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Embrasse-moi, idiot ! - Fursy
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Message(#) Sujet: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyMer 1 Fév - 14:15


Fursy & Sinéad

Embrasse-moi, idiot !

La soirée d’hier avait un peu mouvementée pour Sinéad, ou en tout cas psychologiquement mouvementée. Elle avait passé une bonne partie de la nuit à travailler sur un devoir qu’elle devait rendre impérativement le lendemain et pour ne pas changer, elle s’y était prise à la dernière minute. Elle s’était donc attablée dans la salle commune des Gryffondor, bien décidée à ne pas se laisser distraire. Peut-être aurait-elle dû faire l’effort de se rendre jusqu’à la bibliothèque où elle n’aurait pas eu à essayer de faire abstraction du brouhaha alentour pour parvenir à se concentrer durant plusieurs heures mais Sinéad n’était pas une grande adepte de la bibliothèque. Elle trouvait que cet endroit avait été créé uniquement créé pour brimer la créativité des élèves et ça lui déplaisait fortement. Et puis, son hyperactivité habituelle n’était pas la meilleure amie de la bibliothécaire qui s’empressait presque de sortir son kit de survie à chaque fois que la rouge et or passait la porte. Elle ne voulait pas de mal à cette femme mais elle était quand même sacrément psychorigide, il fallait qu’elle apprenne à se détendre ou elle aurait certainement des problèmes de tension plus tard, chose qu’elle ne lui souhaitait évidemment pas. Et puis, la raison la plus importante restait qu’elle avait carrément la flemme de descendre toutes ces marches juste pour les beaux yeux de son professeur et une éventuelle bonne note. De toute façon, pour Sinéad, les résultats scolaires restaient très secondaires. Certes, elle aimait apprendre et pouvait même se montrer très sérieuse et appliquée lorsque ce qu’on lui apprenait parvenait à capter son attention. Cependant, elle faisait partie de ces personnes qui préfèrent la pratique à la théorie et pour lesquelles un apprentissage sur le terrain était largement préférable à la théorie. Mais ce n’était pas parce que les méthodes d’enseignement lui déplaisaient qu’elle ne faisait pas l’effort de rendre ses devoirs en temps et en heure, raison pour laquelle elle se retrouvait attablée à essayer de faire quelque chose de pas trop minable pour le lendemain matin. Malheureusement pour la rouge et or, un groupe de fille avait également choisi comme QG la salle commune. Elles s’étaient assises en arc de cercle autour du feu et, ne prêtant nullement attention à la jeune fille, elles avaient entrepris de s’échanger potins et autres joyeusetés sans intérêt que Sinéad fuyaient comme la peste. Seulement, par moments, elle ne pouvait pas s’empêcher de tendre l’oreille une fois de temps en temps et une partie de la conversation finit par l’interpeller. « Non, mais je suis sûre que personne ne voudra jamais l’embrasser elle, t’as vu ses boutons ?! » La rouge et or laissa tomber son stylo une fraction de seconde pour s’intéresser à ce que les filles étaient en train de se dire. Les histoires de bisou ne lui faisaient ni chaud, ni froid, habituellement mais cette fois-ci, elle était véritablement intriguée. « T’imagines ? Quitter Poudlard sans avoir vécu son premier baiser, la tristesse quoi ! » Sinéad fronça les sourcils et se força à se replonger dans son devoir. Il fallait qu’elle avance ou elle n’allait pas dormir de la nuit.

Ses efforts avaient porté ses fruits et le matin même elle avait pu remettre son manuscrit à son professeur avec un immense sourire très satisfait. Cependant, les cernes sous ses yeux ne trompaient pas, Sinéad avait passé une nuit presque blanche mais le devoir n’en était pas la seule cause. Elle avait tourné et retourné dans sa tête les paroles des griffonnes, se demandant si parce qu’elle-même n’avait jamais embrassé de garçons, elle était ridicule ou si c’était tout à fait normal de ne pas avoir spécialement envie de coller ses lèvres à celles de quelqu’un d’autre. La réponse ne venant pas, elle avait eu du mal à trouver le sommeil. Bien sûr, Sinéad avait envisagé de demander conseil à Perrin, il la connaissait mieux que personne et saurait donc parfaitement quoi lui dire. Cependant, l’idée de discuter de ce genre de choses avec lui ne lui plaisait pas des masses. D’ailleurs, c’était en parler tout court qui ne lui plaisait pas, ce n’était pas le genre de sujet qu’elle avait l’habitude d’aborder en règle générale. Quelles quiches ces filles d’avoir parlé de ce truc pile quand elle était là, c’était totalement de leur faute si elle ne parvenait pas à se sortir leur conversation de la tête. Au cours de la nuit, une solution était finalement apparue très clairement devant Sinéad. Si le problème était qu’elle n’avait jamais embrassé le moindre garçon, alors la solution était qu’elle en ait embrassé un, comme ça, elle n’aurait plus à se demander s’il était bizarre ou non qu’elle ne l’ait jamais fait avec personne. Problème résolu, donc. Sauf que maintenant, il fallait trouver la bonne personne pour cela. Elle avait passé en revue l’ensemble de ses amis le plus normalement du monde, songeant à tous ceux à qui elle pourrait proposer son premier baiser. Il avait été simple d’éliminer Perrin puisqu’elle trouvait dégoutant d’embrasser son frère, Phen avait suivi juste après car elle trouvait sa vie sentimentale beaucoup trop compliquée. Pour ce qui était de Chuck et Noel, elle était trop proche d’eux pour ça et elle avait peur que ça mette à mal leur amitié. Ce n’était qu’un bisou, une simple formalité, quelque chose qu’elle voulait faire une fois mais pas deux. D’ailleurs, en y réfléchissant bien, elle pourrait simplement entrer dans la grande salle à l’heure du déjeuner, se planter devant la première personne venue et l’embrasser. Mais elle aurait sûrement l’air un peu étrange… Toute la matinée, elle continua à lister les personnes potentielles qu’elle pourrait embrasser, à l’heure du déjeuner elle toucha à peine à son assiette tant cette question l’obnubilait et alors qu’elle s’apprêtait à retourner en cours, elle croisa Fursy dans le couloir, elle lui sourit et continua son chemin jusqu’à ce que le « tilt » qu’elle attendait se fasse dans son cerveau. Fursy. Il serait absolument parfait. C’était son ami mais pas trop, il était trop marrant, super gentil, un peu timide et pas du tout collant. Elle s’arrêta net et repartit dans la direction opposée pour rejoindre le Serdaigle. En arrivant à sa hauteur, elle lui emboita le pas, prenant la même direction que lui alors qu’elle ne savait même pas où il se rendait. « Salut Fursy ! Tu vas bien ? Enfin non, j’imagine que tu ne vas pas trop bien… Je veux dire, avec tout ce qu’il se passe, mais j’espère que tu vas un peu bien dans le pas trop bien. » Commença-t-elle sans se soucier le moins du monde du fait qu’elle n’était pas censée lui parler à l’origine. De toute façon, l’heure des cours approchant, les couloirs étaient désormais beaucoup moins peuplés que d’ordinaire. Et puis, lorsque Sinéad avait une idée en tête, rien ni personne ne pouvait la faire changer d’avis et Fursy n’allait pas tarder à le comprendre. « En fait, j’aurais un service à te demander, mais genre un tout petit riquiqui minuscule service, ça te prendra une minute, peut-être même moins, j’en sais trop rien, je suis pas très douée pour ça, et après je te laisse tranquille. » Cette entrée en matière ne pouvait que le rassurer, il allait se dire que ce n’était pas grand-chose et il allait forcément dire oui tout de suite, en tout cas, c’était comme ça qu’elle voyait les choses.

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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyDim 12 Fév - 15:56


embrasse-moi idiot
Sinéad & Fursy

Les mains rougies par l'eau et le froid, Fursy laissa la porte de la dernière salle de bain des Poufsouffle se refermer derrière lui. C'était la corvée de la journée. Récurer la crasse des autres élèves... Bien sûr, ça aurait pu être pire mais, les toilettes, il avait déjà donné en début de semaine. Un soupir épuisé lui échappa. Dans le fond, il y avait du bon à rentrer claqué tous les soirs aux cachots. Dès que le silence se faisait à peu près total et qu'il rejoignait son matelas, le sommeil lui tombait dessus comme le malheur sur le monde. Un sommeil lourd, sans rêve, seulement là pour permettre à son corps à bout de force de se reposer un moment. Il ne savait pas ce qui était le pire : l'épuisement physique ou moral ? Dans les deux cas, les courtes nuits qui leur étaient offertes ne suffisaient plus. Au début, ça avait été. Après tout, ils étaient en pleine forme, capable de se remettre plus ou moins facilement de ce qu'on leur faisait endurer. Mais après trois mois, ça n'était plus la même histoire. Le manque de nourriture, l'humidité permanente, tout semblait mis en œuvre pour les mener aussi lentement que clairement dans les bras de la Mort. Parce que c'était ce qui les attendait, non ? On allait les garder ici, les faire trimmer à n'en plus finir. Il y aura bien un moment où leur régime forcé et leurs conditions de vie finiraient par avoir leur peau. À tous. Ça commençait déjà. Daniela était malade. Ou elle l'avait été un long moment, en tout cas. Il essayait de garder un œil sur elle, de loin, mais la proximité quasi permanente qu'elle entretenait avec Fassbach avait souvent raison de sa bonne volonté. Et quand bien même il était en mesure, désormais, de le voir comme un allié digne de ce nom parce qu'ils partageaient la même galère et qu'il était nécessaire de pouvoir compter sur quelqu'un s'ils espéraient sortir de là un jour, il n'arrivait toujours pas à accepter que celle qui avait été sa meilleure amie – sa vie toute entière, même, à peu de choses près – ait pu le lui préférer. C'était d'une injustice monstre ! Et il n'avait pas d'autres moyens que de se taire et de subir, en plus du reste, l'infâme trahison qui se déroulait chaque jour devant ses yeux. Et comme si ça ne suffisait pas, on le lui avait collé dans les pattes. Il devait le côtoyer plus que de raison, le supporter à longueur de journées. Lui parler, faire équipe. Ou du moins tenter... Aujourd'hui, la chance lui souriait et lui offrait quelques heures de tranquillité. Alors, bien sûr, il fallait toujours se tuer à la tâche, il fallait toujours supporter le regard humiliant de leurs bourreaux mais Fassbach n'était pas dans les parages. Il s'occupait des salles de bain de Gryffondor et de Serdaigle comme lui s'était occupé de celles de Serpentard et de Poufsouffle. Ils devaient se rejoindre uniquement pour finir sur celle des préfets, et encore, si l'un des deux n'avaient pas déjà fini d'ici là... Et avec un peu de chance, le blaireau était en train de se la farcir tout seul, ce qui lui permettrait de retrouver la petite Joanne pour l'aider à terminer sa corvée à elle un peu plus tôt que prévu...

Le but était donc clair : filer jusqu'au quatrième et achever le travail commencé. Ça ne faisait pas rêver, loin de là, mais c'était toujours mieux que rien. Maintenant qu'ils étaient privés de cours, le rouquin n'osait même pas imaginer ce que serait ses journées s'il devait rester inactif, cloîtré dans les cachots, jusqu'à ce qu'on ait décidé pour eux qu'il était temps de passer l'arme à gauche. Jouer les larbin n'avait rien de plaisant, attendre patiemment qu'on les achève l'était moins encore. Le seau rempli de produits ménagers se balançait lamentablement au bout de son bras alors qu'il traversait le couloir quasiment désert. C'était peut-être ça, le pire... Un isolement progressif, ni vraiment existant, ni vraiment inexistant. Continuer de croiser les gens sans pouvoir s'arrêter pour leur parler. Faire partie de leur vie sans avoir le droit de le montrer. Parce qu'ils étaient là, tout le temps. C'était eux qui s'occupaient de ranger leurs affaires, de faire leur lessive, de préparer leurs repas... Mais ils étaient là dans l'ombre. Tout juste bon à baisser les yeux en croisant leurs camarades pour ne pas prendre le risque de s'attirer d'ennuis. Bien sûr, il y avait parfois des exceptions mais ça restait rare... La tignasse rousse de la fille O'Riordàn croisa son chemin. Le sourire qu'elle lui adressa ne mit pas longtemps à lui en tirer un semblable. C'était souvent à ça que se limitait les interactions. Un sourire, un regard désolé ou un peu gêné... Il fallait faire avec. Pourtant, alors qu'il continuait son chemin, content dans le fond de l'avoir aperçue ne serait-ce qu'une seconde, elle débarqua à côté de lui, visiblement décidée à le suivre. Le Serdaigle s'assura qu'il n'y avait pas de Mangemorts à proximité et reposa son regard sur la jeune fille. Ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde mais elle n'était pas désagréable, la gamine. « Salut Fursy ! Tu vas bien ? Enfin non, j’imagine que tu ne vas pas trop bien… Je veux dire, avec tout ce qu’il se passe, mais j’espère que tu vas un peu bien dans le pas trop bien. » Sa présence à ses côtés le mettait mal à l'aise. Non pas qu'elle était dérangeante, loin de là, mais il n'avait aucune envie qu'elle s'attire des ennuis. Être vue en train de lui parler risquait forcément d'avoir des conséquences plus ou moins désastreuses. Et après la révolte idiote qui avait eu lieu l'autre jour dans la Grande Salle, il y avait de grandes chances qu'elles le soient. « L'prends pas mal, hein, mais ça irait mieux s'tu partais. T'as pas cours ? » Ses doigts se resserrèrent un peu sur l'anse du seau qu'ils tenaient. Elle ne le lâchait pas, littéralement. Pourtant, elle allait dans l'autre sens, trois secondes plus tôt. Elle abandonnait son programme pour prendre des risques à ses côtés ? Il avait du mal à voir le but de la manœuvre. « En fait, j’aurais un service à te demander, mais genre un tout petit riquiqui minuscule service, ça te prendra une minute, peut-être même moins, j’en sais trop rien, je suis pas très douée pour ça, et après je te laisse tranquille. » Le rouquin ralentit légèrement la cadence alors qu'il fronçait les sourcils. Un service ? À lui demander, à lui ? Il ne voyait pas trop en quoi il pouvait lui être utile mais si elle venait vers lui – un peu par hasard vu son changement de cap – c'est sûrement qu'elle n'avait pas beaucoup d'autres possibilités... « On peut pas en parler plus tard ? C'est qu'j'suis occupé, là, genre, t'vois. Pas l'temps. » Pourtant, les pas qui ont suivi n'ont pas suffi à décoller la Gryffondor. « Ok... D'mande toujours... » Mais qu'elle fasse vite avant que quelqu'un débarque dans ce maudit couloir...
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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyMer 15 Fév - 19:18


Fursy & Sinéad

Embrasse-moi, idiot !

Vu la tête que tirait Fursy à cet instant précis, Sinéad aurait presque pu parier qu’il n’était pas franchement ravi de la voir mais ce n’était clairement pas le genre de choses qui arrêtait la jeune fille en temps normal. Elle avait vraiment l’habitude de ne pas toujours s’attirer la sympathie des gens et si elle devait à chaque fois prendre en compte leur air incrédule ou parfois même méprisant, elle n’aurait pas forcément l’occasion de dire ce qu’elle avait à dire. Or, Sinéad avait souvent des choses à dire et elle aimait dévoiler ce qu’elle avait sur le cœur sans dissimuler la moindre information. Elle savait pertinemment qu’elle n’était ni entendue ni écoutée par la plupart de ses camarades et même si c’était un peu frustrant, elle avait pris l’habitude de parler souvent dans le vide parce qu’il était plus simple de s’ouvrir quand même aux autres malgré tout plutôt que de tout garder pour elle. Lorsque la jeune fille tentait de conserver une information dans un coin de sa tête sans extérioriser à un moment ou à un autre, elle avait souvent l’impression qu’elle allait exploser, comme si un secret aussi petit et inintéressant soit-il était incapable de rester à l’intérieur d’elle ne serait-ce que pendant un temps très court. C’était sans doute ridicule, d’autant plus qu’elle aurait aimé pouvoir être là pour ses amis quand ils avaient besoin d’elle. Parfois, la jeune fille parvenait quand même à se surpasser, lorsqu’il s’agissait de Perrin par exemple. Dans le cas de son jumeau, il était inconcevable qu’elle le trahisse ou lui plante un couteau dans le dos, alors tout ce qu’il pouvait bien lui raconter était enfoui le plus loin possible dans sa tête et elle essayait tant bien que mal de réfléchir avant de parler. Sinéad n’était clairement pas l’amie, la sœur ou même la camarade la plus recommandable au monde et elle pouvait donc comprendre que sa présence ne soit pas extrêmement agréable pour Fursy. Cependant, il était censé être son ami, en tout cas elle l’avait toujours considéré comme tel alors ça lui faisait de la peine de réaliser qu’il pouvait être déçu de la croiser elle plutôt que quelqu’un d’autre de peut-être plus proche de lui. Mais pouvait-elle réellement lui en vouloir ? Après tout, il devait vivre un enfer ces derniers temps, constamment enfermé dans les cachots à n’avoir aucune autre possibilité d’échappatoire et le devoir d’effectuer constamment des tâches ingrates qu’ils n’auraient jamais dû avoir à faire. Le seau qui oscillait au bras du jeune homme indiquait qu’il vivait encore une de ces journées inintéressantes pendant lesquelles il devait jouer les elfes de maison. C’était tellement injuste mais Sinéad savait qu’elle ne pouvait rien y faire et montrer à Fursy qu’elle avait pitié de leur situation ne l’aiderait certainement pas, ce serait même pire. La Gryffondor, comme beaucoup de ses camarades, attendait la solution miracle, celle qui leur donnerait la possibilité de rendre leur dignité à ceux qui, à cause de leur statut sanguin s’étaient retrouvés enfermés dans ces cachots. Personne ne méritait d’être à cette place, vraiment personne et la rouge et or restait persuadée qu’un jour ou l’autre, tout le monde finirait par s’en rendre compte et que les choses finiraient par rentrer dans l’ordre. Poudlard ne pouvait pas se permettre de vivre une autre bataille, il y avait eu trop de pertes la première fois et elle voulait croire que les sorciers n’étaient pas assez idiots pour reproduire cette boucherie de nouveau.

La suite lui prouva qu’elle avait totalement raison de s’inquiéter sur la capacité de Fursy à faire preuve de gentillesse et de courtoisie envers elle. Au moins, il avait le mérite d’être honnête. Sinéad était incapable de lui en vouloir pour son manque total d’enthousiasme, mais elle était tout de même un peu surprise qu’il se montre si froid envers elle lors de leur première prise de contact post apocalyptique. Elle tombait mal, elle le savait fort bien maintenant, mais allait-elle reculer pour autant ? Il était génétiquement impossible pour la Gryffondor de reculer, ce n’était pas quelque chose qu’elle faisait habituellement et elle n’allait clairement pas commencer aujourd’hui. « L'prends pas mal, hein, mais ça irait mieux s'tu partais. T'as pas cours ? » Aïe, ça faisait plutôt de mal à entendre mais la rouge et or ne se départit pas de son sourire. Elle n’avait pas la moindre envie de s’en aller et les cours étaient totalement surfaits. Bon, d’accord, elle avait de bons résultats scolaires car elle ne travaillait pas mal pour rattraper son retard et s’intéressait quand même à certaines matières. Sauf que Sinéad avait toujours géré ses priorités différemment des élèves lambda. Elle aimait faire son propre planning et travailler comme elle le souhaitait, tout simplement. « Euh, je sais pas, peut-être, j’irais après. » Déclara-t-elle en omettant tout simplement la première partie de la phrase comme si celle-ci n’avait pas la moindre importance. De toute façon, son professeur pouvait attendre et puis, dans le pire des cas, Perrin lui prendrait la leçon du jour et la lui transmettrait comme il le faisait régulièrement. « On peut pas en parler plus tard ? C'est qu'j'suis occupé, là, genre, t'vois. Pas l'temps. » Oui, oui, elle voyait bien qu’il était occupé mais non ils ne pouvaient pas se parler plus tard. Plus tard, elle n’aurait sans doute plus le courage de faire sa demande, c’était maintenant qu’elle voulait la faire et pas un autre jour. Sinéad fit la moue, pas du tout décidée à passer son chemin. Heureusement, Fursy était un garçon faible apparemment ce qui la conforta dans son choix de cible. « Ok... D'mande toujours... » Sinéad battit des mains comme une gamine, elle était tellement heureuse qu’il accepte qu’elle se jeta sur lui, passant ses bras autour de son cou avant de lui rendre sa liberté. « Merci, t’es le meilleur ! » Commença-t-elle doucement avant de débuter son explication. « Je voudrais que tu m’embrasses. » Annonça-t-elle sur le même ton que si elle lui avait suggéré d’acheter du pain avant de rentrer à la maison le soir. « Sur la bouche. » Crut-elle bon de préciser pour être sûre qu’il ne lui fasse pas un petit bisou pourri sur la joue. Sinéad était impatiente, elle savait qu’il allait dire oui, c’était obligé, il ne pourrait pas lui refuser un truc pareil de toute façon.

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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptySam 4 Mar - 16:15


embrasse-moi idiot
Sinéad & Fursy

Dans d'autres circonstances, il aurait sûrement apprécié que la rouquine sorte de nulle part pour venir lui faire la conversation. Il n'était pas d'un naturel très avenant, certes, mais cela n'empêchait pas qu'il n'avait rien contre passer du temps, même pour ne rien faire, avec les gens qu'il aimait bien. Et la Gryffondor en faisait partie. Sauf que voilà, les circonstances ne le lui permettaient pas. Ni ça ni rien d'autre, en réalité. Si quelqu'un les surprenait en train de discuter de la pluie et du beau temps, ils auraient des ennuis, tous les deux. Ceux qui planaient au dessus de sa tête ne l'effrayaient pas. Il n'était sûrement plus à ça près. En revanche, il était hors de question de laisser qui que ce soit s'en prendre à la jeune fille par sa faute. Enfin... Il ne lui avait rien demandé, c'était vrai, mais il serait tout de même la cause d'une possible punition ! Alors il fallait tenter de l'éloigner. Avec tout le tact et la délicatesse qu'on lui connaissait. Un échec lamentable, malheureusement... Sinéad ne se défit pas de son sourire et continua de marcher à sa hauteur, le plus normalement du monde. Mais qu'est-ce qu'elle lui voulait, bordel, hein ?! Elle pouvait pas aller voir son frangin ou n'importe quelle copine à elle qui n'était pas en train de moisir dans les cachots ? N'importe qui au côté duquel elle ne risquerait rien... « Euh, je sais pas, peut-être, j’irai après. » Le cœur du né-moldu loupa un battement. « Je sais pas ». « Peut-être. » « Après ». Est-ce qu'elle se rendait seulement compte d'à qui elle balançait ça comme si c'était parfaitement normal ? Qu'il aurait donné cher pour suivre à sa place des cours dont elle ne voulait visiblement pas ! Qu'importe le programme, qu'importe la matière, qu'importe le professeur pour un peu qu'on le laisse s'installer devant un tableau noir ! Mais c'était trop demander, désormais. Pourquoi laisserait-on des voleurs de pouvoir apprendre à s'en servir, hein ?! Elle ne se rendait pas compte de la chance qu'elle pouvait avoir et, au moment où sa phrase avait passé ses lèvres, il lui en avait immensément voulu de lui foutre sous le nez l'indifférence que ce dont il pouvait bien rêver lui procurait, à elle. Après tout, il n'y avait rien de plus normal pour un élève de l'école que de traîner des pieds en allant en cours, voire de les sécher pour les plus stupides d'entre eux... « J'vois. » lâcha-t-il plus froidement qu'il avait voulu. Non, elle ne devait pas réaliser à qui elle s'était adressée ni la maladresse de son naturel. Alors il ne lui en voulut pas bien longtemps. Ça n'arrangerait pas le problème et n'effacerait pas le mal étrange causé.

Fursy tenta une fois encore de la faire rebrousser chemin. Qu'elle aille apprendre et lui foute la paix, sérieusement ! Mais rien à faire. Elle grimaça légèrement et continua à marcher à ses côtés le plus normalement du monde. Le plus simple pour la faire disparaître était sûrement de faire ce qu'elle attendait de lui. Quelque chose comme ça. Autrement dit, quelque chose à l'opposé de ce dont il avait l'habitude. Son regard clair se posa un moment sur la rouquine alors qu'il soupirait avec exagération. Il ne savait pas trop à quoi s'attendre. Son « service » semblait un peu louche. Qui demandait des services aux esclaves de Poudlard ? Il n'y avait qu'à ordonner, généralement, non ? Ok, c'est bon, qu'elle balance ! Elle se mit à battre des mains comme une abrutie, le forçant à regarder une nouvelle fois autour d'eux pour s'assurer qu'aucun Mangemort ni leurs caniches ne se promenaient dans le coin. Il n'eut pas le temps de faire le tour du couloir qu'elle lui sautait au cou sans prévenir. Il se crispa un peu en lui tapotant maladroitement le dos de sa main de libre mais, fort heureusement, le calvaire prit rapidement fin et la quatrième année s'éloigna. « Merci, t’es le meilleur ! » Un haussement d'épaules accueillit le compliment avec une indifférence mal à l'aise. « Et toi bientôt dans d'sales draps s'tu t'la joues pas discrète. Sérieusement. » Il serait peut-être temps qu'elle ouvre les yeux et réalise que, tout ça, c'était la pire idée du siècle. Ce n'était pas le moment de braver les interdits pour le simple plaisir de jouer les rebelles. Beaucoup avaient tenté et les murs se rappelaient encore de leurs hurlements. Inutile de tenter le diable. Ce qu'il était bien mal placé pour conseiller. Fassbach lui-même pourrait très certainement en témoigner. « Je voudrais que tu m’embrasses. » Sur le coup, le Serdaigle crut qu'il avait mal entendu. Ça n'avait tellement pas de sens. Pourquoi une fille voudrait-elle qu'il l'embrasse ?! Pourquoi elle ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Ils ne se connaissaient pas plus que ça et s'il n'avait rien contre elle, elle ne l'attirait pas le moins du monde. Il n'avait pas envie de l'embrasser, cette fille. « Sur la bouche. » Donc il avait bien entendu, en réalité. « Quoi ?! » hoqueta-t-il de surprise alors que le seau lui échappait des mains et répandait son contenu sur le sol dans un boucan de verre et de fer. « Merde ! » Il se baissa aussitôt pour ramasser avant que le bruit n'ait ramené sur leur chemin quelques tortionnaires de bonne compagnie. Des « cling » se faisaient entendre à chaque flacon qu'il balançait dans son sac de fortune. La discrétion, on y repasserait. Si elle ne prenait pas la fuite elle-même, il faudrait changer de couloir au plus vite, juste au cas où. Ce qui voulait dire faire un détour pour rejoindre la salle de bain des préfets. Le but avait été d'aller vite, de finir son travail pour s'occuper de celui de la gamine. Qu'elle puisse aller se reposer un peu avant le « dîner ». Elle ne lui avait rien demandé, bien sûr, mais il ne supportait pas tout le mal qu'on avait pu lui faire ces derniers jours alors tout était bon à prendre pour la soulager et prouver à ces chiens que s'ils parvenaient à foutre le bordel « en haut », « en bas » ils étaient plus soudés que jamais. « J'suis pas ton mec. » Il se releva et soupira tout en jetant un œil perturbé autour d'eux. « Compte pas sur moi. » C'était pas un « service » ça. Et puis, c'était même pas son domaine. Qu'elle se trouve quelqu'un d'autre pour lui rouler une pelle, lui il avait mieux à faire. Une salle de bain à récurer, par exemple !
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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyLun 13 Mar - 12:33


Fursy & Sinéad

Embrasse-moi, idiot !

Fursy n’était pas dans son assiette ce qui pouvait totalement se comprendre compte tenu du fait que les mangemorts avaient pris le pouvoir au château et qu’il était condamné à effectuer les tâches ménagères d’un bout à l’autre du château à longueur de journée avant de retourner dans les cachots où il restait séquestré en compagnie d’un bon nombre de ses camarades. Cette situation devait être affreusement difficile à vivre, elle en convenait parfaitement, mais elle aurait aimé qu’il soit quand même un minimum content de la voir. Peut-être n’était-elle pas douée pour les discours et les belles paroles, mais elle était pourtant sûre de pouvoir lui rendre un minimum de bonne humeur. Perrin lui disait toujours que sa joie de vivre était contagieuse et elle aurait espéré que Fursy ne soit pas immunisé contre ça, mais apparemment il l’était, justement, ou en tout cas aujourd’hui ce qui réduisait à néant ses chances de le faire rire, sourire ou parler. Toutefois, la rouge et or ne se laissa pas démonter et c’était avec un grand sourire qu’elle avait engagé la conversation avec un jeune homme qui aurait préféré être à des années lumières de ce couloir. Tant pis, elle avait de toute façon un immense service à lui demander et elle se doutait bien que lorsqu’elle lui en aurait parlé, son attitude changerait et il se montrerait forcément nettement plus agréable avec elle. Sinéad n’envisageait pas un seul instant qu’il puisse avoir envie de refuser ce qu’elle lui demandait, il lui paraissait même évident qu’il allait dire oui. Elle était sûre et certaine que le destin avait prédit cet instant précis dans un petit coin et qu’il fallait que ça se produise. Le hasard avait mis le Serdaigle sur son chemin, mais Sinéad ne croyait pas vraiment au hasard, elle préférait se dire que c’était écrit et qu’il fallait que les choses se déroulent de cette façon. En plus, ça lui donnait la possibilité d’avoir un peu plus confiance, puisqu’elle n’imaginait pas d’autre issue possible.

Elle aurait peut-être dû en fin de compte, Fursy n’était absolument pas réceptif et ses gestes tout comme ses paroles trahissaient un certain agacement de sa part. Cet agacement, elle ne parvenait pas franchement à le comprendre, elle se pensait plutôt agréable, polie et courtoise, elle n’avait rien dit qui soit susceptible de le blesser ou de lui porter préjudice et pourtant il se comportait comme si c’était la pire des garces et qu’elle venait de l’envoyer à l’échafaud. Il faudrait qu’elle tire ça au clair. « J'vois. » Le ton est froid, voire même totalement glacial ce qui n’aurait pas dû rassurer la rouge et or mais une fois de plus, elle choisit simplement de ne pas s’en formaliser et de se laisser vivre le plus normalement du monde. Il se souciait de son avenir scolaire et semblait ne pas être d’accord avec l’idée qu’elle n’aille pas en cours. Sauf que Sinéad avait de bonnes notes, elle était sérieuse et attentive en règle générale mais si jamais elle devait se laisser distraire, elle rattrapait toujours les cours et attachait de l’importance à sa réussite. Il n’avait donc absolument rien à craindre. Toutefois, elle ne perdit pas son temps à se justifier, il était mal luné aujourd’hui, elle ne pourrait rien en tirer de toute façon. « Et toi bientôt dans d'sales draps s'tu t'la joues pas discrète. Sérieusement. » La rouge et or regarda tout autour d’elle. Personne. Mais non, elle n’allait pas être dans de sales draps, au contraire ! Ils allaient pouvoir s’amuser un peu tous les deux, discuter et surtout échanger ce fameux baiser qu’elle n’allait pas tarder à lui demander. Il n’y avait rien à craindre et si par malheur quelqu’un devait se pointer, elle en assumerait la pleine et entière responsabilité, ça ne la dérangeait pas plus que ça. « D’accord, ça va, je vais parler plus doucement. » Capitula-t-elle en chuchotant, non sans lever les yeux au ciel, prouvant son agacement manifeste. « C’est mieux comme ça ? » ajouta-t-elle comme une enfant qui souhaitait être félicitée par sa maitresse pour son comportement.

Sauf qu’outre son attitude actuelle, elle avait un sujet bien plus important à aborder et vu l’énervement du jeune homme, elle avait plutôt intérêt à aller droit au but avant qu’il ne la plante là. Elle lui expliqua donc le plus normalement du monde son projet et vit le garçon ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes. Il avait l’air surpris mais elle ne voyait franchement pas pourquoi ça l’étonnait tant que ça, ce n’était pas si grave, si ? « Quoi ?! » Apparemment, il avait quand même beaucoup de mal à y croire, comme si personne n’avait jamais fait ce genre de proposition. Sinéad était pourtant certaine que de nombreux premiers baisers se déroulaient de cette façon, il n’y avait pas mort d’homme, c’était juste un coup d’entrainement. Pris par surprise, Fursy en lâcha ses affaires avec un juron peu agréable. « Merde ! » Elle s’empressa de l’aider à tout remettre en ordre mais ne lâcha pas l’affaire pour autant, continuant à lui expliquer exactement où elle venait en venir. « J'suis pas ton mec. » Une nouvelle fois, la rouge et or leva les yeux au ciel. Bien sûr que non il n’était pas son mec, mais c’était justement tout l’intérêt de la chose, ils n’avaient pas d’attachement particulier, pas de promesse à se faire, c’était juste un tout petit bisou de rien du tout, pour essayer. Elle ne lui demandait quand même pas la lune ! « Bien sûr que non t’es pas mon mec, j’ai pas de mec, sinon c’est lui que j’irais embrasser… Mais je te demande pas de le devenir, je veux juste un bisou d’entrainement. J’ai jamais embrassé personne moi, je veux savoir ce que ça fait, si c’est humide, collant, agréable, dégoûtant, ce genre de trucs quoi… Et je me dis que pour savoir tout ça, le mieux c’est d’essayer. » C’était pourtant un raisonnement tout à fait logique et simple comme bonjour, elle ne voyait pas comment il pouvait ne pas comprendre ça et accepter de l’aider sans demander davantage de détails. Comme quoi, elle s’était un peu trompée. « Compte pas sur moi. » C’était sans appel, il ne comptait pas céder, elle pouvait voir à des kilomètres à quel point il était déterminé mais il sous-estimait sans doute la détermination de Sinéad qui n’était pas prête à baisser les bras, même face à son ami soudainement devenu glaçon. « Oh… Je t’en prie, sois cool, j’aurais l’air de quoi moi si on me demande de quand date mon premier baiser ? Tu vas perdre quoi, cinq secondes de ton précieux temps juste pour me rendre heureuse ? Je croyais que t’étais un chouette ami, peut-être que je me suis trompée. » Elle voulait ce baiser et elle l’aurait.

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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptySam 1 Avr - 12:15


embrasse-moi idiot
Sinéad & Fursy

La discrétion n'était visiblement pas le fort de la jeune fille mais qui pouvait vraiment l'en blâmer ? Elle n'avait pas à se faire invisible, à disparaître des couloirs quand quelqu'un y passait. Elle pouvait rire et avoir l'air heureuse sans que ça ne dérange qui que ce soit. Ça n'était simplement pas le cas de tout le monde. Les regards noirs qu'on leur lançait quand ils avaient ne serait-ce que le malheur de plaisanter entre eux et l'empressement qu'on mettait à tout gâcher ne trompaient pas. Il ne lui en voulait pas. Il comprenait. Plus ou moins. Il comprenait mieux ça que son refus d'aller en cours, c'était certain ! Mais qu'importe, il fallait bien reconnaître que la conversation semblait foirée d'avance. Pas la peine d'essayer, il fallait seulement la faire partir. Lui faire comprendre qu'elle pouvait avoir des ennuis. Qu'elle en aurait même certainement si elle continuait. « D’accord, ça va, je vais parler plus doucement. » Un échec. La voir lever les yeux au ciel le fit soupirer non sans une certaine exaspération. Si elle était venue le trouver pour jouer les gamines capricieuses, elle aurait largement pu s'en passer ! « C’est mieux comme ça ? » Il secoua la tête comme on l'aurait fait devant un môme idiot et resserra l'anse de son seau. « Parfait. » cracha-t-il avec toute l'ironie du monde. Autant c'était une fille adorable, autant aujourd'hui elle semblait vraiment chercher la merde. Manque de chance pour elle, les mois passées ne l'aidaient pas à être d'une patience d'ange. Ce qui ne changeait finalement pas beaucoup de d'habitude, en réalité. Le rouquin reprit son chemin mais le choc du « service » le força à s'arrêter de nouveau. En une seconde, le seau était à terre et son contenu roulait sur la pierre claire du couloir. Si le bruit n'attirait pas du monde, ils étaient sacrément chanceux ! Sauf que vu la journée, il ne parierait pas là-dessus... Des Mangemorts allaient finir par débarquer. Et elle dirait quoi, elle, hein ? Elle était gentille mais aujourd'hui plus que jamais, elle avait l'air godiche alors elle réussirait jamais à se dépatouiller sans avoir d'ennuis. Tout ça pour quoi ? Pour lui rouler une pelle... Sérieusement ?! Ça n'avait juste pas de sens. S'il y avait bien un garçon qu'on approchait pas pour ça dans cette école, c'était lui ! Du moins, personne ne l'avait jamais fait. Et il ne s'en plaignait pas ! Être le bon pote, celui qu'on allait voir quand on avait besoin de quelqu'un pour faire une connerie à sa place, ça lui allait très bien.

Son refus lui fit lever les yeux au ciel une nouvelle fois. Mais quelle plaie ! « Bien sûr que non t’es pas mon mec, j’ai pas de mec, sinon c’est lui que j’irais embrasser… » Oui, bon, elle marquait un point. Ça se tenait. Ce qui ne changeait absolument rien au problème ! Il n'avait pas envie d'embrasser une fille simplement parce qu'elle lui demandait. C'était pas parce que c'était une fille ou parce que c'était elle ou quoi. Juste qu'il n'en avait pas envie. Il y avait sûrement tout un tas d'ados boutonneux en manque dans cette école qui auraient donné cher pour pouvoir embrasser une vraie et consentante demoiselle, qu'elle aille les voir eux, pas lui ! « Mais je te demande pas de le devenir, je veux juste un bisou d’entraînement. » Heureusement qu'elle le lui demandait pas de le devenir ! Tu parles d'une technique de drague de merde ! Le regard qu'il posait sur elle se voulait las. À quoi elle jouait ? Pourquoi elle lui foutait pas juste la paix. Il avait dit non. Juste non... Elle faisait avec, boudait trois jours et oubliait cette histoire. « J’ai jamais embrassé personne moi, je veux savoir ce que ça fait, si c’est humide, collant, agréable, dégoûtant, ce genre de trucs quoi… Et je me dis que pour savoir tout ça, le mieux c’est d’essayer. » Ce fut à son tour de lever les yeux au ciel. « C't'humide et dégoûtant, si c'est c'qu'tu veux savoir. » Mais pas forcément désagréable... Pas tout le temps, en tout cas... L'image de son dortoir lui revint malgré lui devant les yeux alors qu'il se remettait en chemin, Sinéad toujours sur les talons. « Oh… Je t’en prie, sois cool, j’aurais l’air de quoi moi si on me demande de quand date mon premier baiser ? » Qui posait ce genre de question ? Ça n'existait pas que dans les séries pour fillettes, ça ?! « T'auras qu'à mentir, qu'est-ce 'tu veux qu'j'te dise ! » Elle ne serait pas la première ni la dernière à s'inventer une vie sentimentale pour avoir l'air moins con, pour faire « comme tout le monde ». Personne ne lui en voudrait et pour un peu qu'elle invente quelqu'un qui n'était pas d'ici, personne ne prendrait la peine d'aller vérifier. « Tu vas perdre quoi, cinq secondes de ton précieux temps juste pour me rendre heureuse ? Je croyais que t’étais un chouette ami, peut-être que je me suis trompée. » Le Serdaigle allait pour répliquer que « oui, elle s'était trompée » quand des bruits de pas se firent entendre dans le couloir adjacent. Son cœur fit un bond tandis que sa main de libre attrapait brusquement le poignet de la jeune fille. Il poussa la première porte venue et la tira sans ménagement à l'intérieur avant de refermer discrètement derrière eux. L'oreille collée à la planche de bois, il attendit. Les bruits se rapprochaient. Son cœur ne se calmait pas. Quelqu'un passa devant la salle sans y prêter la moindre attention et continua son chemin comme s'ils n'existaient pas. Fausse alerte. Le soulagement se peignit sur son visage juste avant qu'il ne se retourne vers la Gryffondor. « Après t'dégages et t'vas en cours ? » Parce que si c'était le seul moyen qu'elle déguerpisse au plus vite, peut-être que ça valait la peine de « perdre cinq secondes de son précieux temps »...
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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyMar 4 Avr - 11:24


Fursy & Sinéad

Embrasse-moi, idiot !

Fursy était de très mauvaise humeur aujourd’hui et la jeune fille avait bien du mal à comprendre pourquoi était aussi désagréable d’un seul coup. Certes, ce n’était pas le garçon le plus abordable au monde, il était souvent un peu fermé sur lui-même et elle n’avait jamais eu l’impression qu’il était vraiment à l’aise dans une conversation qu’elle soit à deux ou à plusieurs. C’était comme s’il était constamment mal à l’aise sans pour autant qu’elle ne puisse expliquer l’origine de ce mal-être. Avec le temps, elle avait réussi à se persuader qu’elle se faisait des idées et à l’apprivoiser chaque jour davantage jusqu’à pouvoir le considérer comme un véritable ami. Là, pour le coup, elle avait la nette impression qu’ils régressaient et qu’il n’avait plus franchement envie de la voir ce qui attristait la rouge et or au plus haut point. Toutefois, Sinéad avait bien conscience qu’elle avait un peu déconné aussi, elle venait le voir la bouche en cœur après des semaines de silence pour lui demander un service au lieu de lui demander comment il allait, ce qu’il devenait et si ses conditions de vie n’étaient pas trop difficiles. Fursy était véritablement un ami à ses yeux et elle aurait dû se soucier de ses conditions de vie, de son humeur avant d’avoir quelque chose à lui demander. D’ailleurs, elle ne lui avait pas franchement posé de question, se contentant de rester figée sur son idée de départ. La jeune fille commençait à s’en vouloir un peu de s’être comportée de cette façon. Bien sûr, elle ne s’était pas rendu compte de tout ça, probablement parce qu’elle était tellement occupée à préserver son univers rose pailleté qu’elle n’avait pas songé à se demander si d’autres personnes autour d’elle souffraient. Ce n’était pas une excuse, elle aurait dû prêter attention aux personnes qui l’entouraient. Alaska aussi devait lui en vouloir. Certes, elle pensait à sa meilleure amie tous les jours et regrettait de ne plus l’avoir auprès d’elle, mais elle ne s’était sans doute pas assez bougée pour tenter de la revoir, de lui remonter le moral et d’être là pour elle. La Serdaigle était de loin la meilleure amie qu’elle avait, celle qui comptait le plus à ses yeux et jamais elle n’aurait imaginé que cette dernière lui soit arrachée. Cette séparation obligatoire était extrêmement douloureuse et elle réalisait qu’elle se comportait comme si ça n’avait pas la moindre importance alors que ça en avait énormément en réalité. Toutefois, elle ne pouvait pas revenir en arrière et devant l’énervement manifeste de Fursy elle préférait feindre l’ignorance plutôt que d’avouer ses torts et de se repentir. Elle se disait qu’il lui pardonnerait sans doute après… Et que de toute façon si elle faisait marche arrière et s’excusait maintenant, il aurait certainement l’impression que c’était dans le simple but qu’il accepte de lui rendre le service qu’elle venait de lui demander. « Parfait. » Ce mot lui fit l’effet d’une claque en plein visage. C’était douloureux pour son égo et ça en disait long sur l’état de leur amitié. Malgré tout, il n’était pas dans les habitudes de la rouge et or d’abandonner. Lorsqu’elle avait une idée en tête, elle ne la lâchait pas et ce serait le cas encore une fois aujourd’hui.

La réponse du Serdaigle avait été plutôt catégorique. Il ne voulait pas l’embrasser et ne le ferait pour rien au monde. La jeune fille s’était lancée dans une longue et laborieuse argumentation pour essayer de le faire céder mais rien ne semblait y faire, il restait buté, incapable de voir le côté positif du geste simple qu’elle lui demandait. Pourtant, Sinéad était convaincu que c’était un tout petit truc qui ne lui demanderait pas beaucoup de temps et lui permettrait de savoir de quoi on parlait lorsque les filles de sa salle commune discutaient garçons, bisous et autres trucs typiquement féminins qu’elle ne maitrisait pas du tout. « C't'humide et dégoûtant, si c'est c'qu'tu veux savoir. » Non, elle ne voulait pas du tout savoir, elle voulait en faire l’expérience par elle-même, tout simplement. Etait-ce si difficile à comprendre ? C’était facile pour lui de dire que ce n’était pas très important parce qu’il l’avait déjà fait donc il savait pertinemment de quoi il parlait. Il aurait donc dû essayer de se mettre à la place de la rouge et or et accepter de lui rendre le petit service de rien du tout qu’elle lui demandait. « Pour toi peut-être, mais si ça se trouve, je n’aurais pas la même impression et pour le savoir, je dois essayer. Je veux essayer ! » S’acharna-t-elle en détachant avec une attention excessive chacun de ses mots comme si Fursy n’était pas capable de comprendre de quoi elle parlait. Ce n’était pas juste, il avait eu l’occasion d’embrasser quelqu’un et il ne voulait pas lui offrir cette opportunité, il n’était vraiment plus le gentil garçon qu’elle s’était imaginé. « T’as embrassé qui ? » Oui parce qu’il avait l’air de dire qu’il avait de l’expérience mais elle ne se souvenait pas l’avoir déjà entendu parler d’une copine alors elle ne pouvait s’empêcher de faire preuve de curiosité et de lui poser la question le plus bêtement du monde. « T'auras qu'à mentir, qu'est-ce 'tu veux qu'j'te dise ! » Sinéad secoua la tête de droite à gauche, outrée par ce qu’il venait de dire ! Bien sûr que non elle n’allait pas mentir, pas à ce sujet et pas non plus pour d’autres choses, elle ne savait pas faire, elle n’était pas douée pour ça et puis on lui avait toujours dit qu’elle ne devait pas le faire. Bon, évidemment, quand ça l’arrangeait, c’était autre chose mais aujourd’hui elle n’en avait clairement pas envie. « Dans ce cas tu vas devoir m’apprendre à mentir parce que je ne sais pas faire et ça va prendre bien plus de temps. » Lui fit-elle remarquer comme si ce simple argument pouvait suffire à le convaincre définitivement. Une chose était sûre elle n’était pas prête à lâcher le morceau et elle pensait que Fursy allait finir par en avoir marre et s’enfuir mais contre toute attente, il l’entraina dans une salle alors que quelqu’un passait à toute vitesse dans le couloir. Ce mec était paranoïaque, il ne pouvait rien leur arriver. Sinéad ne se rendait pas forcément compte du danger auquel elle était exposée. « Après t'dégages et t'vas en cours ? » Un large sourire apparut sur le visage de la rouge et or. Ça avait été moins difficile que prévu. « Promis. » Répondit-elle sur un ton très solennel. Sauf qu’ils faisaient quoi maintenant ? Elle ne savait pas faire ça. « Alors, on fait comment ? » Fursy allait devoir jouer le rôle du professeur à présent, ça allait être épique.

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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyLun 10 Avr - 11:10


embrasse-moi idiot
Sinéad & Fursy

C'était un peu surréaliste d'avoir à expliquer à une fille pourquoi on ne voulait pas l'embrasser. C'était pourtant assez évident ! On n'embrassait pas les gens qu'on croisait dans le couloir simplement parce qu'ils le demandaient. Même si c'était une amie, même si c'était Sinéad. Ça ne se faisait tout simplement pas. Mais ça, elle ne semblait pas être en mesure de l'intégrer. Elle avait beau être gentille, elle avait tout de même une case de vide. Un vrai problème avec la vie en société ! Et pour que lui le remarque, c'est que le problème était particulièrement important. « Pour toi peut-être, mais si ça se trouve, je n’aurais pas la même impression et pour le savoir, je dois essayer. » Parce qu'elle s'attendait à quoi ? À ce qu'un possible baiser d'entraînement avec lui soit autre chose que humide et dégoûtant ? Il n'avait rien du Prince Charmant seulement là pour faire de ce moment le plus beau de l'existence de la rouquine. Il ne fallait pas trop lui en demander. Il ne fallait même rien lui demander du tout, en réalité ! Qu'elle lui foute la paix, elle et ses idées stupides ! « Je veux essayer ! » Et lui voulait sortir des cachots, pourtant, il crisait pas comme un gamin parce que ça n'était pas possible ! Il fallait vraiment qu'elle revoie ses exigences à la baisse ou qu'elle trouve un pigeon bien débile pour la satisfaire. En attendant, elle s'était plantée d'abruti. Il ne l'embrasserait pas, ni pour qu'elle essaye ni pour rien d'autre. Il ne le ferait pas, point final. Et même si elle le suivait, qu'elle s'acharnait ou qu'elle trouvait utile de lui parler comme à un gamin décérébré, ça n'y changerait rien. Il n'était plus libre de grand chose dans ce bahut mais il avait encore le droit de ne pas embrasser une fille. Et il comptait bien en profiter ! « T’as embrassé qui ? » Non mais elle s'occupait de ses affaires, elle, oui ?! Déjà qu'elle le gonflait pour pas grand chose alors ce serait bien sympa de ne pas en plus s'amuser à fouiner dans sa vie privée. Si c'était privé, c'était pas pour rien. Il était grand, s'il avait eu envie de tout balancer au château tout entier, il l'aurait fait. Alors si personne n'avait jamais entendu parler de rien, ça n'était pas un hasard. Et il n'allait certainement pas faire changer la donne pour les beaux yeux d'une insupportable capricieuse. « Qu'est-ce qu'ça peut t'foutre ? » Elle s'aventurait sur un terrain glissant. Il y avait des choses dont il ne parlait pas et le chaos de sa vie pseudo sentimentale en faisait évidemment partie.

Plus il était désagréable plus elle s'accrochait. Cette fille était bizarre. Presque flippante. Elle aurait pu renoncer un million de fois, aller chercher quelqu'un d'autre mais non. À croire qu'il n'y avait que lui dans sa vie. Ils n'étaient pourtant pas les meilleurs amis du monde et, sauf erreur de sa part, il n'avait pas passé ces quatre dernières années à lui tourner autour ou à lui rendre toutes les services à la noix possibles. Alors il ne comprenait pas. Elle sortait de nulle part, sa demande sortait de nulle part et ses explications ne s'en tiraient pas mieux. « Dans ce cas tu vas devoir m’apprendre à mentir parce que je ne sais pas faire et ça va prendre bien plus de temps. » Pas le temps de lui expliquer qu'elle allait devoir apprendre toute seule que la tranquillité de leur couloir devenait de l'histoire ancienne. Elle méritait peut-être des ennuis pour l'enquiquiner de la sorte mais il n'était pas prêt à la laisser composer avec. Son seul tort était d'être chiante, personne ne devait se faire torturer pour ça. Même si elle avait décidé d'être chiante avec un être impur et indigne de vivre dans leur si merveilleuse société. La porte close les protégeait vaguement du reste du monde et tant qu'elle gardait ses réflexions pour elle, juste deux secondes, il y avait des chances qu'ils s'en tirent sans trop de dommages. Les pas s'éloignèrent doucement, laissant au Serdaigle l'occasion de reprendre contenance. Il n'était pas du genre à s'inquiéter des possibles punitions, normalement, ni à craindre d'être vu en train d'enfreindre le règlement mais ces derniers mois avaient malheureusement fait un peu changer la donne. Il n'était toujours pas le garçon le plus sage de l'univers mais préférait éviter de donner à ces enfoirés des raisons de se servir de lui comme divertissement avant le dîner. Le sourire qu'eut Sinéad lorsqu'elle comprit qu'elle avait eu gain de cause (grâce à un mauvais coup du sort, soit dit en passant) le fit soupirer de plus belle. Il n'y avait vraiment pas de quoi se réjouir ! « Promis. » C'était toujours ça... Dans quelques minutes, elle serait loin et cette histoire ne serait plus qu'un souvenir étrange et potentiellement mauvais. Il n'aimait pas beaucoup l'impression d'obligation que cet épisode lui laissait. Il n'avait pas envie et, une fois de plus, tout le monde s'en fichait bien. Qu'est-ce que ça pouvait faire si un sang-de-bourbe ne voulait pas faire un truc tant qu'un véritable sorcier avait décidé qu'il le ferait, hein ? Personne n'en tiendrait rigueur à la gamine. En bon esclave qu'il était, il devait sagement se plier à ses exigences. Tu parles ! « Alors, on fait comment ? » Le jeune homme n'osait pas trop quitter la porte, comme si s'avancer dans la pièce signifiait devoir passer à l'acte. Rien que d'y penser son estomac se révoltait. Ça allait durer trois secondes, c'était pas la mort. Non, mais il n'en avait pas envie. « T'crois quand même pas qu'j'vais t'filer un cours en plus ! On s'embrasse et tu t'casses, c'tout. » C'était à prendre ou à laisser. À contre-coeur, il finit par rejoindre sa camarade. C'était à elle de voir mais ses explications, elle pouvait s'asseoir dessus. Et ça, c'était non négociable !
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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptySam 22 Avr - 15:50


Fursy & Sinéad

Embrasse-moi, idiot !

Fursy n’était finalement pas un ami très fiable en réalité. Elle ne lui avait jamais rien demandé auparavant donc elle n’avait pas eu l’occasion de tester sa loyauté et son envie de lui venir en aide si jamais elle lui demandait mais devant son air braqué et son ton extrêmement désagréable, elle se rendait bien compte qu’elle avait surestimé le lien qui les unissait. Mais quel con ce mec. En plus, il avait quand même réussi à la vexer un petit peu ce qui était assez sensationnel puisque Sinéad ne prenait que très rarement la mouche. C’était le genre de fille à qui il fallait répéter quinze ou vingt fois la même chose avant qu’elle intègre véritablement de quoi il s’agissait, surtout si c’était quelque chose qu’elle devait absolument faire alors qu’elle n’en avait absolument pas envie ou qu’il s’agissait d’une critique sur son comportement général. Alors forcément, quand les paroles des gens entraient par une oreille et sortaient tout aussi rapidement par l’autre, c’était plutôt simple de faire abstraction des critiques et de continuer à vivre sa petite vie bien tranquillement. Oui mais voilà, dans le cas présent, sachant que les paroles de Fursy constituaient une réponse à la demande qu’elle avait elle-même formulée, elle avait été bien obligée d’écouter la réponse et celle-ci avait été bien trop catégorique pour que lui plaise. Après tout, la rouge et or n’avait jamais pensé qu’elle n’était pas jolie, voire même sacrément moche ou alors pas digne d’être embrassée. Certes, elle ne l’avait jamais fait mais c’était surtout parce que ça ne l’intéressait pas et si un jour elle commençait à s’intéresser réellement aux garçons, ils finiraient tous par lui courir après comme pour les autres filles… Non ? Soudainement, Sinéad n’était plus aussi sûre que cette vérité en soit une et ça l’attristait plus qu’elle ne voudrait le laisser paraitre. Peut-être devrait-elle demander conseil à Perrin à ce sujet ? Après tout, le jeune homme la connaissait par cœur et saurait la conseiller. Sauf qu’il manquait tout de même cruellement d’objectivité et son amour fraternel risquait sacrément d’altérer sa vision des choses. En attendant, Sinéad n’avait pas d’autre choix que de ne rien laisser paraitre à son désarroi et de continuer à insister avec le sourire, comme si tous ces non ne lui faisaient pas le moindre mal. Fursy semblait de plus en plus agacé par son comportement et elle craignait qu’il la plante là à tout instant mais la rouge et or était sacrément coriace et elle voulait absolument avoir son bisou, elle n’y renoncerait pas aussi facilement. Cependant, quand cette histoire de bisou serait terminée, il faudrait qu’elle ait une sérieuse conversation avec le jeune homme sur sa manière de se comporter actuellement, elle ne pouvait pas laisser passer une telle attitude d’enfant capricieux, d’autant plus que ça ne ressemblait pas du tout à son ami. Alors certes, elle voulait bien comprendre que son enfermement dans les cachots pouvait susciter chez lui une certaine mauvaise humeur mais ce n’était pas une raison pour s’en prendre à elle qui n’y était absolument pour rien.

« Qu'est-ce qu'ça peut t'foutre ? » Le ton n’avait absolument pas changé, Fursy semblait toujours aussi impatient de la faire dégager de son chemin pour reprendre son petit train de vie mais une fois de plus, Sinéad ne se laissa pas démonter par son ton à la limite de l’agressivité et son visage fermé. Le Serdaigle était son ami et elle ne le laisserait pas l’envoyer chier de cette manière. « Oh ça va, tu pourrais être un petit peu plus aimable, je me renseigne, je ne vois pas en quoi c’est mal. » En même temps, Sinéad ne voyait absolument jamais rien de mal. Pour elle, la vie se construisait au pays des Bisounours, elle aimait considérer que tout le monde était heureux, bien portant et parfait et que si quelque chose de néfaste se produisait, ça ne durait jamais longtemps parce qu’il y avait toujours une solution simple et efficace à mettre en place. Evidemment, c’était une pure utopie et ses cours d’histoire de la magie voire tout simplement les actualités sur lesquelles elles pouvaient tomber dans les journaux sorciers auraient dû lui mettre la puce à l’oreille. « Je te rappelle que tu es mon ami, en plus, c’est normal de s’intéresser à ses amis, non ? A moins que tu ne veuilles plus être mon ami, mais j’imagine que si c’était le cas tu serais venu m’en parler. Et puis j’ai vraiment rien fait de mal alors je crois pas que tu puisses ne plus vouloir de moi. » Bien qu’ils ne soient pas non plus les meilleurs amis du monde, un potentiel rejet de la part de Fursy serait certainement très difficile à vivre pour la jeune fille qui appréciait énormément le Serdaigle. Certes, il ne lui rendait certainement pas son affection aujourd’hui, mais elle voulait encore croire que leur amitié était intacte et que seule une mauvaise nuit ou la tristesse qu’il éprouvait face aux mauvais traitements qu’il subissait étaient à l’origine de son actuel énervement. Elle aurait bientôt la possibilité de renouer avec le jeune homme comme avant, Blackman finirait par être jeté de l’école, elle en était persuadée. D’ailleurs, Sinéad eut une raison de se réjouir bien plus tôt qu’elle l’avait imaginé puisque le Serdaigle finit par récapituler sous réserve qu’elle promette de partir dès qu’elle aurait eu son bisou. Sinéad était évidemment aux anges et ne remarqua pas le moins du monde que ça ne semblait pas du tout être le cas de son ami. Pourtant, il n’était pas difficile de se rendre compte qu’il ne réjouissait pas le moins de monde de ce qui était en train de lui arriver. « T'crois quand même pas qu'j'vais t'filer un cours en plus ! On s'embrasse et tu t'casses, c'tout. » Bon, d’accord, pas de cours pour elle aujourd’hui, elle allait tout simplement se laisser guider par le Serdaigle et tout se passerait bien. « D’accord, alors c’est toi qui m’embrasses parce que je sais pas comment on fait. Et tu me dis quand même si je fais un truc nul, hein ? » Elle aurait aimé posé d’autres questions mais elle avait peur que Fursy renonce à sa promesse alors elle resta silencieuse et immobile pendant qu’il s’approchait d’elle. Son grand moment était bientôt arrivé.

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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyMer 26 Avr - 4:38


embrasse-moi idiot
Sinéad & Fursy

Être plus désagréable avec quelqu'un que Fursy l'était avec Sinéad était probablement impossible. N'importe qui de normalement constitué aurait fini par bouder bêtement en se jurant de ne plus jamais lui adresser la parole. Mais pas elle. Elle, elle était toujours là. Le suivant comme une ombre. Bien décidée à le faire céder. Mais c'était injuste ! Qu'elle aille chercher quelqu'un d'autre ! Elle avait plus d'un ami, non ? Elle était sûrement en mesure de trouver quelqu'un qui avait potentiellement envie de l'aider. Un désespéré prêt à tout pour rouler un patin à une fille une fois dans sa vie, quitte à servir d'objet pour l'entraînement de Madame ! Mais non... Bien sûr que non... C'était lui, fin de l'histoire. Et il n'avait aucune envie de céder à son caprice de gamine pourrie gâtée. « Oh ça va, tu pourrais être un petit peu plus aimable, je me renseigne, je ne vois pas en quoi c’est mal. » Il voulait pas qu'elle se renseigne ! Il voulait pas qu'elle le suive ! Il voulait pas qu'elle le voit comme un garçon embrassable ! Il voulait juste qu'elle dégage ! Il n'y avait rien de compliqué à comprendre là-dedans, tout de même ! Ça n'était ni le moment ni le lieu, il n'était pas la bonne personne pour ça et ça n'était de toute évidence pas la bonne demande. Il n'y avait rien qui allait dans son plan à la noix ! Et en plus, elle faisait maintenant forcing pour le pousser à se confier. Quelle plaie, cette fille ! Tu m'étonnes que personne ait voulu s'en rapprocher assez pour lui filer son premier baiser sans qu'elle soit obligée de venir le réclamer au premier venu ! Il aurait fallu avoir un sacré problème pour vouloir embrasser une casse-couille pareille ! « Je te rappelle que tu es mon ami, en plus, c’est normal de s’intéresser à ses amis, non ? » Le rouquin secoua la tête. Non, c'était pas normal. Est-ce qu'il se mêlait de la vie des gens, lui ? Alors qu'on ne se mêle pas de la sienne ! Il n'avait rien demandé à personne et apprécierait sincèrement qu'on en fasse autant avec lui. Mais la Gryffondor ne l'entendait visiblement pas de cette oreille. Le contraire aurait été étonnant. « À moins que tu ne veuilles plus être mon ami, mais j’imagine que si c’était le cas tu serais venu m’en parler. Et puis j’ai vraiment rien fait de mal alors je crois pas que tu puisses ne plus vouloir de moi. » Voilà qu'elle leur sortait les violons, maintenant... Comme si une amitié se mesurait aux réponses qu'on donnait à des questions aussi cons que les siennes, tiens !

L'adolescent leva les yeux au ciel en soupirant. « C'est parce qu't'es mon amie que j'veux qu'tu vires de là, c'pas compliqué à comprendre, p'tain. Tu risques des emmerdes Sin, ça rentre dans ta tête ça ?! T'as pas l'droit d'être là avec moi, t'as pas l'droit d'me parler. » Il y a un moment où il pouvait difficilement faire plus clair. Mais il savait d'avance que cette énième tentative de la ramener à la raison serait tout aussi vaine que les autres. Et puis le hasard décida que les choses n'étaient pas assez compliquées et qu'il méritait quelques obstacles supplémentaires. Des pas inconnus se dirigeant droit sur eux, par exemple. Ce qui le poussa à entraîner la jeune fille dans une salle déserte et, pire que tout, à céder à son caprice. C'était n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. Le destin s'acharnait. C'était de pire en pire. Elle, en revanche, elle avait l'air ravi, évidemment. Et n'avait pas le moindre scrupule à lui faire faire quelque chose qu'il ne voulait pas. Et après, elle se permettrait de lui faire des leçons sur la notion d'amitié. Ben voyons ! Elle s'intéressait à ce qui l'arrangeait, le reste n'avait de toute évidence pas la moindre importance à ses yeux. Son avis, entre autre. C'est sûr que c'était beaucoup plus amusant de chercher à savoir qui il avait pu embrasser dans sa courte vie que de remarquer qu'il avait dit oui avec la même mine résignée que lorsqu'on leur filait des corvées supplémentaires et imprévues. « D’accord, alors c’est toi qui m’embrasses parce que je sais pas comment on fait. » Un nouveau soupir lui échappa. Qu'est-ce qu'elle était en train de lui faire faire, sérieusement ?! Un frisson le parcourut. Cette journée était un cauchemar. « Et tu me dis quand même si je fais un truc nul, hein ? » Plus vite ce serait fait, plus vite il en serait débarrassé. C'était la seule chose encore en mesure d'emplir son esprit lessivé. Il fallait pas réfléchir, l'embrasser et la regarder se barrer. Pourtant, c'était plus facile à dire qu'à faire. Son estomac jouait à la corde. Il n'avait vraiment aucune envie de faire ça. Aucune. Pourtant, en moins de temps qu'il n'en aurait fallu pour le dire, il se retrouva à sa hauteur. Devant elle. Trop proche d'elle. Ce bahut allait le rendre dingue. D'abord on le prenait pour un esclave et maintenant on tentait de lui filer un rôle de semi-prostipute, près à satisfaire les désirs de ses camarades dans des salles reculées du château. La mort durant la bataille n'aurait pas été plus mal, en fin de compte. Son regard croisa un instant celui de Sinéad, lui tirant sans mal une moue peu convaincue. Il n'avait rien contre elle, il ne la trouvait pas particulièrement moche (juste quelconque en réalité) mais ça ne suffisait pas à lui donner envie de se jeter corps et âme dans cette expérience... Pourtant, le pauvre Fursy finit par prendre sur lui et se pencha péniblement vers elle. Les secondes lui parurent interminables. Et ce fut au bout de deux ou trois d'entre elles (autant dire une vie) qu'il posa nauséeusement ses lèvres sur les siennes...
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Message(#) Sujet: Re: Embrasse-moi, idiot ! - Fursy Embrasse-moi, idiot ! - Fursy EmptyMar 2 Mai - 7:16


Fursy & Sinéad

Embrasse-moi, idiot !

La déception était clairement lisible sur le visage de la jeune fille qui avait vraiment l’impression de ne pas reconnaitre son ami. Elle avait conscience que c’était sûrement de sa faute, qu’elle avait dû faire quelque chose de mal pour qu’il se comporte de cette façon avec elle mais elle n’arrivait pas du tout à savoir quoi et la situation actuelle l’attristait plus qu’elle l’énervait. Sinéad n’avait pas beaucoup d’amis, elle était une fille honnête, droite et profondément attachée à ceux pour qui elle avait un minimum de considération et avec lesquels elle avait noué de vrais liens. Dit comme ça, ça pouvait paraitre un peu trop fleur bleue mais la rouge et or ne faisait pas du tout les choses à moitié, bien au contraire. Lorsqu’elle appréciait quelqu’un, elle était prête à déplacer des montagnes et avait beaucoup de mal à supporter le conflit mais lorsqu’une personne ne lui semblait pas être quelqu’un de bien, et il en fallait vraiment beaucoup pour que Sinéad arrive à une telle conclusion, alors elle ne faisait pas le moindre effort et pouvait même se montrer indifférente voire sacrément désagréable. Sauf qu’évidemment, Fursy était classé dans la catégorie des personnes qu’elle aimait et voulait conserver à ses côtés le plus longtemps possible. Le voir lui tourner le dos de cette manière pour une raison qui lui était inconnue sans pour autant réussir à le faire revenir vers elle malgré tout ce qu’elle pouvait dire était très dur à supporter et elle avait l’impression d’être trahie par son ami. Alors bien sûr, au bout d’un moment, elle avait tout de même commencé à s’énerver, ne comprenant pas du tout pourquoi il s’acharnait à la repousser et à la jeter d’une manière aussi méchante et désagréable malgré l’apparente bonne foi de la rouge et or. Le Serdaigle n’avait jamais été le garçon le plus expressif et expansif qu’elle connaissait mais il n’avait jamais été horrible au point que Sinéad se sente vraiment blessé et il y parvenait très bien aujourd’hui.

L’explication tardait à venir et le Serdaigle semblait économiser ses mots, comme si le fait de ne pas lui répondre pouvait donner l’illusion qu’elle n’était pas là. C’était vraiment méchant et la jeune fille ne s’habituait pas à cette indifférence. Forcément, elle s’était acharnée, cherchant à en savoir plus sur la vie du garçon et sur son ressenti actuel. Comme souvent, la rouge et or se montrait particulièrement maladroite dans ses gestes et ses propos, mais elle mettait du cœur à l’ouvrage et Fursy finit tout de même par craquer, révélant la raison de son comportement sans que la jeune fille comprenne réellement ce qu’il était en train de lui dire. Sinéad n’avait pas l’impression d’être stupide mais elle devait l’être plus qu’elle l’imaginait puisque son point de vue lui échappait totalement. « C'est parce qu't'es mon amie que j'veux qu'tu vires de là, c'pas compliqué à comprendre, p'tain. Tu risques des emmerdes Sin, ça rentre dans ta tête ça ?! T'as pas l'droit d'être là avec moi, t'as pas l'droit d'me parler. » Bien sûr que si, elle avait le droit d’être là et de lui parler ! Enfin, peut-être pas pour Blackman mais cet homme était un vrai con, toute personne normalement constituée aurait vu que Fursy n’était clairement pas une menace pour le monde magique et qu’il avait le droit de rester étudier au même titre que tous ses camarades. Elle ne voulait pas qu’il la vire sous prétexte qu’elle aurait sans doute des ennuis si on les repérait ensemble, ce n’était pas comme ça que l’amitié fonctionnait, elle devait se permettre de lui parler si elle en avait envie, peu importait la sanction qui pourrait en résulter. « Je sais tout ça, Fursy, mais je ne suis pas une petite chose fragile dont il faut s’occuper, je prends mes propres décisions et si j’ai décidé que je devais te parler, alors c’est sur moi que le risque repose, je ferais tout pour qu’il ne t’arrive à rien… Enfin, rien de pire. » Son explication était maladroite et ses mots mal choisis mais elle essayait vraiment de lui faire comprendre qu’il se faisait du souci pour rien et qu’elle pouvait très bien s’occuper d’elle-même toute seule.

Finalement, après de longues minutes d’explications, des arguments tous plus foireux les uns que les autres et un concours de circonstance qui avait vraiment joué en sa faveur, Fursy avait enfin fini par capituler et donc par accepter de l’embrasser comme elle le lui avait initialement demandé. Sinéad était forcément très heureuse de l’avoir fait craquer et malgré une légère nervosité qui était sûrement légitime, elle était impatiente de découvrir cette sensation dont on lui avait parlé sans qu’elle puisse la tester par elle-même. Fursy avait l’air de dire qu’embrasser quelqu’un était une expérience humide et pas forcément agréable mais elle était certaine que ce ne serait pas le cas, sinon ses camarades ne passeraient pas autant de temps à essayer de se mettre ensemble pour vivre de belles histoires d’amour complètement gnangnan qui lui donnaient envie de vomir. Le Serdaigle n’avait pas l’air franchement ravi d’être là mais au bout de longues secondes qui lui parurent être une éternité, il finit par se rapprocher et se pencher vers elle. Le cœur de Sinéad loupa un battement et pendant une fraction de seconde, elle faillit faire demi-tour et partir en courant mais elle n’en eut pas vraiment le temps et les lèvres de Fursy se posèrent sur les siennes. Elle fut bien incapable de dire combien de temps ils restèrent dans cette position avant que le jeune homme se redresse et lui rende sa liberté. La jeune fille cligna plusieurs fois des yeux comme si elle sortait simplement d’un rêve voire même d’un cauchemar. Elle ne savait plus trop où elle était ni ce qu’elle devait dire, tout ce qu’elle savait c’était qu’elle venait de vivre un moment que tout le monde lui avait décrit soit comme horrible, soit comme absolument merveilleux et qu’elle ne savait pas trop où se positionner parmi ces deux avis. « C’était… Bizarre. T’as trouvé ça bizarre, toi ? » Il allait sûrement lui dire qu’il ne voulait plus jamais que ça arrive mais pour le coup, elle était plutôt d’accord, Fursy était un garçon incroyable mais elle se sentait parfaitement capable de se passer de ses baisers. Maintenant, il allait falloir qu’elle respecte sa part du marché et qu’elle s’en aille même si elle n’en avait pas la moindre envie. Elle avait promis.

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