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« i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien
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Message(#) Sujet: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyMar 7 Fév 2017 - 6:19


i don't wanna be sad, sad, sad no more
– Maximilien & Perrin

I swear all the tears I've cried could fill an ocean, I've been swimming in the sea of misery, I can't find the strength to leave this bed I'm locked up in my cuckoo head I feel so low and I can't let go I've got all the symptoms, all the signs I tell my friends I'll be just fine but truth be told, it's getting old


Je n'arrivais plus à dormir. Je me réveillais en pleine nuit, en panique, cherchant Sinéad. J'avais réveillé ma soeur plus d'une fois au milieu de la nuit durant les deux derniers jours. Je ne m'endormais qu'au bout de mes forces, tellement épuisé que je n'arrivais même plus à résister contre la fatigue. Chaque fois que je fermais les yeux, je les revoyais se faire torturer, je les entendais hurler. Noel, Phoebe, Milo, Maximilien. L'un après l'autre, dans chacun de mes rêves. Même Niamh y passait. C'était pas peu dire puisque cette fille, j'avais du mal à la supporter. Pourtant, ça ne m'avait pas empêcher de vouloir arrêter sa séance de torture, de vouloir lui venir en aide, la sortir de là. Maintenant, elle hantait mes cauchemars comme tous les autres.

Mon dortoir était devenu un véritable lieu commun. J'avais pour habitude de le partager uniquement avec Phen, et voilà que Noel y avait traîné son matelas hier. Il l'avait bien installé dans un coin, et j'avoue ne pas avoir beaucoup résisté à l'envie de mettre le mien tout contre le sien. Du coup, on dormait côte à côté sur le sol du dortoir. Sinéad ne quittait plus ma chambre depuis cette séance de torture à laquelle nous avions eu droit. Elle dormait donc sur mon matelas, tout collé contre moi. Je ne m'en plaindrais pas. Être entre Noel et Sinéad, bien que ça ne chasse pas les mauvais rêves et les lourds souvenirs qui, j'en ai bien peur, ne me quitteraient jamais, je me sentais au moins un peu moins seul. Plus en sécurité. Une sécurité fictive, mais pas moins présente. Rhea ne quittait plus le dortoir que très, très tard le soir pour rejoindre le sien. En me réveillant ce matin, j'avais eu l'agréable surprise de la voir endormie assise dos au mur. Elle avait du revenir alors que je m'étais endormi vers les trois heures de la nuit. Puis, s'était écroulée de sommeil alors qu'elle veillait sur nous.

Le pire dans toute cette histoire était sans doute que je n'arrivais pas à me sortir tous ses cris de la tête. Moi qui était, normalement, pas très enclin à fréquenter les endroits bondés, j'avais plus qu'une seule envie ; être entouré par le plus de personne possible. Un lieu bien bruyant comme la Grande Salle ou la salle commune des gryffondors me faisaient plus de bien que la forêt où j'avais l'impression d'entendre l'écho de mes propres pensées lugubres à chacun de mes pas. C'était horrible ! Je n'avais qu'une envie : m'enfoncer les doigts dans les oreilles pour les faire taire ! C'était pas très brillant, surtout que tout ça, ce n'étaient que des souvenirs. Tout ça, c'était complètement dans ma tête. Ça ne disparaîtrait pas en me bouchant les oreilles !

En ce début de soirée, j'avais quand même filé assez rapidement de la salle commune, ne supportant plus les regards inquiets de ma soeur, ma meilleure amie et de Phen. C'était lourd à la fin ! Je comprenais qu'ils se faisaient de soucis pour moi, et c'était tout à fait compréhensif, mais j'en avais marre de me sentir comme un oeuf qui allait se casser au moindre choc. J'étais triste, j'avais peur, j'étais stressé et je m'en voulais. C'était bien assez comme ça ! Assez d'émotions, pas besoin de m'en ajouter davantage sur le dos. Fallait juste me laisser le temps de passer par-dessus. On me traitait comme un petit enfant fragile. Au moins, dans une classe vide au fond d'un couloir du cinquième étage, il n'y avait personne pour me juger, personne pour me regarde comme si j'étais en sucre. C'était une sorte de délivrance, mais mes démons intérieurs n'étaient pas prêts de se taire. Pas si facilement ! Des cris, encore des cris de douleur, des cris de terreur, toujours des cris...

J'avais déniché un vieux poste de radio au fond d'un armoire. Je le posai au sol, au milieu de la pièce, et l'observai un moment. Puis, d'un coup de baguette, je l'allumai. Une musique rythmée s'en éleva. Pas assez fort. Elle n'était pas assez forte pour enterrer ces horribles souvenirs qui ne voulaient plus quitter ma tête depuis deux jours. D'un coup de baguette, je levai le volume de la radio. La musique vint résonner à mes oreilles faisant presque taire toutes les abominations que j'avais vu et entendu le dernier soir. Le volume était à fond, et le rythme entêtant. Je me laissai rapidement emporté par la musique, dansant assez maladroitement sur cette dernière. Je n'étais pas un grand danseur, ça n'empêchait pas de faire un bien fou de s'agiter dans tous les sens. J'avais besoin de me dépenser, de me vider de mon énergie. Au moins, comme ça, j'arriverais peut-être à dormir. Danser jusqu'à l'épuisement, c'était un bon plan. Danser comme un fou. " Dancing off my ass... ". Ouais, c'était un bon plan, ou ça me semblait l'être... Le volume de la musique me faisait presque mal aux oreilles. Quelqu'un pourrait l'entendre. Tout Poudlard pourrait l'entendre tellement elle était forte. Je m'en fichais ! C'était toujours mieux que ces hurlements de mort qu'ils avaient eu droit deux jours plus tôt.

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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyLun 13 Fév 2017 - 13:30

Malgré les cernes sous les yeux du jeune homme, le sommeil était de plus en plus long à venir depuis quelques jours. Depuis la sanction collective à laquelle il avait injustement prit part l'autre fois, pour être précis. Et quand enfin il piquait du nez, s'envolait vers le royaume des songes censé être beaucoup plus tranquille que la réalité, des cauchemars effrayants et semblant interminables venaient perturber sa nuit. Sans fins, seulement en apparence. Ils semblaient durer de très longues et pénibles heures mais ce n'était qu'une impression car Maximilien se réveillait toutes les nuits aux alentours de deux et trois heures du matin. Avec forcément, l'impossibilité de se rendormir par la suite, sinon ce n'était pas drôle. Par contre, ça devenait lassant à force. Le pauvre était complètement déboussolé et à bout de forces. Cette situation était intenable. Le moindre bruit, la moindre petite ombre sur le mur l'angoissait terriblement. Et comme le même scénario se reproduisait toutes les soirs, sans exception, il essayait de lutter autant que possible contre la fatigue. Sans succès puisqu'il finissait toujours par fermer les yeux d'épuisement. Il perdait à tous les coups, c'était tellement frustrant. Tellement agaçant. Aucune issue de secours. Alors, une fois sortit de son terrible sommeil, l'adolescent filait aussitôt dans la salle commune pour s'installer au coin du feu et y passait le reste de la nuit. Il se sentait beaucoup mieux là-bas. Le silence y était moins pesant et les flammes avaient un petit côté rassurant et chaleureux. Ça lui rappelait un peu l'atmosphère agréable qui régnait dans la maison des Clewstone lors des jours de grand froid. Comme il aurait tant aimé se trouver à des milliers de kilomètres de là, dans les bras de ses parents adoptifs. C'était dans ce genre de moment qu'il se mettait à regretter de ne pas être un simple moldu. Il serait rester à Reading avec les autres, éloigné ou presque de tous problèmes. Au moins, il ne serait pas là. A s'en vouloir de ne pas être un bon sorcier. De ne pas avoir su protéger qui que ce soit. Parfois, il voudrait essayer de jeter de la poudre de cheminée pour voir si il n'y avait pas moyen d'atterrir chez lui. Il n'en avait pas, quel dommage. A la place, il imaginait comme si. Il se voyait affalé sur le canapé avec Marissa, en mangeant des céréales devant un dessin animé. En somme, la belle vie. Un sourire finissait généralement par se dessiner sur ses lèvres au cours de la nuit et resté jusqu'à ce que les premiers gryffondors se lèvent et se préparent bruyamment pour aller en cours. Dès lors, le jeune homme remontait vite se mettre sous ses draps pour ne pas être vu. On avait certainement dû le voir traîner à des heures pas possible mais ce n'était pas une grande majorité de la maison et il ne tenait pas à que ça le devienne. Il savait pertinemment qu'il n'était pas courageux et assez faiblard, pas la peine que quelqu'un mette l'accent dessus, il finirait plus bas que terre.

Ce soir, comme à son habitude depuis quelques nuits, Maximilien avait tout mit en œuvre pour retarder le moment du coucher mais n'avait pas gagner beaucoup de temps. De minuscules minutes, à tout casser. La plupart de ses colocataires – et accessoirement anciens amis – ne pouvaient pas comprendre ses sentiments, ils n'avaient pas vécus comme lui, une séance de torture à l'endoloris. Ce n'était pas leurs regards remplis d'inquiétude qui allait l'aider à surmonter les souvenirs et la souffrance. Au contraire. Leur comportement rendait les choses bien plus réelles, bien plus graves. Il n'avait pas besoin de ça. Il lui fallait juste du temps. N'étais-ce pas ce qui guérissait de tout, même des blessures les plus profondes ? Du moins, avec le temps il apprendrait à accepter, à vivre avec et peut-être que ça le rendrait même plus fort. Il pouvait toujours espérer un quelque chose de positif en retour mais en attendant, il devait évacuer. Réaliser complètement ce qui s'était passé et se remettre de ses émotions. Une étape longue et pénible mais nécessaire avant tout. C'est la manière dont lui voyait les choses, ça lui paraissait logique mais pas pour les autres. En même temps, il n'avait pas essayer de leur expliquer son point de vue. Il ne savait pas comment. Les liens avaient été brisés depuis un trop long moment pour qu'il est, ne serait-ce que l'envie, de partager ses pensées avec eux.Tant pis. Et finalement énervé de constater leurs échanges de regards lourds de sens, Maximilien était descendu dans la salle commune. Plus tôt que d'habitude, il y avait pleins d'élèves dont un groupe de première année à côté de qui il s'installa. Personne ne l'avait inviter, peu importe puisqu'il ne comptait pas s'incruster dans la conversation. Il voulait juste bénéficier, comme eux, de la chaleur du feu. Ils ne le savaient pas mais ils lui avaient volé sa place. Les vilains, mais pas tant que ça. Leur insouciance était une compagnie agréable, plus que celle de ses colocataires en tout cas. Au point d'oublier qu'il ne s'était pas entièrement mit en pyjama. Son plaid tenait suffisamment chaud de toute façon, ce n'était pas vraiment grave. Il était bien. Si il n'était pas certain que ses cauchemars reviendraient au galop dès ses yeux fermés, il se laisserait succomber sans problème au marchand de sable. Il avait trop peur, c'est pour ça qu'il s'était assis en tailleur, une position pas très favorable pour s'endormir. Ça l'aidait à rester éveillé, le rassuré mais le problème c'est qu'il n'avait pas les idées bien claires. La fatigue, la tentation du sommeil le perturbait au point que dès qu'un fauteuil se libéra, il ne put s'empêcher de sauter dessus pour prendre la place. D'ici quelques petites minutes, voire peut-être des secondes, tout Gryffondor serait au courant de ses cauchemars. Il n'en avait pas envie, pourtant impossible de se motiver assez pour bouger ses fesses. Et c'est à ce moment là que son ami Perrin traversa précipitamment la salle des rouges et ors. Il n'était pas tard, certes, mais assez pour ne plus avoir le droit de mettre le nez dehors jusqu'au matin. Quelle bêtise avait-il encore en tête ? En le regardant disparaître de son champs de vision, Maximilien se rendit compte qu'ils n'avaient pas beaucoup parler tous les deux depuis la sanction. Ça lui paraissait impossible que son ami l'évite et pourtant la coïncidence était trop grosse. Sans avoir besoin de réfléchir davantage, l'adolescent trouva enfin la force de se lever du fauteuil et quitta à son tour le foyer des rouges.

La logique aurait voulût qu'en ne voyant personne dans le couloir, le jeune homme se résigne à abandonner ses recherches et à rentrer, remettant leur discussion à plus tard mais c'était sans compter son non sens logique. Puisqu'il ne voyait pas son ami, il allait donc le chercher. Ouais, en pleine nuit, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. D'abord dans le septième étage puis dans le sixième. Pas de Perrin en salle de cours ni dans la salle des trophées, alors peut-être dans la salle sur demande ? Alors que l'adolescent regardait perplexe l'endroit où ladite salle était censée se trouver, un son anormal parvint à ses oreilles. Comme de la musique mais il n'était pas sûr. Quel abruti pouvait écouter de la musique à une heure pareille ? Quelqu'un qui ne doit pas avoir peur de se mettre les mangemorts à dos... Ce n'était pas du courage mais de la stupidité. Qui remettait en cause les plans du jeune homme, en plus. Il ne pouvait pas prendre le risque de rester dans les parages et de prendre pour quelqu'un d'autre. Pas encore. Alors il commença à tourner les talons avant de se dire que peut-être l'abruti en question était son amie. Pourquoi pas ? Lui aussi avait le droit d'être perturber avec ce qui lui était arrivé. Dans le doute et parce qu'il s'en voudrait d'apprendre plus tard que c'était bien son ami, Maximilien changea d'avis au tout dernier moment. Il descendit au cinquième étage, puis au quatrième avant de remonter d'un cran, là où le son lui semblait le plus fort. C'était bel et bien de la musique d'ailleurs. Et effectivement, c'était son ami qui l'écoutait dans une salle abandonnée. « Mais qu'est-ce que tu fous, Perrin ? » Le son était si fort qu'il était obligé de crier pour s'entendre. « Tu sais que c'est vachement fort ? Tu veux pas baisser un peu, ça me donne mal à la tête. » Rien ne l'obligeait à rester mais comme il n'avait pas l'intention de partir sans son ami, ce serait sympa de compatir à sa souffrance. « On entend même du sixième étage... » Quitte à vouloir écouter la musique à fond, ça n'aurait pas été mieux de lancer un sortilège d'insonorisation ?
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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptySam 4 Mar 2017 - 17:19


i don't wanna be sad, sad, sad no more
– Maximilien & Perrin

I swear all the tears I've cried could fill an ocean, I've been swimming in the sea of misery, I can't find the strength to leave this bed I'm locked up in my cuckoo head I feel so low and I can't let go I've got all the symptoms, all the signs I tell my friends I'll be just fine but truth be told, it's getting old


La musique résonnait contre les murs de pierre de la pièce dans laquelle je m'étais réfugié. Était-ce une bonne idée de mettre le volume aussi fort? Et si un mangemort l'entendait? Techniquement, je ne devrais pas me trouver là. Le couvre feu, je pense, il était passé depuis un moment. Du coup, si quelqu'un devait débarquer, j'étais certain de me retrouver avec des ennuis. J'en avais rien à balancer en toute honnêteté. Cette musique qui me défonçait les tympans, elle me faisait un bien fou. Peut-être pas physiquement parlant, mais en dedans, elle faisait un bien fou. Elle enterrait le souvenir de ces cris horribles qui me hantait. Elle supprimait le souvenir de ce moment de torture. Ma danse déchaînée, elle, elle vidait de mon surplus d'énergie. Elle permettait à mon corps de se délier enfin après toutes ces courbatures induites par la séance de torture magique. Ouais, on repassera sur le terme «  magique » parce que je ce n'étais clairement pas de la magie comme dans le conte pour enfants. Ce n'était nettement pas quelque chose qui faisait rêver les gamins, ou même les adultes. Pour la première fois de ma vie, il y a deux jours, je m'étais rendu compte que la magie, elle était pas toujours belle. Elle n'était pas cette barrière, ce bouclier qui me protégeait contre le monde. Elle pouvait être horrible, destructrice, douloureuse. Elle donnait des cauchemars, et envie de se cacher au fond d'une grotte pour le restant de sa vie. Si seulement je pouvais faire ça. Si seulement je pouvais vivre dans un autre monde où tout était beau. Il n'aurait pas fallut que je quitte le camp. Jamais je n'aurais dut m'éloigner de nos tentes colorés. Mettre les pieds à Poudlard, j'en avais jamais eu envie. Je n'aimais pas cette école avant même d'entrer en première année, et dès l'instant où j'y étais arrivé, j'avais eu envie de retourner chez moi. Retourner avec Nana et sa tente pleine de plantes et de potions. Retrouver mon grand-père pour aller faire des excursions à la recherche de créatures magiques et d'insectes super méga cool. Retrouve ma mère et Muìrenn. En ce moment, j'enviais ma petite sœur de ne pas avoir la moindre magie en elle. Au moins, elle était loin de toute cette souffrance. Les moldus me semblaient bien moins effrayants qu'une séance de torture au doloris en ce moment. Je voulais juste retrouver ma vie d'avant...

Je m'agitais dans tous les sens au rythme de la musique. Plus je bougeais, plus j'oubliais. Il n'y avait plus que moi et la musique. Fini les souvenirs horribles. Oublié le monde réel remplis de souffrances. Plus que le rythme de la musique dans mes oreilles. La mélodie et la voix d'un intrus qui venait s'introduire dans mon échappatoire musical. « Mais qu'est-ce que tu fous, Perrin ? » Je m'arrêtai de m'agiter dans tous les sens et ouvrit les yeux, à contre cœur. Je braquai le regard vers la porte d'où arrivait l'indésirable. Il avait dut hurler pour se faire entendre par-dessus la musique, si bien que je n'avais pas reconnu la voix avant de le voir. Il était là, se tenait sur le pas de la porte. Une demi-seconde me fut nécessaire pour reconnaître Maximilien. Le poids de la culpabilité et tout les souvenirs que j'essayais de supprimer s'imposèrent à moi tel une bique dans le creux de mon ventre. Lourds, indésirables, douloureux. « Tu sais que c'est vachement fort ? Tu veux pas baisser un peu, ça me donne mal à la tête. » Je le regardai un moment sans bouger. Avais-je envie de baisser le son? Avais-je envie de sa présence ici? Non. Les deux ne me tentaient autant que de manger une poignée de terre, mais je n'avais pas vraiment le choix. Il ne semblait pas décidé à partir. Au fond, je crois que je n'avais pas vraiment envie qu'il parte. C'était.... Mélangé!? Je me sentais coupable, mais en même temps, quelqu'un qui comprenait ma souffrance, ici, maintenant, c'était... rassurant! « On entend même du sixième étage... » Je levai les yeux vers le plafond, comme si je pouvais voir qu'on entendait la musique du sixième. C'était ridicule. Ça ne servait strictement à rien. Mes prunelles vertes comme l'herbe d'été se posèrent de nouveau sur Maximilien. La culpabilité, toujours cet horrible démon qui me hantait depuis deux jours. Depuis qu'il avait subit la torture à coup de doloris par ma faute. S'il n'avait pas voulu m'aider, il n'aurait pas eu à souffrir. Il n'aurait pas eu à subir tout ça. Et moi, pendant tout ce temps, je m'étais accroché à son bras comme un idiot. Comme si le fait de le tenir allait me protéger de ce qui m'attendait. C'était vivre dans l'illusion d'un monde parfait. Une attitude que j'avais bien trop souvent pour mon propre bien.

D'un coup de baguette, j'éteignis le poste radio. Un silence lourd s'installa dans la pièce. Mes oreilles bourdonnaient toujours après avoir subit le volume à fond de la musique. Ma tête tournait un peu et les courbatures reprenaient leur place dans mes muscles échauffés par la danse. La réalité reprenait sa place. « Je suis désolé. Je voulais pas... » ,dis-je d'une voix faible et un peu enraillée. Les premières paroles qui sortaient de ma bouche depuis des heures. J'étais désolé. Je ne savais pas exactement pour quoi. La musique? La torture? De l'avoir dérangé pendant qu'il faisait je ne sais quoi? Sans doute pour tout en même temps. « Je... Je voulais juste oublier. Juste.... Supprimer tout de ma tête pendant un petit moment. Je veux que ça disparaisse. Je veux plus que ce soit là! » Je ponctuai ma dernière phrase en pointant ma tête. Pas besoin de plus de détails. Il saurait sans doute de quoi je voulais parler. Il savait parce que lui aussi il avait vécu tout ça. « Je... J'veux plus les entendre Max... Je veux qu'ils deviennent silencieux. Je veux plus... » Ma voix se brisa. Des larmes d'impuissance se mirent à couler sur mes joues. Je me sentais coupable de lui infliger ma détresse. Il devait en avoir assez avec la sienne. Je ne faisais que rajouter une couche à son malheur. Un malheur que je lui avais causé...

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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyJeu 9 Mar 2017 - 16:05

Les sorciers restaient avant tout des Hommes comme les autres, il y en avait des bons et des mauvais. Des gentils et des méchants comme diraient les enfants. Au fond, leur vision simpliste était peut-être aussi la plus cohérente. Ce n'était pas la première fois que le garçon faisait l'expérience des mauvais côtés de la magie, en revanche il n'avait jamais aussi bien distingués les deux camps. Par exemple, lors du récent dîner parti en cacahuètes. Peut-être étais-ce en situation de guerre – ils étaient en pleins dedans – que les vraies personnalités éclataient au grand jour ? Ce qui voulait dire que le monde entier était régit par une si simple répartition des individus. C'était effarant d'imaginer qu'il n'y ait pas de nuances, on était soit tout noir, soit tout blanc mais ça n'avait aucune importance en temps de paix. Donc ça voulait dire que hors temps de guerre, la vie, les relations, tout ça étaient faits de mensonges ? De quoi rendre paranoïaque n'importe qui. Le jeune homme n'était-il pas en train de partir trop loin dans ses réflexions ? Sûrement. Le résultat de ces nombreuses nuits à attendre le sommeil pendant des heures. Rien d'étonnant à ce qu'il perde un peu la boule après ce qui lui était arrivé. Enfin, si il arrivait toujours à se soucier des autres, alors peut-être que tout n'était pas encore perdu pour lui. Sa plus grande qualité et possiblement son plus gros défaut aussi, c'était son don de se fourrer dans des situations dont personne ne voulait normalement. A peine avait-il mit les pieds hors de la salle commune des rouges qu'il avait sentir être en train de faire une grosse connerie. Et sa deuxième plus grande qualité ainsi qu'un défaut, c'était sa persévérance. Il s'accrochait le pauvre petit. Quelle idée stupide. Compter les moutons dans l'espoir de s'endormir assez vite et pour de bon aurait été moins con. Et le pire, c'était que sa persévérance fonctionnait quasi à tous les coups. Du coup, même en ayant tergiverser sur le pour et le contre de suivre son ami pendant quelques précieuses minutes, il l'avait quand même retrouver. Il était pire qu'un aimant à problèmes ce môme. ILS, même. Perrin n'était pas forcément mieux. Après sa tirade de l'autre soir qui leur avait perdre du temps, il s'amusait maintenant à écouter de la musique à fond dans une salle pas isolée. La salle sur demande aurait été un meilleur choix. Certes, Maximilien ne l'aurait probablement pas retrouver mais les mangemorts non plus. Là, c'était une question de minutes – avec de la chance – avant qu'ils ne lui mettent la main dessus.

C'était assez déstabilisant comme situation. Perrin l'avait entendu ou l'avait vu au moins puisqu'il s'était arrêter de gesticuler dans tous les sens mais à part ça, son ami n'avait aucune autre réaction. C'était limite si il ne regardait pas dans le vide. Clairement, il n'allait pas bien. Il avait un problème. Bien plus grave que les crises d'insomnies pour en arriver là. Maximilien n'était pas sûr de pouvoir faire quelque chose pour l'aider mais faute d'avoir quelqu'un d'autre sous la main, il allait tenter de trouver une solution. En commençant par arrêter les reproches. Ça n'avait pas du tout l'air d'être une bonne technique d'approche. Peut-être qu'un sourire serait mieux ? Malgré le stress de voir débarquer un mangemort d'une minute à l'autre, l'adolescent se força à sourire mais ça devait plus être une grimace parce que son ami ne réagissait toujours pas. Perrin était là sans être là. C'était bien beau mais Maximilien n'avait pas le temps de le sortir toute en délicatesse de sa torpeur. On allait finir par les surprendre à ce rythme. Alors qu'il s'approchait pour le secouer, le quatrième année eut enfin une réaction. Pas trop tôt. « Je suis désolé. Je voulais pas... » Pas quoi ? Mettre la musique à fond ? Tant pis, maintenant c'était trop tard. « Je... Je voulais juste oublier. Juste.... Supprimer tout de ma tête pendant un petit moment. Je veux que ça disparaisse. Je veux plus que ce soit là! » Maximilien se stoppa net, il manquait de tact. Il allait devoir se montrer plus délicat si il voulait trouver les mots pour les sortir de là rapidement. Plus facile à dire qu'à faire. Sans compter que la détresse de son ami le rendait plus nerveux. Il avait le plus grand mal à réfléchir. Si il laissait parler son cœur, ils en auraient pour des heures. Si il ne le faisait pas, il ne parviendrait pas à aider Perrin. Quel terrible dilemme. « Je... J'veux plus les entendre Max... Je veux qu'ils deviennent silencieux. Je veux plus... » Oubliant l'urgence de la situation, l'adolescent prit son ami dans ses bras. Tout devenait plus clair, désormais. Ils fuyaient tous les deux la même chose. Les voix que Perrin essayait de faire taire devaient être les même qui hantaient les cauchemars de Maximilien. « On va les faire taire, on va trouver un moyen tous les deux. » Une promesse qu'il n'était pas certain de pouvoir tenir mais sur le coup, il n'y songea pas. « Mais avant de faire quoique ce soit, il faut te ressaisir. S'il-te-plaît, Perrin. Reprends toi, tu te mets en danger là. Pour rien en plus. Ça ne changera rien du tout. Ça ne fera qu'empirer les choses. Et tu ne veux pas, n'est-ce pas ? » Non, bien sûr que non. Son ami ne savait juste pas comment s'y prendre pour soulager sa souffrance. « Je veux bien t'aider, je veux bien parler avec toi. Je suis certain que ça nous fera du bien à tous les deux mais ici ce n'est pas le bon endroit. Que dirait-tu de marcher un peu ? » Le mieux restait leur salle commune mais quelque chose disait à Maximilien de ne pas le proposer. Si Perrin en était parti, ce n'était pas pour y retourner si facilement. « Je reste avec toi, ne t'inquiètes pas. Tu peux compter sur moi. » Il n'était peut-être pas le meilleur ami du monde mais il était loyal. Il n'abandonnerait aucun mai en mauvaise posture.
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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyMer 29 Mar 2017 - 5:17

i don't wanna be sad, sad, sad no more
Maximilien & Perrin
I swear all the tears I've cried could fill an ocean, I've been swimming in the sea of misery, I can't find the strength to leave this bed I'm locked up in my cuckoo head I feel so low and I can't let go I've got all the symptoms, all the signs I tell my friends I'll be just fine but truth be told, it's getting old

Je laissai Maximilien me prendre dans ses bras, un peu sous le choc. Les larmes d'impuissances coulaient sur mes joues sans que je n'aie la force de les arrêter. Je passai mes bras autour de lui, me sentant un peu mieux. Ça me faisait toujours du bien qu'on me prenne dans les bras. J'aimais les contacts humains. Ils étaient rassurants, pour la plupart du temps, et me mettait confortable. C'était une sorte de sécurité toute naturelle comme la nature sauvage qui poussait là, dehors, entre les arbres de la forêt interdite. Un lieu que j'aimais tant malgré qu'on le dise dangereux. « On va les faire taire, on va trouver un moyen tous les deux. » , me disait mon ami tout en me serrant. Je voulais y croire. Je voulais penser qu'on arriverait à trouver un moyen pour passer par-dessus ça. Que j'arriverais à oublier, ou du moins, à ne plus être aussi affecté par ce qui c'était produit cette nuit là. « Mais avant de faire quoique ce soit, il faut te ressaisir. S'il-te-plaît, Perrin. Reprends toi, tu te mets en danger là. Pour rien en plus. Ça ne changera rien du tout. Ça ne fera qu'empirer les choses. Et tu ne veux pas, n'est-ce pas ? »  Il avait raison. Biensur qu'il avait raison parce que c'était une évidence. Il ne disait pas ça pour me faire la morale, mais parce qu'il se souciait vraiment de moi. Je l'avais bien vu qu'il tenait à moi quand il était venu me chercher alors que j'avais joué les héros dans la Grande Salle lors de la rébellion. Je tentai de contrôler ma respiration, je calmer les larmes qui coulaient toujours sur mes joues. Ma voix était tremblante lorsque je repris assez de contrôle sur les cordes vocales pour lui répondre. « Je... Je veux... pas. Je veux pas... Je fais pas.... exprès. Je pen...pense pas toujours... aux conséquences... » Je m'étais éloigné un peu de lui, détaché de ses bras tout en parlant, mais je restant quand même près, pas assez rassuré pour trop m'éloigner. J,étais comme un petit animal apeuré. Un rien me faisait sursauté. Près de Max, je me sentais moins vulnérable. Un peu comme un lionceau près de sa maman lionne. Bon, la comparaison était un peu ridicule parce que le gryffondor n'avait clairement rien d'une femelle lion. Ce que je voulais dire c'est qu'il représentait une forme de sécurité pour moi. « Je veux bien t'aider, je veux bien parler avec toi. Je suis certain que ça nous fera du bien à tous les deux mais ici ce n'est pas le bon endroit. Que dirait-tu de marcher un peu ? » J'hochai la tête de manière affirmative. Je voulais bien marcher. Du moment qu'il ne m'abandonnait pas tout seul, je le suivrais. « Je reste avec toi, ne t'inquiètes pas. Tu peux compter sur moi. », dit-il comme en réponse à mes pensées. Ces paroles suffirent à calmer les derniers saglots qui s'attardaient. Ma respiration reprenait un rythme normal. Je devrais me sentir coupable de m'appuyer sur sa présence. Je devrais me sentir mal parce que je l'avais entraîné dans toute cette histoire avec moi. Si je n'aurais pas été là, il n'aurait jamais pris un sortilège de torture, sauf que je n'y arrivais pas. Pas en ce moment. J'étais juste soulagé qu'il reste avec moi, qu'il ne m'abandonne pas. Je ne comprenais pas trop pourquoi il faisait ça en fait. Après tout, nous n'étions pas particulièrement les meilleurs amis du monde. Nous nous entendions bien, mais n'étions par vraiment proche.

Je le suivis en dehors de la pièce. Nous prîmes la direction de l'ouest, ce qui était un choix judicieux parce qu'à cette heure, les mangemorts patrouillaient dans l'aile Est. Le plus loin nous serions d'eux, le mieux nous nous porterions. Je n'avais aucune envie d'une nouvelle altercation avec l'un d'eux, surtout pas après ce qu'il s'était passé au quatrième étage. S'il y avait bien un endroit que j'évitais comme la peste maintenant, c'était bel et bien ces vieilles salles inutilisées dans lesquelles l'un des mes pires cauchemars avait pris forme. Nous marchâmes un moment, en silence, accompagnés seulement par le bruit constant de nos pas sur le sol de pierre du couloir vide. Nous tournâmes dans un autre couloir après s'être assurés qu'il était désert. On commençait à le remonter lorsque je pris la parole à voix basse. « Je suis vraiment désolé de... Que tu te soies retrouvé dans ces salles par ma faute. Je m'en veux tellement tu peux pas imaginer comment. Je... » Les mots me manquaient pour exprimer la culpabilité qui me rongeait en dedans chaque fois que je posais les yeux sur lui. Je me sentais encore plus nul d'être content qu'il soit venu me chercher, qu'il ne m'ait pas laissé tout seul. Je crois que d'avoir dut voir bon nombre de mes amis dans cette situation alors que je me sentais si impuissant, si laissé pour compte sans vraiment avoir le pouvoir d'agir et n'avoir eu personne sur qui me raccrocher alors que j'étais terrorisé, je n'aurais pas supporté bien longtemps. J'aurais sombré dans la peur sans ancrage à la réalité. Je brisai une nouvelle fois le silence pesant pour parler d'une voix faible, incertaine et tremblante : « Tu arrives à dormir ? Tu peux fermer l'oeil la nuit sans te réveiller pratiquement instantanément ? Je... J'ai essayé d'expliquer à Sinéad, mais elle ne comprend pas vraiment. Pourtant, elle passe toute les nuits dans mon lit depuis, sauf que, elle est toute aussi paniqué que moi chaque fois que..que je me réveille en hurlant. Elle ne sait plus quoi faire. Elle arrive à me calmer, mais pas à apaiser mon esprit. Dès que c'est silencieux je les entends... Ils sont horribles Max' ! Ils me terrorisent. Je sais pas comment les faire partir.. » J'étais désespéré de trouver une réponse à mon problème. À bout de nerfs et épuisé par le manque de sommeil, je voulais vraiment faire taire ces hurlements horribles dans ma tête. J'en pouvais plus ! Si ça continuait comme ça, j'allais finir à l'infirmerie en véritable crise de nerfs ; comme Noel. Pour une fois, je ne voulais pas être comme lui.
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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptySam 1 Avr 2017 - 13:16

Pour s'amuser, faire rire ses potes, Maximilien n'était pas le dernier. Sans vouloir se lancer des fleurs, c'était tout naturel chez lui de mettre l'ambiance. Il avait ça dans le sang, comme on dit. En revanche, pour ce qui était de consoler et trouver les mots justes en cas de situation difficile, c'était une autre paire de manche. Un défi à relever, même. Pour bien faire, s'assurer de ne pas enfoncer davantage son ami, le jeune homme aurait dû déléguer. Chercher quelqu'un d'autre de plus doué avec les mots mais ça leur aurait fait perdre du temps qu'ils n'avaient pas. Et puis quel genre d'ami était-il si il abandonnait un pote à la première difficulté ? Un ami se devait aussi et surtout d'être là dans les mauvais moments, même si ça n'était pas son domaine de prédilection. Est-ce que ça l'était pour quelqu'un ? Pas sûr. Le geste compenserait sa maladresse, du moins il l'espérait que ça suffirait. Sinon... Sinon il aviserait, trouverait forcément une solution au moment venu. Mais avant de psychoter, il fallait connaître le problème exact de Perrin et même si il en avait une petite idée, il attendait de voir vraiment. Ce qui ne tarda pas contrairement à ce que l'adolescent aurait pensé. D'accord, il avait exploré un étage pour rien mais ça aurait pu être beaucoup plus si le poste de radio ne ,l'avait pas guidé. Bonne et mauvaise nouvelle car si il avait pu trouver Perrin aussi facilement, n'importe qui pouvait en faire de même. Quelque chose n'allait vraiment pas, ça ne ressemblait pas au rouquin d'être aussi imprudent. Encore l'autre soir, dans la grande salle, c'était compréhensible avec le désordre qui avait régné pendant plusieurs minutes mais là, non. C'était comme si il avait perdu pieds. Avec ce qui leur était arrivé, il y avait de quoi mais l'hypothèse était franchement flippante. C'était dans ce genre de moment qu'il regrettait de ne pas avoir un don spécial pour apaiser. Dit comme ça, ça faisait un peu niais, un peu cul-cul même, mais il savait par expérience que ça existait. Et que ça fonctionnait aussi. Il y avait des gens naturellement doués, pour communiquer par exemple, et puis il y avait lui... Pas besoin de dessin pour comprendre la différence. D'habitude, Maximilien assumait parfaitement l'absence d'un petit truc spécial chez lui mais là non, il le vivait très très mal.  « Je... Je veux... pas. Je veux pas... Je fais pas.... exprès. Je pen...pense pas toujours... aux conséquences... » Au moins Perrin ne regardait plus dans le vide, comme si il était coupé de la réalité et il lui répondait. « Je sais que tu ne veux pas, donc on va réfléchir ensemble et on va arranger ça, d'accord ? Commence par inspirer et expirer tout doucement. » C'était censé l'aider ? Normalement, ça devrait d'après les téléfilms tout pourris des mercredi après-midi...

Après des minutes paraissant interminables, les deux rouges et ors avaient finis par sortir de la salle pour aller marquer un peu, d'un côté où ils n'espéraient pas trouver de mangemorts. Les premières indications relevées concernant les lieux et horaires de leurs rondes étaient déjà utiles. Maximilien, même si il n'avait pas été le seul à soutenir l'idée, se félicitait pour sa mise en application. Avec un peu de chance, ils rentreraient tous les deux dans leur salle commune sans croiser de mangemorts, et donc sans punitions. Ils avaient suffisamment donnés. Le jeune homme voulait y croire, ils se montraient prudents et ne parlaient pas beaucoup. D'ailleurs, le silence était pesant. Il avait promis à son ami de l'aider mais pas un mot n'avait franchit la barrière de ses lèvres depuis qu'ils avaient commencés à marcher.  « Je suis vraiment désolé de... Que tu te soies retrouvé dans ces salles par ma faute. Je m'en veux tellement tu peux pas imaginer comment. Je... » Les vieilles salles abandonnées, hein ? C'est vrai qu'en y repensant, si le jeune homme n'avait pas rebroussé chemin pour aider Perrin, il n'aurait probablement pas été attraper et donc torturer mais de là à dire que c'était de sa faute... Ce serait peut-être plus simple d'accepter ce qui s'était passé là-bas en mettant la faute sur son dos mais Maximilien refusait de le faire. Jusqu'à présent, il n'avait pas considérer son ami fautif et ne comptait pas le faire un jour. Oui, peut-être qu'en continuant son chemin il aurait été épargné mais ça avait été son choix de changer ses plans. Il ne pouvait pas punir quelqu'un pour une décision qu'il avait été le seul à prendre et en connaissances des risques. « Arrête de t'en vouloir, ça ne t'apportera rien de bon et puis tu n'as pas de raison de t'en vouloir. J'ai agis de cette manière car je le voulais, tu n'as pas à te sentir responsable des choix que je fais. Je savais ce qui m'attendais, j'ai agis en connaissance de cause. Si je dois reprocher quelque chose à quelqu'un, c'est à moi et à personne d'autre. Écoute, retiens que je ne t'en veux pas, point barre. » Pendant ces quelques jours et ces quelques nuits, Perrin s'était senti d'autant plus coupable, il s'était accablé, normal qu'il ait fini par péter un boulon. C'était désormais au tour de Maximilien de s'en vouloir. Il n'avait pas pensé un seul instant que son ami pouvait se sentir fautif. « Tu arrives à dormir ? Tu peux fermer l'oeil la nuit sans te réveiller pratiquement instantanément ? Je... J'ai essayé d'expliquer à Sinéad, mais elle ne comprend pas vraiment. Pourtant, elle passe toute les nuits dans mon lit depuis, sauf que, elle est toute aussi paniqué que moi chaque fois que..que je me réveille en hurlant. Elle ne sait plus quoi faire. Elle arrive à me calmer, mais pas à apaiser mon esprit. Dès que c'est silencieux je les entends... Ils sont horribles Max' ! Ils me terrorisent. Je sais pas comment les faire partir.. » Visiblement, tous ceux qui s'étaient faits torturés étaient en proie à des difficultés, notamment pour dormir. Perrin et lui, ça faisait deux, plus Chuck qu'il entendait parfois paniquer la nuit, ça faisait trois. Ils ne devaient sûrement pas être les seuls. « Non, je n'y arrive pas non plus. J'crois que c'est commun à tout le monde. » La présence de sa jumelle ne l'aidait pas non plus ? Alors comment lui le pouvait-il ? « En fait, je dors un peu mais tardivement et quand j'y arrive, ça ne dure pas longtemps. Et généralement, je n'ose plus fermer les yeux après. » Il craignait ses cauchemars, il les laissait le bouffer, c'était carrément pas la bonne attitude à avoir. Chaque soir, avant de se mettre au lit, l'adolescent se disait qu'il fallait leur tenir tête mais sans succès... « Essaye de t'imposer ? Quand tu entends les cris dans ta tête, cris toi aussi. Dit leur stop. Ou essaye de communiquer avec ? J'ne suis pas bien placé pour donner des conseils parce que j'arrive à rien non plus, j'propose juste comme ça. C'est ce que j'essaye de faire de mon côté, je n'y arrive pas mais si je trouvais le moyen de ne pas me réveiller en hurlant, de rester conscient dans mon cauchemar, c'est ce que j'essayerais de faire. Il doit forcément y avoir un moyen que ça cesse, et je ne pense pas que ça soit en prenant la fuite à chaque fois. » Ça valait pour Perrin mais pour lui aussi. Il devait persister, essayer de se rendormir, parce que si il ne faisait rien, ce scénario se reproduirait encore et encore.
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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyDim 9 Avr 2017 - 20:16

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I swear all the tears I've cried could fill an ocean, I've been swimming in the sea of misery, I can't find the strength to leave this bed I'm locked up in my cuckoo head I feel so low and I can't let go I've got all the symptoms, all the signs I tell my friends I'll be just fine but truth be told, it's getting old

Nous marchions dans le couloir de l'aile inverse d'où les mangemorts devaient se trouver à cette heure. Je n'avais pas été très prudent ce soir, je m'en rendais bien compte. Heureusement que Maximilien était tombé sur moi avant que l'un des sbires de Blackman ne le fasse sans quoi, je n'ose pas imaginé ce qui aurait pu m'arriver. J'étais plus vraiment moi-même ces derniers temps. Ailleurs, moins prudent, perdu. C'était compréhensible, mais ce relâchement pourrait me coûter vraiment cher. J'avais éviter le pire ce soir, mais encore pour combien de temps. Entre la culpabilité d'avoir mis le sixième année en danger lorsqu'il était venu à mon secours dans la Grande Salle et le manque de sommeil, c'était risqué. Très risqué.

« Arrête de t'en vouloir, ça ne t'apportera rien de bon et puis tu n'as pas de raison de t'en vouloir. J'ai agis de cette manière car je le voulais, tu n'as pas à te sentir responsable des choix que je fais. Je savais ce qui m'attendais, j'ai agis en connaissance de cause. Si je dois reprocher quelque chose à quelqu'un, c'est à moi et à personne d'autre. Écoute, retiens que je ne t'en veux pas, point barre. »  Il fallait bien se douter que Maximilien allait me sortir un truc du genre. Même si je l'avais prédis, l'entendre dire de sa bouche me faisait quand même un petit peu de bien. La culpabilité ne s'était pas totalement envolée, elle ne le ferait sans doute jamais, sauf qu'il était agréable de savoir qu'il ne me tenait pas responsable de son malheur. On aurait pu en rester là, on aurait dû en rester sur cette note un peu moins triste, un peu moins lourde sur le cœur, mais il a fallut que je mette sur le tapis mes nuits d'insomnie et mes cauchemars. Que je lui demande si lui, il arrivait à dormir sans revivre tout ça, toute cette torture qui apportait l'Homme comme étant la pire créature sur terre, le plus vil, brutal et égoïste être vivant dans notre monde. Une créature qui prenait plaisir à faire du mal à son prochain. Même dans le règne animal, il n'y avait pas espèce aussi horrible que pouvait l'être les humains. Et après, on prétendait être civilisé.... J'aurais préféré ne pas l'être, civilisé, doté de compréhension et d'intelligence. Au moins, je n'aurais pas autant souffert. Au moins, entendre le gryffondor répondre à ma question ne m'aurait pas fait aussi mal. « Non, je n'y arrive pas non plus. J'crois que c'est commun à tout le monde. » Le sixième année marqua une pause alors que ces mots difficiles refirent naître une pointe de culpabilité dans mon cœur. Il n'arrivait pas à dormir parce qu'il était venu me chercher. Moi. « En fait, je dors un peu mais tardivement et quand j'y arrive, ça ne dure pas longtemps. Et généralement, je n'ose plus fermer les yeux après. » Je hochai la tête, toujours aussi mal. « Pareil. », dis-je d'une petite voix. Les mots me manquaient en ce moment. C'était rare que je ne sache pas quoi dire, mais là, j'étais juste à bout. Valait mieux laisser Maximilien parler, c'était préférable. Après tout, c'est à lui que j'avais demandé des conseils, autant les écouter. « Essaye de t'imposer ? Quand tu entends les cris dans ta tête, cris toi aussi. Dit leur stop. Ou essaye de communiquer avec ? J'ne suis pas bien placé pour donner des conseils parce que j'arrive à rien non plus, j'propose juste comme ça. C'est ce que j'essaye de faire de mon côté, je n'y arrive pas mais si je trouvais le moyen de ne pas me réveiller en hurlant, de rester conscient dans mon cauchemar, c'est ce que j'essayerais de faire. Il doit forcément y avoir un moyen que ça cesse, et je ne pense pas que ça soit en prenant la fuite à chaque fois. » Je secouai la tête de manière affirmative, gardant le silence alors qu'on marchait encore. J'allais sans doute avoir mille et une question à lui poser, mais pour le moment, elles ne venaient pas. Je devais seulement assimiler toutes les informations qu'il venait de me donner. M'imposer en criant aussi... Je faisais quoi quand c'était ma propre voix que j'entendais crier de douleur? Et je devais communiquer avec qui? Comment on faisait pour prendre le contrôle de ses rêves? Je n'avais jamais fait ça moi! Je réussissais tout juste à me réveiller quand ils me fichaient la trouille alors en prendre contrôle.... « Mais on fait comment? Il doit bien y avoir un moyen! J'ai entendu des gens dans le clan parler de marcheurs de rêves. Je n'ai pas ce talent moi. Je n'arrive pas à faire faire ce que je veux à mes rêves. », m'exclamais-je peut-être une peu trop fort, mais je ne m'en rendis pas vraiment compte. J'étais trop hypnotisé par la discussion pour faire attention au ton de ma voix. « Il faut une potion ou un sortilège pour faire ça? C'est quoi comme magie? Ça ne ressemble à rien de ce qu'on nous enseigne ici! Tu penses qu'on pourrait... Je sais pas trop moi, trouver la solution dans un livre de la bibliothèque? Enfin, s'il n'est pas dans la réserve, mais encore là, je suis prêt à y entrer si c'est pour faire taire ses voix horribles! » Je vous avais bien dit que les questions reviendraient bien assez rapidement. Fallait juste laisser un peu de temps. En même temps, mes bavardages franchement intéressés refirent surface. Pour le moment, la culpabilité avait laissé place au Perrin habituel. Espérons qu'il en soit ainsi encore un petit moment.

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Dernière édition par Perrin S. O'Riordàn le Dim 9 Avr 2017 - 20:38, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyDim 9 Avr 2017 - 20:16

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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyLun 10 Avr 2017 - 13:47

L'enfermement, le manque de ses proches, ce n'était pas encore le pire dans cette histoire. Oui, ça avait été terriblement frustrant de s'apercevoir des vacances de Noël sur le calendrier et de constater l'impossibilité de retourner chez soi mais ce n'était pas le plus dur. Le plus horrible, aux yeux de Maximilien en tout cas, était de voir ou de savoir ses amis en train de souffrir. Il pensait à sa meilleure amie, à Fursy et Keagan entre autres, enfermés dans les cachots et à ceux qui comme lui, avaient souffert d'une torture à faire rugir les droits de l'Homme. Une parmi tant d'autres... Il avait eu très mal ce soir là, comme jamais à cause du Doloris mais le jeune homme avait été brisé bien avant que son tour arrive. Voir et entendre des amis, des camarades de classe souffrir l'avait complètement anéanti. Maintenant, il avait une représentation de ce que pouvait être l'enfer. Et comme si les faits ne suffisaient pas, le souvenir de la scène continuait à faire mal. Le vrai problème de ces tortures, c'est qu'elles étaient autant, voire plus, psychologique que physique. La douleur était faîte pour rester graver dans les mémoires, pour les traumatiser. Et ça fonctionnait, très clairement. Depuis, Maximilien ne voyait plus tout à fait le monde de la même manière, quelque chose s'était brisé à l'intérieur et n'était pas prêt de se réparer. Est-ce que c'était possible au moins ? Ça lui semblait tellement loin comme possibilité. Un jour, peut-être... En fait, l'adolescent avait tout de suite su que son ami était mal en point, dans son inconscient au moins car c'était pour tout le monde pareil, il ne s'était juste pas penché sur son cas avant. Dit de cette façon, ça pouvait paraître égoïste et ça l'était, il le savait très bien mais ne voyait pas comment il aurait pu faire autrement dans son état. Maintenant, il regrettait. Le pétage de plomb de Perrin aurait pu lui coûter cher, plus que l'autre fois et ça aurait été le début d'une sphère infernale. Pour son ami mais pas que. L'avantage, le seul à l'avoir découvert en train de faire n'importe quoi, c'est que l'adolescent avait de nouveau les idées en place. Lui aussi n'avait pas été bien loin de sombrer et de faire n'importe quoi. Il était passé à deux doigts, même. Ce n'était vraiment pas bon de se renfermer, dès le lendemain il retournerait voir sa jolie copine, lui présenterait ses excuses et s'appuierait sur elle, sur toutes les choses positives pour se remettre dans le droit chemin. Vivement le lendemain, que le jour se lève. Enfin, pour commencer, il fallait retourner dans la salle commune et idéalement, sans se faire attraper par les mangemorts. Maximilien était soulagé, même si son ami et lui n'étaient pas encore hors de danger, ils avaient bougé. Ce qui signifiait qu'ils avaient une chance de s'en sortir.

Le mieux pour rentrer sans problèmes dans leur salle commune, c'était de faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer l'attention de leurs geôliers mais d'un autre côté, les deux amis avaient prévus de parler. De vider leur sac, parce qu'ils en avait bien besoin. Maximilien l'avait proposé à son ami naturellement, pour le convaincre de s'en aller au plus vite de la salle où il avait trouvé refuge, sauf que maintenant il le vivait moins bien. De un, c'était risqué, et de deux, il ne savait pas quoi dire. C'était tellement embarrassant de marcher cote à cote, dans un silence angoissant et de sursauter à la moindre ombre suspect. L'adolescent, devenu un peu parano, aurait pu disjoncter à son tour si Perrin n'avait pas rompu le silence. Pour se faire des reproches à lui-même, certes, mais au moins Maximilien savait ce qui n'allait pas et bien que pas doué pour réconforter les gens, pour le coup se sentait capable de répondre. Il était directement concerné alors, ce n'était pas dur de parler avec son cœur. C'était un peu bateau comme réponse, basique mais il ne pouvait pas faire mieux. C'était la vérité. Il n'en voulait pas à Perrin, pas le moins du monde. Pour dire, il ne l'avait même pas considérer un seul instant comme le responsable de ses malheurs. Les mangemorts étaient les seuls fautifs, inutile de chercher plus loin. Ce genre de réponse n'enlèverait sûrement pas à son ami tous ses remords mais celui-ci ne rétorqua rien dans l'immédiat, ce qui était une sorte de victoire pour Maximilien. Un début qui commençait bien pour le moment, dans le sens où il lui suffisait de répondre aux questions de son ami sans ce casser la tête. « Pareil. » Il s'en serait douté avec les poches sous ses yeux. Déjà que de base la pression constante de Blackman et ses hommes ne facilitait pas le repos, là c'était pire que tout. Il aurait été plus simple de stopper là leur discussion, les choses faciles s'arrêtaient ici aussi, mais ça aurait été trop simple. Si Perrin avait abordé ce sujet là, ce n'était pas seulement pour savoir si Maximilien était victime des même problèmes. Le concerné se mordit les lèvres, il n'avait rien de génial à proposer à son ami, pas de solution miracle. Quelques idées lui trottaient dans la tête mais rien de réalisable jusqu'à présent. Pas pour lui en tout cas mais devant le silence de Perrin, il eut un espoir. De courte durée.  « Mais on fait comment? Il doit bien y avoir un moyen! J'ai entendu des gens dans le clan parler de marcheurs de rêves. Je n'ai pas ce talent moi. Je n'arrive pas à faire faire ce que je veux à mes rêves. » C'était une question qu'il se posait lui aussi, comment on y parvenait ? Est-ce que c'était possible au moins ? Si ils en avaient entendus parler tous les deux, c'est que ça devait être faisable. « Il faut une potion ou un sortilège pour faire ça? C'est quoi comme magie? Ça ne ressemble à rien de ce qu'on nous enseigne ici! Tu penses qu'on pourrait... Je sais pas trop moi, trouver la solution dans un livre de la bibliothèque? Enfin, s'il n'est pas dans la réserve, mais encore là, je suis prêt à y entrer si c'est pour faire taire ses voix horribles! » Joker ? A l'aide ? Maximilien n'en avait absolument aucune idée. Sinon, il n'aurait déjà plus de problèmes avec ses cauchemars. Pourquoi il avait parlé de ça ? Il aurait dû se taire. Il se mordit de nouveau la lèvre, cherchant à tout prix une réponse miracle à proposer à son ami, en vain. Par contre, il lui sembla attendre des bruits de pas de plus en plus forts. « Chut. » murmura t-il à son ami. « Tu entends toi aussi ? » Son sang ne fit qu'un tour, quelqu'un était bel et bien en train de venir dans leur direction. Une idée, vite ! « Viens ! » lui dit-il en attrapant son bras. « Par là ! » Il ouvrit la première porte à sa droite, s'y engouffra et la referma tout doucement derrière eux. « Ne faisons plus de bruit. Si c'est mangemort, qu'il est tout seul et qu'il rentre, on l'assomme. » conseilla t-il sur le même ton. C'était bancal comme idée, très mauvaise même, mais Maximilien ne comptait pas se faire sanctionner, il en avait eu assez. Sans attendre la confirmation de Perrin, il se plaça d'un côté de la porte et retint son souffle.

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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyLun 10 Avr 2017 - 13:47

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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyMar 11 Avr 2017 - 17:26

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Maximilien était venu à mon secours pour une autre fois. Il avait promis d'essayer de m'aider. Je voulais bien le croire, mais comment allait-il s'y prendre. Comment pouvait-il m'aider à faire taire ces voix qui avaient pris possession de mon esprit dès l'instant où je me laissais aller dans les bras de Morphée? Comment pouvions nous les neutraliser, les empêcher de nous pourrir la vie? Il avait dit qu'il fallait s'imposer. Je voulais bien le croire, le faire, il fallait simplement m'indiquer la marche à suivre pour y arriver. Je n'avais jamais imposé quoi que ce soit à mes rêves, me contentant de les vivre comme ils venaient. Il y avait des rumeurs comme quoi certaines personnes seraient en mesure de contrôler leurs rêves. Une forme de magie bien particulière qui permettait à ces gens, qu'on appelait marcheurs de rêves, de manipuler les songes à leur guise. Seulement leurs propres rêves, on s'entend, ils ne sont pas legilimens, bien que je crois que ce puisse avoir été le cas pour certains. Tante Dearbháil avait tout un tas d'histoire dans le genre à raconter. J'ignore si c'est un truc de devins ou pas. Je ne sais pas grand chose à dire vrai. Il y a tant de questions que je me pose sur le sujet. J'en émet quelques unes à voix haute à l'intention de Maximilien; faut-il utiliser une sortilège ou une potion pour y arriver? Crois-t-il qu'il y a une livre à la bibliothèque traitant le sujet? D'ailleurs, de quelle forme de magie s’agit-il? Pense-t-il que les livres sur le sujet, s'ils existent, seraient dans la section normale de la bibliothèque ou dans la réserve? Parce que si tel est le cas, je suis bien décidé à y entrer dans la dite réserve pour avoir des réponses. Juste pour faire taire ces maudites voix qui me pourrissent la vie.

Je ne m'attendais pas à une réponse précise de la part de mon ami. Tout au plus, quelques spéculations de sa part qui permettraient de faire la discussion pendant que nous reprenions, sans vraiment en avoir conscience, la direction de la salle commune. S'il pouvait me donner une piste sur son avis, ça aiderait à trouver une manière de les anéantir ces cris. Il avait promis de m'aider, non? Sauf que sa réponse, elle ne vint pas. Des bruits de pas se firent entendre pas très loin. Nous nous figèrent tous les deux sur place, le sang ayant quitter notre visage. Mon cœur se mit à battre rapidement, à cogner contre ma poitrine. J'avais peur. Peur que ce soit un mangemort. Peur qu'on se fasse punir une autre fois. Je ne voulais pas qu'on me fasse encore du mal. J'avais assez pris pour les mois à venir. « Chut. », murmura mon ami, mais c'était inutile. Je ne faisais pas le moindre bruit. Je m'étais complètement tue en entendant les pas qui se dirigeaient, à ne rien en douter, vers nous. « Tu entends toi aussi ? »  Je hochai la tête de manière affirmative, trop effrayé pour parler. Si je disais quelque chose, je dirigerait peut-être cet inconnu droit sur nous. D'ailleurs, on devrait peut-être pas rester là... Maximilien fut plus rapidement que moi. « Viens ! », dit-il en m'attrapant de bras. « Par là ! » Je le laissai me traîner dans la première pièce qu'il trouva. Il referma la porte derrière nous sans un bruit. Toujours à voix basse, il me dit : « Ne faisons plus de bruit. Si c'est mangemort, qu'il est tout seul et qu'il rentre, on l'assomme. » Juste comme ça, sans attendre de réponse de ma part, il se plaça d'un côté de la porte fixant cette dernière de ses yeux qui luisaient d'une drôle de manière à la lueur de la lune. La seule lumière de la pièce qui entrait par une fenêtre crasseuse. Espérons que l'inconnu passe son chemin sans penser à entrer dans cette pièce. Croisons les doigts pour !

J'avais suivis les instructions de Maximilien. Je n'étais pas très convaincue que son plan allait fonctionner, mais au moins, il avait un plan. Si l'idée de mon ami n'était pas au top, elle était toujours mieux que la mienne; inexistante. Mon cerveau buzzait comme une abeille à ce moment même, incapable d'émettre la moindre idée claire. Je sentais mon cœur battre rapidement dans ma poitrine. J'avais pas vraiment peur. J'étais plutôt excité par la situation. Le rush d'adrénaline me stimulait, me réveillait d'une torpeur dans laquelle je m'étais plongée depuis quelques jours. Je me plaçai de l'autre côté de la porte, face à Maximilien, attendant que cette dernière s'ouvre. J'avais sorti ma baguette, prêt à m'en servir si l'occasion s'y présentait. Je n'étais pas particulièrement doué en duel, mais l'effet de surprise pourrait jouer en ma faveur. Mon ami avait dit qu'il fallait assommer le mangemort, si c'était bien un mangemort qui entrait dans la pièce. Je me mis à chercher mentalement la meilleure formule pour nuire à un ennemi. Est-ce qu'il y en avait une pour les assommer? Flippendo était utile, mais n'avait pas cet effet. Même chose pour un bon vieux Petrificus totalus ou un confundo. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je pourrais faire. Je laissai glisser mon regard dans la pénombre de la pièce, cherchant où on pouvait bien être. Il y avait des chaises et des tables. Sans doute une salle de classe. Mon exploration visuelle n'alla pas plus loin puisque mon attention fut attirée par la porte qui s'ouvrait. Baguette parée, je regardai le nouveau venu entrer. Les faibles rayons lunaires filtrant par la fenêtre de la pièce suffirent pour me permettre de distinguer ses traits; un mangemort. L'un de ceux qui avait appliqué les doloris sur nous. Un vague de rage me traversa. « Confundo », murmurais-je en jetant le maléfice au mangemort. Je n'attendis pas de voir la réaction du premier sortilège que j'en jetai un second. J'agitai habilement la baguette en direction d'un bureau, espérant être assez rapide. « Wingardium Leviosa », lançais-je. Si tout se passait bien, je pourrais faire comme Maximilien avait dit et assommer le mangemort. Espérons que mon premier sortilège ait fonctionner et que l'homme soit confus assez longtemps puis que nous quittions la pièce en cas d'échec avec la table de travail.

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Le Hasard

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Arrivé(e) le : 28/06/2011
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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyMar 11 Avr 2017 - 17:26

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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyLun 17 Avr 2017 - 19:34

Est-ce que la loyauté était un défaut ? Pas aux dernières nouvelles, mais ça n'était pas non plus une qualité. Peut-être que c'était censé l'être mais tout ce que voyait Maximilien, c'est que ça l'attirait quasi systématiquement vers les ennuis. Il était sorti dans les couloirs au beau milieu de la nuit, on pouvait difficilement faire pire pour tendre la perche aux mangemorts. Le jeune homme attirait naturellement les problèmes. A moins que ce ne soit Perrin ? Possible, mais dans le fond, ce n'était pas important de savoir qui était le chat noir dans cette histoire. C'était de l'ordre du détail, hors ils n'avaient pas le temps de s'attarder dessus. La personne à qui appartenait les bruits de pas se rapprochait dangereusement de leur position. Le jeune homme n'avait jamais autant paniqué à l'idée que quelqu'un l'attrape. Parce qu'avant, les conséquences n'étaient pas les même. Il regrettait d'avoir souhaiter se défiler, ce n'était pas ce qu'il considérait comme un joker. Ce serait plutôt une sorte de malus là. Quelle nuit mouvementée ! Heureusement qu'elles se suivaient mais ne se ressemblaient pas. D'habitude si, mais il ferait en sorte de ne pas faire la bêtise demain ni même les jours d'après. Pas tant que Poudlard serait entre les mains de Blackman et ses larbins. Et en attendant de pouvoir compter les heures s'écoulaient lentement, il fallait trouver une solution. Vite. Un bonne. Sur le coup, n'importe quoi lui avait parût faire l'affaire. Alors il entraîna son ami à l'intérieur de la première salle qu'il trouva, sans attendre que ce dernier propose quoique ce soit. Etait-il seulement capable ? Au moins, il ne le désapprouvait pas. Maximilien n'avait pas l'âme d'un leader, ce n'était pas trop son truc de prendre des décisions pour les autres alors forcément ça le rassurait un peu de voir son ami. Stressant aussi, il sentait le poids de la responsabilité sur ses épaules. Si il se plantait, il ne se plantait pas seul. C'était peut-être ça le pire, entraîner Perrin avec lui.

Frapper quelqu'un, encore plus un mangemort, c'était de la folie. Plus, même. Du suicide à l'état pur. Si la dernière fois avec quelques mots ils avaient écopés d'un Doloris alors qu'est-ce que ça serait là ? Maximilien ne voulait pas savoir, il n'osait pas imaginer ce qui pourrait leur arriver. Quelque chose d'horrible, sûrement. Pas besoin de précisions supplémentaires. Ce ne serait peut-être pas si grave si ils se laissaient attraper maintenant ? Oui, mais ce serait trop simple. Pour être tout à fait honnête, l'idée de se laisser prendre ne lui avait effleuré l'esprit. Il avait juste donné sa consigne, prit les choses en main un peu par défaut. Parce qu'il supposé que c'était la meilleure chose à faire mais l'était-elle vraiment ? Intérieurement, il aurait aimé que Perrin s'oppose à lui, dise qu'il allait trop loin, que c'était tendre le bâton pour se faire battre mais il n'en fût rien. Le cœur serré, les nerfs à vif, il se tenait prêt à s'en tenir au plan. Si on pouvait réellement appeler ça un plan. La porte ne tarda pas à s'ouvrir, comme si la personne qui les suivait les avaient vu rentrés. Son souffle se bloqua, ses poings ne partirent pas comme il l'avait prévu, heureusement que le rouquin avait été plus réactif. Enfin oui et non. Ce n'était pas bien, les conséquences pouvaient être terribles. Le premier sort avait échoué, pas le second. Ça s'était passé si vite, l'adolescent n'en revenait pas. Le gars avait eu le temps de rien dire, la table s'était écrasée sur lui. « Punaise... » fût le seul truc qu'il fût en mesure de dire. C'était plutôt violent comme réponse, ce n'était pas ce à quoi il avait pensé mais dans un sens, ce n'était pas plus mal. Du moins, l'abruti avait eu ce qu'il méritait, après ça n'était peut-être pas le moment opportun pour se venger. « J'vais voir si il va bien quand même et on se casse. » Non pas qu'il se souciait de son état de santé, juste que l'adolescent ne voulait pas avoir un mort sur la conscience. Il y en avait déjà un. Ou plutôt une. Il n'en voulait plus. Le gars était inconscient mais respirait encore. « On peut y aller. » dit-il, soulagé.

Si un mangemort les avait trouvé, d'autres le pouvaient aussi. Les deux gryffons devaient redoubler de vigilance au retour et passer la seconde. « Pour en revenir à la question de contrôler ses rêves, je suis quasi sûr que des livres parlent de ça et peut-être que des potions pourraient nous aider aussi. Je sais pas vraiment ce qu'on doit faire. J'veux t'aider mais je ne sais pas comment. Je dis des trucs mais ne suis pas tout à la lettre. J'vais peut-être droit dans le mur. » Vouloir n'allait pas forcément avec pouvoir. Et surtout, même si le jeune homme était content d'avoir échappé au mangemort, il culpabilisait. « Est-ce que c'était une bonne idée ? » Sur le coup, oui mais pour après. Avec un peu de chance, l'homme n'avait pas vu leurs visages. De toute façon, sur tout le tas d'élèves, il ne leur remettrait pas le doigt dessus, n'est-ce pas ? « J'pense qu'on doit se dépêcher. » Ce n'était pas vraiment une bonne idée de traîner dans les couloirs. « Mais une fois qu'on sera arrivé, on pourra en discuter encore. Je crois qu'il y a des idées à creuser. » Quelques unes en tout cas. Mais pas trop ici. Si il tentait de le cacher au mieux, Maximilien était mort de trouille à l'idée de croiser encore du monde.
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Message(#) Sujet: Re: « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien « i don't wanna be sad, sad, sad no more » feat. maximilien EmptyMar 16 Mai 2017 - 20:11

i don't wanna be sad, sad, sad no more
Maximilien & Perrin
I swear all the tears I've cried could fill an ocean, I've been swimming in the sea of misery, I can't find the strength to leave this bed I'm locked up in my cuckoo head I feel so low and I can't let go I've got all the symptoms, all the signs I tell my friends I'll be just fine but truth be told, it's getting old

Quand Maximilien avait dit « par là » lorsqu'on avait entendu des bruits de pas, je l'avais l'avait suivit jusque dans la salle de classe. Il avait dit ne pas faire de bruit, je m'étais tue. Il avait dit que si c'était un mangemort et qu'il était tout seul, on l’assommait. J'avais écouté. Le mangemort s'était pointé par la porte que nous encadrions, bien caché. Il avait apparu, j'avais levé ma baguette, lancé rapidement deux sortilèges sans même attendre le résultat du premier. Bang! Confundo! Bang! Une table en pleine tête. Stupéfait, je fixai le corps de l'homme qui venait de s'effondrer sol complètement sonné. Qu'est-ce que je venais de faire? J'en revenais pas de la violence avec laquelle j'avais réagit. La peur. Voilà ce qui m'avait poussé à tant de réactivité. J'avais peur qu'on me fasse encore du mal. Que si on me trouvait dans les couloirs en dehors du couvre-feu, on ne me lance encore un doloris. Si en quittant la salle commune comme un automate, je n'y avais pas trop fait attention, c'était une toute autre chose maintenant que j'avais un peu plus – ne disons pas trop de bêtises – conscience des risques que je courrais. « Punaise... » , avait dit mon ami en regardant alternativement le mangemort et moi-même, surpris. Nous étions deux dans la même situation. Sauf que moi, je n'arrivais pas à prononcer la moindre parole. Je me contentais de fixer le corps inanimé du surveillant, la nausée au bord des lèvre.s Je l'avais assommé. Juste comme ça, avec un bureau volant.... « J'vais voir si il va bien quand même et on se casse. » , dit de nouveau Maximilien. Ses paroles me firent prendre connaissance du geste que je venais de faire. Autant qu'on pouvait le savoir, j'aurais très bien pu tuer cet homme avec ma table. Comment être certain que je ne venais pas de lui causer des blessures internes? Je me sentis d'autant plus mal en pensant à ça. La nausée se faisait bien plus présente, j'avais le tournis carrément écoeuré par la violence dont je venais de faire preuve. Est-ce que mon cerveau voulait me dire quelque chose? Est-ce que j'avais voulu lui faire du mal pour de vrai? Le sixième année se pencha sur l'homme, vérifiant son état avant de me lancer : « On peut y aller. » Je le laissai me guider dans le couloir, toujours trop abasourdis pour dire quoi que ce soit. Sous le choc, voilà ce que j'étais. Et dégoûté par ce que je venais de faire.

Nous nous mîmes à marcher assez rapidement dans le couloir, laissant le mangemort inanimé dans la salle de classe. Je jetai un regard nerveux derrière, à l'affût du moindre acolytes de l'homme que je venais d'assommer sauvagement. Je n'étais pas calme. Pas du tout apaisé. Si lui, il avait sut nous trouver, combien nous tomberons encore dessus? Y en avait-il un autre au détour du prochain couloir? Mon cœur battait contre ma poitrine à m'en fait mal. « Pour en revenir à la question de contrôler ses rêves, je suis quasi sûr que des livres parlent de ça et peut-être que des potions pourraient nous aider aussi. Je sais pas vraiment ce qu'on doit faire. J'veux t'aider mais je ne sais pas comment. Je dis des trucs mais ne suis pas tout à la lettre. J'vais peut-être droit dans le mur. » ,dit Maximilien comme en continuité à la conversation qu'on tenait avant de se faire tomber dessus. Je posai mes yeux fous sur lui, essayant de me concentrer sur ce qu'il venait de dire. Rêve. Potions. Livres. J'avais du mal à me remettre dans le bain. Il me fallut quelques clignements de yeux et deux trois claques mentales pour que mon cerveau ne se remette à rouler dans le bon ordre. « Nous chercherons alors! La bibliothèque est immense... », je laissai ma phrase en suspend, pas tout à fait à l'aise de discuter alors qu'on venait de laisser un homme qui, autant qu'on pouvait le savoir, était peut-être en train de mourir. Si tel n'était pas le cas, avait-il vu nos visages? Allait-il s'en sortir? Je me demandais si nous avions bien agit... « Est-ce que c'était une bonne idée ? » ,demanda mon ami comme en écho à mes pensées. J'avais envie de dire que non. Non, ça avait été une très mauvaise idée. Une série de mauvaises idées. Sortir de la salle commune pour commencer. Lui, venir à ma recherche était une mauvaise idée – mais aussi une brillante idée en un sens parce que j'ignorais ce qui me serait arrivé s'il ne m'avait pas fait fermer cette fichue radio. Discuter dans les couloirs. Attaque ce mangemort comme des bêtes sauvages. Peut-être que les conséquences n'auraient pas été si mal que ça au final. Nous n'en saurions rien. « Je ne voulais pas... Enfin, si, mais pas comme ça. », commençais-je d'une voix tremblante. « Je... Tu as dit qu'il fallait l'assommer s'il était seul. J'ai pas réfléchit. J'ai juste... Enfin t'étais là! J'ai pris peur et balancé une table dans les airs... Je... » J'avais envie de m'excuser. J'avais envie de vomir. J'avais envie de retourner dans le temps et efface ce qui venait de se passer. Efface la révolte dans la grande salle. Effacer tout. Sauf que c'était pas possible. « J'pense qu'on doit se dépêcher. » Je hochai la tête en signe d'affirmation. « Je suis du même avis. » Je jetai un autre regard nerveux en arrière. Toujours personne. Je tendis l'oreille pour voir s'il y avait des bruits de pas. Nous étions safe. Du moins, pour le moment! « Mais une fois qu'on sera arrivé, on pourra en discuter encore. Je crois qu'il y a des idées à creuser. » C'était un bon plan. Filer et discuter plus tard quand nous serions en sécurité. « Allez vient! On parle plus tard! », dis-je en lui attrapant la main pour le tirer au pas de course derrière moi. Nous allions vraiment vite. Je ne faisais pas trop attention au bruit, au chemin où si nous croisions des gens. Je n'avais qu'une envie; me planquer dans la salle commune et espérer que ma victime n'ait jamais vu nos visages!
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