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“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver]
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Message(#) Sujet: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyMar 14 Mar - 22:06


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


Les journées passaient, la routine était plus que présente et on en venait tous à se demander si la situation allait changer un jour. J’avais « volé » un calendrier dans une salle de cours, lors d’une de mes corvées, et le cachais sous mon oreiller – ou plutôt ce qui ressemblait à un oreiller… – afin de garder une certaine notion du temps. Si je ne cochais pas chaque jour qui passait, je pouvais vous assurer ne plus savoir quel jour nous étions. C’était un peu ce qu’on voulait, qu’on ne soit plus capable de se repérer, et ce sur bien des points.
On pourrait baisser les bras. Ce serait assez simple à faire étant donné que nous étions devenus de vrais robots. Mais étonnamment, personne n’avait rendu les armes. C’était plutôt étrange car, ces derniers temps, les tortures s’enchaînaient et nos camarades ne revenaient jamais indemnes dans les cachots. Je ne prenais pas plaisir à voir toute cette douleur, surtout en sachant que je ne pouvais rien faire, mais égoïstement, ce qui me permettait de ne pas péter un plomb, c’était simplement de savoir qu’ils n’avaient pas touché à ma sœur. Je ne voulais même pas savoir ce que je serais capable de faire si quelqu’un s’en prenait à elle… et même à bien d’autres présents ici-bas. Je gérais très bien le fait de dédramatiser et de prendre sur moi, tentant de me montrer fort et continuant à rire de presque tout. Mais au fond, c’était le chaos. J’étais affaibli, comme tous, et je ne me supportais clairement pas dans cet état. Le pire était sûrement de voir les autres si mal. Personne ne pouvait imaginer, hors Poudlard, le cauchemar que nous vivions quotidiennement. Et je ne parlais clairement pas que des nés-moldus…

Garder le moral, si on pouvait dire ça comme ça, était primordial. Alors oui, je continuais de faire le con. Oui, je continuais mes blagues pourries, autant que je pouvais les faire. Oui, je racontais des conneries à tort et à travers. Mais il fallait savoir une chose : le jour où j’arrêterai tout ça, je serai perdu. Totalement et irrémédiablement. J’avais besoin de ça pour extérioriser cette frustration, cette peine et cette rage. Ca pouvait peut-être paraître puéril, inconscient ou carrément déplacé pour certains, mais je m’en foutais juste, c’était le seul moyen de ne pas sombrer. Et si je pouvais réussir à faire sourire mes camarades, j’étais sûrement le plus « heureux » des cachots. Il fallait bien garder un peu d’espoir, c’était tout ce que nous avions, en bas.

Aujourd’hui, ils nous avaient tous bien chargés niveau corvées. Peut-être voulaient-ils nous faire regretter quelque chose. Peut-être. Nous ne savions jamais vraiment pourquoi ils s’acharnaient certains jours plus sur nous que d’autres mais, c’était malheureux, on s’y habituait. Ca m’était déjà arrivé de récurer le sol avec une brosse à dents (vous n’imaginez pas à quel point mon dos crie en permanence…) mais là, c’était pire que tout ! Il avait plu pendant des jours et des jours et le hall était plus que dégueulasse. S’occuper de ce sol, toute la journée, faisant en sorte de ne pas regarder les autres élèves et faire comme si nous n’existions pas, c’était encore plus inhumain que d’habitude. Vous vouliez savoir ce qui était le pire ? Voir certains de vos amis, de vos proches, totalement impuissants, passés à deux pas de vous. Voir cette douleur dans leurs yeux, c’était proche de l’anéantissement. Alors, oui, je préférais garder mes yeux sur le sol et ne pas voir ceux qui passaient non loin de mon binôme et moi-même. On se protégeait comme on pouvait.
Ce soir, dans les cachots, le silence avait été bien plus présent qu’en temps normal. Nous avions tous souffert toute la journée et il semblait que chacun veuille juste rejoindre les bras de Morphée pour une nuit pseudo-réparatrice. Le dîner fut, comme toujours, bien maigre et j’avais eu le déplaisir de voir que Jill n’avait même pas la force de raconter sa journée. Comme je la comprenais… Je l’avais abandonnée en bonne compagnie, avec Octavia, me rendant jusqu’à mon couchage alors que l’obscurité était entrecoupée par des bougies qui résistaient. Au bout de quelques dizaines de minutes, sûrement plus d’une heure même, je tournais encore et toujours. La fatigue était bien là mais impossible de me vider l’esprit. Le calme s’était installé et j’en profitais pour ressortir mon calendrier. Je restai bloqué quelques secondes dessus, mal à l’aise de voir tout ce temps à… ne rien faire. Plus de quatre mois à être de vrais esclaves. Prenant conscience de tout ça, comme un coup en pleine face, je ressentis une certaine nausée. Non, ce n’était pas qu’une nausée… Remettant rapidement mon calendrier sous mon « matelas », je fonçais vers les toilettes en vitesse et me libérai sans aucun blocage de ce malaise. J’en arrivais réellement à ne plus supporter tout ça. Fort heureusement, personne n’avait vu cette faiblesse, et je faisais bien en sorte de cacher ça, plus pour moi que pour les autres d’ailleurs.
Après plusieurs minutes à tenter de me raisonner et à me faire violence, je finis par me passer de l’eau sur le visage afin de retourner dans notre grand dortoir si confortable. J’allais rejoindre mon couchage lorsque je vis une bougie qui brûlait avec un peu plus d’intensité du côté opposé. De toute façon, je n’arrivais pas à dormir… Sans réfléchir, je me dirigeai vers cet endroit avant de remarquer que je n’étais pas le seul à ne pas réussir à fermer l’œil de la nuit. Alaska semblait elle aussi en proie au sommeil, sans pour autant le trouver. Une fois à son niveau, et sans lui demander la permission – elle avait appris à me connaître malgré elle, la pauvre – je m’étais assis au pied de son lit, la regardant quelques secondes avant de chuchoter : « Morphée te tourne le dos à toi aussi ce soir… à croire qu’il garde les meilleurs pour la fin. » Je finis par faire un petit sourire alors que je remarquai les cernes qui maltraitaient son visage. Combien de temps allions-nous encore tenir à ce rythme ?

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyDim 19 Mar - 12:18

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
C
omment est-ce que c’était possible ? Etre si fatiguée mais pourtant, être totalement dans l’impossibilité de fermer l’œil ? Alaska avait passé une journée éprouvante, et très difficile, comme la plupart des journées que les nés-moldus passaient depuis maintenant de longs mois. Entre les corvées, les insultes, et les humiliations gratuites croyez-moi quand je vous dis qu’ils vivaient un véritable cauchemar. Pourquoi eux ? C’était la question qu’elle n’arrêtait pas de de poser. Pourquoi est-ce qu’on les faisait vivre un enfer pareil ? Oui d’accord, les mangermorts ne portaient pas les moldus – et donc par conséquent, les nés-moldus non plus - dans leur cœur, ça elle l’avait bien compris. Mais qu’est-ce que c’était le problème au juste ? Elle se posait peut-être trop de questions, mais elle aimerait savoir et surtout comprendre. Plus le temps passait, plus elle était défaitiste. Elle en avait marre, plus que marre. Elle n’en pouvait plus de tout ça. Au cachot elle restait bien souvent seule, c’était un choix. De toute façon elle avait toujours été comme ça, la solitude elle aimait ça. C’était même un besoin vital pour elle. Elle avait besoin d’être seule de temps en temps. Mais même si elle ne l’avouait pas, depuis quelques semaines, cette solitude pourtant habituellement tant aimée commençait à devenir difficile à supporter. Rester seule, enfermée dans ses idées sombres et morbides n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Mais depuis quelques jours son moral était un peu à la hausse, elle avait réussi à passer du temps avec sa meilleure amie un soir. Cette dernière lui avait même rapporté pas mal de nourriture. Et Alaska avait mangé presque tout à elle toute seule. Mais elle avait rapporté un peu de provisions à ses amis aux cachots, à Oliver, Niamh et d’autres. Elle se voyait mal se gaver de nourriture sans penser à eux. Alors elle leur avait rapporté quelques petites bricoles que sa meilleure amie lui avait donné. Et puis il y a quelques jours également, elle avait eu l’occasion de parler avec Anoushka, une autre de ses amies. Ça lui avait aussi fit un bien fou. Alors non, elle ne pétait pas non plus la forme mais disons que ces deux rencontres lui avaient quelque peu remontées le moral.

La Serdaigle ne savait pas du tout quelle heure il était, minuit ? Une heure deux heures ? Elle n’en avait pas la moindre idée mais tout ce qu’elle savait c’est qu’elle se tournait et se retournait dans son lit depuis maintenant de très longues heures. De trop longues heures même. Pourtant, on ne peut pas dire qu’elle n’était pas fatiguée, ses cernes bien présentes sur son visage prouvaient le contraire. Elle était sûrement trop préoccupée cette nuit-là. Elle pensait au Poudlard d’avant qu’elle aimait pourtant tellement. Elle perdait petit à petit tout espoir d’un jour retrouver une vie normale. Elle en venait même à regretter sa vie moldue. Cette vie où elle se faisait harceler par ses camarades de classe, sous prétexte qu’elle était bizarre et différente. Ce qu’elle vivait ici c’était même bien pire, alors oui elle regrettait presque ce temps-là. Poudlard était avant son lieu de refuge, elle adorait ce château et tous ses secrets. Avant cette année, elle n’y avait passé quasiment que des bons moments. Mais les choses changeaient et maintenant les bons moments s’effaçaient pour laisser place au cauchemar et à la torture qu’elle supportait. Bien souvent l’ambiance dans les cachots était très calme. Heureusement que certains arrivaient à garder le moral pour amuser les autres, comme Oliver par exemple. Enfin même si Alaska n’était pas sûre qu’il avait vraiment gardé le moral, c’était peut-être simplement un rôle qu’il jouait pour simplement apporter un peu de bonne humeur de temps en temps. Et elle lui en était extrêmement reconnaissante, même si elle ne lui avait jamais dit.

Voilà certainement maintenant plusieurs heures qu’Alaska se retournait sans cesse, sans réussir à dormir ne serait-ce que quelques petites minutes. Les nuits n’étaient pas plus faciles à vivre que les journées en fait. Chaque minute et chaque seconde était une véritable torture. Tout le monde dormait, enfin c’est ce qu’elle croyait. Mais elle entendit quelqu’un se lever à toute vitesse. Intriguée, Alaska fronça les sourcils et se redressa dans son lit avec beaucoup de mal, allumant une bougie afin de voir qui était l’autre personne qui n’arrivait pas non plus à dormir. Elle parcourait le grand dortoir, mais elle n’aperçut personne à l’horizon. Mouais, peut-être que la fatigue te joue des tours et que du commences à savoir des hallucinations auditives ma petite. Elle attrapa son élastique qu’elle avait laissé à son poignet pour attacher ses cheveux en un chignon. Enfin un chignon… Un truc vite fait quoi. Pas une belle coiffure comme elle aimait tant le faire habituellement. Elle était fatiguée, elle avait faim et elle avait froid… Mon Dieu qu’est-ce qu’elle avait froid. Elle qui était une grande frileuse à la base, les cachots froids et humides ne l’aidaient pas. Ils avaient chacun une petite couverture, mais on ne pouvait pas appeler ça une vraie couverture, elle n’était pas chaude. Elle poussa un léger soupir d’exaspération, levant les yeux au ciel. Elle était de nouveau perdue dans ses pensées, mais lorsqu’elle sentie quelqu’un s’asseoir au pied de son lit et une voix masculine lui parler, elle sursauta légèrement.  « Morphée te tourne le dos à toi aussi ce soir… à croire qu’il garde les meilleurs pour la fin. »  C’était Oliver. Elle lui sourit doucement, s’asseyant en tailleur dans son lit pour laisser un peu plus de place au jeune homme. Bon, elle n’était de toute façon pas très grande mais bon. « Bien sûr qu’il garde les meilleurs pour la fin. » lui répondit-elle. Elle était contente que ce soit lui, pourtant elle n’avait pas été très facile avec lui, elle avait passé son temps à le repousser. Elle avait au fond toujours trouvé son côté clown amusant mais aussi assez effrayant. Au début elle avait eu peur qu’en fait il voulait se rapprocher d’elle juste pour se foutre de sa gueule et lui jouer un mauvais tour. Mais elle avait fini par comprendre que c’était pas le cas. Et elle l’appréciait encore plus depuis qu’ils étaient enfermés dans les cachots, il arrivait souvent à la faire rire, et pourtant, c’était pas évident. « Qu’est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ? » lui demanda-t-elle en chuchotant pour éviter de réveiller les autres. Ils avaient réussi à trouver le sommeil eux, elle les enviait beaucoup.

©️ Starseed


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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyMer 22 Mar - 16:32



“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


Passer une bonne nuit dans les cachots était pratiquement impossible. Entre le froid, la faim et la fatigue extrême qui vous maintenait éveillée, aussi bizarre que ça puisse paraître, c’était une torture au quotidien. Franchement, on ne s’habituait jamais à ne pas dormir paisiblement. Mon lit douillet dans mon dortoir, avec mes coloc’, me manquait toutes les nuits. Je n’en pouvais plus de ces planches, de ces trucs qui ressemblaient à des oreillers mais qui n’en avaient pas le confort, de ces douches gelées, de… tout ! Prendre conscience que nous étions réduits en esclavage depuis si longtemps me provoquait une nausée totalement ingérable. La honte. Enfin, au moins cette faiblesse se manifestait dans la nuit, donc personne ne m’avait vu et je pouvais feindre de pouvoir encore tout tourner à la dérision. Il fallait que je garde le moral, pour moi et pour les autres, je ne me voyais pas baisser les bras. Impossible. C’était comme voir Jill sans son sourire… impossible, et j’espérais sincèrement que cela n’arrive jamais pendant trop longtemps !

Après une petite excursion nécessaire jusqu’aux toilettes, je repérai une bougie allumée et saisis l’occasion pour aller me changer un peu les idées auprès de mon (ma ?) camarade de galère. Je ne découvris qu’à quelques pas du « lit » que c’était celui d’Alaska, une aiglonne dont l’adversité me faisait me rapprocher. J’avais lutté, au début de son arrivée à Poudlard, pour pouvoir l’approcher. Lui parler. Lui faire comprendre que mon amusement n’était pas malsain. Je n’étais pas un moqueur… enfin, tout du moins pas avec les élèves sympas. Pourquoi avoir tant voulu l’apprivoiser ? Aucune idée. Sûrement un petit truc qui changeait et qui me faisait relever une sorte de défi. Nan, sincèrement, je n’en avais vraiment aucune idée.
Sans gêne, je m’étais installé au pied de son lit, lui imposant ma présence. Elle non plus ne dormait pas, y avait peut-être moyen qu’on compte les moutons ensemble pour s’évanouir de fatigue, nan ?! Elle s’assit en tailleur alors que je me réinstallai un peu mieux. Je n’allais pas squatter tout son lit non plus mais le fait qu’elle me laisse un peu plus de place montrait qu’elle était prête à tuer un peu de temps en ma compagnie. « Bien sûr qu’il garde les meilleurs pour la fin. » Un petit sourire s’installa sur mon visage, ravi de voir que l’aiglonne avait encore la force d’utiliser du second degré. J’étais tellement partisan de l’humour que vivre sans me serait juste impossible ! « Qu’est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ? » Je haussai simplement les épaules, regardant d’un œil envieux nos camarades. « Pour dire la vérité, je n’sais pas. C’est assez courant de n’pas réussir à dormir mais ce soir, ça relève du défi ! » Je baissai encore plus le ton comme si je lui disais un secret, me penchant légèrement vers elle : « J’crois que le silence m’angoisse ! » Je me redressai avec un petit sourire amusé. C’était faux, même si trop de calme pouvait me rendre un peu nerveux. Mais ici, le silence on connaissait, et l’angoisse ne faisait pas partie de mes émotions les plus présentes. « Plus sérieusement, j’vois passer les jours, à m’ennuyer ici, à pourrir ici, et j’ai de plus en plus de mal à le supporter. » Dis-je avec une petite grimace avant d’ajouter, souhaitant dédramatiser la situation : « Enfin, voyons le bon côté des choses hein, on pourrait nous abandonner sur une île déserte maintenant, on serait le meilleur des Robin Crusoé ! » Lançai-je avec un petit sourire fier, imaginant la scène. Pfff… s’imaginer des histoires à dormir debout, voilà où j’en étais rendu. Mais il fallait tenir comme on le pouvait hein.
Je remarquai alors Alaska frissonner alors que je parlais et je finis par froncer doucement les épaules. « T’as froid ? Tu veux ma couverture ? » Je ne lui laissai pas le temps de répondre que je me relevai afin de traverser la pièce en toute discrétion et de lui ramener mon semblant de couverture, que je lui tendis pour qu’elle s’en enveloppe. « Tiens, ce sera toujours ça en plus. » Parce que la voir mourir de froid juste devant mes yeux, hors de question ! Déjà que n’importe qui était capable de mourir de faim ou sous les coups à tout moment…

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyDim 26 Mar - 18:30

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
L
es nuits se faisaient bien de plus en plus longues, Alaska était bien trop préoccupée en ce moment. Elle était enfermée ici alors qu’elle pourrait passer ses journées en cours, passer du temps libre avec ses amis ou bien passer du temps à la bibliothèque pour lire, étudier s’instruire. C’est ça qu’elle aimait faire. Ça et aussi dessiner, elle adorait ça. Elle avait caché sous on « oreiller » un calepin et un crayon moldu pour dessiner, pour tuer le temps. Et aussi pour perfectionner ses dessins. Elle ne les montrait que très rarement, puisqu’elle n’avait strictement aucune confiance en elle, elle avait l’impression que ses dessins étaient moches, ou du moins toujours ratés, elle leur trouvait toujours quelque chose qui n’allait pas. Oui, je sais c’est agaçant mais c’est comme ça. Alaska n’a confiance en elle dans absolument aucun domaine, elle a toujours été comme ça et elle le sera certainement encore toujours. Et en plus, les conditions de vie des nés-moldus n’allaient certainement que faire empirer les choses. Ou du moins, ça ne l’aidait pas. Donc oui, ne pas dormir était devenu quelque chose de courant pour la jolie blonde, elle avait l’habitude. Et cette nuit elle n’était pas seule, et tant mieux parce qu’elle avait certainement besoin de parler un peu. De tout et de rien. Et au moins, entre nés-moldus ils ne devaient pas faire semblant. Sembler d’aller plus ou moins bien, semblant de gérer la situation. Ils étaient tous dans la même galère au moins. Et elle fut encore plus contente en voyant que son compagnon d’insomnie était Oliver. Ce garçon avait toujours le mot pour faire plaisir, pour faire rire ou sourire. Il donnait l’impression d’avoir toujours la patate, même si Alaska était persuadée que lui aussi de temps en temps il devait ben avoir des coups de blues. C’était pas possible autrement. « Pour dire la vérité, je n’sais pas. C’est assez courant de n’pas réussir à dormir mais ce soir, ça relève du défi ! »  Oh, lui aussi il avait du mal à dormir en ce moment ? Au moins elle se sentait moins seule dans cette situation. La jeune fille grimaça légèrement, posant ses yeux sur le Gryffondor qui était maintenant installé au bout de son lit. « Moi aussi j’ai du mal à dormir en ce moment… Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Peut-être parce que je commence vraiment à me fatiguer ce ces matelas durs comme de la brique. » dit-elle en levant les yeux au ciel, légèrement agacée. Pas agacée par lui, non au contraire. Mais simplement, agacée par toute cette situation. Elle en avait vraiment marre de se faire traiter comme un esclave. Puis le jeune homme se pencha vers elle avant de lui dire doucement « J’crois que le silence m’angoisse ! »  Le silence ? Ça l’angoisse ? Vraiment ?! Elle ne savait pas si elle devait le prendre au sérieux ou pas… Elle fronça légèrement les sourcils, mais le regarda tout de même avec un petit sourire amusé. Alors qu’elle s’apprêtait à lui demander si c’était vrai ou pas, le jeune homme enchaina « Plus sérieusement, j’vois passer les jours, à m’ennuyer ici, à pourrir ici, et j’ai de plus en plus de mal à le supporter. Enfin, voyons le bon côté des choses hein, on pourrait nous abandonner sur une île déserte maintenant, on serait le meilleur des Robin Crusoé ! » Elle ne pouvait que plussoyer la première partie de sa phrase, mais elle de pu s’empêcher de rire à sa remarque. Ah bah ça, c’est clair, ils pouvaient participer à Koh Lanta, ils gagneraient tous. Elle passa une main dans ses cheveux, toujours avec un petit sourire qui montrait son amusement face à sa remarque. « Mais tellement ! Je suis vraiment prête à partir vivre sur une île déserte.» déclara-t-elle en riant encore un peu. « Je suis même persuadée qu’on serait mieux sur une île déserte plutôt qu’ici… » C’était triste à dire ou à penser, mais elle savait qu’elle avait raison. Ou du moins, c’est vraiment ce qu’elle pensait.

En temps normal, Alaska ne mangeait pas beaucoup pour être honnête. Elle était un peu obsédée par son poids et elle ne voulait pas prendre un kilo de plus. Elle ne voulait donc pas grossir mais elle ne voulait pas maigrir non plus et pourtant… Depuis qu’elle « séjourner » - disons ça comme ça, ça fait plus classe – aux cachots, elle avait pourtant perdu du poids. Ce régime forcé qu’on leur imposait n’était pas bon pour elle, d’ailleurs, il n’était bon pour personne en fait. Elle rêvait d’un bon plat chaud, bien cuisiné. Elle rêvait même d’une pizza ou d’un fast food alors pour vous dire quand même… Elle qui pourtant mangeait équilibré. Elle avait également tout le temps froid, même quand elle était dans la salle commune ou dans on dortoir, elle baladait toujours soit avec un plaid ou un bon pull pour se réchauffer. Ou si elle avait froid dans sa salle commune, imaginez à quel point elle devait avoir froid dans les cachots ? Ça par contre, elle ne s’y habituait pas. Et la nuit la température baissait encore plus. Oliver l’avait certainement remarqué d’ailleurs « T’as froid ? Tu veux ma couverture ? »  Alaska sourit doucement. Il était adorable. Mais si elle lui prenait sa couverture il n’allait pas avoir froid lui ? « Oh, non merci tu es gentil mais… » Elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’il était déjà parti lui chercher sa couverture. «… ne t’embêtes pas avec ça… » termina-elle doucement, un peu pour elle-même d’ailleurs puisqu’il était à l’autre bout de la pièce. Une fois de retour vers elle, il lui tendit alors sa couverture. Elle baissa les yeux vers celle-ci et regarde tout de suite après Oliver. « Tiens, ce sera toujours ça en plus. »  Elle lui prit alors la couverture en lui souriant doucement. « Merci beaucoup… Mais je te la rendrai après, je ne veux pas que tu aies froid toi aussi. » lui dit-elle en s’enveloppant dans sa couverture. Et c’est même d’ailleurs à ce moment-là qu’elle se demanda pourquoi elle avait toujours froid ? Question capitale mes chers amis… Puis après quelques petites secondes de silence qu’elle releva les yeux vers son ami. « Comment tu fais ? Pour tout le temps avoir le sourire comme ça ? » lui demanda-t-elle doucement, réellement intriguée. Mais rien que pour ça, elle l’admirait.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyJeu 30 Mar - 17:18


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


La nuit, c’était le seul moment où l’on pouvait réellement se reposer. Enfin, si on pouvait appeler le fait de dormir sur un matelas dur comme la pierre se reposer. A force, on s’y faisait, mais il était clair que notre dos ne serait plus jamais le même ! Ca m’arrivait de plus en plus souvent, de me sentir mal. Notamment la nuit. Uniquement parce que je ne supportais plus la situation mais que je ne voulais pas le montrer. Alors je dormais encore plus mal, voire je ne dormais plus du tout. Remarquer une autre personne qui ne trouvait pas le sommeil était un parfait moyen de se changer les idées. Et quand je vis que cette personne n’était autre qu’Alaska, j’étais encore plus ravi. Elle était cool, cette fille, même si elle se cachait un peu des autres et que je n’avais sûrement jamais vu une fille aussi méfiante qu’elle. Mais c’était peut-être pour ça qu’on s’entendait bien maintenant, parce que j’avais vraiment voulu la connaître. Et je n’étais pas déçu, j’aimais bien découvrir les gens derrière leurs carapaces. « Moi aussi j’ai du mal à dormir en ce moment… Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Peut-être parce que je commence vraiment à me fatiguer ce ces matelas durs comme de la brique. » Ca avait l’air de tous nous arriver. Comment vouliez-vous qu’on dorme bien ici ? C’était pire que d’être enfermé dans une punaise de cave humide, au fin fond d’une maison bourgeoise, sauf qu’on avait ni le vin ni toutes les gourmandises à grignoter. Ce qui était bien dommage. Je grimaçai à ses mots, acquiesçant doucement tout en « pressant » son matelas de la paume de ma main. « Oh, t’abuses, ils sont hyper confortables ces matelas. Dignes d’un hôtel de luxe ! » Dis-je en haussant les sourcils malicieusement avant de sourire légèrement, ajoutant : « Rien que des vrais coussins nous feraient dormir pour des jours et des jours. J’crois qu’ils ont du mal à comprendre que pour être efficaces dans notre boulot, il faut qu’on dorme dans de bonnes conditions. » Je hochai les épaules. « On manque d’un bon syndicat ! » Humour à deux balles bonjour, mais je ne pouvais pas m’apitoyer sur notre sort, sinon autant se tirer une balle tout de suite !
Je tentai de voir le bon côté des choses, même s’il n’était clairement que dans les mots, parce que se retrouver sur une île déserte était encore plus improbable que nous retrouver sauver avant la fin de l’année. Enfin, maintenant, je me disais que tout était possible. Au moins, j’avais la satisfaction d’avoir réussi à la faire un peu rire. Ca, ça redonnait de l’espoir, car faire sourire les autres, c’était ce qui me motivait. Ne cherchez pas à savoir pourquoi, j’en avais besoin, un vrai carburant dont je ne pouvais me passer ! « Mais tellement ! Je suis vraiment prête à partir vivre sur une île déserte.» Je fis mine de rêver, fermant les yeux comme pour imaginer la scène, laissant son joli petit rire atteindre mes oreilles avec beaucoup de bonheur. « Je suis même persuadée qu’on serait mieux sur une île déserte plutôt qu’ici… » Je rouvris tout d’abord un œil tout en regardant l’aiglonne. Ca, c’était totalement vrai ! Je rouvris le deuxième avant de pointer un index entendu sur elle, hochant de la tête. « Tu as entièrement raison ! Demandons-leur de nous abandonner sur une île déserte. Des soucis en moins pour eux, une liberté en plus pour nous. » Là encore, je ne pouvais rester sérieux. Mais au fond, c’était peut-être vrai. On s’endurcissait à être ici. Cependant, on faiblissait à vue d’œil et le traumatisme ne nous quittera pas de sitôt. Rêver d’une île déserte était sûrement le pire rêve possible, mais voilà où nous en étions arrivés !

Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir la blonde frissonner. Il faisait un froid de canard dans ces cachots, et là encore, personnellement, je m’y étais habitué. J’avais la chance de ne pas être trop frileux, pour ma part c’était plutôt l’humidité qui me dérangeait. Le voir ainsi me fit bondir de son lit pour aller chercher ma couverture, aussi fine soit-elle. Ok, elle n’apporterait sûrement pas beaucoup de chaleur mais c’était toujours ça de pris ! Je l’entendis, au loin, répondre à ma demande mais je ne pris pas le temps de l’écouter, me dépêchant de lui ramener de quoi la réchauffer un peu. Je lui rendis son sourire alors qu’elle attrapait ma couverture pour la passer sur ses épaules. « Merci beaucoup… Mais je te la rendrai après, je ne veux pas que tu aies froid toi aussi. » J’acquiesçai d’un signe de tête en lui murmurant juste, avec un petit sourire : « J’y compte bien ! ». Même si je me disais qu’au fond ce n’était pas cette couverture qui me ferait mieux dormir. Ils se fichaient réellement de nous ces abrutis ! Nous faire croire qu’on avait de quoi dormir, matelas, oreillers, couvertures… c’était du foutage de gu**** pur et dur, et c’était très dévalorisant. Mais c’était comme ça, et personne n’entendait notre voix, alors pour le moment nous devions faire avec. Jusqu’au moment où nous pourrions faire quelque chose… j’avais hâte que ce moment arrive !
Je m’étais rassis au pied de son lit, me calant contre le mur froid en pierre et tournant mon regard vers l’aiglonne quand celle-ci reprit la parole. « Comment tu fais ? Pour tout le temps avoir le sourire comme ça ? » Sincèrement ? Je ne pouvais pas faire autrement. Sans ça je n’étais plus rien. C’était ce qui faisait que j’étais moi, c’était ma particularité, c’était ma force d’esprit. Si je ne l’avais plus, je sombrais, tout simplement. Je fis une petite moue en faisant mine de réfléchir, avant de lui chuchoter : « C’est naturel. Je n’y pense pas parce que c’est un besoin. Il faut rire, il faut sourire, s’amuser même dans les pires circonstances. Sans ça… ben, j’suis plus grand-chose tu sais. » Dis-je en souriant, sans chercher à dramatiser la situation. Pour ne pas partir dans quelque chose de trop sérieux, j’ajoutai avec malice : « Et puis il parait que l’homme parfait sourit tout le temps, alors comment faire autrement ? » Ok, j’esquivai la vraie question, parce que le souci n’était pas de savoir comment je faisais pour tout le temps sourire, c’était surtout de savoir comment je faisais pour ne pas craquer. Et la solution était de le faire seul, en secret. Mais ça, je ne le dirai pas, je ne voulais pas qu’on voit cette faiblesse, je ne la supportais pas moi-même, alors je ne la ferai pas supporter à quelqu’un d’autre. « Tu sais, dans ce genre de situation, il faut toujours un clown… pour qu’il fasse sourire, rire, ou qu’il exaspère ou agace, mais j’aime endosser ce rôle. Si je n’le fais plus c’est que j’ai plus d’espoir, et crois-moi ce n’est pas prêt d’arriver ! » Je m’étirai alors, observant un instant la pénombre avant de rediriger mon regard sur la blondinette. « Et toi, c’est quoi qui te permet de garder espoir ? » C’était peut-être une question à laquelle elle ne voulait pas répondre, mais la nuit allait être longue, et on n’arrivait pas, l’un comme l’autre, à dormir. Alors si je devais passer ma nuit à parler avec quelqu’un, autant que ce soit avec une personne qui puisse m’apaiser un peu sans me demander d’être trop sérieux. Discuter avec Alaska, ça m’allait très bien.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyJeu 6 Avr - 15:23

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
« O
h, t’abuses, ils sont hyper confortables ces matelas. Dignes d’un hôtel de luxe ! » Oh oui tellement confortables, doux, moelleux, enfin bref tout ce que vous voulez quoi… Heureusement qu’Alaska avait de l’humour, et surtout qu’elle savait très bien qu’il va fallait pas le prendre au sérieux. Plus sérieusement, elle tuerait pour avoir accès à un hôtel de luxe. Un peu comme tout le monde, mais il faut bien avouer que le confort qui leur ai autorisé aux cachots est bien loin de son petit confort habituel. Son père étant un homme d’affaire à la tête d’une entreprise de mannequinat, on peut dire sans le cacher qu’elle vient d’une famille d’un milieu aisé. Son père avait des origines françaises, et elle passait donc souvent ses étés dans le sud de la France, ou à Paris, dans des beaux hôtels de luxe. Ça lui manquait tout ça. Ça lui manquait tellement. « Rien que des vrais coussins nous feraient dormir pour des jours et des jours. J’crois qu’ils ont du mal à comprendre que pour être efficaces dans notre boulot, il faut qu’on dorme dans de bonnes conditions. » Alaska sourit, c’était vrai. S’ils voulaient être parfaits dans leur boulot, il était quand même préférable de les laisser dormir dans des conditions un peu meilleures que celles qu’ils avaient en ce moment. « Exactement ! On peut dire tout ce qu’on veut, mais je ne les trouve pas si intelligents que ça moi, les Mangemorts.» dit-elle doucement l’air de rien, en haussant les épaules. « On manque d’un bon syndicat ! » La remarquer d’Oliver arracha un rire à la petite blonde. Elle jeta un coup d’œil dans le dortoir pour vérifier qu’elle n’avait réveillé personne en riant, tout le monde avait trouvé le sommeil sauf eux. Elle n’aurait jamais cru dire ça mais passer du temps avec Oliver lui faisait le plus grand bien. Il était souriant, dynamique, il avait toujours le mot pour la faire rire. Et Dieu seul sait à quel point elle avait besoin de rire en ce moment. Elle leva le regard vers lui pour lui répondre, un petit sourire aux lèvres. « On peut toujours créer un syndicat secret. Tu pourrais en être le président, qu’en dis-tu ? » lui demanda-t-elle. Bon, si le syndicat était secret, au fond il ne pouvait pas avoir une grande utilité. Mais bon, mieux vaut en rire qu’en pleurer non ? C’était ce qu’elle essayait de se dire, même si ce n’était pas facile tous les jours de voir tout ça de cette façon. Elle s’efforçait de le faire.

Partir vivre sur une île déserte était presque devenue une idée assez plaisante au fond. Et pour vous dire, si Alaska pensait qu’une île déserte était préférable aux cachots, croyez-moi c’est bien que les cachots doivent être un véritable enfer. « Tu as entièrement raison ! Demandons-leur de nous abandonner sur une île déserte. Des soucis en moins pour eux, une liberté en plus pour nous. » C’est clair que, les voir partir habiter sur une île déserte ça arrangerait un peu tout le monde. Il fallait peut-être que quelqu’un souffle gentiment l’idée à Blackman, peut-être qu’il serait emballé par l’idée, qui sait ? « Oui, mais par contre pour moi il y aurait quand même un soucis, si on nous abandonne sur une île déserte… » Elle releva le regard vers lui. « Bon, te fous pas de ma gueule hein. » lui demanda-t-elle en le pointant du doigt. Elle se redressa dans son lit et lui dit enfin. « J’ai la phobie des insectes. Si je vois une petite araignée je serais capable de tourner de l’œil. » chuchota-t-elle. C’était un truc de filles un peu stéréotypé, c’est vrai. Mais pourtant c’était la vérité. « Alors tu imagines ?! Sur une île déserte ?! Comment je ferais avec tous ces insectes horribles et répugnants ?… Ew ! » grimaça-t-elle. Elle en frissonnait rien qu’en y pensant. C’était une horreur. Bon, déjà qu’ici dans les cachots il y avait pas mal d’insectes, mais alors elle supposait tout de même que sur une île, c’était encore pire. Mais Alaska ne frissonnait pas seulement parce qu’elle s’imaginait en pleine crise d’angoisse autour d’insectes, mais parce qu’elle avait froid également. Frileuse déjà de base, les choses ne s’arrangeaient pas depuis qu’elle était en bas. Et puis, ce n’est pas non plus comme s’ils avaient des couvertures bien chaudes pour pouvoir se réchauffer et dormir un peu mieux. Bah non, bien sûr que non. Oliver avait eu la gentillesse de lui prêter sa couverture, au moins elle allait pouvoir se réchauffer. Ou du moins un minimum quoi. Histoire de ne pas se retrouver congelée sur place. « J’y compte bien ! » Il était tellement gentil avec elle, Oliver était vraiment un amour. Elle s’en voulait presque d’avoir été si froide avec lui au début. Mais en réalité, elle était comme ça avec tout le monde, et en puis le Gryffondor n’avait pas choisi la bonne technique d’approche avec elle. Le pauvre, il ne pouvait pas non plus savoir qu’il avait affaire à une fille ayant subi du harcèlement il y a de ça quelques années, et cette expérience l’avait bien endurcie et l’avait réellement refermée sur elle-même. Mais maintenant elle était beaucoup plus gentille, et elle appréciait la présence du jeune homme à ses côtés.

Oliver semblait toujours aller bien. Mais ça, Alaska était sûre et certaine que c’était un genre qu’il voulait se donner. Personne ne pouvait péter la forme en vivant ce qu’ils vivaient tous. « C’est naturel. Je n’y pense pas parce que c’est un besoin. Il faut rire, il faut sourire, s’amuser même dans les pires circonstances. Sans ça… ben, j’suis plus grand-chose tu sais. » Elle l’admirait beaucoup pour ça, pour réussir à toujours avoir la pêche, le sourire. Elle aimerait avoir cette force. Mais malheureusement elle n’en était absolument pas capable. « Tu as raison, en tout cas rire et sourire dans ce genre de situation, c’est loin d’être facile. Mais j’avoue qu’en grande partie grâce à toi j’y arrive. » Elle avait même l’impression que si Oliver n’était pas avec eux dans les cachots, l’ambiance serait encore plus pesante. Elle en était sûre et certaine. « Et puis il parait que l’homme parfait sourit tout le temps, alors comment faire autrement ? » Alaska lâcha un léger rire et posa son regard sur le jeune homme en face d’elle. « Ah bon on dit ça ? Je ne le savais pas. Et puis, qui a dit que tu étais l’homme parfait ?! » le taquina-t-elle en souriant malicieusement. Elle aimait bien l’embêter un peu, mais ce n’était jamais rien de méchant. Et puis, qui aime bien châtie bien non ? « Tu sais, dans ce genre de situation, il faut toujours un clown… pour qu’il fasse sourire, rire, ou qu’il exaspère ou agace, mais j’aime endosser ce rôle. Si je n’le fais plus c’est que j’ai plus d’espoir, et crois-moi ce n’est pas prêt d’arriver ! » Elle hocha doucement la tête avant de lui répondre. « Eh bien sache que je suis vraiment contente que ce soit toi qui endosses ce rôle. Tu es très doué pour faire rire. Au cas-où, tu pourras toujours te rediriger vers une carrière d’humoriste. » Et elle était sincère en plus. Elle savait très bien que pour lui, devoir constamment sourire et faire rire les autres ça ne devait pas être facile. Mais il le faisait quand même, et elle lui en était réellement reconnaissante. « Et toi, c’est quoi qui te permet de garder espoir ? » Oula, en voilà une bonne question. La jeune fille haussa doucement les épaules et s’humecta rapidement les lèvres avant de lui répondre. « Mon père, je pense. Mon papa c’est tout ce qui me reste. Alors j’essaie juste de tenir le coup pour lui. Il me manque vraiment… Et je ne sais pas quand je vais pouvoir le revoir. » Ou bien elle avait tout simplement énormément de mal à garder espoir, mais ça, elle le gardait pour elle.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyVen 7 Avr - 17:59


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


« Exactement ! On peut dire tout ce qu’on veut, mais je ne les trouve pas si intelligents que ça moi, les Mangemorts. » Ca, je ne pouvais pas dire le contraire ! S’ils étaient intelligents, ils nous offriraient un couchage digne des plus beaux palaces et des repas de rois. Ce serait quand même un minimum quand on voit le boulot qu’on enquille depuis plusieurs mois. Je souris en signe d’approbation, haussant aussi les épaules doucement. « Pas de doute qu’on l’est beaucoup plus qu’eux… » Enfin, à une autre échelle. Parce que niveau torture et sadisme, ils avaient de l’intelligence à revendre ! Enfin, s’apitoyer sur notre sort n’était pas une solution. Alors oui, moi perso, je préférais prendre sur moi et « pleurer » en secret pour rire aux éclats la journée. Il fallait, sinon on allait tous finir par se tirer une balle !
Le petit rire d’Alaska me provoqua un sourire enthousiaste. J’aimais vraiment la voir rire, surtout si c’était moi qui la faisais rire, c’était vachement gratifiant, croyez-moi. Je suivis son regard en vérifiant que nous ne faisions pas trop de bruit. Mais nan, les autres étaient bien gentiment endormis… la chance ! Ou pas, parce que c’était pas mal de discuter avec l’aiglonne, je n’allais pas m’en plaindre. « On peut toujours créer un syndicat secret. Tu pourrais en être le président, qu’en dis-tu ? » A son idée, je posai ma main sur mon menton, imitant une certaine réflexion que je n’avais pas du tout. Ca faisait juste super bien, vous voyez ? Je finis enfin par afficher un large sourire, levant un index déterminé, l’agitant comme pour valider ce qu’elle venait de dire. « Très très bonne idée ça ! Bon par contre, il me faudrait un, ou une, vice-secrétaire, quelqu’un qui puisse montrer un peu de douceur et de compréhension, tu as une idée ? » Dis-je en la confrontant d’un regard malicieux avant de diriger mon fameux index sur ma tempe et de la tapoter. « J’crois savoir qui… » Je haussai les sourcils de façon espiègle avant de hausser une fois de plus les épaules. Evidemment que je rentrai juste dans le jeu de la blondinette, parce que c’était drôle et que ça nous permettait de ne pas nous soucier, pendant un temps, de ce qui nous pesait sur les épaules. Bien sûr, nous ne pourrions pas créer de syndicat, mais s’en amuser était distrayant, et j’étais toujours partant pour un peu (beaucoup) de divertissement !

« Oui, mais par contre pour moi il y aurait quand même un soucis, si on nous abandonne sur une île déserte… » Oh, tiens donc, un petit aveu un perspective. Je me rassis un peu plus confortablement au pied de son lit, comme un bon chien, m’installant mieux comme pour écouter une histoire alléchante. Je captai son regard alors qu’elle me lançait : « Bon, te fous pas de ma gueule hein. » Je souris suite à cette recommandation. Bien sûr ! Je ne me moquais jamais des gens… Enfin pas vraiment, ou tout du moins pas méchamment ! Je levai mes mains de façon innocente tout en affirmant : « Promis ! ». J’étais prêt à l’écouter, posant mon menton sur mes mains comme pour être un peu plus attentif. « J’ai la phobie des insectes. Si je vois une petite araignée je serais capable de tourner de l’œil. » Je haussai les sourcils, la fixant une microseconde sans rien dire, me demandant si elle se foutait de moi ou si c’était vrai. « Une toute mini araignée ? » Dis-je en mimant quelque chose de tout petit entre mon pouce et mon index. Mon ton n’était pas moqueur, je m’interrogeai juste. « Alors tu imagines ?! Sur une île déserte ?! Comment je ferais avec tous ces insectes horribles et répugnants ?… Ew ! » Devant son petit air dégouté, je ne pus m’empêcher de sourire, amusé. Pas amusé par son aveu, mais par sa réaction qui n’était pas si étrange. Il y en avait pas mal qui n’aimait pas les insectes, et tout le monde avait ses frayeurs, qui étais-je pour juger les siennes ? « Eh bien tu apprendras à parler à l’oreille des insectes pour les faire fuir. Ou non ! Plutôt… je serai ton sauveur, moi je leur parlerai ! Ou sinon on ira sur une île déserte sans insectes… ça doit bien exister quelque part. » Dis-je en faisant une moue peu convaincante. « Ou pas. Mais au pire je pourrai te prouver que les insectes peuvent plus facilement être tes amis que tes ennemis, crois-moi ! » Dis-je, sûr de moi, ayant une petite pensée pour la magnifique araignée de Perrin. Chose à retenir : ne pas faire de blague pourrie à Alaska avec des insectes, je risquerai de me prendre le retour de manivelle bien comme il fallait ! J’avais déjà merdé une fois en faisant une farce à Niamh en lui faisant croire que j’allais la faire tomber dans le lac… ce qui n’était autre qu’une partie de sa phobie, et je m’étais senti bien ridicule, croyez-moi. Alors autant garder cette information en mémoire concernant la blondinette. Je finis par laisser place à ma curiosité : « Mais… comment tu fais ici ? Parce que les cachots c’est pas l’endroit le plus clean du monde. » Ce n’était pas pour lui faire peur hein, mais que ce soit dans nos corvées ou dans notre endroit de détente, il y en avait à la pelle des petites bestioles. Je me demandais bien comment elle faisait pour ne pas flipper constamment. Moi, personnellement, ça ne me gênait pas le moins du monde. Au contraire même, j’arrivais à tourner leur présence à mon avantage pour piéger certains de mes camarades. Oui, je ne lâchai rien et étais toujours certain que l’on pouvait rire de tout, n’importe où… Même si c’était beaucoup moins aisé ces derniers temps.

Alaska, elle aussi, avait mis en route son mode « curieuse ». Ce qui ne me dérangeait pas, disons-le. Je ne disais pas toute la vérité, ou tout du moins j’omettais d’en dire une partie, mais il était clair que je ne me voyais pas ne plus rire, ne plus m’amuser ou tout simplement ne plus faire sourire mes camarades. Parce que c’était ça qui me faisait tenir, alors j’en avais tout bonnement besoin. « Tu as raison, en tout cas rire et sourire dans ce genre de situation, c’est loin d’être facile. Mais j’avoue qu’en grande partie grâce à toi j’y arrive. » Ca, ça faisait carrément plaisir, et mon sourire ravi en témoigna. En partie grâce à moi ? La classe, ahah ! Tant que j’arrivais à garder le moral, ou tout du moins d’aider à le faire, j’étais satisfait. « Ah bon on dit ça ? Je ne le savais pas. Et puis, qui a dit que tu étais l’homme parfait ?! » J’approuvai d’un signe de tête, comme si j’étais sûr de moi. « Ouep Madame, on dit ça ! » Puis pour donner une réponse à sa dernière question, je me montrai d’un signe de la même, me retenant de ne pas rire devant la connerie que j’allais dire et à laquelle je ne croyais pas moi-même : « Ben il suffit de regarder le bonhomme et bam ! T’as ta réponse ! » Lui lançai-je avec un sourire angélique. Bon, en vrai je n’étais pas du tout ce genre de gars narcissique à deux balles, mais pour rire je pouvais le prétendre, juste sur le ton de la blague. C’était plaisant après tout, de se taquiner un peu, juste pour ne pas penser à autre chose. « Eh bien sache que je suis vraiment contente que ce soit toi qui endosses ce rôle. Tu es très doué pour faire rire. Au cas-où, tu pourras toujours te rediriger vers une carrière d’humoriste. » Je fis mine de faire une petite courbette de remerciement avec l’une de mes mains, appréciant ce qu’elle disait. Ce n’était pas grand-chose, et c’était sûrement pour rire, mais c’était sympa quand même. « Merci bien très chère. Fais attention parce que je pourrai te rappeler longtemps que tu as dit ça, tu pourrais le regretter… » Lui dis-je de façon malicieuse avant de penser à la fin de sa phrase. Une carrière d’humoriste… Nan, j’aimais la spontanéité, et non les phrases toutes faites qu’on sortait tous les soirs pour espérer voir un sourire sur le visage des spectateurs. J’aimais voir les gens heureux, je voulais les aider à être heureux, même si parfois ça pouvait être exaspérant, mais je ne me destinais pas à un boulot là-dedans. Tout simplement parce que je ne savais pas ce que je ferai de mon avenir, et que je n’étais pas encore prêt à y songer.
Nous avions bien trop parlé de moi, j’étais de mon côté curieux de savoir comme la jolie blonde faisait pour garder espoir. Parce que même si je la savais sensible et délicate, je voyais bien les efforts qu’elle faisait pour garder la tête haute, et ce n’était pas rien ! « Mon père, je pense. Mon papa c’est tout ce qui me reste. Alors j’essaie juste de tenir le coup pour lui. Il me manque vraiment… Et je ne sais pas quand je vais pouvoir le revoir. » La famille. C’était une très bonne raison de garder espoir, je ne pouvais qu’être en accord avec elle. Elle avait l’air de beaucoup tenir à son père, et c’en était même touchant. « Tu as réussi à lui faire parvenir une lettre, ou quelque chose d’autre ? » Mon regard se posa avec elle avec une certaine douceur. « C’est une bonne raison d’avoir espoir, garde bien ça en tête et je suis sûr que tout se passera bien. » Lui dis-je avec un sourire rassurant, bien conscient qu’il fallait bien un moment de calme avant de tourner de nouveau les choses à la dérision. Parce que l’humour c’était bien, c’était très bien même, mais elle n’avait pas de meilleures alliées que l’écoute et la compassion.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyJeu 13 Avr - 22:39

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
A
u final passer du temps avec Oliver était vraiment quelque chose que Alaska appréciait. C’était un garçon très intéressant, très gentil et loin d’être bête. Souvent on a tendance à croire que le clown de la classe n’est pas le mec le plus intelligent du monde, mais il était bien la preuve que c’était faux. « Pas de doute qu’on l’est beaucoup plus qu’eux… »  Elle ne pouvait qu’acquiescer d’un léger signe de tête. Oui, les nés-moldus étaient carrément plus intelligents qu’eux. Et pas que les nés-moldus d’ailleurs, l’école entière était en fait plus intelligente que les mangemorts. Plus intelligente mais pas que. Plus courageuse aussi. Puisqu’ils s’attaquaient à des personnes bien plus faibles qu’eux. L’école était habitée par des enfants et des adolescents, alors bien sûr qu’ils ont moins de connaissances que les mangemorts. C’était assez logique. Moins de connaissances, moins de compétences… Alors ils peuvent toujours attaquer, ils ont clairement une marge d’avance sur les élèves. Oui, les professeurs peuvent toujours aider les élèves. Les compétences et connaissances des professeurs étaient égales à celles des mangemorts. Peut-être même qu’en règle générale les professeurs ont plus de connaissances puisqu’ils ont fait des études supérieures centrées sur une matière en particulier. Après oui, les mangemorts étaient très malins et ils étaient bien loin d’être bêtes malheureusement. Si les mangemorts étaient tous cons, les élèves de Poudlard auraient réussi à s’en débarrasser depuis déjà bieeeen longtemps. « Très très bonne idée ça ! Bon par contre, il me faudrait un, ou une, vice-présidente, quelqu’un qui puisse montrer un peu de douceur et de compréhension, tu as une idée ? »  De la douceur et de la compréhension… cette description ressemblait un peu trop à Alaska. C’était une jeune fille douce compréhensible et à l’écoute. Mais elle se contenta d’hausser innocemment les épaules, faisant comme si elle n’en avait pas la moindre idée. « J’crois savoir qui… »  La blondinette écarquilla les yeux en le regardant, elle ouvrit la bouche pour parler gardant un petit sourire amusé aux lèvres. « Moi ?» demanda-t-elle pour être sûre et certaine de ne pas s’être fait des idées ridicules, et qu’il pensait bien à elle. « Je ne pense pas que je ferais une très bonne vice-présidente. Et puis, je préfère largement rester dans l’ombre, je pensais que tu commençais à me connaître. Tu me déçois.» déclara-t-elle tout en restant très calme, mais on pouvait tout de même déceler un peu d’amusement dans son timbre de voix. Elle savait que rien de tout ça n’était vrai et qu’ils ne pouvaient de toute façon pas créer un syndicat. Mais elle aimait agir comme si c’était possible. C’était bon de sourire et de rire, un peu comme si rien ne se passait. Et avec Oliver, c’était plutôt simple d’agir de la sorte.

Et les deux jeunes adolescents n’avaient pas terminé de rire pour la nuit. La conversation avait fini par dévier sur le fait que les nés-moldus pourraient partir habiter sur une île déserte sans aucun souci. Ils avaient droit à tellement peu de confort qu’une île déserte ne leur faisait pas peur. Enfin… Il y a bien quelque chose qui pourrait potentiellement faire peur à la Serdaigle. Et elle était prête à en faire part au jeune homme. « Promis ! » Comme beaucoup de personne, elle était phobique des araignées. Et c’était aussi un peu un cliché même de la femme. Mais pour le coup, elle n’y pouvait rien elle avait vraiment peur. Mais genre, vraiment peur quoi. Et la réaction d’Oliver ne se fit pas attendre. Il la fixa un instant sans rien dire, et il reprit enfin la parole « Une toute mini araignée ? »  lui demanda-t-il en mimant quelque chose de très petit avec ses doigts. Alaska acquiesça d’un signe de tête accompagné d’une grimace. « En fait j’ai peur d’un peu tous les insectes. Mais je trouve que les araignées sont les pires. Avec leurs grandes pattes… C’est horrible je t’assure. Je trouve ces bêtes atroces. On peut dire que j’adore les animaux, mais par contre les insectes sont mon petit point faible. » avoua-t-elle en se cachant les yeux à l’aide de ses mains l’espace de quelques secondes, d’un air presque honteux suite à cette révélation qu’elle venait de lui faire. « Eh bien tu apprendras à parler à l’oreille des insectes pour les faire fuir. Ou non ! Plutôt… je serai ton sauveur, moi je leur parlerai ! Ou sinon on ira sur une île déserte sans insectes… ça doit bien exister quelque part. »  Oh… Il voulait la protéger des insectes ? C’était vraiment trop mignon. A la suite de cette phrase elle libéra son visage qui était recouvert par ses mains il y a encore quelques secondes plus tôt. Elle n’eut pas le temps de lui répondre que le jeune homme enchaîna : « Ou pas. Mais au pire je pourrai te prouver que les insectes peuvent plus facilement être tes amis que tes ennemis, crois-moi ! »  Les insectes, les amis d’Alaska Anastasia Lemaire ? Permettez-moi d’en douter mes très chers amis. Loin d’elle l’idée de douter de lui et de ses compétences mais… la faire apprécier les insectes risquait d’être une mission bien compliquée. Peut-être même beaucoup trop compliquée. « Tu voudrais me protéger des insectes ? » lui demanda-t-elle en souriant légèrement. « J’accepte cette proposition. Tu vas devenir mon sauveur Oliver ! Alors tu me donnes l’autorisation de t’appeler à chaque fois qu’un insecte est dans les parages ? » demanda-t-elle à nouveau en arquant un sourcil, gardant toujours ce petit sourire sur ses lèvres. « Par contre, je doute que les insectes puissent un jour devenir mes amis. Désolée, mais je pense que tu es un peu trop ambitieux pour le coup. » Elle grimaça légèrement à cette pensée. Oui non, il était strictement impossible pour elle qu’elle puisse apprécier la présence des insectes. Ou même tolérer leur présence, ça semblait déjà être carrément impossible. Il voyait les choses en grand. « Mais… comment tu fais ici ? Parce que les cachots c’est pas l’endroit le plus clean du monde. »  Comment elle faisait… C’était une bonne question. Disons que jusqu’à présent elle arrivait toujours à trouver une bonne âme charitable prête à écraser l’insecte ou à s’en débarrasser. Mais si un jour elle se retrouverait seule face à une de ces petites bêtes… Non elle préférait ne pas y penser. « Et bien je suis presque constamment angoissée à l’idée de voir un insecte horrible qui me fera hurler. » Le pire, c’est qu’elle exagérait qu’à moitié. Une phobie, c’est une phobie ça ne se contrôle pas.

Il était rare qu’Alaska se montre parfaitement à l’aise avec un garçon. Elle ne faisait pas facilement confiance aux autres, et sans trop savoir pourquoi elle faisait encore moins confiance aux garçons. Mais maintenant elle arrivait à avoir confiance en Oliver. C’est alors avec plaisir qu’elle répondait à ses questions et qu’elle lui en posait à son tour quelques-unes. « Ouep Madame, on dit ça ! » Ah oui ? Alaska lâcha un petit rire à sa réponse. Est-ce qu’il faisait vraiment partie de ces garçons narcissiques ? Ou il voulait juste la taquiner encore un peu ? « Ben il suffit de regarder le bonhomme et bam ! T’as ta réponse ! »  répondit-il en se montrant d’un signe de main. Un sourire amusé se dessina sur son visage alors que la blonde leva les yeux au ciel. « Justement, je te regarde et je ne vois rien d’exceptionnel… » le taquina-t-elle à son tour. Au fond, elle mentait un peu. Oliver était un très beau garçon et il devait sûrement avoir un tas de filles à ses pieds. « Rassure-moi, tu ne fais pas réellement partie de ces garçons hyper narcissiques ? Parce que si c’est le cas, tu vas très vite baisser dans mon estime. » Parce que sans mentir, elle avait toujours détesté ce genre de garçon qui se pensent supérieurs à tout le monde. « Merci bien très chère. Fais attention parce que je pourrai te rappeler longtemps que tu as dit ça, tu pourrais le regretter… »  Oh, il pouvait lui rappeler cette phrase pendant encore des années, ça ne la dérangeait pas plus que ça. Elle était sincère dans ce qu’elle lui avait dit. Elle rit doucement encore une fois, en le voyant agir ainsi. En tout cas si un jour il devenait humoriste, Alaska serait très certainement une de ses fans les plus fidèles. Parce que le don pour l’humour il l’avait. Donc il devait aussi très certainement savoir comment occuper une scène. La jeune fille n’était pas du genre à se dévoiler facilement. Bien au contraire même. Mais elle avait décidé de répondre sincèrement à sa question. « Tu as réussi à lui faire parvenir une lettre, ou quelque chose d’autre ? C’est une bonne raison d’avoir espoir, garde bien ça en tête et je suis sûr que tout se passera bien. » La blondinette secoua doucement la tête de droite à gauche, baissant les yeux sur son super matelas hyper confortable. J’espère que vous avez compris l’ironie de cette phrase. Au bout d’une dizaine de secondes elle releva tête pour reposer ses yeux sur le jeune homme en face d’elle. « Non rien du tout… J’aimerais tellement lui envoyer une lettre pour lui demander de ne pas s’inquiéter, il n’a pas eu de mes nouvelles depuis plusieurs mois. Il doit s’inquiéter, j’espère qu’il va bien. » Elle s’inquiétait toujours pour tout le monde, pour ses amis et pour son père maintenant. « C’est ce que Sinéad me disait il y a quelques semaines quand elle est venue me voir dans la salle des trophées. Elle m’a dit que tout allait bien se passer. Mais j’ai beaucoup de mal à y croire. » Ce qui n’était pas étonnant. Alaska était connue pour son éternel pessimisme.

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Dernière édition par Alaska A. Lemaire le Ven 21 Avr - 21:57, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyVen 14 Avr - 17:00


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


Alaska était une jeune femme très attachante. N’importe qui pourrait le dire. Elle était douce, agréable, compréhensive… bref, elle avait une facilité à apaiser toute mauvaise personne. Ce que je n’étais pas, pas de mépris, mais ça me faisait beaucoup de bien de pouvoir discuter avec elle cette nuit.
On n’avait déjà discuté de plusieurs choses et la fatigue m’avait quelque peu passé. Je ne me rendais pas compte de l’heure qu’il était mais ça ne m’importait pas, j’étais en bonne compagnie et c’était ce qui m’allait. De quoi se changer un peu les idées. Surtout que dans la journée, nous n’avions pas vraiment l’occasion de discuter tous les deux, alors autant en profiter. Nous en étions venus à délirer sur une sorte de syndicat où je serai le président. La classe, n’est-ce pas ?! Dans mes rêves et de façon purement humoristique, totalement ! « Moi ? » Un large sourire approbateur venait de prendre place sur mon visage. « Je ne pense pas que je ferais une très bonne vice-présidente. Et puis, je préfère largement rester dans l’ombre, je pensais que tu commençais à me connaître. Tu me déçois. » Je fronçai légèrement les sourcils comme si j’étais en pleine réflexion. Je finis juste par lui demander avec un petit sourire, comme si c’était on-ne-peut-plus logique. « Qui a dit que la vice-présidente devait être dans la lumière ? Je te garderai le meilleur coin d’ombre, si c’est ce que tu veux. » Dis-je avec une certaine malice alors que je la confrontais du regard, jouant le jeu en sachant très bien, de toute façon, que tout cela ne faisait juste partie que d’un petit délire entre eux. C’était ce qui me plaisait.

Cette conversation n’en était pas la dernière. Et encore heureux ! Nous pouvions vite aborder des tas de sujets, de quoi passer une bonne partie de la nuit à penser à autre chose que le fait de ne pas réussir à dormir. Parler d’une petite île déserte, loin de tout ça, ça pouvait être tentant. Jusqu’au moment où Alaska me révéla sa phobie. Très contraignant quand on se retrouvait sur une île déserte, je devais l’avouer. Je ne comprenais pas le fait d’avoir peur des insectes mais je pouvais le concevoir. Pas mal de personnes avaient cette phobie, il devait bien y avoir des raisons. Et loin de moi l’envie de me moquer ! Une phobie était incontrôlable, le mieux était de trouver un moyen de la combattre plutôt que de la montrer du doigt. « En fait j’ai peur d’un peu tous les insectes. Mais je trouve que les araignées sont les pires. Avec leurs grandes pattes… C’est horrible je t’assure. Je trouve ces bêtes atroces. On peut dire que j’adore les animaux, mais par contre les insectes sont mon petit point faible. » Je ne pus m’empêcher de sourire en la voyant se justifier. Pas pour me moquer, mais parce qu’elle était mignonne à se défendre ainsi, comme une enfant qui n’arrivait pas à maîtriser sa peur. « C’est assez commun comme phobie, pas de quoi avoir honte. » Dis-je simplement en haussant les épaules avant de lui faire part de quelques solutions un peu loufoques. Mais c’était tout de même des solutions. Un problème = une solution. Au pire des cas, je la protègerai, c’était un peu prétentieux mais j’avais la chance de ne pas avoir cette peur, alors autant l’utiliser à bon escient. Elle cachait son visage comme si elle avait honte et je comptais bien insister sur le fait que ce n’en était pas une. Cependant, après mes idées à deux balles, son visage réapparut et je lui souris, enthousiaste. « Tu voudrais me protéger des insectes ? »[b] Je décelai facilement une certaine malice derrière cette question et ce sourire espiègle. Je lui rendis son sourire, répondant du tac au tac : « Je serai le meilleur ! » Enfin j’essaierais, parce que je faisais genre que j’étais un beau parleur et tout le tralala, mais je restais un mec lambda qui donnait juste le meilleur de lui-même pour que les gens soient heureux. [b]« J’accepte cette proposition. Tu vas devenir mon sauveur Oliver ! Alors tu me donnes l’autorisation de t’appeler à chaque fois qu’un insecte est dans les parages ? » J’acquiesçai d’un signe de tête avant de lui sourire malicieusement, bien heureux d’apprendre cette nouvelle. J’ajoutai juste en levant mon index, comme signe de protestation : « Attention ! Je veux être TON sauveur attitré, le premier appelé en cas de petites bestioles à proximité ! » L’humour était bien présent, je me voyais mal être appelé en priorité à chaque fois mais ça me plaisait plutôt bien comme responsabilité. « Tu n’auras même pas besoin d’appeler, je serai comme un super héros qui anticipera ta peur. » Ou pas. Là, je débloquais, juste parce que je me faisais un film dans un pure délire mais que ça m’amusait. Je n’avais rien d’un super héros et malheureusement je n’avais pas de super pouvoir. Mais si j’étais là, au bon endroit au bon moment, je serai le parfait sauveur, sans aucun doute ! « Par contre, je doute que les insectes puissent un jour devenir mes amis. Désolée, mais je pense que tu es un peu trop ambitieux pour le coup. » Ca, c’était souvent mon problème. Un peu trop enthousiaste, mais je me disais que rien n’était impossible. Je haussai simplement les épaules, répondant juste en lui souriant : « On ne sait jamais, peut-être qu’on y arrivera… » Un jour, dans un beau rêve qu’elle fera la nuit ou dans un autre monde. Qui savait vraiment ?! J’en vins à lui demander comment elle faisait ici-bas, parce que niveau bestioles, on était bien loti ! « Et bien je suis presque constamment angoissée à l’idée de voir un insecte horrible qui me fera hurler. » Je grimaçai légèrement. Ce n’était vraiment pas une situation appréciable pour elle, pire que nous en définitive ! Il fallait avouer qu’elle était très courageuse pour accepter ça au quotidien. « Faut éviter d’y penser alors. Si tu veux, j’ai de quoi te redonner le sourire si tu aimes les animaux : un super rat qui câline… un peu trop d’ailleurs ! » Dis-je en haussant les sourcils. Elle avait dit avant aimer les animaux, pas de raison qu’elle n’aime pas La Chose et son affection débordante qui m’agaçait parfois. Du coup je le faisais aller voir Jill, elle, elle ne se lassait jamais de ces petites niaiseries de rat tout mignon. Il avait tout compris avec les filles celui-là, ahah…

Malicieusement, je me mettais en avant. Pour de vrai, je n’étais pas du tout ce genre de garçon à se la péter et à croire qu’il était mieux que tous. Bien au contraire même. Mais je m’en amusais. Si ça pouvait faire rire, tant mieux, si ça agaçait, tant pis. « Justement, je te regarde et je ne vois rien d’exceptionnel… » Me lança-t-elle après que je lui ai montré d’un signe de main le bonhomme. Je pris un air choqué, comme si cela me blessait. « Quelle cruauté ! Veux-tu des lunettes ?! » Ok, gros lourd en vue. Mais mon sourire amusé montrait que je plaisantais et que je ne me prenais pas pour un Apollon, loin de là. La suite de ses paroles me fit légèrement froncer les sourcils alors que je l’écoutais, me rendant compte que mon second degré pouvait parfois prêter à confusion. « Rassure-moi, tu ne fais pas réellement partie de ces garçons hyper narcissiques ? Parce que si c’est le cas, tu vas très vite baisser dans mon estime. » J’hésitai un instant à jouer et à lui dire que si, j’étais totalement ce genre de garçon. Les quelques secondes de silence prouvèrent mon hésitation à cet amusement mais je me résignai, me replaçant un peu sur son lit, m’étirant quelque peu. « Je m’en amuse, c’est tout. Je n’pense pas être mieux que quiconque, bien au contraire. Je suis un gars lambda parmi des gens géniaux. J’aime juste en rire. Et puis, si j’me lance pas des fleurs, qui m’en lancera hein ?! » Lui demandai-je avec une certaine malice alors que je lui offrais un vrai sourire rassurant, la convaincant que j’étais, en vrai, humble et modeste. Si si, je vous le promets !

Après quelques minutes de discussions, nous en étions venus à parler de son père qu’elle avait l’air d’aimer énormément. C’était même très touchant. J’en profitais pour lui demander si elle avait réussi à lui donner quelques nouvelles. Après quelques secondes de silence, elle avait tout de même décidé de me répondre : « Non rien du tout… J’aimerais tellement lui envoyer une lettre pour lui demander de ne pas s’inquiéter, il n’a pas eu de mes nouvelles depuis plusieurs mois. Il doit s’inquiéter, j’espère qu’il va bien. » Tous les parents, toutes les familles s’inquiétaient. On devait juste ne pas trop y penser pour ne pas accentuer notre peine, même si c’était bien compliqué. « C’est ce que Sinéad me disait il y a quelques semaines quand elle est venue me voir dans la salle des trophées. Elle m’a dit que tout allait bien se passer. Mais j’ai beaucoup de mal à y croire. » Moi j’y croyais. Un minimum pour ne pas perdre espoir en tout cas. Et j’étais plutôt content de voir que Sinéad approuvait cette façon de voir les choses, ce qui ne m’étonnait pas de la griffonne pour dire vrai. « Tu arriveras à lui donner des nouvelles. De bonnes nouvelles. Il faut juste y croire. Je n’dis pas qu’il faut être utopiste et penser qu’on va s’en sortir du jour au lendemain, mais Sinéad a raison, tout va bien se passer. Parce qu’il ne peut pas en être autrement et que si toi tu n’y crois pas, fais confiance en ceux qui y crois. Ca va le faire. Ca va le faire… » Dis-je, pensif, repensant à mes dernières retrouvailles avec Max, cette conversation me tracassant au quotidien. Ne voulant pas rester que quelque chose de dramatique, je repris avec un petit sourire : « Il va bien falloir qu’on s’accroche si on veut aller voir des endroits qui nous font rêver. Si on veut voyager. Y a des lieux que tu rêverais de voir ? » Poser ce genre de questions permettait de s’évader un peu, de penser à autre chose… et c’était exactement ce dont nous avions besoin.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyLun 17 Avr - 22:56

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
A
laska n’aurait jamais cru penser ça un jour, mais au final, Oliver elle l’aimait plutôt bien. C’était un garçon débordant d’énergie, il était très gentil et très attachant. Au moins, avec lui elle ne s’ennuyait pas… Et ça ne risquait pas d’arriver un jour. Et puis bizarrement, elle sentait que c’était un garçon en qui elle pouvait avoir une confiance aveugle. Pourtant elle ne le connaissait pas énormément. Mais vous savez, il y avait ce petit truc. Ce truc qui faisait qu’elle savait que c’était une personne digne de confiance. Allez savoir pourquoi. « Qui a dit que la vice-présidente devait être dans la lumière ? Je te garderai le meilleur coin d’ombre, si c’est ce que tu veux. » Mouais… Alors si elle pouvait être vice-présidente sans être sur le devant de la scène pourquoi pas. Bon là elle prenait tout ça un peu trop au sérieux, à quoi bon se creuser la tête comme ça alors qu’elle savait très bien qu’ils disaient tout ça pour rire et que de toute manière, il n’y aurait aucun syndicat. La jolie blonde acquiesça d’un signe de tête et serra la main d’Oliver comme s’il venaient de faire un pacte tous les deux. «Marché conclu. Je serais ta vice-présidente. C’est même pour moi un honneur que tu aies pensé à moi ! » répondit-elle très sérieusement avant de se mettre à rire à son tour. Cette histoire c’était du grand n’importe quoi, mais c’était justement ça qui lui plaisait. Ils arrivaient à rire. Ça leur permettait un peu d’oublier cet enfer qu’ils vivaient depuis maintenant plusieurs longs mois. Oublier tout ça ne serait-ce que quelques minutes ou quelques heures. C’est de ça dont elle avait besoin. Fermer les yeux et oublier, penser à autre chose. Un autre sujet de conversation amusant était arrivé bien vite. Partir vivre sur une île déserte. Oh, sur une île déserte elle pourrait s’allonger au soleil pour tenter de bronzer un peu. Tenter. Oui parce que Alaska avait la peau très blanche, et elle avait un peu de mal à bronzer. Même si elle part un mois au soleil, elle reviendrait quand même blanche comme un cul. C’était…déprimant.

Alors que la jeune fille se mit alors à justifier sa phobie des insectes, la Gryffondor se mit à sourire. Quoi ?! Il se moquait d’elle ?! C’était pas cool. Pas cool du tout. « C’est assez commun comme phobie, pas de quoi avoir honte. »  Effectivement, c’était une phobie carrément banale même. Elle n’en avait pas réellement honte non, mais on s’était souvent moqué d’elle et de sa phobie dans le passé. Alors maintenant, elle était méfiante. Oui, encore et toujours méfiante je sais… Mais elle a de très bonnes raisons pour se montrer si méfiante envers les autres. Peut-être qu’un jour elle expliquera tout ça à Oliver. D’ailleurs celui-ci continuait à se montrer adorable avec elle en lui proposant de la protéger face à ces insectes horribles. « Je serai le meilleur ! »  La jolie blonde leva le regard vers son ami alors qu’un sourire se dessina sur ses lèvres. « J’espère bien ! Tu vas donc devenir mon garde du corps personnel… » dit-elle calmement tout en gardant ce même sourire aux lèvres. « Attention ! Je veux être TON sauveur attitré, le premier appelé en cas de petites bestioles à proximité ! Tu n’auras même pas besoin d’appeler, je serai comme un super héros qui anticipera ta peur. »  La jeune Serdaigle éclata de rire. Ah oui carrément, son sauveur attitré ? L’idée ne lui paraissait pas déplaisante. Au moins elle se sentirait beaucoup plus à l’aise dans les cachots tout en sachant qu’elle pouvait l’appeler et qu’il serait là pour la sauver dans la minute qui suit. « SuperOliver, il ne te manquera plus que le costume de super héros et là tu auras tout ce qu’il faut pour me sauver et me protéger de toutes ces petites bêtes maléfiques. » ajouta-t-elle avant de lâcher un nouveau petit rire. L’image qu’elle avait en tête était vachement drôle. C’était ça aussi qu’elle aimait avec Oliver, il va faisait rire. C’était un garçon très drôle mais elle savait qu’il pouvait aussi rester sérieux lorsque cela était nécessaire. « On ne sait jamais, peut-être qu’on y arrivera… » Pensait-il réellement pouvoir faire apprécier les insectes à Alaska ? Non c’était pas possible… Il était vraiment trop optimiste et ambitieux. Elle se contenta d’hausser simplement les épaules. Depuis qu’elle était enfermée dans les cachots, Alaska était devenu complètement parano. Elle avait toujours horriblement peur de se retrouver en tête à tête avec une bestiole qu’elle détestait. Parce que sérieusement dans les cachots ils en avaient toute une panoplie… « Faut éviter d’y penser alors. Si tu veux, j’ai de quoi te redonner le sourire si tu aimes les animaux : un super rat qui câline… un peu trop d’ailleurs ! »  Un sourire attendri s’étira sur les lèvres de la blonde. Il avait un petit rat ?! Pourquoi ne l’avait-elle jamais vu avant ?! « Aw…» laissa-t-elle échapper, toute souriante et attendrie. « Je ne l’ai jamais vu ! Il s’appelle comment ? J’ai un chat moi aussi, mais depuis que je suis ici je ne le vois plus beaucoup… Il me manque tellement. Ses câlins sont les meilleures du monde ! » dit-elle en regardant le jeune homme, un brin de nostalgie dans la voix.

Alors certes, elle appréciait la présence du jeune homme, mais ce n’est pas pour autant qu’elle était le genre de fille à dire oui amen à tout ce qu’il disait. Ses compliments, il fallait les mériter et les gagner. Et ce n’était pas comme ça que le jeune homme allait en recevoir. Même si au fond, elle savait qu’il ne s’était pas vanté en pensant sincèrement qu’il était incroyablement beau et tout ce genre de connerie. Ça se voyait que c’était sur le ton de la rigolade. Mais n’empêche que, ses compliments il faut les gagner et les mériter. « Quelle cruauté ! Veux-tu des lunettes ?! » La Serdaigle laissa échapper un petit rire légèrement moqueur alors qu’elle haussa encore une fois les épaules. Inutile de préciser que ce rire était certes moqueur, mais pas méchant… « Hm… Non merci, je ne pense pas avoir un visage à lunettes. » dit-elle en montrant son visage d’un signe de la main. « Des lunettes ne mettraient pas mon visage en valeur, j’en suis persuadée. » répondit-elle avant de rire encore une fois. Oui, l’apparence était très importante pour elle et ça depuis toujours. Alaska lui avait tout de même demandé s’il était le genre de garçon imbus de sa personne, et Oliver mit tout de même plusieurs secondes avant de réfléchir. « Je m’en amuse, c’est tout. Je n’pense pas être mieux que quiconque, bien au contraire. Je suis un gars lambda parmi des gens géniaux. J’aime juste en rire. Et puis, si j’me lance pas des fleurs, qui m’en lancera hein ?! »  Un gars lambda ?! Alaska ne le voyait pas comme un garçon parmi tant d’autre. C’était un garçon très bien elle le savait. Est-ce qu’il allait prendre la grosse tête si elle lui disait ça ? Hm… A voir. Qui ne tente rien n’a rien. « Je ne pense pas que tu sois un garçon lambda moi. Je dirais même peut-être que tu es un garçon génial parmi des gens assez basiques. » Si elle lui disait ça, c’est qu’elle le pensait vraiment, croyez-moi. Alaska ne disait pas ce genre de chose sans le penser. Mais attention, elle l’avait dit une fois, elle ne le dira pas une deuxième. Après avoir discuté en riant pendant un moment, il était temps de parler un peu plus sérieusement. Il y avait encore un tas de chose qu’Oliver ne savait pas sur elle. Comme par exemple son attachement à sa famille. Plus particulièrement à son père. Elle ne lui avait pas parlé depuis tellement longtemps. Le manque commençait très sérieusement à se faire ressentir. Même si elle essayait la plupart du temps de rester forte devant les autres. Nombreuse sont les fois où elle avait eu envie de craquer et fondre en larmes devant tout le monde. « Tu arriveras à lui donner des nouvelles. De bonnes nouvelles. Il faut juste y croire. Je n’dis pas qu’il faut être utopiste et penser qu’on va s’en sortir du jour au lendemain, mais Sinéad a raison, tout va bien se passer. Parce qu’il ne peut pas en être autrement et que si toi tu n’y crois pas, fais confiance en ceux qui y crois. Ca va le faire. Ca va le faire… »  Elle espérait qu’elle allait finir par y arriver. Elle l’espérait de tout son cœur. Oui, Sinéad avait raison comme bien souvent. M’enfin ça, elle n’allait pas lui dire faut pas craquer quand même hein. « Moi j’ai vraiment beaucoup de mal à y croire… Je me demande même comment vous faites pour y croire vous tous. Je vous fais confiance. Si vous dites que tout va bien se passer j’essaie de vous croire. Même si ce n’est pas évident…» Elle avait chuchoté cette dernière phrase, baissant le regard un instant sur sa couverture, son matelas. « Il va bien falloir qu’on s’accroche si on veut aller voir des endroits qui nous font rêver. Si on veut voyager. Y a des lieux que tu rêverais de voir ? » Alaska ferma les yeux un instant. Elle avait la chance de pouvoir voyager régulièrement, son père avait beaucoup d’argent. L’été dernier elle avait passé un mois en France et deux semaines en Espagne. Elle finit par ouvrir de nouveau les yeux pour regarder le garçon. « J’adore la France. Mon père a des origines Françaises. J’y vais tous les étés et je suis tombée amoureuse de ce pays. Paris c’est la plus belle ville que je n’ai jamais vue. Je donnerais tout ce que j’ai pour revoir un jour la Tour Eiffel briller de mille feux la nuit. Ou me balader sur les Champs-Élysées… Et toi ? dit-elle d’un air rêveuse. C’était ce genre de petite chose qu’il l’aidait à tenir bon.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyJeu 20 Avr - 17:50


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


« Marché conclu. Je serais ta vice-présidente. C’est même pour moi un honneur que tu aies pensé à moi ! » Je lui lançai un petit sourire en appréciant son choix d’un signe de tête. La vice-présidence de notre idiotie du moment lui irait à merveille. Ok, tout ça était un pur délire mais nous avions besoin de ça au quotidien pour relativiser sur notre situation. Et personnellement, j’adorais déconner et partir sur des choses totalement loufoques, alors j’étais bien heureux qu’elle surenchérisse ! « Parfait ! » Lui lançai-je en lui tendant la main comme pour sceller leur accord, juste pour plaisanter évidemment, mais c’était distrayant.

La phobie des insectes. Assez courant comme phobie, même si je ne la comprenais pas. La majeure partie ne pouvait pas nous faire le dixième de mal qu’on pouvait leur faire nous-même. Mais s’il y avait autant de personnes qui avaient peur de ces petites bestioles, c’était bien qu’il y avait une raison. Une raison incompréhensible pour moi, mais une raison quand même. Et je mettais un point d’honneur à ne pas me moquer des phobies. On disait souvent que ça se déclarait malgré leurs détenteurs, alors autant dire que ça ne devait pas être évident de lutter contre ça. « J’espère bien ! Tu vas donc devenir mon garde du corps personnel… » Son sourire avait une certaine malice qui me plaisait bien, et je ne pus qu’hausser les sourcils en faisant une petite moue approbatrice à ses mots. « Garde du corps personnel… ouais, c’est ça ! » Dis-je en approuvant d’un signe de tête, souriant, m’amusant à imaginer la situation alors que je délirai sur le fait d’un être un super héros qui anticipera ses peurs. Et la voir prendre part, une fois encore, à ce petit jeu était plaisant. De quoi se changer monumentalement les idées ! Mais, en vrai, ça ne me changeait pas d’être ce genre de personne pour elle, c’était même plutôt agréable à imaginer. « SuperOliver, il ne te manquera plus que le costume de super héros et là tu auras tout ce qu’il faut pour me sauver et me protéger de toutes ces petites bêtes maléfiques. » SuperOliver, ça sonnait vachement bien quand même ! Par contre, je ne pus m’empêcher de laisser échapper un rire amusé lorsqu’elle parla de costume. Je pris quelques secondes pour vérifier que je n’avais réveillé personne avant de chuchoter à la concernée : « J’aurais la classe dans un costume. Parfait pour révéler mon sexappeal. » Lançai-je dans un petit rire moqueur, moqueur envers moi-même évidemment. La honte si je me retrouvais là-dedans, ça serait loin de me mettre en valeur et j’aurais l’air de Robin… Ouais ouais, pas Batman, j’avais bien dit Robin. La honte ! Mais y penser m’amusait grandement, ça c’était clair et ça se lisait facilement sur mon visage.
Bien vite, histoire de la rassurer, me voilà à lui parler de mon rat. Mon magnifique rat. Mon rat qui voulait toujours câliner et qui trouvait grâce aux yeux de Jill. Moi… ça me gavait parfois ses demandes de caresses ! C’était pour ça que j’avais un rat et un chat à la base, pour ne pas devoir le câliner à longueur de journée ! Ah, le traître ! Sûr que c’était Jill qui lui avait mis des idées tordues en tête. Ok, je divaguais… « Aw… Je ne l’ai jamais vu ! Il s’appelle comment ? J’ai un chat moi aussi, mais depuis que je suis ici je ne le vois plus beaucoup… Il me manque tellement. Ses câlins sont les meilleures du monde ! » Je sentis dans sa voix que son chat lui manquait, et je pouvais le concevoir, on s’attachait à ces petites bêtes. « La Chose. Le meilleur des rats du monde. » Dis-je de façon purement objective, bien sûr. « Il traîne un peu dans les cachots mais c’est rare qu’il passe la porte. Il est plus à traîner avec Bulle, le chat de Jill… je t’assure que c’est vrai en plus ! » Dis-je avec amusement en me rendant compte que ça pouvait paraître idiot dit comme ça. Pourtant c’était vrai. « Je suis sûr qu’il va bien, je sais que Perrin ne le laissera jamais mourir de faim. Et puis je le vois parfois, j’arrive à le trouver. Promis, la prochaine fois je te l’amène. » Un petit sourire prit place sur mes lèvres alors que je poursuivis : « Tu as quelqu’un pour prendre soin de ton chat ? Il est p’tet pote avec Bulle. » Lançai-je avec une certaine malice, histoire de rassurer un peu la jolie blonde en lui assurant qu’il ne doit pas être seul. Elle le retrouverait bientôt. Tout du moins, je l’espérais…

« Hm… Non merci, je ne pense pas avoir un visage à lunettes. » Son rire était contagieux et je ne pus retenir le mien, regardant son visage qu’elle me montrait d’un signe de main. « Des lunettes ne mettraient pas mon visage en valeur, j’en suis persuadée. » Je penchais un peu la tête pour l’observer. Elle était jolie, avec ou sans lunettes, c’était sans appel. Je me retenais de le lui dire, ne voulant pas passer pour un gros lourd. A la place, je préférais la charrier, lui disant : « T’as raison, ça ferait nana intelligente, ça ne t’irait pas ! » Je la taquinais bien sûr. Surtout que niveau intelligence, je me doutais qu’elle était très bien lotie la demoiselle, d’où le second degré de cette phrase, évitant de dire qu’elle serait, de toute façon, toujours aussi mignonne. Peut-être que ça se trahissait dans ma façon de la regarder, mais je m’abstenais de le lui dire, en venant au fait que je n’étais pas ce genre de garçon à avoir une estime de moi-même à toute épreuve. Je m’en amusais, rien de plus, j’étais bien loin de penser que je valais mieux que les autres. « Je ne pense pas que tu sois un garçon lambda moi. Je dirais même peut-être que tu es un garçon génial parmi des gens assez basiques. » La surprise fut ma première réaction. Est-ce que j’avais bien entendu ? Elle se moquait ? Oh, elle riait de moi, c’était donc ça ! Je souris, amusé de la voir si moqueuse, lançant : « Ca va ça va, assez avec les moqueries ! Même si je sais que je suis un garçon génial… » Je haussai les épaules malicieusement avant de lui sourire de nouveau et de lui murmurer : « Je plaisante. Mais même si c’était une moquerie, c’est gentil. » Je lui offrais un sourire sincère, me disant que si elle ne s’était pas moquée et qu’elle pensait vraiment cela, j’avais vraiment de la chance. Oui oui, ça me touchait, mais je pensais plus que c’était de la moquerie, je n’étais pas idiot. J’avais tendance à casser les pieds des gens avec mon trop plein d’amusement, alors me qualifier de gars génial, ça m’était presque impossible dans la bouche de la si douce et calme Alaska. Quoiqu’il en soit, je gardais quand même ses gentillesses en tête avant d’en venir à parler d’une personne qui avait l’air de compter énormément pour elle : son père. Je voulais la rassurer, lui dire qu’elle arriverait à lui donner des nouvelles et à faire en sorte qu’elle garde espoir. « Moi j’ai vraiment beaucoup de mal à y croire… Je me demande même comment vous faites pour y croire vous tous. Je vous fais confiance. Si vous dites que tout va bien se passer j’essaie de vous croire. Même si ce n’est pas évident…» Pour moi c’était simple. J’avais déjà la chance d’avoir ma sœur avec moi dans les cachots. Mon espoir le plus important, sans aucun doute. Je l’avais écouté avec attention me parler de ses doutes, me rendant compte que l’espoir disparaissait peu à peu chez tout le monde. Je n’étais pas prêt à abandonner… malgré moi, je voulais y croire, il n’y a pas le choix !

Afin d’éviter de s’attarder trop sur ce sujet bancale et assez déprimant, j’étais parti à parler des voyages qu’elle voudrait faire. Rêver, s’imaginer autre part… ça faisait partie de l’espoir. La belle blonde ferma quelques instants les yeux suite à ma question, les rouvrant après plusieurs secondes pour me dire ce qu’elle avait sur le cœur. « J’adore la France. Mon père a des origines Françaises. J’y vais tous les étés et je suis tombée amoureuse de ce pays. Paris c’est la plus belle ville que je n’ai jamais vue. Je donnerais tout ce que j’ai pour revoir un jour la Tour Eiffel briller de mille feux la nuit. Ou me balader sur les Champs-Élysées… Et toi ? » Alors là, il y avait un monde entre nous deux… Tout ce qu’elle me comptait, elle l’avait déjà vécu. Ca envoyait du rêve, je ne pouvais pas le nier, mais j’avais du mal à imaginer ce dont elle me parler. Pour ma part, je connaissais surtout Brighton et… Brighton. Mes parents tenaient un hôtel et avaient six enfants, autant dire que les vacances dans d’autres pays n’étaient qu’un rêve pour nous. Oh, attention, je ne m’en plaignais pas, ils faisaient tout pour nous distraire, mais de façon plus mesurée. Et j’étais loin d’être malheureux, j’avais vécu de belles aventures, notamment avec Jill, mais sans changer de pays. Je ne pouvais que les imaginer. La France. Paris. C’était l’inconnu pour moi, et mon air déconcerté et complètement à côté de la plaque en était la preuve à l’heure actuelle. « Ca a l’air… superbe. J'espère que tu pourras vite y retourner. A part en photo, je n’ai jamais vu Paris. » Avouai-je. Je n’en étais pas pour autant gêné, j’avais tout le temps pour découvrir cette ville. « En fait, je n’ai jamais quitté le Royaume-Uni. Alors j’imagine… Je me fais mes propres images. » Et attention les amis, le sérieux ne pouvait pas rester longtemps. « La France, pays de la bonne bouffe. L’Espagne, celui de la fête et des plages. Brésil, pays des Mojito et de la chirurgie esthétique. USA, la démesure à l’état pur. Russie, pays du froid et des idées étriquées… je pourrais me faire mes propres cartes postales. » Dis-je avec un petit sourire avant de reprendre avec plus de sérieux, me plaçant face à Alaska, au bout de son lit, tendant mes jambes vers elle. « Etrangement, l’Amérique du Sud me fait rêver. Le Pérou, l’Argentine, la Colombie, le Chili… j’sais pas pourquoi, ça m’attire. » Mon regard se posa dans le vide alors que je tentais de les imaginer. « Ca doit être dépaysant là-bas, de quoi bien se changer les idées… » Me rendant compte qu’une certaine émotion prenait part de moi, je finis par tourner mon regard vers la jeune fille, lui souriant largement et affirmant avec malice : « J’peux te dire que ça n’aurait rien à voir avec l’Angleterre, y aurait de quoi s’amuser sans trop de soucis ! ». Et heureusement, ou malheureusement pour d’autres, l’amusement était l’une de mes priorités. Ah, si seulement je pourrais y aller, un jour… Enfin, avant, il faudra se sortir de ces punaises de cachots humides !

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyVen 21 Avr - 23:07

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
D
’accord, avec cette histoire de vice-présidente de syndicat et tout ce genre de chose, ils étaient partis loin. Très loin. Trop loin ? Non certainement pas. Ils n’étaient que des gamins qui avaient tous les deux besoins de rire et de rêver un peu. D’oublier ce quotidien difficile. Avec Oliver c’était très facile d’oublier en tout cas. « Parfait ! »  lui répondit le Gryffondor en lui tendant la main. D’accord, donc Oliver serait le président de ce syndicat et Alaska la vice-présidente. Ça lui allait parfaitement bien s’il ne l’obligeait pas à se mettre sur le devant de la scène. La jeune fille acquiesça d’un signe de tête et en souriant elle vint lui serrer la main. Voilà, ils venaient de passer un accord. Enfin… Tout ça c’était du vent bien évidemment, mais au moins ça les avait fait un peu rire. Et en ce moment, rire était devenu de plus en plus difficile, mais qu’est-ce que ça faisait du bien. La conversation dévia carrément. Ils en étaient venus à parler de la phobie des insectes de la jeune fille. Cette phrase tellement banale et donc énervante pour elle qu’on lui avait dit des milliers de fois « les petites bêtes ne mangent pas les grosses » Heureusement qu’Oliver ne lui avait pas sorti celle-là ! C’était ridicule ce genre d’argument, une phobie ça ne se contrôle pas. C’est une peur qui vous tétanise. Et la plupart du temps on se rend bien compte qu’il est stupide de réagir ainsi devant un insecte, mais on y peut rien c’est tout. « Garde du corps personnel… ouais, c’est ça ! »  Elle lui sourit, contente et surtout rassurée d’avoir enfin quelqu’un sur qui compter dès qu’elle croisera sur son chemin un insecte. Mais est-ce qu’il était sérieux en lui disant ça ? Qu’elle pouvait l’appeler n’importe quand ? Non certainement pas, il avait sûrement dit ça comme ça… Oliver en était venu à dire qu’il allait être un super héros qui allait anticiper ses peurs, et Alaska n’avait bien sûr pas pu s’empêcher d’en rire. Il était vraiment drôle, c’est pour ça qu’elle décidait de le suivre dans son délire, elle ne voulait pas tout casser, ça serait beaucoup trop dommage.  « J’aurais la classe dans un costume. Parfait pour révéler mon sexappeal. » Encore une fois, en entendant sa deuxième phrase, elle ne put s’empêcher de rire. Bon attention, elle ne se moquait pas de lui hein… Enfin pas vraiment. Ou bien disons qu’elle ne se moquait pas méchamment de lui. Qui aime bien châtie bien. « Ton sexappeal ? Ah oui carrément ? Je ne veux pas casser ton délire mais tous les super héros qui portent un costume ne sont pas forcément sexy. » Lui fit-elle tout de même remarquer, avec une pointe d’humour dans sa voix. Elle personnellement, niveau super héros elle avait toujours eu un faible pour spider-man. Oui je sais, c’était assez ironique pour une fille ayant peur des insectes d’aimer spider-man. Mais pourtant…

La suite de la conversation fut un peu moins amusante, mais ça ne voulait pas dire qu’elle était déplaisante. Alaska était une amoureuse des animaux, quand elle était petite elle voulait même devenir vétérinaire. Aujourd’hui encore ce choix de carrière ne lui déplaisait pas, mais avec la découverte du monde de la magie, elle était un peu paumée là-dessus… « La Chose. Le meilleur des rats du monde. Il traîne un peu dans les cachots mais c’est rare qu’il passe la porte. Il est plus à traîner avec Bulle, le chat de Jill… je t’assure que c’est vrai en plus ! » La Chose… Tiens c’était…original comme nom pour un rat. Pour n’importe quel animal d’ailleurs c’était un nom assez original. Alors comme ça son rat, la Chose était ami avec le chat de sa sœur, Bulle ? C’était assez amusant comme situation. La Serdaigle sourit en l’entendant parler de ces deux animaux. « Un rat ami avec un chat ? C’est…original. » dit-elle en riant doucement. Souvent c’était plutôt l’inverse, les rats et les chats n’étaient pas vraiment potes. « Je suis sûr qu’il va bien, je sais que Perrin ne le laissera jamais mourir de faim. Et puis je le vois parfois, j’arrive à le trouver. Promis, la prochaine fois je te l’amène. Tu as quelqu’un pour prendre soin de ton chat ? Il est p’tet pote avec Bulle. »  Perrin… Comment dire… Le Gryffondor n’était pas le plus grand fan d’Alaska. Il ne l’appréciait pas vraiment. Mais elle savait qu’il adorait les animaux et que même s’il ne l’aimait pas elle, il prendrait soin de son chat Doudou si elle le lui demandait. Elle secoua la tête positivement de haut en bas avant de lui répondre. « Oui, Megan prend soin de lui je pense. » En tout cas, connaissant Megan elle savait que si elle le croisait elle allait prendre soin de lui et la gâter comme le faisait habituellement Alaska. « Peut-être que Doudou est ami avec Bulle oui. Tu pourras poser la question au chat de ta sœur si tu le croises ? S’ils sont amis il aura forcément de ses nouvelles. » dit-elle très sérieusement. Pourtant elle rigolait, bah oui on ne peut pas parler aux animaux. Enfin si on peut mais on ne peut pas espérer avoir une réponse du moins. Quand Oliver l’observa ne serait-ce que pendant quelques secondes, la jeune fille ne put s’empêcher de se sentir terriblement mal-à-l’aise. Pourtant ça n’avait duré que quelques secondes, mais c’était exactement ça qu’elle détestait. Qu’on la regarde de cette manière, qu’on la fixe. Oui elle est parano, mais elle est comme ça que voulez-vous. « T’as raison, ça ferait nana intelligente, ça ne t’irait pas ! »  Et en plus pour lui dire ça ?! La petite blonde ouvrit la bouche, prenant un air offusqué, choqué. Heureusement qu’elle savait qu’il disait ça pour plaisanter ! Pour se défendre, elle lui donna deux petites tapes sur le torse. « Hé oh ! Je ne te permets pas ! » lâcha-t-elle avant de sourire tout de même un peu. En plus, elle savait qu’elle n’était pas bête elle avait toujours eu de super résultats. Même si à chaque fois elle avait l’impression qu’elle aurait pu faire mieux. C’était horrible comme sensation, de toujours être persuadé qu’on a pas donné le meilleur de soi-même. Non, Alaska n’avait aucune confiance en elle. Et je ne vous parle même pas de son physique, les compliments la gênent atrocement et elle avait toujours l’impression qu’on lui mentait si on lui disait qu’elle était jolie. Elle avait encore du boulot là-dessus. « Ca va ça va, assez avec les moqueries ! Même si je sais que je suis un garçon génial… »  Un léger rire se fit entendre alors que la jeune fille leva les yeux au ciel souriant légèrement. « Je plaisante. Mais même si c’était une moquerie, c’est gentil. »  Euh…attendez, pause ! Pourquoi est-ce qu’il disait que c’était une moquerie ? Ça ne l’était absolument pas ! Elle ne rigolait pas sur ce genre de chose. Elle l’observa un instant sans rien dire. « Je ne rigolais pas ! Tu es vraiment un garçon bien Oliver je t’assure.» se contenta-t-elle de lui répondre. Elle n’allait pas non plus lui faire une déclaration d’amour hein.

Rêver. C’était certainement aussi ça qui les aider tous à tenir un peu le coup. Il fallait bien rêver et Alaska n’avait aucun mal à ça. C’était une grande rêveuse. Elle rêvait du fait de pouvoir revoir sa mère une dernière fois, de repasser du temps avec son père et ses grands-parents qu’elle aimait plus que tout. Alaska était très famille, pour elle c’était essentiel. Elle rêvait et pensait aussi au prochain voyage qu’elle allait bien pouvoir faire, découvrir une nouvelle culture, les coutumes d’un pays inconnu, découvrir des nouvelles boutiques de vêtements, de chaussures, des nouvelles marques… Enfin tout ce genre de chose quoi. Et apparemment Oliver aussi faisait ce genre de chose puisqu’il lui avait demandé s’il y avait des pays ou des villes qu’elle aimerait découvrir. Pour elle c’était Paris qu’elle aimait le plus et à chaque fois qu’on lui parlait de voyage qu’elle aimerait faire, elle parlait de la capitale française. Bien qu’elle y était déjà allée plusieurs fois. « Ca a l’air… superbe. J'espère que tu pourras vite y retourner. A part en photo, je n’ai jamais vu Paris. En fait, je n’ai jamais quitté le Royaume-Uni. Alors j’imagine… Je me fais mes propres images. »  C’était dans ce genre de moment qu’elle se rendait bien compte qu’elle avait beaucoup de chance. Bah oui, son père était chef d’entreprise, il gagnait bien sa vie donc elle avait déjà eu l’occasion de beaucoup voyager. « Si un jour tu as l’occasion d’y aller je te conseille vraiment cette ville. Je la trouve tellement parfaite, c’est le rêve là-bas. J’aimerais bien y habiter plus tard…» C’était une idée comme ça bien sûr. Mais elle aimait tellement Paris que oui, elle se voyait bien y vivre. « La France, pays de la bonne bouffe. L’Espagne, celui de la fête et des plages. Brésil, pays des Mojito et de la chirurgie esthétique. USA, la démesure à l’état pur. Russie, pays du froid et des idées étriquées… je pourrais me faire mes propres cartes postales. »  Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Ce garçon avait toujours le mot et le don pour faire rire c’était incroyable. En quelques mots il avait plutôt bien trop résumé franchement. « Je n’ai jamais été au Brésil… Ni aux USA ou en Russie. Mais j’avoue que ces destinations m’attirent aussi. Les USA, pour vivre le rêve américain quoi.» Ca pouvait paraître banal et bateau oui. « Tu comptes aller te faire de la chirurgie esthétique au Brésil ?» lui demanda-t-elle avec un sourire plein de malice. Bien entendu, elle le taquinait il n’avait en aucun cas besoin de chirurgie esthétique c’était un très beau garçon. « Etrangement, l’Amérique du Sud me fait rêver. Le Pérou, l’Argentine, la Colombie, le Chili… j’sais pas pourquoi, ça m’attire. »  Tout en l’écoutant, elle replia ses jambes contre sa poitrine. Cette conversation était vraiment très intéressante, elle adorait ça. « Je comprends, je pense que c’est parce que là-bas tout est tellement différent, on serait carrément dépaysés, les gens n’ont pas la même mentalité. Ils ont l’air d’avoir tous le cœur sur la main, contrairement à ici. » Et le jeune homme semblait plutôt d’accord avec elle. « Ca doit être dépaysant là-bas, de quoi bien se changer les idées… » Elle acquiesça d’un signe de tête, percevant tout de même une pointe d’émotion dans sa voix. On avait tous besoin de se changer les idées en ce moment. « J’peux te dire que ça n’aurait rien à voir avec l’Angleterre, y aurait de quoi s’amuser sans trop de soucis ! » Effectivement, l’Angleterre n’était pas le pays le plus fun du monde, Alaska était plutôt bien d’accord avec lui sur ce point-là. « Il y a tellement de choses et de pays que j’aimerais visiter plus tard. En fait j’aimerais faire le tour de monde. » Au moins avec le tour de monde, on voyait tout, et il y avait un tas de choses à vivre. Mais pour ça il fallait du temps, et de l’argent.

© Starseed

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyMar 25 Avr - 15:52


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


Après différents petits délires - qui nous faisaient un bien fou, il fallait l’avouer – nous en étions venus à parler de sauveur, de garde du corps ou je-ne-sais-trop quoi d’autre. Ce rôle, en soit, ne me gênait pas, mais je n’étais pas certain d’être le meilleur. Oh oui, bien sûr, on en rigolait, mais si vraiment elle était dans une position délicate, je me disais prêt à l’aider, évidemment. C’était plus fort que moi, je ne laissais pas quelqu’un dans la m****, c’était totalement contre-nature ! Donc je ne pouvais qu’assurer d’arriver comme un superhéros si le danger se montrait. Je m’en amusais, évidemment, mais dans le fond c’était vrai. J’avais beau dire des conneries, le fond de vérité n’était jamais bien loin. Enfin actuellement, parce que sinon je peux vous dire que j’en balançais des idioties ! Le sujet dévia avec malice sur un éventuel costume. Ahah, bien sûr que j’aurais la classe, rien de mieux pour me mettre en évidence. Hum… sûr que l’on me prendrait pour un homo avec un costume bien moulant, et je serais obligé de rire de moi-même. Rien que de m’imaginer je ne pouvais m’empêcher de sourire, amusé. Alaska rit et j’étais satisfait de pouvoir l’amuser un peu et de lui changer les idées. Ca avait son importance pour moi de réussir à faire décrocher un peu les autres de toute cette douleur. Il n’y avait rien qui pouvait plus me combler actuellement. « Ton sexappeal ? Ah oui carrément ? Je ne veux pas casser ton délire mais tous les super héros qui portent un costume ne sont pas forcément sexy. » Je balayais d’un geste de la main ses remarques, secouant la tête de gauche à droite en répondant comme un gamin capricieux. « Blablabla, t’es juste jalouse de voir que le costume m’irait à la perfection, que je serai super sexy et que d’autres me voudront en tant que garde du corps personnel. » Je finis ses propos totalement idiots par un large sourire amusé, sachant très bien que je racontais n’importe quoi mais aimant tenir de tête, juste pour rire, à la petite blonde qui ne me laissait pas en reste. Aussi timide qu’elle puisse être d’un point de vue extérieur, elle était en réalité très ouverte d’esprit et blagueuse. C’était intéressant d’apprendre à la connaître et de voir que j’arrivais, un tant soit peu, à abaisser quelques-unes de ses barrières.

On en vint à parler de nos animaux et il aurait fallu être aveugle et sourd pour ne pas se rendre compte que le chat d’Alaska lui manquait énormément. « Un rat ami avec un chat ? C’est…original. » Je haussai les épaules comme si c’était normal, ajoutant en justification : « Ils ont toujours été habitués à vivre ensemble, comme Jill et moi. C’est autant son rat que le mien et inversement pour Bulle. Lien bizarre, personne ne peut comprendre ! » Dis-je dans un rire, autant en parlant de La Chose et Bulle que de Jill et moi. Nous aussi nous avions une relation assez particulière. Et à part Perrin et Sinéad, je me disais que peu de personnes ne pouvaient avoir un semblant d’idée de ce qui nous liait avec ma jumelle.
J’avais fait en sorte de demander à l’aiglonne si quelqu’un prenait soin de son chat, ça pouvait être ce qu’il y avait de plus rassurant pour elle après tout. « Oui, Megan prend soin de lui je pense. » Megan… Ok, j’avais un peu de mal à voir qui c’était mais pourquoi pas, tant qu’elle veillait sur son chat. « Alors ne t’inquiètes pas, il ne doit manquer de rire. » Lui dis-je avec un sourire rassurant, étant vraiment convaincu par ce que je disais. Les animaux savaient bien mieux se débrouiller seuls que nous, il n’y avait aucun doute qu’ils se démerdent actuellement à la perfection et qu’ils soient juste un peu en manque d’affection de la part de leur maître. Mais cela se résoudra, il ne pouvait en être autrement ! « Peut-être que Doudou est ami avec Bulle oui. Tu pourras poser la question au chat de ta sœur si tu le croises ? S’ils sont amis il aura forcément de ses nouvelles. » Doudou. Ce petit nom me fit sourire. Ca faisait très… bisounours, mais ce n’était pas étonnant venant d’une fille. Je n’en dis rien, l’écoutant alors que sa phrase était bourrée d’idioties mais qu’elle paraissait on-ne-peut-plus sérieuse. Je me doutais bien que c’était de l’humour, évidemment, mais jouer le côté sérieux m’amusait tout autant. Je pris alors le même ton qu’elle, comme si la discussion était plus que normale. « Forcément. Je questionnerai Bulle si je la vois et je demanderai aussi à Jill, au cas où que Bulle lui ait dit quelque chose sur… Doudou. » Dis-je tout en levant la main comme pour marquer ma promesse, ne pouvant cependant laisser un petit sourire se dessiner aux coins de mes lèvres quand j’insistais sur le nom si mignon de son animal.

« Hé oh ! Je ne te permets pas ! » Me lança-t-elle en me donnant une tape sur le torse. Quoi ?! J’avais été trop loin ?! Je lui fis alors un magnifique sourire angélique, m’amusant de sa réaction face à mon attaque concernant le fait de mettre des lunettes et de mêler ça à l’intelligence. Je me doutais qu’elle l’était, intelligente, ça se voyait dans sa façon de s’exprimer. Alors c’était d’autant plus drôle que de la taquiner sur ce point. Surtout que j’étais certain qu’avec ou sans lunettes, ça ne changerait rien, la petite blonde était très jolie. Je ne dis rien de plus mais la regardai avec un petit sourire, lui prouvant ainsi que je ne pensais pas le moins du monde ce que je disais, la fixant quelques secondes. Je détournai cependant rapidement le regard en voyant qu’elle était plutôt mal à l’aise. ‘Manquerait plus que je me mette à la gêner, ce serait l’inverse de ce que je voulais !
Elle avait tenté des compliments ? Ou elle se moquait ? J’étais sceptique, mais dans les deux cas ça m’allait. Les compliments, c’était plaisant, mais les moqueries ça ne me gênait pas, il m’en fallait plus pour être vexé ! « Je ne rigolais pas ! Tu es vraiment un garçon bien Oliver je t’assure.» En guise de réponse, je lui souris sincèrement en lui disant : « Merci, vraiment, c’est gentil. » En réalité, je déconnais tout le temps, mais les compliments je préférais les tourner au second degré et répondre avec humour, parce qu’en vrai c’était l’une des choses à laquelle je ne savais pas vraiment réagir… Sans gêne mais quand même avec une certaine maladresse sur ce point. J’ajoutai avec une pointe d’humour : « T’es pas mal non plus ! » Bon ok j’abusais ! Je repris alors avec un petit sourire, me disant qu’il fallait quand même que j’arrête de la charrier et que je sois, ne serait-ce que l’espace de quelques secondes, un peu sérieux et franc : « Tu es une superbe fille aussi, Miss Lemaire, dommage que tu mettes tant de barrières, les gens loupent quelqu’un de génial. » Avais-je avec une grande sincérité, juste avant de partit su un sujet tout autre : le voyage et les rêves.

« Si un jour tu as l’occasion d’y aller je te conseille vraiment cette ville. Je la trouve tellement parfaite, c’est le rêve là-bas. J’aimerais bien y habiter plus tard…» Eh bien peut-être que j’irai, un jour, à Paris. Je me disais que Jill adorerait… faudrait qu’on voie, quand on pourra transplaner. Y avait le temps ! « Carrément ? Ah ouais t’es vraiment charmée par cette ville ! » Commentai-je par rapport à son aveu d’y vivre. Les grandes villes, je n’étais pas certain de pouvoir les supporter sur une longue période, pour ma part. J’avais besoin d’espace, de quoi profiter pleinement sans être constamment les uns sur les autres. Enfin, je me disais qu’en réalité je pourrais sûrement m’adapter un peu partout. De mon côté, je lui dis avec un certain amusement comment je voyais quelques pays. Que du rêve et rien de concret là-dedans, croyez-moi ! « Je n’ai jamais été au Brésil… Ni aux USA ou en Russie. Mais j’avoue que ces destinations m’attirent aussi. Les USA, pour vivre le rêve américain quoi. » Ca voulait dire qu’elle avait fait les autres pays ?! Ouah, elle en avait vu alors, y avait un monde entre nous sur ce point. Mais si elle avait eu l’opportunité, elle aurait eu tort de s’en priver ! Le rêve américain, ça ne m’attirait pas, mais alors pas du tout. Et puis, ça voulait dire quoi au juste ? « Le rêve américain… bof, y a des rêves encore plus attirants ! » Lançai-je avec une certaine malice alors que je m’étirais et me replaçais. Ces matelas étaient vraiment une horreur pour nos fesses et notre dos ! « Tu comptes aller te faire de la chirurgie esthétique au Brésil ? » Je ne pus m’empêcher de rire en balançant ma tête en arrière tant cette répartie était bonne. Je me calmai au bout de quelques secondes, faisant une petite moue amusée, balançant mon index vers elle : « Bien joué ! Mais en toute franchise, je n’suis pas sûr que la poitrine de bimbo et des fesses hyper rebondies m’iraient bien ! » Lançai-je en faisant une petite grimace espiègle, me disant que ce résultat serait vraiment une catastrophe ! Par la suite, je lui avouai être plus attiré par les pays d’Amérique du Sud, de quoi bien voyager en étant totalement dépaysé. C’était ça après tout, les voyages ! « Je comprends, je pense que c’est parce que là-bas tout est tellement différent, on serait carrément dépaysés, les gens n’ont pas la même mentalité. Ils ont l’air d’avoir tous le cœur sur la main, contrairement à ici. » Elle avait raison, c’était sûrement pour ça. J’approuvai d’un signe de la tête. « Y a des chances oui. Et puis il y a tellement à découvrir. Des paysages, des architectures, des civilisations… Ca doit être passionnant ! » Et plus j’en parlais, plus ça me donnait envie ! « Il y a tellement de choses et de pays que j’aimerais visiter plus tard. En fait j’aimerais faire le tour de monde. » C’était sûrement la meilleure des choses à faire mais ce n’était pas donné à tout le monde. « C’est un beau rêve, j’espère que tu pourras le faire. » Le regard dans le vide, imaginant plusieurs pays, j’ajoutai : « Ca doit te changer, un tour du monde, mais en même temps y a pas mieux pour ouvrir son esprit. » Je reposai mon regard sur elle, lui demandant : « Tu voudrais commencer par quel pays, dans ton super projet ? » J’étais un peu curieux mais rêver ainsi, ça faisait du bien. Actuellement, on en avait tous besoin.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyVen 5 Mai - 22:27

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
C
’était tellement agréable de rire, rêver, parler de tout et de rien, oublier. Ou bien tenter d’oublier. Ou encore, faire comme si on oubliait. Faire comme si, jouer la comédie, c’était bien quelque chose qu’Alaska faisait tout le temps en ce moment. Elle disait à ses amis qu’elle allait bien, qu’elle s’en sortait alors qu’au final au fond, elle souffrait énormément de la situation. Elle avait l’impression d’être faible, tellement faible. Pourtant c’est même plutôt le contraire, Alaska était plutôt forte elle arrivait à garder la tête haute malgré tous les événements que la vie avait mis sur son chemin. On ne l’avait pas épargné la pauvre, en fait il ne fallait pas s’étonner qu’elle n’ait plus aucune confiance en elle et qu’elle soit de nature assez pessimiste. En tout cas, là elle ne faisait pas semblant, quand elle riait ou souriait c’était vraiment sincère et elle passait réellement un bon moment. Elle apprenait à connaître Oliver un peu mieux et c’était une très bonne chose puisqu’elle se rendait compte qu’il avait vraiment l’air d’être un garçon formidable. Elle s’en voulait presque d’avoir été si froide et difficile avec lui au début mais elle n’y pouvait rien que voulez-vous… Elle était sur la défensive et ça, c’est son passé et son expérience qui l’avait poussé à être comme ça. « Blablabla, t’es juste jalouse de voir que le costume m’irait à la perfection, que je serai super sexy et que d’autres me voudront en tant que garde du corps personnel. »  Ahaha, en tout cas on peut dire que leurs petits délires n’étaient pas près de s’arrêter et c’était tant mieux. Alaska leva les yeux au ciel en poussant un soupir. Tout en gardant un sourire collait sur ses lèvres, un peu comme pour lui montrer qu’elle n’était pas vraiment agacée par lui. « Tu m’abandonnerais pour d’autres demoiselles en détresse ? » lui demanda-t-elle en faisant une moue. Elle espérait fortement que la réponse serait négative. Parce que s’il devait être son garde du corps, elle voulait qu’il soit son garde du corps personnel. Genre qu’il soit à son entière disposition. Parce qu’elle commençait à apprécier le garçon qui se trouvait en face d’elle, et elle espérait aussi que c’était réciproque. Après tout, elle ne savait pas du tout ce qu’il pensait d’elle, peut-être qu’il la trouvait chiante comme un rat mort qui sait. Les deux jeunes entamèrent une nouvelle conversation, ils parlèrent de leurs animaux respectifs, et elle apprit d’ailleurs même que le jeune homme avait un rat. Bon, les rats n’étaient pas les animaux favoris de la Serdaigle mais ils restaient tout de même des animaux. Son rat, la Chose, était apparemment ami avec le chat de sa sœur, Bulle. Alors ça c’était plutôt drôle comme situation. « Ils ont toujours été habitués à vivre ensemble, comme Jill et moi. C’est autant son rat que le mien et inversement pour Bulle. Lien bizarre, personne ne peut comprendre ! »  Tout comme personne ne pouvait comprendre le lien qui l’unissait avec sa jumelle. Parce que c’est le genre de chose que seulement les jumeaux peuvent comprendre. La jolie blonde haussa les épaules avant de relever les yeux vers le Gryffondor. « Ils veulent peut-être imiter leurs maîtres ! Il me semble que tu es proche de ta sœur, non ?» Et elle disait ça sérieusement pour le coup. Peut-être que le comportement des maîtres influence celui des animaux ? Elle n’en savait rien en fiait pour être honnête elle était pas calée niveau psychologie animalière. Il faudra qu’elle lise des lires à ce sujet dès qu’elle le pourra. « Alors ne t’inquiètes pas, il ne doit manquer de rire. »  Oui il avait sûrement raison. En tout cas elle avait confiance en Megan, et si elle lui disait que Doudou allait bien, c’est qu’il allait bien. Elle ne lui mentirait pas au sujet de son chat, elle savait à quel point c’était un sujet important chez elle. La conversation se poursuivit d’un ton très sérieux, bien qu’Alaska venait de sortir un tas de conneries concentré dans une seule phrase. « Forcément. Je questionnerai Bulle si je la vois et je demanderai aussi à Jill, au cas où que Bulle lui ait dit quelque chose sur… Doudou. »  La jeune fille hocha vivement la tête comme pour acquiescer ses propos et pour le remercier. « Merci beaucoup de ta coopération Oliver, ton investissement auprès de la vie de Doudou me touche énormément. » lui répondit-elle d’un air très calme. Et puis elle ne put s’empêcher de rire après. Elle ne pouvait vraiment pas faire autrement, ils étaient quand même en train de parler de leurs animaux comme s’il s’agissait d’êtres Humains. Mais elle avait tut de même remarqué ce petit sourire narquois sur ses lèvres quand il avait prononcé le nom de son chat. Elle reprit alors son sérieux. «Par contre, je rêve ou bien tu te moques du nom de Doudou ?» lui demanda-t-elle d’un air presque choqué.

Alaska avait cette agréable impression qu’avec Oliver elle pouvait parler de tout et de rien. Et le fait qu’elle ait cette impression était plutôt incroyable. Elle qui il y a encore quelques mois elle se montrait assez distante avec le jeune homme. Elle n’était plus froide avec lui comme au début, mais elle restait sur la défensive. Encore et toujours, elle mettait des barrières qu’ele avait du mal à baisser ses barrières. Beaucoup, beaucoup de mal. C’était un peu une protection, une manière de repousser les autres parce qu’elle avait peur de les laisser entrer dans sa vie. Ou bien parce qu’elle avait peur qu’ils ne voulaient l’approcher que pour se foutre de sa gueule. Parano ? Ou, sûrement un peu je vous l’accorde. « Merci, vraiment, c’est gentil. »  Oui en tout cas quand elle faisait des compliments elle était toujours sérieuse et sincère. Mais par contre elle n’en faisait pas souvent, elle était ce genre de fille à garder tout pour elle. Toutes ses émotions qu’elles soient positives ou négatives, elle les gardait pour elle. Un jour elle risquait d’exploser la pauvre. Faire ça c’était pas bon. Pas bon du tout et le pire c’est qu’elle s’en rendait parfaitement compte. Mais se mettre à nu et déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur… Non c’était au-dessus de ses forces. « T’es pas mal non plus ! »  Elle était pas mal ?! Qu’est-ce qu’il voulait dire par-là ? Il voulait lui dire qu’il la trouvait jolie ? A son goût ? Non, certainement pas Alaska, là tu deviens complètement folle ma pauvre, tu perds la boule, va falloir aller consulter tout de suite ! Ou bien est-ce qu’il voulait simplement dire qu’il trouvait que c’était une fille plutôt gentille ? Presque instantanément, la jeune fille se mit à rougir. Ohlala la honte. «Hm… Merci… Enfin je pense. » Elle avait même du mal à accepter les compliments. Oui je sais ce que vous êtes en train de vous dire, sûrement un truc du genre ‘Ohlala mais qu’est-ce qu’elle est chiante celle-là.’ Et vous avez pas tort en fait. « Tu es une superbe fille aussi, Miss Lemaire, dommage que tu mettes tant de barrières, les gens loupent quelqu’un de génial. »  Il lui faisait une blague ? Si c’était le cas, c’était une blague de mauvais goût. Elle avait du mal à croire qu’on puisse la trouver géniale, et encore moins jolie. Un tout petit sourire se dessina sur son visage alors qu’elle gardait les yeux rivaient sur son matelas un court instant avant de regarder à nouveau le jeune homme. « Les gens ne loupent pas grand-chose tu sais… Et puis, quand j’étais à l’école primaire les autres élèves se moquaient tellement de moi que j’ai appris à mettre ces barrières pour me protéger. » Elle ne savait même pas pourquoi elle lui disait ça, certainement pour lui donner des explications sur toutes les fois où elle l’avait repoussé, rejeté et envoyé chier. Il n’avait pas mérité tout ça le pauvre.

« Carrément ? Ah ouais t’es vraiment charmée par cette ville ! » Et oui, elle était effectivement vraiment charmée par cette ville. Mais en même temps Paris représentait tout ce qu’elle aimait : le luxe, la classe… Enfin tous ces trucs-là quoi. « Oui je le suis. En fait, je suis dans mon élément là-bas je me sens un peu comme chez moi. » En général les gens ne comprennent pas quand elle leur dit ça, parce qu’elle a grandi à Londres et non pas à Paris. Mais elle s’imaginait bien vivre comme une véritable petite Parisienne dans une dizaine d’années. Bon après peut-être que d’ici là elle changera d’avis. « Le rêve américain… bof, y a des rêves encore plus attirants ! »  dit-il en s’étirant. Ohlala ces matelas étaient durs comme de la brique, Alaska se demandait si un jour son dos allait de remettre de cette expérience désastreuse dans les cachots. Mais bon bref, les matelas c’était pas le sujet de conversation de base. Elle secoua légèrement la tête comme pour revenir à ses esprits avant de lui répondre. « Ah oui ? Comme quoi par exemple ? » lui demanda-t-elle réellement intriguée par ce qu’il allait bien pouvoir lui répondre. Et puis Alaska fit une petite blague qu’elle ne pensait pas qu’Oliver apprécierait autant puisqu’il se mit à éclater de rire. Tant mieux, si elle aussi elle pouvait le faire rire. Elle se mit alors à sourire, fièrement, donnant quelques coups d’œil à ses camarades pour vérifier qu’ils n’étaient pas en train de les réveiller. « Bien joué ! Mais en toute franchise, je n’suis pas sûr que la poitrine de bimbo et des fesses hyper rebondies m’iraient bien ! »  La Serdaigle fit une moue, posant son index sur ses lèvres faisant mine de réfléchir et de l’imaginer en bimbo à forte poitrine et aux fesses rebondies. Elle finit par secouer la tête de droite à gauche comme pour donner son verdict final. « Effectivement, mais par conte je pense que tu pourrais te faire injecter je-ne-sais quel produit pour grossir tes lèvres. Ça t’irait vraiment bien ! » répliqua-t-elle avant de lui offrir son plus beau sourire. Heureusement qu’ils avaient encore gardé leur humour, sinon qu’est-ce qu’on se ferait chier. « Y a des chances oui. Et puis il y a tellement à découvrir. Des paysages, des architectures, des civilisations… Ca doit être passionnant ! »  Alaska hocha positivement la tête, il avait raison. Elle ne l’imaginait as comme un garçon qui voudrait vraiment voyager plus tard, elle était agréablement surprise. « C’est un beau rêve, j’espère que tu pourras le faire. Ca doit te changer, un tour du monde, mais en même temps y a pas mieux pour ouvrir son esprit. Tu voudrais commencer par quel pays, dans ton super projet ? »  Elle aussi elle espérait pouvoir le faire un jour. Et peut-être même que le faire toute seule ça ne la dérangerait pas. Elle était plutôt solitaire sur les bords il ne fallait pas l’oublier. «Peut-être commencer au Canada, et puis ensuite parcourir les Etats-Unis, puis l’Amérique Centrale, l’Amérique du Sud.» dit-elle en traçant un chemin avec son index sur son matelas. « Et puis après je ne sais pas trop... ça te tenterait toi, un tour du monde ? » lui demanda-t-elle en posant ses yeux verts sur le jeune homme. Peut-être qu’un jour ils se croiseront dans un autre pays, un tout autre continent.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyJeu 11 Mai - 18:10


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


Cette fille était vraiment intéressante. Je me disais que c’était dommage qu’elle mette tant de barrières avec les autres car, une fois abaissées, on pouvait découvrir quelqu’un de tout simplement génial. J’étais bien content d’avoir insisté pour la connaître, et d’en apprendre encore en ce moment. C’était vraiment sympa de pouvoir passer du temps avec quelqu’un en ne sachant pas ce que cette personne pourrait vous révéler. Et je ne regrettais pas d’être venu au contact d’Alaska, cette nuit, et d’avoir entamé une conversation qui me faisait réellement du bien. « Tu m’abandonnerais pour d’autres demoiselles en détresse ? » Sa remarque m’amusa, ainsi que sa petite moue, mais je restais dans mon petit jeu, haussant avec malice des épaules. « Un bon superhéros ne peut pas se permettre d’avoir des préférences dans les demoiselles en détresse… » Dis-je en feignant un côté hautain que je n’aimais pas, en vrai. Je ne pus le faire longtemps avant d’afficher un sourire amusé, me penchant vers l’aiglonne tout en baissant encore plus la voix, comme si j’allais lui dire un secret : « Bon, le dis à personne hein, mais t’es ma préférée, alors je ferai style de ne pas entendre les autres pour n’être là que pour toi. » Je me redressai en affichant un sourire satisfait sur les lèvres, me retenant de rire pour ne pas alerter nos camarades ou d’éventuels Mangemorts qui pourraient traîner dans le coin. ‘Manquerait plus qu’ils se montrent pour vérifier que tout le monde dort ces idiots… Quoiqu’il en soit, j’étais ravi de voir qu’elle prenait bien la blague et qu’elle ne me laissait pas en reste. De quoi ne pas s’ennuyer et se changer les idées comme il le fallait. Je la voyais capricieuse. Peut-être qu’elle en jouait et qu’elle ne l’était pas vraiment, mais en l’observant j’avais l’impression que c’était le cas. Ca ne me gênait pas du tout, au contraire, cela était un prétexte de plus pour la charrier et autant dire que ça faisait partie de mes carburants ! Pour dire la vérité, j’étais prêt à être son unique garde du corps, pour cette unique demoiselle en détresse. Parce que je l’aimais bien cette nana, et plus j’apprenais à la connaître plus j’appréciais ce qu’elle était. Alors, oui, même si j’aimais la taquiner, mes pensées n’en restaient pas moins à me dire que s’il y avait besoin, je serai là. Pour elle. Pour qu’elle soit en sécurité, elle et ses proches, comme beaucoup d’autres qui comptaient pour moi.
Parler de nos animaux, c’était assez naturel en fait. De mon côté, La Chose et Bulle faisaient partie de mon quotidien. Alors, oui, leur relation était particulière mais en même temps, vous aviez vu celle qu’on avait avec Jill ?! Ce n’était pas anodin, croyez-moi. « Ils veulent peut-être imiter leurs maîtres ! Il me semble que tu es proche de ta sœur, non ? » En première réponse, je souris sincèrement à Alaska, comme si cette pensée me remplissait de bonheur alors que j’acquiesçai d’un signe de tête. « Très proche, notre relation est plutôt indescriptible. » Avouai-je en me pinçant les lèvres. Parce que c’était vrai, notre lien était au-dessus de tout et elle serait toujours la première pour moi. Je ne pouvais pas l’expliquer, c’était ainsi depuis toujours et ce sera toujours le cas. Je n’avais aucune honte à le dire, ma jumelle était tout pour moi et bon nombre de personnes en avaient conscience sans pour autant le comprendre. Ce qui était normal, avons-le. A part Perrin et Sinéad, je ne connaissais personne capable de savoir ce que nous vivions. Bref, c’était comme ça et c’était très bien !
C’était comme si notre conversation était on-ne-peut-plus sérieuse concernant une éventuelle discussion avec Bulle, de la part de Jill, sur Doudou. Ce surnom me faisait rire intérieurement et je ne pouvais cacher un sourire amusé à l’évocation de ce dernier. « Merci beaucoup de ta coopération Oliver, ton investissement auprès de la vie de Doudou me touche énormément. » J’approuvai d’un signe de tête en tentant de garder mon sérieux, ce qui était très compliqué, ne mentons pas ! « C’est tout naturel ! » Ajoutai-je avant de ne pouvoir m’empêcher de laisser échapper un rire, le plus silencieux que je puisse, quand la belle Alaska poursuivit avec un sérieux risible : « Par contre, je rêve ou bien tu te moques du nom de Doudou ? » Moi ? Me moquer ? Pas mon genre voyons ! Je mis ma main sur ma poitrine en mimant le même air choqué qu’elle, la charriant avec une grande malice : « Han ! Tu me blesses là ! Me moquer de Doudou ? » Je ne pus m’empêcher de rire de nouveau, la regardant avec une certaine douceur : « Nan mais sérieusement, Doudou… tu l’as depuis tes cinq ans, rassure-moi ! » C’était moqueur, mais pas du genre méchant, juste pour l’embêter un peu. Rien de mal là-dedans, rassurez-vous.

En venir aux compliments, ce n’était pas le domaine où j’étais le plus à l’aise. Je pouvais dire assez aisément ce que je pensais, s’il y avait un peu d’humour dedans, mais quand c’était trop sérieux je n’étais pas aussi sûr de moi. Et encore moi quand les compliments m’étaient dirigés. Je n’aimais pas forcément ça. On m’avait toujours appris à être modeste et à faire les choses par passion et non par intérêt, alors autant dire que prendre les compliments était agréable mais que je ne savais pas forcément comment réagir si je ne pouvais pas utiliser le second degré. Je la remerciai donc juste, prenant ses mots avec attention et les appréciant. Lui répondre qu’elle n’était pas mal était de la pure provocation, parce qu’il était évident qu’elle était bien plus que a. Là encore, c’était pour être moins gêné, et je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne cela au pied de la lettre direct. Ce n’était pas mon intention. « Hm… Merci… Enfin je pense. » Voyant que je n’avais pas été clair et qu’elle ne savait pas comment le prendre, je mis un point d’honneur à lui dire la vérité sur ce que je pensais d’elle, appréciant du regard ses joues rougissantes qui la rendaient encore plus charmantes sur la joyeuse danse de sa bougie. Je remarquai rapidement qu’elle n’osait pas me regarder. Sûrement avait-elle du mal avec les compliments et j’attendais qu’elle relève les yeux de son matelas pour capter son regard et lui faire comprendre qu’elle se dévaloriser. C’était dommage. A mon plus grand plaisir, elle les releva, me disant : « Les gens ne loupent pas grand-chose tu sais… Et puis, quand j’étais à l’école primaire les autres élèves se moquaient tellement de moi que j’ai appris à mettre ces barrières pour me protéger. » C’était compréhensible. Je ne pouvais pas dire comprendre ce qu’elle ressentait, mais je concevais qu’elle ait pu se mettre de telles barrières à cause de moqueries. Je ne comprenais pas qu’on puisse se moquer méchamment des gens. Et pourquoi d‘ailleurs ? Elle n’avait rien qui donnait envie de se moquer sincèrement, à mon humble avis en tout cas. « Je trouve qu’ils loupent beaucoup, au contraire. Mais je peux comprendre, tu te protèges… pas besoin de le faire avec moi tu sais, je n’compte pas te faire de mal. » Lui dis-je avec sincérité, lui offrant un sourire vrai qui montrait qu’elle valait mieux que ce qu’elle pensait, je le pensais de plus en plus. En tout cas, cela expliquait notre rencontre où elle avait cru que je me moquais réellement… j’avais galéré quand même, ahah !

« Oui je le suis. En fait, je suis dans mon élément là-bas je me sens un peu comme chez moi. » Elle me donnait l’impression d’être une fille de la ville. Ce n’était pas un défaut, c’était juste un constat. Je n’avais jamais vraiment été dans des grandes villes, c’était plutôt l’inconnu pour moi, mais j’appréciais d’entendre Alaska me parlait de l’une d’entre elle qu’elle affectionnait : Paris. « Alors autant y aller le plus possible ! » Lui fis-je remarquer, enthousiaste. Quand on trouvait un endroit où on se trouvait bien, comme chez soi, il ne fallait pas hésiter à y retourner, encore et encore. Le rêve américain… nan, sincèrement, ce n’était pas ce qui m’attirait le plus. « Ah oui ? Comme quoi par exemple ? » Après m’être étiré et replacé pour avoir moins mal au dos, j’avais dirigé mon regard vers la jolie blonde, lui avouant : « Je trouve ça plus enrichissant de partir dans des pays où ils ont un réel besoin d’aide. Le rêve américain, c’est surfait. Enfin pour moi. C’est toujours plus gros, toujours plus beau, toujours plus… plus. » Dis-je en haussant simplement les épaules avant de laisser mon regard s’abandonner dans le vide. « Je rêverais plus d’aller apporter un petit plus là où il y a plus de moins. Mais c’est un rêve, et les rêves ne sont pas évidents à réaliser… » Avouai-je en souriant doucement, pensant à ce petit rêve qui m’était pourtant très lointain. Je savais pourquoi j’avais de telles idées… ma famille, et je ne pouvais que leur en être reconnaissant. Je m’apercevais, en disant cela à Alaska, que je n’en avais jamais parlé à quelqu’un d’autre que Jill. Je me rendais compte être assez discret, secret sur ce que je pouvais ressentir ou désirer. Un défaut ? Je dirais plutôt une protection, mais Alaska me semblait digne de confiance, c’était agréable de discuter de cela avec elle. Et de continuer d’en apprendre plus sur elle. La blague revint sur le tapis par Alaska et je fus bien content de voir qu’elle ne se gênait plus avec moi. Elle me charriait, et j’aimais ça, au moins elle était à l’aise ! Je voyais dans son regard qu’elle tentait de m’imaginer en bimbo, seins et fesses refaits, ce qui m’amusa au plus haut point. N’importe quoi ! Mais tout ce que j’aimais. Enfin, la blague hein, pas les bimbos… je n’étais pas fan de ce genre de fille surfaite, rien d’intéressant. « Effectivement, mais par conte je pense que tu pourrais te faire injecter je-ne-sais quel produit pour grossir tes lèvres. Ça t’irait vraiment bien ! » Par pur réflexe, je posai ma main sur mes lèvres pour les palper avant de tenter une mine boudeuse, que je ne tins pas plus de deux secondes et trente-six microsecondes exactement, affichant un sourire malicieux qui annonçait une bêtise en approche : « Comme ça ? » Dis-je en mettant mes lèvres en cul-de-poule et me forçant à parler comme ça, avec grand mal et d’un ridicule qui me donnait envie de rire : « Là tu tombes direct sous mon charme hein ? Je le ferai dès que je sortirai d’ici, c’est mon objectif premier ! » Ou pas. Mais pour déconner, je pouvais tout dire. Surtout si ça voulait dire la voir rire et sourire, on en avait clairement besoin. Je lui rendis par la suite son sourire avant de parler de nouveau d’autres pays qui nous enchantaient tant. On voyageait ce soir ! Elle rêvait d’un tour du monde et j’espérais sincèrement qu’elle réussirait à le faire. En fait, je le pensais. Ne me demandez pas pourquoi, je sentais qu’elle arriverait à le faire plus tard. « Peut-être commencer au Canada, et puis ensuite parcourir les Etats-Unis, puis l’Amérique Centrale, l’Amérique du Sud. » Je suivis du regard son index qui semblait tracer un chemin imaginaire. Je tentai d’y voir une mapmonde, appréciant ses destinations en approuvant d’un signe de tête distrait à chaque fois. « Et puis après je ne sais pas trop... ça te tenterait toi, un tour du monde ? » A sa question, je relevai les yeux vers elle en réfléchissant un court instant. En réalité, je n’y avais jamais pensé. Je ne savais pas si ça me tentait, si je voudrais le faire si j’en avais l’occasion mais répondre à la négative ne me semblait pas être moi. « Pourquoi pas. Je n’y ai jamais vraiment pensé mais si on me paie le voyage je pars ! » Dis-je avec un petit sourire malicieux avant de reposer machinalement mon regard sur son index, comme si elle allait me conter d’autres aventures qui nous feraient encore et toujours voyager, appréciant ce moment d’insomnie à deux.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyDim 14 Mai - 20:59

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Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
« U
n bon superhéros ne peut pas se permettre d’avoir des préférences dans les demoiselles en détresse… »  La jeune fille prit un air choqué, plaçant ses deux mains sur sa bouche grande ouverte. Mais s’il s’occupait autant des autres filles, quand elle aurait besoin de lui, il sera certainement bien trop occupé pour lui venir en aide… C’était vraiment trop nul. Une moue boudeuse et déçue avait maintenant pris place sur son visage, alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, le jeune homme se pencha vers elle et lui murmura : « Bon, le dis à personne hein, mais t’es ma préférée, alors je ferai style de ne pas entendre les autres pour n’être là que pour toi. »  Un grand sourire satisfait illumina son visage. Ah bah voilà, elle préférait largement ce genre de réponse. M’enfin, peut-être qu’il disait ça à tout le monde, à toutes les filles ? Elle avait peur de se faire avoir. Oh et puis merde Alaska, ne prend pas tout au sérieux, à la base ils disaient tout ça pour rire de toute façon. « Je suis sûre que tu dis ça à toutes les filles que tu vas protéger de tous ces insectes ! » lui fit-elle remarquer en souriant un coin. Et oui, elle en était persuadée même. Peut-être même qu’il se proclamait garde du corps officiel de toutes les filles du cachot. Alaska était une fille unique, elle avait grandi seule et à chaque fois qu’elle voulait quelque chose, elle avait toujours eu la chance, et l’habitude de l’avoir tout de suite. Alors oui, elle avait un peu développé ce côté capricieux qui en agaçait plus d’un. Il avait bien de la chance qu’elle commençait sérieusement à l’apprécier. Elle ne le voyait pas comme ça en fait, elle avait l’impression qu’il était ce genre de mec à ne pas pouvoir être sérieux. La preuve, la première fois qu’il l’avait approché elle pensait qu’il se moquait d’elle, qu’il voulait juste se foutre de sa gueule. Bon oui, vous allez me dire que c’était en grande partie à cause de son passé qu’elle avait pensé ça. Mais le côté petit rigolo d’Oliver n’avait pas aidé non plus. Surtout qu’elle avait été distante avec lui pendant un long moment, alors que maintenant elle aimait beaucoup cet aspect de sa personnalité. Au moins il arrivait à la faire rire et à lui changer les idées sans aucune difficulté. « Très proche, notre relation est plutôt indescriptible. »  C’était beau la manière dont il parlait de sa sœur. Alaska sourit doucement en le voyant comme ça. Jill avait beaucoup de chance. Elle ne la connaissait pas plus que ça, mais en tout cas elle avait l’air plutôt gentille. Si elle ressemblait à son frère elle devait même être quelqu’un d’exceptionnel ! « Vous avez de la chance de vous avoir l’un et l’autre… J’aurais aimé avoir un frère ou une sœur, mais mes parents en ont décidé autrement. » Peut-être que c’était en partie pour ça qu’elle était si solitaire ? Enfin, c’était aussi parce que dès son plus jeune âge, tous les élèves se moquaient d’elle, ce qui l’avait forcé à se replier sur elle-même. La Serdaigle lâcha un léger soupir en repensant à cette période de sa vie. « Du coup j’ai passé toute mon enfance toute seule, que ce soit à la maison, ou à l’école. » dit-elle en haussant les épaules. Au fond, être seule ne la dérangeait pas plus que ça, mais elle n’aurait pas été contre un petit frère ou une petite sœur… Ou un frère ou une sœur plus vieux qu’elle aussi, ça lui était égal. Si un jour elle avait des enfants, en croyez-moi qu’elle comptait en avoir, elle s’était promis d’en avoir au moins deux. Bien qu’être enfant unique avait des points positifs : elle avait tout ce qu’elle voulait, quand elle le voulait et où elle le voulait. Surtout que son père était riche, alors il pouvait se permettre de lui acheter tout et n’importe quoi.

Alaska était une véritable amoureuse des animaux. Elle avait toujours aimé ces petites bêtes plus que tout, et elle était plutôt contente de voir qu’elle avait l’air de partager cette idée avec le Gryffondor. Même s’il n’avait pas l’air de les aimer autant qu’elle, c’était déjà très bien. Même si ce qu’ils disaient été assez ridicule, ils disaient tout ça d’un ton tellement sérieux. Ça en été vraiment drôle. « C’est tout naturel ! »  Il allait donc avoir une super conversation avec Bulle, le chat de sa sœur afin de voir s’il pouvait savoir comment Doudou allait. Oui ok je vous autorise à rire. Allez-y ne vous gênez pas ! Par contre une chose était sûre, c’était qu’Oliver se moquait du surnom de son chat adoré. En même temps… Doudou c’était assez…enfantin comme nom. Et elle en était consciente. « Han ! Tu me blesses là ! Me moquer de Doudou ? »  Il insistait sur son nom, et puis il se mit à rire un peu. Ok il se moquait carrément de Doudou. Ce pauvre petit chat si beau, si adorable, rempli d’amour et on se moquait de lui à cause d’un nom assez…original ?! « Nan mais sérieusement, Doudou… tu l’as depuis tes cinq ans, rassure-moi ! » ajouta-t-il avec une certaine pointe de douceur de sa voix. La jeune fille lâcha un léger rire. Elle savait que les moqueries de son amie n’étaient pas méchantes. Elle se mordilla la lèvre inférieure et se pencha vers Oliver pour lui donner une légère tape sur l’épaule droite. « C’est bon, tu as fini de te moquer ? » rétorqua la Serdaigle, amusée. « Non. Je l’ai eu juste avant ma rentrée à Poudlard… Il me faisait tellement penser à un doudou, il est vraiment trop mignon je t’assure ! Je suis persuadée que tu l’adorerais. » dit-elle dans un ton qui montrait qu’elle était vraiment sûre d’elle. Et puis, Doudou, c’était un nom méga mignon non ? Oh voilà, maintenant il allait sûrement la voir comme une gamine. En tout cas, sans trop vraiment savoir comment, ils en étaient venus aux compliments. Dieu seul sait à quel point Alaska n’avait pas l’habitude qu’on la complimente, et je vous assure que du coup elle n’est pas à l’aise quand on lui en fait. A chaque fois qu’on lui fait un compliment, elle a l’impression que c’est juste pour rire, pour se moquer d’elle comme quand elle était plus petite. Après tout comment on pourrait la trouvait jolie ? C’était tout simplement inimaginable pour elle. Les compliments, elle avait du mal à les accepter mais elle n’avait pas forcément du mal à en faire. Mais ça ne voulait pas non plus dire qu’elle en faisait tout le temps, bien au contraire. Elle expliqua alors au jeune homme son passé, qu’on s’était moqué d’elle, qu’elle avait été la cible des moqueries pendant toute son enfance. Aussi pour qu’il comprenne pourquoi elle s’était comportée ainsi quand il avait tenté de l’approcher au début de sa scolarité au château. « Je trouve qu’ils loupent beaucoup, au contraire. Mais je peux comprendre, tu te protèges… pas besoin de le faire avec moi tu sais, je n’compte pas te faire de mal. »  Maintenant elle le savait qu’elle n’avait pas besoin de le faire avec lui. Sauf qu’elle le faisait naturellement, elle se protégeait de tout le monde, de tout ce qui l’entourait. Elle avait peur tout simplement. Alaska baissa les yeux, comme si elle avait honte. Elle n’était par contre pas d’accord avec lui, elle ne trouvait pas que les autres loupaient quelque chose avec elle. Elle se trouvait banale, nulle, passe-partout, moche. Enfin oui vous l’aurez bien compris, elle était ce genre de fille qui se dévalorisée sans cesse. Elle haussa les épaules et s’humecta les lèvres, toujours les yeux baissés. « Je suis assez banale, un fille parmi tant d’autres. Toutes les filles de l’école sont bien mieux que moi.» Bien mieux, que ce soit physiquement, ou mentalement ou… bah dans tous les sens du terme en fait. « Maintenant j’ai bien compris qu’avec toi j’ai été un peu difficile au début. » avoua-t-elle presque honteuse tout en grimaçant légèrement. Le pauvre, il ne méritait pas tout ça.

Oui, Alaska était une fille de la ville, elle avait grandi en plein centre de Londres et sincèrement, elle se voyait mal partir vivre en pleine campagne plus tard. Elle aimait beaucoup trop son petit confort pour ça. « Alors autant y aller le plus possible ! »  Elle lui sourit doucement. De toute façon, elle voulait partir habiter à Paris plus tard. Cette belle ville qu’elle aimait tant. « Je trouve ça plus enrichissant de partir dans des pays où ils ont un réel besoin d’aide. Le rêve américain, c’est surfait. Enfin pour moi. C’est toujours plus gros, toujours plus beau, toujours plus… plus. »  Il n’avait pas vraiment tort et elle le savait. Mais Alaska était assez superficielle comme fille. Par contre, pour voyager elle aimait autant les destinations incroyables, comme les Etats-Unis par exemple, mais elle adorait aussi partir à l’aventure. Donc oui l’Amérique du Sud ça la tentait plutôt pas mal. Enfin elle voulait bien partir à l’aventure tout en conservant son petit confort. « C’est clair que les Etats-Unis c’est assez…superficiel. Mais j’aime bien tout ça moi. Tout comme j’aime être complètement dépaysée en découvrant une toute autre culture. » En fait c’était assez contradictoire quand on y réfléchit, mais Alaska était un peu comme ça. C’était une jeune fille pleine de surprises et si elle pouvait justement quelque fois se montrer un peu en contradiction avec elle-même c’était tout simplement parce qu’elle n’avait que quatorze ans et qu’elle se cherchait encore. « Je rêverais plus d’aller apporter un petit plus là où il y a plus de moins. Mais c’est un rêve, et les rêves ne sont pas évidents à réaliser… »  La jolie blonde ne put s’empêcher de sourire en l’entendant dire ça. C’était beau ce qu’il disait, et ça prouvait qu’Oliver était un garçon très généreux. Il avait l’air d’être ce genre de personne qui fait passer les autres avant lui-même. « J’espère vraiment que ton rêve se réalisera alors. Pour toi mais aussi pour toutes ces personnes que tu vas aider C’est un très beau projet de vie Monsieur Adams. » Et elle le pensait vraiment. En plus, si ce dernier avait vraiment comme projet d’aller en Amérique du Sud, il allait pouvoir faire de la chirurgie esthétique. C’était aussi connu pour ça, enfin surtout le Brésil. Et la Serdaigle ne se gêna pas de le lui faire remarquer. Pour rire, bien évidemment. « Comme ça ? »  Lui demanda-t-il en mettant ses lèvres en cul-de-poule duck face. Et comment vous voulez qu’elle arrive à rester sérieuse face à ce genre de chose ? Bien évidemment, elle se mit à éclater de rire en le voyant comme ça. Elle se reprit très vite, regardant autour d’elle qu’elle n’avait réveillé personne. Enfin, elle essayait de reprendre son sérieux, mais ce n’était pas facile, alors qu’elle voulait lui répondre, Oliver fut plus rapide qu’elle. « Là tu tombes direct sous mon charme hein ? Je le ferai dès que je sortirai d’ici, c’est mon objectif premier ! »  lui demanda-t-il en gardant ses lèvres en mode cul-de-poule. Elle posa une main sur sa bouche pour rire encore un peu, mais plus doucement cette fois. Elle le regardait, un grand sourire aux lèvres, sans rien dire pendant un petit moment. Mais elle finit par lui répondre. « Oh oui, je suis complètement tombée sous ton charme… Tu es tellement beau comme ça, tu devrais y songer plus sérieusement ! » Ou pas… non sérieusement il était très bien comme ça, il n’avait pas besoin d’une chirurgie. En attendant, ils voyaient tous les deux par la pensée, et c’était juste trop génial. Ça leur faisait un bien fou. « Pourquoi pas. Je n’y ai jamais vraiment pensé mais si on me paie le voyage je pars ! »  Sa réponse lui arracha un léger rire. Maintenant elle voyait Oliver comme un homme qui voulait se faire entretenir par sa future femme ! Bon, heureusement que ce n’était pas vrai tout ça. « Mh, Monsieur veut se faire entretenir… » dit-elle doucement d’un air taquin. Ils n’étaient plus à une ou deux moqueries près, tant que tout cela restait gentil et bien éloigné de la méchanceté.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyMar 30 Mai - 17:24


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


Son petit air choqué me fit sourire malicieusement. Quelle comédienne celle-là ! Mais c’était amusant, ce jeu en valait la peine. Sa petite moue boudeuse et déçue me faisait penser à celle que me faisait Jill quand elle voulait que je fasse quelque chose pour elle. Toutes les mêmes les nanas, je vous assure ! Elles peuvent nous amadouer et nous retourner le cerveau comme elles le veulent, j’en suis convaincu. Horribles personnes ! Mais ça me faisait rire et lui dire qu’elle était ma préférée était pour tester ses réactions et m’amuser d’autant plus. Même si je me disais que cela n’était pas que du jeu. Son grand sourire me fit secouer la tête de gauche à droite, amusé. Quelle belle petite manipulatrice il y avait là ! « Je suis sûre que tu dis ça à toutes les filles que tu vas protéger de tous ces insectes ! » Je pris un air sérieux, agitant mon index à la négative juste sous ses yeux. « Nan Madame ! Je ne suis pas ce genre de superhéros hypocrite et beau parleur, je me voue corps et âme à ma tâche pour une seule et unique jeune fille en détresse. Je dis aux autres que je suis occupé, elles peuvent le comprendre. » N’importe quoi ! Enfin, même si le fond n’était pas un mensonge, parce que je me disais tout de même que je voulais être présent pour l’aider, j’étais loin d’être un superhéros. Je voulais aider quiconque avait besoin, mais je ne pouvais nier que j’aurais une petite satisfaction supplémentaire à être là pour Alaska. Pensée que je gardais évidemment pour moi, tout bonnement parce que je ne savais pas l’expliquer. Alors autant en jouer, s’amuser et partir dans des délires plutôt loufoques.
Jill était probablement tout pour moi. Certains disaient qu’ils étaient prêts à tout pour des personnes qui leur étaient chères. Ils le disaient, mais dans l’action qu’en serait-il ? J’avais bien conscience que je ne serais pas prêt à tout même pour mes plus proches amis, pour ma famille, parce qu’on avait tous nos limites, mais pour Jill… pour ma moitié et ce qui faisait de moi ce que j’étais, je pouvais le crier haut et fort tout en en étant plus que convaincu : Je serais prêt à tout ! Gare à celui qui oserait lui faire le moindre mal… Rien que ces Mangemorts, je rêverais de les étriper rien que pour avoir osé poser le regard sur elle. Un brin possessif, je devais l’avouer, mais c’était ma jumelle, elle était unique et je ne pouvais expliquer ce qui nous liait. « Vous avez de la chance de vous avoir l’un et l’autre… J’aurais aimé avoir un frère ou une sœur, mais mes parents en ont décidé autrement. » C’était vrai, on avait de la chance et j’en avais bien conscience. C’était sûrement mon plus grand espoir ici. J’acquiesçai doucement d’un signe de tête, un fin sourire sur le coin des lèvres, posant mon regard sur le lit où se trouvait ma sœur délurée. J’écoutai la fin de sa phrase avant de reposer un regard intéressé sur elle. Je ne pouvais pas comprendre ce que c’était de ne pas avoir de frères et sœurs, j’en avais 5 pour ma part, autant dire qu’être seul n’était pas une notion qui m’était familière. « Etre enfant unique ça doit avoir ses avantages aussi, nan ? Et puis avec certaines amitiés, tu peux te rapprocher d’un lien fraternel. Au moins tu le choisis. » Regardez avec Edward, on avait l’impression qu’il était comme un cousin, un membre de la famille à part entière alors que rien à voir. Et pour le côté enfant unique, certains préféraient, c’était plus d’autonomie et d’indépendance, tout pouvait être perçu comme une chance, il fallait juste être objectif et voir son bonheur comme il nous était présenté. « En plus, t’es sûre de pas te faire piquer tes jouets ou te faire punir à cause de ta sœur, ça a son importance ! » Dis-je avec un petit sourire malicieux pour rendre la discussion moins lourde, et surtout parce que je ne pouvais pas m’empêcher de raconter ce genre d’idioties, je dois l’avouer. « Du coup j’ai passé toute mon enfance toute seule, que ce soit à la maison, ou à l’école. » Je captai son regard en répondant très sincèrement : « C’est différent à Poudlard, tu as trouvé des personnes pour bien t’entourer. Et je te promets que ce n’est pas la fin, des personnes qui te renforcent, y en a partout. » Lui dis-je avec une franchise à toute épreuve, la regardant droit dans les yeux. J’avais fait de merveilleuses rencontres ici, et j’en faisais toujours. Certes, j’étais très sociable mais je me disais que son passé faisait ce qu’elle était : quelqu’un de généreux, adorable et d’un calme apaisant. Je le redis : je ne comprendrais jamais son enfance parce que j’étais vécu tout l’inverse, mais j’étais certain qu’elle n’avait pas manqué d’amour. « Tu aurais voulu être plus entourée ? » Demandai-je un peu curieusement.

Doudou. Son chat avec ce nom aussi enfantin que ridicule. Excusez-moi mais je ne pouvais m’empêcher de rire. Pas méchamment, bien sûr que non, mais c’était plus fort que moi et la charrier me venait tout naturellement. Je restais un taquin et un blagueur de base, je ne pouvais lutter contre moi-même. Elle me donna alors une petite tape sur l’épaule droite et je mimai un faux « aïe » avec ma bouche, posant ma main sur l’endroit où elle m’avait « frappé », la charriant une fois de plus. « C’est bon, tu as fini de te moquer ? » Je lui offris un large sourire malicieux comme réponse avant de la laisser reprendre. « Non. Je l’ai eu juste avant ma rentrée à Poudlard… Il me faisait tellement penser à un doudou, il est vraiment trop mignon je t’assure ! Je suis persuadée que tu l’adorerais. » Je fis mine de lever les yeux au ciel comme pour dire que je n’y croyais pas un seul instant, mais tout était dans l’amusement. C’était très féminin, ça aussi, d’être autant accro à une boule de poils. Ah non, y avait aussi Perrin, le plus grand ami des bêtes que je puisse connaître. Put*** ce que cet idiot et ces idées à la con avec les animaux pouvait me manquer ! Bref, je m’égare là. « Oh oui, j’en suis persuadé ! Si c’est du même calibre que Bulle, j’accepte de l’adorer. Sinon, ce n’sera qu’une peluche parmi tant d’autres… » Dis-je un peu sur le ton de la provocation, haussant les sourcils malicieusement tout en observant sa réaction. Après tout, je remarquai que la voir sourire et tenter de me contredire me plaisait, alors pourquoi m’arrêterai-je ?

Les compliments. Une chose que je pouvais délivrer assez facilement, quand je le pensais et uniquement dans ce cas évidemment, mais que j’avais du mal à recevoir. Parce que j’aimais jouer les vantards pour m’amuser, mais j’étais en réalité tout sauf ce genre de garçon. J’étais comme j’étais, point barre, je ne me considérais pas mieux qu’un autre et prendre les compliments m’était assez difficile. Il semblait qu’il en soit de même pour la jolie blonde. Et pourtant, j’en avais des tas qui me venaient en tête quand je la regardais. Paradoxal, n’est-ce pas ?! Si je le lui disais, c’était que c’était sincère. Je ne me moquais pas d’elle, l’intention n’y était pas et j’espérais qu’elle comprendrait que j’étais sérieux quand je lui disais qu’elle n’avait pas à se protéger de moi. Je serais prêt à lui redire : je ne comptais pas lui faire de mal. Elle baissa les yeux et je fis marcher mon cerveau à 100 à l’heure pour trouver un mot qui pourrait la rassurer et la motiver. Pas le temps de trouver quelque chose qu’Alaska reprit la parole, tête toujours baissée : « Je suis assez banale, un fille parmi tant d’autres. Toutes les filles de l’école sont bien mieux que moi. » Absolument pas d’accord ! J’entrouvris la bouche pour lui faire part de mon opinion alors qu’elle ajouta quelque chose qui me la fit immédiatement refermer : « Maintenant j’ai bien compris qu’avec toi j’ai été un peu difficile au début. » C’était bien ce que je pensais, la raison pour laquelle elle m’avait tant repoussé… Sauf qu’elle ne l’avait jamais dit à haute voix et que je ne pensais pas que ça l’importait autant. Sans gêne et sans chercher à savoir si ça la dérangerait ou pas, je m’approchai d’elle pour pouvoir relever son visage sans que ça la brusque. Le plus doucement que je pus, je relevai son menton de ma main droite, l’obligeant à me regarder dans les yeux. « Et ça m’a donné un joli petit challenge à relever ! C’est vrai que je n’ai pas forcément compris mais j’sais qu’on peut se méfier de moi à cause de mes… mes blagues pourries, je plaide coupable ! » Dis-je en levant les mains comme si c’était vraiment le cas, un fin sourire sur les lèvres, avant de reprendre : « Tu n’es ni banale ni moins bien que les autres. Tu te dévalorises énormément, c’est fou ! Qu’est-ce qui te fait dire que les autres sont mieux que toi ? Perso, je n’suis pas d’accord et j’ai des tas de raisons de te contredire. » Dans un souffle, posant mon regard dans le vide, je lui dis : « Moi j’te trouve bien mieux que la plupart des filles, tu n’as rien à leur envier… » Et c’était tout simplement vrai, il fallait qu’elle prenne conscience qu’elle valait plus que ce qu’elle imaginait.

Parler voyage, pays, villes… ça donnait de l’espoir, croyez-moi. « C’est clair que les Etats-Unis c’est assez…superficiel. Mais j’aime bien tout ça moi. Tout comme j’aime être complètement dépaysée en découvrant une toute autre culture. » C’était marrant de voir comment une fille aussi discrète qu’Alaska pouvait aimer autant l’excentricité des USA. C’était là encore paradoxal mais c’était sûrement ce qui faisait la jeune fille. J’avais toujours l’impression d’en apprendre plus sur elle, et c’était sans aucun doute ce qui me plaisait. « En bref, tu n’es pas difficile quand ça concerne les voyages, tu serais prête à aller partout. » Lui lançai-je avec un petit sourire, me rendant compte qu’en définitif j’étais peut-être un peu pareil. Bien que les pays plus dévalorisés et très différents du nôtre me tente beaucoup plus.
Le sourire d’Alaska suite à mon aveu de vouloir aller dans des endroits ayant besoin de « plus » me conforta dans l’idée que ça me correspondait. « J’espère vraiment que ton rêve se réalisera alors. Pour toi mais aussi pour toutes ces personnes que tu vas aider. C’est un très beau projet de vie Monsieur Adams. » Mon sourire devint plus enthousiaste, m’imaginant très bien partir et faire ce qui me semblait bien. « Merci. » Répondis-je simplement en acquiesçant d’un signe de tête malicieux, ajoutant sur le ton du second degré : « C’est sûrement eux qui m’aideront plus à grandir, parce que j’en ai bien besoin. Plus tard… pour le moment j’aime être un enfant. » Lançai-je malicieusement.
Bien vite, nous voilà partis sur la chirurgie esthétique au Brésil. Pris d’une envie de rire, je mis ma bouche en cul de poule pour rebondir sur la remarque d’Alaska concernant mes lèvres. Elle ne me laissait pas en reste la petite et j’appréciais ça, je ne pouvais qu’en jouer par la suite ! La jeune fille éclata de rire et je ne pus maintenir mon imitation, riant à mon tour. Reprenant mon imitation, j’en profitai pour lui dire qu’elle ne pourrait résister à mon charme ainsi et que je fixai ça comme mon premier objectif une fois sorti d’ici. Tellement ridicule… mais drôle. Sa réaction était tout ce qui m’allait, la faire rire était parfait et son sourire me faisait un bien fou. « Oh oui, je suis complètement tombée sous ton charme… Tu es tellement beau comme ça, tu devrais y songer plus sérieusement ! » Je secouai la tête comme pour dire « évidemment ! » avant de poser mes mains autour de mes lèvres comme pour les modeler. « Pas facile pour parler quand même… » Remarquai-je en louchant pour voir mes lèvres avant de relever le regard vers Alaska et de grimacer en tentant de retrouver mes vraies lèvres. « Je vais y songer, tu viens sûrement de me donner l’opportunité de changer de vie ! » Dis-je avec un certain amusement alors que je me faisais la remarque de ne jamais faire l’erreur de céder à la chirurgie esthétique pour n’importe quelle raison ! Sauf concernant la santé bien sûr… mais sinon, pas question ! Enfin pour rire, j’étais prêt à tout prétendre !

« Mh, Monsieur veut se faire entretenir… » Me taquina-t-elle alors qu’un sourire amusé prit place sur mes lèvres. Je portai mon index à mes lèvres, regardant à droite et à gauche comme si c’était un secret « Chutttt ! Le dis pas si fort, j’veux pas que ça se sache. Je rêve d’être un homme au foyer me faisant entretenir par ma femme… tout ce que j’aime ! » Mais mes yeux prouvaient que je pensais tout autrement. Je souhaitais vivre pleinement, faire des tas de choses. Jamais je ne me bloquerai et jamais je ne bloquerai la personne qui m’accompagnera dans la vie. Pour le moment, je ne pouvais m’imaginer ma vie, plus tard, mais si je continuais comme je le faisais au quotidien, je garantissais beaucoup d’aventures et d’amusement, de quoi ne rien louper de la vie, avec tous ceux qui comptent, évidemment !

AVENGEDINCHAINS


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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyMar 6 Juin - 16:28

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
C
e qui était bien avec Oliver, c’est qu’on pouvait parler de tout, tout le temps, sans tabou, sans aucun problème. Et en plus de ça, ils arrivent à raconter vraiment n‘importe quoi. Mais ce n’était pas dérangeant, au contraire ça faisait du bien raconter n’importe quoi, se faire des petits délires. Ça lui permettait de se vider la tête d’oublier et je vous assure qu’elle en a grand besoin. « Nan Madame ! Je ne suis pas ce genre de superhéros hypocrite et beau parleur, je me voue corps et âme à ma tâche pour une seule et unique jeune fille en détresse. Je dis aux autres que je suis occupé, elles peuvent le comprendre. »  Sa réponse lui arracha un sourire. Alors comme ça il se vouait corps et âme à Alaska ?! Même si elle savait que cette conversation était à prendre sur le ton humoristique, elle espérait au fond qu’il y avait une part de vérité dans ce qu’il disait. Parce que le fait de savoir qu’elle pouvait toujours compter sur lui pour l’aider, c’était vraiment rassurant. « Super ! Je vais pouvoir dormir plus tranquillement alors si tu es là pour me protéger. » répliqua-t-elle en souriant et en haussant les épaules. Non seulement le fait de savoir qu’Oliver devenait officiellement son superhéros attitré et officiel était rassurant, mais c’était aussi vraiment plaisant. Oui oui, vous avez bien lu, c’est plaisant pour elle… Mais elle ne savait pas trop dire pourquoi, tout ce que je peux vous dire c’est qu’elle trouvait ça agréable. Alaska était fille unique. Elle avait grandi seule, totalement et complètement seule. Elle avait eu certes, sa mère jusqu’à ses huit ans, mais elle n’avait pas vraiment de cousin ou cousine de son âge, pas de frère, pas de sœur… Voilà pourquoi elle est proche de ses parents depuis toujours. Ils sont sa seule compagnie, puisqu’elle n’avait pas vraiment d’amis étant plus petite. Enfin ‘étaient’ plutôt parce que maintenant elle n’avait plus que son père et elle avait enfin quelques amis depuis qu’elle était à Poudlard. « Etre enfant unique ça doit avoir ses avantages aussi, nan ? Et puis avec certaines amitiés, tu peux te rapprocher d’un lien fraternel. Au moins tu le choisis. »  C’était vrai, il avait raison. Dan était un de ses amis, mais elle avait presque comme un lien fraternel avec lui. Elle le considérait un peu comme son grand-frère sur qui elle pouvait toujours compter. Peut-être parce qu’ils avaient quelques petits points communs mais aussi parce qu’ils avaient un vécu assez similaire sur quelques points. Le Poufsouffle n’avait pas bonne réputation, surtout ces derniers temps, mais Alaska s’en foutait royalement, elle l’adorait et puis c’est tout. Le reste, ça lui importait peu. Pourtant le regard des autres et leur avis avait toujours une grande importance pour elle mais pas là. Et oui, être enfant unique ça avait ses avantages, mais aussi ses inconvénients. « Oui tu as raison… Et puis ça a des avantages qu’on ne peut pas oublier ! Par exemple, j’ai toujours tout ce que je veux ! » déclara-t-elle en riant un peu. Et puis surtout, elle avait la chance d’avoir un père qui avait les moyens de lui offrir tout ce qu’elle voulait. Quand elle était plus petite elle en abusait quelque fois, elle lui demandait sans cesse de nouvelles choses. Maintenant elle s’était un peu calmée. « En plus, t’es sûre de pas te faire piquer tes jouets ou te faire punir à cause de ta sœur, ça a son importance ! »  Alaska ne put s’empêcher de rire en l’entendant dire ça. Il avait totalement raison, elle n’avait pas connu ça. Mais après le vrai lien du sang devait en valoir la peine non ?! Une sourire aux lèvres, elle replaça une de ses mèches blondes derrière son oreille. « C’est vrai ! Se faire punir à cause de sa sœur quelle injustice ! »répondit-elle simplement en levant les yeux au ciel. « Tu as déjà été puni à cause de Jill ? » lui demanda-t-elle en posant ses yeux verts sur lui. Certainement qu’il avait déjà dû être puni à cause d’elle, sinon il ne lui aurait pas dit ça. Et puis, elle commençait à le connaître et elle se disait qu’Oliver était du genre à prendre la responsabilité d’une potentielle connerie que sa sœur aurait faite. Du moins elle le voyait comme ça, peut-être qu’elle se trompait. « Tu aurais voulu être plus entourée ? »  Etre plus entourée ? Peut-être qu’à certain moment de sa vie elle aurait aimée être un peu plus entourée oui. La petite blonde haussa les épaules. « Je ne sais pas… Etre toute seule ça ne me dérange pas, je suis assez solitaire. Mais disons que… par exemple quand ma mère est décédée j’aurais bien aimé avoir quelqu’un à mes côtés. » Enfin oui bien sûr elle avait eu son père à ce moment-là, mais lui aussi avait été anéanti par le décès de sa femme. Le soutien d’un frère ou d’une sœur aurait été bien nécessaire à ce moment-là. Ou bien au pire de quelques amis.

Le jeune homme n’arrêtait pas de se moquait de Doudou depuis tout à l’heure. Bon ok, elle pouvait l’admettre, elle lui avait donnée un nom assez enfantin, mais elle trouvait ça mignon elle, pas lui ?! Elle savait que ce n’était pas méchant, que c’était surtout de la taquinerie. « Oh oui, j’en suis persuadé ! Si c’est du même calibre que Bulle, j’accepte de l’adorer. Sinon, ce n’sera qu’une peluche parmi tant d’autres… » Ouuuch, il avait de la chance qu’elle l’appréciait quand même. Et aussi, il avait de la chance qu’elle avait bien compris qu’il disait ça pour rire et sûrement même pour la faire chier. Une nouvelle fois, la Serdaigle prit un air choqué, ouvrant légèrement la bouche, elle plaça ses mains sur celles-ci. « Une peluche parmi tant d’autres ? » répéta-t-elle d’un air outré. « Doudou est bien mieux que tous les chats du monde ! Tu t’en rendras compte un jour mon pauvre, tu es dans le déni ça fait peur. » dit-elle le plus naturellement du monde. Il la taquinait alors elle le taquinait en retour. Il haussait les sourcils et souriait de son petit air malin tout en observant sa réaction… Il n’allait pas être déçu ahaha ! Par la suite, Oliver s’était montré adorable et lui avait fait un tas de compliments. Enfin il lui avait fait un compliment quoi, et c’était vraiment adorable de sa part. Alaska avait du monde à accepter les compliments. Elle pouvait en faire assez facilement quand elle les pensait, mais les accepter c’était une autre histoire… En fait elle avait un très gros problème de manque de confiance en elle. Plus jeune à l’école, les élèves passaient leur temps à se moquer d’elle, en lui disant qu’elle était moche, trop maigre, trop petite, trop ceci, pas assez ceci ou pas assez cela… Enfin bref, chaque chose était un bon motif pour l’humilier et se foutre gratuitement de sa gueule. Alors voilà comment on perd confiance en soi. Déjà que de base, elle n’avait pas vraiment confiance en elle, mais alors depuis de temps-là c’est bien pire je ne vous explique pas… Sûrement pour la réconforter, ou lui montrer qu’il était là pour elle, Oliver s’approcha de la jeune fille et, il releva doucement son visage. Alaska le regarda alors dans les yeux alors qu’il finit par lui répondre. « Et ça m’a donné un joli petit challenge à relever ! C’est vrai que je n’ai pas forcément compris mais j’sais qu’on peut se méfier de moi à cause de mes… mes blagues pourries, je plaide coupable ! »  dit-il en levant les mains en l’air. La jeune fille lâcha un léger rire. « Tu n’es ni banale ni moins bien que les autres. Tu te dévalorises énormément, c’est fou ! Qu’est-ce qui te fait dire que les autres sont mieux que toi ? Perso, je n’suis pas d’accord et j’ai des tas de raisons de te contredire. Moi j’te trouve bien mieux que la plupart des filles, tu n’as rien à leur envier… »  Cette fois, le Gryffondor ne la fit pas rire, mais rougir. Il avait de tas de raisons de la contredire ? Ah mais elle voulait bien les connaître ses arguments. Elle crevait d’envie de lui demander. Mais peut-être que ça faisait un peu trop non ? Il n’avait pas forcément encore d’énumérer les raisons pour lesquelles il n’était pas d’accord avec elle. Un léger sourire se dessina tout de même sur son visage, un petit sourire timide qui montrait bien que ses paroles la touchaient, qu’elles lui faisaient beaucoup de bien. Il venait quand même de lui dire qu’il la préférait elle à la plupart des autres filles… Qu’est-ce que ça voulait dire ça ?! D’un geste hésitant, elle se pencha vers lui pour l’embrasser sur la joue. « Merci, c’est gentil. » lui dit-elle doucement. « Quand j’étais petite à l’école les élèves n’arrêtaient pas de se moquer de moi… Ils me disaient toujours que j’étais moche, petite, maigre et bizarre. » lui avoua-t-elle enfin. Bon, après tout il avait bien le doit de savoir pourquoi elle avait été aussi distante et froide avec lui. « Ils me le répétaient sans cesse tous les jours… A force, quand on te répète encore et encore la même chose tout le temps, tu finis par y croire et te dire qu’ils ont raison. » Finit-elle en haussant les épaules. Et donc oui, dès qu’on la regardait elle avait l’impression qu’ils la regardaient pour se foutre de sa gueule, ou bien qu’ils parlaient derrière son dos. Oui elle était parano c’est totalement vrai. Mais croyez-moi elle essayait de travailler là-dessus.

Les voyages… Alaska adorait ça. Oui, quand on ne la connaît pas il est difficile de dire qu’elle adore voyager, tout simplement parce qu’elle a l’air d’être une fille assez superficielle. Bon, elle était de toute manière assez superficielle oui. Elle aimait le maquillage et tous ces autres trucs de filles. Mais elle aimait aussi les voyages, partir à l’aventure. Enfin partir à l’aventure oui mais tant qu’elle avait encore son confort. « En bref, tu n’es pas difficile quand ça concerne les voyages, tu serais prête à aller partout. »  Non, elle n’était pas difficile en voyage et oui, elle était prête à aller partout… Il avait tout compris et il semblait avoir réussi à cerner la jeune fille sur ce point-là. Elle se contenta d’hocher positivement la tête. Juste après Oliver fit part d’un de ses rêves à la jeune fille. Il voulait apporter quelque chose de plus aux personnes qui n’avaient pas grand-chose. C’était un magnifique projet de vie. Et elle espérait très sincèrement qu’il finisse par y arriver. « Merci. C’est sûrement eux qui m’aideront plus à grandir, parce que j’en ai bien besoin. Plus tard… pour le moment j’aime être un enfant. »  Ce genre d’expérience devait certainement raiment nous faire grandir oui. Mais c’est surtout sa seconde phrase qui arracha un rire à la jolie blonde. « On est encore jeune, autant profiter de pouvoir encore de comporter comme des enfants oui. C’est pour ça que tu n’as plus le droit de te moquer de Doudou et de son nom un peu enfantin ! » rétorqua-t-elle avec un sourire amusé tout en le pointant du doigt à la fin de sa phrase. Bon elle en revenait encore à son chat, mais c’était juste parce qu’elle trouvait ça amusant de lui en reparler puisqu’en plus il lui avait dit qu’il préférait rester un enfant. La conversation dévia sur la chirurgie esthétique… oui je sais… ils partent loin. Mais au moins ils rient, ils se changent les idées et ils oublient un peu. « Pas facile pour parler quand même… »  dit-il en mettant ses lèvres en cul-de-poule. Alaska grimaça et s’apprêta à lui répondre alors qu’il reprit la parole avant. « Je vais y songer, tu viens sûrement de me donner l’opportunité de changer de vie ! »  Alors qu’elle grimaçait encore en le regardant elle se mit à rire une nouvelle fois. « Non en fait désolée, je t’ai menti mais… Ca va pas du tout tes lèvres comme ça ! Je retire ce que j’ai dit, abandonne l’idée de la chirurgie esthétique. » dit-elle toujours en riant un peu. Il n’en avait pas besoin en plus, mais bon ça elle garda cette pensée pour elle. Je ne sais plus pourquoi mais l’idée qu’Oliver soit un futur homme entretenu par la femme arriva sur le tapis et c’était plutôt amusant. « Chutttt ! Le dis pas si fort, j’veux pas que ça se sache. Je rêve d’être un homme au foyer me faisant entretenir par ma femme… tout ce que j’aime ! »  Elle lui sourit, amusée. Et puis un air pensif prit place sur son visage alors qu’elle essayait de l’imaginer en homme au foyer. Encore une fois, elle rit doucement à cause de cette image très amusante. « Tu seras une vraie fée du logie ! » dit-elle plus doucement, comme si elle voulait respecter son secret.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyVen 9 Juin - 15:27


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


« Super ! Je vais pouvoir dormir plus tranquillement alors si tu es là pour me protéger. » Si seulement je pouvais la protéger de tout et lui assurer qu’elle serait en sécurité, bien sûr que je le ferais. Malheureusement, avec l’actuelle situation, nous n’étions sûrs de rien. Je pouvais juste lui promettre de faire attention à elle. C’était peut-être basé sur de l’humour, mais pour moi ce n’était pas que ça. Alaska était fragile, mais ce n’était pas simplement pour ça que j’avais envie de garder un œil sur elle… En réalité, je ne pouvais pas vraiment l’expliquer, mais je serai loin de le voir comme une obligation, croyez-moi ! En guise de réponse, je lui souris tout en acquiesçant ses mots d’un signe de la tête convaincu. En vrai, j’avais toujours besoin de protéger tous ceux qui m’étaient proches (surtout une petite jumelle… la seule pour qui je serais prêt à tout). Et même ceux qui ne me l’étaient pas, en réalité… Peut-être pensait-elle que ce n’était que des mots mais ce n’était pas le cas. Etrangement, j’avais envie d’être là pour elle et de lui montrer qu’elle n’était pas une jeune fille comme les autres. Encore moins depuis ce soir. Le définir, l’expliquer m’était impossible, mais j’étais plutôt satisfait d’être son superhéros attitré ahah.
Je ne pouvais pas imaginer ce qu’était de vivre sans toute une fratrie autour de moi. Nous étions six à la maison, autant dire que la solitude m’était plutôt inconnue et que ça m’allait très bien comme ça ! Sincèrement, je n’avais pas dû me retrouver seul si souvent que ça… Déjà, je vivais tout avec Jill, en duo, comme si c’était impossible de nous dissocier. Enfin, tout ça pour dire que je n’étais pas habitué à être seul trop longtemps. Je n’étais pas certain de très bien le vivre d’ailleurs, j’avais besoin du contact humain, c’était certain. Apparemment, nous étions les opposés sur ce point avec Alaska mais c’était lié à la façon dont nous avions été élevés… et j’étais curieux d’en apprendre plus sur son enfance et sur sa façon de vivre les choses. « Oui tu as raison… Et puis ça a des avantages qu’on ne peut pas oublier ! Par exemple, j’ai toujours tout ce que je veux ! » Un petit sourire amusé prit place sur mes lèvres. Oh, alors c’était… une petite capricieuse ? Imaginer une mini Alaska s’agiter pour avoir ce qu’elle voulait était assez drôle, et je ne pouvais cacher mon amusement. « Pratique ! Une belle capricieuse c’est ça ? Ca c’est un super avantage, parce que moi je devais toujours partager ! » Lançai-je comme si c’était horrible de devoir faire ça, surjouant majestueusement… mal ! En vrai, ça ne me gênait pas du tout parce que j’y avais toujours été habitué et que je trouvais ça normal. Je préférais même. Bon, pas pour tout, faut pas abuser non plus mais dans la globalité, c’était très sympa de partager et de ne pas toujours avoir ce qu’on voulait, de devoir trouver d’autres solutions. J’aimais ça et ça finissait toujours en de magnifiques conneries pour nous venger !!! « C’est vrai ! Se faire punir à cause de sa sœur quelle injustice ! » C’était exactement le mot ! « Tu as déjà été puni à cause de Jill ? » Un petit sourire malicieux prit place sur mes lèvres. Sans rancune, croyez-moi ! Fallait avouer que je ne l’avais jamais laissée en reste et, surtout, nous nous couvrions à longueur de journée jusqu’à embrouiller l’esprit de nos aînés. « Tellement de fois que je n’pourrais même pas les compter ! » Dis-je en roulant des yeux de façon espiègle en ajoutant doucement : « Parfois je le méritais, souvent même, mais y a eu pas mal de fois où on se protégeait l’un l’autre… du coup le résultat était pire mais faut dire qu’on était, enfin qu’on est, de vrais démons pour toute autorité. » Avouai-je dans un rire en revoyant toutes les personnes qui avaient tenté de nous faire la morale. Oui, ça nous faisait rire, et nous étions têtus alors autant dire que ça sortait aussi vite que ça rentrait. Nous étions des tornades mais nous n’étions pas méchants. Nous avions juste toujours besoin de rire, et on ne pouvait pas le faire sans s’adonner à quelques petites bêtises… quotidiennes… à faire perdre la boule à nos parents. Ca me manquait, mais je gardais cette pensée enfantine pour moi.
A mon tour, je voulais savoir si elle était heureuse d’avoir été seule ou si bien au contraire elle aurait aimé avoir des frères et sœurs, entre autres. « Je ne sais pas… Etre toute seule ça ne me dérange pas, je suis assez solitaire. Mais disons que… par exemple quand ma mère est décédée j’aurais bien aimé avoir quelqu’un à mes côtés. » Elle avait perdu sa mère. Là encore, je ne pouvais pas comprendre la douleur qu’elle devait ressentir mais j’imaginais bien que ça devait être une dure épreuve à gérer, d’autant plus si elle était seule, outre son père qui devait être lui aussi abattu. Cependant, j’étais surpris concernant une chose… « Tu n’avais pas des amis qui te soutenaient ? Qui étaient là pour toi ? » Lui demandai-je, curieux. Bon, je manquais certainement de tact mais je trouvais ça presque triste, une personne comme elle ne méritait pas de se trouver seule dans sa douleur à pareil moment. Ou à un autre d’ailleurs.

« Une peluche parmi tant d’autres ? » Son air choqué m’amusait, et croyez-moi je ne m’en cachais pas ! « Doudou est bien mieux que tous les chats du monde ! Tu t’en rendras compte un jour mon pauvre, tu es dans le déni ça fait peur. » Eh bien, on ne pouvait pas dire qu’elle ne l’aimait pas son chat ! Alors déjà, je n’avais jamais vu son chat, et de plus pour moi il n’y avait qu’un chat qui valait le coup : Bulle. Bon, je n’étais (heureusement) pas aussi gaga que Jill, mais je l’aimais bien cette boule de poils. Après, j’aimais tous les animaux mais je n’en étais pas un passionné. De toute façon, aucune bestiole ne pouvait rivaliser avec La Chose, donc bon… « Désolé, je n’ai pas rencontré tous les chats du monde. » La provoquai-je en reprenant ses mots, amusés en soutenant son regard pour montrer que c’était de la taquinerie et non de la moquerie. « J’tiens le pari. J’me ferai un petit tête-à-tête avec… Doudou… et je verrai s’il est mieux que Bulle. Ce dont je doute, mais soit ! » J’avouais, j’étais un emmerdeur de première mais c’était plus fort que moi, ne me lynchez pas ! C’était quand même amusant, et rire un peu, se distraire, c’était ce dont nous avions besoin, n’est-ce pas ?
Alaska se dévalorisait tout le temps. Je ne comprenais pas. Il était vrai qu’elle repoussait facilement les gens, j’en avais fait les frais moi-même mais c’était quelqu’un qui valait le coup qu’on pousse plus loin. Je tentais de lui faire comprendre que je passais vite pour le gros lourd de service mais j’assumais. Quand on ne connaissait pas les gens, on les jugeait malheureusement bien vite… Mais à force de lui parler, en apprenant à la connaître, je découvris une fille qui me plaisait bien. C’était juste dommage qu’elle se rabaisse autant, elle valait tellement mieux que ça. Et je ne me faisais pas prier pour le lui dire ! A savoir que ce qui sortait de ma bouche était sincère, je n’avais aucune raison de mentir. Je n’étais pas un beau parleur… je parlais juste beaucoup, pour m’amuser, mais je ne disais pas ce que les gens voulaient entendre et je leur faisais encore moins des promesses que je ne tiendrais pas. Je n’avais qu’une parole ! Tout du moins, j’essayais. Je remarquai que mes mots la firent rougir et je ne pouvais m’empêcher de penser que ça la rendait encore plus mignonne. Bref ! Puis un petit sourire adoucit son visage, ce qui m’étira les lèvres à mon tour. Je ne m’attendais cependant pas au geste qui allait se produire, surtout venant d’une jeune fille si timide. Elle se pencha doucement et m’embrassa sur la joue. En réponse, je lui souris, ravi de cette attention qui avait dû lui demander un certain courage. C’était agréable et mon visage le montrait. « Merci, c’est gentil. Quand j’étais petite à l’école les élèves n’arrêtaient pas de se moquer de moi… Ils me disaient toujours que j’étais moche, petite, maigre et bizarre. » Incompréhensible ! Les enfants étaient tellement méchants (pour rien !) entre eux… « Ils me le répétaient sans cesse tous les jours… A force, quand on te répète encore et encore la même chose tout le temps, tu finis par y croire et te dire qu’ils ont raison. » Et c’était bien ça le problème ! Du tac au tac, je répondis : « Ils avaient tous besoin de lunettes ! Et surtout d’une bonne dose d’intelligence. » Dis-je plutôt sérieusement alors que je la regardais. « Ils étaient jaloux, c’est la seule solution possible que j’imagine. » Je lui souris de façon malicieuse en ajoutant : « Tu étais trop bien pour eux, cherche pas… » Mais tout ça expliquait amplement pourquoi elle était si renfermée sur elle-même et qu’elle se méfiait des autres. C’était dommage, c’était triste, mais c’était compréhensible. C’était aussi corrigeable car en lui donnant un peu plus confiance en elle, elle pourrait voir que le regard que les gens posent sur elle n’a aucune importance tant qu’elle sait qui elle est et ce qu’elle veut.

C’était agréable de pouvoir parler de voyage, de s’évader un peu, choses que je ne faisais pour ainsi dire jamais, bien trop occupé à amuser la galerie. « On est encore jeune, autant profiter de pouvoir encore de comporter comme des enfants oui. C’est pour ça que tu n’as plus le droit de te moquer de Doudou et de son nom un peu enfantin ! » Oh et je comptais bien en profiter pour encore un bon bout de temps, croyez-moi ! La fin de sa phrase me fit rire et je me contins pour ne pas réveiller nos camarades. « Ah, tu m’en veux hein ! » Dis-je amusé alors que je me pinçais les lèvres pour me retenir de rire ouvertement. « Ok, tu as gagné, j’arrête de me moquer… pour la soirée. Après tout, je suis un vrai gamin, j’ai le droit de rire de tout et n’importe quoi ! » Un magnifique haussement de sourcils espiègle accompagna mes mots, charriant un peu plus la jolie blonde en reprenant ses mots. Puis, on dévia sur une histoire de chirurgie esthétique totalement délurée. Je faisais l’idiot, comme toujours, et c’était hyper satisfaisant que je voir de jolis sourires et des rires sincères sortir de la bouche d’Alaska. « Non en fait désolée, je t’ai menti mais… Ca va pas du tout tes lèvres comme ça ! Je retire ce que j’ai dit, abandonne l’idée de la chirurgie esthétique. » Ahah, encore heureux ! J’aurais sûrement l’air d’un travesti… pas très tentant comme idée ! « Je vais quand même y réfléchir… » Dis-je avec un petit sourire qui montrait que ce ne serait pas du tout le cas. Oh que non ! Mais c’était amusant.
Etre un homme entretenu par sa femme, c’était le pire des projets. Mais pour rire, je pouvais faire croire à l’inverse. « Tu seras une vraie fée du logis ! » Je fis mine d’être ravi, approuvant d’un signe de tête convaincu en disant : « La meilleure ! » Puis je me mis à rire en balayant ces idées d’un revers de main. « Berk ! Le pire des avenirs ! Tu devrais voir ma chambre, c’est tout sauf organisé. C’est… un désordre rangé ! » Dis-je, tout content en montrant un index enthousiaste avant de lui demander, un peu plus sérieusement : « Dis-moi, tu aimes lire si je n’me trompe pas ? Je… pourrais te demander un service ? » Peut-être serait-ce juste une excuse pour avoir un secret à partager avec elle, quelque chose que personne ne savait mis à part Jill et Max. Mais je me disais qu’elle pourrait m’aider concernant une petite passion que je ne gérais pas du tout, dont je n’étais pas fier mais qui me tenait quand même à cœur. Alaska était la bonne personne à qui en parler, n’est-ce pas ?!

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyMer 14 Juin - 22:46

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
« P
ratique ! Une belle capricieuse c’est ça ? Ca c’est un super avantage, parce que moi je devais toujours partager ! » Alaska capricieuse ?... Oui bon d’accord c’est vrai, elle était plutôt capricieuse. Elle détestait ne pas avoir ce qu’elle voulait, et elle pouvait parfois se comporter comme une véritable gamine pourrie-gâtée quand elle s’y mettait. Elle avait toujours grandi comme étant la petite princesse de son père, il la couvrait de cadeaux et de surprises en tout genre. Une des raisons pour lesquelles la jeune fille a eu encore plus de mal à s’adapter à cette nouvelle vie au château. Elle n’avait plus rien, plus aucun confort. Peut-être que c’était un mal pour un bien après tout, peut-être que cette horrible expérience allait l’aider à commencer à apprécier les petites choses de la vie plus facilement sans forcément avoir besoin d’artifice ?! Seul le temps nous le dira, puisque pour l’instant elle était encore coincée dans ces foutus cachots et ça n’avait pas l’air d’être prêt à changer. Du moins c’est ce qu’elle pensait. La petite blonde n’avait pas la moindre idée qu’une rébellion était en train d’être montée par un petit groupe de révolutionnaire, et que, peut-être cette rébellion aura pour résultat la libération des nés-moldus. Alaska était fille unique, elle avait toujours eu l’habitude d’avoir tout quand elle le voulait, et tout seulement pour elle, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était égoïste, bien au contraire. C’est une jeune fille extrêmement généreuse, elle aime tout partager avec les gens qu’elle appréciait. «Disons que…mon père aimait m’offrir tout ce que je voulais, et j’avoue que ça m’arrangeait plutôt pas mal. »déclara-t-elle en haussant les épaules. En d’autres termes, oui elle était capricieuse, surtout durant son enfance. Mais c’était juste une manière différente de lui avouer. «Au moins le fait d’avoir toujours dû partager t’a poussé à la générosité. » Enfin, elle supposait. Etre enfant unique avait des avantages mais aussi des inconvénients, et de même quand on est issu d’une grande famille. Chaque chose de la vie avait des avantages et des inconvénients, c’est indéniable. Un des nombreux inconvénients d’avoir des frères et sœurs c’était par exemple, se faire punir à la place de l’autre, selon Oliver. Dieu merci Alaska n’avait jamais connu ça. Parce que sérieusement, ça s’était vraiment dégueulasse. Votre sœur casse un vase, vous avez le malheur d’être avec elle à ce moment-là et à tous les coups c’est vous qui allez tout prendre… Injustice, c’est clairement le mot qui lui venait à l’esprit. Oliver avait certainement connu ça. « Tellement de fois que je n’pourrais même pas les compter ! Parfois je le méritais, souvent même, mais y a eu pas mal de fois où on se protégeait l’un l’autre… du coup le résultat était pire mais faut dire qu’on était, enfin qu’on est, de vrais démons pour toute autorité. » La petite blonde lâcha un rire à sa première phrase. Sans savoir pourquoi, ça ne l’étonnait pas. Elle imaginait bien un mini Oliver casse-cou qui courait partout et qui passait son temps à faire des conneries et donc à être puni. Et la seconde partie de la phrase était attendrissante, on pouvait clairement ressentir son attachement à sa sœur quand il en parlait, ils se protégeaient l’un l’autre c’était mignon… Et c’était beau aussi. Alaska aurait aimé que quelqu’un la protège ainsi. «Vous avez l’air de vous ressembler beaucoup ta sœur et toi ! C’était plutôt elle ou toi qui commençait les plans foireux ?» lui demanda-t-elle un petit sourire aux lèvres. Honnêtement elle était curieuse de savoir, même si elle avait plutôt l’impression que la réponse était assez évidente. Pour elle c’était lui qui était à la tête de tous les plans foireux. Mais bon après tout elle ne connaissait pas vraiment Jill, peut-être que c’était elle.

La Serdaigle était, elle fille unique. Ça ne la dérangeait honnêtement pas plus que ça, mais plus le temps passait, plus elle se disait qu’avoir un ou deux frères et sœurs auraient pu être sympa. Des personnes avec qui, partager des moments difficiles, partager ses passions, ses doutes, ses moments de joie, ses peines… Enfin bref, juste partager quoi. « Tu n’avais pas des amis qui te soutenaient ? Qui étaient là pour toi ? » La jeune fille secoua négativement la tête. Non, elle n’avait pas d’amis. Un petit nombre de personnes qui se montraient gentils et courtois avec elle à l’école, mais ça s’arrêtait là. Bienvenue dans la triste enfance d’Alaska Anastasia Lemaire. «Non, je n’avais pas vraiment d’amis en fait. » En réalité, Alaska avait eu beaucoup de mal à trouver sa place dans le monde moldu, très certainement la raison pour laquelle les enfants la trouvaient tous bizarres. Par contre, en arrivant à Poudlard en première année, elle s’était tout de suite senti à la place, elle se sentait mieux tout simplement. Bizarre à expliquer et peut-être même à comprendre, mais pourtant… Le sujet de conversation qui suivit était plus simple, plus léger. Ils parlaient de chat, de Doudou notamment. Ne vous inquiétez pas, elle se rendait bien compte que c’était un nom assez enfantin, mais elle l’assumait complètement. Et puis avec toutes les épreuves qu’elle avait traversées, elle avait dû grandir et mûrir vite alors de temps en temps, son âme d’enfant remontait à la surface. Un des sujets de conversation préféré de la jolie blonde, c’était son chat. Elle adorait parler de lui, et surtout en ce moment tant celui-ci lui manquait. Elle pensait souvent à lui, pour ne pas dire toujours. Elle savait que Megan prenait soin de lui, ça la rassurait déjà un minimum, au moins elle savait qu’il ne se retrouvait pas tout seul, perdu comme un malheureux. Elle était tellement contente de constater qu’elle pouvait compter sur son amie et camarade de dortoir. « Désolé, je n’ai pas rencontré tous les chats du monde. » Ahaha bien trouvé celle-là ! Il se moquait encore d’elle, gentiment certes mais il se moquait d’elle. Elle lui tira d’ailleurs la langue avant de lâcher un léger rire. « J’tiens le pari. J’me ferai un petit tête-à-tête avec… Doudou… et je verrai s’il est mieux que Bulle. Ce dont je doute, mais soit ! » Il avait insisté sur le nom de Doudou. Encore une fois, elle savait qu’il faisait ça pour se moquer d’elle. Encore et toujours gentiment, heureusement qu’elle avait appris à le connaître et qu’elle avait fini par comprendre que Oliver était un garçon très gentil, qui aimait beaucoup taquiner les autres. Les emmerder aussi. Mais ce n’était jamais méchant. Elle avait mis un petit moment avant de s’en rendre compte, mais elle l’avait finalement réalisé. « J’accepte qu’il passe en deuxième position juste après Bulle ! Tu me présenteras La Chose et Bulle un jour ?» lui demanda-t-elle en arquant légèrement un sourcil. S’il allait rencontrer Doudou, elle voulait faire la connaissance des deux animaux que le jeune homme affectionnait tant.

Alaska n’avait absolument aucune confiance en elle. C’est simple, si vous l’écoutez elle a tous les défauts du monde. Elle parvient même à se reprocher sa gentillesse. Elle dit qu’elle se rend bien compte qu’elle est trop gentille avec les autres, et qu’ils pourraient en profiter. Bon ça, ce n’est pas faux, Alaska pouvait parfois se montrer vraiment trop gentille, sauf que la gentillesse a ses limites. Et le problème que rencontrait la Serdaigle, c’est qu’elle n’osait pas dire non. De peur de décevoir, de peur de vexer. Le regard des autres est tellement important pour elle qu’elle se prend vraiment trop la tête pour ça. Donc elle avait un peu de mal à prendre les compliments. Elle ne comprenait pas qu’on puisse la trouver jolie par exemple. Et Oliver venait de lui faire quelques compliments. Elle pensait que c’était sûrement des compliments de politesse en même temps il n’allait pas lui dire qu’elle n’était pas jolie, gentille, intéressante ou ce genre de chose. Pour elle, il lui avait dit ça pour rester poli. Oui je sais, c’est un raisonnement assez ridicule et pas trop cohérent, pour une jeune fille qui est pourtant vachement intelligente, ça craint un peu. Elle lui expliqua alors les moqueries qu’elle a reçues quand elle était à l’école : des moqueries en grande partie basées sur son physique. Alaska était comme sa mère, elle avait naturellement une taille de guêpe alors on lui reprocher d’être trop maigre. On lui disait aussi qu’elle n’était pas belle. On en était même venu à la traiter d’intello. Parce que ou, comme vous vous en doutez certainement Alaska avait d’excellents résultats à l’école moldue aussi. « Ils avaient tous besoin de lunettes ! Et surtout d’une bonne dose d’intelligence. » Est-ce que ça voulait dire qu’il la trouvait plutôt jolie, pas trop maigre et pas bizarre ?! « Oh tu sais, certains d’entre eux avaient des lunettes… » dit-elle en riant un peu. Oui elle savait que ses mots n'étaient pas à prendre au premier degré, elle avait juste dit ça pour détendre un peu l'ambiance. « Ils étaient jaloux, c’est la seule solution possible que j’imagine. » Jaloux ?! Genre, jaloux d’elle ?! Ça lui paraissait improbable. « Tu étais trop bien pour eux, cherche pas… » Eh bah dis donc, ça faisait beaucoup de compliments d’un coup tout ça ! Alaska se pinça les lèvres en baissant les yeux un instant sur son matelas. Enfin plutôt, sur son « matelas ». Elle remonta tout de même les yeux un instant plus tard. « Tu penses vraiment tout ce que tu dis ?» lui demanda-t-elle d’une petite voix. Elle voulait vraiment s’en assurer. « Je ne vois pas de quoi ils pouvaient être jaloux sérieusement…» Elle ne se rendait absolument pas compte du charme qu’elle avait. Et il allait falloir qu’elle apprenne à accepter les compliments qu’on lui donne. Ça risquait d’être difficile, mais elle allait bien finir par y arriver un jour ! La conversation dévia sur les voyages. C’était plus léger, mais tout aussi agréable. « Ah, tu m’en veux hein ! » Alaska se mît à rire légèrement, pas trop histoire de ne pas réveiller ses camarades. Mais elle riait quand même, et ça faisait du bien. Alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, Oliver fut plus rapide. « Ok, tu as gagné, j’arrête de me moquer… pour la soirée. Après tout, je suis un vrai gamin, j’ai le droit de rire de tout et n’importe quoi ! » Alaska hocha doucement la tête en souriant. « J’aime entendre cette magnifique phrase : « tu as gagné »… » avoua-t-elle en soupirant, tout en gardant un petit sourire aux lèvres. Bon, elle disait ça pour rire hein ne vous en faites pas. Enfin même si c’était à moitié pour rire puisqu’elle aimait vraiment avoir le dernier mot, et là Oliver la laissait avoir le dernier mot. La chirurgie esthétique fut le nouveau sujet de conversation. Non s’il vous plaît, ne demandez pas pourquoi ils en venaient à parler de ça… Un délire parti un peu trop loin voilà tout. « Je vais quand même y réfléchir… » La jeune fille hocha la tête. Puis, un petit sourire espiègle aux lèvres, elle lui répondit presque au tac-au-tac. « Peut-être qu’avec de la chirurgie esthétique tu arriveras à draguer des filles. » Sous-entendu qu’au naturel il n’était pas capable de draguer une fille. Mais bien sûr elle ne le pensait pas, elle le taquinait juste. Comme depuis tout à l’heure, elle adorait l’embêter, c’était sérieusement en train de devenir un de ses passe-temps favoris. L’idée d’imaginer Oliver en fée du logis, femme au foyer était plutôt amusante. « La meilleure ! Berk ! Le pire des avenirs ! Tu devrais voir ma chambre, c’est tout sauf organisé. C’est… un désordre rangé ! » Alaska lui offrit un sourire amusé avant de lâcher un léger rire. Tiens, Oliver n’était pas un garçon ordonné… Sans savoir pourquoi, cette information n’étonnait pas plus que ça la jeune fille. « Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas étonnée que tu sois bordélique. » avoua-t-elle. « C’est un peu typique des garçons j’ai l’impression. » ajouta-t-elle. C’était un stéréotype. Tous les garçons ne sont pas bordéliques et heureusement quand même ! Vous imaginez un peu si c’était un trait commun à tous les garçons du monde ?! On serait dans une belle merde, moi je vous le dis ! « Dis-moi, tu aimes lire si je n’me trompe pas ? Je… pourrais te demander un service ? » Si elle aimait lire, bien-sûr qu’elle aimait ça ! Elle passait son temps libre à lire même, elle adorait ça. Elle hocha donc dynamiquement la tête. « Oui, j’adore lire ! Tu peux me demander tout ce que tu veux, vas-y je t’écoute. » lui dit-elle d’un air rassurant, lui offrant un petit sourire, elle se redressa dans son lit, sans demandant bien ce qu’il avait à lui demander comme service.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyVen 16 Juin - 16:56


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


« Disons que…mon père aimait m’offrir tout ce que je voulais, et j’avoue que ça m’arrangeait plutôt pas mal. » Je ne pus m’empêcher de sourire, doucement, en entendant ce petit aveu. Son père lui offrait ce qu’elle voulait, et c’était tant mieux pour elle. Elle n’avait pas l’air pour autant d’être quelqu’un d’égoïste, alors je ne voyais pas où était le mal. Qu’elle soit capricieuse, ça lui donnait un petit côté mignon (encore plus mignon) et ça aidait encore plus à son charme. « Au moins le fait d’avoir toujours dû partager t’a poussé à la générosité. » A mon tour, je haussai les épaules. Parfois, le fait de devoir tout partager pourrait pousser au contraire à l’égoïsme, parce que pour dire la vérité, quand j’étais petit, je n’avais pas le choix. Mais heureusement ce ne fut pas le cas. En réalité, je trouvais ça normal de partager, de donner et de ne pas tout garder pour soi. Je pensais que c’était grâce à l’éducation de mes parents mais c’était aussi beaucoup en vivant quotidiennement auprès de mes frères et sœurs, surtout Jill. J’avais appris à penser à eux, à elle notamment, avant moi. C’était toujours le cas maintenant. J’avais du mal à penser à mon petit bonheur sans penser à celui de mes proches. Faire en sorte qu’ils soient bien, qu’ils profitent, qu’ils sourient… Dernièrement, j’avais l’impression d’échouer un peu mais je ne baissais pas les bras. « Pas du tout ! Je garde tout pour moi maintenant ! » Mais mon sourire malicieux lui prouva que ce n’était que de l’humour et que cette affirmation était fausse. J’avais juste du mal à être sérieux, encore plus si c’était pour m’encenser. Jouer le second degré, c’était une façon de me protéger et de rire, rien de plus. Pour ce qui était de prendre pour ses frangins, ça m’était souvent arrivé mais je ne voyais pas ça comme une injustice. J’avais toujours fait assez de conneries pour être puni sans l’aide de personne, alors une de plus ou une de moins… Surtout qu’avec Jill c’était donnant donnant. On ne se lâchait jamais, se protégeant l’un l’autre dans tous les cas. C’était ainsi quand nous étions hauts comme trois pommes, et ça ne faiblissait pas au cours du temps. « Vous avez l’air de vous ressembler beaucoup ta sœur et toi ! C’était plutôt elle ou toi qui commençait les plans foireux ? » Son sourire me contamina et je lui en offris un aussi sincère que ravi. « Plus que tu ne l’imagines. » Lançai-je en première réponse avant de laisser échapper un petit rire en rependant à sa question : « Eh bien… sincèrement… je pense que c’est kiffe/kiffe. » Je cherchais avec plus d’intensité avant de reprendre : « On a tous les deux des esprits dérangés, autant elle que moi pouvait emmener l’autre dans un plan foireux, crois-moi, ej ne suis pas le seul coupable. » Toujours dans un petit rire, j’approuvais mes dires d’un signe de tête, finissant par me pincer les lèvres pour ne pas faire plus de bruit. Pour dire la vérité, on pourrait penser que j’étais celui qui pouvait le plus embarquer l’autre dans un plan merdique, mais ne vous fiez pas au visage d’ange de ma sœur, elle était tout aussi diabolique. Alors franchement, tout ce que je pouvais dire était qu’il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre ! De vrais cas… et j’en étais bien fier !

« Non, je n’avais pas vraiment d’amis en fait. » Je n’étais pas quelqu’un qui jugeait les autres mais, pour dire la vérité, je trouvais ça triste. Je trouvais ça triste car j’étais un personne qui avait besoin des autres et d’un contact social pour me sentir bien, mais étant donné le caractère de la jeune fille, je me disais que ça ne l’était pas autant pour elle que ça pourrait l’être pour moi. Je ne pouvais pas comprendre la façon dont elle avait vécu son enfance, sans frères et sœurs, sans amis… Mais je pouvais l’imaginer. Alors tout ce que je pouvais faire, avec un sourire rassurant, était de lui dire simplement : « Ce qui a bien changé… » Parce qu’à l’entendre parler, elle en avait des amis à Poudlard maintenant, pas de doute qu’elle savait sur qui compter désormais, ce qui me semblait important.
Parler de Doudou, c’était aussi drôle d’intéressant. Drôle parce que je prenais un malin plaisir à taquiner la blondinette, et intéressant parce que j’en apprenais beaucoup sur elle et que ça me plaisait. Elle était sensible et ce qu’elle me disait me donnait l’impression de la connaître un peu plus. Et croyez-moi, apprendre à connaître Alaska, ce n’était pas donné à tout le monde. J’en étais bien content ! C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de la charrier, gentiment. Et elle en souriant, même si son tirage de langue fut magnifique, je ne pouvais que m’en délecter d’avantage. Un emmerdeur né ! Oui je le savais, et j’assumais. Au plus grand damne de certaines personnes. « J’accepte qu’il passe en deuxième position juste après Bulle ! Tu me présenteras La Chose et Bulle un jour ? » En première réponse, j’acquiesçai d’un signe de tête satisfait. Puis, je joins mes mains l’une contre l’autre en faisant mine de réfléchir, comme si je n’étais pas sûr que c’était une bonne idée… tout dans la comédie ! « Hum… Il faut mériter de les rencontrer, ces superbes créatures. En es-tu digne ? » Je posai cette question ridicule avec un petit sourire malicieux tout en la regardant avec des yeux rieurs. Je suis désolé mais je ne savais pas faire autrement que de dire tout et n’importe quoi, d’autant plus si cela m’assurait un sourire sur son visage.

Alaska semblait avoir connu une sorte de traumatisme quand elle était enfant la concernant. Pas assez belle, bizarre, trop maigre, pas intelligente… Que des choses que je ne pouvais pas approuver. Elle n’était rien de tout ça et je ne comprenais pas comment on ait pu vouloir lui faire croire de telles conneries. « Oh tu sais, certains d’entre eux avaient des lunettes… » Je ne pus retenir un petit rire avant de rouler des yeux en disant juste malicieusement : « De très mauvaises alors… » Regardez-la, du haut de ses 14ans elle était très jolie et incroyablement intelligente. Alors dire qu’ils étaient jaloux d’elle, ça me semblait on-ne-peut-plus logique. Elle avait l’air gêné que je dise tout ça mais j’étais sincère, je ne voyais pas d’autres raisons. « Tu penses vraiment tout ce que tu dis ? » Je fronçai légèrement les sourcils à sa question, comme si la réponse tombait sous le sens. Naturellement, je lui dis : « Evidemment que je le pense. » Sinon je ne le dirais tout simplement pas, mais je ne pensais pas la gêner en disant cela, je voulais juste lui faire comprendre qu’elle valait plus que ce qu’on avait pu lui faire croire. « Je ne vois pas de quoi ils pouvaient être jaloux sérieusement… » Là, j’écarquillai les yeux tout en la fixant, ouvrant mes mains par signe d’interrogation. « Sérieusement ? Bon sang Alaska regarde-toi, tu n’as pas de quoi être gênée de quoique ce soit, tu as… tellement de choses que d’autres voudraient avoir… » La fin de ma phrase était dite avec un ton en moins, me rendant compte que j’en disais peut-être un peu trop et que mes idées n’étaient peut-être pas aussi claires qu’elles devraient l’être quand je croisais son regard. Mais je le pensais hein ! C’était juste que j’aimais bien me protéger aussi, et amener trop de compliments pouvait me placer, moi-même, dans une situation que je craignais de ne pas savoir gérer. Quoiqu’il en soit, ce « tellement de choses » était synonyme de beauté, de charme, d’intelligence, et j’en passais. Mais le dire me semblait plus difficile que je ne l’imaginais à la base. Espérons juste qu’elle comprenne et ne pose pas trop de questions qui pourraient cette fois-ci m’embarrasser moi. J’avais horreur de ça, je préférais tellement rester dans la dérision…

« J’aime entendre cette magnifique phrase : « tu as gagné »… » Son petit sourire me fit rire à mon tour, remarquant sa fierté et n’en manquant pas une miette. Je levai les yeux au ciel en secouant la tête doucement de gauche à droite. « T’as vu, ce que je ne ferais pas pour que tu sois satisfaite… » Ou comment faire croire qu’elle n’avait pas vraiment gagné et que je l’avais simplement laissée faire pour son plaisir personnel. Hypocrite mais drôle, surtout que c’était loin d’être sérieux, évidemment. « Peut-être qu’avec de la chirurgie esthétique tu arriveras à draguer des filles. » Han ! Quel affront ! Je fis mine d’être choqué, entrouvrant une bouche comédienne tout en portant ma main droite sur ma poitrine. « Mon pauvre cœur est en train de lâcher… tant de cruauté dans tes paroles ! » J’aurais pu en être vexé, mais ce n’était pas le moins du monde le cas. Pourquoi ? Ben tout simplement parce qu’elle n’avait peut-être pas tort. Je ne savais pas draguer tout bonnement parce que je ne l’avais jamais fait. Bon, j’avais peut-être joué un éventuel charme avec Octavia mais bien loin d’être une histoire de drague. Je ne savais pas si j’étais bon, mauvais ou toute autre chose. J’aimais bien le contact avec la gente féminine, j’aimais bien les faire rire et je pouvais trouver un charme à plusieurs jeunes filles. Mais à 15ans, pouvions-nous réellement dire que nous savions séduire ? Je ne pensais pas, j’étais bien trop immature et enclin à aller faire des conneries avec mes potes qu’à penser à tout ce que les filles incarnaient… soit, pour le moment, des galères et une complexité à laquelle je ne savais pas faire face. Regardez Jill… la fille que je connaissais le mieux. Je n’approuverais pas qu’un mec la drague, et pour le moment je tendais le dos (Sauf Spencer… idiot de première !) mais ça arriverait et je serai sûrement le pire des frères protecteurs pour elle. Bref. Je pris un air suffisant qui ne me ressemblait pas, mentant : « JE sais draguer les filles, JE suis même un pro, pas besoin de superflu… » Dis-je en bombant légèrement le torse alors que je savais très bien que cela était tout sauf vrai. Mais en réalité, je m’en fichais un peu tant que je m’amusais et que je me sentais bien avec les gens. Enfin, je n’étais pas bête, je voyais bien que je n’étais plus certain de vouloir classer Alaska dans « les filles » mais plutôt dans « la fille ». BREF ! Penser n’était pas bénin pour moi, ne pas y réfléchir, rester dans l’inconscience, c’était mieux n’est-ce pas ? Non ?! …
« Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas étonnée que tu sois bordélique. C’est un peu typique des garçons j’ai l’impression. » Ca pouvait être un cliché oui… mais quand vous alliez chez les Adams, vous pouviez direct remarquer que j’étais le seul crétin des mecs de la famille à être un vrai bordélique. J’avais une tare… et je m’en amusais !!! « On va dire que quand t’as une sœur plutôt ordonnée, qui range tes affaires à ta place, ça te pousse pas vraiment à être maniaque. » Dis-je avec une certaine fierté, sourire malicieux aux lèvres. Ben ouais, Jill rangeait tout derrière moi, alors que voulez-vous, c’était de sa faute si j’étais comme ça maintenant. Hum… On y croyait tous…
Pris dans un élan de confiance, je me dis que c’était peut-être le moment de parler à quelqu’un de cette petite passion honteuse que j’avais. Max le savait et il avait été de bons conseils mais confier cela à Alaska pourrait peut-être m’aider, non ?! « Oui, j’adore lire ! Tu peux me demander tout ce que tu veux, vas-y je t’écoute. » Son sourire était encourageant et je le lui rendis avant de souffler et de lui dire, baissant encore plus la voix en me penchant vers elle. « C’est important pour moi que tu gardes ça pour toi… » Et là j’étais sérieux, et le regard que je lui accordais le montrait. Je ne voulais pas que ça s’ébruite. Ne cherchez pas à comprendre, je ne le voulais juste pas ! Après avoir eu une réponse qui me convainc, et continuant de chuchoter encore plus bas, je lui dis : « Je… je tente d’écrire quelques nouvelles. Des petites histoires sans importance, des trucs un peu mauvais et brouillons mais… j’aime bien ça, même si ça ne me va jamais. Est-ce que tu pourrais me donner ton avis d’expert, quand je pourrai avoir de nouveau accès à tout ça ? » Lui demandai-je avec un sourire franc et presque suppliant, en espérant juste au fond de moi qu’elle ne se foute pas de moi, parce que concernant cette passion, j’étais loin d’être fier et aussi confiant que d’habitude… Surtout pour un mec qui était loin d’être un intellectuel de base.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyMar 20 Juin - 16:42

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
E
n apprenant à connaître un peu plus Oliver, Alaska se rendait encore plus compte des nombreuses différences qui existaient entre eux. Et pas seulement des différences au niveau de leurs caractères, mais également au niveau de leur famille et donc leur mode de vie. Oliver était issu d’une famille nombreuse, qui semblait avoir des revenus modestes. Alors que la petite blonde était, elle fille unique, ses parents étaient assez riches. Ou du moins, pour faire moins direct, ses parents avaient de l’argent. Oliver avait donc grandi très entouré, ce qui était une très bonne chance, contrairement à Alaska qui avait grandi seule. Est-ce qu’elle aurait aimé avoir un frère ou une sœur ? Non, parce que dans ce cas-là elle n’aurait peut-être pas pu avoir si facilement tout ce qu’elle avait toujours voulu. Enfin, d’un côté elle n’aurait pas voulu avoir un frère ou une sœur mais de l’autre, elle aurait plutôt bien aimé. Ou je sais, vous devez vous dire qu’elle est plutôt indécise et qu’elle est difficile à suivre… et vous avez raison. Personne n’est parfait de toute façon, non ? Et comme tout le monde, la jolie brune avait des défauts, et donc oui, elle était assez capricieuse. Et peut-être même intéressée, elle aimait tout ce qui brille, tout ce qui se rapproche de près ou de loin à l’argent. En même temps, elle a toujours grandi dans le luxe. Mais ce qui ne l’empêchait pas d’être simple et très généreuse. Il fallait juste qu’elle ait tout ce dont elle avait besoin ; son confort, son maquillage, ses vêtements, ses produits de beauté… Et puis quelques mois elle n’avait plus rien de tout ça. « Pas du tout ! Je garde tout pour moi maintenant ! » Le jeune homme lui sourit, et elle ne put s’empêcher de lui sourire en retour. Elle savait pertinemment qu’il disait ça sur le ton de l’humour, Oliver n’était pas égoïste bien au contraire. Et c’était une chose qu’elle appréciait beaucoup chez lui. M’enfin, ça, elle préférait garder cette pensée pour elle. Déjà parce qu’elle n’avait pas le courage de dire ce genre de chose, mais aussi…bah juste parce qu’elle préférait le garder pour elle. Pourquoi toujours essayer de chercher des explications à tout ? Bon, évitons de s’égarer plus que nous ne le faisons déjà. Ils parlaient à présent de prendre des punitions à la place de ses frères et sœurs. Bon, pas besoin d’être une lumière pour savoir ou comprendre que ça n’était jamais arrivé à Alaska. « Plus que tu ne l’imagines. Eh bien… sincèrement… je pense que c’est kiffe/kiffe. On a tous les deux des esprits dérangés, autant elle que moi pouvait emmener l’autre dans un plan foireux, crois-moi, ej ne suis pas le seul coupable. » Par contre, savoir que c’était beaucoup arrivé à Oliver ne l’étonnait pas le moins du monde. Sans trop savoir pourquoi, elle le voyait bien comme celui qui se faisait toujours punir à la place de sa sœur. Ses révélations arrachèrent un sourire à la Serdaigle et également un petit rire. «Ta sœur et toi vous étiez donc des petits démons quand vous étiez petits. Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m’étonne pas. » déclara-t-elle d’un ton amusé. «Tes autres frères et sœurs sont plus vieux, ou plus jeunes que vous ? » demanda-t-elle an arquant un sourcil. Étaient-ils tous moldus ? Qu’est-ce qu’ils faisaient dans la vie ? A quoi ça ressemblait une vie de famille nombreuse ? Elle avait tellement de questions en tête. Mais genre, tellement. Mais elle allait se limiter, sinon il allait certainement la prendre pour une folle. Oliver avait donc, toujours était entouré, c’était un garçon qui était apprécié de tous. Ou du moins, plus ou moins apprécié de tous. Il avait l’air d’avoir des amis, beaucoup d’amis. Ça avait certainement toujours été le cas pour lui. C’est l’impression qu’elle avait sur lui. Bref, il semblait être totalement son opposé sur encore bien des niveaux. « Ce qui a bien changé… » Oui effectivement, maintenant elle avait des amis, bien plus qu’avant. Mais ça n’empêchait pas la jeune fille d’être solitaire. Elle aimait être seule, même si de temps en temps elle avait besoin de la compagnie d’autres personnes. «C’est pour ça que j’aimais tant Poudlard… »avoua la jeune fille en accompagnant ses paroles d’un petit sourire triste. «C’est une école qui m’a appris à m’ouvrir un peu plus aux autres, qui m’a donné des amis. Je me sentais bien ici avant. » Elle haussa les épaules. On pouvait clairement sentir la nostalgie dans sa voix, et dans ses paroles. L’ancien Poudlard lui manquait.

Ils avaient tous les deux un animal de compagnie, ça c’était un point commun. Lui son rat La Chose, et elle son chat Doudou. Les deux noms donnés à leurs animaux étaient…spéciaux. Elle assumait le sien totalement pour être honnête. « Hum… Il faut mériter de les rencontrer, ces superbes créatures. En es-tu digne ? » Sérieusement, ils partaient loin quand même. Ils en étaient arrivés à parler de rencontrer l’animal de l’autre, et la réponse d’Oliver fit bien évidemment rire la petite blonde. Est-ce qu’elle était digne de rencontrer Bulle et la Chose ? Bah bien sûr qu’elle l’était ! Elle aurait presque pu faire semblant d’être offensée par cette question. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit. Ouvrant grand la bouche, elle prit un air choqué avant de croiser les bras sur sa poitrine. «Bien sûr que j’en suis digne ! Comment oses-tu en douter ?! » Oui, quand je vous dis qu’ils partaient loin je ne vous ment pas, ils partent vraiment très loin je vous l’avais dit ! Mais c’est plutôt amusant non ?! Enfin, elle, elle trouvait ça amusant. Et lui aussi d’ailleurs, sinon ce petit jeu se serait arrêté depuis bien longtemps déjà. Le sujet de conversation suivant fut moins festif et beaucoup moins amusant. Ils parlaient d’Alaska. Parler d’elle… C’est quelque chose qu’elle détestait. Pourquoi ?! Parce qu’elle passait son temps à se descendre, pour elle, elle avait tous les défauts du monde. Elle avait des qualités certes, et elle en était tout de même plus ou moins conscience. « De très mauvaises alors… » Qu’est-ce que ça voulait dire ?! Est-ce que ça voulait dire qu’il la trouvait plutôt jolie ?! Si c’était le cas, sans vraiment savoir pourquoi l’idée qu’Oliver puisse la trouvait belle lui plaisait énormément. « Evidemment que je le pense. » Alors qu’elle avait baissé les yeux tout à l’heure, elle les remonta doucement sur le Gryffondor, lui offrant un petit sourire timide. « Merci... » lui dit-elle d’une douce voix, timidement. Là, elle était très certainement rouge comme une tomate. Oh la honte, la honte, la honte ! Elle n’avait pas l’habitude qu’on la complimente ainsi, mais le fait que tous ces compliments venaient d’Oliver… C’était encore plus intimidant et plaisant. « Sérieusement ? Bon sang Alaska regarde-toi, tu n’as pas de quoi être gênée de quoique ce soit, tu as… tellement de choses que d’autres voudraient avoir… » Oh… Alors là, ça y est, elle avait envie de creuser un trou de s’autre dedans pour pouvoir se cacher. Il avait dit la fin de sa phrase d’un ton beaucoup plus léger. Ces compliments étaient plaisants, vraiment très plaisant. Mais elle était tout de même gênée. Très certainement pace qu’elle n’avait pas l’habitude qu’on la complimente ainsi. Là, cette phrase voulait clairement dire qu’Oliver la trouvait jolie, non ?! Elle ne rêvait donc pas. Lorsque son regard croisa celui du Gryffondor, elle baissa de nouveau les yeux. Elle n’avait pas honte non, mais elle était juste gênée. Mais un léger sourire était tout de même présent sur ses lèvres. Un petit sourire de satisfaction, très certainement. « Mh… Eh bien… Apparemment vous n’êtes pas beaucoup de personnes à penser la même chose. » dit-elle calmement en relevant le regard, ses yeux verts vinrent se poser un court instant sur le jeune homme en face d’elle. «  Comme quoi par exemple ? Enfin… Tu m’as dit que j’avais des choses que beaucoup de personnes voudraient avoir, mais je ne vois pas ce qu’on pourrait m’envier. » Elle avait besoin d’un peu plus de précision, parce qu’elle ne se voyait vraiment que très peu de caractéristiques physiques qu’on pourrait lui envier. Physique ou autre d’ailleurs. Mais surtout physique. Enfin bref. Cette conversation était tout aussi étonnante que gênante pour la jeune fille. Elle ne savait pas qu’un garçon pouvait la trouver plutôt jolie. Enfin ça se trouve elle s’était juste fait tout un film et il ne voulait absolument pas dire qu’elle était à son goût. Si c’était ça, elle se sentirait encore plus honteuse.

« T’as vu, ce que je ne ferais pas pour que tu sois satisfaite… » Pour la seconde fois en quelques minutes, Alaska prit un air outré. Il essayait vraiment de lui faire croire qu’il lui avait donné raison juste pour la satisfaire ?! Oh et bien… d’accord. Elle se redressa et la regarda d’un air hautain «  Mais non, mon pauvre, tu es dans le déni le plus total. Je sais que tu le pensais. J’ai gagné, fin de l’histoire. » Elle ne put empêcher un petit rire de se faire entendre par la suite. Elle, hautaine ? Ça ne lui ressemblait vraiment pas, elle n’était certainement pas crédible. Alaska aimait taquinait Oliver autant que lui aimait la taquiner, c’était une chose à savoir. « Mon pauvre cœur est en train de lâcher… tant de cruauté dans tes paroles ! » Elle lui avait dit, pour rire que s’il faisait de la chirurgie esthétique il serait sans doute plus fort pour draguer les petites minettes qui devaient certainement lui courir après. Parce que oui, Alaska ne se faisait pas d’idées et elle ne doutait pas une seule seconde qu’il devait avoir du succès vers la gente féminine. Et elle comprenait pourquoi. M’enfin bref, c’est pas vraiment le sujet là. « JE sais draguer les filles, JE suis même un pro, pas besoin de superflu… » Alaska poussa un faux soupir désespéré en levant les yeux au ciel. Ça par contre, lever les yeux au ciel, c’est quelque chose qu’elle faisait souvent quand elle était agacée par quelqu’un ou quelque chose. Mais là, c’était à prendre au second degré. «  Mais oui, bien sûr je te crois sur parole. Je suis persuadée que tu es un Don Juan et que toutes les filles tombent à tes pieds. Tu es un garçon né pour draguer, ça se voit. » Tant de cruauté… Mais elle disait ça pour rire. Et pour être sûre qu’il en était conscient, elle préréfait le lui dire. «  Non, je rigole j’espère que tu en es conscient. » lui dit-elle en lui souriant tout en lui offrant un petit coup de poing amical sur l’épaule. «  Plus sérieusement, je peux te poser une question ?! » lui demanda-t-elle. Sans vraiment attendre sa réponse, elle se lança. «  Tu as déjà eu une copine ? » Pourquoi est-ce qu’elle lui demandait ça, elle-même ne le savait pas… Mais elle avait envie de savoir. Mais elle espérait que cette question ne lui paraisse pas comme étant trop indiscrète. « On va dire que quand t’as une sœur plutôt ordonnée, qui range tes affaires à ta place, ça te pousse pas vraiment à être maniaque. » Aaaah les garçons, tous les mêmes. La petite blonde leva une nouvelle fois les yeux au ciel, un sourire amusé étiré sur ses lèvres. «  Mais oui bien sûr c’est de la faute de ta sœur. » affirma-t-elle d’un ton qui était bourré d’ironie et de sarcasme. Ils passaient d’un sujet de conversation à l’autre, comme ça, sans prévenir. Comme l’expression moldue le dit, ils passaient sans cesse du coq à l’âne mais au moins, ils apprenaient à se connaître. Maintenant, place à un sujet sérieux. « C’est important pour moi que tu gardes ça pour toi… » Il avait l’air sérieux, alors Alaska hocha doucement la tête en le regardant, lui montrant qu’elle garderait tout ça pour elle. «  Tu peux me dire tout ce que tu veux, je ne le dirais à personne, promis. » lui assura-t-elle d’un air très sérieux. Il pouvait lui faire confiance, et elle voulait qu’il s’en rende compte par lui-même. « Je… je tente d’écrire quelques nouvelles. Des petites histoires sans importance, des trucs un peu mauvais et brouillons mais… j’aime bien ça, même si ça ne me va jamais. Est-ce que tu pourrais me donner ton avis d’expert, quand je pourrai avoir de nouveau accès à tout ça ? » Oh bah ça alors, elle en s’y attendait absolument pas. Oliver, qui écrivait des nouvelles ?! Elle n’y aurait jamais pensé, mais elle était déjà sure qu’il écrivait très bien. Il disait que c’était un peu mauvais et brouillon… On croirait entendre Alaska parler de ses dessins. «  Waw ! tu écris depuis quand ?! » lui demanda-t-elle en premier temps. «  Mais hm… C’est avec plaisir que je te donnerais mon avis Ca me touche beaucoup que tu me fasses confiance pour ça. » Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle était sûre que ces nouvelles étaient géniales, avancer de telles choses sans en avoir lu ne serait-ce qu’une était ridicule. Mais elle avait réellement hâte de pouvoir avoir l’honneur d’en lire une, pour se faire sa propre idée. Et peut-être découvrir une nouvelle facette du jeune homme.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyLun 26 Juin - 15:51


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


« Ta sœur et toi vous étiez donc des petits démons quand vous étiez petits. Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m’étonne pas. » Un petit rire sortit de ma bouche alors que je haussais les épaules malicieusement. Quand nous étions petits… Et toujours maintenant ! Bon, ok, c’était carrément pire avant, de vraies tornades, et nous en avions bien conscience. C’était juste plus fort que nous. Pas méchants pour deux sous, nous aimions juste nous amuser, même si c’était parfois au détriment des gens. « Tes autres frères et sœurs sont plus vieux, ou plus jeunes que vous ? » J’écarquillai les yeux pour lui signifier que c’était plus compliqué. Je tendis une main vers elle comme pour énuméré chacun de mes frères et sœurs. « Deux grandes sœurs, à qui je pouvais demander ce que je voulais… » Soufflai-je avec un petit sourire innoncent. « … un grand frère, et un petit frère. Notre cobaye avec Jill. » J’ajoutai comme si ça tombait sous le sens : « Oui parce qu’il y a Jill aussi. » Je souris en pensant à eux. Ne plus les voir du tout me manquait, sans nul doute. Tous étaient moldus et fort heureusement ils ne subissaient pas tout ce que nous subissions actuellement. Enfin, j’espérais que ce soit le cas et qu’ils soient bien en sécurité. Mais j’y croyais. Ils étaient ensemble, c’était tout ce qui pouvait me rassurer. Quoiqu’il en soit, je parlais d’eux, comme de mes parents d’ailleurs, avec un grand plaisir. Parce que j’avais du respect pour eux, de l’estime et une grande dose d’amour, sans aucun doute. Je ne le disais pas, parce que j’avais cette sorte de pudeur, mais c’était le cas. Je leur devais tous beaucoup, surtout après ce que je leur avais fait subir. Enfin, je le redis, je n’étais pas méchant, juste un peu… agité, dirons-nous.
J’étais content de voir que depuis qu’elle était à Poudlard, Alaska avait réussi à bien s’entourer. Je ne connaissais pas vraiment ses amis, même s’il me semblait qu’elle soit très proche de Sinéad. « C’est pour ça que j’aimais tant Poudlard… » Son sourire était triste et j’avais du mal à la voir comme ça. J’allais dire quelque chose pour revoir un vrai mais elle reprit, avant que j’en aie eu le temps : « C’est une école qui m’a appris à m’ouvrir un peu plus aux autres, qui m’a donné des amis. Je me sentais bien ici avant. » C’était étrange de voir qu’elle parlait au passé. Je la regardai, fronçant légèrement les sourcils avant de lui chuchoter : « Poudlard sera de nouveau ce genre d’école, il faut y croire. Et regarde, même la situation actuelle te permet de faire quelque chose de méga plaisant : me connaître plus ! » Dis-je de façon amusée, réprimant un petit rire avant de reprendre : « Ne prend pas cet air triste, je préfère largement ton sourire ! » Dis-je, convaincu, en dessinant sur mon visage, avec mon pouce et mon index, un vrai sourire.

Nos histoires d’animaux, c’était n’importe quoi. Mais c’était amusant, alors que demander de plus ? Dans le jeu, elle m’affirma vouloir rencontrer Bulle et La Chose, ne pouvant m’empêcher de la charrier d’autant plus. Pur plaisir. Evidemment, elle fit genre d’être choquée et j’adorais quand elle faisait ça, ça m’éclatait et je ne pouvais cacher mon petit sourire ! « Bien sûr que j’en suis digne ! Comment oses-tu en douter ?! » Malicieusement, je haussai les épaules, répondant d’un ton détaché : « Juste une question de formalité… Aller, c’est ton jour de chance, tu rencontreras ces deux animaux géniaux. » Oui oui, carrément n’importe quoi, mais on avait besoin de ce second degré, de ce détachement et de tout ce qui nous faisait oublier ce que nous vivions, malheureusement, actuellement.
Nous en étions venus à parler d’elle. Alaska, celle qui se trouvait juste sous mes yeux et qui doutait d’elle à un point que je ne pouvais même pas le comprendre. « Merci... » Je fronçai légèrement les sourcils en guise d’interrogation. Pourquoi me remerciait-elle ? Je disais simplement la vérité, pas pour un merci ou toute autre chose, juste dire ce qui était vrai. Par contre, je voulais remettre les choses au clair car ce n’était pas possible qu’une telle fille se dévalue autant. Alors oui, je lui dis qu’elle n’avait pas de quoi être gênée de ce qu’elle était. Je ne disais pas le fond de ma pensée, évidemment, ça pourrait vite être gênant mais regardez-la juste… sérieusement ! Cependant, j’eus l’impression de me piéger moi-même en captant son regard. Lui dire juste qu’elle avait tellement de choses que d’autres voudraient avoir ne semblait pas lui suffire, et je me dis que je ne pourrai plus garder juste les choses pour moi si elle voulait en savoir plus. L’arroseur arrosé… ça m’arrivait rarement, souvent c’était moi qui arrosais en dernier ! « Mh… Eh bien… Apparemment vous n’êtes pas beaucoup de personnes à penser la même chose. » Alors là, j’étais bien moins certain qu’elle ! Et le haussement de sourcils que je lui adressais en témoignait. Je captai de nouveau son regard et ce qu’elle me demanda me fit me trouver con. Archi con. « Comme quoi par exemple ? Enfin… Tu m’as dit que j’avais des choses que beaucoup de personnes voudraient avoir, mais je ne vois pas ce qu’on pourrait m’envier. » J’avais des tas de choses à lui dire, concernant cette phrase mais… j’en dirai sûrement trop, non ?! J’avais l’impression d’être piégé mais j’avais dit être sincère, je me devais de l’être jusqu’au bout. Je me raclai doucement la gorge, sans faire trop de bruit, avant de lui dire avec un petit sourire : « Ce qui est certain, c’est que tu ne sais pas lire dans les pensées des gens… » Une certaine malice avait accompagné mes paroles quand je me rendis compte qu’il ne fallait pas trop que je joue sur l’humour là-dessus, elle avait besoin de franchise, pas d’un clown à ce moment précis, je le comprenais bien. Ok… « C’est évident… Tu es plus intelligente que la plupart des élèves de Poudlard, tu es douce, tu es drôle, tu es à l’écoute et… tu as ce côté rassurant que tu ne soupçonnes même pas. » Puis j’ajoutai avec un petit sourire en la regardant droit dans les yeux, faisant comme si j’étais sûr de moi, ce qui était loin d’être le cas, là tout de suite… « Et tu es très mignonne, plus jolie que la plupart des filles. Tu n’as pas le droit de douter autant, crois-moi. » Je ne pouvais pas être plus sincère qu’actuellement, n’est-ce pas ?! Regardez son visage, ses yeux, son sourire… elle avait ce charme qu’on ne pouvait pas ignorer.

« Mais non, mon pauvre, tu es dans le déni le plus total. Je sais que tu le pensais. J’ai gagné, fin de l’histoire. » Je roulais des yeux avec une certaine espièglerie, bayant ses belles paroles d’un revers de main, amusé. Ah, si seulement. Parler de sa crédibilité à séduire était tout aussi drôle. Il ne se considérait pas comme un séducteur, il ne l’avait d’ailleurs jamais été et était plus du genre à s’éclater avec ses potes qu’à s’intéresser à la gente féminine. Bon, il aimait bien lire le menu hein, si vous voyez ce que je veux dire… Mais peut-être un peu immature pour tenter une vraie séduction. Peut-être avait-ce eu lieu avec Octavia ? Il ne savait pas tellement ce qu’il y avait eu ou non, mais ce qui était certain c’était qu’il ne gérait pas très bien la drague. Ou c’était inconscient, il ne s’était jamais vraiment posé la question pour dire vrai. Je mentis en disant que j’étais un pro, mais c’était uniquement dans le jeu, pour la taquiner. « Mais oui, bien sûr je te crois sur parole. Je suis persuadée que tu es un Don Juan et que toutes les filles tombent à tes pieds. Tu es un garçon né pour draguer, ça se voit. » Je ris en ouvrant doucement les bras comme si elle visait dans le mille. « C’est totalement moi ! Parfois je n’arrive même plus à avancer tant il y a de filles qui s’accrochent à moi. » Là, je ne pus m’empêcher de rire de plus belle, tentant de me contenir pour ne pas réveiller nos camarades, tant ce que je disais était poussé au ridicule. « Non, je rigole j’espère que tu en es conscient. » Feindre le contraire serait plus amusant… « Absolument pas, tu viens de briser ma confiance en moi… » Bon, ce n’était clairement pas crédible car je tentai de contrôler mon rire et ça se voyait. Elle m’offrit un petit coup de poing sur l’épaule et comme plus tôt dans la soirée, je posai ma main dessus en mimant un « Aïe » avec ma bouche, comme si elle m’avait vraiment fait mal. « Plus sérieusement, je peux te poser une question ?! » Je hochai la tête positivement, curieux de savoir quelle était cette question. J’étais loin de me douter de ça… « Tu as déjà eu une copine ? » Je me pinçai les lèvres et la regardant droit dans les yeux quelques secondes avant de secouer la tête de gauche à droite. « Nan. Jamais, trop de contraintes. » Finis-je par dire avec un petit sourire, tournant toujours tout à la connerie, je l’avoue. Ne lâchant pas son regard, je me permis de lui demander à son tour : « Et toi ? Un copain ? ».
Jill passait toujours derrière lui dans sa chambre. Bon, pas ici, pas dans son dortoir (à la base), du coup imaginez juste son côté à lui… un bordel monstre ! Mais sinon, elle organisait tout dans son espace de vie, alors pourquoi s’embêter à ranger ? Une perte de temps monumentale ! « Mais oui bien sûr c’est de la faute de ta sœur. » Mon sourire ne me lâchait pas quand je répondis : « Evidemment, ça ne va pas être de la mienne ! » Evidemment… Mais on savait bien tous que j’avais juste une méga flemme et que c’était ça, la vraie raison.
La suite m’apparut comme une évidence. Elle était la personne à qui je devais parler de ma passion que je trouvais personnellement étrange. Etrange dû à ce que j’étais, à croire que j’aimais les histoires et que c’était quelque chose que je ne voulais pas que trop de personnes sachent. Peu de personnes seraient le mieux d’ailleurs. « Tu peux me dire tout ce que tu veux, je ne le dirais à personne, promis. » Je lui souris, reconnaissant, avant de lui expliquer de quoi il s’agissait. J’étais un peu gêné, je me trouvais un peu idiot mais je me disais qu’elle était la mieux placée pour me conseiller. Je voyais bien dans ses yeux qu’elle était surprise mais comment pouvait-il en être autrement ? « Waw ! tu écris depuis quand ?! » Je haussai simplement les épaules, ne pouvant même pas vraiment répondre à cette question. « Pfff je n’sais pas. Je crois que ça fait bien longtemps, j’ai toujours aimé écrire des histoires. » Dis-je avec un petit sourire alors qu’elle reprit : « Mais hm… C’est avec plaisir que je te donnerais mon avis Ca me touche beaucoup que tu me fasses confiance pour ça. » Mon sourire devint plus sincère alors que je la regardais. Oui, je lui faisais confiance. Pourquoi ? Je ne pouvais pas l’expliquer, c’était un ressenti et j’étais certain qu’elle garderait ça pour elle. « Merci en tout cas, mais ne t’attend pas à quelque chose d’extraordinaire. Je crois que j’ai juste l’imagination mais pas le feeling pour le mettre sur papier. » Dis-je en réfléchissant un peu. En réalité, je ne savais pas. J’avais toujours l’impression que c’était mauvais mais parce que j’étais peut-être un éternel insatisfait quand ça concernait mes prouesses personnelles. Aucune idée, mais le faire lire à Alaska, avoir son avis, étrangement ça avait son importance pour moi. Peut-être parce que c’était partagé un peu plus avec elle… Je ne savais pas, mais ce dont j’étais certain, c’était que je pouvais avoir confiance. Et j’en rirai bien vite parce que là, croyez-moi, c’était bien trop sérieux à mon goût !


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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyDim 2 Juil - 19:30

Oliver & Alaska
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
« D
eux grandes sœurs, à qui je pouvais demander ce que je voulais… »  Ah, donc lui aussi il jouait avec ça étant plus petit ?! Demander tout ce qu’il voulait. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer un mini Oliver capricieux, faisant du charme à ses grandes sœurs pour décrocher ce qu’il veut. Et cette image lui arracha un sourire amusé. Elle s’humecta les lèvres avant de lui répondre. « Ah donc toi aussi tu étais capricieux ? » lui demanda-t-elle en lâchant un petit rire. Bon, après elle ne pouvait pas trop juger, ni même trop le charrier à ce sujet-là puisqu’elle aussi était une petite fille capricieuse. Elle avait profité de la gentillesse de ses parents et de leur situation financière plus qu’avantageuse. En même temps, qui ne profiterait pas dans ce genre de situation ?! « … un grand frère, et un petit frère. Notre cobaye avec Jill. Oui parce qu’il y a Jill aussi. »  Donc il y avait… Oliver, Jill, deux grandes sœurs un grand frère et un petit frère ?! Donc ils étaient six ?! Waw ! Ça c’était vraiment une famille nombreuse ! Elle qui était une fille unique… La jeune fille écarquilla les yeux. Leur maison devait être bruyante mon dieu… Mais au moins ils ne devaient jamais s’ennuyer, il y avait toujours quelque chose à faire avec autant de frère et sœur, non ?! « Je suis sûre que chez vous ça doit être très animé ! » remarqua-t-elle amusée. Il parlait de sa famille avec beaucoup d’amour et d’affection, c’était beau. On voyait très clairement qu’il était proche de sa famille. Alaska aussi elle l’était. Elle avait été très proche de sa mère quand elle était encore en vie, et elle était très proche de son père. Encore plus depuis le décès de sa maman. Et elle aimait plus que tout ses grands-parents paternels. Mais oui, n’empêche qu’un frère ou une sœur… Elle n’aurait pas dit non. Elle se demandait s’il avait réussi à prendre de leurs nouvelles ?! S’il savait comment ils allaient ?! Alaska de son côté elle avait juste réussi à faire passer une lettre pour son père à Megan. Elle lui avait dit qu’elle lui avait envoyée. Poudlard n’était plus ce que c’était avant. La Serdaigle adorait cette école avant, mais genre vraiment. Mais malheureusement elle avait beaucoup trop changé. Avant elle voyait le château comme un endroit qui lui avait permis de s’ouvrir un peu plus aux autres, qui lui avait donné des amis, qui lui permettait de continuer à apprendre, à enrichir ses connaissances. Mais maintenant elle ne le voyait que comme un véritable cauchemar. Poudlard était devenu un enfer, son enfer. Aussi triste que cela puisse paraître. « Poudlard sera de nouveau ce genre d’école, il faut y croire. Et regarde, même la situation actuelle te permet de faire quelque chose de méga plaisant : me connaître plus ! »  chuchota Oliver. Elle avait du mal à y croire. Oh pourtant, elle aimerait y croire, elle aimerait penser que Poudlard serait à nouveau ce genre d’école. Mais en toute honnêteté, elle avait beaucoup de mal à croire. Et comme toujours, il parvenait à lui arracher un sourire avec une facilité déconcertante. « Je ne sais pas comment tu fais pour encore y croire… »souffla-t-elle d’un air complètement désespéré. « Mais c’est vrai que je ne sais pas si on aurait appris à se connaître plus si on avait pas été enfermé ici…» Oui, il fallait essayer de trouver des points positifs là où il y en avait. Elle aurait aimé faire sa connaissance dans d’autres circonstances, mais malheureusement c’est pas elle qui choisissait ce genre de chose. « Ne prend pas cet air triste, je préfère largement ton sourire ! »  Lui dit-il en dessinant un sourire sur son visage. Quand elle parlait de l’ancien-Poudlard, elle avait effectivement tendance à être triste. Mais elle offrit tout de même un sourire plus sincère et plus joyeux à son ami. Enfin joyeux… Aussi joyeux qu’elle ne le pouvait quoi.

Une des passions d’Alaska c’était les animaux. Elle les adorait. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle avait comme option soins aux créatures magiques, et c’était sa matière préférée. Et puis sérieusement, les créatures magiques étaient juste incroyables, fantastiques même !  « Juste une question de formalité… Aller, c’est ton jour de chance, tu rencontreras ces deux animaux géniaux. »  Oh donc il allait lui présenter La Chose et Bulle ! Oui je sais ce que vous êtes en train de vous dire, que c’est n’importe quoi ?! Mais bon en même temps vous avez plus ou moins raison, ils parlaient de ça comme si elle allait les rencontrer autour d’un dîner officiel… Mais pourtant je peux vous assurer qu’elle avait réellement hâte de les rencontrer. Bizarre, oui peut-être. Mais bienvenue dans la monde de Alaska Anastasia Lemaire. « Oh trop cool ! J’ai trop hâte !! » déclara-t-elle toute surexcitée, tout en tapant dans ses mains. Ah bah oui, quand je vous dis qu’elle était vraiment contente de pouvoir les voir un jour… Mais la jeune fille se mit à grimacer légèrement en se rendant compte qu’elle avait peut-être fait un peu beaucoup trop de bruit. Elle avait un peu tendance à oublier qu’ils étaient en plein milieu de la nuit et que les autres dormaient tous. Maintenant ils parlaient des compliments, et surtout au plus grand désespoir de la Serdaigle, ils parlaient plus précisément d’elle. Dieu seul sait à quel point elle détestait ça, elle n’aimait pas être le centre de l’attention, le centre du sujet de conversation. Elle passait tout son temps à se dévaloriser, elle avait beaucoup de mal à se trouver des qualités. Mais par contre, elle se trouvait tous les défauts du monde, trop grosse, trop bizarre, trop ceci, trop cela, pas assez comme ça ni comme ça. Enfin bref je peux vous assurer qu’être dans sa tête c’était un véritable casse-tête. : « Ce qui est certain, c’est que tu ne sais pas lire dans les pensées des gens… »  Elle n’aurait surtout jamais voulu savoir lire dans les pensées des gens, vous imaginez pas l’horreur que ça serait ?! Savoir toujours ce que les autres pensent de tout, mais surtout de vous ?! Oh non… L’angoisse, l’horreur. Non, sans façon non. « Heureusement, je n’aurais pas aimé pouvoir lire dans les pensées des gens.» D’ailleurs, qu’est-ce qu’il avait voulu dire par cette phrase ? Elle n’en était pas trop sûre franchement. « C’est évident… Tu es plus intelligente que la plupart des élèves de Poudlard, tu es douce, tu es drôle, tu es à l’écoute et… tu as ce côté rassurant que tu ne soupçonnes même pas. »  Oh… elle ne se voyait pas comme une fille plus intelligente que quasiment tous les autres élèves. Douce et à l’écoute peut-être oui. Mais drôle ?! Et un côté rassurant, sérieusement ?! Elle n’était pas vraiment sûre de pouvoir le croire. Pas qu’elle pensait qu’il lui mentait, mais… En fait elle avait du mal à y croire. Elle avait baissé les yeux. Un peu parce que les compliments la mettaient mal-à-l’aise mais aussi parce qu’elle avait du mal à les accepter. Elle sentait le regard d’Oliver sur elle. Alors elle finit tout de même par monter ses yeux verts sur le jeune homme, le regardant à son tour dans les yeux. « Et tu es très mignonne, plus jolie que la plupart des filles. Tu n’as pas le droit de douter autant, crois-moi. »  Alors là… Elle devait certainement être rouge comme une tomate. C’était bien la première fois de sa fille qu’un garçon lui disait une telle chose. Il était sincère ?! Comment est-ce qu’il pouvait la trouver plus jolie que la plupart des filles ?! A Poudlard il y avait un tas de belles filles, mais elle ne se comptait pas dedans. Mais alors pas du tout du tout. Elle cligna plusieurs fois des yeux et se mit à jouer nerveusement avec ses doigts. « Tu penses vraiment tout ce que tu me dis ?... » demanda la petite blonde d’une petite voix. « Je ne suis pas si intelligente que ça, je lis beaucoup alors j’ai des connaissances, mais je n’appelle pas ça de l’intelligence… Hm… Je déteste mon visage, mon sourire et mon nez. » Histoire de dire d’une certaine manière, qu’elle ne se trouvait pas jolie. Mais alors vraiment pas. Par contre, il y avait ce petit truc qui lui faisait plaisir quand elle apprenait qu’Oliver la trouvait mignonne. Son avis avait bizarrement beaucoup d’impact sur la jeune fille.

« C’est totalement moi ! Parfois je n’arrive même plus à avancer tant il y a de filles qui s’accrochent à moi. »  répondit-il en riant. Et le rire du Gryffondor était contagieux, elle ne put s’empêcher de rire avec lui. Toujours pour le charrier, elle se mit à réfléchir tout en levant les yeux vers le plafond, faisant bouger ses lèvres. Avant de reprendre la parole, elle regarda à nouveau le jeune homme. « C’est bizarre, j’ai beau y réfléchir mais il ne me semble pas avoir déjà vu des filles accrochées à toi… m’enfin je n’ai pas dû être suffisamment attentive. » Elle avait dit la dernière phrase d’un ton absolument ironique. Mais elle s’amusait beaucoup à l’embêter de la sorte. Et de toute façon il ne se privait pas lui non plus. « Absolument pas, tu viens de briser ma confiance en moi… »  Oh, elle n’y croyait pas un seul instant. Elle savait qu’il disait ça pour rire, ou du moins elle le supposait. Depuis tout à l’heure 70% de leur conversation était à prendre au second degré. Toujours pour l’emmerder, elle se pencha vers lui faisant une moue pour venir lui pincer la joue en lui disant « Oh… mon pauvre petit chou ! » lui dit-elle comme si elle s’adressait à un petit garçon. C’était incroyable, elle se sentait tellement à l’aise avec lui qu’elle n’avait absolument aucun mal à être elle-même, sans se censurer, sans se limiter. C’était incroyable, mais tellement cool. Et puis sans trop savoir pourquoi, elle lui avait demandé s’il avait déjà eu une copine. « Nan. Jamais, trop de contraintes. »  La petite blonde ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Des contraintes ?! Elle au contraire, elle ne voyait pas vraiment des contraintes à ça… « Des contraintes ? » répéta-t-elle, intriguée. Oui elle était assez curieuse. « Et toi ? Un copain ? » Alaska secoua vivement la tête de gauche à droite Elle aurait bien répondu un truc du genre « qui voudrait de moi ? » mais elle préférait s’abstenir. « Non, jamais. » Elle n’avait même jamais embrassé un garçon de sa vie. Alors un copain… non non non et non. Et elle qui avait du mal à faire confiance aux gens… Elle ne se sentait pas prête à laisser un garçon l’approcher autant. « Evidemment, ça ne va pas être de la mienne ! »  Mais oui bien sûr, tout était toujours la faute de Jill. La jeune fille lâcha un rire amusé, en se mordillant légèrement la lèvre inférieure. Il disait ça mais Jill, il l’adorait ça se voyait et ça se ressentait. Elle avait de la chance d’avoir Oliver. Beaucoup de chance. Alaska aurait aimé avoir cette complicité avec quelqu’un. Par la suite de la conversation Alaska apprit que son ami aimait écrire, et apparemment il aimait surtout écrire des nouvelles. C’était une véritable surprise, jamais elle ne l’aurait vu comme un garçon comme ça. Enfin un garçon comme ça… Ça sonne vachement négatif dit comme ça mais ça ne l’était pas du tout. « Pfff je n’sais pas. Je crois que ça fait bien longtemps, j’ai toujours aimé écrire des histoires. »  La jeune fille hocha positivement la tête. S’il écrivait depuis longtemps il avait donc certainement déjà un certain niveau, non ?! Elle était réellement contente et touchée qu’il pensait à elle. Ça montrait quand même une certaine confiance non ?! Elle elle dessinait, et elle ne montrait pas ses dessins à tout le monde. Et elle sait très bien que le jour où elle laisse une personne regarder ne serait-ce qu’un seul de ses dessins, ça sera une très grande preuve de confiance et ou d’amitié. . « Merci en tout cas, mais ne t’attend pas à quelque chose d’extraordinaire. Je crois que j’ai juste l’imagination mais pas le feeling pour le mettre sur papier. »  Pour la première fois depuis cette longue conversation, elle avait l’impression qu’il n’avait pas confiance en lui. « On dirait que tu n’as pas confiance en toi, pourtant je suis sûre que tu as du talent. » dit-elle en le regardant dans les yeux, lui prouvant sa sincérité. « Même si ce n’est pas forcément quelque chose d’extraordinaire. J’ai hâte de pouvoir découvrir ça. » Et elle était sincère, elle avait envie de voir ce dont il était capable, et elle était sûre que ça allait être vraiment trop cool.

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Message(#) Sujet: Re: “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] “Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.” [Alaska & Oliver] EmptyJeu 13 Juil - 17:16


“Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.”
Alaska & Oliver


« Ah donc toi aussi tu étais capricieux ? » Sa question me fit sourire car, en définitive, je ne l’étais pas du tout. Je la regardai quelques secondes avec mon petit sourire malicieux avant de secouer doucement la tête de gauche à droite. « Absolument pas, mais j’aimais bien jouer de mon rôle de petit frère adorable. » Et c’était encore mieux si ça pouvait embêter Jill. Le fait d’avoir quelque chose de la part de mes sœurs n’était pas le mieux, c’était le fait de réussir à les avoir dans ma poche qui était drôle. Oui, dès tout petit, tout était dans l’amusement pour moi. « Je suis sûre que chez vous ça doit être très animé ! » Un petit rire discret sortit de ma bouche alors que j’approuvais ses dires d’un signe de tête enthousiaste. « Tu n’as même pas idée ! Surtout que mes parents tiennent un hôtel… Je crois que je n’ai jamais connu le calme. » Lui dis-je, amusé. A savoir que ça ne me déplaisait pas le moins du monde. J’adorais l’animation, le fait de voir du monde, de ne jamais être seul, d’être toujours occupé, etc. Ce quotidien ne m’avait jamais dérangé parce qu’il m’avait appris à vivre en communauté rapidement, bien que je puisse souvent être un cauchemar pour les autres. Oh, un gentil cauchemar, non ?!
Alaska semblait douter. Douter d’elle-même, de l’école, de tout ce qui se passait. Je ne pouvais pas la blâmer, elle avait toutes les raisons de le faire étant donné nos conditions actuelles. Je ne partageais pas cette idée de ne plus croire en Poudlard. Déjà parce que j’avais encore tous mes potes ici, autant aux cachots que là-haut, et qu’il était hors-de-question de lâcher pour eux. Beaucoup me manquaient, ne plus les voir devenait de plus en plus chiant, croyez-moi. Perrin, Edward, Allen, Sinéad, Tasha, et j’en passais… Ce n’était pas pareil sans eux, rien ne l’était de toute façon. Je voyais bien dans son regard qu’elle ne croyait pas vraiment en ce que je lui disais, mais pour le moment, j’avais encore assez d’espoir pour deux, je pouvais encore tenter de la convaincre. « Je ne sais pas comment tu fais pour encore y croire… » Me souffla-t-elle alors que j’attendais la suite. « Mais c’est vrai que je ne sais pas si on aurait appris à se connaître plus si on avait pas été enfermé ici…» Un large sourire aux lèvres, j’entrouvris légèrement les bras comme pour dire : Eh bien en voilà une bonne raison !. Toujours voir le bon côté des choses ! « UNE bonne raison d’être ici. » Dis-je en levant mon index. Bon, en vrai, j’aurais préféré qu’on apprenne à se connaître dans d’autres conditions mais est-ce qu’on avait le choix ? Non, alors autant prendre les bonnes choses et penser un peu moins aux mauvaises. Plus facile à dire qu’à faire me direz-vous. Vrai, mais s’apitoyer sur son sort, c’était plutôt dommage et ennuyeux, non ? Elle réussit tout de même à sourire suite à mes paroles, et là tout de suite, c’était tout ce qu’il me fallait.

« Oh trop cool ! J’ai trop hâte !! » Je ne pensais pas qu’elle serait réellement si joyeuse et enthousiaste. Je la fixai un court instant un peu surpris avant de sourire, ravi de voir un peu de bonheur émané de cette jolie blonde. Sa réaction quand elle remarqua qu’elle avait peut-être fait un peu trop de bruit me fit rire légèrement. Eh bien, elle devait vraiment aimer les animaux pour être si ravie de rencontrer un chat et un rat. J’avais presque l’impression de voir Perrin tiens…
Sans que je me souvienne vraiment comment nous en étions arrivés là, nous voilà à discuter d’Alaska, d’elle-même, de ce qu’elle représentait et de ses nombreux atouts qu’elle semblait ignorer. « Heureusement, je n’aurais pas aimé pouvoir lire dans les pensées des gens. » Avec un petit mouvement de tête sur le côté, approuvant ses mots, je ne pouvais qu’être d’accord avec elle. Ce n’était pas le meilleur des dons… Elle voulait des mots, elle voulait que je lui dise pourquoi elle était mieux que bien des personnes. Eh bien je le lui dirai, s’il fallait cela pour qu’elle comprenne qu’elle était quelqu’un d’intéressant et qui valait la peine que d’autres la côtoient. Elle avait baissé les yeux, sûrement un peu gênée, mais je ne m’arrêtais pas pour autant. Je me devais d’aller jusqu’au bout, parce que je ne pouvais pas la laisser ignorer ce qu’elle était… très mignonne. Elle se dénigrait trop, c’était fou, il fallait qu’elle sache, probablement de la bouche d’un garçon, qu’elle n’était pas ce qu’elle imaginait. Je la fixai et j’attendis de recapter son regard pour le lui dire. Elle releva les yeux doucement et j’en profitai. Voir ses joues rougir était encore plus adorable. Je ne la lâchai pas du regard, cherchant à voir sa réaction. La gêne et la nervosité se fit sentir dans les gestes de la jeune fille et je fronçai légèrement les sourcils à sa question. « Tu penses vraiment tout ce que tu me dis ?... » Pourquoi dirai-je quelque chose que je ne pensais pas, ce n’était pas du tout mon genre ! Je hochai la tête positivement, disant juste, comme si ça coulait de source : « Bien sûr ! » Au quel cas, je me serais bien abstenu de dire quelque chose ! « Je ne suis pas si intelligente que ça, je lis beaucoup alors j’ai des connaissances, mais je n’appelle pas ça de l’intelligence… Hm… Je déteste mon visage, mon sourire et mon nez. » Je secouai la tête en levant les yeux au ciel. Nan mais elle n’était juste pas possible ! Ne pouvait-elle juste pas croire ce que je lui disais ? « Nan mais t’es incroyable ! Crois-moi juste, tu te dévalorises trop. L’intelligence, tu l’as, et pas qu’un peu. Quant à ton visage, ton sourire, et ton nez… » Je la regardai droit dans les yeux en lui disant, sérieusement pour ne pas qu’elle croie que je puisse me moquer d’elle : « Ils n’ont rien à envier à d’autres. » Elle était juste très belle, son sourire était magnifique et je ne comprenais pas comment elle ne pouvait elle-même pas voir tout ça ! Je lui souris de façon bienveillante, appuyant encore plus mes dires.

« C’est bizarre, j’ai beau y réfléchir mais il ne me semble pas avoir déjà vu des filles accrochées à toi… m’enfin je n’ai pas dû être suffisamment attentive. » Je fis mine de rouler des yeux, en secouant la tête, exaspéré. « Ca c’est parce que tu ne fais pas assez attention à moi, c’est très vexant… » Dis-je en prenant un ton faussement snobe avant de lui adresser un petit clin d’œil complice. En vrai, c’était loin d’être le cas, les filles ne s’accrochaient pas à moi, je pensais même qu’elles pouvaient me prendre pour le gros lourd qui n’était jamais sérieux. Enfin, pour ce que ça me dérangeait… j’aimais tout autant les taquiner, soyez-en sûrs ! Très vite, elle me pinça la joue comme si j’étais un enfant gâté et je me retins de ne pas rire devant cette situation bien ridicule. Surtout pour moi. « Oh… mon pauvre petit chou ! » D’un petit air malicieux, je lui dis pour la provoquer un peu, m’en amusant surtout : « Ah, tout ça pour pouvoir toucher mes joues si douces… tu peux le faire sans l’excuse de me prendre pour un gamin hein. » Lui lançai-je de façon taquine alors que je lui tendis la joue, sourire aux lèvres. Ben quoi, fallait bien déconner quand même, c’était la chose que je savais le plus (et le mieux !) faire, donc…
En venir à parler des petites copines, c’était assez étrange. Et j’eus bien l’impression que ma réponse ne convainc pas tellement mon interlocutrice. « Des contraintes ? » Ca me paraissait évidement et avec un haussement d’épaules, je répondis simplement, comme si c’était la réponse la plus logique au monde : « Jalousie, devoir toujours rendre des comptes, ne pas organiser son temps comme on le veut, ne plus faire ce qu’on veut, … et réussir à séduire ma sœur. » Finis-je de dire avec un petit sourire sur le coin des lèvres. Assez pessimiste, c’était vrai, mais j’avais peur qu’être avec une fille prenne mon grand besoin de liberté. Clairement, je ne pensais pas à être prêt à ça sans faire du mal à la dite fille. Il en était hors-de-question ! C’était d’ailleurs l’une (je dis bien l’une) des raisons pour laquelle je n’avais pas tenté d’aller plus loin avec la douce Octavia. Par respect, réellement. Et maintenant, à moi de savoir ce qu’il en était de son côté. La réponse vint vite. « Non, jamais. » J’aurais pu penser que c’était étonnant mais en réalité nan. Déjà parce qu’il y avait l’âge, et aussi parce qu’elle était tellement discrète que ça semblait plutôt logique, non ? Enfin je ne savais pas, en vrai, mais je me disais que c’était la réponse qui collait le plus à son caractère. Du haut de ses 14ans, bien sûr. En guise de réponse, je lui souris juste, ne restant pas sur ce sujet assez particulier.

J’avais voulu partager quelque chose d’important pour moi avec Alaska. L’expliquer m’était impossible, et ma gêne encore plus ! Il y avait peu de sujets où je me retrouvais si mal à l’aise mais, là, c’était grandement le cas. Me montrer plus vulnérable face à elle était une grande preuve de confiance, j’espérais juste qu’elle s’en rendait compte et qu’elle n’utiliserait pas ce petit secret, un jour, contre moi. Même si j’étais évidemment persuadé du contraire. Ecrire me faisait du bien, m’amusait, et c’était peut-être la seule activité qui me canalisait mais, étais-je doué ? Pas certain. Enfin, perso, je n’étais jamais satisfait de moi. Un peu trop exigeant aussi, probablement. Je ne savais pas. Max m’avait dit que c’était bien mais je ne savais pas si c’était pour me rassurer ou juste par politesse. Ou réellement le cas. Mystère ! « On dirait que tu n’as pas confiance en toi, pourtant je suis sûre que tu as du talent. » Levant les yeux vers elle, je fis une légère moue tout en haussant doucement les épaules. « On va juste dire que ce n’est pas le domaine que je maîtrise le plus… mais… ne dis pas ça avant d’avoir lu, la gentillesse pour ce genre de truc, ça peut être vexant. » Ce n’était pas méchant de dire ça, et accompagner mes paroles d’un petit sourire le prouvait, mais c’était vrai. Dire que c’était bien juste par politesse, ou dire que j’avais du talent sans avoir lu, c’était un peu comme avouer que même si c’était mauvais, archi mauvais, on ne le dirait pas. Je ne le voulais pas ! Je préférais qu’on me dise que c’était de la merde, la pure vérité même si ça ne me plaisait pas, plutôt que l’inverse. Alors, j’espérais au fond que le jour où elle me lirait, elle respecterait ça. De toute façon, je me disais que je le remarquerais aux expressions de son visage… je commençais à bien la connaître après tout. Elle soutenait mon regard et c’était assez nouveau, venant de sa part. Mais je me disais que ça devait signifier quelque chose. « Même si ce n’est pas forcément quelque chose d’extraordinaire. J’ai hâte de pouvoir découvrir ça. » Mon sourire s’agrandit alors, tentant de mettre de côté la gêne de mon aveu pour tourner cela de nouveau au second degré, l’échappatoire à tous les malaises. « Tu vas être impressionnée ! Dans un sens ou l’autre, je n’sais pas encore, mais tu vas t’en souvenir, crois-moi ! » Dis-je avec enthousiasme, ravi qu’elle accepte de me donner son avis. En soit, je ne pouvais pas dire pourquoi, mais ça avait son importance pour moi.


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