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La curiosité tue le chat. ~ ft. Joel
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Message(#) Sujet: La curiosité tue le chat. ~ ft. Joel La curiosité tue le chat. ~ ft. Joel EmptyDim 26 Fév - 6:25

La curiosité tue le chat.
shaelyn & joel
L'homme n'est pas né pour tout savoir. La curiosité est une maladie incurable de l'âme, et ceux qui veulent nous en guérir radicalement sont les charlatans de la philosophie.

Il est facile de nous dire tout le long de notre quatrième année que, 'la cinquième c'est la pire année, vous n'avez pas de temps de repos, vous avez toujours des devoirs, vous passez votre temps à étudier...' alors qu'en fait ce n'est que paroles en l'air. Certes il est vrai que je travaille plus souvent et les devoirs sont plus réguliers et nombreux, mais de là a dire que l'on a plus aucun temps libre et qu'on est débordé, c'est abusif. Après tout, mon vendredi après midi est libre ! Après deux heures de Botanique et d'Histoire de la magie je suis libre pour la journée ne prenant pas le cours d'Arithmancie. Personnellement je n'appelle pas cela être débordée. Après le déjeuner je me suis lentement dirigée vers la bibliothèque ayant pour objectif de finir mon devoir de Métamorphose pour Lundi et faire le devoir d'Histoire de la magie que le professeur nous a donné ce matin. La métamorphose étant ma seconde matière favorite, je n'ai pas eu beaucoup de mal pour finir le devoir en un rien de temps, un livre sur la table et en moins d'une demi-heure je l'avais clos. Celui pour l'histoire fut un peu plus long parce que j'ai du vérifier certains de mes propos dans deux trois autres livres de la bibliothèque, cherchant a approfondir mon devoir au mieux que je peux, mais il n'était pas très complexe non plus alors je n'ai pas tardé à le finir. Il n'est que quinze heure et j'ai déjà fini tout ce que je devais faire, le dîner n'est qu'à dix-neuf heure, cela veut donc dire que j'ai quatre heures de libres. Ils appellent ça être débordé et jamais tranquille ? Peut-être que les personnes qui disent cela, en dehors des professeurs qui ne souhaitent que nous mettre la pression, sont des personnes peu disciplinées et manquant d'organisation. Évidemment si l'on passe sa soirée à manger des dragées surprise Bertie Crochue et à faire des blagues aux premières années on ne risque pas d'avancer. Mais ça c'est simplement la sottise de certains, il suffit d'un peu de sérieux, et certainement d'intelligence, pour s'en sortir.

N'ayant aucun projet précis pour le reste de l'après-midi j'ai finis par décider de rester à ma table. J'apprécie cet endroit pour son calme qui me permet de me focaliser sur ce que je fais, et au moins il n'y a pas trop de gens bête qui pourraient m'agacer. Mais au lieu de choisir un livre à lire comme j'en ai l'habitude quand je reste ici, j'ai décidé de sortir mes affaires de dessin que j'avais pris au préalable, sachant que je serais certainement enclin à vouloir dessiner. J'ai donc quelques feuilles éparpillées sur ma table et soudain je me souviens qu'hier pendant une heure de libre j'avais commencé le design d'une robe printanière. Je m'influence souvent des saisons du moment pour mes créations, ce qui paraît tout à fait logique, et notamment maintenant que le printemps approche à grand pas. Ma création était cependant loin d'être achevée et je ne puis le laisser tel quel et commencer autre chose, il faut que je la finisse. Alors sans un moindre hésitation je range le peu de désordre que mes feuilles ont fait sur la table alors qu'une fille de mon année s'installe à la même table que moi et laisse uniquement un tas de feuilles à côté de moi. J'ignore l'arrivante tout simplement, commençant déjà, crayon en main, à parfaire mon œuvre et à me concentrer sur les fins détails que je dois prendre en comptes.

Le fait de me plonger dans une telle assiduité et concentration me détend systématiquement. Moi qui ait souvent les nerfs élevés et les muscles tendus, à la recherche d'une activité permanente et d'un besoin de dépense, je trouve un soulagement à me laisser aller dans ce que j'entreprends, quitte à refaire un détail vingt fois pour qu'il soit parfait. Je peux passer des heures concentrée sur un simple élément de dessin, j'ai ce besoin d'être pleinement satisfaite de ce que je fais et mon perfectionnisme n'encourage que ce côté de moi. Mais voilà que j'aperçois la jeune fille jeter un œil à mon tas de feuilles où l'on peut voir quelques créations dépasser par-ci par là. Je ne m'y attarde pas vraiment, me concentrant à nouveau, mais la Serpentard qui semblait alors si plongée dans son bouquin me paraissait maintenant curieuse face à mon dessin. Je me demande si elle cherche à voir quelque chose, si elle aime la mode, ou tout simplement elle possède comme moi une curiosité dérangeante ? Après un moment que je ne pourrais pas définir en temps précis, je remarque qu'elle jette toujours quelques regards vers moi et cette fois ci je ne peux m'empêcher, je ne bouge pas de ma position, les mains toujours sur mon papier, mais je relève simplement le regard vers la Serpentard.

« J'ai quelque chose sur le visage ? » dis-je sans vraiment d'émotion précise. Je ne peux pas dire que cela me dérange qu'elle soit curieuse sur ce que je fais, et puis elle ne me semble pas elle le genre de filles naïves et bêtes qui ont le don de m'agacer.

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La curiosité tue le chat. ~ ft. Joel
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