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[GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez.
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Message(#) Sujet: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptySam 28 Jan - 21:01


Aucune rébellion ne sera tolérée


Les idéologies et les méthodes de la nouvelle direction n'avaient jamais été acceptées. Élèves et professeurs étaient contraints de suivre le mouvement, surveillés en permanence. L'ombre des sbires de Blackman planait à chaque coin de couloirs, dans chaque salle déserte, à chaque seconde du jour et de la nuit. La liberté était tombée depuis le premier soir. La révolte, réduite au silence, n'en était pas moins vivante, attendant simplement son heure pour s'exposer enfin au grand jour. Et son heure avait fini par arriver. Comment auraient-ils pu rester indifférents au sort cruel et sadique d'une enfant ? L'innocence même avait été bafouée, les forçant sans le savoir à s'opposer réellement pour la première fois depuis des semaines. Malheureusement, la spontanéité de leur soulèvement n'avait pas joué en leur faveur. Leurs actions avaient été désordonnées, les occasions ratées s'étaient multipliées. Comme la première fois, leur courage avait été plus grand que leur efficacité. Quelques sortilèges abandonnés, quelques insultes enragées et puis plus rien. Le calme était retombé aussi vite qu'il avait disparu. Les rebelles avaient été embarqués loin de leurs camarades qui pouvaient enfin reprendre le cours normal de leur dîner...

Et vous dans tout ça ?


Après avoir passé quelques heures enfermés dans une ancienne salle de classe, bien plus surveillés que vous ne l'aviez jamais été, vous êtes obligés de vous séparer. Enfin vous allez savoir à quelle sauce vous serez mangés ! Excitant, n'est-ce pas ? Vous regardez l'autre groupe disparaître au bout du couloir, encadré par assez de mangemorts pour mater sans le moindre mal la plus petite tentative de rébellion avant d'être vous-mêmes escortés un peu plus loin. Des nés-moldus vous rejoignent alors qu'ils n'ont pas participé. Ils sont là seulement pour vous faire comprendre que vos actes n'ont pas que des conséquences sur vous et qu'en espérant les aider, vous les enfoncez plus qu'autre chose. Et oui, eux aussi vont être punis pour vos erreurs ! Et même plus punis que vous, attendez, vous allez voir... Sur le chemin, ils peuvent vous expliquer à demi-mots qu'on les a promis à l'isolement. Et ils ne savent pas encore qu'ils vont être mis au régime forcé pendant tout ce temps. Vous appréciez le cadeau offert en votre nom ? La porte se referme sur vous. Votre salle ne contient que dix chaises, installées en cercle au centre. On vous fait rapidement comprendre qu'il faut que vous vous y installiez et dès que votre derrière touche le bois, un sortilège vous y attache solidement. Entravés, désarmés, vous commencez à entrevoir ce qui vous attend. Sinon, vous allez vite le comprendre. « Le spectacle de tout à l'heure vous plaisait pas, hein ? » aboie l'un de vos hôtes d'une voix satisfaite. « Bah celui-là vous plaira encore moins ! » Sur quoi il vous offre un rire sadique et empoigne l'un d'entre vous pour le balancer au centre. Il pointe sa baguette sur sa victime, un sourire carnassier étirant salement son visage, et agite le poignet avec un plaisir qu'il ne prend pas la peine de cacher. « Endoloris. » Si vous n'aviez pas connu encore l'Enfer, le voilà qui prend forme devant vous. Qui sait quand ça s'arrêtera ? Vous ne le savez pas encore mais dans quelques secondes vous le réaliserez par vous-mêmes en entendant vos camarades hurler de douleur : le château tout entier va pouvoir profiter de vos cris, de vos pleurs, de la fragilité dans laquelle ils vont vous plonger toute la nuit. Et pas la peine de fermer les yeux tout de suite, ça n'est pas près de s'arrêter...


Petite mise au point

RAPPEL DU GROUPE : Aimie J. Rutherford, Chuck E. Bowman, January H. Shiver, Joanne Griffith, Keagan A. Fassbach, Professeur L. Ziegler, Rioghbhardan O'Callaghan, Scorpius H. Malfoy, Snow S. Shiver, Thomas R. Quincey

Vous vouliez une rébellion, vous l'avez eu. Maintenant, il faudra en subir les conséquences. Vous avez bien compris, vous êtes totalement pris au piège, aucun moyen de vous en tirer. Il faudra supporter les sortilèges et autant vous dire qu'ils ne s'arrêteront pas avant que vous les suppliez en larmes de le faire. Exception faite si vous finissez par tomber dans les pommes, évidemment ! On attend pas de vous énormément de post. Un seul minimum (d'au moins 300mots bien sûr), histoire que vous puissiez vous faire torturer mes chers petits, deux ce serait mieux pour réagir à la torture de vos camarades... Après, si vous voulez poster plus, lâchez-vous, vous êtes là pour ça. Mais ça risque vite de devenir redondant. Bien entendu, je vous rappelle que vous entendez ce qui se passe dans l'autre salle donc vous pouvez lire leur sujet pour l'utiliser dans vos propres réponses. Pour ceux que ça intéresse, une fois la torture terminée, vous serez renvoyés dans vos salles communes avec la certitude que ce sera pire que ça la prochaine fois. Les non nés-moldus ne sont PAS ENVOYES DANS LES CACHOTS et leurs baguettes leur seront rendus le lendemain lors du premier cours de leur journée. Pour les nés-moldus, ils passeront deux jours enfermés, chacun dans une pièce séparée, sans contact avec l'extérieur ni nourriture. Bien sûr, leurs binômes devront faire l'intégralité des corvées malgré tout s'ils ne veulent pas se faire fouetter pour leur inutilité. Sur ce, je vous souhaite une agréable souffrance et si vous avez des questions, n'hésitez pas !

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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptySam 28 Jan - 21:42

Aimie avait écouté le professeur Ziegler. Elle s'était calmée, mais maintenant, elle savait une chose : qu'elle aurait continué ou non, elle aurait eu la même punition. Au fond, peut être qu'elle regrettait un peu de ne pas s'être acharner sur Narcissa pendant qu'elle en avait eu le temps. Elle ne faisait que réfléchir à cela pendant les heures où ils étaient tous enfermés. Elle n'avait rien dit, adressé la parole à personne, n'avait échangé de regard avec personne. Elle réfléchissait à ses actes, mais à part le regret précédent, elle n'en avait aucun. Elle ne réfléchissait même pas à sa punition, elle se doutait bien de ce qui allait lui arriver. Elle releva les yeux un instant en voyant qu'un groupe partait. Que Phoebe partait. Milo. Noel. Le professeur Winslow, et le professeur Burgess. Rien qu'en les voyant partir, Aimie eut le coeur serré. Elle avait mal, et ce n'était que le début.

Et ce fut à leur tour de partir. Elle n'écoutait personne, fixant droit devant elle. Elle pensait subir la punition avec dignité. Même si elle savait très bien au fond d'elle que ça ne serait pas le cas. Elle entra dans une pièce, suivant le monde et s'assied sur une chaise. Elle sentait bien qu'elle ne pouvait plus bouger. Se sentir ainsi désarmée, elle l'avait déjà expérimenté plus tôt, mais pas à ce point là. Elle inspirait longuement pour être calme. Mais son coeur commençait à se serrer, bien trop. Elle paniquait, même si elle ne voulait pas que ça se voit. Elle se disait que ça pouvait être le cas de tout le monde. La voix de leur hôte n'y arrangeait rien. Et puis, il a fallu que ça arrive. Ça devait arriver. C'était elle qui fut empoignée en première. Peut être parce qu'elle était la plus proche de lui. Et là, elle commença à entrevoir l'enfer, à y pénétrer et à y rester un moment qui lui semblait être infini. Elle se mit à hurler, surprise d'abord qu'il jette son sort si rapidement. Mais surtout, elle souffrait. Elle n'arrivait même pas à qualifier la souffrance qu'elle ressentait. Le Stupéfix de Narcissa, ses bras encore ensanglantés, n'étaient rien. Elle s'étonnait encore de pouvoir hurler. Elle ne pensait à rien d'autre que la douleur qu'elle ressentait. Elle essayait de penser au pourquoi. À pourquoi elle en était là. Mais elle n'arrivait même pas à regretter d'être intervenue. Elle n'arrivait pas à aligner deux pensées concrètes. La douleur était dans son esprit, et son corps le faisait ressentir. Lorsqu'elle pensait avoir une pause, le mangemort continuait. Elle entendait un autre cri, qui n'était pas le sien. Mais elle ne s'en préoccupait même pas pour l'instant. Elle hurlait, se tordait de douleur sous les yeux de ses camarades. Elle en oubliait même qu'ils étaient là. Quelques larmes coulaient sur ses yeux, puis ce fut un flot de larmes. Elle ne s'en rendait même pas compte. Elle ne les suppliait pas. Ça ne lui venait même pas à l'esprit de le faire. Elle avait une vision de son père se faire torturer lui aussi. Elle ne voulait pas les supplier. Elle avait mal à en crever. Qu'ils aillent crever. Elle était complètement en enfer. Qu'ils aillent en enfer avec elle.
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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 10:50

La sentence était tombée, le dictateur était arrivé, faisant en sorte que cette petite bataille se termine aussi vite qu’elle avait commencé. Ils avaient usé de malchance encore une fois, même s’il y avait tout de même eu quelques coups bien joués et héroïques. Malgré tout, cette petite guerre méritait réparation pour le camp adverse et donc un châtiment allait être dispensé. Thomas savait pertinemment ce qu’il encourrait en prenant part à cette révolte. Il savait qu’il prenait le risque de se faire punir. Vous voulez savoir la vérité ? Et bien il s’en foutait royalement… Pour la première fois depuis l’instauration de cette dictature, il se sentait libre. L’adrénaline, l’envie de dire stop à un règlement qu’il ne cautionnait pas, lui avait redonné des ailes et surtout un nouveau souffle. C’était maintenant le moment de payer pour ce petit moment de liberté… Ce serait mentir de dire qu’il n’avait pas peur et qu’il prenait cette sanction comme un amusement. Non, il avait peur, peur de ce qu’avait bien pu leur réservé cet enfoiré de Blackman. Etrangement, il n’avait même pas émis l’idée d’assister à cette petite séance de torture. Parce qu’il ne fallait pas se mentir, les mangemorts allaient les torturer, les faire crier et surtout leur faire regretter cet affront. Il fallait qu’ils servent d’exemple pour que plus jamais il n’y ait de soulèvement.

Thomas n’émit pas de résistance bien trop tétanisé par la peur de ce qu’il allait subir. Il suivit donc le chemin qu’on lui indiquait avec les autres… Ils furent finalement divisés en deux parties. Il sentit son cœur se déchirer en voyant qu’il y avait dans son groupe Keagan, Scorpius, Snow et Chuck. Il y avait un bon nombre de personnes qu’il appréciait et il allait devoir supporter l’image de les voir souffrir. Ils furent contraints de s’asseoir et une fois sur ce bois sec, ils furent entravés pour éviter d’éventuels mouvements de fuite. Thomas grimaça lorsqu’il sentit les liens venir s’attaquer à sa chaire. Pas de doute, il ne risquerait pas de s’enfuir. Il avait rapidement compris que chacun y passerait et que les autres seraient aux premières loges pour profiter de cette torture. D’ailleurs, ils n’eurent pas longtemps à attendre pour voir ce qu’ils allaient devoir endurer.

Aimie se trouvait là, au milieu du cercle formé par les chaises. Elle allait subir un sort des plus atroces, l’endoloris. Lorsque Quincey vit le mangemort pointer sa baguette et surtout lorsqu’il l’entendit prononcer la formule, il serra les dents pour ensuite tenter de faire abstraction des cris de la jeune fille. Elle vivait une véritable torture… Torture qui se répercutait sur ses camarades. Au bout de quelques minutes, se fut trop pour Thomas qui ne pouvait plus supporter la douleur et les cris que lançait la pauvre jeune fille.

« - Arrêtez ! Elle en a eu assez vous ne croyez pas ! Vous n’êtes qu’une bande de lâches ! C’est tellement facile de s’en prendre à des innocents ! »

Le mangemort qui s’occupait du cas d’Aimie finit par arrêter le supplice, se tournant vers Thomas. Il libéra ses liens pour ensuite lui ordonné de venir se mettre au centre du cercle. Quincey avait osé ouvrir sa bouche et bien il allait donc être le prochain. Le jeune homme tenta de ne pas montrer sa peur, voulant montrer à cette brute sans cervelle qu’il n’avait pas peur de lui. Au fond, il avait peur et surtout, il aurait aimé transplaner vers un autre monde… Il n’eut pas à attendre bien longtemps pour subir le même sort que la jeune femme.

« - Endoloris ! »

La douleur se fit intense et obligea Thomas à crier. Il s’était pourtant promis une chose, serrer les dents pour tenter de faire le moins de bruit possible. Mais c’était tellement intense qu’il ne pouvait faire autrement. Il se retrouva genoux à terre, totalement électrisé par ce mal qui le bouffait de l’intérieur. Jamais il n’aurait imaginé avoir à subir pareil traitement. Il comprenait maintenant les sorciers qui avaient fini par collaborer avec le seigneur des ténèbres après avoir subi ce sort. C’était une douleur insoutenable… Au bout de quelques minutes qui lui avait paru être des heures, il se décida à ouvrir la bouche, déçu de lui donner satisfaction…

« - Pitié ! Pitié arrêtez… »
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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 12:00


Regrettez mes enfants, regrettez

I torture you, take my hand through the flames. I torture you, I'm a slave to your games. I'm just a sucker for pain.


Il fallait que ça arrive... Blackman a débarqué, et nous a tous foutu dans une salle vide, et nous attendons là depuis un bon moment. Je suis tellement proche de Phoebe, que nos doigts s'effleurent, et j'aimerais juste une chose à ce moment même, c'est faire en sorte qu'elle puisse se sauver, l'emmener loin... J'aimerais qu'on puisse tous s'enfuir, quitter l'école et ne plus revenir, sauf qu'on est coincé ici. Autour de moi je peux voir de multiples têtes que je connais, et sachant qu'une punition nous attends, je sens mon cœur battre plus vite que jamais. On aurait jamais du, c'était voué à l'échec, nous aurions du le savoir ! Et quelles seront les conséquences pour les né-moldus ? Est-ce qu'à cause de nos conneries ils en subiront aussi ? Mon cœur n'arrête pas d’accélérer, depuis tout ce temps d'attente, de multiples scénarios se passent dans ma tête. Que vont-ils faire de nous ?

Sauf que soudain, quelqu'un entre et désigne des gens, l'angoisse contracte mes poumons quand Phoebe est désignée, mais pas moi. Ma respiration se fait de plus en plus forte, non, pitié... Milo se met à crier à son tour, mon regard se pose sur lui, mon cœur est broyé, je flippe tellement, pourquoi ils les emmènent et pas nous ? Je veux remplacer Phoebe, qu'ils ne me l'arrachent pas, pitié ! Dès que je sens le contact de sa main contre la mienne - si légère qu'elle était – me quitter, je tourne de nouveau mon regard vers elle. « Phoebe, non, non, Phoebe ! » dis-je alors que ma voix se brise et que le groupe désigné quitte la salle. Avec ma meilleure amie je vois Max, Perrin, Burgess, Noel et d'autres partir. Je tremble, pourquoi on nous sépare ? Bordel ! Ma respiration se fait toujours plus saccadée, regardant autour de moi qui est encore là. Aimie est là, Ziegler aussi, et d'autres que je connais de vue ou de nom. Si seulement il y avait un moyen d'échapper à ce cauchemars. Soudain, c'est à nous de bouger et je comprends alors qu'on va bientôt se prendre la punition en pleine face. Ils vont nous le faire payer, j'en suis certains. On arrive dans une salle où y'a des chaises, et je comprend qu'il va falloir subir la souffrance des autres en plus de la notre. Un mangemort parle mais j'ignore à moitié ses paroles, tremblant à nouveau, mon esprit veut que je bouge, que je réagisse, mais mes membres ne veulent pas suivre, terrifiés. On nous jette tous sur une chaise, tel des déchets, sauf Aimie, qu'on jette sur le sol, au milieu de nous tous. Mon cœur rate un battement, mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, elle lance un cri atroce et les larmes me montent dans les yeux. J'essaie de me retenir, mais j'ai l'impression que tout mes organes sont dans ma gorge tellement j'ai envie de vomir d'effroi. « STOP » je hurle à l'adresse du mangemort, mais à mon étonnement, un Serdaigle prend aussi la parole en même temps que moi, suppliant qu'on cesse de faire du mal à Aimie, et j'ai un immense sentiment de gratitude envers lui alors qu'on la renvoie sur sa chaise.

Mais le Serdaigle doit payer pour ses paroles, et c'est à son tour de se prendre le Doloris. Son cri se mêle à celui d'un autre dans la salle d'à côté, mes pensées sont embrouillées, ce n'est pas Phoebe qui crie, c'est une voix masculine, mais qui ? Mon cœur bat à tout rompre, ils n'arrêtent pas de hurler, de partout, j'ai l'impression de devenir fou avec tout ça. Mais la voix du garçon retentit, il les supplient et le mangemort relève sa baguette mettant fin à la souffrance du brun. Et alors qu'on l'envoie se rasseoir, le mangemort se tourne vers moi. Il a entendu quand j'ai crié Stop pour Aimie, il ne m'a pas oublié, c'est à mon tour. Je tente de toute mes forces de libérer un bras, j'essaie de libérer un de mes membres, lui mettre un coup de poing, de tête, de pied, n'importe quoi, mais je ne peux pas, et soudain je heure le sol froid de la salle et avant que je ne puisse prendre une inspiration, un jet de lumière me fonce dessus et soudain, la souffrance. Un cri s'échappe de ma gorge, je ne sais pas d'où j'ai la force de le laisser sortir, mais il sort. J'ai l'impression qu'on arrache les entrailles de mon corps, que mon cœur explose dans ma poitrine, qu'on brûle mes poumons, je meurs de douleurs, je hurle tellement fort que je n'attends plus rien autour de moi, vont-ils faire pareil à tout le monde ? Phoebe va-t-elle devoir endurer ça aussi ? Mais mes pensées explosent lorsque la douleur s'éteind, je n'ai pas la force de bouger, de parler, de rien. Mais le mangemort semble vouloir savoir si cette punition suffit pour me faire comprendre, et alors que j'entends un nouveau cris dans la salle d'à côté, la seule chose que j'arrive à faire c'est cracher sur la chaussure du mangemort. Qu'il crève, tous autant qu'ils sont, qu'ils aillent tous périr en enfer. Mais la douleur me saisit à nouveau brusquement et un nouveau cri s'échappe de ma gorge, quel abruti que je suis. L'enfer... C'est pire que l'enfer là, je ne savais pas qu'une telle douleur puisse exister, je ne savais pas qu'on puisse autant ressentir de souffrance, je veux que ça cesse, je veux mourir, j'préfère mourir que de ressentir ça, délivrez moi de cette douleur putain. Mais soudain aucun cri ne sort plus de ma bouche, je n'ai plus aucune force, je veux réagir, mais mes yeux sont clos, mon corps tout entier me brûle, j'essaie de parler, mais mon corps refuse de m'obéir, c'est le néant en moi. «Stop... » finis-je par souffler, sans savoir s'il s'agit du fruit de mon imagination, d'une plainte inaudible, ou de ma mort.

black pumpkin

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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 18:42

    Il avait été très difficile pour Joanne de comprendre ce qui se passait. Être accusée d'un vol qu'elle n'avait pas commis, recevoir un châtiment corporel devant tout le monde pour cette même raison, souffrir le martyr et se retrouver au sol s'en s'être rendu compte qu'elle était tombée, se sentir épuisée au point de ne pas parvenir à se relever seule, de pas arriver à aligner plus de deux mots sans être essoufflée et cette douleur sourde qui persistait même après les soins des deux professeurs. Et maintenant qu'elle reprenait doucement conscience de son environnement, elle entendait des cris et des sorts qui fusaient, on se serait cru de nouveau lors de la bataille d'Halloween... pourquoi ? Elle ne comprenait pas, c'était devenu tellement compliqué de réfléchir. Mais il y avait une chose qu'elle n'avait pas perdue de vue, elle devait parler à Snow. Elle devait savoir s'il avait réussi à percer son énigme, c'était pour elle le seul espoir qu'elle voyait pour arrêter toute cette méchanceté et leur permettre de retrouver leur liberté. Mais alors qu'elle appelait le nom de Snow, le professeur Ziegler lui demanda de ne pas parler et qu'elle verrait Snow plus tard. Elle n'eut pas la force de protester.

    Elle l'entendit parler d'infirmerie et se retrouva dans les bras de Ziegler... à moins que ce ne soit ceux de Burgess, elle ne savait plus. Joanne était complètement désorientée. Semblant percevoir ses interrogations vis à vis du chaos qui régnait dans la Grande Salle, le professeur Burgess la rassura en lui disant de ne pas s'inquiéter pour ses amis. Et puis d'un coup le bruit cessa et une seule voix s'éleva dans le nouveau silence. Celle du directeur, glaçante et menaçante. Joanne écouta ses paroles et commença à comprendre.

    "...tout le vacarme que vous avez fait pour une vulgaire punition. Si vous pensez faire changer les choses, vous vous trompez lourdement."

    Tout s'éclaircissait dans son esprit embrumé, les élèves s'était révoltés à cause de sa punition... Et maintenant ils allaient être punis aussi... Joanne se mordit la lèvre et ferma les yeux, espérant se réveiller de ce cauchemar. Les rebelles furent emmenés dans une salle de classe vide, étroitement surveillés comme s'il étaient tous des criminels particulièrement dangereux. Joanne aurait pu à ce moment-là tenter de se rapprocher de Snow pour lui parler mais elle ne réussit pas. Les mangemorts semblaient si menaçants qu'elle était persuadée qu'ils ne les laisseraient même pas parler. Et puis elle avait du mal à se remettre de son supplice, elle était épuisée et avait envie de dormir. Joanne tâta sa blessure et grimaça. La brûlure semblait cicatrisée mais la zone restait sensible alors elle gardait son bras contre elle pour éviter de bouger son épaule. Il semblerait finalement que l'épuisement ait eu raison d'elle car elle se réveilla en sursaut quand on vint les chercher... ou plutôt une partie d'entre eux. De nouveau l'incompréhension put se lire dans le regard de la deuxième année.

    Bien vite, ils se retrouvèrent tous assis en cercle et entravés magiquement sur leur chaise. Joanne s'était remise à trembler, les yeux grands ouverts et l'angoisse lui tordant les entrailles. Son incompréhension ne dura pas bien longtemps cependant et Aimie, une fille de sa maison fut empoignée en premier. Quand la baguette du mangemort pointa sur elle et que la jeune fille hurla de douleur, Joanne comprit aussitôt que la magie qu'elle affectionnait tant pouvait également être terriblement cruelle entre les mains de personnes mal intentionnée. Horrifiée, Joanne regarda ses camarades passer les uns après les autres. Elle entendait leur hurlement mais également ceux des élèves de la salle d'à côté. Jamais elle n'avait eu autant envie de retourner chez elle, dans son petit village, retrouver ses parents et son parc, son arbre en haut duquel elle se sentait plus en sécurité que nulle part ailleurs. Ce fut le tour d'un autre garçon qu'elle ne connaissait pas puis celui de Chuck. Joanne laissa échapper un gémissement mêlé d'un sanglot et la culpabilité lui retourna de nouveau les entrailles. Alors que Chuck suppliait ses bourreaux, la voix éraillée de Joanne s'éleva timidement à l'intention de ses camarades, à travers un flot de larmes.

    "C'est de ma faute... c'est parce que vous vouliez m'aider... je suis désolée, c'est de ma faute..." murmurait-elle le menton tremblant.

    Chuck fut remis sur sa chaise et le mangemort l'empoigna, elle. Joanne s'effondra au centre du cercle, tremblant comme une feuille. Elle n'avait pas pris part à la rébellion de la grande Salle mais elle devait subir un deuxième supplice quand même. Peut-être qu'elle le méritait, elle avait frappé un mangemort, avait tenté de s'enfuir et à cause d'elle, ses camarades en payaient aussi le prix.

    Elle n'eut pas vraiment le temps d'y réfléchir plus longtemps que le sort la toucha de plein fouet. Et s'il lui avait semblé que sa voix ne lui permettrait pas de crier une nouvelle fois après le hurlement qu'elle avait déjà poussé dans la Grande Salle, il n'en était rien car elle cria aussi fort cette fois-ci. Quel était ce sort épouvantable ? En comparaison, le Vif d'Or incandescent lui brûlant l'épaule semblait doux à côté. Joanne avait l'impression que des centaines de Vifs d'Or brûlants étaient collés à elle. La jeune galloise se tordit au sol, les traits crispés par la douleur. Son sang semblait bouillir dans ses veines tandis que des lames la transperçaient sans relâche. Le mangemort leva sa baguette, laissant Joanne haletante, cherchant sa respiration. Elle ne savait pas si elle avait chaud ou froid. Elle tremblait. Mais trop abrutie par la douleur, elle n'avait pas supplié qu'il arrête, alors le mangemort décida de recommencer. Mais aucun cri ne franchit cette fois ses lèvres malgré sa bouche grande ouverte. Il semblait que sa voix avait déclaré forfait alors c'est dans un souffle qu'elle tenta d'articuler sa supplique. Elle voulait que tout s'arrête, qu'il la laisse tranquille ou qu'il la tue, peut importait pourvu que la douleur s'arrête.

    "Pitié... ça suffit.. peux plus..." murmura-t-elle de façon presque inaudible.

    Et quand le mangemort leva enfin sa baguette, Joanne fut parcourue de quelques convulsions résiduelles avant d'être empoignée de nouveau pour retomber mollement sur sa chaise, à moitié inconsciente. Deux tortures dans la même soirée, c'était beaucoup pour une fille de douze ans, même avec autant de ressources que Joanne.


Dernière édition par Joanne Griffith le Lun 30 Jan - 22:03, édité 1 fois
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Dashiell Dashner

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Arrivé(e) le : 03/06/2015
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Année : 5ème année - 15 ans

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Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 19:06


regrettez mes enfants, regrettez
Rioghbhardan & les autres

Tout est parti en vrille. Ça aurait dû être comme tous les soirs et c'est devenu une nouvelle bataille. Une bataille dans laquelle on était pris. Dans laquelle il était pris. Sa main n'a toujours pas lâché la mienne et je m'y accroche désespérément. Quitter la Grande Salle, nous exiler loin des autres... C'est pas sans rappeler des souvenirs. Et je suis à l'origine de tout ça. J'ai du mal à réaliser ce qui nous arrive. Je sais juste qu'on va le regretter. Qu'ils vont nous le faire payer. Je voulais juste l'emmener loin de tout ça, qu'il soit à l'abri, qu'il ne lui arrive rien... Je peux que constater l'échec. Je devrais entre en panique, craindre pour ma vie, chercher un moyen de me sortir de là quitte à mentir, à faire jouer toutes les informations balancées à Chleofee en ma faveur mais la seule chose qui me fait peur, c'est ce qui va lui arrive à lui. Ma main se resserre sur la sienne alors qu'on passe la porte d'une salle déserte. Je pourrais essayer de m'en tirer. Je pourrais... Mais je refuse de l'abandonner. Pas une seconde fois. Et encore moins maintenant. Je le suis docilement quand il se laisse glisser contre un mur et efface malgré moi la distance que j'aurais dû laisser entre nous. On aurait dû s'enfuir. J'aurais dû le protéger. Et je devrais le rassurer mais je n'y arrive pas. Il n'y a rien à dire, rien à faire. Je n'ose même pas relever les yeux vers nos camarades de galère. C'est à cause de moi qu'ils sont tous là. C'est à cause de moi qu'ils vont devoir subir les foudres de la direction. Un soupir m'échappe alors que je ramène mes genoux contre mon torse. C'est à cause de moi... Je suis gelé et la nausée n'est toujours pas passée. Ce soir, même Milo ne suffit pas à me réchauffer. La culpabilité pulse dans tout mon corps, rendant chaque battement de mon cœur un peu plus douloureux que le précédent. J'essaye de me rassurer en me disant qu'au moins je suis dans la même merde qu'eux mais ça ne fonctionne pas. Si je mérite d'y être, ça n'est pas leur cas. Je ne sais pas qui est là et je m'en fiche. Je ne veux pas savoir. Je préfère ignorer totalement à qui j'ai attiré des ennuis. J'en sais déjà trop. Savoir qu'il va lui arriver quelque chose de mal par ma faute me suffit largement. Comment j'ai pu être aussi bête ?! Je ne l'ai toujours pas lâché et il ne l'a pas fait davantage. À sa place, je me serais sûrement dégagé depuis longtemps. Je crois que je me serais jamais laissé approcher. Pourtant il n'en a rien fait. Au contraire. Je ne sais pas combien de temps on a passé là mais ils finissent par ouvrir la porte à nouveau et appellent certains d'entre nous. Mon cœur s'emballe quand on comprend que Milo fait parti du lot. Il s'accroche à moi presque aussitôt et je ne retrouve rien de mieux à faire que de le serrer comme je peux. Il est hors de question qu'ils l'emmènent. Ils peuvent pas faire ça ! « NON !! LAISSEZ MOI TRANQUILLE !!! JE NE VEUX PAS VOUS SUIVRE !!! LÂCHEZ MOI !!! » Il se débat tant bien que mal. Je serre sa main plus fort encore et tente de repousser les mangemorts. C'est stupide. On arrive à rien. Pourtant je continue malgré tout. Je refuse de les laisser faire sans rien dire. Pas une fois de plus. Pas avec lui ! « Arrêtez ! Lâchez-le ! Dégagez ! Lâchez-le ! » Malheureusement, ils n'ont aucun mal à l'entraîner loin de moi. Sa main quitte la mienne et le monde s'effondre. Mon cœur bat plus vite encore. Il doit rester avec moi ! C'est comme ça que ça marche depuis le début ! Ils ont pas le droit de nous séparer, ils ont pas le droit ! J'ai le réflexe idiot de vouloir le suivre mais une baguette surgit devant moi, menaçante. « Tu devrais pas aggraver ton cas. » Et quand bien même je le voudrais, j'en serais incapable : on m'empêche clairement de le faire. Alors je les laisse l'emmener en le fixant, résigné et au bout de ma vie. « Je suis désolé... » Je suis pas sûr qu'il ait compris, il disparaît presque aussitôt de mon champ de vision.

Le choc de ce nouvel échec est plus brutal encore que les autres. J'aurais dû être là pour le soutenir, pour l'épauler, pour faire quoi que ce soit qui puisse lui éviter le pire. J'aurais dû lui éviter ça ! Je ne réagis même pas quand on nous emmène à notre tour hors de la salle. Je le cherche des yeux dans le couloir, je veux le voir, mais il n'est pas là. Je ne sais pas où ils l'ont emmené. Je ne sais pas où ils nous emmènent nous. Je me laisse sagement entraîner, encore perturbé par son départ forcé. On nous enferme à nouveau dans une salle et je vais m'asseoir sans un mot. J'essaye de me calmer mais c'est un échec de plus. J'ai peur. Et pour la première fois depuis qu'on nous a fait quitter la Grande Salle, j'ai peur non seulement pour lui mais aussi pour moi. Je suis coincé dans un piège que j'ai moi-même tendu et je sais qu'il n'y a aucune possibilité de m'en échapper. Je les ai tous condamnés et je me suis condamné par la même occasion. Comment j'ai pu être aussi con ?! Ils parlent mais je n'écoute pas. Je veux savoir où il est, ce qu'ils lui font, pourquoi ils l'ont emmené ailleurs. Je veux le voir, je veux reprendre sa main dans la mienne. Une fille de Gryffondor se retrouve au centre des chaises. Je cherche une échappatoire. N'importe quoi. Je sais ce qui va se passer. Je sais pas comment ça va se passer mais pas besoin d'être devin pour comprendre l'idée. Alors il faut que je me concentre sur autre chose. Sur n'importe quoi. Et malheureusement, la seule autre chose que mon regard rencontre, c'est la gamine. Je me fige, je pâlis, je n'arrive pas à détourner les yeux. Pas elle. Pas encore. Elle a assez donné. Qu'on lui foute la paix. Elle a rien fait. Elle a rien fait... La fille hurle. Je ne la regarde même pas. Il n'y a que la gamine. À côté, un garçon hurle aussi. Ma gorge se serre. Quincey et Bowman espèrent les faire arrêter. C'est un échec. Tout sera un échec tant qu'ils auront pas fini. Elle finit par se taire. Le garçon aussi. Je n'arrive pas à détourner mon attention de la gamine. Je revois son corps tomber devant nos tables. Ses hurlements me poignardent une nouvelle fois alors qu'elle n'a même pas ouvert la bouche. Comment j'ai pu lui faire ça ?! Et puis bientôt, ça ne sont plus les siens que j'entends. Je sursaute. « Milo ! » Je ne sais pas où il est mais il faut que j'y sois. Je veux pas le laisser seul. J'ai pas le droit de faire ça ! J'essaye de me défaire de cette chaise idiote mais rien n'y fait. Je m'agite de plus en plus hystériquement. Les larmes se sont mises à couler toutes seules. Je ne réfléchis plus à rien. La salle n'existe plus. Il n'y a plus que lui et ce qu'ils nous en laissent entendre. Chacun de ses hurlements semble briser quelque chose en moi. Faut que ça s'arrête ! Il faut qu'ils le laissent tranquille ! Tout est de ma faute, il a rien fait ! « MILO ! » Il faut que je sorte de là, il faut que je le sorte de là. Mais la chaise est toujours là et moi toujours prisonnier. J'ai l'impression d'être possédé. Tout mon corps me fait déjà mal rien que d'essayer de m'échapper. Le bois a sûrement laissé ses marques. La seule chose que je parviens à faire c'est m'épuiser. Je suis incapable de l'aider. Il souffre et je ne peux rien faire. Il hurle et je ne peux pas être à ses côtés. Et puis il se tait. C'est comme si le silence venait de me tomber dessus. Je suis littéralement sonné. Je ne l'entends plus. Je n'entends plus rien. Et je reste là, hébété sur ma chaise-prison. Mon cœur s'est arrêté de battre en même temps que le sien.

Non ! C'est ridicule ! « Est-ce qu'il va bien ?! Hein ?! Est-ce qu'il va bien ?! » J'implore du regard l'un des mangemorts à ma gauche mais seule une douleur à l'arrière de la tête me sert de réponse. « La ferme. » Et bêtement, je m'exécute. Qu'est-ce que je peux faire d'autre...? J'ai oublié la gamine. J'ai oublié ce qu'il se passait ici. Mon cœur recommence à battre. Trop vite, trop fort. Il fait mal. Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais ils ont changé de victime entre temps. Aussi bien ici que là-bas. Les cris reprennent. Encore et encore. C'est un véritable cauchemar... Je n'ai plus le courage de réagir. Alors je fixe à nouveau la gamine sans la voir vraiment et attends que ça se termine enfin. Je ne sais pas combien de temps je reste ainsi sans bouger, complètement hagard. Tout semble glisser sur moi sans m'atteindre. Peut-être que c'est vrai, dans le fond...? Peut-être que ça m'atteint vraiment pas...? Je me sens vide, ailleurs. Coincé quelque part entre sa salle et la mienne. Puis c'est elle qu'il attrape. Je me redresse brusquement. Trop peut-être. Mon bras violemment le bord de ma chaise. « Non ! Pas elle ! » Ma respiration devient saccadée, mon cœur anarchique. Je recommence à essayer de me défaire de l'emprise du sort mais sans plus de succès. « Elle a rien fait ! Laissez-la partir ! Elle a rien fait ! » Je vais finir par me réveiller. Il faut que je me réveille. Puis le sortilège part une fois de plus. Je m'entends hurler comme si c'était moi la victime. Pourtant je suis seulement son bourreau. « Lui faites pas de mal ! Elle a rien fait ! Tout est ma faute ! Elle a rien fait ! J'ai tout inventé ! J'vous jure qu'elle a rien fait ! Laissez-la tranquille ! LAISSEZ-LA ! » Les mots sortent tout seul, entrecoupés de sanglots que je ne contrôle pas. Elle a assez souffert. Ils ont tous assez souffert. Je tremble de partout, je cherche un air qui n'existe plus. Ça n'a servi à rien, ils continuent quand même. Je vois ses lèvres bouger mais je n'entends rien. Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi je lui ai fait ça ? Ils l'attrapent sans ménagement et la rebalancent sur sa propre chaise avant de me tirer de la mienne. Ils me jettent au milieu des autres, je rampe lamentablement jusqu'à la gamine, je ne sais même pas si elle est encore consciente. « Pardonne-moi ! J'suis désolé ! J'voulais pas te faire de mal ! J'voulais pas t... » C'est qu'une logorrhée pathétique. Ma voix me semble loin. J'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'un sort me ramène brusquement au centre. Mon dos cogne violemment contre la pierre. Ma respiration est coupée par le choc mais je n'ai pas le temps d'essayer de reprendre mon souffle qu'une douleur insupportable prend place au plus profond de mon être. J'ai beau hurlé de toutes mes forces, ça ne passe pas. J'ai l'impression de brûler littéralement. Ma gorge me fait un mal de chien. Je me sens me tordre à même le sol mais je suis incapable de contrôler quoi que ce soit. Mon sang, ma chair, mes os... Tout n'est que douleur. Mon corps ne m'appartient plus. Je revois le sien s'agiter, j'entends Milo hurler. Je veux que ça se termine. Qu'ils m'achèvent ! Je refuse de les supplier. Parce que je mérite même pas leur pitié. Tout est de ma faute. Tout. Absolument tout. L'espace d'une seconde, ça arrête d'empirer. Alors j'espère de tout cœur qu'ils en ont assez. Mais c'est sûrement ce qu'ils veulent. Me faire espérer. Parce que tout reprend comme si ça n'avait jamais cessé. Le supplice n'a pas de fin. Je hurle de plus belle. Mes larmes m'étouffent. Je hoquette. Je suffoque. J'ai l'impression d'être en train de mourir. Et l'espoir revient. Peut-être que c'est le cas. Peut-être que je ne sentirai bientôt plus rien. J'essaye de tenir mais c'est plus fort que moi, « Tuez-moi ! » Ce n'est rien d'autre que le désespoir et la culpabilité qui reprennent leurs droits. Il faut juste que ça s'arrête. « J'vous en prie... » Je n'ai plus la force de bouger quand ils s'arrêtent enfin. Mon corps tremblent toujours. J'ai soif. Je suis exténué. C'est à peine si j'ai le courage de respirer encore. Je sens des mains qui m'empoignent. Je ne lutte pas. Je retrouve ma chaise et elle s'occupe de me tenir debout à ma place. Et la seule chose qui parvient à traverser mon esprit en lambeaux c'est qu'ils auraient pas dû m'épargner.
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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 20:36


❝ Regrettez mes enfants, regrettez ❞Snow
Séparés du reste des élèves, ont nous emmène dans une salle, en attendant le verdict. "Nous" représente un petit groupe d'une quinzaine de personne, dont ma soeur et mon frère, pour mon plus grand malheur. En règle général je suis heureux de pouvoir passer du temps avec eux, de les avoir à proximité pour veiller sur eux, mais en cette occasion, j'aurais préféré qu'ils soient loin, très loin d'ici, en sécurité. Mais nous nous retrouvons tous les trois, en plus d'Aimie, Phoebe, Joanne et tant d'autres. Il y a même certains de nos professeurs, qui ont eu l'audace de vouloir s'occuper de Joanne quand elle était au plus mal. Est-ce vraiment un crime ? Visiblement, oui. Est-ce que je regrette de m'être levé pour protester contre cette punition ? Non. Est-ce que je regrette d'avoir profiter du fait que le préfet des Poufsouffle, assis à côté de moi me libère pour me précipiter auprès de mon frère ? Non. Est-ce que je regrette d'avoir tenté d'user de la magie pour le protéger ? Evidemment que non. Ce que je regrette par contre c'est de savoir tous ces gens ici, dont Noel et January. Je ne sais pas ce qui nous attend, mais le fait de patienter si longtemps dans cette salle de classe vide laisse à supposer que rien de bon va nous arriver. Personne ne parle, personne n'en a envie. Je garde auprès de moi Jan & Noel, je n'ai pas le coeur de les abandonner, ne serait-ce qu'un seul instant, même si j'aurais aimé voir Joanne et savoir si elle va bien. Je a fixe avec désespoir. Que va-t-il encore lui arriver ? N'a-t-elle pas assez souffert ? Mon coeur se serre à cette pensée. Ils enlèvent son innocence et sa joie de vivre, les monstres. Je sens une pointe de colère monter en moi. Comment peut-on s'en prendre à des enfants ? Ils me dégoutent. Après un temps incertain, ils finissent par revenir et en désignent certains pour les suivre. Mon coeur rate un battement quand ils montrent Noel du doigt. Que font-ils ? Ils n'ont pas le droit de nous le prendre. Mon frère s'accroche à Jan, en vain malheureusement. Je constate que nous ne sommes pas les seul à lutter pour les empêcher d'agir. Milo et Rio luttent de leur côté pour ne pas être séparé. Le pauvre gamin est un poids plume, il n'a aucune chance lui non plus.

Nous sommes exilé ailleurs nous aussi et durant le trajet, je tiens ma soeur par la main, je ne veux pas qu'on me l'enlève elle aussi, un, c'est déjà un de trop. On finit dans une nouvelle pièce, avec des chaises installées en rond. Avant qu'on est eu le temps de comprendre quoi que ce soit, nous étions tous collés à notre siège. Encore une fois ? Cela devient une habitude pour moi ces derniers temps. Je constate que certains viennent de nous rejoindre, sauf qu'eux non rien fait. Mon coeur se serre de nouveau, les pauvres ont suffisamment souffert comme ça, pourquoi les impliquer dans cette histoire ? Par pur sadisme, voilà tout. Je sens une nouvelle fois une pointe de colère monter en moi. Que vont-ils nous faire ? Quand ils projètent Aimie au milieu du cercle, je réalise vite que c'est encore pire que tout ce que j'avais imaginer. La vision est horrible, je n'ai jamais imaginé un jour assister à une séance de torture et encore moins une collective où je serais une des victimes. Je sens la panique m'envahir. Ils sont sérieux là ? Visiblement oui et ça m'angoisse encore plus. J'attrape la main de ma soeur, j'aimerais la protéger mais je vais être littéralement incapable de pouvoir le faire, alors je me tourne vers elle, un peu à moitié paniqué, autant pour elle que pour moi et je lui dis. « Je suis désolé ... » J'ai toujours pris mon rôle de frère protecteur très au sérieux et là, on vient de jeter ce rôle aux ordures, comme s'il ne comptait pas. Je lui serre la main, tentant de lui insuffler tout le courage dont je suis capable. Où est Noel ? Je l'ignore et j'avoue que quand j'entends les premiers cris à côté, j'ai le coeur qui rate un battement. Qui est-ce ? Ce n'est pas Noel, c'est tout ce que je sais. Aimie retourne de force sur sa chaise et c'est au tour de Thomas et ensuite de Chcuk. C'est toujours plus ou moins le même scénario. Ils en prennent un au hasard, ils le foutent au milieu et après ils s'amusent avec lui et non on regarde ou pas, mais quoi que l'on fasse, les cris nous transpercent le coeur et nous rend fou. Sauf qu'en plein milieu de toute cette cacophonie horrible, j'entends un de mes camarades crier un prénom. C'est Rio qui crie le nom de Milo. Visiblement les cris que l'on entend à côté sont les siens. On peut l'entendre supplier ses tortionnaires, mais rien n'y fait, ils continuent. J'ai de la peine pour lui, il a l'air si fragile que j'ignore comment il fait pour tenir encore le coup. Il a l'air vraiment de se préoccuper de son ami, ça le met dans tous ses états. Personne ne pourra l'en blâmer, on est tous pareil dans cette épreuve, on a peur pour nous et pour nos proches.

Et puis vient mon moment de torture ou plutôt l'un de mes moments. Ils projètent Joanne au sol et ils se mettent à la torturer. Pourquoi elle ? Pourquoi encore ? « Mais arrêtez !! Vous ne pensez pas qu'elle a assez souffert ?! » Je ne suis pas seul à protester et ça fait chaud au coeur. Ca ne l'aide pas, malheureusement mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir tenter de les raisonner, puisque je ne peux pas la protéger physiquement. Je me tortille dans tous les sens, en vain. Et puis j'entends un cri au loin, cela ne s'est pas vraiment arrêté à côté, mais celui là raisonne au plus profonds de mes entrailles. Quelque chose en moi vient de se briser. Déjà qu'il n'y avait plus grand chose qui était resté debout, mais là c'est fini. « NOEEEELLLL !!! » Je n'ai pas besoin d'être dans la pièce avec lui pour savoir qu'il est en train de se faire torturer. Je lutte sans relâche pour me sortir de cette chaise, on m'arrête, je sers les dents mais je suis au bout de ma vie. Je ne sens pas physiquement sa douleur mais je sais qu'il souffre, je le ressens en moi. Cette peine atroce me transperce de part en part et je ne peux rien faire. Je sais que Jan peut ressentir la même chose, alors je sers plus fort encore ma main, pour tenter de la soutenir dans cette épreuve. Ils en viennent au tour de Rio et il faut quelque chose dont personne ne s'attendaient. Il se précipite vers Joanne pour s'excuser ... C'est de sa faute s'ils l'ont torturé. Tout est de sa faute. Joanne, mon frère qui vient de souffrir le martyr, ma soeur qui sera bientôt la victime du même sort ... Moi je m'en fous, j'aurais pu passer au dessus, mais eux ... Non. Je sens la colère monter en moi et le voir souffrir ne me fait rien ressentir. J'avais eu de la peine pour lui, j'avais été touché de le voir tenir tant à ce gamin dans l'autre pièce, mais là ... non, ça en est trop. Je n'éprouve que de la haine profonde et de la colère. Elle bouillonne en moi. Je sais que je ne peux rien faire contre les Mangemorts mais lui si ... Je me tortille toujours, les dents serrées et le regard rempli de haine. Je n'attends qu'une chose, qu'on me libère de ma chaise. Visiblement ils ont entendu mon appel silencieux. Je me retrouve projeté au sol, mais au lieu d'y rester, je me rue sur Rio. « ENFOIRÉ !!! C'est de ta faute si on en est là. C'est de ta faute s'ils l'ont torturé !!! C'était qu'une gamine et tu l'as envoyé à l'abattoir !!!! » Snow se jette sur Rio mais les Mangemorts arrivent à temps pour l'arrêter, l'empêchant de le frapper au visage. Visiblement, ils veulent être les seuls à faire mal ce soir ... ou peut-être espèrent-ils que ma frustration me conduira à me venger plus tard ...

Ils finissent par me maitriser et me foutent au sol. La douleur commença à s'insinuer en moi, beaucoup plus rapidement que je ne l'aurais pensé. Je serre les dents, toujours rempli de colère et de haine mais je finis par céder à la douleur et je me mets à hurler. J'ai mal, tellement mal que ça en est intolérable. J'ai l'impression qu'ils fracturent chaque os de mon coeur, qu'ils transpercent chaque muscle, chaque organe, qu'ils m'ôtent chaque petite parcelle de ma vie. Et puis ça s'arrête. D'abord je reprends mon souffle, je laisse couler mes larmes et difficilement, je reprends la parole « Tu vas crever O"Callaghan .... Tu ne pourras pas te cacher, je te retrouverais ... Tu vas crever ... » Nos geôliers rient et reprennent la séance de torture. Je serre de nouveau les dents mais la douleur est tellement vive que je me remets à hurler, me tortillant au sol pour tenter de l'éviter, mais en vain. Après un moment qui dura une éternité pour moi, ils finirent par arrêter et par me remettre sur ma chaise. Je ne bronche pas, je n'en ai pas la force. Je suis de nouveau collé à ma chaise mais mon regard ne lâche pas Rio. Mon frère vient de se faire torturer, ma soeur sera bientôt la prochaine, Joanne c'est fait torturer deux fois aujourd'hui et je ne parle pas des autres ... Si on ne peut pas s'en prendre à nos geôliers, alors je m'en prendrais à celui par qui tout à commencer : Rioghbhardan !!
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PAIR >> Snow se rue sur Dan, sans laisser le temps aux Mangemorts de réagir et avant que ceux-ci ne l'arrêtent, il a le temps de coller une droite à Dan.
IMPAIR >> Snow se rue sur Dan mais les Mangemorts arrivent à temps pour l'arrêter, ne laissant pas le temps à Snow de frapper. Dommage, mais ce n'est que partie remise


Dernière édition par Snow S. Shiver le Dim 29 Jan - 20:38, édité 2 fois
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Le Hasard

Le Hasard



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Arrivé(e) le : 28/06/2011
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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 20:36

Le membre 'Snow S. Shiver' a effectué l'action suivante : Le Hasard


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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 22:00


Regrettez mes enfants, regrettez

Please don't make any sudden moves. You don't know the half of the abuse. Why'd you come, you knew you should have stayed. I tried to warn you just to stay away and now they're outside ready to bust. It looks like you might be one of us.


À peine avais-je mis le pied dans la Grande Salle que j'avais compris dans quel merdier que venait de me mettre les pieds. Sans doute qu'avant, l'ancien Scorpius, celui qui avait même peur de son ombre, aurait rebroussé chemin pour aller se cacher dans son dortoir comme le lâche qu'il était. Et pourtant, la personne que j'étais devenu au fils des dernières années n'avait rien à voir avec le gamin apeuré, intimidé et dépassé qui était entré à Poudlard. Solide sur mes deux jambes, j'écoutais le directeur qui nous servait l'un de ses discours de merde annonçant publiquement que les trouble fêtes seraient amenés. Où ? Aucune idée. On venait de me retirer ma baguette par magie, comme s'ils avaient peur que je m'en serve contre eux. Sans doute qu'ils avaient quelques appréhension à ce sujet. Preuve qu'on ne les rendait pas tout à fait indifférent dans notre nullité. Je suivis le groupe alors qu'on nous entraînait vers une salle vide dans laquelle on nous enferma. M'assaillant à même le sol, je me plongeai dans mes pensées, attendant la suite. Parce qu'il en aurait une, c'était certain ! Tous les plus grands tortionnaires de l'histoire avaient suivait le même modèle. Il était bien connu qu'enfermer leurs proies faisaient monter la tension avant de les torturer rendant le moment encore plus terrible. Enfin, pour les victimes parce que eux, ils prenaient carrément leur pied !

Mon regard glissa sur la pièce sans vraiment voir qui y était réellement. Les autres, ils avaient quand même été carrément stupides de se lancer dans une telle guérilla alors qu'il était évident qu'on avait pas moyen de s'en sortir. Pas sans organisation. Pas sans plan. Ils étaient plus forts et plus expérimentés. L'attaque directe n'était absolument pas une manière de gagner, sauf si on cherchait les ennuis et pas la victoire... Lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, après ce qui me sembla être une éternité, on désigna quelques personnes du doigt, les incitants à les suivre. Je vis plusieurs séparation douloureuse, notamment celle de Noel avec son frère et sa soeur. Il y avait aussi Milo et un autre gars de Poufsouffle dont je ne me souvenais pas le nom. Quant à moi, mon regard ne lâchait pas Morgana des yeux. Dans quelle galère elle s'était fourré ? J'avais pas remarqué qu'ils avaient embarqué les professeurs aussi. En même temps, ça ne me surprenait pas qu'elle ait voulu venir en aide à la fillette qui avait subit un châtiment corporel plus tôt dans la soirée. Elle donnait peut-être l'impression d'être froide et distante, mais je savais qui elle était réellement, moi. Elle pouvait se montrer attentionnée, sensible et aimante. Elle l'avait toujours été avec moi, et l'était avec Abigail. J'espérais sincèrement qu'ils ne lui feraient pas trop de mal. Je m'inquiétais énormément pour elle, mais surtout pour sa fille. Alors que la porte se refermait sur ma marraine, je me surpris à me demander ce qui arriverait à Abby si elle devait ne pas s'en tirer indemne. Mon coeur se serra à cette idée. Non, il ne fallait pas penser ainsi. Elle était forte. Morgana s'en sortirait, et je ferai de même peu importe ce qui nous attendait. Fallait tenir le coup !

C'est avec un regain de détermination que je suivis mon groupe alors qu'on nous apportait dans une autre pièce. Avant qu'on ait le temps de dire le moindre mot, on nous colla sur des chaises nous entravant magiquement. Je faisais de mon mieux pour ne pas céder à la panique, pour garder une contenance. Mon visage était hermétique alors qu'à l'intérieur, je bouillais de rage. Ils m'écœuraient tous autant qu'ils étaient. Eux et leur stupide manie des sang purs. Ils était des êtres immondes qui ne méritaient pas même de ramper dans la boue. Entravé par mes liens, je me sentais impuissant. Je ne pouvais rien pour me sortir de là, encore moins pour aider les autres dans la même situation. Il y en avait de si jeunes comme la gamine de gryffondor que Morgana tenait dans ses bras lorsque j'avais débarqué dans la Grande Salle. La porte de la pièce s'ouvrit de nouveau alors qu'un mangemort escortait un gamin de ma maison ainsi que Keagan. Je sentis la bile monter dans ma bouche tellement le dégoût était intense. Ils allaient subir le même sort que nous. Ils allaient être punis pour des gestes qu'ils n'avaient même pas posé et je ne pouvais rien sinon hurler mon indignation, mais pour quoi faire exactement ? Je ne gagnerais qu'à m'attirer encore plus d'ennuis. Ça n'aiderait personne au final.

Ils jetèrent une fille de gryffondor au centre de la pièce, au milieu de ce rond de chaise. Un mangemort pointa sa baguette sur elle, et avant même que le sort ne s'abatte, je savais ce qui allait lui arriver. Son cri n'en fut pas moins terrible, poignant aux tripes tout comme celui qui lui faisait écho. Les sons me semblaient plus fort, plus amplifier. Je ne regardais pas la fille qui, je le devinais, se tordait de douleur au sol. Ce ne serait que plus difficile encore. Le silence revint enfin, mais pour combien de temps ? Juste assez pour changer de victime. Quelqu'un supplia quelque part dans le château. Le son de sa voix amplifiée résonnait sur le mur. Le poufsouffle, celui dont je ne me souvenais pas le nom, se mit à hurler un prénom ; Milo. Il se débattit sur sa chaise pendant qu'on jetait quelqu'un d'autre au sol lui infligeant le même sort qu'à la gryffondor. Je ne regardais pas. Mes yeux restaient braqués sur le poufsouffle qui en décousait avec sa chaise. Les hurlements étaient insupportables, mais je faisais de mon mieux pour y faire abstraction. Je me coupai du monde, admirant seulement la ténacité du poufsouffle. Autant ça que de voir ces gens agoniser à mes pieds hurlant de douleur alors qu'on usait de torture sur eux.

Puis vint le tour de la petite gryffondor. Plusieurs voix se firent entendre, braillant d'indignation. Celle qui retint mon attention fut celle du poufsouffle alors qu'il hurlait de la lâcher, que tout ça était de sa faute et qu'elle n'avait rien fait. J'eu un hoquet de surprise. Comment pouvait-on faire un truc pareil à un enfant ? J'en avait mal au coeur tellement l'idée me dégoûtait. Comment avait-il osé ? Il était pas bien dans sa tête. Fallait l'enfermer ! Je me surpris à espérer que son tour viendrait plus rapidement que celui des autres, qu'il serait plus long. Je bouillais de haine, de colère et d'indignation, mais je me dégoûtais d'avoir cette irrépressible envie de le voir souffrir pour ce qu'il avait fait. Le cris de la gamine s'éteignit alors qu'on la reposait sur sa chaise. Il fut rapidement remplacé par un autre, mais cette fois, c'était des mots. Une voix emplie de terreur qui vint me cherche au plus profond des trippes, me tétanisant d'horreur. « N-NON ! NE VOUS APPROCHEZ PAS ! NON ! NON ! NOON !! » Je l'aurais reconnu parmi mille. Pas elle ! Pas la petite historienne ! Elle avait rien fait, elle était même pas là ! « NIAAAAAAAAAAAMMMMMMMMH ! » Je me mis à m'agiter sur ma chaise alors qu'on jetait le poufsouffle au centre du cercle. Je savais que c'était stupide, que je m'épuisais en vain, mais je voulais lui fracasser le crâne. C'était de sa faute si elle était dans cette position. Niamh n'avait rien demandé. Elle faisait profil bas depuis qu'on l'avait envoyé dans les cachots. Elle avait réussi à me contacter via un code secret de messages cachés dans la bibliothèque. M'avait demandé de l'aide pour la sortir de là, et lui, cet idiot fini, il avait tout foutu en l'air. Le cri de Niamh se fit entendre, me glaçant de le sang. Je m'immobilisai sur ma chaise, fixant un mangemort avec des éclairs dans les yeux. Si j'aurais pu l'incendier sur place, je l'aurais fait ! Puis mes yeux se posèrent sur le poufsouffle qui se tortillait de douleur au sol. Une certaine satisfaction m'envahit à le voir souffrir ainsi. Au moins, il avait la monnaie de sa pièce. Il récoltait ce qu'il avait semé. C'était une amère satisfaction que de le voir souffrir comme tout les autres, et je m'écœurais pour penser ainsi. Son tour se termina bien trop vite à mon goût. Il fut remplacé par Snow, qui saisit l'occasion d'être libéré de ses liens pour se jeter sur lui comme en animal sanguinaire. Il hurla de rage, mais on le rattrapa bien assez tôt lui infligeant le même sort qu'à tous les autres avant lui. Cette fois, je n'arrivai pas à quitter la scène du regard, mes yeux restaient braqué sur mon ami qui se contorsionnait de douleur. Le cauchemar était pire encore quand on voyait, et je savais que mon tour allait venir. Je restais pourtant d'un calme plat. Un calme qui me déconcerta, et m'effraya. Pourquoi n'avais-je pas peur ? D'un moment à l'autre ce serait mon tour, mais pourquoi n'étais-je pas plus paniqué que ça ? Sans doute que toute l'horreur des événements me glaçait jusqu'à la moelle m'empêchant de ressentir la peur viscérale qui aurait dût être à sa place au creux de mon ventre.

On remit Snow sur sa chaise et, d'un coup de baguette, me jetai au centre de la pièce. Je me tenais sur les genoux, le regard fixe devant moi, la bouche hermétiquement scellée. La fraction de seconde avant que le sort ne s'abatte sur moi, je me surpris à me demander si mon père avait déjà fait ça. S'il avait déjà été celui qui infligeait la douleur. Après tout, il avait été un mangemort à une époque. J'ignorais ce qu'il avait fait... Puis ce ne fut plus que douleur. Une douleur atroce qui m'arracha un hurlement. C'était comme si on cassait tous les os de mon corps les uns après les autres, prenant un temps infini pour s'assurer qu'ils étaient bien brisés. Mes poumons brûlait alors que l'air me manquait. Je me tortillais de douleur sur la pierre froide du sol, la peau en feu. C'était comme si mes entrailles étaient arrachées à mains nues de mon corps. Je m'accrochai à une pensée. À un visage qui dériva dans mon esprit. Celui de ma mère. Une visage d'une douceur infini qui, malgré la souffrance intolérable à laquelle on soumettait mon corps, me permettait de tenir bon. Il me rappelait ce pourquoi on tentait de me briser. Je m'accrochai à cette pensée pendant que je tremblais sous la force et la violence du sortilège impardonnable. Après une éternité, tout s'arrêta, me laissant à bout de souffle et épuisé. On me rattacha à ma chaise alors que mon coeur battait à tout rompre. Cherchant le peu de force qui me restait, je relevai la tête, fixant mon regard gris dur comme l'acier sur le mangemort à la baguette. Celui même qui venait de m'infliger la torture. Je me vengerais. Je vous jure que je me vengerais.

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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyDim 29 Jan - 23:15


Groupe 1

Regrettez mes enfants, regrettez

Depuis que Snow s’était levé pour prendre la défense de Joanne, tout s’était brusquement accéléré, provoquant un mouvement de révolte parmi les élèves présents à l’heure du diner. Les actions étaient désordonnées et on ne pouvait pas vraiment savoir qui était dans quel camp. En moins de deux minutes, January avait totalement perdu le fil des événements et se retrouvait complètement perdu. Seule la blessure de son frère avait réussi à la faire réagir et elle s’était empressée de lui venir en aide. Elle avait essayé de le porter pour sortir de la grande salle et l’éloigner du danger que représentait cet instant de folie des élèves qui aurait forcément des conséquences même si elle ne savait pas encore quelles seraient ces fameuses conséquences. Sauf que ces dernières étaient arrivées bien trop vite. Elle n’avait pas eu le temps de sortir de la grande salle en amenant son frère et avant même qu’elle ait pu se rendre compte de ce qui lui arrivait, elle s’était retrouvée parquée comme du vulgaire bétail en compagnie de bon nombre de ses camarades. Elle n’avait rien fait, sa baguette n’avait pas bougée de l’élastique de sa jupe où elle était coincée et elle n’avait pas participé à la rébellion, mais à quoi bon essayer de faire entendre sa voix ? Ils s’étaient contentés d’attraper tous les trouble-fêtes et c’était tout ce qui les intéressait. Son cœur battait fort et elle dissimula le tremblement de ses mains en serrant les poings. January avait peur de ce qui pouvait se passer. Pas spécialement pour elle, parce qu’elle se doutait que dans tous les cas, elle survivrait mais pour Noel. Il était si fragile, si affaibli, ces derniers temps qu’elle ne pouvait pas supporter l’idée qu’on lui fasse du mal. Pour Snow, c’était un peu différent, bien sûr qu’elle était horrifiée à l’idée qu’il souffre, mais elle savait que n’importe quelle punition renforcerait sa rage de vaincre et le pousserait à écraser toutes les barrières qui se dresseraient devant lui. Avec Noel, les choses étaient différentes, il ne semblait plus avoir le courage de se battre et c’était ce qui inquiétait le plus January. Plus il subissait, plus il semblait qu’il vivait sa vie comme dans un lointain brouillard et ça, elle ne pouvait pas le supporter.

La porte de la salle finit par s’ouvrir et de manière aléatoire, les mangemorts répartirent les élèves en deux groupes. L’un d’entre eux arracha Noel de ses bras ce qui fut bien trop difficile à supporter pour la jeune fille. Heureusement, Snow resta avec elle mais l’idée qu’on lui enlève son frère alors qu’il n’allait pas bien du tout la mettait forcément hors d’elle. « Arrêtez, il est blessé, il a besoin de soins ! RENDEZ-LE MOI ! » Ordonna-t-elle comme s’il était parfaitement normal de demander à ce qu’on lui rende son frère comme s’il s’agissait d’un petit objet fragile. C’était certainement un peu dévirilisant pour son frère mais c’était le cadet de ses soucis actuellement. Elle voyait s’éloigner d’elle un Noel dans un état lamentablement et c’était bien plus qu’elle ne pouvait supporter. Il ne réagit même pas lorsqu’elle l’agrippe pour essayer de le retenir et des bras l’agrippent pour la jeter en arrière. La porte se referme sur lui et des larmes de colères roulent sur ses joues. Elle a échoué, encore une fois, dans son rôle de sœur. January se sentit vidée et elle suivit le mouvement en jetant simplement des regards à Snow qui avait la présence d’esprit de la tenir par la main durant tout le trajet. Sans lui, elle se serait sans doute écroulée au beau milieu du couloir, mettre un pied devant l’autre lui semble bien plus difficile que d’ordinaire. Les larmes s’étaient arrêtées désormais mais son mascara avait coulé et elle était tout simplement méconnaissable. En arrivant dans la pièce où des chaises installées en rond les attendait, elle s’installa à côté de son frère le plus naturellement du monde, sans réagir lorsque les liens se refermèrent sur elle comme sur tous ses camarades. Son cœur se mit à battre plus vite lorsque la petite Aimie fut envoyée au milieu du cercle. Elle ne la connaissait pas beaucoup mais elle savait avant même d’entendre le sortilège que la sentence allait être terrible. Lorsque les hurlements de la Gryffondor résonnèrent dans la pièce, January ferma les yeux, incapable de supporter le spectacle. Seule la main de Snow dans la sienne la fit un peu réagir et elle accueillit ses excuses avec un pâle sourire. Rien de tout ceci n’était de sa faute, mais elle était incapable de parler actuellement, alors elle pressa simplement sa main pour le rassurer. Où était Noel actuellement ? Elle avait imaginé qu’il ait pu échapper à cette affreuse punition mais les hurlements qui s’échappèrent d’une autre pièce probablement proche d’ici lui firent rapidement comprendre qu’il n’en était rien. Ils allaient tous subir le même sort.

Tout s’enchaine, January ne reconnaissait pas vraiment les hurlements venant de l’autre pièce mais ça ne rendait pas la situation moins douloureuse pour autant, elle vit successivement Thomas et Chuck passer au centre de la pièce et pour chacun d’entre eux, elle fermait les yeux, incapable de soutenir ce spectacle. Quand ce fut le tour de Joanne, ce fut pire encore et les larmes recommencèrent à couler lentement le long de ses joues. C’était tellement insupportable à regarder et le pire, c’était que bientôt ce serait son tour et celui de Snow et elle se sentait incapable de le gérer. Elle aurait aimé que son frère la rassure, qu’il lui dise qu’elle en était capable, qu’elle était plus forte que ça, mais elle n’avait pas le droit de lui montrer qu’elle flanchait, pas maintenant. Et puis avant même qu’elle entende les cris, elle sut que c’était au tour de Noel de passer dans l’autre groupe. Elle percevait sa peur, les battements de son cœur, c’était comme si elle était dans sa tête… La sensation la surprit car ça faisait des mois voire des années qu’ils n’avaient pas eu cette connexion, plus ils étaient devenus différents et moins elle avait pu se rapprocher de lui à ce point, et qui plus était, ça n’arrivait que lorsqu’ils se trouvaient dans la même pièce ce qui n’était clairement pas le cas aujourd’hui. Elle ferma les yeux et tenta de toutes ses forces de le rassurer par la pensée. Comme si ça pouvait marcher, elle était pathétique. Les cris de son frère résonnèrent bientôt dans le château et lui donnèrent la nausée. A côté d’elle, Snow s’était raidi mais elle ne le regarda pas, elle avait peur de s’effondrer si elle le faisait. Entendre Noel l’appeler fut pire que tout ce qu’elle aurait pu l’imaginer. Elle aurait aimé lui répondre, quitter cette chaise et aller le prendre dans ses bras en lui murmurant qu’elle était là, mais rien de tout cela n’était possible. Et comme si ce n’était pas suffisant, alors que les cris de son frère cessèrent enfin, Dan avoua qu’il était responsable de toute cette histoire. Sur le moment, elle ne sut pas vraiment si elle avait envie de rire ou de l’égorger mais son frère choisit à sa place en lui hurlant dessus. De son côté, January se contenta de le regarder dans les yeux, une fraction de seconde, dévisageant le garçon autrefois tellement fier qui était en train de payer pour toutes ses mauvaises actions. Elle l’avait prédit, c’était à son tour de passer à la caisse. Lorsque Snow se jeta sur le Poufsouffle, elle sut pertinemment que ce serait lui le suivant et elle sentit une horrible nausée l’envahir. Cette fois-ci, elle n’avait pas le droit de fermer les yeux. Les menaces de mort proférées par son frère à l’encontre de son ex faux petit-ami ne l’affectèrent pas une seconde, elle regarda simplement celui qu’elle pensait pourtant si fort s’écrouler au centre du cercle pour être torturé à son tour. Comme pour Noel, elle perçut très distinctement sa douleur et l’envie de fermer les yeux se fit sentir mais elle tint bon cette fois, tentant une fois de plus de lui transmettre tout le courage qu’elle pouvait lui donner. Ce n’était pas grand-chose mais c’était mieux que rien. Alors que Snow se trouvait de nouveau poussé sur sa chaise, un mangemort passa à côté d’elle et elle retint sa respiration, convaincue que son tour était désormais venu, mais ce fut à Scorpius de passer au centre du cercle. Ils n’étaient plus très nombreux à présent et elle allait devoir subir le même sort que ses camarades. Lorsqu’elle fut arrachée à sa chaise, elle ne lutta pas une seule seconde et ne regarda pas autour d’elle, elle se laissa simplement tomber au sol, recroquevillée sur elle-même. Elle entendit à peine le mangemort prononcer le sortilège destiné à lui infliger toute cette souffrance. Elle était déjà ailleurs, déconnectée de la réalité. Après avoir ressenti très distinctement les passages de Noel et Snow, c’était comme si elle était torturée pour la troisième fois et c’était trop pour la jeune fille. Il fallait que ça s’arrête mais elle n’avait même plus la force de supplier. Sa vue se troubla et il ne lui fallut que quelques secondes de torture pour sombrer complètement.

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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyLun 30 Jan - 15:59


Incompréhension et torture…
Regrettez mes enfants, regrettez…

Quoi ? Pourquoi ? Pourquoi débarquaient-ils dans les cachots avec une telle hargne ?! Il n’y avait limite pas un bruit dans les cachots quand les Mangemorts avaient pris possession des lieux, attrapant par le bras quelques-uns d’entre nous. Pourquoi ? J’étais assis sur mon lit en compagnie de Daniela, crayonnant quelques dessins alors qu’elle avait la tête posée sur mon épaule. Nous étions tranquilles m****, que leur prenaient-ils ?! Mon premier réflexe fut de cacher le semblant de parchemin et de craie que j’avais derrière la planche, remarquant qu’ils en retiraient certains de notre « repère ». Winslow, Niamh, le petit serpent,... ils étaient attrapés comme s’ils étaient de simples objets, avec une brutalité que je ne supportais pas. « Eh ! » Ai-je juste eu le temps d’hurler alors que l’un de nos assaillants saisissait mon bras et ne me laissait pas le choix que d’abandonner Danni. Alors qu’il m’éloignait d’elle, je sentais encore la douceur de ses doigts quitter les miens. Je tentai de capter son regard mais impossible de me retourner. Nous étions traînés comme de parfaits criminels, sans savoir ce que nous avions fait ou ce que l’on nous réservait.

Très vite, nous voilà pris au piège avec d’autres élèves. Mais… que… qu’est-ce qu’ils foutaient là au juste ?! Totalement perdu, mon regard passait d’un élève à l’autre, en quête d’un visage familier et d’un soupçon d’espoir. Pourtant, je ne pouvais que ressentir la peur et l’appréhension émaner. Mais c’était quoi au juste ce bordel ?! On nous indiqua que les groupes allaient être séparés et… et je ne comprenais toujours rien. Quels groupes ? Pour quoi faire ? La mâchoire serrée, je flippai comme pas possible. J’étais épuisé de base, totalement affaibli, mais cette euphorie morbide ne me laissait même pas l’occasion de tenir fièrement sur mes jambes. J’allais me maintenir au mur alors qu’un de nos tortionnaires me repoussa la main de façon nonchalante, me poussant même un peu plus en avant en direction d’une salle. Crétin ! Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Daniela… et aux mots de Fursy. Put*** à croire qu’on pensait être intelligent trop tard. Ed, où était Edward ?! Etait-il là ?! Anoushka ? Au fond je ne l’espérais pas. Je ne savais pas ce qu’on nous réservait mais il n’y avait aucun bon présage. Affolé, mes yeux se posèrent vers l’autre groupe qui partait dans la pièce d’à côté. Ce fut à ce moment précis que je vis Max et Phoebe, entre autres… Nan… nan s’il vous plait pas eux ! J’essayais de capter leur regard mais on nous traîna de force jusqu’à « notre salle », et j’eus presque la nausée de voir qui était présent. Dan, Thomas, Chuck, January, etc. M**** m**** et m**** encore. J’allais finir par me sentir encore plus mal. Je remarquai la petite Joanne. Elle était là alors ? On s’était tous demandé où elle se trouvait ce soir. Mais put*** qu’est-ce qu’il se passait au juste ?! Pas le temps de reprendre mon souffle que l’un des crétins prit la parole d’un ton joviale qui me glaçait le sang, tant ce n’était pas adapté à la situation. « Le spectacle de tout à l'heure vous plaisait pas, hein ? » Quel spectacle ? De quoi parlait-il ?! Fronçant les sourcils, j’observai les visages apeurés de mes camarades. Bon Dieu mais il s’était passé quoi ce soir ??? J’avais envie de hurler, de les insulter, de les tabasser. Mais il était clair que ce n’était ni l’endroit, ni le moment… et de toute façon je n’en avais même plus vraiment la force. J’étais affamé, fatigué, je ne me voyais pas livrer un combat, là tout de suite. Et pourtant… « Bah celui-là vous plaira encore moins ! » Non non non, pas de spectacle ! Personne n’en voulait ici, pas vrai ?! L’action qui suivit me pétrifia sur place. C’était impossible… ils ne pouvaient pas faire ça ! Mes jambes flageolèrent et cette fois-ci, je me rattrapai au mur à côté de moi. Ils venaient de lancer un Doloris sur une élève. J’étais en plein cauchemar… Oui ça devait être ça… Ils ne… nan, impossible, on ne pouvait pas torturer à ce point-là ! J’entendis à ce moment-là la voix de Thomas et la peur me tétanisait. Et encore, si ce n’était que ça… la colère se mêlant, je me crispai comme pas possible. Alors qu’ils l’attiraient vers eux, je murmurai pour moi-même : « Nan… ». Nan ils n’allaient pas… Thomas tomba à genoux et mon souffle se coupa. Bande d’enfoirés ! Ils nous obligeaient à regarder. Put*** mais pourquoi tout ça ?! On entendait les cris d’à côté et je devais fermer les yeux pour contrôler mon impulsivité maladive. De toute façon mes jambes ne me portaient plus… Je crus entendre les cris de Niamh, de Phoebe peut-être. Je ne savais plus, je faisais tout pour avoir autre chose en tête que tous ces cris mais ça nous collait à la peau. Je n’osais même plus ouvrir les yeux. Sans aucun doute, j’entendis clairement le « Stop » de Chuck. Je serrai les poings et respirai fortement pour ne pas craquer. Je rêvais d’anéantir leurs visages mais je ne pourrai même pas vous dire pourquoi toute cette mascarade avait lieu. Qu’… qu’avaient-ils fait pour que cela arrive ? Qu’est-ce que je faisais ici moi ?! Je ne disais pas avoir été le petit né-moldu parfait tout ce temps, bien terré dans son cachot. Je ne disais pas ne pas avoir de projet anarchiste dans la tête mais… mais rien dernièrement, j’étais certain de ne rien avoir fait ! Les yeux toujours fermés, ce fut la voix de la petite Joanne que je perçus. Comment pouvaient-ils faire souffrir une si enfant si jeune ? Si pure et si délicate ?
« Lui faites pas de mal ! Elle a rien fait ! Tout est ma faute ! Elle a rien fait ! J'ai tout inventé ! J'vous jure qu'elle a rien fait ! Laissez-la tranquille ! LAISSEZ-LA ! » Mes yeux s’ouvrirent et fixèrent de façon choquée Dan. Qu… Quoi ? Mon regard se baladait entre la petite Joanne et mon ancien colocataire. Qu’avait-il inventé ? L’incompréhension m’était de plus en plus insoutenable, surtout avec un tel spectacle atroce sous les yeux ! Voir Dan dans cet état, le voir implorer et si perdu… je fus surpris de voir mes mains tremblées en le regardant, complètement déboussolé. J’avais des suées, c’était horrible. Le Poufsouffle finit par se tordre de douleur et je dus essuyer d’un rapide revers de main une larme qui m’avait échappé sur la joue. Je ne pouvais plus supporter tout ça. J’avais envie de crier mais c’était comme si ma voix m’avait abandonné. « ENFOIRÉ !!! C'est de ta faute si on en est là. C'est de ta faute s'ils l'ont torturé !!! C'était qu'une gamine et tu l'as envoyé à l'abattoir !!!! » C’est l’enfer ici ! Je ne croyais pas voir pire qu’aux cachots mais pourtant… Snow paraissait anéanti et j’avais vraiment l’impression qu’il allait tuer Dan. Put*** mais il avait accusé la petite Joanne de quoi pour provoquer autant de choses extrêmes ?! Ils avaient fini par maintenir le capitaine des serpents et à lui faire subir la même sentence. Mon esprit s’embrouillait et tout devenait flou autour. Je n’arrivais plus à supporter tout ça. Je n’entendais même plus les menaces qu’il lança à mon ami. Je ne comprenais rien. J’avais l’impression d’être si loin… si seulement...

Ils s’en prirent à Scorpius, à January et je tremblais comme une feuille. Je ne tremblais pas de peur, c’était l’émotion qui me mettait dans un tel état. Tout un tas de sensations que je n’arrivais pas à contrôler. A l’instant où ils me saisirent le bras, ce fut comme un électrochoc qui me ramena à la réalité. Je tentais, le temps d’une microseconde, de me dégager de cette emprise mais il était clair que ces mois dans les cachots m’avaient déjà grandement affaibli. Cependant ma voix était revenue et même si je savais que je n’aurais pas de réponse, je hurlai : « C’est… c’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce qu’on fout là ? » Je me tournai, tant bien que mal vers Dan, lançant : « T’as inventé quoi put… » Pas le temps de finir ma phrase que l’un des Mangemorts venait de m’infliger une magnifique droite pour me faire taire, ce qui me fit tomber au sol sans grand mal. « Enfoiré… » Réussis-je juste à chuchoter. « Bande de lâches, vous n… » Je devais les lasser car ils me coupèrent avec le sortilège impardonnable qui semblait être leur favori pour la soirée. Je ne savais pas si c’était le fait d’être déjà bien affaibli qui me fit penser que la douleur était endurable, ou si je commençais juste à perdre conscience, mais mes yeux se voilèrent très rapidement. Mes poings se crispèrent alors que j’étais au sol et je sentis des larmes couler sur mes joues. Nan… En fait c’était juste insupportable. « Tout ça est ridicule… » Me dis-je encore une fois pour moi-même, comme pour me convaincre, encore et toujours que cela n’était pas la réalité, écroulé sur le sol comme un déchet, incapable de me relever et respirant comme un phoque qui allait clamser d’une seconde à l’autre.




© EKKINOX
  
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Message(#) Sujet: Re: [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. [GROUPE 1] Regrettez mes enfants, regrettez. EmptyJeu 16 Mar - 17:17

Je ne comprenais pas la logique des mangemorts. Ils nous punissaient, nous, Burgess et moi, pour avoir tenter de protéger les élèves et de ce fait empêcher que les choses s’enveniment. Surtout Burgess en fait, qui n’avait fait que soigner Joanne du mieux qu’elle pouvait. C’était une serpentard, à l’époque elle partageait même leurs idéaux, alors elle devrait avoir une place de choix dans leur rang, non ? L’idée que ce peut-être de ma faute me traversa l’esprit. Je ne savais pas trop si je devais être coupable, ou en être fier.
Je n’étais pas apprécié des mangemorts, je le savais très bien. Tout d’abord car j’étais professeur d’étude des moldus, les êtres qu’ils exécraient, mais en plus car mon père était un Auror qui a participé à la capture d’un mangemort. Enfin, en mourant il a participé, mais bref, c’était tout comme – je suppose. Alors je comprenais parfaitement pourquoi moi, même si je n’ai fais qu’un travail passif, je sois puni.
Je regardais les personnes autour de moi, et je comprenais pourquoi ils étaient là, que ce soit les rebelles comme les nés moldus venus pour montrer que leurs actes avaient des conséquences. Je ne l’acceptais évidemment pas, mais je comprenais parfaitement leur point de vue. Je devais dire que si des personnes sapaient mon autorité, je pourrais me montrer très cruel dans les punitions, alors dans un sens, si j’étais du côté des mangemorts, j’aurais tout à fait pus accepter cet état de fait. Cependant ce n’était pas le cas. Je n’étais pas de leur côté. A vrai dire, je ne me considérais pas vraiment du côté des nés moldus non plus. Je n’aimais simplement pas les inégalités et la violence gratuite. Si les mangemorts cohabitaient avec nous, cela ne me poserait absolument aucuns problèmes. Que des élèves partagent leurs idéaux, cela ne me posait qu’aucuns problèmes. Mais qu’ils se permettaient de traiter une personne comme son esclave et le punir en conséquence, je ne l’acceptais pas.

J’aperçus alors Joanne, et mon cœur rata un battement. Elle qui avait déjà énormément souffert avec le vif d’or de Chleofee, voilà qu’elle devait encore subir une punition ? Je serrais les dents, tandis que mon corps se glaça. Je suivais bêtement les ordres des mangemorts sans réagir outre mesure. Je n’arrivais pas à réagir. Je me sentais inutile, incapable, comme cette fois-là. Je détestais cette sensation.
On nous obligea à nous assoir, et je sentis bien vite que nous n’étions pas prêts de nous relever par la suite. Je n’avais plus ma baguette, et je ne maitrisais absolument pas la magie sans baguette, ce qui faisait que je n’avais absolument aucuns moyens de me défaire de leur magie. Très vite, je compris que le simple confinement n’allait pas être notre seule punition, au vu du sourire qu’affichait notre tortionnaire. A vrai dire, il était plutôt simple de savoir que nous allions souffrir sachant qu’il y avait des nés moldus avec nous. S’il n’y avait eu que les rebelles hors nés moldus, je n’aurais certainement pas anticipé ce qui allait suivre.
L’endoloris.
J’étais étrangement calme. Inexpressif. J’observais Aimie, Chuck, Thomas et bien d’autres passer à la chaine au centre de la pièce pour se faire torturer, et cela ne me fit ni chaud ni froid. Même la vue de Joanne ne me faisait rien. Même entendre sa petite voix d’enfant hurla ne me faisait rien. J’étais glaciale. Mon cœur battait lentement, et je sentais l’intérieur de mon corps être froid, aussi froid que pouvait l’être mon regard lorsque je le posais sur les mangemorts. Aussi indifférent que lorsque je posais mon regard sur O’Callaghan, le traitre. L’origine de tout. Aussi passif que lorsque j’aperçus le Shiver Serpentard tentait de s’en prendre au Poufsouffle.
Je ne comprenais pas pourquoi je ne réagissais pas. Au fond de moi, bien profondément dans mon subconscient, il y avait une petite voix qui hurlait – l’exacte intonation d’Athéna, ma sœur, lorsqu’elle se faisait torturer et violer devant moi. Mais je ne l’écoutais pas. Je faisais certainement un blocage ? Je n’en savais rien. J’avais encore la sensation de revivre mon passé avec un nombre beaucoup plus conséquent de personnes, et pourtant, contrairement à mon impulsion dans la grande salle, je ne ressentais rien d’autres qu’une impuissance mêlé à une indifférence hors norme. L’effet de l’endoloris, certainement. J’avais une histoire compliquée avec l’endoloris.

Je fus trainé à mon tour au centre de la pièce pour me faire torturer. Là encore, je ne prononçais mot. Je ne fis que lever un regard provocateur et haineux à l’encontre de la personne qui allait me jeter le sortilège. Avec un petit quelque chose laissant penser que cela ne me ferait rien.
Bien sûr que non, cela ne me ferait pas rien.
Le sortilège fusa, et bien malgré moi je sortis un hurlement. Ce n’était pas contrôlable, c’était instinctif. La douleur tordant mon corps se résumant en un cri, comme pour tenter d’y trouver un exutoire. Comme la conduction de l’électricité. Passant de points en points jusqu’à sortir. Mais la douleur n’était pas pareille. C’était simplement... instinctif.
La douleur s’arrêta aussi rapidement qu’elle arriva. Je venais de ressentir ce que tous avait ressenti. Ce que ma sœur avait ressenti du haut de ces 11 petites années. Et ce n’était pas du tout agréable. Le sentiment d’impuissance et d’injustice grandit de nouveau, m’immobilisant d’autant plus. Il a fallut qu’ils me trainent à nouveau pour que je repose mon cul sur ma chaise. Mais mon regard était simplement perdu dans le vague. Immobile, et silencieux, quoiqu’il se passe d’autres.
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