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« votre réalité est frette, grise » feat. mieczyslaw
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Message(#) Sujet: « votre réalité est frette, grise » feat. mieczyslaw « votre réalité est frette, grise » feat. mieczyslaw EmptyLun 6 Mar - 18:57


votre réalité est frette, grise

J'en ai plein mon cass De l'hiver, de ta mère, des nids de poule Et de tous nos rêves qui s'écroulent J'en ai plein mon cass De la guerre, pis de toutes les autres affaires Qui font que les humains de la terre Ont tout plein de remords dans leur face


Passer plus d'une heure à décrire le mode de reproduction des billywigs avec désintérêt ça ne me ressemblait pas. Absolument pas ! Moi qui pouvait vous déblatérer pendant des heures et des heures d'une voix surexcité, sans doute trop aigüe, d'un débit rapide qu'ils choisissaient leurs partenaires suite à une danse de séduction effectuée en voletant de manière à hypnotiser un humain, et en même temps une femelle, juste avant de le piquer de son dard. Plus le mâle était doué pour insuffler assez de "venin" pour faire léviter l'humain très très haut, plus la femelle était séduite. C'était au mâle que revenait le choix final de sa femelle. Dès que son choix était fait, il s'en suivait d'une séance de reproduction bien particulière très difficile à étudier dut à la vitesse à laquelle ils se déplacent. Tout ça, je le connaissais par coeur. Tout ça, je l'avais écrit sur un bout de parchemin destiné au professeur de soins aux créatures magiques. Mon devoir, il n'avait pas de passion, il était plat, sans intérêt, mauvais. Sauf qu'aujourd'hui, j'en avais rien à foutre des pitiponks. Je voulais rien savoir de rien. Je voulais juste être tout seul à broyer du noir comme je le faisais depuis plus d'une semaine, depuis la nouvelle séance de torture dans la Grande Salle.

Je m'étais réfugié dehors, comme à mon habitude, sauf que mes endroits préférés, ils ne me disaient rien aujourd'hui. J'avais fini par trouver refuge au sommet des estrades du stade de Quidditch ; endroit où je ne mettais jamais les pieds parce que je n'avais absolument aucun, mais aucun intérêt pour ce sport. Sauf qu'à cette heure tardive, où le soleil était encore en train de se coucher, l'endroit était désert. Il était parfait pour moi et ma mine grise. Je me repassais dans la tête les souvenirs des derniers mois. Depuis Halloween, c'était un peu la galère à Poudlard, sauf que ça ne m'avait pas affecté avant la séance de torture de Joanne. Moment où j'avais décidé de faire entendre la voix quant à mon avis sur le sujet des traitements imposés aux nés-moldus. À jouer les héros j'avais juste fini par me brûler les ailes en recevant comme châtiment une séance de torture au Doloris. J'en faisais encore des cauchemars... Ça avait été horrible et les souvenirs, ils l'étaient tout autant. Ensuite il y avait eu la saint-valentin où Niamh était tomber sur un lettre d'amour adressé à Phen que j'avais décidé de brûler le soir venu sauf que non, un petit mâlin nous avait collé front à front, la lettre c'était fait la malle et Niamh l'avait trouvé. Elle avait tout raconté à Phen le soir venu. Moi, comme un lâche, j'avais fuis dans un autre dortoir. Il n'avait pas fallut longtemps avant que mon meilleur ami ne me mettre le grappin dessus et me confronte à ce sujet. L'issu avait été aussi agréable qu'une claque dans la face. Pas le temps de se remettre de toutes ces émotions qu'on avait droit à une nouvelle séance de torture. Tout ça parce que Sinéad avait voulu m'aider lors de la première rébellion. Ils l'avaient forcés à me fouetter sous peine de me soumettre de nouveau au doloris. Au final, l'issu était le même. La douleur était de la douleur et ni moi ni ma jumelle ne nous remettrons vraiment de cette punition publique.

Donc ne m'en voulez pas de plus être aussi optimiste face à la vie. Ne m'en voulez pas de douter de la beauté des choses. J'ai toujours dit que l'Homme était la créature la plus vil sur Terre, qui était le plus cruel des prédateurs et le seul à chasser sa propre espèce pour le simple plaisir. Si ma foi en l'humanité, ma croyance au karma est passablement éméchée en ce moment, ce n'est pas surprenant. Je me demande bien ce que j'ai fait au monde pour avoir un si mauvais retour des choses. À moins qu'autant de douleur ne laisse présager beaucoup de bonheur ? Je l'espère bien parce qu'à ce rythme, je ne survivrai pas jusqu'à la fin de l'année sans séquelle permanente. Pour l'instant, je veux juste tout oublier et passer à autre chose.

Un craquement se fit entendre. Détournant le regard de l'horizon où le soleil se couchait, je le posai sur le nouveau venu. Il me fallut un moment pour l'identifier à contre jour, mais bien vitre je reconnu cette tignasse rousse et la démarche dansante du poufsouffle. « Tient salut Miec' ! », lançais-je avec un sourire forcé. Je faisais des efforts là ! Je n'avais pas envie d'avoir de la compagnie, mais peut-être que mon subconscient le voulait lui. Après tout, si j'avais vraiment voulu m'isoler de tout le monde, je n'avais qu'à m'enfoncer dans la forêt interdite où je savais que personne ne mettait les pieds...

black pumpkin

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« votre réalité est frette, grise » feat. mieczyslaw
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