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Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...
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Message(#) Sujet: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptyDim 5 Fév - 16:14



ELIJAH & ALASKA
Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...

Achever une lecture passionnante avait toujours été un supplice, pour Elijah. Surtout quand ça l’avait vraiment captivé. Il s’était plusieurs fois donné comme résolution de s’accorder moins de temps pour lire, ainsi il rendrait ses moments de lecture plus précieux, et ne balayerait pas tous les ouvrages d’un rayon de la bibliothèque en moins d’un mois. Il aurait plus de choses à lire en un laps de temps plus long, et n’aurait pas à se soucier de sa lecture suivante juste après en avoir emprunté une. Mais c’était ainsi, il n’y pouvait vraiment rien ! Le temps passait et les ouvrages de la Bibliothèque de Poudlard lui devenaient de plus en plus familiers. Cinq ans s’étaient écoulés, et il avait déjà parcouru plus de la moitié d’eux ! Ca devenait vraiment invivable.

C’est donc avec un soupir désespéré qu’Elijah s’extirpa de son lit. Il consulta sa montre moldue que son beau-père lui avait offert à son 13ème anniversaire, elle indiquait 18h. Il avait encore passé l’après midi à ne rien faire. Sérieusement, il allait vraiment finir par choper une maladie cardiovasculaire. Il fallait qu’il se bouge un peu s’il ne voulait pas se transformer en une statue de pierre avant même d’avoir eu 15 ans ! Isidore avait beau essayer de le résoudre à sortir un peu de son cocon douillet, il n’y avait rien à faire. Lamentable. Maintenant, c’était décidé : la prochaine fois, il n’hésiterait plus entre sortir ou lire…
Il lira.

Il troqua son sweatshirt par une chemise dont il ouvrit légèrement le col, et enfila une longue veste marron par-dessus, avant de se chausser et de quitter la salle commune, son livre en main. En cette fin de journée, les élèves regagnaient leurs Salles Communes, qui se remplissaient un peu plus à chaque instant. Le hall était pas mal bruyant, et Elijah détestait le bruit. Il souffla lorsque quelqu’un lui poussa l’épaule, et lui lança un long regard, que son « agresseur » fuya aussitôt. « Trop simple. », se dit-il en haussant les épaules. Il fit attention à ne bousculer personne d’autre et sortit de la salle commune.
Lorsqu’il atteignit la Bibliothèque, il était aux alentours de 18H30. Il avait croisé Cissy dans les couloirs, alors ils n’ont pu s’empêcher de discuter un peu. Même s’ils se voyaient constamment en cours, Elijah aurait préféré pouvoir passer plus de temps avec sa meilleure amie. Elle le connaissait comme sa poche, et lui aussi ; c’aurait été plus pratique s’ils faisaient partis de la même maison. Mais le Destin en a décider autrement ; et ça leurs couleurs actuelles leurs allaient plutôt bien à chacun, en fin de compte. Ils n’avaient pas discuté bien longtemps, mais ajoutez à cela le supplice d’enjamber les escaliers de Poudlard.

La bibliothèque était quasiment déserte. Comme prévu, les élèves quittaient les lieux un par un pour rejoindre leur lit douillet. Elijah ne prêta pas attention à la foule qui s’attroupait devant la porte, et ne les laissa passer qu’après s’être frayé un chemin parmi eux. Certains grognèrent, rouspétèrent, mais le Serpentard ne broncha pas, et franchit les quatre petites marches qui faisaient office de palier. Il se dirigea immédiatement vers le rayon dans lequel il avait emprunté son livre, il y a deux jours, et le remit à sa place initial avec une précision décontenençante. En effet, pour ce qui était de se souvenir de l’emplacement exact de ses lectures, le jeune Tiedoll était plutôt doué.

C’est ainsi que le vert et argent enchaîna les rayons avec une fluidité déconcertante, à la recherche d’un livre aussi activement qu’un moldu à la recherche de sa montre.

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Message(#) Sujet: Re: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptyMer 8 Fév - 20:22

Elijah & Alaska
Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...
L
e mois d’Octobre venait de commencer, cela faisait un mois que les élèves étaient de retour à Poudlard. Alaska avait envie retrouvée sa deuxième maison, et elle en était plus que ravie. La jeune fille s’était levée de bonne humeur de ce matin-là, bien décidée à passer sa journée à la bibliothèque. Le weekend dernier elle y avait repéré un livre qui parlait des Hippogriffes, et il avait l’air tout simplement passionnant. Toute la semaine elle y avait pensé, ayant terriblement hâte d’ouvrir cet ouvrage et de le lire d’une traite. Les animaux et les créatures magiques, ça la passionnait. Elle les trouvait tellement beaux, mignons, et leur comportement était très intéressant. Et puis leurs histoires aussi, comment est-ce qu’ils avaient été découverts ? C’est d’ailleurs pour ça qu’elle avait choisi de suivre le cours de soins aux créatures magiques, afin d’en apprendre un peu plus sur eux. La bibliothèque était sans aucun doute le lieu préféré d’Alaska. C’était là où elle passait le plus du temps à l’école. Si vous saviez le nombre de fois où elle avait passée son samedi entier la tête dans les livres. Elle avait toujours été comme ça, elle avait clairement la soif d’apprendre, lire, comprendre, découvrir. C’est quelque chose qui échappe bien souvent aux autres, aux personnes qui l’entourent. Même en étant petite, elle aimait l’école. C’était le meilleur moyen d’apprendre de nouvelles choses, d’enrichir ses connaissances. Refermer un livre qu’on vient de terminer était pour elle la meilleure sensation du monde. Vous pouvez en rire si ça vous fait plaisir, de toute façon elle avait un peu pris l’habitude qu’on se moque un peu d’elle. La petite blonde n’avait pas eu la vie facile, bien au contraire. Entre le harcèlement scolaire qu’elle avait subi et le décès de sa maman à seulement huit ans, elle avait déjà perdu foi en l’Humanité. A quatorze ans c’est plutôt triste. Mais Alaska était une jeune fille triste, et elle avait souvent tendance à déprimer. Son sourire cachait bien souvent une souffrance. Bref, arrêtons de parler de choses déprimantes. Comme dit précédemment, elle s’était levée tôt ce jour-là histoire de passer le plus de temps possible à la bibliothèque. Et le samedi matin, autant vous dire que bien souvent il n’y avait pas foule. Tout le monde préférait faire des grasses matinées, mais pas elle. Elle avait toujours été à part et plutôt différente des autres. C’est d’ailleurs ce qui lui avait coûtée les moqueries de ses anciens camarades de classe. Une fois douchée, elle enfila un slim noir accompagné d’un top blanc de belles boucles d’oreilles et d’un collier. Avant de partir vers la grande salle elle se maquilla légèrement, juste de quoi cacher les imperfections de son teint et un tout petit peu de mascara. C’était une jeune fille qui prenait soin d’elle, et elle voulait avoir une apparence irréprochable. Cette passion pour les vêtements ou les bijoux elle la tenait de sa mère, elle était toujours maquillée et habillée à la perfection.

Elle quitta son dortoir sans faire trop de bruit afin de ne pas réveiller les filles, puis elle prit la direction de la grande salle. Comme d’habitude, elle n’avait pas faim alors elle se contenta d’un verre de jus d’orange et puis avant de partir à la bibliothèque elle emporta une pomme avec elle au cas-où elle aurait un creux dans la matinée. Oui, une pomme c’était bien, c’était consistant et en plus pas calorique. Ou très peu du moins et c’était un peu ce qu’elle recherchait aussi, il faut bien l’avouer. Elle avait donc passée comme prévu, quasiment toute la journée à la bibliothèque. A l’exception du midi, elle s’était accordée une pause pour aller manger avec sa meilleure amie. Elles avaient également passées le début d’après-midi ensemble. Et puis vers 15h30, elle reprit le chemin de la bibliothèque. Un petit sourire s’était dessiné sur ses lèvres lorsqu’elle entra dans cette pièce qu’elle aimait tant. Et puis avant de se remettre au travail elle attacha ses cheveux d’une simple tresse qu’elle fit revenir sur le côté. Elle s’était installée tout au fond, bien à l’abris des regards pour pouvoir être plus tranquille et lire son livre en paix. Les heures passèrent, et la Serdaigle n’y avait même pas fait attention. 18h30, elle décrocha enfin le regard de son livre pour bailler. Un jeune homme fit son entrée. Oh non pas lui. C’était la première chose qui lui vint à l’esprit. Elle cacha sa tête à l’aide de son livre. Il ne fallait surtout pas qu’il ne la voie. Hors de question. Ce garçon avait le don de la mettre mal-à-l’aise. Il la fixait, tout le temps. Elle détestait ça par-dessus tout. Il fallait qu’elle parte avant qu’il ne la voie. D’un geste décidé, elle se leva attrapa toute ses affaires et fila à toute vitesse afin de ranger le livre, la tête baissée pour éviter qu’il puisse la voir. Elle rangea donc le livre exactement là où elle l’avait trouvé ce matin. Bon, maintenant la nouvelle mission c’était de parcourir la bibliothèque sans qu’il ne la voie. Mon Dieu elle était dans la merde. Elle ne voulait pas qu’il se mette à la fixer comme il le faisait tout le temps. Là, elle songeait sérieusement à se planter une tente ici même, à se cacher dedans et à ne plus jamais en sortir. Bon allez Alaska, ne soit pas ridicule vas-y tu peux le faire. D’un pas rapide elle parcouru les allées de la bibliothèque à toute vitesse, toujours la tête baissée. Lorsqu’elle rentra violemment dans quelqu’un. Ouch. Elle se sentie rougir immédiatement, leva timidement la tête vers cette personne qu’elle venait de percuter. Oh. Mon. Dieu. C’était lui. Elijah, celui qu’elle tentait d’éviter depuis tout à l’heure. Là, elle était mal. « Désolée…je… » bégaya-t-elle. Elle était tellement mal-à-l’aise. «  Je.. Je n’ai pas fait attention…» finit-elle par dire d’une traite. Espérant qu’il ne compte pas faire durer la conversation.

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Message(#) Sujet: Re: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptySam 11 Fév - 14:33


ALASKA&ELIJAH.
quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...

Vraiment, il commençait à désespérer. Le livre qu’il avait prévu de lire ce jour-là semblait avoir été emprunté. Quelle tragédie. Il souffla après avoir décortiqué toutes les étagères et leurs recoins où certains élèves s’amusaient à cacher les livres. Il s’était déjà pris la tête avec l’un d’eux, et c’avait été l’une des rares fois où il s’était énervé. Ca n’avait pas été très joli à voir.

Ainsi, après quelques minutes de recherche, il abandonna. Non pas qu’il n’était pas persévérant, mais il fallait se rendre à l’évidence : son livre avait bel et bien disparu. Bon, il ne lui restait plus qu’à s’asseoir quelque part et poursuivre l’écriture du sien. Il n’avait pas écrit depuis le début de semaine, c’était littéralement un record. Il comptait bien consacrer la majeure partie de sa soirée à l’avancement de son livre ; de plus, il se sentait inspiré. Isidore avait encore parlé dans son sommeil, hier soir. Ca lui avait donné une idée de scénario, et il fallait qu’il le retranscrive par écrit au plus vite s’il ne voulait pas que son illumination ne tombe aux oubliettes.

Alors qu’il s’apprêtait à regagner une table, il aperçut en coin, derrière les étagères, une tête blonde appartenant à un corps particulièrement agité. La jeune fille faisait des pas de deux mètres au moins, et semblait encombrée avec ses affaires. Elle paraissait appréhender quelque chose, et regardait àdroite à gauche. Soudain, elle releva la tête vers lui. Elle ne vit pas qu’il l’avait remarqué, et aussitôt que le jeune Serpentard l’identifia, un immense sourire se dessina sur ses lèvres. Alaska. Il aurait dû se demander pourquoi il ne l’avait pas vu à la bibliothèque plus tôt ; il savait bien qu’il avait oublié quelque chose. La réponse se trouvait juste devant lui ; ou plutôt, sous lui. En effet, la Serdaigle avait fléchi les genoux, et adoptait une position qui laissait deviner qu’elle se cachait de quelque chose ; ou devrait-il dire, de quelqu’un.

Elijah se retint de ricaner. Elle l’avait certainement aperçu. La jeune Serdaigle redoutait le 5ème année, c’était indéniable ; mais en même temps, ses réactions se comprenaient tout à fait. C’était exactement ce que recherchait le Serpentard. Ca l’amusait beaucoup de voir à quel point elle était gênée quand il la regardait. Ce petit jeu durait depuis l’année dernière, en fait. Et sa diversion semblait avoir brûlé les armes d’Alaska. Elle ne pouvait plus se défaire de lui tant qu’il le voudrait, ce qui n’était pas prêt d’arriver de si tôt. « Et si on s’amusait un peu… » pensa-t-il tout haut, menton baissé vers un livre qu’il faisait semblant de feuilleter, arborant un sourire carnassier. Elijah n’était pas quelqu’un de méchant ou de sournois, loin de là. Et s’il ne savait pas pertinemment que ses regards n’étaient pas si oppressants que cela, il se serait arrêté. Cependant, ayant cerné quelques unes des facettes de la personnalité de la jeune Lemaire, il pouvait sans conteste continuer à s’amuser un peu de ses réactions.

Alors qu’Alaska avait le dos tourné et pensait très certainement s’être débarrassée de lui une bonne fois pour toute, il se planta devant elle. Elle le cogna de plein fouet, et releva la tête vers lui. Il la regarda en arborant une expression impassible, tandis qu’elle se mit à bafouiller des mots. « Désolée, je… Je… Je n’ai pas fait attention… » Elle était vraiment chou, quand même. « T’en fais pas. » Il jeta un regard à ses affaires qui s’étaient étalées sur le sol après le choc, et se baissa pour les ramasser. Lorsqu’il se redressa, il détailla le contenu, et aperçut rapidement un livre : c’était celui qu’il cherchait ! « Tu lis de Stevenson, toi ? » dit-il sans la regarder, en retournant le livre à plusieurs reprises, sourcils froncés. « Je ne pensais pas que c’était ton style, à vrai dire. » Il sourit en coin après cette remarque. En effet, la plupart du temps, il avait observé la jeune Lemaire se plonger dans des ouvrages plus scolaires.

Mais au fond, il ne savait pas grand-chose d’elle.

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Message(#) Sujet: Re: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptyJeu 16 Fév - 12:37

Elijah & Alaska
Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...
E
n temps normal, Alaska passait un excellent moment à la bibliothèque. C’est même là où elle passait les meilleurs moments à Poudlard. Elle était seule, coincée dans sa bulle qui la coupait du monde extérieur, elle n’avait pas à parler aux gens. Elle pouvait restait silencieuse pendant des heures et des heures sans aucun problème. Elle était juste plongée dans son univers, dans n’importe quel livre. C’est d’ailleurs ce qu’elle avait fait ce jour-là. Elle avait passée la quasi-totalité de son samedi enfermée entre les quatre murs de la bibliothèque, lisant un tas de livres. C’était ainsi qu’elle aimait passer ses journées. Vous la passez asociale peut-être ? Peut-être un peu oui vous n’avez pas vraiment tort. Elle n’aime pas trop les gens. Et elle avait toujours était comme ça. Elle préférait largement rester toute seule plutôt qu’être entourée de milliers d’amis. De toute façon elle n’était pas du genre à avoir beaucoup d’amis, et elle n’avait pas l’impression d’en avoir besoin. Avant d’arriver à Poudlard, elle n’avait jamais vraiment eu d’amis. C’est pour ça que même aujourd’hui, elle ne ressentait pas le besoin d’avoir des tas d’amis. Après tout à quoi ça sert ? Elle a bien réussi à survivre des années et des années sans amis. Après oui, elle ne pouvait certainement pas nier qu’avoir des amis avait des avantages. Mais elle pouvait les compter sur les doigts d’une main. Mais ce jour-là sa journée à la bibliothèque se terminait en véritable catastrophe. En cauchemar presque. Oui, bon, d’accord je vous accorde que le mot cauchemar était peut-être un peu trop fort. Elijah venait d’arriver à la bibliothèque. Elle n’aimait pas du tout ce garçon. Enfin, ce n’était pas vraiment qu’elle ne l’aimait pas en fait. Mais disons qu’il la mettait extrêmement mal-à-l’aise. Il la fixait, il la regardait tout le temps. Alors même si le jeune homme lui avait déjà dit que ce n’était pas elle qu’il regardait, mais plutôt un objet qu’elle possédait, elle avait un peu de mal à le croire. Elle n’était pas naïve. Plus d’une fois, elle lui avait demandé de ne plus la regarder. Mais il s’en foutait royalement. Il continuait. Et il avait même peut-être l’air de s’en amuser. Et mon dieu qu’est-ce qu’elle détestait ça. Elle avait donc tout fait pour l’éviter, pour qu’elle ne la voie pas. Quitte à quitter la bibliothèque plus tôt, tant pis.

Pour ça, elle parcourait les allées de la bibliothèque à toute vitesse, la tête baissée. Priant pour qu’il soit actuellement à son opposé. Mais avec la chance qu’elle avait, le garçon sur qui elle avait foncée, c’était lui. Ohlala, mais quelle poisse. Et puis pour s’excuser elle s’était mise à bégayer telle une petite fille de huit ans. La honte. Elle avait envie de creuser sa tombe là-maintenant tout de suite. Le Serpentard se baissa pour ramasser les affaires d’Alaska qui s’étaient étalées sur le sol suite au choc. « T’en fais pas. » répondit-il calmement. Ce garçon était toujours calme. Ça en était déconcertant. Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Elle n’aimait pas du tout qu’il fouille dans ses affaires. « Tu lis de Stevenson, toi ? » Bah oui elle lisait du Stenvenson, ça lui posait un problème peut-être ?! Honnêtement, elle n’avait pas réellement de style littéraire particulier. Elle aimait un peu de tout, elle lisait de tout. Tant qu’elle était transportée dans un autre univers, elle savait que c’était un livre qui allait lui plaire. La jeune fille hocha la tête en se pinçant les lèvres. Les yeux baissés sur son livre depuis un bon moment, elle regarda un instant le Serpentard qui s’était à présent redressé en face d’elle. « Oui j’aime beaucoup. Ses livres font partie de mes préférés. » répondit-elle simplement. Il est vrai qu’elle lisait beaucoup des livres assez scolaires. Mais elle adorait également se plonger dans des romans. Même des pièces de théâtre. C’était avec ce genre de livres qu’elle se retrouvait plongée dans un tout autre univers. « Je ne pensais pas que c’était ton style, à vrai dire. » Ah oui ? Et pour lui qu’est-ce que c’était son style alors ?! Ses yeux passaient constamment entre ce fameux livre et le visage d’Elijah. Elle fronça légèrement les sourcils à la suite de cette remarque. « Et…. Tu pensais que c’était quoi mon style au juste ?» demanda-t-elle sur un ton un peu timide. Elle ne savait jamais comment se comporter avec les gens. Encore moins avec les inconnus. Et encore moins avec les garçons. Et encore moins avec ce Elijah. Elle était tellement mal-à-l’aise avec lui, et puis il était déstabilisant tellement il était difficile à cerner. Bon allez Alaska, il faut absolument que tu trouves un moyen pour écourter cette conversation le plus possible. Tout en restant polie. Allez réfléchis, réfléchis. Elle pouvait prétexter avoir un rendez-vous ? Non, trop banal. Il allait tout de suite cramer qu’elle ne cherchait juste à partir le plus tôt possible. Elle pouvait aussi simuler un début de migraine. Ah mais oui c’était bien ça, et en plus c’était plutôt plausible puisqu’elle avait passée la journée à lire et à travailler ici. Elle lui arracha presque ses affaires des mains, plaquant ses livres contre sa poitrine. « Merci de m’avoir ramassé mes affaires.» déclara-t-elle avec un sourire plutôt hypocrite, relevant le regard sur le jeune homme. Osant enfin le regarder dans les yeux sans rougir, ou se sentir complètement conne. « Mais je vais te laisser travailler. Je suppose que tu es ici pour ça. Et puis j’ai un début de migraine, je vais certainement partir dans mon dortoir et me reposer un peu. » Bon, sa dernière phrase sonnait plutôt faux, très faux même. Espérant qu’il ne détecte pas ce gros mensonge, sinon il allait encore moins vouloir la lâcher.

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Message(#) Sujet: Re: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptyDim 19 Fév - 17:09


ALASKA&ELIJAH.
quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...

Je n’étais pas cruel, et d’ordinaire, je n’aimais embêter personne. Je n’aurais pas aimé être embêté en retour, alors je ne cherche personne. Et puis honnêtement, les mauvaises relations me pompaient sérieusement l’air, alors je tâchais de les éviter au maximum. Je n’avais pas de temps à perdre dans des sottises pareilles, j’avais largement mieux à faire. Depuis ma répartition, tout le monde à la maison remettait en question les choix du Choixpeau Magique. En effet, d’après eux, je ne remplissais pas les critères d’un Serpentard ; j’aurais dû me retrouver à Serdaigle. Mais moi en revanche, je savais des choses sur moi dont ma propre mère ignorer l’existence. Et plus le temps passait et plus l’âme du Serpentard sommeillant en moi se manifestait, ce qui en soit, ne me déplaisait pas. Je n’empêchais pas mes pulsions de serpent de faire surface de temps en temps, et j’aimais le fait d’avoir un total contrôle sur eux.

C’était pourquoi je m’autorisais un peu de divertissement. Juste un peu. Et puis, ce n’était pas bien méchant. Les réactions d’Alaska étaient juste tellement prévisibles que je ne pouvais m’empêcher de continuer. J’adorais appréhender ses faits et gestes à chacun de mes regards, à chacune de mes paroles, les observer et découvrir qu’une fois de plus j’avais visé juste. J’avoue que le jour où ce petit jeu s’arrêtera, je serais bien déçu. Mais je ne changerai pas de cible ; si effectivement cela venait à s’arrêter, j’arrêterai à mon tour ce comportement.

Avec quelqu’un d’autre, ce n’aurait pas été si amusant. Car après tout, on ne remplace pas Alaska Lemaire. « Oui, j’aime beaucoup. Ses livres font partis de mes préférés. » J’esquissai un léger sourire, sans la quitter des yeux. « Ca nous fait un point commun. Je ne m’y attendais pas trop, pour être franc. » Je n’étais pas du genre à beaucoup parler en fait, mais je devais me faire violence pour engager un peu la conversation si je ne voulais pas qu’Alaska en profite pour prendre ses jambes à son coup. Plus nous discutions et moins elle aurait envie de s’enfuir. Ainsi, plus longtemps je pourrais la tester. « Et… Tu pensais que c’était quoi mon style, au juste ? » Se renfrogna-t-elle. Je m’esclaffai doucement, et m’adossai à une table en croisant les mains sur mon torse. Je sais, c’était idiot de porter un jugement aussi prompt. Mais très franchement, je ne l’aurais jamais imaginé lire des fictions et tout ce qui sortait du réaliste. Elle paraissait plus du genre plongée dans des livres scolaires que dans de la science-fiction. « Les manuels scolaires. »répondis-je simplement en haussant les épaules.

Je tenais encore ses affaires dans les mains quand elle me les arracha froidement. Elle s’était renfrognée. Je souris en coin légèrement, appréhendant encore ses réactions. Je la fixai droit dans les yeux. Elle va me remercier et prétexter quelque chose de stupide pour s’en aller, c’était certain. Mais dans tous les cas, je ne la laisserai pas s’en aller de si tôt. Essayons de prolonger cette conversation au maximum Elijah, poussons les limites cette fois-ci. « Merci de m’avoir ramassé mes affaires, mais je vais te laisser travailler. Je suppose que tu es ici pour ça. » Je la coupai. « Pas spécialement, non. J’étais à la recherche du livre que tu as en ta possession en ce moment ; je ne pense pas… » Je feignis prendre quelques secondes de réflexion, puis poursuivis avec plus de certitude dans la voix. « Oui, je ne pense pas que je m’en irai sans l’avoir emprunté. » J’accompagnai ces paroles d’une autre légère grimace, qui se voulait ressembler à un sourire mais si petit qu’il aurait fallu à Alaska un microscope pour l’apercevoir. « Et puis, j’ai un début de migraine, je vais certainement partir dans mon dortoir et me reposer un peu. » Qu’est-ce que je disais ? J’avais encore vu juste. Je baissai légèrement la tête et la secouai doucement de droite à gauche en laissant échapper un léger rictus amusé. Ca m’amusait réellement. Puis, je relevai la tête et plantai à nouveau mes iris dans celles de mon interlocutrice. « Oh, je vois. Je suppose que ça ne te dérange pas que je t’accompagne, dans ce cas ? » Je me redressai et époussetai ma chemise recouverte d’une fine couche de poussières que les livres que j’avais ramassé plutôt avaient laissé. « J’ai quelque chose à faire au même étage, de toutes façons. Je suis à la recherche de Tracy, plus précisément. Et puis, ça nous donnera une occasion de discuter un peu. Pourquoi pas faire connaissance, qu’en dis-tu ? »

J’accompagnai cette proposition d’un sourire carnassier. Elle était cernée.


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Message(#) Sujet: Re: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptyMer 22 Fév - 18:03

Elijah & Alaska
Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...
N
on mais franchement, elle se trouvait vraiment ridicule. Pourquoi est-ce que ce garçon ne lui lâchait pas la grappe ? C’était pourtant pas compliqué à comprendre, et surtout c’était même vachement flagrant : elle ne voulait pas passer du temps avec lui. Il la mettait vraiment très mal-à-l’aise. Il avait cerné sa faiblesse ; le regard des gens, et il jouait avec. C’était vraiment pas cool et très déstabilisant. Certes, ce n’était pas méchant t elle s’en rendait plus ou moins compte mais elle ne supportait pas sentir le regard des autres sur elle, ça lui était tout simplement insupportable. Et elle avait eu beau lui dire une fois, deux fois, trois fois, soit il était trop bête pour comprendre, soit il s’en foutait royalement. Bon, elle penchait plutôt pour la deuxième solution, Elijah n’avait pas l’air d’un garçon stupide, plutôt le contraire même. Il avait aussi les qualités requises pour être un Serdaigle. Mais heureusement que le Choixpeau en avait décidé autrement, vous imaginez vous ? S’ils avaient été dans la même maison ? Il aurait en plus pu l’observer dans la salle commune. Mon dieu, cette simple pensée la fit presque tourner de l’œil. Le pire dans cette histoire ? C’est que ces situations semblaient amuser le jeune homme, ce qui avait le don d’agacer la petite blonde. Elle ne comprenait pas comment on pouvait prendre du plaisir à mettre quelqu’un mal à l’aise, non elle ne comprenait pas du tout. « Ca nous fait un point commun. Je ne m’y attendais pas trop, pour être franc. » Pourquoi il ne s’y attendait pas ?! Il ne la connaissait pas, merde alors. Elle fronça les sourcils en entendant ses paroles, levant les yeux vers lui. Déjà qu’elle n’était pas très grande pour son âge, mais alors face à un garçon plus âgé elle se sentait encore plus petite. « Et, est-ce que je peux te demander pourquoi ? » demanda-t-elle en arquant un sourcil, vraiment curieuse de connaître les raisons. Mais enfin Alaska, si tu veux te débarrasser de lui ne lui pose pas de questions ! Pourtant, croyez-moi elle voulait vraiment qu’il parte et qu’il la laisse tranquille. « Les manuels scolaires. » Elle leva les yeux au ciel. Il la voyait comme une fille ennuyante qui ne s’intéressait à rien d’autre que les cours ? Non mais n’importe quoi. Elle avait d’autres centres d’intérêts, il ne la connaissait pas après tout. Et en lui disant ça, il le lui prouvait plutôt bien. « Je ne lis pas que des manuels scolaires. Bien-sûr que j’aime ça, la plupart sont intéressants et passionnants, mais j’aime également beaucoup lire d’autres types d’ouvrages. » déclara-t-elle doucement, lui adressant le plus beau sourire hypocrite dont elle était capable. Pour ça, elle était aussi plutôt douée, les faux sourires ou faire son possible de rester aimable avec quelqu’un quand cette personne l’emmerdait.

Après lui avoir arraché ses livres des bras sans aucun scrupule, il décida de la mettre encore plus mal-à-l’aise en la regardant dans les yeux pendant de bien trop longues secondes à son goût. Elle de son côté elle détourna bien vite le regard, il fallait qu’elle trouve un moyen pour partir vite. Très très vite, elle voulait qu’il la laisse tranquille, toute seule, dans sa bulle. Elle commença alors par lui dire qu’elle allait le laisser travailler, mais il lui coupa même la parole « Pas spécialement, non. J’étais à la recherche du livre que tu as en ta possession en ce moment ; je ne pense pas… » Elle baissa doucement les yeux sur le livre qu’elle avait plaqué contre sa poitrine. Sûrement pour se sentir un peu…protégée ? Réflexe peut-être un peu bizarre peut-être, mais bon. « Oui, je ne pense pas que je m’en irai sans l’avoir emprunté. » Euh… Il voulait qu’elle lui cède le livre ? Oui mais non, désolée Elijah. Elle releva les yeux vers lui, cherchant ce qu’elle pouvait bien lui répondre sans pour autant se montrer désagréable. « Désolée mais je voulais vraiment le lire, tu reviendras l’emprunter quand je l’aurai terminé. » déclara-t-elle avec le plus d’assurance dont elle était capable. Et puis lorsqu’elle prétexta une migraine histoire de s’éclipser ni vu ni connu, Elijah se mit à rire doucement. C’était quoi son problème à lui sérieusement ? Qu’est ce qui était drôle dans ce qu’elle venait de dire ?! Rien ! Il n’y avait absolument rien de drôle. « Oh, je vois. Je suppose que ça ne te dérange pas que je t’accompagne, dans ce cas ? J’ai quelque chose à faire au même étage, de toutes façons. Je suis à la recherche de Tracy, plus précisément. Et puis, ça nous donnera une occasion de discuter un peu. Pourquoi pas faire connaissance, qu’en dis-tu ? » Pardon ?! Il voulait l’accompagner ? Mais non ! Non, hors de question ! Pourquoi est-ce qu’il insistait comme ça ? L’espace d’un court instant, on pouvait certainement lire la panique dans ses yeux. Et merde, la voilà complètement coincée. Elle déglutit légèrement, et regarda un quart de seconde le jeune homme avant de regarder ailleurs à nouveau, replaçant une mèche blonde derrière son oreille. « Comme tu veux ! » déclara-t-elle avec une nouvelle fois un faux sourire, regardant cette fois le Serpentard un peu plus longtemps. Avec cette réponse elle ne lui disait ni oui, ni non. C’était à lui de prendre la décision au moins. Elle essayait vraiment de ne pas lui montrer qu’elle était mal-à-l’aise ou encore que sa présence à ses côtés n’était pas la bienvenue. Elle essayait, de toutes ses forces, mais c’était assez difficile. D’un pas décidé, elle tourna les talons pour partir en direction de la sortie de la bibliothèque en compagnie d’Elijah.

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Message(#) Sujet: Re: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptyJeu 4 Mai - 11:16


ALASKA&ELIJAH.
quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...

Pauvre Alaska. Il faut réellement qu’elle décompresse un peu. J’avoue ne pas être le meilleur pour cela effectivement, mais pas à ce point… au moins qu’elle essaie de contrôler ses émotions ! Elle était trop prévisible, et elle avait énormément de chances que je ne cachais pas de mauvaises intentions derrière mon comportement. Si je lui avais voulu du mal, elle aurait été dans de beaux draps. Je tenais sincèrement à lui éviter des situations compromettantes, et pour cela, je me devais de l’aider à contrôler ses réactions, à empêcher ses sentiments de dépasser son fort intérieur. Qui sait, peut-être que dans un jour proche, elle en aurait besoin. Et si, en contrepartie je pouvais y prendre du plaisir, alors pourquoi pas ? « Et, est-ce que je peux te demander pourquoi ? » J’arquai un sourcil. « C’est simple : chaque fois que je te vois, tu as le nez fourré dans un livre de soin aux créatures magiques… » Cette fille vouait une passion pour les animaux que je ne comprenais pas. Mais bon, chacun est fait comme il est, comme on dit. « Je ne lis pas que des manuels scolaires. Bien-sûr que j’aime ça, la plupart sont intéressants et passionnants, mais j’aime également beaucoup lire d’autres types d’ouvrages. » Je tiquai au « intéressants et passionnants ». Elle m’avait tendu là une belle perche, la petite Serdaigle. « Ils sont intéressants et passionnants pour ceux qui découvrent, mais moi, ils m’ennuient. Ce ne sont que des pistes qui se répètent en boucle… ça me lassent. » Je dus me mordre les joues pour me retenir de rire. Je savais que cette pique aurait le don de l’irriter au plus haut point. Bon, j’y étais allé un peu fort, je l’avoue : limite la traiter de débutante implicitement, ça ne se faisait pas… Mais c’était bien trop tentant ! Et puis, je ne pouvais pas empêcher mon côté Serpentard de ressurgir de temps à autre. Personne n’est infaillible.

Je remarquai qu’elle serrait fort le livre en question contre sa poitrine, en un geste de défense. L’ouvrage était suffisamment lourd pour que je m’évanouisse au contact de la reliure sur ma tête, alors je décidai quand même de prendre des précautions ; Alaska ne savait tellement pas se contrôler qu’en un clin d’œil je pourrais finir à l’infirmerie. Je fis mine de faire mes lacets et en profitai pour reculer d’un pas, prudent, avant de me redresser. « Désolée mais je voulais vraiment le lire, tu reviendras l’emprunter quand je l’aurai terminé. » Je fus surpris du ton assuré qui accompagnait ses paroles. Chapeau bas, Alaska. Mais elle regretterait rapidement. Je haussai les épaules. « J’espère que tu lis vite. Je passerai prendre des nouvelles régulièrement d’où t’en es dans ta lecture, dans ce cas. » C’était une sorte de promesse irrévocable, et elle avait raison de la redouter. Je la regardai d’un air détendu. Je comprenais qu’elle veuille s’éloigner de moi au plus vite. Je forçais un peu. Mais je la voyais de moins en moins ces derniers temps, et peut-être même que je risquais de ne plus m’amuser avant un long moment après ça. « Comme tu veux ! » Fit-elle, faussement sereine. Je me fis violence pour ne pas hurler de rire. Au fond, je savais bien que la perspective de rester plus longtemps avec moi l’angoissait. Mais si elle feignait l’indifférence. Elle poursuivit sa comédie et s’éloigna en premier. Je m’autorisai un léger rire avant de la rattraper à grandes enjambées, et je fourrai mes mains dans les poches de mon jean vert kaki. « Je n’ai jamais compris ta passion pour les bestioles. » lançai-je d’une voix neutre. Je comptai bien profiter de cet instant pour en apprendre davantage sur la Serdaigle, car je m’étais rendu compte qu’elle n’était pas si facilement cernable que je le pensais. « Comme écrire, par exemple. Tu aimes écrire ? » Mais si elle venait à me retourner mes questions, je ne sais pas ce que je lui répondrai. Probablement rien du tout, car si elle finissait par m’accorder sa confiance, je doute que pour elle la partie soit jouée de mon côté.



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Message(#) Sujet: Re: Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... Elijah&Alaska → Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards... EmptyMer 17 Mai - 18:24

Elijah & Alaska
Quand survient le besoin de savoir décrypter les regards...
A
laska était persuadée qu’Elijah n’était pas quelqu’un qui avait un fond méchant. Pour elle, il semblait être quelqu’un de gentil, peut-être même que sa présence était agréable pour certaines personnes… Mais pas pour elle. Il la mettait mal-à-l’aise et elle le trouvait insistant. Beaucoup trop insistant. Elle passait son temps à essayer de lui faire comprendre qu’elle avait envie de se retrouver seule mais il ne cessait pas de lui imposer sa présence. Peut-être qu’elle devrait être plus directe et plus franche ? Lui demander clairement de dégager ? Oui mais non. C’était méchant. Et ça ne ressemblait absolument pas à la jeune fille. Elle avait des défauts, comme tout le monde, mais la méchanceté n’en faisait absolument pas partie. Bien évidemment, il avait fallu qu’elle tombe sur lui à la bibliothèque. Comme bien souvent, elle tentait par tous les moyens possibles de lui faire comprendre que sa présence n’était pas la bienvenue, et comme d’habitude, il ne le comprenait pas. Soit il ne comprenait pas, soit il le faisait exprès. Mais pourquoi le mettrait-il mal-à-l’aise intentionnellement ? Ça serait vachement bizarre quand même. « C’est simple : chaque fois que je te vois, tu as le nez fourré dans un livre de soin aux créatures magiques… »  Ah oui… Elle adorait les soins aux créatures magiques. Elle adorait les animaux et toute sorte de créatures magiques. Alors oui il était vrai qu’elle lisait beaucoup de livres consacrés à cette matière. « Oui, c’est tout simplement parce que j’aime beaucoup les animaux. » lui répondit-elle simplement le plus calmement du monde. Tout le monde ne comprenait pas cette passion qu’elle vouait pour les animaux. Elle-même ne pouvait pas vraiment mettre de mots là-dessus. Tout ce qu’elle pouvait vous dire c’était qu’elle les adorait. Peut-être même qu’elle aimerait exercer un métier en rapport avec les animaux plus tard ? Bon, c’était une idée parmi tant d’autres, mais pourquoi pas ? Après, elle avait encore le temps de choisir ses projets d’avenir, elle n’avait que quatorze ans. « Ils sont intéressants et passionnants pour ceux qui découvrent, mais moi, ils m’ennuient. Ce ne sont que des pistes qui se répètent en boucle… ça me lassent. »  Alors là, elle n’était mais alors pas du tout d’accord avec lui. Elle leva brièvement les yeux au ciel, petit réflexe qu’elle avait quand on lui disait quelque chose qu’elle n’approuvait pas du tout. « C’est sûrement tout simplement parce que tu n’es pas doué pour choisir les bons livres. » répondit-elle en souriant. Bon, ce n’était pas le sourire le plus sincère du monde. Pas du tout même. Il lui arrivait de lire des livres qui regroupent les programmes de cinquième ou sixième année même quelque fois. Pour élargir ses horizons et prendre de l’avance.

La Serdaigle avait apparemment emprunter le livre que le jeune homme voulait. Ah c’est con ça, il fallait être plus rapide Tiedoll, et sans trop savoir pourquoi Alaska était plutôt contente et fière de l’avoir eu avant lui. C’était un peu comme une sorte de victoire personnelle pour elle. Ne me demandez pas pourquoi, j’en ai pas la moindre idée. Mais elle savait, ou du moins elle espérait que le fait que ce livre soit en possession de la petite blonde et pas du Serpentard ferait bien chier ce dernier. Elle avait même peut-être envie de prendre tout son temps pour le lire. Histoire de le provoquer aussi un peu. Oui parce que lui, la provoquer, il ne se gênait pas pour ça. Il savait qu’elle détestait qu’on la fixe et pourtant il prenait toujours un malin plaisir à le faire. « J’espère que tu lis vite. Je passerai prendre des nouvelles régulièrement d’où t’en es dans ta lecture, dans ce cas. »  Oh…merde. Ce fut les premiers mots qui lui vinrent à l’esprit. Elle qui avait réussie à prendre un air assuré peu de temps auparavant, là, elle venait de perdre le peu d’assurance qui lui restait. Elle essayait tout de même tant bien que mal de cacher cette gêne qui était visiblement encore et encore de retour. « Il va falloir que tu sois patient, je suis très occupée en ce moment. » N’importe quoi. Il fallait qu’elle réponde quelque chose, et c’était ça qu’elle venait de lui dire ?! Sérieusement ?! Bon. Maintenant c’est fait, elle ne pouvait malheureusement pas revenir en arrière. Elle avait cette désagréable impression qu’il se foutait de sa gueule. Mais il ne fallait surtout pas qu’elle lui montre que son petit jeu la mettait vraiment dans le mal. Alors elle tentait de jouer la comédie de celle qui s’en foutait royalement. Habituellement, Alaska est une très bonne comédienne, mais là avec Elijah ses émotions reprenaient toujours le dessus. Et elle détestait ça. Mais genre vraiment. « Je n’ai jamais compris ta passion pour les bestioles. »  lui avoua-t-il alors qu’ils venaient tous les deux de quitter la bibliothèque. Il était vraiment en train d’essayer d’engager la conversation ? La jolie blonde haussa les épaules doucement tout en continuant son chemin vers la salle commune de sa maison adorée. « Je trouve que les animaux sont très attachants. Et la plupart sont vraiment trop mignons. » dit-elle en levant les yeux vers le Serpentard. Alaska n’était pas bien grande, même assez petite quand on la compare avec d’autres filles de son âge. Et Elijah était un garçon et en plus vieux qu’elle. Il était du coup bien plus grand qu’elle. Dommage qu’elle ne puisse pas porter des talons son père la trouvait trop jeune et il n’avait pas si tort que ça. Certes, elle trouvait les animaux mignons et attachants, mais les animaux lui avaient aussi permis de se sentir moins seule quand elle était plus jeune. Mais ça, il n’avait pas à le savoir. « Comme écrire, par exemple. Tu aimes écrire ? »  Bon, je confirme : il essaye d’entamer la conversation. Si elle aimait écrire… Ecrire genre des poèmes ? Des histoires ? « Je n’ai jamais vraiment essayé d’écrire. Mais je ne pense pas que je serais très douée. » Alaska n’avait vraiment aucune confiance en elle. Elle passait son temps à se descendre. « Et toi, tu aimes écrire ? » Sans trop savoir pourquoi elle était sûre que la réponse était positive. Elle, elle avait un autre talent : le dessin. Même si elle va vous dire qu’elle est nulle, je vous assure qu’elle est vraiment très douée.

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