[7ème année][Cours de Potions] L'Amortentia

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Un bon après-midi s’annonçait avec un soleil rayonnant et un ciel dégagé. Mais si certains pouvaient se permettre de profiter de ce beau temps pour aller flâner dans les extérieurs, d’autres étaient soumis à des obligations qui ne leur interdisaient de sortir avant de dix-sept heures. Ce jeudi à quatorze heures, j’accueillais les septième année pour la pratique d’une nouvelle potion qui avait suscité l’impatience de quelques élèves depuis un certain moment. Cela faisait un peu plus d’une semaine que la dernière punition dans la Grande Salle avait eu lieu et j’espérais que Scorpius s’en était un peu plus remis par rapport à la dernière fois… Je lui avais envoyé une lettre pour lui en parler et tenter de le remettre d’aplomb pour qu’il reprenne le cours de sa routine. J’espérais que cela avait pu au moins le remotiver à suivre ses cours, puisqu’il avait séché la dernière séance de Potions.

Me tenant dernière à l’entrée, j’attendis que tout le monde n’entre avant de refermer la porte derrière moi, lorsque l’heure arriva pile à quatorze. Comme d’habitude, je refusais sèchement les retardataires et je n’attendis pas plus longtemps pour leur demander le silence pendant qu’ils sortaient tous leurs affaires.

« Je vais vous rendre immédiatement vos interrogations datant d’il y a deux semaines. Seuls de rares résultats répondent à mes attentes et il y a toujours beaucoup trop de déchets et c’est inacceptable en septième année ! Les ASPICs approchent, j’espère que vous en êtes conscients. Il n’est pas temps de se relâcher, bien au contraire ! » M’exclamai-je à l’adresse de tous, sur le ton de l’agacement.

Je saisis la première pile de copies, lisant les noms avant de les rendre à leurs propriétaires, suivi d’un commentaire résumant ma pensée de chaque travail. Je trouvais toujours quelque chose à redire pour qu’ils se rendent compte des défauts de leur argumentation et de leurs réponses. Il n’y avait eu qu’un seul Optimal obtenu par un élève de Serpentard et ce n’était franchement pas pour me plaire. La moyenne de l’interrogation était de Piètre, ce qui représentait bien trop peu pour des élèves censés assimiler les chapitres les plus complexes du programme. Je m’attendais à un minimum Effort Exceptionnel pour chacun d’eux.
L’un des plus faibles de cette promotion n’était d’ailleurs autre qu’un Gryffondor qui ne faisait que très rarement de progrès. Ses efforts étaient absents et je me demandais encore comment avait-il pu obtenir ses BUSEs en cinquième année.

« Shiver, c’est lamentable ! J’espère que vous ne comptez pas vous pointer devant les examinateurs avec autant de connaissances non-maîtrisées. Me rendre un parchemin vierge n’aurait pas été bien différent de ce torchon ! Réveillez-vous. » Dis-je avec acrimonie.

Quant à son voisin, il s’agissait de Scorpius. Lui non plus n’avait pas beaucoup brillé et même si je connaissais la raison de son relâchement, je ne pouvais pas lui faire de traitement de faveurs au sein de ma classe. Je le considérais comme un élève normal.

« Quant à vous, Mr Malfoy, vous m’avez habituée à bien mieux qu’un simple Acceptable. Vous feriez mieux de vous ressaisir et vite ! »

Je savais bien qu’il ne prendrait pas l’ensemble de mes propos à la lettre et qu’il savait que je jouais tout simplement mon rôle d’enseignante. Il fallait qu’il prenne le temps de se remettre des épreuves qu’il vivait pour mieux se relever et se remettre au boulot. Je fis le tour des rangées sur le même ton, agressant les élèves n’ayant pas réussi et complimentant ceux qui avaient fait un maximum d’efforts.

« Parfait pour vous, Mr Laughlin. Certains devraient prendre exemple sur votre travail. »
Je lui tendis son Optimal, avant de me tourner vers sa voisine, Frowein, qui avait obtenu un Effort Exceptionnel.
« C’est presque un sans-faute. Dommage que vous ayez manqué de précision à la dernière question. »

Quelques minutes plus tard, j’avais fini de gronder la plupart de la promotion. Nous pouvions passer au sujet principal qui était la fameuse potion d’amour ou plutôt de folle obsession. Elle était fascinante de par sa capacité à faire sentir une odeur différente en fonction de la personne s’en approchant. Dangereuse, il ne fallait pas la laisser aux mains de n’importe qui mais j’étais tout de même dans l’obligation de leur apprendre la préparation.

« Bien, si personne n’a de questions au sujet de l’interrogation, je passe directement au sujet du jour. Je vous réserve la concoction du Polynectar pour le mois d’avril, le temps de recevoir une commande de peau de serpents du cap. Aujourd’hui, vous préparerez de l’Amortentia par groupes de deux. J’ose espérer que vous avez assimilé le cours théorique que nous avons étudié l’an dernier, parce que je considère que vous avez acquis ces notions… »

Mon regard s’attarda sur Noel Shiver et je repris la parole sur un air suspicieux :

« Toutefois, au vu des résultats médiocres de certains, je me doute que la mémoire n’est pas leur fort. Shiver ! Que pouvez-vous me dire à propos de l’Amortentia ? Je vous écoute ! »

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Noel & sa classe

Aller en cours relevait un peu de l'exploit, depuis quelques temps. Depuis Halloween, depuis la fin des vacances, depuis l'autre nuit... Mais depuis la Saint-Valentin, c'était encore pire. J'avais failli mourir, vous savez ? Défenestré. Un traumatisme sur un autre sur un autre sur un autre sur un autre. Depuis la fête foraine, je les accumulais. Ça commençait à faire beaucoup. Je les supportais plus vraiment. J'étais plus bon à rien. À moitié dingue. Et les cours qui n'étaient déjà pas franchement ma priorité avaient fini par passer totalement au second plan. Il fallait faire avec mon absence quasi constante. Je venais quand je le pouvais et je ne le pouvais pas souvent. Qu'on se le dise, chaque absence était justifiée par l'infirmière, je ne me contentais pas de tirer au flanc, je pouvais juste pas. Pas sortir, en général. Parce qu'il rodait dans les parages. Je l'avais croisé plus d'une fois, alors que rien ne m'y avait préparé. Sortant de nulle part comme un rapace fondant sur sa proie. Un sourire cruel et carnassier sur les lèvres en voyant mon visage pâlir et les larmes dévaler mes joues sans que je puisse les retenir. Alors je sortais plus. Je restais enfermé régulièrement à l'infirmerie. Des journées entières. Des nuits parfois. À attendre que le temps passe, les yeux dans le vague, sombrant sans trop de mal dans les souvenirs ignobles qu'ils avaient tous laissés. La liste devenait longue, je vous assure. Trop longue...

Aujourd'hui, ça allait. J'avais passé la nuit dans mon lit et avais réussi à dormir un peu. Une nuit sans rêve. Sans cauchemar. Juste Njut ronronnant contre moi et la respiration calme de Perrin pas loin quand j'ouvrais un œil. Oui, on pouvait dire que ça allait. Je n'avais pas tenté le diable, cependant, et j'étais sorti de Gryffondor uniquement pour mon cours. À l'instar des nés-moldus, la situation commençait à laisser ses traces. Pas de corvées, bien sûr, mais la même fatigue et le même régime infligée par un organisme trop épuisé pour trouver encore la force d'avoir faim. Je ne me reconnaissais plus vraiment. Ma tignasse laissait apparaître des racines brunes dont je me fichais éperdument, mes yeux trop clair semblaient énormes cerclés de noir et j'avais l'impression d'avoir piqué les fringues de mon frère tant je flottais dans les miennes. Tout recommençait. En pire. En infiniment pire. Et comme pour me donner raison, cet après-midi, c'était Potions. J'étais nul. Je l'avais toujours été. Et la prof me faisait un peu flippé. Rien n'était jamais assez bien et elle était là, me tournant autour, prête à balancer ses remarques d'une voix cassante. Normalement, c'était déjà difficile mais je le supportais de plus en plus mal. J'entrai dans la salle et retrouvai ma place habituelle. À côté de Scorpius. Un soupir m'échappa alors même que Burgess n'avait pas encore fermé la porte. « Je vais vous rendre immédiatement vos interrogations datant d’il y a deux semaines. » Je crois que je n'étais pas revenu depuis l'interrogation. Et visiblement, j'aurais sûrement dû m'en passer un jour de plus. Elle attrapa la pile de copie et finit par se diriger vers moi. Instinctivement, je me tassai sur ma chaise. Si j'avais pu disparaître, je l'aurais fait sans hésiter ! Je savais que ça allait être une mauvaise note. Tout le monde le savait. Elle était pas obligée de le dire, on s'y attendait tous autant qu'on était. « Shiver, c’est lamentable ! » Je baissai les yeux en attrapant ma copie sans oser croiser son regard. « J’espère que vous ne comptez pas vous pointer devant les examinateurs avec autant de connaissances non-maîtrisées. Me rendre un parchemin vierge n’aurait pas été bien différent de ce torchon ! » Plus les mots fusaient plus je me recroquevillais. Ça virait à l'humiliation. Je regrettais d'être venu. Je regrettais d'avoir quitté l'apparente tranquillité de Gryffondor pour ça. Néanmoins, elle avait raison, le « T » rouge et majestueux qui prenait tout le coin gauche de mon parchemin ressemblait un peu à la lente agonie de mon diplôme. Je me répétais un peu par principe que j'allais me foirer, parce que je me le disais toujours mais que je passais les années de justesse à chaque fois mais je commençais à croire que cette année serait différente. Il n'y aurait pas de « justesse », juste un échec. Un échec lamentable. Dans toutes les matières. Toutes. Sans exception. « Réveillez-vous. » Je hochai la tête. « D'accord, Professeur... » Et fourrai le torchon dans mon sac.

Elle termina de rendre les copies et reprit le cours normal de la leçon. « Aujourd’hui, vous préparerez de l’Amortentia par groupes de deux. » Je posai les yeux sur le Serpentard un peu machinalement. Avec un peu de chance, elle nous laisserait ensemble. On avait l'habitude et tant que je suivais sagement ce qu'il me disait de faire (ce que je faisais tout le temps) ça fonctionnait correctement. J'étais pas doué pour réfléchir mais pour juste couper des trucs ou tourner une louche, c'était à mon niveau. Un peu comme quand j'aidais Maman à faire la cuisine en fait. « J’ose espérer que vous avez assimilé le cours théorique que nous avons étudié l’an dernier, parce que je considère que vous avez acquis ces notions… » Mes yeux s'ouvrirent grands sous l'effet de la panique. L'an dernier, c'était loin. Il s'était écoulé toute une vie depuis ça ! J'avais l'impression que mon cerveau était vide. Totalement vide. Amortentia, ça me disait rien. Juste « philtre d'amour » parce que le nom était connu. Le reste... Le reste j'en savais rien du tout ! Tout se mélangeait. J'attrapai mon livre dans un élan de désespoir dans l'espoir de trouver quelque chose, n'importe quoi, juste « au cas où » et commençai à le feuilleter discrètement, en espérant me faire oublier. Tout aurait pu s'arrêter là. Je veux dire, elle s'était bien foutue de moi devant tout le monde , elle me pouvait me laisser dans mon coin et revenir m'achever plus tard, à la fin de l'heure, quand j'aurais foiré ma potion. Mais non. Elle, elle ne voyait pas les choses de cet œil-là. « Toutefois, au vu des résultats médiocres de certains, je me doute que la mémoire n’est pas leur fort. Shiver ! Que pouvez-vous me dire à propos de l’Amortentia ? Je vous écoute ! » Je sursautai, faisant tomber livre et parchemins dans un bruit sourd. Figé sur ma chaise, je n'osai même pas me baisser pour les ramasser ni relever les yeux vers Burgess. Je fixais seulement mes doigts qui s'agitaient, se tordant nerveusement. « L'Amortentia...euh... » Que dalle. Le vide total. La panique n'aidait pas. Je sentais mon sang pulser dans tout mon corps. J'avais incroyablement chaud. Je devais avoir les joues écarlates. « C'est... un philtre d'amour...? » C'était là que s'arrêtaient mes maigres connaissances en la matière. Mais à elle, ça ne lui suffirait jamais, alors j'essayai malgré tout de me creuser davantage la cervelle. « Et... il faut longtemps pour le préparer... euh... c'est... rose... rose clair ? Avec de la fumée en spirale et... y'a des trucs de serpencendre dedans... ? » Je n'avais pas respiré de toute ma réponse. L'air ne passait pas. Et je n'étais pas du tout convaincu par ce que j'avais pu balancer, je crois que j'avais absolument tout mélangé. C'était une catastrophe et si j'avais été pleinement en mesure de m'en rendre compte, j'aurais sûrement essayé de m'ouvrir les veines avec ma sale note, histoire d'abréger mes souffrances...

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Scorpius & les autres

Powerful infatuations can be induced by the skilful potioneer, but never yet has anyone managed to create the truly unbreakable, eternal, unconditional attachment that alone can be called Love.

Il n'était pas dans mes habitudes de sécher les cours, en particulier ceux où j'éprouvais un peu plus de difficulté, mais voilà, après les gentils et tout doux coups de fouet du début de la semaine, je n'avais pas été en grande forme pour me rendre au dernier cours. Morgana avait eu la gentillesse de m'envoyer un copie de la matière que j'avais manqué. Ça m'avait permis de reprendre le potentiel retard sur mes camarades. Je n'avais pas l'intention de manquer plus de cours, si bien que je me rendis en classe, bien qu'épuisé par le manque de sommeil. J'avais pris ma place habituelle aux côtés de Noël. J'étais physiquement dans la classe de potions. Physiquement assis près du gryffondor, mais mon esprit était à des kilomètres de là. Complètement ailleurs, pensant à mon lit qui m'attendait. J'espérais presque la leçon du jour consisterait à fabriquer un filtre du mort vivant que je puisse en voler quelques fioles afin d'enfin dormir. Je pourrais demander à Morgana de m'en filer? Elle accepterait sûrement. Après tout, elle m'avait proposé son aide. S'il y avait bien quelque chose qu'elle pouvait faire c'était de me donner quelques potions pour la douleur, la cicatrisation et le sommeil. Ça devrait malheureusement attendre la fin de la classe parce que le cours, là, il avait commencé!

Morgana se mit à distribuer les copies de nos précédents devoir. Sa première victime ne fut autre que mon voisin de table. Le pauvre Noel devint aussi rouge que la braise ardente carrément humilié ainsi. J'aimais beaucoup ma marraine, mais je trouvais qu'elle pouvait se montrer un peu dur en classe. Le gryffondor n'était vraiment pas le plus doué en potions, celà va sans dire, ce n'était toutefois pas une raison pour lui foutre la honte devant tout le monde. Elle ne s'attarda pas plus longtemps sur mon ami passant au suivant ; moi. « Quant à vous, Mr Malfoy, vous m’avez habituée à bien mieux qu’un simple Acceptable. Vous feriez mieux de vous ressaisir et vite ! » J'attrapai ma copie sur laquelle était écrit un grand "A" rouge. Dans d'autres circonstances, j'aurais été agacé par une si mauvaise note, mais aujourd'hui, je m'en fichais. Je fourrai mon devoir dans mon sac sans y faire plus attention. Je verrai plus tard mes erreurs...

Lorsqu'elle eut terminé de faire le tour de la classe pour remettre devoir et commentaire à tous, la classe pu enfin commencer. « Bien, si personne n’a de questions au sujet de l’interrogation, je passe directement au sujet du jour. Je vous réserve la concoction du Polynectar pour le mois d’avril, le temps de recevoir une commande de peau de serpents du cap. Aujourd’hui, vous préparerez de l’Amortentia par groupes de deux. J’ose espérer que vous avez assimilé le cours théorique que nous avons étudié l’an dernier, parce que je considère que vous avez acquis ces notions… » Je me tournai vers le blond qui se trouvait à ma droite. Espérons qu'on nous laisse travailler ensemble. Les résultats étaient toujours beaucoup mieux lorsque je gardais les mains loin du chaudron. Le plus loin possible ! Je préférais être la tête des opérations plutôt que de manipuler les choses. Sans parler que nous étions nettement plus efficace en duo tous les deux. On l'avait rapidement découvert en cinquième année lorsqu'on nous avait mis ensemble pour "pallier à nos incapacités". Aujourd'hui, j'en avais beaucoup d'incapacités avec le manque de sommeil. Je risquais de faire tomber un chaudron tout entier d'amortentia si je ne me réveillais pas un minimum...

Morgana posa les yeux sur Noel qui s'activait frénétiquement dans son bouquin à la recherche d'informations sans doute. Je me doutai qu'il devait avoir oublié depuis l'an dernier. Ce n'était pas le genre de choses que le gryffondor gardait en tête plus de quelques heures. J'allais l'aider en lui écrivant quelques trucs sur un parchemin, mais Morgana nous prit de court en lui posant une question. Toutefois, au vu des résultats médiocres de certains, je me doute que la mémoire n’est pas leur fort. Shiver ! Que pouvez-vous me dire à propos de l’Amortentia ? Je vous écoute ! La panique se fit sentir chez mon ami qui fit tomber livre et parchemins sur le sol, se figeant sur place. Il allait lui répondre, oui ? J'espérais qu'il réussisse à s'en sortir un minimum sans quoi, ça risquait de s'éterniser sur son cas et il allait se liquéfier sur place à ce rythme. Son niveau de stress était au sommet, c'était palpable. « L'Amortentia...euh... C'est... un philtre d'amour...? Et... il faut longtemps pour le préparer... euh... c'est... rose... rose clair ? Avec de la fumée en spirale et... y'a des trucs de serpencendre dedans... ? » Il avait parlé rapidement en fixant ses doigts. Sa voix était tremblante et légèrement suraiguë. Il y avait plus d'interrogation que d'affirmation dans ses propos. Je me pris à espérer que Morgana ne s'en apercevrait pas. C'était peu probable, mais on pouvait toujours rêver...Malgré toute cette tension, je crois qu'il s'en était bien sortie. Enfin, j'espérais parce que sinon, je donnerais pas cher de son cas... Je ne pouvais le sortir d'une mauvaise réponse, mais je pourrais toujours gonfler l'information. Si ? Je levai la main avant de prendre la parole à mon tour. « Il s'agit du plus puissant filtre d'amour en réalité. Elle ne provoque pas véritablement l'amour. Il est strictement impossible de créer de l'amour, mais la personne qui consomme la potion ressentira une obsession et une incontrôlable attirance pour celui que la lui a administré. La potion est véritablement puissante et son usage quelque peu controversé comme elle inhibe le libre arbitre. » J'avais essayé d'aider un peu Noel.

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Potions – L’Amortentia

7ème années

Un petit cours de Potions tombait peut-être à pic. De quoi se changer les idées tout en continuant d’imaginer son avenir. C’était un minimum.
Installés dans la salle, Burgess nous rendait nos copies et j’avais le plaisir et la fierté de remarquer que je m’étais bien débrouillée. Un sourire satisfait se dessina sur mes lèvres avant que je murmure à Hunter, assis à côté de moi : « J’ai l’impression que tu prends surtout exemple sur moi… » Malicieuse et bien heureuse d’avoir eu cette discussion avec mon ami, j’étais d’autant plus sûre de lui et convaincue que nous ne nous perdrions pas. Je survolai alors d’un regard ma propre copie avant de rediriger mon attention vers l’enseignante. Concocter du Polynectar… c’était très intéressant, surtout actuellement. Enfin, il ne fallait pas être bête, cette idée devait traverser l’esprit de plusieurs d’entre nous mais pour le moment tout n’était que dans l’apprentissage. Enfin, surtout dans un rendu faisable, dans l’application réussie de cette théorie qu’on nous rabâchait depuis plusieurs années. Aujourd’hui, ce sera plutôt l’Amortentia que nous préparerons. Pourquoi pas, j’étais toujours emballée quand il s’agissait de préparer des potions.

Mon regard se tourna vers le frère de Snow lorsque Burgess l’interpela concernant les propriétés de cette potion. Puis je passai de Noel à Snow, me demandant comment ce dernier réagirait à l'acharnement de la prof. De façon neutre, j’observais le griffon qui semblait être, aujourd’hui tout du moins, dans son collimateur. Il balbutiait et c’était carrément ridicule. Malgré moi, je roulai des yeux mais ne dis rien, prenant sur moi pour ne pas soupirer, attendant avec impatience de me mettre à l’œuvre. C’était ça le vrai but de ce cours, nan ?! Malfoy lui vint en aide et je me dis qu’il l’enfonçait peut-être encore plus dans son échec que l’inverse. Chevaleresque ou non, son intervention prouvait que le Shiver griffon était mauvais, le mieux était de le laisser se débrouiller seul. Malfoy avait voulu faire son petit effet… bon petit ! Cela m’amusait car j’aurais pu faire la même mais juste dans le but de rabaisser un peu le frère de Snow. Mais justement parce que c’était son frère, je ne le ferai pas, j’en devenais presque sympa tiens !

Mon regard se reposa alors de nouveau vers l’enseignante en attendant qu’elle lance la session pratique, que l’on puisse s’exercer et faire des choses vraiment intéressantes. La réponse avait été donnée, on pouvait se mettre à bosser, nan ?!

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Le petit plaisir d’assister aux cours de Burgess commençait à s’éloigner dangereusement. Quel dommage ! Ne plus pouvoir se rincer l’œil en profitant de ma discipline préférée… j’avais un peu de mal à accepter l’idée, mais j’allais bien devoir m’y faire. Je pénétrais en ce début d’après-midi dans la salle de classe, bien décidé à réaliser une bonne potion ! Burgess commença par rendre les copies et je ne pouvais qu’être satisfait du résultat ! Optimal ! Le boulot avait fini par payer, en plus de l’amour de Burgess à mon égard. Ça y’est, elle avait fini par craquer en me donnant les meilleures notes… Carton plein ! Aniek, qui s’était installée à mes côtés, me glissa quelques mots et je lui répondis : « J’ai l’impression que tu n’as pas choisi ton voisin au hasard ! » Sous entendu, tu es à côté du pro. Je me détournais ensuite, attendant que Burgess ait fini de distribuer les devoirs .Je rangeais le devoir avant d’écouter avec attention la prévision des cours à venir. Je m’excitais directement en l’entendant dire que le Polynectar serait la prochaine réalisation !!! Pas que j’en rêvais, mais presque ! Burgess déchirait, c’était certain ! En attendant, c’était l’Amortentia qui allait nous occuper et je ne pus m’empêcher de glisser une nouvelle fois à Aniek, après la réponse de Scorpius : « Pas besoin de ça, t’es déjà obsédée par moi…pas vrai ? » Et puis quoi ? Il y avait longtemps que je ne l’avais pas taquinée comme jamais, je ne voyais pas pourquoi m’en priver… D’autant que je n’avais rien à rajouter à ce que venait de dire Scorpius, il avait sûrement donné toutes les informations utiles. La potion était très probablement compliquée à réaliser et c’était ce qui me plaisait. Les cours de potions n’avaient jamais été aussi géniaux et j’étais bien content de me dire que j’avais Aniek juste à côté de moi pour en profiter et pour faire face à la difficulté qui nous attendait. Ce cours serait celui qui me manquerait le plus l’année prochaine, j’en mettais ma main à couper. Peut-être y avait-il moyen de prendre Burgess avec nous direction l’Université ? Si elle goûtait malencontreusement une petite goutte d’Amortentia… on peut toujours y croire ! Je croisais les bras après avoir noté ce qu’il y avait d’utile à noter sur la potion en attendant de voir ce que prévoyait le professeur Burgess. Une chose était certaine, j’avais hâte de commencer à réaliser la potion.

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Lamentable. C’était l’un des mots qui me venait à l’esprit en entendant la réponse de Shiver. Il faut dire que je ne m’étais pas attendue à ce qu’il me récite mot pour mot les explications des cours de l’an dernier et j’avais vu juste en pensant qu’une bonne partie de ces mêmes cours avaient disparu de sa mémoire. Mon air suspicieux laissa place à quelque chose qui renvoyait de la pitié pour sa maigre intervention et du dédain en même temps. C’était sans parler de ses balbutiements qui me prouvaient une fois de plus qu’il n’avait même pas pris la peine de bien assimiler les informations les plus évidentes que l’on pouvait tirer sur cette potion. Comme à chaque fois, je me posais toujours la question de savoir comment avait-on pu l’admettre en sixième année, l’an dernier ? Il n’avait pas passé ses BUSEs sous mon enseignement mais d’après Aaron, l’ancien professeur Swynford n’avait pas été une femme au grand cœur, bien au contraire et la raison de sa peine de prison donnait une bonne image de sa manière d’être. Peut-être que le garçon avait-il trouvé le moyen de tricher… Avec la magie, tout contrôle ne pouvait pas être infaillible, après tout.

Ne quittant toujours pas les yeux vers ce garçon, je fus sur le point de l’accabler d’invectives et de sarcasme lorsque Scorpius prit la parole pour lui répondre. Cela ne détourna pas de suite mon attention du Gryffondor que je tenais toujours dans mon collimateur. Une certaine envie me vint de lui dire que ce n’était pas à lui que j’avais demandé la réponse mais je me contentai de l’écouter, estimant que, de toute manière, il n’y avait plus rien à tirer d’utile de Shiver et que passer dix minutes à le gronder nous ferait perdre du temps. C'était son problème s'il ne souhaitait pas plus d'investir que ça, malgré mes recommandations.

« Merci pour cette intervention, Mr Malfoy, qui rehausse un peu le niveau de l’incroyable prestation de qualité de votre voisin. » Persiflai-je.

Malgré la justesse de sa réponse, je ne lui donnai aucun point puisque je considérais ces notions comme déjà apprises. De toute façon, ils auraient tous l’occasion d’alourdir leur sablier s’ils réussissaient les différentes étapes de l’Amortentia. Quittant mon air renfrogné ainsi que le regard sévère que j’avais réservé au Gryffondor, je me retournai pour me positionner devant mon propre bureau, avant de reprendre la parole :

« Bon, ne perdons pas plus de temps. Comme je vous l’ai dit, vous travaillerez à deux et vous êtes libre du choix de votre partenaire. Ouvrez vos livres à la page 145 et mettez-vous au travail. Vous trouverez les gelées d’œufs de Serpencendre, le rhum brun et les autres ingrédients spéciaux dans l’armoire du fond. Ah et, pendant que votre préparation infusera, nous commencerons la partie théorique d'une autre potion. »

En septième année, je les estimais assez matures pour leur laisser ce fameux choix. La potion mettrait du temps à être préparée, soixante-douze heures pour être exacte et si j'avais l'habitude de laisser les élèves reprendre leur petit chaudron rempli pour la nuit, j'avais pris des mesures un peu plus sécuritaires depuis l'incendie dans la salle commune de Serpentard, perpétré par Scorpius et son ami Maël Sullivan. On ne savait jamais sur qui pouvait tomber la prochaine maladresse...

Place à la pratique !:

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Noel & sa classe

Je ne vis pas la réaction de Burgess quant à ma réponse, et je crois que c'était mieux pour tout le monde. Chaque battement de mon cœur se faisait douloureux. La honte était violente. J'avais l'habitude d'être nul, c'était un miracle si j'étais arrivé jusque là, et normalement je le vivais relativement bien parce que je savais que ça ne changerait pas le cours de ma vie. J'avais pas besoin de diplômes débiles pour plus tard. Mais maintenant, y'avait peut-être plus de « plus tard ». Alors rater la seule chose qui faisait encore à peu près ma vie en dehors des cauchemars, je le vivais mal. Je vivais mal d'entendre l'une des rares personnes censées être de notre côté m'enfoncer davantage. Je vivais tout mal. Toute cette journée. Je n'aurais jamais dû sortir de mon dortoir en réalité. Mais c'était trop tard, le mal était fait, je ne pouvais que baisser les yeux et attendre que l'orage passe. Scorpius a essayé de m'aider. C'était sûrement pas très efficace mais, le connaissant, il devait pas penser à mal alors je lui ai soufflé un inaudible « merci » dès que Burgess en a eu fini avec moi. Difficile de faire mieux. C'était lamentable. J'étais lamentable. Même pas foutu de me souvenir d'une potion qu'on avait déjà vue. Je me souvenais de pas grand chose. Je pouvais vous décrire la bataille, l'écroulement de ce corps devenu sans vie par ma faute ou la mort de mon espoir sous les Doloris comme si je les avais vécus hier mais les potions m'échappaient. Sûrement même celles qu'on avait vues en début d'année. Rien ne restait. J'aurais voulu tout oublier. « Merci pour cette intervention, Mr Malfoy, qui rehausse un peu le niveau de l’incroyable prestation de qualité de votre voisin. » Un nouveau soupir m'a échappé. Elle s'arrêtait donc jamais, en fait, c'était ça ? Je voulais sortir de là. Rejoindre Gryffondor. Toute ma bonne volonté s'était fait la malle. J'étais content d'avoir réussi à passer une journée correcte, sans crise de panique, sans larmes, sans rien... Et là... Là je regrettais presque de pas avoir fini à l'infirmerie. Ça m'aurait évité une humiliation de plus.

J'ai fini tout de même par ramasser mes affaires. Sans un bruit. Il fallait me faire oublier, maintenant. « Bon, ne perdons pas plus de temps. Comme je vous l’ai dit, vous travaillerez à deux et vous êtes libre du choix de votre partenaire. » Je n'osais même pas relever les yeux vers Scorpius de peur de voir que, après cette pathétique et non-consentie intervention, il avait changé d'avis et préférait se mettre avec quelqu'un d'autre. C'était compréhensible, vraiment. Alors je continuais de fixer mes mains sans vraiment les voir. « Ah et, pendant que votre préparation infusera, nous commencerons la partie théorique d'une autre potion. » Pendant tout ce temps, interminable à mes yeux, mon voisin n'avait pas bougé. Alors je me disais que c'était sûrement bon signe. « On...? » Je n'avais même pas le courage de terminer ma phrase et me suis contenté de désigner d'un geste mon bouquin ouvert. Il était d'accord, bien sûr. Alors on s'est mis au travail presque aussitôt. Lui dirigeant les opérations, moi suivant bien sagement ses directives. Mais mon esprit était loin. Je ne me sentais plus très bien. Bien moins que lorsque j'étais arrivé en tout cas. Un poids s'était installé dans ma poitrine et j'avais l'impression qu'un rien suffirait à me pousser à chouiner comme une gamine. En pleine classe, ce serait vraiment la honte... Je mets de l'eau, j'écrase des trucs, je compte les tours. C'était à mon niveau. D'habitude ça l'était en tout cas. Là, je n'étais sûr de rien. Vraiment de rien... Pourtant, j'essayais de faire de mon mieux pour suivre précisément les instructions de Scorpius... Je jetais toutes les trois secondes de regards incertains à côté pour m'assurer que mon travail était pas trop mal, que je faisais pas trop n'importe quoi. Je voulais pas rater et faire baisser sa moyenne... Un tour... Deux tours... Trois tours... « Voilà. Faut attendre soixante-dix minutes maintenant... » Un sourire désolé d'avance, un dernier soupir et j'ai fini par attraper un parchemin et ma plume pour la partie théorique. En priant très fort pour que ça soit pas trop mal quand même...

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La poisse ? :

Le membre 'Noel T. Shiver' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

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Potions – L’Amortentia

7ème années

Rouler des yeux en entendant les paroles si modestes de Hunter était on-ne-peut-plus normal, je n’eus que pour réponse : « Mais bien sûr ! » sans pour autant cacher le petit sourire amusé qui s’était installé sur mes lèvres. Il pensait que j’allais l’idolâtrer ou quoi ?! Il rêvait le petit ! Je n’attendais qu’une chose désormais, passer à la pratique. C’était ce que je préférais et je n’avais pas perdu ce goût pour être toujours dans les meilleurs. Au contraire même. La petite réflexion de mon ami me poussa à lui donner un petit coup de coude, lui lançant en mimant une mine lasse : « Dans tes rêves sûrement… pour le moment concentre-toi sale gosse, tu vas rager de voir que je réussis alors que toi tu vas échouer monumentalement parce que tu es en train de m’admirer ! » Je haussai des épaules malicieusement comme pour lui dire que je ne le laisserai jamais gagner à ce jeu-là. Trèves de plaisanteries, je me reconcentrai rapidement sur Burgess, prête à me mettre en application d’être qu’elle nous donnerait le feu vert.
Pour mon plus grand plaisir, l’enseignante commença à nous parler de la pratique et je l’écoutai avec grande attention. Un petit regard complice fut lancé un mon voisin de table, qui allait être inévitablement mon binôme, pas le choix, avant de chercher la fameuse page dans le bouquin. Sans tarder, nous voilà en marche pour réaliser au mieux la première partie de la potion. Je lus plusieurs fois la recette avant de nous répartir les tâches avec Hunter, nous organisant sans trop réfléchir, naturellement et fonctionnant de la même façon. Il fallait assurer, je n’étais pas prête à échouer, vraiment pas, alors il faudrait tout faire pour réussir cette potion !

Avec une concentration sans faille, nous réalisions la potion consciencieusement, en venant à la dernière étape la plus simple : attendre 70 minutes. Bien, espérons que tout se passe bien pour cette première partie, je n’étais pas prête à tout recommencer et mon égo ne l’admettrait clairement pas !

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1, 2, 3 & 4 : Tout a l’air de bien se passer. Pas de problème, une infusion qui se passe à merveille… ça ne pouvait pas être autrement de toute façon !
5 : Oups, il semblerait que l’odeur soit étrange nan ?! Espérons qu’on ne se soit pas loupé avec le temps de chauffe, mais cette petite odeur n’a rien de rassurant. A rectifier rapidement !
6 : Ca ressemble de près, comme de loin, à une catastrophe ! Que se passe-t-il, ce n’est pas possible ?! La potion commence à faire des bulles blanches, se déversant autour du chaudron. Je sens que la mauvaise foi et l’agacement m’envahissent…

©BlackSun

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Après un dernier regard accordé aux élèves, je baissai la tête sur les copies des troisième année, fraîchement ramassées la veille. On sentait que les examens finaux approchaient ; les devoirs étaient accomplis de manière plus sérieuse par la plupart et la méthodologie était bien mieux respectée qu'en début d'année. Mais ce que je tenais tant à prioriser, c'était la réussite de ceux qui allaient passer leurs ASPICs et leurs BUSEs. Si chez les cinquième année c'était plutôt satisfaisant dans l'ensemble, en septième, les notes avaient pour la plupart régressé et cela entrait en corrélation parfaite avec les derniers événements traumatisants que les Mangemorts avaient provoqué. Nous n'étions qu'en mars et je me demandais comment ils allaient tous tenir la cadence de leurs études jusque juin dans ces conditions. En quelque sorte, j'avais l'impression qu'au sein de cette école, ce n'était que durant me cours que je me sentais le plus à l'aise, loin de ces monstres qui dominaient le restant des couloirs et des salles. Ici, ils étaient absents et tout se déroulait presque comme si tout allait bien dans le monde.

Le calme régnait dans l'absolu, mis à part quelques chuchotements que je tolérais pour que les binômes puissent un minimum communiquer leurs intentions et se mettre d'accord. Entre trois copies de corrigées, je relevais parfois la tête pour vérifier qu'ils travaillaient bien. On pouvait dire que je leur faisais bien plus confiance qu'aux autres promotions, puisqu'ils n'avaient pas été admis en classe d'ASPIC pour rien. Il y avait toujours des surprises comme la présence inespérée de Shiver ‒ la chance avait certainement dû jouer en sa faveur en fin de cinquième année ‒ mais cela était minoritaire.

Une vingtaine de minutes plus tard, je quittai mon siège pour aller inspecter les premiers efforts de chacun. Du côté de Frowein et de Laughlin, le résultat ne me surprenait pas. J'approuvai leur mixture d'un hochement de tête approbateur et satisfait qui en disait assez sur ce que je pensais de leur talent en la matière. J'étais quasiment sûre que leur chaudron serait parmi les meilleurs. En revanche, je ne pouvais pas en dire autant de celui de Scorpius et de Shiver. Mon filleul n'avait vraiment pas choisi le bon binôme pour montrer sa performance.

« Mmh.. disons que cela aurait pu être pire venant de vous, Shiver. J'imagine que la rigueur de Mr Malfoy a dû sauver votre potion, fis-je avec sarcasme. C'est mal mélangé, d'où la couleur claire. Recommencez l'étape correctement. »

Je le laissai faire pendant que j'allais voir ce qu'il en était des autres. Quelques temps plus tard, j'étais à nouveau revenue devant toute l'assemblée et je repris la parole la parole pendant que toutes les préparations mijotaient pour encore une quarantaine de minutes.

« Bon, nous allons nous attaquer à la partie théorique d'un poison peu commun mais qui est l'un des plus graves et douloureux que l'on connaisse. Quelqu'un connaîtrait-t-il le Philtre du Calice de la mort ? D'ailleurs, qu'est-ce le Calice de la mort, pour ceux qui auraient déjà étudié un peu le programme de fin d'année ? »

Spoiler:

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