux château tout humide avec des centaines d'autres personnes perfides, égoïstees et qui n'ont aucune considération pour le reste de créatures vivantes ainsi que pour notre planète qui se meurt lentement. Toute ça parce que tous ces moldus qui y vivent n'ont pas eu l'intelligence de contre-carrer le fait qu'ils n'ont pas accès à la magie en fabricant des alternatives vertes à ce qui est fait en un coup de baguette pour nous. Je sais qu'ils commencent à s'en apercevoir et tentent d'inverser leurs erreurs, mais la grande majorité d'entre-eux ne se rendent même pas compte du tord qu'ils font. Ainsi, le reste des habitats autant animaux que végétaux paient le prix de l'inconscience de la pire espèce qu'est connue la terre : l'homme.

Aujourd'hui, c'était cours de botanique. Le tout premier de l'année scolaire à dire vrai. Si je m'étais traîné avec difficulté en classe de vol le matin même, c'est avec beaucoup plus d'entrain que j'avais pris place dans la serre déjà bien remplis. Je pris place près de Phen et Sinéad, aux côtés d'une étudiante de serdaigle. Pas très loin, ma meilleure amie était assise entourée de deux filles de poufsouffle que je ne connaissaient que de vu. Je posai mon sac sur le sol, ne prenant pas la peine de sortir une plume et un parchemin ; de toute manière il finirait souillé ou illisible. Je fis néanmoins un effort pour sortir mon bouquin de cours que je posai sur la table de travail. Il n'allais pas falloir plus d'une ou deux semaines pour qu'il ne termine complètement tâché de terre. odeur comprise. Ça ne me posait pas de problème à dire vrai. Les livres, c'est fait pour être utilisé. S'ils se détériorent un peu durant le processus, ce ne sont que des blessures de guerre par lesquelles il raconte une toute autre histoire que celle contenue entre ses pages.

Sur la table devant nous se trouvait des pots contenant des plantes vertes où brillaient par leur présence des fleurs blanches semblables à des tulipes. Intrigué, je regardai les fleurs résistant à l'envie de les toucher. Combien de temps allais-je tenir ? Allez savoir si je ne mis serais pas risqué dans la minute où j'avais fait leur découverte si le professeur n'avait pas décidé de commencer son cours à cet instant. « Bonjour à tous. J'espère que vous avez bien profité de vos vacances ! Je suis le professeur Gabrielle De Montfort, et c'est donc la botanique que nous travaillerons ensemble, cela va de soi. », commença la professeur tout en observant la classe en entier. Elle fit un geste en direction des pots sur nos tables tout en poursuivant son discours. « Sans transition, je vous propose de rentrer directement dans le vif du sujet ! Installez vous, chacun à un poste. Vous y trouverez tout le matériel nécessaire à l'exercice qui va suivre. » Suivant les instructions, nous nous installèrent tous à un poste de travail bien distinct alors que la Professeur De Montfort circulait entre les tables. Elle finit pas prendre place au bout, nous observant en souriant. Un sourire amusé. « Bien. Quelqu'un a-t-il une idée de ce qu'est cette plante ? », demanda-t-elle finalement.

Les réponses fusèrent rapidement parmi les quatrièmes années comme si chacun avait avalé le manuel de cours avant la leçon. Rhea fut la première à ouvrir la bouche, ce qui ne me surpris guère. Une fille de poufsouffle, dont le nom m'échappe, vint compléter la réponse de ma meilleure amie. Elle fit tomber un pot par accident, et vira au rouge. Je me sentis un peu mal pour elle alors que l'autre poufsouffle rigola doucement. Je reportai mon attention sur la Géole, cherchant ce que je pouvais bien ajouter à ce que les filles avaient déjà dit. Plus j'observais la fleur, plus l'envie de la toucher devenait irrésistible. Je me redressai sur les coudes, approchant un peu plus mon visage de la plante. Elle était vraiment très jolie tout blanche, toute délicate. Je tendis doucement la main afin de poser un doigt sur les pétales fermés de la fleur, produisant une légère pression. J'avais juste envie de la toucher un peu. Elle avait l'air si douce. Comme du coton ! Comme mon index entrait en contact avec le végétaux, j'entendis la fin de la phrase de la fille qui se trouvait à côté de moi : « ... il est essentiel de la manipuler le plus délicatement possible… avec une pince à épiler par exemple, j'aurais tendance à dire. » Précipitamment, je rompis entre mon doigt et la délicate fleur blanche. Oups ! J'avais peut-être merdé ! Au final, elle n'était peut-être pas si inoffensive que j'avais pu le croire cette fleur. Maintenant qu'elle ouvrait ces pétales, je retins ma respiration espérant sincèrement qu'aucun gaz ne s'échappe. Comme si de rien n'était, je repris ma place sur mon banc, cherchant quelque chose à dire question de détourner l'attention de la plante qui commençait réellement à s'ouvrir en grand. La seule chose qui me vint à l'esprit ne fut guère très brillant. « C'est quoi une pince à épiler ? », demandais-je d'une voix forte. Des rigolements s'élevèrent parmi les étudiants de la classe. J'étais un peu mal à l'aise qu'on rit à ma question légitime. Après tout, si je ne savais pas ce qu'était le truc, c'était tout à fait normal. Je n'ai jamais eux de contact avec le monde moldu moi. Je ne suis pas le cours destiné à les étudier également, donc mes lacunes dans le domaine étaient concevable. Chez moi, les sorcières, elles s'épilaient du bout de la baguette magique. Pas de pince de toute sorte.

Du coin de l'oeil, j'observais la fleur qui dégageait son gaz verdâtre. Eh merde ! J'aurais pas dû la toucher ! Je n'aurais pas dû faire ça... Je me doutais que personne n'avait rien vu comme ils rigolaient tous encore de ma question auquelle je n'avais pas encore eu de réponse. C'était déjà ça de gagner. Enfin, jusqu'au moment où quelqu'un sentirait l'odeur accompagnant ledit gaz...

black pumpkin

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Les graines de Géole

Les Quatrième année

Voilà, le cours était lancé. Et c'est sans tarder qu'une première main se leva. La jeune fille qui prit la parole avait visiblement reconnu la Géole sans grande difficulté. Bon point pour elle, il n'y avait pas que des crétins dans cette classe. C'était plutôt encourageant. Gabrielle lui adressa un sourire satisfait alors qu'une nouvelle élève enchaînait déjà. Eh bien, les demoiselles mettaient à l'honneur sa discipline. Elle ne pouvait qu'en être ravie. Pour autant, si cette nouvelle réponse était tout aussi vraie que la première, elle laissa bien vite sa place à un bruit sourd qui ne manqua pas de résonner dans la serre. En voyant le pot se renverser, Gabrielle ne put retenir une grimace, grimace qui s'estompa légèrement en constatant que la plante ne semblait pas avoir trop souffert du choc. Ses yeux glissèrent des dégâts au visage de la jeune fille, bien plus rouge qu'au démarrage. Un léger silence s'installa alors que le professeur usa de magie pour faire disparaître la plante éparpillée. Heureusement qu'elle en avait d'autres en stock. Il faut croire qu'elle avait eu raison de douter de la douceur de ses futurs élèves. Mais bon, les accidents arrivent. Surtout ici. Elle s'approcha de Kirsten Anderson -dont elle n'oublierait pas le nom, avant de s'adresser à elle d'un ton qui se voulait rassurant. Ne vous en faites pas, je vais vous apporter un autre pot. Mais prenez-en soin, de celui-là. Elle lui adressa un léger sourire avant de se retourner vers l'ensemble de la classe. Bon, où en étions-nous ? Une autre jeune fille leva la main -décidément, elles seules semblaient réveillées, aujourd'hui- et compléta ce qui avait déjà été dit. Elle avait à juste titre souligné la nécessité d'être délicat avec cette plante, mais visiblement tous n'avaient pas compris le message. Un garçon se réveilla enfin, mais au lieu d'apporter sa pierre à l'édifice, il ne fit que poser une question assez surprenante. Mais ce n'est pas tant cela qui retint son attention que la courbe étrange que prenait sa plante. Gabrielle fronça les sourcils et s'approcha de son élève, faisant fi de ses interrogations. Qu'est-ce que vous avez fait ? Lâcha-t-elle, étonnée. Elle n'était pas dupe, cette Géole était mal en point. Et cela ne manqua pas de se vérifier lorsqu'un gaz légèrement teinté de vert se dissipa dans les airs. Bon sang ! Elle ferma les yeux quelques instants pour ne pas laisser l'agacement s'emparer d'elle. Décidément, c'était une mauvaise journée. Et ils semblaient tous aussi maladroits les uns que les autres. Surtout, elle devra se rappeler de ne jamais mettre ces deux élèves en binôme. Ce serait une catastrophe. Sans rien ajouter de plus, Gabrielle se dirigea dans un coin de la serre où elle fit brûler quelques brins de lavande pour masquer l'odeur amère du gaz de Géole. Elle attrapa ensuite deux nouveaux pots qu'elle posa sur les bureaux respectifs des deux étourdis, puis se replaça au centre. Bien. Tout ce qui a été dit est juste. Et pour ceux qui n'auraient pas encore compris, la Géole est une plante très fragile. Elle posa un regard insistant sur le rouquin qui avait bousillé sa plante préférée. Alors manipulez-là avec douceur. Ce n'est pas un jeu, mais bien des êtres vivants. Ces plantes là sont peu nombreuses puisque leur reproduction est très difficile. Je vous demanderai donc de faire attention et d'en prendre soin. Et s'ils s'amusaient à provoquer la libération du gaz volontairement, elle se montrerait intransigeante. Aujourd'hui, vous allez devoir réussir à piéger la Géole pour récupérer les graines qu'elle renferme. Mais attention, elle reste très sensible à son environnement et perçoit très bien les mouvements qui l'entourent. Gardez en tête qu'il vous faudra procéder avec cette plante comme si vous cherchiez à approcher un animal peureux : vous devez lui faire croire que vous êtes amis. Pour cela, ce petit flacon vous sera très utile ! - elle désigna d'un geste des bouteilles d'huile de rose disposées sur leur plan de travail. Tout ce dont vous avez besoin est sur cette table. Mais si vous avez des questions ou des doutes, je reste là. Et cela éviterait peut-être d'autres... incidents.

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« Je te déteste. »

« S'il vous plaît, à quoi servent les graines de Géoles ? »

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'Le Hasard' : 1

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Etude de la Géole
Cours de Botanique

L

'atmosphère devint plus confuse lorsque Tracy s'aperçut de l'identité de son voisin. Ça alors, Perrin… Le haut des joues de la Serdaigle rosit légèrement, si bien qu'elle n'osa tourner le regard vers le Gryffondor, et se concentra le plus sérieusement du monde sur la tâche qu'elle était en train d'effectuer, comme si la Géole était soudainement la plante la plus intéressante et fascinante au monde, ce dont elle doutait toutefois. Mais la situation était plus que gênante, comment se centraliser sur une tâche lorsque le garçon le plus mignon de l'école venait s'asseoir à côté de vous ? En tout cas le professeur Montfort n'avait pas l'air des plus ravies que certains accidents soient survenus, et Tracy ne put retenir une grimace de gêne en voyant le gaz verdâtre s'évaporer de la plante après que son nouveau voisin l'ait touchée. Il avait pour fonction de seulement détruire les graines, mais la Serdaigle n'était pas sûre de connaître les effets sur l'être humain. Alors, sa légère tendance à être hypocondriaque l'amenait à se dire qu'elle n'était pas forcément des plus ravie de s'emplir les poumons avec, sans savoir qu'il pouvait ou non la contaminer. Que l'on soit bien d'accord, bien qu'elle n'ait jamais encore osé lui parler, Perrin faisait office de saint à ses yeux, mais pas au point qu'elle s'empoisonne pour le Gryffondor. Elle toussota légèrement afin de limiter tout contact buccal et s'efforça de retenir sa respiration par le nez, par sécurité. Sa question la désarçonna. Ce qu'était une pince à épiler ? A présent qu'elle y songeait, elle n'aurait pas du savoir y répondre… c'était un objet moldu, or, selon ce qu'elle prétendait à tous et toutes, elle n'était pas née moldue. Donc, elle n'était pas censée connaître quoi que ce soit de cette culture étrangère, c'était une maladresse qui lui avait malheureusement échappé… Elle pourrait toujours prétendre en avoir "entendu parler", si nécessaire.

"Aujourd'hui, vous allez devoir réussir à piéger la Géole pour récupérer les graines qu'elle renferme. Mais attention, elle reste très sensible à son environnement et perçoit très bien les mouvements qui l'entourent. Gardez en tête qu'il vous faudra procéder avec cette plante comme si vous cherchiez à approcher un animal peureux : vous devez lui faire croire que vous êtes amis. Pour cela, ce petit flacon vous sera très utile ! Tout ce dont vous avez besoin est sur cette table. Mais si vous avez des questions ou des doutes, je reste là."

Piéger la Géole, ce serait une drôle d'affaire. Elle avait du mal à imaginer comment elle pourrait devenir amie avec une plante par le simple biais d'un flacon, mais soit. Un coup d'oeil vers Rhea lui fit savoir que cette dernière avait réussi, la Géole s'était ouverte comme prévu. Cela signifiait également qu'elle aurait l'air stupide en comparaison si elle n'y parvenait pas comme prévu, ou dans le meilleur des cas, elle paraitrait seulement aussi maladroite que Perrin, et malgré tout le respect qu'elle portait au Gryffondor, elle préférait éviter. Dire qu'il était à côté d'elle, tout proche, à quelques centimètres seulement, et qu'elle n'avait toujours pas le cran de lui adresser la parole alors qu'il semblait plaisanter avec Rhea… Il faudrait qu'elle s'adresse à sa meilleure amie prochainement pour en savoir davantage à son sujet. Tracy décida donc pour l'heure de se contenter d'obéir aux instructions, et se saisit d'un flacon ainsi que des autres ustensiles, après s'être également enduite les mains d'huile de rose, substance qui avait une légère tendance à coller à ses mains déjà moites. Puis, elle s'affaira à tenter un contact, le plus léger et délicat qu'il soit, avec la plante, sans oser toutefois la toucher. Elle craignait bien trop que celle-ci recrache à nouveau son gaz… Elle avait très envie de montrer à Perrin, même si pour lui elle ne se limitait sûrement qu'à être une inconnue parmi les autres inconnus, qu'elle était tout à fait capable de manipuler une plante.

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Le membre 'Tracy A. Bennett' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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Les graines de Géole

Les Quatrième année

Si le début de ce cours avait été pour le moins... chaotique, Gabrielle espérait bien que ses élèves se rattrapent avec la pratique. Notamment pour ceux qui, avant même que l'épreuve ne commencent, avait déjà mis hors d'usage deux de ses précieuses Géoles. Mais l'erreur étant humaine, elle ne leur en tînt pas rigueur.

Après avoir donné ses consignes, la botaniste observa les mouvements de chacun ; hésitants pour certains, bien plus sûrs pour d'autres. Mais seul le résultat final montrerait qui de ces jeunes gens était capable de se montrer suffisamment doux, patient et méticuleux pour amadouer une Géole. Gabrielle se déplaça le long de l'allée principale que formaient les tables pour les étudier de plus près lorsqu'une voix s'éleva, celle d'une Gryffondor qui s'était déjà fait remarquer par la justesse de sa réponse. Très bonne remarque, Miss. Eh non, elle ne connaissait toujours pas leurs noms. L'utilisation la plus courante de la Géole se fait dans le domaine médical. Malgré la faiblesse de son apparence, sa graine permet la réalisation d'anti-douleurs très puissants. D'autres l'utilisent en petite quantité dans leur breuvage avant d'aller dormir. Il faut dire que son petit goût sucré n'est pas désagréable. Elle lui sourit, satisfaite de voir que certains élèves étaient suffisamment curieux pour ne pas se contenter des explications qu'elle avait donné. Et alors que tous étaient en plein travail, Gabrielle s'approcha de nouveau de cette Gryffondor. Félicitations, vous avez amadoué votre Géole très rapidement ! Vous pouvez désormais passer à la suite. Peut-être devrait-elle au moins apprendre le sien, de nom, car elle semblait prometteuse. Elle continua sa route jusqu'à s'arrêter devant la table d'une serdaigle à qui la première partie posait visiblement quelques difficultés. Mais rien d'insurmontable, c'était certain. Vous y êtes presque, mais vos mouvements ne sont pas suffisants. Vous ne devez pas avoir peur de la toucher : l'odeur de votre peau lui semblera d'autant plus familière et, une fois qu'elle se sera ouverte, les risques qu'elle pressente un danger seront réduits. Le but n'était pas de les décourager, bien au contraire. Continuez ! Elle lui adressa un sourire bienveillant avant de poursuivre son chemin et de prodiguer ses conseils.

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Cours no.1 : Les graines de Géole

La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée. Celui qui plante un arbre plante un espoir.

On est curieux ou on ne l'est pas ! Je ne fais pas les choses à moitié, ce n,est pas mon genre. La fleur était jolie, elle semblait douce. Pourquoi ne pas la toucher ? Ça m'avait parut évident sur le coup, mais maintenant qu'elle relâchait se gaz immonde j'étais plus trop enthousiaste à l'idée de devoir travailler avec. La retoucher était vachement moins tentant, surtout après avoir eu droit à une remontance publique de la part du Professeur De Montfort. « Je te déteste. », me chuchota Rhea alors que notre enseignante s'occupait de me redonner une nouvelle plante, ainsi qu'une pour la fille de poufsouffle qui avait fait tomber la sienne. Je lancer un magnifique sourire plein de naïveté à ma meilleure amie. Elle me connaissait, je ne l'avais pas fait volontairement. J'avais tendance à tout toucher, et j'analysais après ce que je venais de faire. Les résultats s'en faisaient sentir plus souvent qu'autrement.

« Bien. Tout ce qui a été dit est juste. Et pour ceux qui n'auraient pas encore compris, la Géole est une plante très fragile. », continua le professeur tout en posant un regard insistant sur moi. Je lui répondis par un sourire contrit, espérant qu'elle saisisse que je n'avais pas volontairement tué sa plante. Au moins j'avais eu de la chance, elle n,avait pas retirer de points à Gryffondor par ma faute. C'était déjà ça de gagné ! « Aujourd'hui, vous allez devoir réussir à piéger la Géole pour récupérer les graines qu'elle renferme. Mais attention, elle reste très sensible à son environnement et perçoit très bien les mouvements qui l'entourent. Gardez en tête qu'il vous faudra procéder avec cette plante comme si vous cherchiez à approcher un animal peureux : vous devez lui faire croire que vous êtes amis. Pour cela, ce petit flacon vous sera très utile ! Tout ce dont vous avez besoin est sur cette table. Mais si vous avez des questions ou des doutes, je reste là. »

Les instructions maintenant complètes, il était temps de se mettre à la tâche ! Rhea se mis à la tâche, me lançant un regard de défi tout en se versant de l'essence de rose sur les mains. Je n'hésite pas très longtemps avant de limité, fronçant le nez à l'odeur forte de rose qui s'en élève. Habituellement, j'aime bien cette odeur, mais maintenant qu'une classe entière s'en est enduit les mains, elle est un peu trop entêtant à mon goût. Pire que dans un champ où ne pousserait que cette espèce de fleur. " Comme un animal sauvage... " avait dit De Montfort. Ça je sais faire ! Les animaux ça me connait, bien évidemment. Les fleurs aussi habituellement, mais celle-là ne semble pas m'aimer beaucoup... Elle est sans doute trop délicate pour la tornade que je suis. Ma meilleure amie me lance un sourire narquois alors que sa fleur s'ouvre tout gentiment. Elle récolte même les compliments du professeur. Je ne suis pas aussi compétitif que ma jumelle, mais j'ai tout de même de la fierté. La botanique est l'un de mes domaines préférés, je compte bien montrer que je ne suis pas qu'un maladroit qui fait cracher du gaz aux plantes. Je m'active autour de la plante tout en douceur alors que va voisine semble éprouver quelques difficultés. Je fais des gestes doux, lents et bien calculé, comme lorsque j'essaie d'approcher les Botrucs dans la forêt interdite. Si on doit faire comme avec un petit animal sauvage effrayé, autant faire comme si on voulait approcher ces gardiens des arbres très timides et protecteurs.

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Etude de la Géole
Cours de Botanique

V

ous y êtes presque, mais vos mouvements ne sont pas suffisants. Vous ne devez pas avoir peur de la toucher : l'odeur de votre peau lui semblera d'autant plus familière et, une fois qu'elle se sera ouverte, les risques qu'elle pressente un danger seront réduits. »

C’était encourageant, mais Tracy était toutefois bien déçue d’un tel échec. Elle était pratiquement sûre que la plante consentirait à s’ouvrir correctement ! D’autant plus qu’à côté d’elle, Rhea y était parvenue sans la moindre difficulté. Il était parfois un peu compliqué pour elle de se retenir d’envier sa meilleure amie. Elle n’était pas jalouse pour autant, mais il fallait bien reconnaître qu’il était souvent frustrant que la Gryffondor parvienne à des résultats plus probants avec moins de difficultés qu’elle. Elle avait quelques facilités, en plus du travail énorme qu’elle fournissait… Mais la Serdaigle ne craignait que malgré toutes les heures qu’elle pourrait passer à investir en labeur dans tel ou tel cours, ça ne suffirait jamais à rattraper le niveau de son amie. Non seulement ses potions étaient une réussite, mais elle se débrouillait également très bien en botanique. A peine en quatrième année, elle était prête à jurer que la Rouge & Or dépassait de loin certains cancres de sixième années qui s’acharnaient toujours à essayer de réussir un sortilège d’attraction un tant soit peu correct. Tandis qu’elle, elle était bien obligée d’abuser de la potion d’aiguise-méninges pour parvenir à se maintenir à flots… S’il ne s’agissait que de ses propres notes, ce ne serait en rien un problème, mais il y avait également les devoirs de Candice à gérer en supplément, ainsi que les cours supplémentaires qu’elle donnait à January en divination et en astronomie. Heureusement que cette dernière se débrouillait en étude des moldus, histoire qu’elle n’ait pas à plonger les mains dans cette matière qu’elle était bien loin de maîtriser…

Aussi, elle s’intéressa bien rapidement de nouveau à sa plante, qui avait refusé de s’ouvrir. Au moins, son voisin, également appelé communément « le garçon mignon », semblait éprouver autant de difficultés qu’elle. Ce n’était pas contre lui, mais c’était préférable, ce serait un peu humiliant pour elle qu’il y parvienne tandis qu’elle se retrouvait toujours à peiner, avec ses mains enduites d’huile de rose… Peut-être n’y était-elle pas allée assez fort ? Après tout, c’était une possibilité… il fallait être délicat, mais pas non plus se contenter d’effleurer la plante. Ce serait à double tranchant ! Soit elle y allait un peu plus fort, sans pour autant insister, et la Géole consentirait à s’ouvrir, soit cette dernière n’apprécierait pas du tout un tel manque de subtilité… cela valait tout de même le coup d’essayer étant donné que la première fois n’avait pas marché. Aussi, Tracy n’hésita pas à tenter un contact un peu plus direct, toujours méfiante, et tout de même suffisamment douce pour ne pas recevoir le gaz de la plante en plein visage.

1-2 : C’est un formidable échec, la Géole recrache son gaz sur Tracy. C’est un cauchemar décidément ! Elle va probablement devoir changer de plante pour cette fois, tout en se maudissant. Pourquoi les choses ne veulent pas se passer comme l’entend ?

3-4-5-6 : Finalement ça valait le coup d’insister, la plante s’ouvre, et Tracy se saisit de la petite pince qui lui permettra de parvenir à l’étape suivante.

WILDBIRD

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Les quatrième année

Cours de botanique - Les graines de Géole

Le cours de botanique était sans aucun doute possible, le préféré de Sinéad. Elle aimait tellement les plantes et leurs propriétés, magiques ou non, qu’elle pouvait passer de longues heures à les étudier pour en apprendre le moindre mécanisme. Ses grands-parents étaient à l’origine de cette passion dévorante qu’elle entretenait depuis le plus jeune âge et s’il y avait bien un enseignement qui ne lui posait en général aucune difficulté, c’était bien celui-ci. Contrairement au cours d’histoire de la magie où elle se rendait la plupart du temps en trainant des pieds, c’était avec enthousiasme non dissimulé qu’elle entamait un nouveau cours de botanique. Soit elle apprenait de nouvelles choses et pouvait envisager mille et une façons de compléter l’herbier offert par sa grand-mère quelques années plutôt, soit elle révisait certaines notions déjà apprises et même si elles les avaient parfois totalement assimilées, il était toujours intéressant d’avoir un nouveau point de vue et des conseils avisés de la part d’un professeur. Bien sûr, Sinéad avait une confiance aveugle en ses grands-parents et elle croyait dur comme fer qu’ils avaient des connaissances illimitées sur tous les sujets possibles, mais en arrivant à Poudlard, elle s’était tout de même rendu compte qu’elle avait à faire à une vision un peu plus moderne de cet enseignement qu’elle affectionnait tant et ce n’était pas plus mal. Souvent, elle se sentait un peu coupable de faire des infidélités à ses grands-parents mais elle avait fini par se rendre compte à la longue que ce n’était pas parce qu’elle appréciait un de ses professeurs qu’elle n’était pas toujours très heureuse d’écouter les anecdotes et astuces divulgués par les deux savants de sa famille. C’était grâce à eux qu’elle savait que son avenir professionnel serait lié à la fabrication de baguettes magiques et même si elle aurait besoin d’avoir davantage de connaissances pour se spécialiser et qu’ils ne pourraient probablement pas toutes les lui apporter, ils auraient toujours une place privilégiée que personne ne pourrait prendre.

Le cours avait débuté par une partie théorique que Sinéad écoutait avec attention. La Géole ne lui n’était pas inconnue mais elle avait encore beaucoup à apprendre sur le sujet, raison pour laquelle elle avait noté avec application toutes les informations données par ses camarades et son professeur sachant pertinemment que tout pourrait lui servir dans la suite du cours. Elle était assise avec Perrin et Phen mais ne leur avait pas décroché un mot depuis le début du cours, se contentant simplement de pouffer de rire lorsque son jumeau avait eu le culot de demander ce qu’était une pince à épiler. Pour ce qui relevait de la maitrise de la langue anglaise, Sinéad avait toujours été plus à l’aise que son frère qui lui semblait se contenter du minimum vital pour pouvoir échanger avec ses camarades. La Gryffondor, de son côté, avait toujours eu envie et besoin de se fondre dans la masse, d’avoir l’air comme tout le monde, au moins à ce niveau-là alors que pourtant, en temps normal elle se fichait bien du regard des autres et assumait même sa différence sans chercher à dissimuler quoi que ce soit de son quotidien plutôt hors norme. Ce minuscule éclat de rire à peine audible ne dura cependant qu’un cours instant et elle ne tarda pas à se concentrer de nouveau sur son cours. Les problèmes de concentration faisaient partie du quotidien de la rouge et or, elle était nulle lorsqu’il s’agissait de s’intéresser à la même chose pendant plus de dix minutes. Sauf que la botanique et quelques autres cours parvenaient à échapper à cette règle et pour le moment, Sinéad était tout bonnement imperturbable. D’autant plus qu’elle savait que, comme quasiment à chaque cours, la théorie serait suivie de près par la pratique et qu’elle aurait à réaliser un exercice qu’elle devrait impérativement réussir pour obtenir une note correcte. La Gryffondor n’avait jamais eu le souhait d’exceller, mais elle savait que, dans ce domaine particulier, elle avait justement besoin de briller.

Heureusement pour la rouge et or qui commençait à s’impatienter, la théorie ne dura pas du tout longtemps et elle put rapidement passer à la première étape de l’exercice qu’elle devait réaliser. D’après ce qu’elle avait compris, ce serait particulièrement délicat. Elle devait inciter la plante à ouvrir ses pétales naturellement sans qu’elle fasse preuve de méfiance. La brusquer risquait de libérer un gaz qui rendrait la suite de l’exercice difficile voire impossible à exécuter et ça ne pouvait pas se produire. Lorsqu’il s’agissait de manipuler des plantes, Sinéad était bien plus délicate que lorsqu’il s’agissait de se sociabiliser. Dans la vie de tous les jours, la jeune fille passait pour quelqu’un d’un peu sauvage, elle disait ce qu’elle pensait, ne s’embarrassait pas de considérations inutiles et allait droit au but sans prendre de gants. Dans cette situation, pourtant, elle allait devoir être minutieuse et appliquée ce qui ne lui faisait absolument pas peur. Alors que ses camarades commençaient l’exercice, elle se hâta donc d’enduire ses mains de la fameuse huile de rose avant débuter ses manipulations sur les pétales de la Géole, elle resta concentrée au maximum, jouant avec douceur avec la plante qui se trouvait sous ses yeux. C’était un processus extrêmement long mais rien n’aurait pu la décourager tant elle voulait parvenir à réussir son objectif. Elle n’entendait plus le bruit de ses camarades autour tant elle était focalisée sur le moindre de ses faits et gestes, elle savait pertinemment que le moindre faux pas pouvait lui être fatal et elle tenait absolument à faire partie de ceux qui réussiraient cette étape du premier coup. Sinéad n’avait jamais eu spécialement envie d’être la meilleure mais elle ne voulait pas rater une matière dans laquelle elle était à l’origine extrêmement à l’aise, ce serait un peu la honte. Les minutes s’écoulèrent à une lenteur folle et Sinéad ne relâcha pas son attention une seule fois, elle effectua toujours les mêmes gestes précis sur la plante jusqu’à ce que celle-ci se décide enfin à avoir une réaction.

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Dernière édition par Sinéad P. O'Riordàn le Ven 3 Mar - 17:05, édité 1 fois

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Les graines de Géole

Les Quatrième année

Gabrielle continua son tour de table, s'approchant des élèves pour étudier leurs gestes. Elle se dirigea finalement vers le rouquin qui avait déjà sacrifié l'une de ses précieuses Géoles. Il avait tout intérêt à être encore plus délicat que les autres. Elle se planta devant lui et l'observa quelques secondes, constatant avec lui l'absence totale de réaction de la plante. Ce n'était pas étonnant pour un premier essai. Elle était d'ailleurs assez surprise – et satisfaite - de voir que certains avait réussi du premier coup. Ce n'est rien, il faut persévérer. Comme face à tout être fragile, il faut parfois un peu de temps pour percer leur défense. Je vous conseille néanmoins de rajouter un peu d'huile de rose sur vos mains ! Elle lui adressa un signe de tête entendu avant de s'éclipser près de la table suivante. Décidément, ils avaient tous des airs d'irlandais. Il faut dire que les cheveux roux étaient peu répandus au Brésil, ce qui attirait d'autant plus son attention. Enfin bref. Gabrielle était à peine arrivée devant cette jeune fille que ce fut un succès immédiat et elle ne put que s'en réjouir. Très beau travail Mademoiselle. Il semblerait que vous ayez rapidement compris le mécanisme de cette plante. J'espère bien vous voir réussir aussi brillamment la suite de cet exercice. Elle se pencha légèrement pour reluquer l'intérieur de la Géole. Rien ne manquait, elle était en parfait état. Bonne chance, ajouta-t-elle simplement avant de s'éloigner de nouveau.

La botaniste avait fait le tour de toutes les tables et s'apprêtait à rebrousser chemin lorsqu'elle aperçut un léger nuage de gaz. Derrière lui se dissimulait le visage de la jeune serdaigle qu'elle avait encouragé peu de temps avant. Décidément, la Géole n'était pas sa plante de prédilection. Elle s'avança près d'elle, constatant sa déception. Ne vous formalisez pas de cet échec, Miss Benett -oh, miracle, son nom lui était revenu. Pour une première fois, ça n'a rien d'anormal. Mais elle pouvait comprendre que c'était frustrant. Etant donné ses difficultés, Gabrielle opta pour une autre méthode. Après tout, rien ne vaut une démonstration, et elle ne comptait pas laisser son élève sur la touche. Elle récupéra la pauvre plante asphyxiée et en apporta une autre. Elle fit le tour du plan de travail pour se placer à côté de la demoiselle. Nous allons faire ça ensemble. Elle lui sourit avant d'enfiler des gants pour que sa propre odeur ne prenne pas le pas sur celle de son élève. Le but était qu'elle réussisse l'étape suivante, et non que la Géole s'en méfie. Elle lui tendis l'huile de rose, l’incitant à en mettre davantage. Vous permettez ? Elle lui saisit doucement les poignets pour guider ses premiers mouvements avant de finalement la laisser seule maître à bord. La nouvelle plante devant elles finit par s'ouvrir, lentement mais sûrement. Une démonstration vaut parfois mieux que de longs discours.

Gabrielle s'écarta ensuite de son élève pour se placer au centre de la pièce. Bien. Pour les élèves passant à la seconde étape, n'oubliez pas que vos gestes doivent être délicats, mais précis. Elle retourna près de son bureau, les observant tour à tour, guettant le moindre signe de difficulté et de réussite.

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Etude de la Géole
Cours de Botanique

N

e vous formalisez pas de cet échec, Miss Bennett. Pour une première fois, ça n'a rien d'anormal. »

Les paroles de l’enseignante étaient assez rassurantes, mais Tracy avait du mal à avaler cette piètre performance : elle avait encore sous ses yeux la maudite plante, qui avait fini par recracher son gaz. Elle avait du y aller trop fort… Elle aurait du être plus délicate, elle le savait ! Mais visiblement, ce cours ne favorisait pas sa réussite… Ce devait être un mauvais jour. Le professeur De Montfort avait du le remarquer, ce pourquoi elle semblait s’intéresser à son cas. Un regard plein d’envie vers ses voisins permit à Tracy de se rendre compte qu’elle était l’une des seules à avoir obtenu une telle catastrophe comme résultat : Sinéad et Rhea avaient obtenu de leur plante une obéissance indiscutable… comment s’y étaient-elles prises ? Quel était le secret de leur succès ? Les pointes de la jalousie refermèrent leur étreinte autour de Tracy qui dut se faire à l’idée qu’elle avait connu des jours meilleurs, ponctués de meilleures performances. Mais soit, peut-être n’était-ce pas encore perdu… elle n’avait peut-être pas le coup de main nécessaire, mais si le professeur lui affirmait que c’était une situation courante, elle voulait bien la croire… Il lui suffisait simplement de dépasser sa fierté, et de consentir à ouvrir son esprit à de nouvelles pratiques qui lui étaient encore inconnues : ce n’était tout de même pas une Géole qui aurait raison d’elle ! Elle mettrait le temps nécessaire pour ce faire, mais d’ici la fin de l’exercice, elle aurait fini par apprivoiser cette maudite plante !

« Nous allons faire ça ensemble. »

Interloquée, elle laissa tout de même faire la jeune professeure, qui devait tout de même mieux qu’elle savoir dans quoi elle mettait les doigts. Peut-être qu’en effet, le succès de l’opération résidait dans le fait de s’enduire davantage d’huile de rose ? Et cette fois, tâcher de ne pas manquer de délicatesse. C’était un peu honteux de devoir recevoir l’aide de l’enseignante pour parvenir à se rendre performante, contrairement à Rhea ou Sinéad qui s’en sortaient très bien toutes seules, mais puisqu’il le fallait… Au moins, Perrin galérait presque autant qu’elle, ce qui au moins lui ôtait l’impression d’être la seule à être à la ramasse. Elle s’appliqua donc à suivre les mouvements dictés par le professeur De Montfort, tout en soignant ses gestes de manière à ne commettre aucune brusquerie qui pourrait compromettre le succès de l’exercice. Elle comptait bien réussir cette fois-ci ! « Vous permettez ? » Sans mot dire, la Serdaigle prêta bien volontiers ses mains de manière à s’assurer qu’elle ne se prêterait pas à de mauvaises manipulations. Cela aboutit à l’ouverture de la plante, qui se produisit doucement. « Merci beaucoup professeur ! » lança-t-elle à son attention avant de se recentrer sur sa tâche. Elle n’y était pas parvenue seule, mais c’était déjà au moins un début, il fallait espérer que la suite se déroule sans accroc puisque cette fois, elle serait livrée à elle-même. Ce qui était bien normal, la professeure n’allait tout de même pas passer le cours entier à l’assister… Il s’agissait donc désormais d’extraire les graines qu’elle prélèverait à l’aide d’une petite pince… Aussi, elle s’en saisit, et inspira pour s’assurer d’être totalement sereine au moment où elle tenterait le diable.

1-2-3 : La plante se laisse faire, et Tracy peut récolter sereinement les graines. Comme quoi, elle a fini par y arriver !

4-5-6 : Tracy est vraiment très malchanceuse aujourd’hui, et la plante se referme dès qu’elle approche sa pince. Soit elle va devoir recommencer, soit s’en tenir là pour aujourd’hui, on dirait que ce n’est pas son jour.

WILDBIRD

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'Le Hasard' : 6

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Cours no.1 : Les graines de Géole

quatrièmes années & Perrin

La mauvaise herbe n'est jamais qu'une plante mal aimée. Celui qui plante un arbre plante un espoir.

Moi qui me croyait naturellement doué en botanique c'était tout bonnement pas ma journée. Pour commencé, j'avais tué l'une des plantes préférées de notre professeur. Ce n'avait pas été volontaire. J'avais juste voulu la toucher parce qu'elle me semblait trop jolie, mais visiblement, il ne fallait pas agir ainsi sans risquer de lui causer sa perte. La plante avait craché un gaz immonde avant de se flétrir sous mes yeux et ceux de tous les autres camarades de classe. J'avais été chanceux de ne pas causer de tord à ma maison. Je m'étais fait grondé, légèrement, avant que l'on me remettre un nouveau spécimen et que le cours ne continue. Le moment de se mettre à la pratique arriva bien assez tôt. Imitant Rhea, je m'enduis les mains d'huile de rose pour camouflé mon odeur, et commençai à agiter les mains autour de la plante. Je me sentais particulièrement idiot. D'autant plus que notre professeur s'était joint à moi, regardant ma piètre performance. Il ne se passa rien. Absolument rien. La plante de ma meilleure amie et celle de ma soeur s'ouvrir, mais la mienne resta hermétiquement close. Il faut croire que mon incartade avec sa jumelle ne lui avait pas plu. À moi non plus, ça ne plairait pas que quelqu'un ne pousse Sinéad au suicide, mais la situation n'était pas tout à fait la même. « Ce n'est rien, il faut persévérer. Comme face à tout être fragile, il faut parfois un peu de temps pour percer leur défense. Je vous conseille néanmoins de rajouter un peu d'huile de rose sur vos mains ! » Rouge de honte et frustré par ma piètre performance, j'hochai néanmoins la tête en signe de compréhension. J'aurais bien aimé impressionner notre professeur après mon erreur en début de classe, mais ce n'était tout simplement pas ma journée. Mon karma me jouait un mauvais tour...

Suivant les instructions du professeur de Montfort, je me mis un peu plus d'huile de rose sur les mains avant de reprendre mes simagrées destinées à séduire la plante. Avec beaucoup de détermination, je finis par voir la petite plante s'ouvrir délicatement. Je laissai aller un petit cris de joie que j'étouffai rapidement lorsque notre enseignante se mis à parler tout en reprenant place derrière son bureau : « Bien. Pour les élèves passant à la seconde étape, n'oubliez pas que vos gestes doivent être délicats, mais précis. » La prochaine étape hein !? Elle consistait à récupérer les graines à l'intérieur de la Géole à l'aide d'une petite paire de pince. Il fallait se montrer délicat et habile pour ne pas effrayer ou malencontreusement tuer la pauvre plante. J'espérais ne pas causer le second phénomène parce qu'il en serait fini de mes chances d'entrer dans les bonnes grâces de notre professeur. Déjà qu'elle m'avait surpris à séché les cours l'an dernier, je ne voulais pas empirer mon cas...

Inquiet quand à la possibilité de cause le suicide de ma Géole, et d'asphyxier pour de bons mes camarades de classe, j'enduis ma pince d'huile de rose. Au moins, elle sentirait la fleur et non pas l'humain. Moins de risques. Ou du moins, je l'espérais... D'une main habile, j'approchai ma pince des graines au coeur de la plante. Il fallait travailler avec minutie et douceur. Plus que quelques millimètres et c'était bon...

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'Le Hasard' : 2

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