Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez
 
Angoisses, saturation, explosion [ERIN]
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyDim 22 Jan - 18:24

Hecate sortit du château d’un pas précipité, furieuse. Non, vraiment, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Les Serpentard, encore et toujours. Bien évidemment, on pouvait toujours compter sur leur simple présence pour lui mettre les nerfs à vif, et le temps où elle viendrait à les supporter, eux et leur ego surdimensionné, n’était pas encore venu. Certes, quelques uns parmi l’armée reptilienne était parvenus à se distinguer et s’étaient révélés être une exception à la règle. Mais globalement, aucun pour rattraper les autres. Et une fois de plus, elle était dégoûtée devant tant de prétention, tant de vanité, devant cet orgueil démesuré qui leur était commun à tous. Ils n’avaient pas choisi leur heure, les vicelards… celle de la journée à laquelle elle descendait jusqu’aux cachots en quête de la Dame Grise. Pourquoi tenait-elle tant à ces visites dans des lieux aussi peu fréquentables ? Parce que parfois, même si la compagnie de ses amis lui était toujours indispensable, le fait de pouvoir bavarder avec un spectre était quelque chose qu’elle appréciait tout particulièrement. Peut-être parce que parfois, elle finissait par se demander si elle n’était pas un fantôme elle-même, tant elle s’évertuait à soutenir ses convictions vainement. Peut-être qu’après tout, elle était décédée sans s’en rendre compte et avait laissé son corps derrière elle, quelque part, dans un recoin du château. Seulement, le seul obstacle pour rejoindre le club des Chasseurs sans Têtes, c’était que le chemin qui y menait croisait forcement celui des Serpentard, rencontre qu’Hecate préférait de loin éviter.

Seules deux d’entre eux faisaient partie de ceux qu’elle n’avait pas envie d’étrangler à leur seule vue, entre autres Naïa Rosenberg, son amie ou ancienne amie, elle ne savait plus vraiment. Toutes deux étaient en froid, mais est-ce que cela s’arrangerait avec le temps ? Peut-être, ou peut-être pas, d’ailleurs… dérober un échiquier avec les intentions pourtant les plus nobles n’était pas vraiment ce que la Serdaigle avait fait de plus sage, et d’autant plus lorsque ce dernier appartenait à une dénommée NR. Il y avait aussi Erin, avec laquelle elle conservait une meilleure relation, peut-être due à leurs parties d’échecs et à leurs heures passées au sein de la bibliothèque. Mais aucune conciliance pour les autres, du moment qu’ils portaient le blason des couleuvres, cela signifiait qu’ils n’étaient que mauvaises herbes aux yeux d’Hecate. Entre Cooper qu’elle était déterminée à détester bien qu’il ne lui ait rien fait personnellement, Matthew qu’elle avait choisi d'éviter en permanence, Tyler dont le nom était devenu tabou, Gregory qu’elle préférait de loin ne pas avoir à croiser… non, Hecate ne se sentait absolument pas dans son élément. Et c’était sans compter les autres vipères, croiser la sœur Clyde n’était pas réellement pour tout lui plaire, idem pour Melrose. Cette dernière semblait tout justement être une garce qu’elle était loin d'être certaine d'apprécier. A part pour clamer à qui voudrait bien l'entendre qu'elle était sang pure et fière de l'être, la Serdaigle se demandait réellement si Livy possédait une once de lucidité, aussi elle l'avait classée directement dans le dossier des personnes à ignorer.

Mais curieusement, cet après-midi là aucun d'eux n'étaient en cause. C'étaient leurs petits camarades, tout aussi prétentieux et arrogants qui lui avaient cherché des noises. Même si le caractère prudent et peu confiant d'Hecate avait été à la veille de la convaincre d'emporter avec elle une glace à l'ennemi et un scrutoscope de poche afin de se rendre en toute sécurité aux cachots sans avoir à être confrontée aux bancs de sangsues, elle n'avait emmené avec elle que sa vigilance constante et sa baguette magique, en toute bonne sorcière. Astride n'aurait peut-être pas approuvé ce choix... néanmoins, elle était déterminée et pensait pouvoir ignorer les Vert & Argent tout bonnement si besoin s'en faisait ressentir. Seulement, s'ils avaient pu se contenter d'en faire de même...

" Tiens Juliet, tu te promènes dans notre territoire maintenant? Ta névrose te permet de franchir les limites de la bibliothèque? "

Très drôles, les petites vipères, quand elles s'y mettaient, et à trois qui plus était. Hecate les toisa de son air le plus hautain et méprisant tout en restant sur ses gardes. Elle n'était pas particulièrement pour l'idée d'avoir à en venir aux baguettes, sachant que représentant la minorité elle serait la première à se faire humilier. Aussi, n'ayant pas hérité du courage de Godric, elle préféra opter pour une joute verbale.

" En temps normal, ma névrose se serait fait un plaisir de te faire savoir que pour ton intellect, il te serait peut-être préférable d'aller faire un tour à la bibliothèque de temps en temps, si toutefois tu es alphabétisé. Mais comme je ne suis pas d'humeur, je me contentera simplement de t'ignorer. "

Légèrement agacée, la Serdaigle tourna les talons. Si elle devait employer son temps à le perdre avec des imbéciles, on le saurait, et elle n'était pas la "bêcheuse" de Poudlard pour rien. Mais l'un des trois, visiblement insatisfait, lui lança par dessus l'épaule:

" On te conseille d'éviter de jouer avec nous. Tout le monde ici sait que tu es assez désespérée pour aller taper la causette aux fantômes... "

Piquée au vif et les doigts refermés sur sa baguette, Hecate sentit un feu inconnu parcourir ses joues. Donner une leçon bien méritée à ces ahuris était passé en tête de liste de ses priorités. L'un de ses biens les plus précieux était sa fierté serdaigloise et le fait que l'on piétine ainsi ses valeurs était un affront. Les Vert & Argent s'étaient remis à rire et l'aiglonne fulminait, préservant le peu de sang-froid qui lui restait et l'once de sagesse héritée de Rowena.

" Pas assez désespérée, apparemment, autrement c'est à toi que je serais allée parler. "

Puis les sempiternelles moqueries avaient repris, avec quelqu'un comme elle c'était facile, beaucoup trop facile. Evidemment, elle était l'angoissée de service et l'éternel "fais attention à ne pas te faire attaquer par un Pitiponk en chemin!" était toujours de mise. Et avant de pouvoir écouter sa très probablement lamentable réponse, Hecate était repartie en sens inverse et avait remonté les escaliers à vive allure. Furibonde, elle avait traversé le parc sans prêter attention à ce qui l'entourait, cherchant seulement à calmer ses pulsions meurtrières. Tous les mêmes. Comment leur trouver des excuses, ensuite? Elle les détestait tous, autant qu'ils étaient, et Alex aurait beau s'évertuer à lui dire que ce n'étaient que préjugés, il en faudrait plus pour calmer ses nerfs. Puis une idée lui vint tout naturellement à l'esprit, aussi elle prit la route du terrain de Quidditch. Changée en un laps de temps relativement cours, la Serdaigle vêtue négligemment portait toutefois les couleurs de sa maison avec fierté et se dirigeait vers le stade batte en main. Puis ravie à l'idée de pouvoir se défouler, elle libéra un cognard qui prit son envol afin de mieux redescendre, et de rencontrer la batte prête à l'impact. Dans la tête d'Hecate, la moitié des têtes de Serpentard avaient défilé à la place de la balle. Puis de toutes ses forces, elle avait l'avait abattue sur la petite teigne, se délectant du sentiment de plénitude que cela avait fait naître en elle. Savoureux, cette brusque montée d’adrénaline. Il fallait bien qu'elle sorte, cette colère muette qui s'était attisée en elle. Qu'ils aillent au diable, tous! Et sans prêter attention aux alentours, omnibulée par sa cible, la Bleu & Bronze n'avait pas entendu des pas approcher de sa position.



Dernière édition par Hecate T. Juliet le Dim 26 Fév - 0:38, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyLun 23 Jan - 19:13

    On peut pas dire que je suis fanne de quidditch. Je supporte ma maison, bien sûr, quoi que vous ne me verrez jamais jouer les ressorts dans les gradins et poussant des cris stridents -comment peut-on se comporter de manière aussi ridicule?- mais je fais ce que je dois faire en tant que serpentarde fière d'arborer ces couleurs sur mon uniforme comme l'ont fait les membres de ma famille avant moi. Mais je crois que le jour où l'on me verra sur un balai pour jouer à ce jeu de suicidaires n'est pas encore arriver. Autant les courses en balais, j'adore ça, l'adrénaline, le vent, la compétition, la liberté, la victoire... et les multiples sensations éprouvés sur le balai pendant ces quelques secondes mais qui restent indescriptibles. Mais le quidditch... non, pas que j'aime pas cela. En soi, c'est sympa comme jeu, seulement un chouia trop violent pour moi, des gradiens, c'est plus sûr. En fait, c'est surtout incroyablement long les matchs. Ca dure généralement deux à trois heures, tout ça à les regarder voler. Comme tout sorcier qui se respecte, j'ai mon équipe préféré, le joueur que j'estime le plus -en fonction de ces capacités sur un balai comme de la personnalité qu'il a- mais sincèrement, si les matches pouvaient ne duré qu'une heure, je trouverais ça nettement plus... passionnant. Peut-être parce que je prendrais la peine de m'y intéresser plus que quand je sais que je vais resté assise pendant trois heures sur un truc inconfortable. Ou pire, rester debout. De maière générale, je me déplace que pour les matches de Serpentard, histoire de.

    Alors qu'est-ce que je fais ici? Sur le terrain de quidditch? Je pourrais prétendre que j'avais envie de me dégourdir les jambes et que j'ai été où mes jambes m'ont emmené, mais ce serait mentir, et puis je ne suis pas de ce genre-là. Ca pourrait être pour justement m'entrainer aux courses de balais -j'adorerais battre Tom, mon arrière cousin- mais l'absence de balai pose un problème de crédibilité. Autre excuse? Et bien... rendez-vous, défi, course après un animal quelconque, recherche d'un amateur de quidditch, etc... Mais tout cela ne serait que pures calomnies. Vous voulez la vérité? Ah que j'aime faire durer le suspense. Bon, pas trop non plus, après ça devient carrément lourd et lassant. Mais du moment que la curiosité de quelqu'un est piquée, c'est très amusant de voir jusqu'où elle va le mener. Et j'adorerais savoir jusqu'à quan dvous pourrez tenir. Quoi? J'exagère? Enfin quoi! Je viens de vous dire la réponse! Ce qui m'amène ici, je veux dire. Pardon? Toujours pas compris? Bah la curiosité bien sûr! En réalité, je suis une bien vilaine fille, j'ai jouée aux espionnes et j'ai pris Hecate en filature. Bouh, méchante fille. Ben tiens donc, comme si personne ne ferait de même après ce que je viens de voir... Hypocrisie! Bref, reprenons, donc Hecate, c'est cela? Hn.

    Je quittais ma salle commune pour... faire des choses. Bouh! Pas de curiosité, laissez-moi finir. Bref, je marchais -oui, c'est merveilleux n'est-ce pas?- dans les cachots quand j'ai entendu des éclats de voix. Rien d'inhabituel en fait si l'on excepte que j'ai reconnu une des voix. En réalité, j'ai reconnu les trois, c'était pas bien compliqué et j'ai une très bonne mémoire des voix. Mais quand je dis que j'ai reconnu qu'une des trois voix, j'entends par là qu'elle m'a... attiré. Vous voyez ce que je veux dire, non? Vous si sociable. Quand vous reconnaissez quelqu'un, une amie et que vous allez la voir pour la saluer... Dites-vous que c'est à peu près la même chose à ceci près que je ne considère pas Hecate comme mon amie. C'est méchant, hein? Oh arrétez cet air offusqué! Bande d'hypocrite! Je sais très bien que vous pensez les pires choses des gens que vous appelez "amis", moi, j'évite cette parjure en ne l'associant à... quasiment personne en réalité. Sparrow peut-être si je ne jouais pas les p'tites soeurs avec ce grand enfant. Soyons plus indulgent, voulez-vous? Hecate n'est pas mon amie. Loin de là. Quoi? Oui, je ne suis pas indulgente là, non pas méchante, juste réaliste. Si vous me laissiez finir... Bref. Mais Hecate, au niveau féminin s'entends, est celle qui s'approche le plus de cette appelation. Appelons ça une... copine. Moui, ça ira. On s'entends bien, on discute parfois, on joue souvent, on lit... "toujours". Bref, ça va. Ce serait une amie si elle n'était pas une fille ou, plus clairement, si elle avait pas cinquante mille amies à ne plus savoir quoi en faire. J'exagère, okay. Mais l'idée est là. Une amie, c'est quelqu'un en qui on a une totale confiance, qui nous supporte, nous comprends et à qui on peut tout dire. Jusqu'à ce jour, je n'ai encore trouvé personne qui correspond totalement à cette appelation. Sparrow s'en approche, mais il est trop... indiscipliné pour jouer le rôle de confident. Comment ça je suis exigeante? Pardonnez-moi, je préfère être seule que mal accompagnée, c'est bien comme ça qu'on dit? Ca fait cliché cette phrase, mais c'est pourtant vrai dans mon cas. Je préfère n'accorder ma confiance à personne plutôt que de le faire à moitié en doutant de mes proches. C'est irresponsable, inscouciant et naif. Or, je ne pense pas que ces adjectifs me correspondent...

    Pardon? Oui, je m'égare. Ca m'arrive... Bref, je sortais, je marchais, j'ai entendu la voix douce et mélodieuse d'Hecate, je me suis approchée, j'ai évité de me faire repérer mais déjà l'affrontement était terminé, Hécate prenait la fuite. Les trois Serpentards étaient peut-être vainqueurs par l'abandon de leur adversaire, mais je savais qui avait réellement gagné la joute verbale. Si Hecate avait plus d'aplomb et cherchait plus les ennuis, alors elle gagnerait beaucoup de matchs, je pense. L'idée que se faisait les gens d'Hecate était fausse, j'étais assez bien placé pour le savoir. Non pas que nous jouions les terreurs quand j'étais avec elle ou que je l'avais vu jouer ce rôle, simplement, elle était pas une gentille petite fille assise à sa table qui joue les enfants modèle et a peur de tout ce qui bouge. Hecate était... étrange par certains côtés. Pas étrange dans le sens où elle était normale là où je ne l'étais pas. Mais réellement étrange. Son livre, les superstitions... A mon humble avis, tout cela n'était que des bétises. Mais j'ai suffisamment d'estime pour elle, suffisamment de respect aussi pour faire preuve d'un minimun de tact en évitant de lui dire qu'elle est folle de penser un seul instant se faire attaquer à l'intérieur même du château par des crétaures magiques. Ce qui me gène le plus en fait, c'est pas l'attaque-quoi qu'improbable en soi- mais l'idée qu'ils s'en prennent à elle tout particulièrement. Les gens ont une manière bien à eux de tout rapporter à leur petite personne. Hecate n'était pas foncièrement égoïste que je sache, mais cette manière de voir les choses trahissait bien le type d'éducation qu'elle avait reçut. Et le pire, c'était que j'étais sûre quand elle en s'en rendait même pas compte. Je ne vais pas lui jeter la pierre, elle est pas la seule...

    Je me suis encore égarée, on dirait... Bref, Hecate a disparu des cachots d'un pas énergique qui trahissait sa colère. Je ne crois pas avoir jamais vue ma... copine -c'est moche et terriblement banale comme appelation, vous ne trouvez pas?- s'énerver ainsi. Il faut dire que mes camarades avaient mis le paquet. Sans chercher à me cacher, j'ai donc émergé du couloir, bousculé les trois compères pour me jeter à la suite d'Hecate, prenant soin au passage d'écrabouiller les pieds de l'un d'entre eux. Protestations. Un vague désolé, alors qu'il avait été soigneusement fait exprès, avec un sourire purement sadique, qu'ils ne pouvaient pas voir comme je disparaissais sur les talons de ma... camarade -je préfère, goût esthétique peut-être. Etre bonne élève dans l'art d'être discret ne m'a servit à rien. Hecate était un véritable ouragan. Un troupeau de chaporouges lui auraient passer sous le nez qu'elle aurait continué à avancer... Quoi que... Bref. Je l'ai donc suivit en restant cependant suffisamment éloigné pour qu'elle ne me remarque pas. Peu difficile en l'occurence vu son pas de charge! Et précaution inutile au finale. La direction qu'elle a pris est apparu rapidement très clairement. Le terrain de quidditch. Voilà! Maintenant, vous avez la raison! Oui, je suis longue, j'aime.

    J'ai ralenti le pas -limite je courrais pour ne pas la perdre de vue- quand je me suis aperçue de la direction qu'elle a prise. Je me suis vaguement demandée à peu près à ce moment-là, pourquoi je la suivais. A vrai dire, je n'en avais pas la moindre idée -et c'est toujours le cas maintenant. La curiosté, c'est vrai. J'aime observer les gens, je ne l'ai pas dit? Bah maintenant, vous savez. Je n'ai aucune motivation clairement définie pour être là. J'en ai pas besoin. J'ai juste envie de la suivre, voir où elle va, ce qu'elle va y faire et accessoirement lui parler. Lui parler, oui, c'est ce que je devrais faire. N'est-ce pas ce que font les gens pour réconforter, calmer leurs amis? Okay, Hecate n'est pas mon amie. N'empèche que j'ai beau ne pas lui accorder ma confiance, je l'aime bien alors... Ca va être assez dur. Avec les gars, je sais m'y prendre, y a pas besoin de mot, de complication, etc... je les suis à 100%, aucun problème de compréhension. Les filles sont le plus souvent superficielles, susceptibles, passablement chiantes et collantes, douées d'une possessivité qui s'exerce à tout va, autant avec les amants qu'avec les ami(e)s. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'évite d'être proche des filles. Je n'ai aucune envie d'arréter de voir certaines personnes parce que ça ne leur plait pas. j'appartiens à personne. Et je tiens à ma liberté plus que tout au monde. Quoi? Et la vie? Oui, bah évidemment, ma vie aussi.

    Le temps que j'atteigne le terrain de quidditch, Hecate avait déjà trouvé un moyen sain d'évacuer le pression. Je l'ai déjà vue jouer sur son balai. On dirait pas comme ça qu'elle est batteuse au vue de son physique. Mais je défie quiconque de penser la même chose une fois qu'il l'a vue taper dans un cognard. Elle est encore plus... "impressionnante" quand elle est en colère. Je me demande si ma présence est vraiment bien la venue, en fait. C'est pas que j'ai peur d'Hecate, mais j'ai aucune envie de finir à l'infirmerie alors que je m'apprète à faire ma B.A. de la journée. Non pas que je considère cela comme une corvée -corvée=contrainte= je-ne-fais-pas- mais disons simplement que pour une fois que je me sens d'humeur, j'aimerais éviter de le regretter. Allez... on s'approche gentillement de la p'tit dame. Le cognard qu'elle a laissé s'achapper reviens et... Bam! Renvoyer! Que de puissance, de hargne et d'énergie dans ce coup-ci. Impressionnant. Non pas le fait qu'elle sache la renvoyer ou quoi que ce soit. Non, je suis toujours surprise de l'énergie que peuvent accumuler les gens en eux et de la puissance de leu colère. Je crois pas m'être jamais énervée dans ma vie. J'ai toujours sut gardé mon sang-froid et me venger avec délectation. Un schéma bien loin que de taper dans tout ce qui bouge. Visiblement, elle ne m'a pas encore remarquée... Hecate... youhou... Non, ridicule, n'est-ce pas? Bon, mains dans les poches, attitude déconstractée, ton "enjouée" et pour finir, une touche d'humour. Et voilà comment on parait normal.

    "J'espère que c'est pas à moi que tu pensais en..."

    Mes yeux suivent le cognard, significatif à ce que je veux dire. Je doute qu'elle est pensé à moi en renvoyant le cognard. Et je sais qu'elle veut se défouler. Mais justement, si elle pouvait parler en même temps, ce serait génial.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyJeu 26 Jan - 9:39

De la fureur ? Non, un sentiment plus vif, à la fois glacial et brûlant, qui se répandait dans ses veines comme un fléau dévastateur. De la colère ? Non, un tel état d’esprit est cru, à son état le plus brut. Ce ne sont pas des flammes, c’est un venin qui parcourt le corps dans son intégralité, afin d’y semer le chaos. De la soif ? On se rapproche. C’est peut-être pourquoi elle frappait avec autant de hargne jusqu’à satiété. Abreuver sa rancœur, étancher son désir de briser un quelconque objet, à défaut d'en avoir un sous la main. Hecate était ainsi: d'ordinaire levant tout juste le nez hors de ses ouvrages, réservée, maladroite, méfiante et en vigilance constante. Une proie facile, trop manipulable pour en tirer un quelconque plaisir, qui agissait et se maudissait ensuite. Puis lorsque cette accumulation atteignait son point critique, la Hecate silencieuse laissait place à la Hecate emportée. Celle qui ne maîtrisait plus, ne contrôlait plus et laissait place à l'erruption dévastatrice de sa frustration. Cet état d'âme était loin d'être un remède d'une quelconque manière, mais peu importait. Aussi, pour évacuer cette noirceur qui s'envahissait, petit à petit, elle avait trouvé une solution très simple: frapper où ça fait mal, et ce, au sens propre du terme. Elle ne s'était jamais démarquée par ses talents de Batteur, mais à force de côtoyer les cognards, elle avait fini par développer une sorte d'affinité avec ces teignes. C'est lorsqu'elle était animée par la colère qu'elle était au meilleur de ses performances, peut-être parce que son énervement devenait son leitmotiv, sa soif de vaincre, d'en finir avec les vieux fantômes qui la rongeaient. En vivant dans l'entourage d'Hecate, chacun avait déjà fait l'expérience de cette perte de contrôle ou plus communément appelée crise de nerfs, à commencer par ses amis les plus proches ou les camarades qui la côtoyaient le plus souvent. Non, elle était loin d'être facile à vivre, mais il fallait s'y accomoder ou bien partir, et ceux qui avaient choisi la seconde option préféraient ne plus avoir à croiser son chemin. Elle était suffisamment porteuse de malheurs ou de mauvais présages comme ça, flétrie par ses angoisses permanentes et son air suffisant.

Aussi, au terme de six années passées au sein de l'Ecole, les choses n'avaient pas changé. Une fois de plus, elle venait de perdre le peu de sang-froid qui lui restait et au lieu de régler cette stupide histoire par des mots adroitement placés elle avait fini par choisir l'esquive, au lieu d'en venir à un geste stupide et insensé qu'elle regretterait ensuite. Alors elle était venue frapper, viser l'horizon comme s'il était responsable de ses déboires, se défouler sur un cognard. Et c'est ainsi que ses cheveux bouclés negligemment attachés, son corps flottant dans l’ampleur de son uniforme de joueuse et les manches retroussées maintes fois afin qu'elle puisse en sortir les bouts de ses doigts, elle avait laissé libre cours à son énervement. D'un adroit coup de batte, elle employait toutes ses forces à envoyer la balle toujours plus loin, afin qu'elle revienne avec plus de puissance et que le manège se répète jusqu'à ce qu'elle se soit calmée. Une multitude d'élèves lui avaient déjà servis de cibles oniriques lorsqu'elle renvoyait la balle, dont pratiquement toute la maison de Serpentard, et c’est un immense sentiment de satisfaction qui naissait en elle lorsqu’elle en suivait la trajectoire. C’était un exercice qui requérait toute sa concentration, aussi elle avait fait abstraction de tout ce qui se passait autour d’elle. Est-ce qu’on était en train de lui parler ? En quel honneur ? Elle avait légitimement le droit d’être ici, d’emprunter le matériel appartenant à l’équipe de Quidditch tant qu’il ne subissait aucune dégradation, de nourrir des envies de meurtre tant qu’elle ne les mettait pas en application, non, que pourrait-on bien lui reprocher ? Etait-ce un préfet, un professeur, un amateur, un curieux, peut-être un joueur qui venait lui dire que, sauf son respect, il avait besoin du terrain pour s’entraîner et qu’elle était priée de le quitter ? Eh bien non. Sauf son respect, elle faisait également partie de l’équipe et qu’importaient les motifs qui l’avaient conduite sur le stade, elle ne comptait pas prendre congé aussi rapidement, pas tant qu’elle n’aurait pas chassé ce fléau. D’ailleurs, elle allait s’empresser de le lui faire savoir, à coup de batte s’il s’agissait d’un importun doublé d’un porteur du blason des vipères. Aussi elle se retourna et c’est avec stupéfaction qu’elle reconnut un visage familier. Que diable pouvait bien faire Erin Nott sur le terrain ? On parlait de Quidditch, un sport en définition, et Hecate connaissait plutôt la Vert & Argent pour ses activités intellectuelles que physiques, comme le pouvaient témoigner les heures passées en sa compagnie dans la bibliothèque. Mais peut-être n’était-ce pas une bonne chose qu’elle se retrouve ici, à ce moment précis. Son expérience lui avait déjà prouvé que les cognards se tenaient rarement tranquille et que penser être en sécurité avec une de ces teignes dans les environs relevaient de la plus pure et simple stupidité. Pour sa part, elle avait en sa possession sa fidèle batte pour les contrer, mais son interlocutrice n’en avait pas, jusqu’à preuve du contraire.

"J'espère que c'est pas à moi que tu pensais en..."

Curieusement, l’appartenance d’Erin au sein de la maison de Salazar n’avait pas suscité l’hostilité d’Hecate, contrairement aux congénères de la jeune vipère. Peut-être parce que, malgré son rang de sang-pur et cette fierté qui lui était propre, elle était différente. Différente des pimbêches qui partageaient sa salle commune, de la vile June ou de la perfide Livy et loin de se pavaner comme elles le faisaient. Et au final, elle en était venue à l’apprécier, contre toute attente. Après tout, la Serdaigle avait peu l’habitude de rencontrer des adeptes d’échecs dignes de considération, et les parties qu’elle avait disputées avec la couleuvre avaient eu au moins le mérite de la divertir, ce qui était loin d’être donné à tout le monde. Erin l’avait même battue à plate couture, parfois, et la Bleu & Bronze, loin de s’en formaliser avait tiré quelques enseignements de ces confrontations. Il fallait également préciser que la Serpentard était suivie d’un caractère complexe, à son instar. Peu ouverte aux autres, légèrement renfermée, méfiante, ça vous rappelle quelque chose ? Néanmoins, ces traits-là étaient plus accentués chez elle que chez n’importe qui d’autre. Une double raison de l’apprécier, Hecate aimait à savoir que finalement, elle n’était pas la seule à trouver son bonheur dans les ouvrages de la bibliothèque, aussi elle était encline à aider la vipère dès que le besoin d’en faisait sentir. De par cette austérité qui leur était commune, elle sentait qu'elles se ressemblaient en bien des points. Elle savait toutefois Erin intelligente, un peu trop parfois, et son talent pour manipuler les autres à sa guise était admirable, mais mieux valait rester sur ses gardes au risque de se faire embobiner à son tour. Ainsi, depuis qu'elle vouait une haine sans nom à tout individu porteur d'une insigne reptilienne, la jeune Nott était restée la seule exception à la règle, en plus de Naïa avec qui les choses dérapaient légèrement en ce moment. Mais Hecate, pour cette fois-ci, avait mis sa fierté Serdaigloise et ses préjugés de côté, fermant les yeux sur le blason d'Erin. Imprudence? Peut-être bien. Manque de discernement? Tout autant. Mais au fond, elle était persuadée que la couleuvre contrastait avec les autres sangsues, c'est pourquoi elle ne la mettait pas dans le même panier.

" Non, plutôt contre la majorité des spécimens qui constituent ta Maison, sauf le respect de Salazar. "

L'hostilité qu'elle éprouvait quant à ces ahuris prétentieux doublés d'arrogants détestables n'était un secret pour personne, encore moins pour la jeune Nott. Il aurait fallu être aveugle pour se pas la voir froncer les sourcils ou sourd pour ne pas l'entendre les maudire lorsqu'ils étaient de passage... mais la Vert & Argent serait-elle en mesure de le comprendre? Hecate savait qu'elle avait une aversion toute particulière pour les nés moldus et qu'être appelée sang-pur lui prodiguait une certaine fierté et un violent mépris pour autrui. Devait-elle se réjouir d'avoir échappé à cette règle? Tandis qu'elle songeait aux conséquences de ses paroles, elle se plaça de nouveau en position tandis que le cognard revenait à la charge et le renvoya d'un grand coup de batte, observant sa trajectoire. Si c'était le cas, pourquoi était-elle ici? Probablement pas pour le spectacle. Elle soupira donc et se tourna de nouveau vers Erin, estimant que le temps de retour de la balle teigneuse lui laissait celui d'échanger quelques mots.

" Une envie soudaine de... frapper. Etonnant comme c'est grisant. "

Si se battre comme un vulgaire moldu était une telle source d'adrénaline, peut-être devrait-elle s'y mettre. Néanmoins, pour l'heure elle se suffisait d'une batte et d'un cognard, la sensation produite était tout aussi ennivrante et elle était prête à continuer jusqu'à épuisement. Après être restée le nez dans les bouquins une bonne partie de la journée, évacuer l'accumulation produite lui procurait un bien fou. Du point de vue d'autrui, elle devait être bonne à interner à Ste Mangouste, mais Erin Nott était loin d'être autrui. Aussi, après avoir de nouveau projeté au loin le cognard qui faisait tout juste son retour, comme subissant une attraction qui le forçait à se dirger continuellement sur sa batte, Hecate se tourna vers son interlocutrice, s'interrogeant sur les raisons qui l'avaient poussée à se rendre à son tour sur le terrain. Puis légèrement essouflée, alors que sa cible venait de frôler les vitraux de la lucarne du cours de divination, elle tendit sa batte à Erin.

" Tu veux essayer? Crois-moi, il n'y a pas mieux pour se défouler. "

Elle savait pertinemment que faire la conversation n'était pas une des grandes passions de la Vert & Argent, peut-être que frapper dans une balle serait plus communicatif? Peut-être après tout, chacun pouvait à sa guise profiter de ce petit plaisir que se faisait la Serdaigle après être entrée dans une colère noire. Et qui savait, peut-être y trouver à son tour une quelconque forme de satisfaction personnelle...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyLun 30 Jan - 1:15

    Ha! Tu m'as remarqué. Génial ou pas, heureusement ou pas, tu n'as pas l'air de vouloir faire de moi ta prochaine cible, ou pire, me transformer en cognard, le temps que l'autre revienne. J'ignore pour qui c'est le mieux -vu l'arme que tu as, je pencherais pour moi- mais tu sembles te contrôler. En voilà au moins une de bonne nouvelle. Je ne comprends pas la susceptibilité des gens. Quelle est cette manie de tout prendre pour soi comme une insulte personnelle? Ce n'est qu'un avis purement subjectif, pourquoi le prendre à coeur? Et si ça les touche, au lui de s'énerver contre l'impoli, pourquoi ne pas se demander si les raisons de leur récation n'est pas justement parce qu'il se situe dans le vrai? Très franchement, beaucoup de gens sont tombés juste sur mon compte. Enfin quand je dis beaucoup, je parle de ma sociabilité débordante, mon altruisme, et de ma joie de vivre. Pardon? Oui, c'est de l'ironie... Sinon, dans un cercle plus réduit, ils ont pu découvrir mon cynisme, ma franchise, mon égoïsme voir mes tendances sanginaires pour Sparrow. J'oublie la quantité insondable de qualités qui me caractérise... Pardon? Oui, je verse encore dans l'ironie... Pourtant... Je m'en suis pas formalisé pour autant. Bon, il est vrai que j'ai tiqué pour le sang. Mais lorsque quelqu'un établit que je suis ignoble, injuste ou idiote, ça ne me touche pas. Je sais que je peux être ignoble ou injuste, quant à l'idiotie, il n'y a qu'un type de personnage capable de dire un truc pareil : quelqu'un d'encore plus idiot.

    Bref, donc, j'en étais au fait que tu m'as remarquée. J'ai vraiment tendance à m'égarer aujourd'hui... Manque de sommeil peut-être... Non, je ne raconterais pas ma nuit, sinon, j'en ai pour une autre nuit à tout raconter vu comme je sens que je vais m'égarer dans mes égarements. Tu m'as remarquée et tu m'expliques que tu en a après les serpentards. Ah oui, vraiment? Très étonnant de ta part, surtout après ce que je viens de voir, dis donc... Oui, c'est de l'ironie... Mais visiblement, si tu en as après les serpentards, j'en suis exclus. J'ignore si je dois être contente ou pas que tu me mette à part de mes camarades de maisons mais au vu du danger permanent qu'est ta batte, on va dire que si.

    "T'inquiètes pas pour Salazar, il est mort et enterré. S'il était un fantôme, il aurait choisit un autre pion que Tu-sais-qui pour faire le sale boulot. Ou alors il aurait botté les fesses au Baron Sanglant pour sa trop grande indulgence."

    A mon humble avis, si à chaque fois que ce cher Salazar était dénigré, ou bien un quelconque être semblable, je devais mangé un bonbon, je pense que Honeydukes aurait fait fortune. Et encore, je ne suis là que depuis 14 ans sur cette terre. Si on ajoute toutes les années qui séparent sa naissnace de la mienne... Une réelle fortune de friandises. Inimaginable! Bam! Un cognard. Joli coup. A vrai dire, j'y connais pas grand chose, mais ça doit être un joli coup. Je lève la tête, une main levée pour protéger mes yeux du soleil. Puis je te regarde de nouveau. Il semblerait que tu t'intéresses de nouveau à moi. Cher Hecate, tu as toute mon attention. Ah oui, une remarque sur la sensation que te procure cette petite séance de défoulement. Ravie que ça te fasse du bien. Personnellement, je prends plus mon pied quand mes lèvres sont accrochés à un animal mort et que son sang coule dans mes veines. Mais chacun son trip après tout. Sinon, plus correctement, j'adore les courses en balai. Pardonne-moi, mais ça, c'est grisant. Je crains que je ne trouverais pas aussi génial de taper dans une balle malheureusement. Sinon, j'aurais déjà postuler au poste de batteuse pour remplacer Arween, ou mieux, en poursuiveuse à la place de Matthew. Mais ça m'intéresse pas.

    Je te regarde de nouveau évacuer ta rage dans un nouveau coup de batte. Je pense qe tu dverais changer de cible. Je ne suis, certes, pas devin, mais je doute que la prof de divination soit heureuse si tu lui ravages sa salle de cours. Je comprendrais réellement jamais ce besoin d'évacuation. Encore plus cette manière de le traduire physiquement. C'est passionnant. Dommage qu'il n'y est pas de cours de psychologie à Poudlard, j'aurais tout de suite dit présente. Juste pour comprendre la colère, les poufs, les prétentieux et les abrutis. Des gens que je ne comprends réellement pas. Pardon? Tu me parles? Tu me proposes de te reprendre? C'est une blague? Moi? Taper dans ce truc comme... Non, ce serait méchant. je secoue donc la tête accompagnée d'une vague explication.

    "Ca ira merci. J'en ai jamais eu besoin."

    L'idée même d'essayer me parait ridicule. Certes, j'ai déjà eu des cours de vol, mais l'idée de tenir une batte... est totalement exclut! Je me trouverais déjà ridicule rien que d'en tenir une -ça se tient comment exactement?- mais alors devant toi en plus... Non, faut pa sle prendre contre toi. Ca aurait été n'importe qui, ça aurait été pareil. S'il me faut un spectateur, ça aurait été quelqu'un qui me connait et dont je serais sûr qu'il se fichera pas de moi. dans l'idéal, ce serait mon amant. Malheureusement à la place, j'ai un fiancé imbécile et arrogant. Autant dire que ce jour ne viendra donc jamais. Bref tenir la batte est déjà à exclure, encore plus avec du spectateur, mais alors tenter de la renvoyer... je risquerais très fortement de me louper. Autant faire mumuse baguette, j'ai pas de difficulté à viser, autant souffle, cognard ou vif d'or... c'est étrangement plus compliquée. J'ignore pourquoi. Ca doit être moi qui déraille. Rien d'étonnant à cela, je suis complétement folle, tout le monde le sait. A se demander comment et surtout pourquoi tu me supportes encore. Je l'avoue, cela reste un total mystère.

    "Tu crois réellement que ça va t'aider, Hecate? Ou c'est juste une manière d'évacuer toute cette pression pour de nouveau pouvoir accumuler cette frustration? Tu sais qu'un moment donné, tu te sous-estimeras et quand tu penseras à te clamer, il sera trop tard?"

    Cycle infernale. Ou plus communément appelé "le chien qui se mord la queue". Pas de début, de milieu ou de fin. Juste un enfer plus ou moins intense selon l'endroit où l'on est dans le petit rond et combien de fois on a suivit le sillon.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyDim 5 Fév - 12:18

"T'inquiètes pas pour Salazar, il est mort et enterré. S'il était un fantôme, il aurait choisit un autre pion que Tu-sais-qui pour faire le sale boulot. Ou alors il aurait botté les fesses au Baron Sanglant pour sa trop grande indulgence."

Hecate se mordit la lèvre inférieure. Evidemment, le fait qu'elle appréciait Erin n'empêchait pas le fait qu'elle était réticente aux remarques typiques Serpentardes. En se rendant dans les cachots en vue de bavarder avec la Dame Grise, il arrivait régulièrement à la Serdaigle de croiser le Baron Sanglant et pour tout dire celui-ci était loin de lui être sympathique. Sa présence n'était nullement rassurante et il en suffisait peu à Hecate pour qu'un rien l'angoisse. C'était toujours les mêmes fantômes qui revenaient siéger dans son esprit, les mêmes hantîses... restait à savoir quand en serait-elle enfin libérée. Probablement jamais, enfin elle espérait encore ne plus avoir à frémir lorsqu'elle arriverait au coin d'un couloir, lorsqu'elle entendrait un bruit sans pouvoir identifier sa provenance, lorsque ses cinq sens seraient en alerte pour un rien. Ainsi, le Baron Sanglant faisait preuve d'une trop grande indulgence? Parce qu'il ne poursuivait pas les enfants nés moldus avec une fourche et des torches? Si après tout c'était ainsi qu'Erin avait la vision du rôle que le spectre devait accomplir... Hecate savait qu'après tout, la vipère était fidèle à son opinion concernant les statuts sanguins. Etant de sang mêlé, elle se voyait mal intervenir d'une quelconque manière dans la querelle des rangs sociaux chez les sorciers. Ce n'était pas par envie de défendre la condition moldue, au fond cela ne la regardait pas, et elle n'était pas spécialement proche de son père, pas assez pour plaider sa cause. Néanmoins, cette supériorité que prodiguait ce sang que l'on disait communément pur avait pour seule vertu de la mettre hors d'elle. Tout bonnement parce qu'il s'agissait là d'une caractéristique des Serpentard, et qu'elle ne les supportait pas à l'exception de quelques rares personnes.

C'était plutôt étrange, par ailleurs, qu'elle parvenait à avoir de l'estime pour Erin. Peut-être parce que si ses origines et ses convictions avaient été autres, elle auraient pu partager le même blason. Malgré son appartenance à la maison des sangsues, Hecate savait que la vipère recelait de bien des atouts qui auraient été perçus comme vertus à Serdaigle, elle avait pu le constater en disputant une partie d'échec quand elles se retrouvaient à la bibliothèque de temps à autre. C'était peut-être pourquoi elle la tolérait à la différence de mesdemoiselles Clyde, Melrose & Seymour qui ne constituaient à ses yeux que les pimbêches de Serpentard. Mais pour en revenir aux propos de son interlocutrice, Hecate ne put s'empêcher de tressaillir légèrement à l'évocation de "tu-sais-qui". Oui, évidemment, elle savait qui. Mais elle avait également beaucoup lu à ce sujet, et comme elle vivait dans la crainte de toute menace potentielle... enfin pouvait-on considérer le légendaire mage noir comme menace? Il n'était plus. Néanmoins, Hecate ne s'arrêtait pas à ce simple fait, elle faisait suffisamment de mauvais rêves la nuit pour savoir que même les esprits n'avaient de cesse de venir la torturer. In the cave of bad dreams...

" Eh bien soit, disons que notre cher fondateur dispose de bien assez de représentants pour me mettre hors de moi. "

Qu'elle ne se sente pas visée, ce n'était pas le cas. Et si elle le prenait personnellement, tant pis, Hecate n'était pas d'humeur à prendre des gants avec qui que ce soit. Dommage que cela soit tombé sur elle, la Serdaigle n'aimait pas réellement que l'on assiste à ses "crises" lorsqu'elles survenaient. Certes, elle possédait sans le moindre doute un côté névrosé, mais en général les gens prenaient cette soudaine fureur pour une quelconque forme de folie. Curieusement, elle ne pouvait prétendre qu'elle se fichait éperdumment de l'avis des autres, au contraire, elle était même très attentive à l'opinion des autres à son sujet. Et par dessus tout, elle avait peur, peur qu'on la considère comme anormale ou qu'on la croie folle, c'était une nouvelle hantîse qui avait tendance à se manifester chez elle. Au final, elle avait peur, peur de tout, des autres, d'elle-même, encore plus des autres, peur de sombrer, peur de ce qui pourrait lui arriver, peur des railleries, peur de l'inconnu, peur de ce qu'elle ne pourrait jamais prédire. C'était dans sa nature, et son seul remède était de trouver une quelconque force dans sa colère. Parce que oui, sa colère lui prodiguait un brusque sentiment de puissance, une soif de vaincre et de détruire. Et cela, est-ce qu'Erin serait en mesure de le comprendre? Il lui arrivait souvent d'être surprise par la perspicacité et le discernement d'une jeune élève de quatorze ans, comme c'était le cas chez la jeune vipère, pourtant tellement plus mature que ses congénères reptiliennes de sixième ou septième année.


"Ca ira merci. J'en ai jamais eu besoin."

Hecate haussa les épaules et replaça la batte dans la position adéquate, là où l'angle de tir serait parfait. La balle faisait alors son retour avec élan, et la Serdaigle s'était apprêtée à l'impact, la main gauche resserée sur le manche de bois. Nouvelle rencontre. Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, le cognard était déjà projeté au-delà des tribunes, aussi elle s'accorda un bref moment de répit tandis que son souffle se stabilisait de nouveau. Bien évidemment, elle n'en avait pas besoin. La jeune Nott était le genre de fille à disposer d'un sang froid à toute épreuve, et se livrer à un tel accès de colère, même pour se faire du bien... après tout, peu de gens connaissaient cet état de plénitude que provoquait la libération de souffrances intérieures. Cette virtuose, c'était réellement quelque chose d'unique.

" Comme tu veux, après tout. "

Sans s'en soucier plus longtemps, elle plissa les yeux et analysa la position du cognard qui était déjà en train d'effectuer le trajet de retour. Cela lui laissait une bonne vingtaine de secondes avant d'avoir à effectuer un nouveau coup, aussi elle se tourna rapidemment vers la Vert & Argent. En fin de compte, ce qu'elle appréciait particulièrement chez Erin Nott, c'était que la présence de celle-ci n'était pas dérangeante. Que ce soit dans le silence de la bibliothèque ou en plein milieu d'une crise de nerfs au centre du terrain de Quidditch, l'intimité était toujours respectée. Elle ne cherchait ni à s'appitoyer sur son sort, ni à chercher à comprendre quelles étaient les causes de son énervement, ni encore moins de compâtir, et cela, Hecate ne pouvait lui en être que reconnaissante.

"Tu crois réellement que ça va t'aider, Hecate? Ou c'est juste une manière d'évacuer toute cette pression pour de nouveau pouvoir accumuler cette frustration? Tu sais qu'un moment donné, tu te sous-estimeras et quand tu penseras à te clamer, il sera trop tard?"

La question la destabilisa quelques secondes, le temps que le cognard rebondisse contre sa batte, avec moins de violence et de force que les fois précédentes. Non, elle ne savait pas. Pas plus qu'elle ne chercher à trouver une quelconque forme d'aide. Il y avait seulement des moment où elle ressentait la nécessité d'extérioriser, et elle ne cherchait pas à comprendre le pourquoi du comment, elle se contentait de frapper, seulement. Quoiqu'il advienne, elle était destinée à devoir enmagasiner toute sa fureur, et elle en avait assez que ce soit sa vertueuse patience qui accuse le coup à sa place. Que signifiait ce "trop tard"? Tout retour en arrière était toujours possible, n'est-ce pas? Elle était pratiquement certaine qu'en dehors de ces moments d'énervement, elle ne perdrait jamais le contrôle. Non, elle en était intimement persuadée, elle aurait toujours les choses bien en main. Toujours. Mais si d'aventure la couleuvre avait raison? Et si ce n'était pas le cas? Et si c'était plus qu'un simple moment passager? A ajouter prochainement à la liste déjà trop longue de ses craintes les plus vives. Après tout, elle ne pouvait que se contenter que de ça, elle n'avait pas d'autre solution. Non, vraiment, c'était bien le seul remède et elle allait devoir se faire à cette idée.

" Qu'est-ce que je peux faire d'autre? Mettre leurs têtes à la place de mon cognard? J'ai été suffisamment calme et assez patiente. "

Ses muscles raidis toujours en position de réception commencer à lui provoquer des douleurs au niveau des articulations. Ainsi, Erin n'avait pas souvent l'air en proie à la vivacité de la colère... Toutefois, il en aurait fallu davantage pour faire démordre Hecate, aussi elle leva de nouveau les yeux vers le ciel nuageux, en quête de la petite teigne.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyLun 6 Fév - 1:03

    Wah! Tu devrais voir ta tête! Non, mais vraiment... sérieusement, je veux dire. On dirait que tu as avalé quelque chose de travers... Pardonne-moi mais comme il n'est pas très difficile de deviner ce que tu penses, j'ai pas pu m'empécher de sourire. J'ai eu un vague instant d'incompréhension devant ton visage un peu figé, mais j'ai vite compris. Désolée, mais plus j'y pense plus... ça me fait sourire... et forcémement ça finit dans un rire. Waouh! Je sais pas ce que j'ai aujourd'hui... Je suis les gens, je leur tape la causette, je te "venge" et en plus je ris. C'est clair, il y a un truc en moi qui tourne pas rond. Bienvenue chez les fous! Enfin, la folle en l'occurence. Ma chère Hecate... C'est exactement pour ce genre de réaction que je préfère toujours éviter le sujet du sang. Les gens partent du principe qu'étant sang-pur et élevée dans une famille digne de ce nom, je cotionne tout acte de rabaissement des nés-moldus et que je méprise ces derniers au plus haut point. Ce qui est faux. Je comprends ces pensées bien sûr. Mes actes n'aident qu'à renforcer cette erreur, c'est sûr. Mais même s'il y a une hiérarchie des sangs à laquelle j'adhère, je ne m'arrète jamais là. Un sang-mélé voir un moldu intelligent, pertinent, interessant, vaudra toujours mieux qu'un sang-pur bénet. Heureusement pour ce dernier qu'il a le sang-pur d'ailleurs, c'est la seule chose de bien chez lui. Et malheureusement, parce que j'aurais honte. Mais je ne montre pas toujours mes opinions, il m'arrive d'être particulièrement odieuses, employé les termes d'impur et de sang-de-bourbe n'aident pas j'imagine. Mais peu importe, si j'emploie ces termes, c'est pour insulter la personne en face. Si elle n'a pas le sang pur et qu'en plus, elle vient me contrarié, désolée, mais c'est une mer**. Bon, allez, revenons un peu sérieux, tu veux? Oui, j'ai toujours le sourire aux lèvres, désolée. Ou pas d'ailleurs. Juste si tu le prends mal, c'est dommage.

    "Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez..."

    Une petite pause. Oui, c'est cool l'oxygène, hein?

    "... Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer."

    Ma phrase reste en suspens. Tu n'as certainement pas compris où je voulais en venir ni même ce que je disais, mais je termine, tu permets? Tu comprendras après :

    "Mais essayons quand même."

    Toujours pas compris? Bah, j'aurais aimé qu'un Serdaigle comprenne, mais si tu n'as pas encore suivit le cours de mes pensées, c'est pas grave, je t'en voudrais pas. C'est un moldu qui a dit ça, un philosophe, je crois. Inutile de me demande son nom, j'en ai pas la moindre idée. Je n'ai ajamis eu aucune mémoire des noms. Les écrits sont bien plus intéressant que la personne qui les a écrit généralement, tu n'es pas d'accord? Bon, je vais peut-être cesser de te faire languir, hein? Ce serait pas très gentil. Et ce sourire qui ne me quitte pas... Mais d'où vient cette incroyable bonne humeur si soudaine?

    "C'est un moldu qui a dit ça, à mon avis, il était sacrément optimiste. Et tu en ai la preuve."

    Désolée encore si tu le prends mal, ce serait dommage. C'ets pas réellement une critique, c'est juste pour faire le lien entre ce que je viens de dire et ce que tu as dit -et donc toi par extention. Je m'approche un peu. Regardant le cognard s'envoler avant de reporter mon attention sur toi. Encore ce fichu sourire? C'est qeu ça m'énerverait presque. Enfin... c'est surtout de pas comprendre pourquoi il me vient aussi facilement. Ca m'amuse. Mais j'ignore exactement pourquoi? Oui, tu peux le dire, je suis vraiment étrange. Et c'est pas tout de le dire, faut le voir!

    "J'ai pas dis que la baron Sanglant était indulgent mais que Salazar le trouverait trop gentil. J'ai dis aussi qu'il aurait déjà choisit un autre pion pour finir le travail, pas que je cotionnais ce travail..."

    Evidemment, ça m'empèche de comprendre ceux qui veulent du sang-pur à tout prix. l'idée de la perfection se réside forcément dans un sang-pur sorcier -et non cracmol-. Car c'est une chose qu'on ne peut obtenir. Si on nait ainsi, on a une chance d'atteindre la perfection dont l'idée que je me fais est assez différente de celle de mes parents, mais passons sur leurs opinions, tu veux? Pour moi, c'est un sang-pur sorcier qui allieraient toutes les qualités que j'apprécie chez les gens : l'objetivité, l'intelligence, la perspicacité, un minimun de sens de la justice, et une pointe de réalisme, une sorte de résignation qui ne soit pourtant pas désespérée et pathétique, quelque chose ressemblant à la raison. Bien sûr, une telle personne n'existe pas. Ou si elle existe, je ne l'ai pas encore croisé. les gens ont toujours un défaut récurant : la susceptibilité, la bétise, une tendance à la fumette et autres produits, la cruauté, ou encore une grande indifférence pour la travail ou frisnat l'arrogance. Bref, y a toujours un truc qui cloque. Mais peu importe, c'est un peu rassurant de savoir cela. Je ne suis pas parfaite, et je n'aspire pas à l'être, j'ai mes propres démons, et les autres ne le sont pas non plus.

    Encore un coup de batte. t'a raison, continue. perso, je n'y toucherais pas. Ca ne t'intéresse pas beaucoup visiblement vu l'air indifférent et presque désinvolte que tu adopes. Comme si c'était "tant pis pour moi". Désolée, mais je crois pas que je loupe grand chose. Je doute pas du travail qu'il faut pour devenir performant mais quand on voit un match de quidditch... y en a que je trouve vraiment nul. Alors que je serais certainement incapable de faire un dixième de ce qu'ils font, c'est certain. Mais ça a l'air tellement facile, tellement... harmonieux, que lorsque un se loupe, ça casse tout et j'ai bien envie de le traiter de boulet. Or, des erreurs comme ça, y en a souvent dans les matchs. Et donc c'est jamais... parfait. Entre agacement et ennuis, le quidditch, c'est vraiment pas mon terrain de prédilection.

    Oulà, deuxième cognard... Oui, je suis particulièrelent chiante, tu peux le dire. Il approche et je te pose des questions en même temps, je suis vraiment pas sympa, hein? Désolée, c'était pas faix exprès. Heureusement que je parle pas à voix haute, tous mes désolées, pas forcément sorties du coeur, plus comme une politesse même si je verse pas dans l'hypocrisie, t'agaceraient certainement. Et tu sais quoi? Désolée. C'est que ça m'amuse mon délire, en plus. De dieu, je me suis déjà faite plus discrete pourtant. Ce fichu sourire qui me revint au visage. Saleté. Mais jete-le, de Dieu. Il manquerait plus que tu crois qu'il t'est adressé. Et là, impossible de te démentir sans être impolie. Bon, c'est bon? On retrouve son sérieux? Bien.

    La puissance de ta frappe trahit ta perturbation ma chère Hecate. Allons, je te laisse réfléchir, quand tu auras quelque chose à me dire, je serais toute ouïe, prête à t'écouter. Je t'ai si perturbé que ça? Ah non, visiblement. Même si tu es resté silencieuse, cela semble plus parce que tu étais interloquée que parce que tu as vraiment réfléchis. Tant pis, je m'en contenterais. Je ne remets pas en doute ta patience, qui est surement une de tes plus grande qualité mais aussi une de tes plus grande faiblesse, à vrai dire, je t'envie d'avoir la patience de supporter tous ces idiots autour de toi sans rechigner. A ta place, j'aurais déjà fait face et les aurait envoyé bouler sans la moindre retenue. A moins de décidé de leur préparer un coctail à ma façon... Je hausse les épaules. On a chacun nos petits vices, au moins le tien n'est pas réprimandé, ni particulièrement dangereux -sauf si tu as des tendances suicidaires...- et encore moins ennuyant.

    "Pourquoi tu ne vas pas t'occuper d'eux au lieu de te défouler sur le cognard?"

    A ton avis, comment ais-je fait pour éloigner les sorts de cette espèce de mon chemin?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyJeu 9 Fév - 19:49

"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez... Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer."

Hecate ne broncha pas. C'était étonnant comme elle avait parfois la sensation d'être incomprise aux yeux de bien des élèves, et il fallait bien avouer que la communication était loin de faire partie des atouts de sa manchette. Généralement, il se formait dans son esprit quelques bribes de pensées qui ne prenaient forme qu'une fois éclaircies, et c'était bien ce faisceau qui lui faisait défaut. C'est pourquoi on préférait généralement penser que ses propos étaient incohérents, et globalement, ils n'avaient pas tort sur toute la ligne. Peut-être que c'était vrai après tout, parfois, la confusion régnait dans ses idées, et lors de ses emportements cela semblait également être le cas. Une fois que la fureur se mettait à dominer les parcelles de son corps, elle ne maîtrisait plus rien et il était encore plus ardu de la remettre dans le bon sens.

Aussi, elle se mit à se demander ce quel était le message qu'Erin essayait de lui transmettre. Exclu le fait de lui faire comprendre qu'elle avait mal interprété ses paroles... Y avait-il un objectif précis à cette venue hormis le fait de rester spectatrice de sa crise de nerfs? Non que sa présence ne dérangeait Hecate, mais la Bleu & Bronze ne parvener nullement à sonder les intentions de la Serpentard, et ce simple fait suffisait à la perturber. Cela se ressentait dans ses frappes, les trajectoires des cognards n'étaient plus aussi directes, et la petite teigne commençait à s'agiter, indépendament de la force de tir. Peu à peu, le doute s'instaurait dans son esprit, remplaçant la colère qui l'avait envahie quelques minutes plus tôt.

"J'ai pas dis que la baron Sanglant était indulgent mais que Salazar le trouverait trop gentil. J'ai dis aussi qu'il aurait déjà choisit un autre pion pour finir le travail, pas que je cautionnais ce travail..."

Au moins, cela différait des idées communes propres aux Verts & Argent, et ce n'était pas plus mal. Hecate avait du mal à comprendre pourquoi l'annihilation moldue, cracmols, sangs dits communément "impurs", avait un tel impact sur la civilisation des "typiquement sorciers". Quand on y réfléchissait bien, tous avaient une bonne dose de sang moldu qui coulait dans leurs artères, la généalogie faisait que les deux sociétés avaient été mêlées bien des fois, certainement plus de fois que n'auraient voulu l'avouer la plupart des Serpents. Au moins, s'il en existait certains, Erin en l'occurence, auxquels ce délire idéologique échappait, c'était déjà plutôt une bonne chose. Il y en avait déjà assez de Melrose qui n'hésitait pas à sous-entendre qu'un autodafé de nés-moldus ne serait pas de trop dans cette école... Enfin, là n'était pas la cause de la rancune d'Hecate puisqu'elle se sentait parfaitement extérieure à ce conflit. Si elle les haïssait, c'était pour des raisons bien particulières et qui lui étaient propres, et elle laissait volontiers les deux camps régler leur compte sans s'y opposer et encore moins prendre parti, bien qu'elle trouvait ces raisons-là trop futiles pour que l'on y accorde de l'importance.

" C'est déjà ça, avec certains spécimens, on a plutôt l'impression qu'ils n'attendent qu'un bon génocide pour régler tout ça... "

Nouvel haussement de sourcils, retour de balle. Cette fois-ci, le cognard est projeté avec moins de force encore que le précédent. Relâchement? Peut-être une indication qui lui signalait que sa rancune commençait lentement à être étanchée... allez savoir si c'était une bonne chose ou non. Peut-être que la présence d'autrui l'empêchait soit de se concentrer correctement, soit de s'investir pleinement dans l'erradication de sa colère. Au moins, elle parvenait à se maîtriser, cela signifiait qu'au final, elle était encore maîtresse d'elle-même. A ce rythme, elle allait peut-être pouvoir s'arrêter pour aujourd'hui et espérer oublier ses problèmes quotidiens pour l'heure, en se jurant que si elle croisait à nouveau un porteur du blason reptilien, elle ne lui accorderait plus qu'un regard méprisant tout en ignorant ses mots venimeux.

"Pourquoi tu ne vas pas t'occuper d'eux au lieu de te défouler sur le cognard?"

Bonne question, peut-être parce que l'audace qui était propre à ces vaniteux de Gryffondor lui faisait cruellement défaut et que son manque d'assurance la réduisait à l'état d'impuissance. Une absence totale de franchise et de bravoure qui faisait qu'elle préférait nettement demeurer invisible et garder ses pensées pour elle. Alors comment expliquer le fait qu'elle se mettait à tout déballer devant la première venue, Erin Nott en l'occurence, qui appartenait fièrement aux rangs de ses sangsues contre lesquelles la Serdaigle en avait tant? Elle avait parfois elle-même du mal à comprendre les motifs de ses agissements, et en l'occurence elle aurait peut-être du se taire. Elle n'était pas certaine que son interlocutrice apprécie écouter des critiques sur sa propre maison, même si elle ne semblait pas leur témoigner plus de sympathie qu'aux autres. Finalement, la seule à écouter ses préjugés, c'était elle-même. Mais comment penser autrement après avoir observé leur comportement durant toutes ces années? En dehors de quelques rares exceptions, ils ne valaient absolument pas mieux les uns que les autres. Seulement, les représailles ne l'inspiraient pas réellement et elle préférait clairement éviter de cultiver les problèmes, elle en avait suffisament comme cela. Et puis quoiqu'il en soit, parce que jusqu'alors elle ne s'était encore jamais permise de jeter le moindre maléfice et ne compter pas commencer aujourd'hui. Si selon Erin la méthode du cercle vicieux, la vengeance entraîne la vengeance et ainsi de suite était la plus appropriée, aux yeux d'Hecate ce n'était pas le cas. Un des sympathiques petits enseignements qu'elle avait tiré de cette malédiction de bal d'Halloween...

" Qu'est-ce que ça m'apportera si je le fais à part me mettre toute leur petite communauté à dos? C'est tellement plus lâche, mais tellement plus simple de le faire sur quelque chose qui ne pourra pas m'en tenir préjudice ensuite. "

A force d'en parler avec elle, Hecate oublait finalement qu'Erin appartenait à leurs rangs elle aussi. Elle ne comprenait toujours pas quel pouvait être son objectif, finalement... celui d'assister à la scène d'extériorisation de sa hargne comme s'il s'agissait d'une futilité du genre d'un entraînement de Quidditch? Ou celui de lui faire comprendre qu'elle se plantait sur toute la ligne, qu'au contraire les Serpentard étaient très sympathiques au fond, et certainement pas aussi prétentieux et imbus de leur personne qu'ils le paraissaient? Très certainement... aucune de ces deux hypothèses. Alors dans ce cas?

" Dis moi, c'est pour plaider leur cause ou pour te délecter de ma saturation, que tu es ici? A moins que jusqu'à preuve du contraire tu ne fasses partie de l'équipe de Quidditch de Serpentard, ce dont je doute fortement. "

Il ne s'agissait là que de s'informer sur les motifs de sa présence, curieusement moins néfaste que celle de ses congénères à écailles, mais elle n'avait pas le temps de s'en soucier davantage. Le prochain cognard revenait déjà, aussi Hecate recentra son attention sur ce dernier. Hors de question de le rater, ce coup-ci.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptySam 11 Fév - 23:54

    Il y a des choses immuables. La version manichéenne est à la portée du premier imbécile venu mais beaucoup de gens, même en ne pensant plus gentil/méchant, garde ce shéma en tête, peut-être inconsciemment... Mais surtout sont incapanle de saisir toutes les nuances d egris qui puissent exister. Et malheureusement, Hecate n'en fait pas partie. J'aurais voulu qu'elle comprenne... Disons simplement que mon souhait le plus cher c'est d'être comprise et acceptée. Ca reste malheureusement utopique car le monde n'est pas fait que de gens honnêtes, sincère, ouvert et compréhensif. Le monde est fait pour la vision de chacun. Ca s'est une de mes devises. La vérité est comme un diamant, une infinité de facettes mais aucune de parfaite. Pour explicité la chose, imaginez que vous êtes devant un diamant géant dont vous ne voyez qu'une seule facette. Ou disons que vous ne vous voyiez dedans que dans une seule. Un autre verra la véritée dans la facette qu'il regarda, etc. Mais aucun n'aura la même vision. Toutes auront leur part de vérité, mais aucune ne sera vrai. J'aimerais bien vivre dans ce diamant. Mon but, c'est d'en voir toutes les facettes. Je veux connaitre toutes les nuances de gris jusqu'à trouvé la perfection. Je dois l'avouer, c'est pas gagné. Mais quand je vois le sgens autour d emoi, je me dis que je suis pas si mal placé finalement...

    Oui, en effet, Hecate, tu fais partie de ceux qui voient tout blanc, tout noir. Ou alors ta nuance de gris, ta connaissance de ces nuances est très faible. Du moment que je dis que je ne cautionne pas, tu penses tout de suite que je suis contre, n'est-ce pas? C'est faux. J'ai un certain... mépris va-t-on dire pour les sang moldus et mélé. Supériorité disons plutôt. Et il est vrai que je leur suis supérieur par le sang. Mais ça n'est que... facultatif, c'est une option. Un degré d'appréciation. J'aime toujours mieux discuter avec un être intelligent au sang pur, qu'un intelligent au sang mélé. C'ets pas forcément objectif -c'est tout sauf objectif en fait- ni juste et encore moins rationnel. Mais c'est pas méchant. Mais c'est contre quelqu'un. C'est juste... un goût esthétique pour la perfection, c'est tout. Je m'accomode de l'imperfection -si elle est pas mentale bien sûr- je n'ai pas de problème avec ça, j'ai l'habitude à présent. Juste, je préfère quand on l'approche.

    J'ignore si tu le sais, mais je fais partie de ces gens qui "attendent" ce génocide. Non pas que j'ai quoi que ce soit contre les sang "impurs", juste... j'aime la perfection. En donc, en pure théorie hein, les sangs purs sont les seuls à devoir faire des sorciers de bonne trempe. Les seuls à pouvoir atteindre La puissance, La perfection. Les sang-mélés et nés-moldus partent déjà avec un handicap qui fait qu'ils pourront bosser tant qu'ils veulent, ils n'auront jamais cette beauté que seuls rares sang- purs ont. Qui? En fait, j'en sais rien. Ceux que je connais sont généralement trop imbus de leur personne pour faire un quelconque effort et se complaisent dans une médiocrité sans nom. Du pur gachis si tu veux mon avis.

    "Hn."

    Et oui, Hecate. Je suis désolée, mais tu vas devoir te contenter de cette laconique réponse. Non, je ne ferais aucun effort pour me faire comprendre. C'est ma plus grande ambition mais aussi ma plus grande folie de vouloir me faire comprendre. Mais fort heureusement, je sais que c'ets une folie. Je m'extorque donc pas à m'expliquer avec chaque être humaine. Je ne le fais que quand je suis sûre que l'autre est capable, est en mesure de me suivre. Quand je sais jusqu'où il peut me suivre. A quel moment on me traiteras de folle, de sanginaire ou d'intolérante. A quel moment, les gens prennent peur. Il est inutile de livrer pensées et secrets à quelqu'un qui n'en a cure ou qui n'ets pas à la hauteur. Non, je ne t'insulte pas. mais au niveau tolérance et compréhension, je doute que tu puisses m'atteindre. Attention, j'ai dit compréhension, pas compassion. Il est sûre que je serais nettement moins doué si quelqu'un panique pour devoir non fait. Je pourrais comprendre, toléré, mais ça m'empechera pas de le mépriser pour sa faiblesse d'esprit et sa pathétique scène.

    Je ne peux m'empécher de suivre le mouvement de tes épaules et de tes bras. C'est assez fascinant à regarder. Pardon? Non, ce n'est pas l'admiration pour toi. Désolée de te decevoir. Non simplement, j'aime regarder quand ils bougent. Je veux dire, vis-à-vis du cognard. ET on voit presque le mouvement de tes muscles entre le moment où tu prends bien en main ta batte, o* te smuscles se crispent, le relachement du lâché et ta tension des épaules, puis le relachement totale. Désolée, j'aime bien. Ca n'a rien d'extraordinaire ou je ne sais quoi. Juste que j'aime bien regarder. Pardon? Je suis bizarre? S'il te plait, dis-moi quelque chose que je sais pas! Enfin... je sais qu'on me considère bizarre, étrange ou folle. Mais je me trouve pas plus bizarre que ça. Je sais que je le suis vis-à-vis des gens, par rapport aux gens. QUe je suis à part. Mais des fois, je me demande si c'est vraiment moi, ou le sgens ne réfléchissnet jamais. Ils ne rèvent donc pas? Ne se posent jamais de questions? Ne versent jamais dans la superstition? Dans les pensées ambigües ou les suppositions délirantes? Ou alors j'ai une curiosité très étrange.

    Oui, je te comprends. C'est une pensée classique... Pardon? Oui, je parle de ta réponse là. Il est vrai qu'il est lâche et donc très facile de s'enfuir, de courber la tête, d'ignorer plutôt que d'essayer de tenir tête au risque de s'attirer bien plus d'ennuis. C'est vrai, en effet. Tu as tout-à-fait raison. Mais crois-tu que j'en suis arriver là ou j'en suis à courban la tête? Non. Bien sûr que non. c'est vrai que maintenant, soit je fais peur, soit j'attire le mépris. Et dans de rares cas, je respect. Mais au moins, on m'embète plus. Et les quelques idiots qui s'y risquent encore le paie assez cher. l'humiliation est pas conseiller quand on veut jouer au plus fort avec moi. C'est pas que ça me fait de la peine de voir d'autre te marché sur le spieds... quoi que si un peu, j'apprcéie guère en fait. Mais ce qui m'nechante encore moins c'est que tu les laisses dire. Qu'importe s'ils te haissent s'ils te fichent la paix, non? Il faut juste aller trop loin pour eux. Moi, j'ai acquis une réputation de violente le jour où j'ai mis mon poing dans la machoire de mon frère devant toute la salle commune. Il a essayé de répliquer évidemment mais c'est à ma baguette qu'il a fait face. Mon frère est un pantin, mais il est pas idiot non plus, il sait qu'il fait pas le poids. C'est un autre qui s'en est chargé. Et j'ai gagné un mélange de respect et de mépris en restant sûre de moi et égale à moi-même. En clair, je l'ai remis à sa place en lui faisant comprendre que rien de la scène ne le concernait. Ca a pas plut faut croire, mais, moi, je m'en fiche. Réellement. Totalement. Je ne me laisse pas faire parce que je sais que j'ai raison. Parce que je sais que je suis dans mes droits. Parce que je suis Libre.

    "Leur respect. Ton truc est très bien si tu éviter de faire des vagues. Mais si tu veux qu'ils te fichent la paix faut aller assez loin. Là où ils ne te suivront pas. Faut juste avoir du cran. Si t'es en colère, ça peut peut-être t'aider. Use de ta baguette en menace si nécessaire. Mais si tu t'y essayes... ne le fait pas qu'une fois pour rentrer la queue entre les pattes au premier obstacle, sinon c'est fichu. Faut garder la ligne de conduite."

    Ah oui... il est vrai que tu n'as guère de cran. Non, c'est vrai, tu ne veux pas faire de vagues. Sage conduite, en effet. Mais après tout, si tu préfères être mépriser que respecter au risque d'être haït, c'est toi qui voit. Le problème, vois-tu, c'est qu'en les laissant te mépriser, te regarder de haut... En clair, ne les laissant faire, tu les laisses penser que t'es faible et qu'ils peuvent faire de toi ce qu'ils veulent. Et ils ne se gènent pas. Et ils continueront à te taquiner, à te pincer, te harceler, et ce de plus en plus loin, en enfonçant toujours plus le clou, pour voir jusqu'où t'es capable de le supporter. Hecate, tu t'es transformé en rat de laboratoire, non pas celui avec des lunettes mais le vrai rat qu'on regarde se débattre avec délectation. Tu n'es plus qu'un divertissement pour eux. Je pense que tu as tout de même un minimun de dignité. Parce qu'en continuant sur cette voie, tu perderas ce qu'il te restes de confiance en toi. Et quand tu voudras te rebeller, il sera trop tard, ils auront déjà gagner... Cependant, puis-je réellement te dire cela? En ais-je réellement le droit? Est-ce mon devoir? Après tout, je suis plus jeune que toi, tu pourrais bien dire que je suis trop jeune pour comprendre ou trop jeune poir oser te conseiller, que je n'y connais rien ou que ça ne me regarde pas. Un truc que tu ne dirais pas si j'avais ton âge... C'est dommage, je suis pourtant sûre d'être dans le vrai...

    Hum... Tu... Tu as donc si basse opinion, estime de moi? Tu crois vraiment que je me délecte de ta colère? Il est vrai que c'est fascinant, mais bon, je suis pas sadique à ce point non plus. Enfin si, mais que avec les gens que j'aime pas. Pléonasme. J'aime pas les gens... Les protéger? Tu plaisantes, j'espère? Je n'ai acune sympathie pour les abrutis qu'ils aient le sang bleu ou vert, qu'ils fassent partie des Serpentard ou des Poufsouffles. Pire, j'en ai encore moins pour les sangs purs et serpentards, car ils déshonnorent la maison de Salazar ou parce que j'ai honte d'avoir la même sang qu'eux, comme si on était sur un pied d'égalité alors qu'ils me seront toujours inférieurs par leur incroyable médiocrité. L'équipe de quidditch? Oui, bien sûr et Tu-sais-qui est encore en vie aussi tant que t'y est... Oui, oui, y a plus de chance qu'il soit en vie que moi j'en ai de faire partie de l'équipe des Serpentard... Donc... qu'est-ce que je fais ici? Heu...

    "J'en ai pas la moindre idée," je te réponds en haussant les épaules.

    Le pire, c'est que c'est vrai. Curiosité, envie, inquiétude... non, pas de l'inquiétude. Euh... en fait j'en sais vraiment rien. J'avais juste envie. Et j'étais en partie curieuse de savoir... de savoir quoi? J'en sais rien. J'étais juste curieuse. Ton état d'esprit, où tu allais, comment tu te comporterais... Je suis toujours curieuse du comportement et des attitudes des gens.

    "Je t'ai suivit depuis les cachots, en fait. Et pour t'arréter dans l'idée que je les défends, j'ai écrasé le pied en passant de l'un d'entre eux. Je pourrais dire que j'ai pas fais exprès, mais ce serait un mensonge. J'en sais rien, je t'ia suivit. j'en avais envie, c'est tout. Si ma présence te dérange, dis-le."

    Non, il n'y a réellement aucune agressivité dans ma voix. Et c'est pas de l'ironie. Evidemment... je te propose de le dire... Cependant, même si elle te dérange, je m'en irais pas. Désolée, je ne me fais pas dicter ma conduite. Je vais où j'ai envie d'aller, je fais et pense ce qu'il me plait. Ne le prends pas mal bien sûr, c'est pas contre toi, j'agis de même avec tout le monde. Je suis Libre, tout simplement. Et j'aime ça.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyLun 13 Fév - 14:08

"Hn."

Au moins, ça avait le mérite d'être explicite. Peut-être qu'elle était allée trop loin en dégradant ainsi le blason Vert & Argent devant l'une d'elle... qui savait à quel point garder le silence ne lui aurait pas été plus bénéfique. Elle ne s'attendait pas non plus à la voir hérisser les écailles ou à s'énerver pour ses sous-entendus certes trop appuyés, mais elle aurait peut-être mieux du choisir à qui elle s'adressait. Après tout, chacun conservait un certain amour-propre et une fierté rattachée à la maison à laquelle ils appartenaient. C'était même l'une des raisons qui faisaient qu'elle ne supportait pas Charles qui siégeait pourtant dans leur salle commune, l'arrogance de son comportement, son absence de vertus, ce vice permanent, à croire que sa nature même avait été élaborée pour l'insupporter. D'ailleurs, pourquoi diable le Choixpeau l'avait envoyé à Serdaigle? Il aurait tellement été mieux chez eux, dans leur nid de sangsues. Au moins, il aurait rencontré des gens de son espèce, tout aussi prétentieux, vaniteux, et si peu respectueux de l'environnement dans lequel ils vivaient. C'était en retour curieux de constater qu'Erin échappait à cette règle... peut-être était-ce son affiliation avec la lecture qui avait poussé Hecate à la voir différemment. Au final, l'image que lui reflétait la couleuvre ne s'arrêtait plus à "la Serpentard", c'était déjà un progrès, une victoire en faveur d'elle-même contre ses préjugés. Mais il ne s'agissait pas seulement de simples déductions hâtives du genre "Ils ont mauvaise réputation donc je ne les aime pas", il y avait tellement de facteurs qui justifiaient ce ressentiment... tout d'abord cette maudite histoire histoire avec Greg, un an et demi plus tôt. C'est à cette période-là qu'elle avait pu faire l'expérience de son infidélité, et c'est également à cette période-là qu'elle s'était décidée à les haïr tous, eux et leur égo surdimensionné. Puis cette année encore, le carnage du bal. Causé par deux Serpentard, bien entendu, on n'en attendait pas moins de leur part. Puis il y avait eu Tyler, qui n'avait fait qu'attiser son intolérance reptilienne en se comportant de la sorte, en fuyant lâchement ses questions, en fuyant, tout simplement. Etait-ce parce qu'il l'avait troublée que son amour-propre s'en était retrouvé heurté de la sorte? Peu importait, il avait fui et elle était décidée à ne plus jamais avoir affaire à lui. Et enfin venaient toutes les autres charmantes petites pimbêches, celles qui avait le don d'hérisser les plumes d'Hecate. Entre la jumelle Clyde dont la prétention et l'arrogance ne semblaient pas avoir de limite et l'insupportable Melrose... les cours en commun avec Serpentard semblaient empirer. Même Naïa avec qui elle avait pourtant trouvé le moyen de s'entendre se retrouvait en froid avec elle... finalement, la seule avec qui elle pouvait parler de tout ça restait Erin. Il y avait toujours Astride, mais après les récents événements et avoir passé deux semaines à l'infirmerie suite à un Sectusempra, Hecate préférait de loin ne pas avoir à lui en parler. Quant aux autres Serdaigle... non, réellement, non. Elle savait pertinemment qu'elle pouvait avoir confiance en Alex ou Seb, mais si elle pouvait éviter d'avoir à évoquer sa paranoïa, elle ne s'en accomodait que mieux. Elle ne voulait aucunement attiser la compassion, et les dures paroles d'Erin avaient pour mérite de lui remettre les idées en place. Quelque part au fond, elle sentait qu'elle avait besoin de cette douche froide, et ce, depuis un bon bout de temps.

"Leur respect. Ton truc est très bien si tu éviter de faire des vagues. Mais si tu veux qu'ils te fichent la paix faut aller assez loin. Là où ils ne te suivront pas. Faut juste avoir du cran. Si t'es en colère, ça peut peut-être t'aider. Use de ta baguette en menace si nécessaire. Mais si tu t'y essayes... ne le fait pas qu'une fois pour rentrer la queue entre les pattes au premier obstacle, sinon c'est fichu. Faut garder la ligne de conduite."

Hecate se garda bien de remarquer que plus qu'ils lui fichent la paix, s'ils pouvaient tous migrer tous ensemble vers une autre école bien éloignée de Poudlard, elle ne s'en plaindrait pas non plus. Mais user de sa baguette à de telles fins... non, cela restait trop, trop pour quelqu'un comme elle. Les seuls maléfices qu'elle avait utlisés jusque là n'avaient jamais dépassé le cadre des cours de défense contre les forces du mal, elle n'aspirait nullement à faire souffrir. Certes, possédée par la colère, il lui arrivait régulièrement de souhaiter le mal, mais elle savait pertinemment qu'elle le regretterait ensuite, qu'au fond elle ne voulait rien de tout cela. Elle en avait bien assez vu durant le bal d'Halloween, oh, pour sûr, elle avait pu pleinement constater l'étendue de leur cruauté. Voir le corps sans vie d'Astride et ses entrailles à l'air libre avait suffi à la décider de ne jamais avoir besoin de recourir à de tels moyens pour parvenir à ses fins. Mais d'un autre côté, la vengeance n'en serait que meilleure... soigner le mal par le mal, appliquer la règle de l'oeil pour oeil. Ce n'était que justice, après tout. Si elle se permettait... non. La réponse venait de rebondir, tout comme le cognard qui venait de rencontrer sa batte une nouvelle fois. Elle commençait à perdre son attention au fur et à mesure, la preuve en était qu'un instant de plus et c'était son visage contre lequel le cognard se serait retrouvé. Non, définitivement non, elle était bien consciente de disposer d'une baguette et de pouvoir en faire usage librement, elle n'arriverait à rien en leur rendant la monnaie de leur pièce. Toutefois, les propos d'Erin commençaient à attiser sa curiosité... par menace, jusqu'où allaient les limites de cette ligne de conduite? Si personne n'avait à en pâtir ensuite, la perspective d'imposer des frontières semblait plutôt intéressante. Seulement, en serait-elle capable? Elle n'était pas certaine de rester maître de la situation bien longtemps si elle devait affronter ce qu'elle redoutait justement.

" Tu serais plus crédible que moi dans ce rôle. Enfin faudra bien un jour que je me mette à me prendre en main... mais merci du conseil. "

Plus elle y réfléchissait, plus la perspective onirique de pouvoir leur ôter toute trace de prétention la réjouissait. S'il ne s'agissait que de menaces en l'air après tout... bon, ce n'était pas qu'elle était loin d'avoir une carure suffisament menaçante, mais il y avait tout de même un peu de ça. Quand il s'agissait de se renfrogner et de garder ses pulsions meurtrières pour elle, elle était bien plus douée, et l'idée de devoir aller un jour contre cette nature n'était pas réellement envisageable. Cette réticence à s'afficher faisait partie de sa personnalité après tout, et elle n'était pas à la veille de prendre goût à s'exposer, encore moins au danger et d'aller attiser l'hostilité des autres en faisant usage même factice de sa baguette. On disait que l'ignorance constituait le meilleur de tous les mépris après tout, peut-être aurait-elle du se contenter de cette idée.

"J'en ai pas la moindre idée."

Hecate plissa les yeux comme pour essayer de comprendre, avant de se ressaisir à temps et d'éviter le nouveau cognard qui rencontra sa batte peu de temps après qu'elle l'ait brandie. Elle allait finir par devenir un véritable danger public si sa concentration se relâchait à ce point. Peut-être aurait-elle d'ailleurs mieux fait d'arrêter, tout simplement, mais au fond elle n'était pas satisfaite. Et tant qu'elle n'avait pas obtenu réponse aux multiples qustions qu'elle se posait, elle refusait d'avoir à renoncer à son seul mode de défoulement trouvé à ce jour.

"Je t'ai suivit depuis les cachots, en fait. Et pour t'arréter dans l'idée que je les défends, j'ai écrasé le pied en passant de l'un d'entre eux. Je pourrais dire que j'ai pas fais exprès, mais ce serait un mensonge. J'en sais rien, je t'ia suivit. j'en avais envie, c'est tout. Si ma présence te dérange, dis-le."

Bon, fantastique, comme quoi elle maîtrisait à merveille l'art de la discrétion lorsqu'elle s'énervait. Qui d'autre avait diable été témoin de cette scène de crise? Peu de personnes, elle espérait. Déjà, elle avait eu de la chance que ce soit Erin qui soit venue, un autre Serpentard et elle n'était plus certaine de retenir sa batte. Après tout, ses paroles directes avaient un effet rassérénissant sur elle, et jusqu'ici elle n'avait pas été embarrassée de sa présence. D'ordinaire, sa fierté aurait peu aimé qu'elle soit surprise ainsi alors qu'il lui avait semblé perdre tous ses moyens, mais quelque part, le fait que ce soit la Serpentard ne la dérangeait pas particulièrement. Elle ne savait pas si elle en dirait autant d'un inopportun qui soit venu dans le seul but de chercher à connaître les motifs de sa colère pour pouvoir ensuite en faire étalage à qui voulait l'entendre, mais cela lui aurait peut-être donné l'occasion d'expérimenter le coup de l'"oeil pour oeil" en laissant échapper malencontreusement un coup de batte dans la mâchoire de ce dernier. Après tout, elle ne demandait pas grand chose: la sérénité, qu'on lui remette les idées en place et avoir la liberté de frapper dans un cognard comme bon lui semblait.

" Pour le pied, je pourrais te dire que c'est mal, mais ce serait un mensonge tout autant. "

Au fond, elle lui en était même peut-être plus reconnaissante qu'autre chose, mais en venir à l'avouer représentait une étape supérieure. Après tout, la couleuvre avait certainement autre chose de sa journée à faire que d'avoir à la supporter en pleine crise de nerfs...

" Et non, curieusement tu ne me déranges pas. Si ça avait été le cas, je te l'aurais fait comprendre. "

Bon, peut-être pas en coups de batte, mais de façon plus ou moins diplomatique ponctués de regards noirs, de soupirs répétitifs, de regards levés au ciel trahissant une profonde lassitude et peut-être même d'une excuse minable de la même trempe que "bon sang, j'avais complètement oublié l'heure, il faut faut que j'aille brosser mon hypogriffe." Mais jusqu'à preuve du contraire, Erin Nott avait au moins le mérite par rapport à ses congénères ne pas souffrir d'une absence cérébrale, et c'était même ce sens aiguisé du discernement qui la rendait plus dangereuse encore.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptySam 18 Fév - 16:56

    Je comprends... Si, si, aussi étrange que cela puisse te paraitre, je comprends ta réticence. je ne l'ai moi-même jamais recenti mais je l'ai vu mille fois à l'oeuvre. La peur du ridicule, le manque de confiance en soi ou la simple lâcheté peut faire renoncer au droit d'être respecté. Je suis lâche par bien des aspects, je dois l'avouer, je n'ai jamais hésité à fuir ou à laisser les gens se débrouiller avec leurs bétises quand ils ne me sont absolument pas attaché. Mais je n'ai pas peur du ridicule, personne ne peut être capable de m'humilier. Du moins pas avec des mots. Je crois que pour la confiance en moi, je n'ai nul besoin d'exemple, n'est-ce pas? Mais il est vrai que ce n'est pas forcément facile de faire preuve de cran et de culot, de s'imposer. Personnellement, je n'ia jamais eu de problème, je ne m'impose jamais, ce sont les autres qui s'incrustent et moi qui les jartent. Après m'être amusé un peu avec. A moins que ce soit moi qui m'en aille? Ca arrive des fois quand les gens deviennent plus chiants qu'amusant. Après, y a évidemment la possibilité qu'ils m'agacent. Et quand ils m'agacent, c'est généralement relativement mauvais signe. Pour eux, j'entends.

    Alors, Hecate, vas-tu essayer de faire de cran? Vas-tu accepter de vouloir prendre sur toi? Vas-tu surtout être capable de prendre sur toi? Encaisser son broncher et répliquer aussi sec? Faire preuve d'autre chose que de sensibilité. Vas-tu être capable de devenir un bloc de glace? Quelque chose que rien ni personne ne peut ébranler? J'en doute sincèrement. Mais j'espère que tu en seras capable un jour. Non mais sincèrement. Il est vrai que je m'occupe peu du sorts des gens, ça m'empèche pas de souhaiter brièvement du bien aux personnes que j'apprécie. Il est tout aussi vrai que je risque de les oublier aussi vite que je les ai congratulé, mais faut pas y accorder de l'importance. C'est juste que je vis ma vie et que je me soucie plus de ce que je fais, dis ou pense que de savoir comment se débrouille mon voisin. Enfin si, ça m'intéresse. Mais j'ai tellement de voisins et tellement d'autres à rencontrer... Je vais pas m'occuper de chacun d'entre eux...

    La réponse que tu m'offres me laisse... désabusée. Bien sûr que tu vas y songer, Hecate. Et tu songeras que ce serait bien que tu le fasses. Le soir, dans ton lit, tu t'imagineras de quelle manière tu pourrais répondre, de quelle manière tu pourrais t'imposer. Peut-être songeras-tu à t'affermir, à t'affirmer, à cesser d'être toujours gentille. Mais seras-tu capable de faire ce que tu imagineras? Suivras-tu tes petites résolutions? Hum, j'en doute. Non pas que je te considère comme lâche Hecate, même si on peut difficilement donner un autre nom à l'acte de fuir, mais je sais que tu es trop gentille, indulgente, trop... humaine peut-être, pour oser d'imposer, t'affirmer comme sorcière à part entière qui mérite le respect comme tout sorcier qui... se respecte?

    Je hausse les épaules comme pour te montrer le peu de crédit que j'accorde à ta réponse. Peu importe d'ailleurs puisque tu es concentrée sur ta sous-espèce de quidditch en solitaire. J'ignore comment tu as pu prendre ma réponse. Il est vrai que ton coup de batte a eu nettement moins de puissance. Un signe que le défoulement arrive à sa fin ou que ma réponse t'a surprise? Peut-être un peu des deux mais qu'importe. Ce qui m'intéresse, moi, c'est ta récation à l'idée que j'ai pu te prendre en filature, même si vu la discrétion dont tu as fait preuve, ce mot est un peu trop fin pour être tout-à-fait exact. J'attends, Hecate, que tu veuilles bien daigner me remettre à ma place. Ce serait décevant mais c'est assez probable. D'ordinaire, les gens n'aiment pas être suivit...

    Pourtant, tu m'offres l'occasion d'admirer ton intelligence. Ou disons ton originalité. Tu ne t'es pas vautré dans les banalités agacantes d'énervement ou d'indignation, préférant... me faire sourire. J'ignore si c'était fait exprès, j'en doute en fait, mais tu m'as fais sourire. Petit le sourire, quelque chose comme un sourire en coin. Un truc genre... amusé, ou malicieux. J'aime que tu ne t'es pas plainte mais encore mieux, que tu m'es reprise. Un peu d'humour, ça ne fais pas de mal! Mais il est vrai que c'est curieux que je ne te dérange pas. Bon, il est vrai que si ma présence t'étais insupportable, on ne serait pas... "amis". Mais c'est vrai que les gens qui cherchent la sérénité, acceptent généralement mal la compagnie, forcé qui puis est. Surtout quand c'est la mienne. Je suis pas sûre que les trois quarts des élèves de Poudlard diraient la même chose que toi. En même temps, je me serais pas comporté de cette manière là avec cette portion des élèves de Poudlard... Je les aurais... taquiné, embété, envoyé quelques piques, testé leurs limites... Je suis sûre qu'on peut avoir cela comme du sadisme, pourtant, de mon point de vue en tout cas, ce n'est pas de la pure méchanceté ou un moyen de me divertir... Disons que c'est une... manière... de connaître les gens. C'est tellement plus facile de se présenter et d'être aimable pour certains mais... moi, je sais pas faire. Je sais pas faire des trucs, pire, je veux pas faire des trucs qui me rendent banale, commune, normal ou pire que ça... ennuyante. Or les habituelles présentations qui passent par les amis, la famille, cours & passions, ça m'a jamais intéressé. Je sais pas faire et je ne souhaite certainement pas être capable de tomber aussi bas.

    Un léger rire, qui se rapproche plus d'un pouffement de rire en fait, s'échappe de ma gorge :

    "Je suis censé avoir peur?"

    Une fausse expression de terreur se dessine sur mes traits, avec un chouia d'exagération. Non, non, et non, je ne me moque pas de toi! Je fais juste un peu d'humour. Ne prends surtout pas cela comme une provocation, une moquerie ou une volonté de te rabaisser.

    "C'est vrai que j'aurais plutôt intérêt, c'est dangereux ton truc..."

    Surtout pour moi, que c'est dangereux! Mes lèvres relâchent doucement leur étirement pour que je reprenne une tête... normal. Dis-moi, Hecate, tu comptes te défouler encore longtemps? Non pas que j'ai envie de rentrer... mais presque. Disons plutôt que je sens que la conversation va tourner court d'ici peu et j'aime pas ça. Non pas que j'iame pas le silence, mais lorsqu'une conversation s'éteint... ou en tout cas celle-ci... j'ai l'impression d'être indésirable, malgré ce que tu as pu dire précédemment d'ailleurs. Je penche un peu la tête sur le côté et demande innocemment :

    "Tu t'essouffles?"
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyJeu 23 Fév - 21:39

A présent qu'elle regagnait en sang-froid, Hecate se trouvait horriblement stupide, surtout alors que ses coups commençaient à faiblir et qu'elle se sentait observée. Elle s'était laissée guider par sa colère au lieu de réfléchir posément. En fin de compte, elle se trouvait un brin confuse en se comparant à Erin, qui lui faisait alors lieu d'interlocutrice. Qui de la "sage" ou de la "rusée" semblait alors la plus raisonnable? Celle qui se défoulait aveuglément sur un cognard, victime de ses pulsions, ou celle qui analysait la situation calmement, en toute sérénité? D'une certaine manière, ce n'était pas la présence de la vipère qui la tracassait, ni même son appartenance au armoiries reptiliennes. Non, son absence de réaction, sa passivité et son indifférence apparente causaient un certain désordre dans l'esprit de la Serdaigle... pourquoi est-ce qu'en l'observant, en détaillant son visage, Hecate songeait à Tyler? Parce que son regard était le même, le soir du bal. Aucune faiblesse, aucune faille exposée. Même après fait de la soirée un enfer sans nom, il avait gardé les même traits, impassible. L'expression de Tyler lui faisait légèrement penser à celle qu'Erin arborait, selon Hecate. Est-ce que c'était une caractéristique Serpentard, afin de mieux dissimuler les pensées qui parcouraient leur esprit, ne rien laisser entrevoir, garder la tête froide, rester invulnérable, en toute circonstance? Montrer que quoiqu'il advenait, rien ne pourrait jamais les effleurer? Il y avait en fin de compte trop de choses qu'elle ignorait. Et l'une de ces choses, c'était Erin Nott. Erin dont elle avait cru connaître certains aspects alors qu'elle ne restait que trop mystérieuse. Ce n'était que naïveté s'avoir songer pouvoir déceler quoi que ce soit en disputant une partie d'échecs, même en des intervalles aussi réguliers. A la rigueur, elles étaient sur la même longueur d'onde, c'était peut-être pour cela qu'elle ne la comptait pas dans le même panier que ses congénères reptiliens.

"Je suis censé avoir peur?"

Hecate haussa un sourcil, puis un second. Peur? Comme si elle avait été capable d'inspirer la peur à qui que ce soit, aussi anxieuse, versatile et angoissée qu'elle l'était. C'aurait été plutôt curieux pour quelqu'un qui en six ans passés à apprendre les notions de sorcellerie avait été incapable de jeter le moindre maléfice ailleurs que sur un épouvantard - et encore, quand elle avait la hardiesse d'affronter le dit-épouvantard. Si l'une des deux avait été capable de pouvoir réveiller la crainte de l'autre, c'aurait sans conteste été Erin. La Serpentard semblait presque cent fois plus disposée qu'elle à imposer le respect lorsqu'elle l'estimait mérité, et si elle s'était sentie offensée, elle au moins aurait été apte à résoudre ce problème de manière claire sans tergiverser de la sorte.

" Si les gens devaient avoir peur de moi, ce serait parce que j'aurais le cran de leur refaire le portrait. Or, au lieu de ça, je préfère m'éloigner suffisament pour ne pas leur être confrontée. Je doute que ça soit très intimidant, même une batte à la main. "

Qui plus était, elle pouvait remercier Merlin que ce soit Erin qui soit venue et non l'un de ses joyeux petits camarades de maison. Autrement, si elle s'était laissée dépasser par sa colère et que la batte aurait dépassé sa pensée, elle savait bien assez qu'elle l'aurait regretté par la suite. Qu'elle s'en serait mordu les doigts. Que l'idée d'avoir causé du mal, même par vengeance ou par haine, l'aurait poussé à s'en vouloir continuellement, à se répéter intérieurement qu'elle n'aurait jamais du et qu'une fois de plus, elle avait été trop faible.

"C'est vrai que j'aurais plutôt intérêt, c'est dangereux ton truc..."

Hecate songea à son avant-bras gauche et à son omoplate. En cinquième année, percutés par un cognard lorsqu'elle avait relâché son attention un instant, et la nuit passée à l'infirmerie avait été assez pénible pour ancrer le souvenir en elle. Encore aujourd'hui, elle rencontrait quelques difficultés à les maîtriser, mais au fond, elle était persuadée que veiller à ce que ces teignes ne fassent pas comme bon leur semble était à la portée de chacun. Il suffisait de bien choisir l'angle de tir, rester concentré sur le mouvement de la balle, empêcher toute incartade et rester en position défensive. Néanmoins, les cognards restaient imprévisibles... le dernier match le lui prouvait. En tentant d'entraver Gregory, elle n'avait réussi qu'à atteindre Naïa, ce qui toutefois ne l'avait pas empêché de surmonter ce handicap avec trois passes remarquables.

" C'est dangereux lorsqu'on oublie qu'ils le sont. "

Elle préféra ne pas ajouter qu'elles ne risquaient rien. Après tout, elles n'étaient pas à l'abri de s'en prendre un dans le visage, ce n'était pas parce qu'elle avait une batte en main qu'elle contrôlait parfaitement la situation, loin de là. Si encore elle avait été seule... mais à présent qu'Erin était là, Hecate n'était plus certaine de pouvoir faire grand chose si elle s'en retrouvait touchée par le cognard. Sans compter que ses muscles commençaient peu à peu à s'épuiser, même si elle refusait pertinemment de le reconnaître. Encore un peu... continuer, quelques minutes encore... le temps de chasser la colère de son corps et de l'éradiquer d'un coup de batte. Néanmoins, les coups s'estompaient, peu à peu. Nouvelle frappe, la main en visière. Observation, position, prise de décision. Batte en main, placée sur l'épaule droite. Un coup. Celui-ci n'a parcouru qu'une quinzaine de mètres. Lassée, la Serdaigle se tourna vers la vipère.

" Tu fais comment, toi, quand tu décides de régler tes comptes? "

Simple curiosité. Elle n'envisageait pas d'appliquer une méthode semblable, mais tout pouvait être bon à prendre. Après tout, la Serpentard ne semblait pas manquer de sang-froid... son regard observateur voire inquisiteur intriguait Hecate. Etait-elle venue chercher quelque chose? Si elle l'avait suivie, qu'est-ce qui l'avait poussé à le faire? La Serdaigle ne savait pas réellement quoi en penser, aussi elle s'était bien gardée de toute réflexion à ce sujet, ignorant ce qu'elle aurait pu faire, ou dire. N'avait-elle pas des choses cent fois plus passionantes à faire en ce moment-même? Des ouvrages à terminer, des parties d'échecs à jouer? Sa simple présence était quelque peu énigmatique.

"Tu t'essouffles?"

Hecate effectua une réponse négative d'un mouvement latéral de la tête. Avouer qu'elle commençait à fatiguer revenait à lever le drapeau blanc et elle refusait pertinemment de s'avouer vaincue face à eux. Question de fierté. Elle n'avait pas le droit, pas de droit d'abandonner maintenant. Mais sa respiration saccadée et les intervalles qui séparaient chaque inspiration qui se faisaient de plus en plus courts ne mentaient à personne. Erin avait tôt fait de le remarquer... peut-être aurait-elle mieux fait de se saisir du cognard, de le plaquer au sol comme elle en avait l'habitude au terme de chaque entraînement en ignorant le refus d'obtempérer de la balle afin de mieux l'insérer dans son emplacement dans le coffre. Néanmoins, sans savoir pourquoi, elle ressentait le besoin irrépressible de continuer, jusqu'à satiété. Elle n'était pas satisfaite. Il fallait continuer. Mettre tous ses moyens à profit pour frapper, frapper plus vite, frapper plus fort encore. Elle pouvait vaincre les limites que lui imposaient sa faible constitution, elle le savait. Pourtant... les balles n'en étaient pas plus puissantes, c'était à peine si elle ricochaient contre la batte que la Serdaigle tendait, avec acharnement. En vain. Elle aurait mieux fait d'arrêter.

"Non. Ca va. Je peux encore continuer. "

Ce n'était plus de la détermination, elle était bornée. Décidée à se satisfaire pleinement. Mais son attention commençait à se relâcher, peu à peu. Est-ce qu'elle avait encore une maîtrise sur ce qui l'entourait? Ni plus sur sa colère, ni moins sur les cognards qu'elle expédiait tant bien que mal à une distance raisonnable. Légèrement angoissée, elle se tourna vers Erin, peinant à masquer son incertitude.

" Tu devrais t'écarter quand même. On sait jamais. "

Il était temps qu'elle abdique enfin... si le besoin s'en faisait ressentir, elle pouvait toujours essayer le lendemain. Ou le jour d'après. Ou lors de sa prochaine crise de nerfs. La prochaine fois qu'elle croiserait un partisan de la philosophie de Salazar sur son chemin. L'avenir le lui dirait... en attendant, trop occupée à tenter de décrypter Erin, d'essayer en vain de décoder ses émotions si toutefois elle était capable d'en ressentir, elle finissait par se désintéresser de la teigne. Si la traîtresse se permettait un coup bas, Hecate n'était pas certaine d'y pouvoir quoi que ce soit. Nouvelle inspiration. Rester concentrée, l'attention centrée sur la balle. Ne pas se faire surprendre. Maintenir le rythme. Dépasser la balle avant d'être dépassée par elle. Et frapper, plus fort encore. A chaque reprise.

" Dis moi comment tu fais. "

Bon, ses propos n'étant pas des plus clairs, elle sentit qu'elle avait réellement besoin de se faire comprendre de manière plus explicite. Elle venait parfois à songer que tout aurait tellement été plus simple si son entourage pratiquait la légilimancie... sonder l'esprit des autres lui serait d'une grande aide dans la vie de tous les jours.

" Pour garder ton calme au quotidien. "

C'était déjà mieux. Elle put se recentrer sur la petite teigne qui faisait déjà son retour, s'assurant de pouvoir répondre à la balle comme il se devait tout en prêtant une oreille attentive à son interlocutrice.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptySam 25 Fév - 1:56

    Merlin, ce que tu es défaitiste! Allons, Hecate, je t'ai pas dit que tu étais nulle non plus! Evidemment, pour certaines, c'est le cas... Mais pas toi. Ca y est, juste pour une remarque, tu pars dans un délire... Voilà pourquoi, je déteste les filles! Enfin, non, ce n'est pas la principale raison, loin de là, mais... Ca fait partit des trucs typiquement féminin. Elles entendent "t'es moche" quand on leur dit d'aller de coiffer, "j'aime pas ton look" quand on leur demande si c'est nouveau ce qu'elles portent, "t'es un sale caractère" quand on leur dit de baisser d'un ton... Nom d'un centaure, elles exagèrent tout! Vous exagerez tout! J'ai juste dit que tu devais t'affirmer! T'affirmer! pas que tu étais une pauvre fille... Je sais pas, ça doit être dans les gènes. Toutes les filles doivent avoir le gène j'exagère-tout-ce-que-tu-me-dis-pour-que-tu-me-rassures-pour-que-je-ne-sois-plus-une-pauvre-petite-fille-malheureuse etc etc etc. Pardon? J'exagère? A peine. Pardon? Oui, je suis une fille! Bravo! Quel sens de l'observation! Mais moi, j'ai una vantage et quel avantage! Je suis folle. Bizarre, étrange, à côté de la plaque, anormal, incompréhensible... peu importe le mot employé, mais je suis pas commune. Je dois y avoir échappé, j'imagine... A la place, j'ai des questions bizarre qui me traversnet la tête. Enfin... bizarre... pas pour moi. Mais comme chaque fois que j'ai essayé d'en parler, on m'a regardé bizarre, j'en déduis que personne doit se poser de questions "bizarres". Je m'aime, pas vous?

    Mais revenons-en à toi, cher Hecate. Toi qui viens de m'offrir une réponse si pleine d'optimisme et d'un tel enthousiasme... Oui, je m'amuse, j'ironise. Si je devais toujours resté sérieuse, la vie serait déprimante et les gens ennuyants et y a belle lurete que je me balancerais au bout d'une corde! Evidemment, faut aussi admettr el'hypothèse selon laquelle je serais suicidaire, ou au moins que je serais moins accroché à la vie que je le suis en réalité. Et ça, c'est pas demain la veille! Bref, j'ai dis que j'en revenais à toi, n'est-ce pas? A toi et à ton défaitisme saisissant. Sérieux, je dois te répondre quoi moi à ça?! Désolée, mais ce genre de comportement, je le supporte pas... Ca me sort par les oreilles, les gens déprimés! J'ai une furieuse envie de les claquer, de les bouger! C'est vrai quoi, mer*! Ils ne cessent de geindre et de se plaindre... C'est d'un pathétique! P'tain, qu'ils la ferment ou qu'ils se bougent mais qu'ils cessent d'emm**der leur petit monde avec leur petite vie de m**de! S'ils sont si faibles que cela, et bien qu'ils restent dan sleur m**de et laisse les forts avancer, mais qu'ils arrètent leur comédie!

    ...

    Désolée. Cri intérieur, je m'excuse. Non pas que je ne pense pas ce que j'ia dit, faut pas croire, j'ne pense chaque mot. Ca me sort réellement par les trous de nez ces gens-là et leur foutu déprime... Calme-toi ma fille... Calme... Zen... Donc, je disais... que ça m'agace. Restons poli. J'aime pas les gens faibles, désolée, je peux pas. C'est au-dessus de mes forces de les supporter. Mais ce dont je m'excuse, c'est de... m'énerver? On va dire ça. A cause de ça. J'aime pas m'énerver. Surtout que j'ai déjà rejouer cet acte une bonne centaine de fois. Et qu'à chaque fois, ça m'agace toujours autant. Donc en fait... ca m'agace et en plus ça m'agace d'être agacé... Ouais, je suis douée! Mais comme je suis absolument adorable, mais surtout polie, je vais t'offrir une version plus moralisatrice, mais tellement plus gentille de mon... délire. Si, si, j'en suis capable!

    "Je croyais que tu devais y réfléchir, pas que tu devais méditer sur ce qui serait possible si tu avais plus de cran..."

    Admire ça! Et avec le sourire, en plus! Hé, franchement, je suis douée, hein?! Non sérieusement, avoue, quand même... C'est pas beau, ça? Hum? Oui, je m'aime. Non, mais, plus sérieusement, Hecate... Je veux dire... Je sais pas, ça me dépasse tout ça. M**de, quoi. Tu es Hecate Juliet, étudiante de Serdaigle & sang-mélé, tu as plus de livres dans cette bibliothèque que n'importe qui avant toi, au moins : créatures dangereuses, botanique ou sortilèges, histoire... Toi qui a touché ce slivres que tu aimes tant mais qui sont si seuls, tu possèdes des connaissances qu'aucun élève de ton année ne possède, j'en suis certaine! Tu es honnête, franche, sensible, humaine, talentueuse et bosseuse. Sérieusement, c'est quoi le point noir que tu vois là-dedans? Ces gars-là ne valent pas la moitié de ce que tu es, possèdent un tiers de tes capacités et encore de connaissances!

    Non, mais sérieusement Hecate! Vais-je devoir être réduite au rang de soutien pour que tu te bouges ou tu vas y parvenir toute seule? Non pas que le moyen d'y parvenir m'intéresse vraiment mais si c'est pour être poursuivit par ta gratitude et les "je te dois tant", non merci. Si tu agis ainsi, tu m'auras prouver que je n'ai fais qu'une chose : t'vaoir à ma botte. Y en a certainement à qui ça plait, Melrose, le gryf des cachots aussi, et d'autres, mais moi pas. Ca servirait à quoi que tu t'affirmes auprès des autres si tu me lèches les pieds? Franchement, tu perderais tout intérêt à mes yeux. Decevant. Réellement. Reprends-toi, Hecate. Ou tout simplement, prend-toi en main. Sérieusement.

    Mais revenons au présent. Ici, sur Terre, dans le joli parc de Poudlard se trouve une sympathique stade où tu continue de t'entrainer. On pourrait presque croire que ta phrase est... hum... Disons que ça sonne comme un avertissement.

    "Pas de problème, je me garderais bien de l'oublier!"

    Heu... oui. S'il suffit de ne pas oubliez les cognards pour éviter qu'ils vous frappent, y a pas de soucis! Je l'oublierais pas! Je te regarde, de nouveau sereine, taper dans ce pauvre cognard. Enfin... "pauvre"... c'est quand même une sacrée saleté ces trucs-là! Heureusement que tu sembles pouvoir gérer la situation. Pardon? Oui, je te fais confiance. Je ne crois pas, et j'ose espérer que je n'ai pas tort, que tu sois ce genre de personne trop imbus de leur personne pour admettre que la situation leur échappe même après que ce soit le cas. Tu es raisonnable, n'est-ce pas? Nouveau coup de batte. C'est moi ou tes coups ont faiblit? Hum...

    Pardon? C'est quoi cette question? Heu... Comment dire... Je n'ai aucun compte à rendre à faire. Je veux dire... Si j'ai des problèmes avec les gens -et crois-moi, j'en ai- et bien c'est clair : ils ont leur vie, j'ai la mienne, point à la ligne. Evidemment, il arrive que l'un veuille embéter l'autre et ça finit évidemment pas très bien mais bon... Je me souviens avec verser quelques goutts de potions de sommeil dans le verre de Victoire Weasley une fois, c'était assez amusant de la voir résister en vain contre le sommeil pendant le cours de botanique... Elle ne m'avait pas fait quelque chose en particulier mais elle m'agace donc... Si, la potion d'amnésie, celle d'embrouille et l'elixir d'euphorie m'ont déjà servit.. mais généralement, je n'ai pas besoin de régler mes comptes avec qui que ce soit... Et si c'est le cas, je prépare mon coup à l'avance et je m'arrange pour être aux premières loges...

    Mais comment te répondre sans dévoiler mes tendances hum.. comment dire... illégales, même si c'est un peu fort. Je hausse donc les épaules :

    "Je me débrouille pour que la personne regrette de s'en être pris à moi et qu'il n'est aucune preuve. Mais ça m'arrive tellement rarement..."

    Y a belle lurete que j'ai cessé de m'inquiéter pour telle ou telle personne. Si je devais m'en prendre à tous ceux que je n'aime pas, ou qui ne m'aiment pas, j'aurais un sacré boulot à faire, moi! Hum... je remarque tout de même que tu faiblis. Mais lorsque je te demande, par sous-entendus, si tu veux t'arréter, tu n'as pas l'air de vouloir. Okay, Hecate... Je te fais confiance, faut pas croire, plus qu'à moi en tout cas pour ce qui concerne de maitriser cette chose. Si tu dis être capable de poursuivre, alors d'accord. Essaye juste d'éviter de dépasser tes limites. Evite de jouer au plus fort, quoi. Mais tu es bien assez raisonnable pour que je n'ai besoin de te le dire, n'est-ce pas?

    On dirait que oui, puisque tu prends conscience que tes forces diminuent. Assez en tout cas pour me prévenir. Sereinement, je recule de quelques pas et me décale un peu à ta droite. Y a plus qu'à espérer que si tu te loupes, le cognard ne ricoche pas vers la droite... Quoi que je pense avoir d'assez bon réflexe pour l'éviter, mais quand même...
    Oui, oui, je te fais confiance, mais tu as l'air assez peu sûre de toi... Nouveau coup de batte. Et ben! Tu as l'air de bien le maitriser ce cognard pourtant, non? Assez en tout cas pour te permettre de ré-engager la conversation. Hum... Comment je fais... Hum... Et bien étrangement, je t'ai comprise. En même temps, je vois pas ce que je fais que tu n'as pas l'air capable de faire. Ca doit être un truc du genre, être capable de faire face, d'être serein, calme, sûr de soi, ou quelque chose dans le même goût. Quelque chose qui t'échappe.

    Trop aimable, tu finis ta phrase, ciblant ton désir. Comment je garde mon calme, hum? Mouais, c'était dans le même genre, quoi. L'avantage de ta question... enfin, le bon côté, le bon point, du fait que tu poses cette question, c'est que visiblement, tu as décidé de faire un pas pour, peut-être, prendre sur toi. C'est là que savoir comment faire est une bonne idée. Le hic de ta question, c'est que... Je marche pas comme toi. Tu te demandes comment je fais pour garder mon calme là où je peux te demander comment tu fais pour t'énerver. La question est formulé ainsi parce que tu n'as pas l'habitude de garder ton calme, comme moi je ne l'es pas de m'énerver. Voyons, comment te répondre...

    Te voilà prête et concentrée, prête à accueillir le cognard comme il se convient. Si tu veux bien, je vais attendre que tu l'es renvoyé pour te répondre, histoire d'éviter de te surprendre comme il m'a déjà semblé l'avoir fait. Bien, je repose la question : comment vais-je te répondre? Oh, bien sûr, tu n'es pas une idiote, et ça, déjà, c'est un bon point de gagné. Mais ça ne fait pas tout. Disons que... je suis spéciale. Et comme pour beaucoup de choses, ce qui vous semble normal, ne l'est pas pour moi et vice-versa. Cherchez pas, je dois avoir un truc qui tourne pas rond. C'est vrai, vous en connaissez beaucoup vous des gens qui tuent et boivent du sang pour le plaisir? Bon, ou pour le côté quotidien et moins fou : n'aime pas les cadeaux, n'aime pas les anniversaires et les fêtes, adore jouer la comédie en famille alors qu'elle méprise les hypocrites, qui aime se maquiller et s'habiller alors qu'elle est désespérée par les filles qui le font chaque jour et ne peuvent supporter de sortir sans au moin sune touche de mascara?! Bon, certes, le mascara, j'en met relativement quotidiennement. A retenir : le "relativement". Ce qui signifie que je n'en met pas tout le temps. ce qui signifie donc que je peux m'en passer!

    Mais revenons-en à ta "question". Je laisse échapper un soupir, levant les yeux vers le ciel, me passant une main dans le coup avant de me tourner vers toi et de lâcher tout simplement :

    "Je ressens pas le besoin de m'énerver... C'est tout."

    Clair, simple, concis. Mais peut-être pas pour toi... Enfin, j'en sais rien. mais je vais quand même te faire le plaisir de m'expliquer. Je suis gentille, hein? Me remercie pas, c'est pas la peine, je m'aime suffisamment pour ça! Hum....

    "C'est comme demander à quelqu'un pourquoi il est toujours content ou pourquoi il est toujours froid et distant. Les gens sont comme ça. Je... Je ne garde pas mon calme, je suis calme. J'ai nullement besoin de me retenir ou de m'y contraindre pour ça..."

    Enfin si, des fois, ça m'arrive comme tout-à-l'heure. Mais... Être en colère, ça veut dire avoir peur, c'est une faiblesse. Je me suis donc fixé comme objectif de découvrir de quoi j'ai peur avant de décider si oui ou non, je pouvais la dévoiler. Généralement, je ne le fais pas. Montrer ces faiblesses, être en colère quoi, rend vulnérable, susceptible, les gens sont à vif, le moindre mot, une moindre étincelle peut faire tout exploser. Exposer ses faiblesses peut attirer pas mal d'ennuis donc. Si je me sens apte à assumer et revendiquer cette faiblesse, y a pas de soucis, c'est que j'ai un joker dans ma manche. Mais je dois avouer qu'il y a certains cris intérieurs que je m'explique toujours pas même après plusieurs années de recherche, et que je ne m'expliquerais peut-être jamais.

    "Quand tu dis "au quotidien", c'est quoi qu'il arrive? Personne ne reste de glace quoi qu'il arrive. Je suis persuadée que si on allait trop loin avec moi, la personne en face, je la déchicterais. Fort heureusement pour tout le monde, ça n'est jamais arrivée. Mais ce serait un seul incident. Ca serait pas une explosion parce que je me retiendrais depuis trop longtemps. Ce serait une étincelle pour marquer les limites de ma vie privée."

    On va éviter d'aller trop loin d'ailleurs, parce que si je commence à partir sur ce terrain-là nul doute que ta curiosité va prendre le dessus et je ne voudrais pas me montrer désagréable parce que tu vas trop loin. Enfin, pas le même "trop loin" que celui que je t'ai dit mais... Trop loin pour les limites que je pose entre nous. Avec Sparrow, le "trop loin" se serait qu'il s'approche de trop de moi, physiquement parlant alors que mon "trop loin" avec lui serait de lui demander si je peux goûter à son sang. Le tien, il commence au portes de mon sanctuaire où repose sang et potions. Je pourrais parler famille avce toi, dans une certaine mesure, mais je doute que mes histoires de supériorité sangine ne t'intéresse et même que ce soit un bon sujet de conversation. Ca, c'est mon "trop loin" avec toi, ma limite.

    "Dis Hecate... Tu es sûre que tu vas tenir le rythme encore longtemps comme ça?"
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptySam 25 Fév - 23:44

"Je croyais que tu devais y réfléchir, pas que tu devais méditer sur ce qui serait possible si tu avais plus de cran..."

Hecate sentait tout sentiment de confiance fuir de son être. Si elle n'avait pas la trajectoire d'un cognard à surveiller, elle aurait sans doute baissé les yeux vers le sol, se mordillant la lèvre inférieure. Pourquoi est-ce que tout était aussi complexe? Si seulement les choses étaient simples, elle n'aurait pas à angoisser pour tout et n'importe quoi. Si elle avait craint de faillir... c'était précisément ce qui était en train de lui arriver. Une fois de plus, la colère disparaissait, faisant renaître de ses cendres ses hantises maladives. Etait-ce la présence d'Erin qui les suscitait? Elle l'ignorait tout bonnement. Evidemment, tout était plus simple lorsque l'on se retrouvait cloîtré entre les quatre murs de la bibliothèque, un ouvrage ou une pièce d'échec à la main, à méditer sur autre chose que les causes de son énervement. La Serpentard n'avait-elle d'ailleurs pas mieux à faire qu'écouter ses complaintes? Elle exécrait tout porteur de blason Vert & Argent, c'était un fait avéré et il n'y avait pas à philosopher dessus. Sans doute parce qu'en plus de les haïr, elle les craignait, et détestait plus encore ce qu'elle craignait.

"Je me débrouille pour que la personne regrette de s'en être pris à moi et qu'il n'est aucune preuve. Mais ça m'arrive tellement rarement..."

Aucune preuve? Cela sonnait un peu comme une tentative préméditée d'assassinat, mais si elle le disait... elle se "débrouillait"? Remarque, peut-être qu'elle aurait du faire usage de maléfices plus souvent, ainsi elle n'aurait pas à se torturer l'esprit continuellement... certes, la réponse abstraite de la Serpentard l'éclairait peu, mais c'était une piste de réfléxion à explorer. Bon, pour la mise en pratique, elle était un brin plus réticente, mais après tout, elle aurait tout le temps pour y songer. N'osant pas demander des détails supplémentaires, de façon à ne pas trop montrer son intérêt, Hecate préféra en rester là sans chercher davantage.

Les doigts fermement enroulés autour du manche de la batte, il lui semblait perdre toute affiliation avec le cognard. Ce qui expliquait peut-être la baisse de rythme de ses frappes... d'ordinaire, elle savait pourtant faire preuve de patience, mais venait un moment où elle arrivait à saturation, provoquant un accès de colère et faisant naître l'irrésistible besoin de se défouler sur quelque chose. N'importe quoi. Mais en général, c'était sans conteste frapper dans un cognard qui passait le mieux. Ainsi, la Vert & Argent ne ressentait pas le besoin de s'énerver? Remarque, y avait-il des raisons pour qu'elle le soit? Etant donné qu'elle fréquentait les vipères au quotidien, Hecate aurait certainement répondu par l'affirmative, qu'effectivement elle avait des raisons de l'être. A moins que la vipère ne se sentait à son aise entre les nuées de sangsues? Peut-être que le fait de les côtoyer au quotidien les rendait plus supportables... Si réellement les moments d'énervement dépendaient de la nature des gens... seulement, si elle se savait apte à ne plus se maîtriser et à ne plus contenir son sang-froid, elle ne se considérait pas de nature violente, même plutôt craintive et versatile qu'autre chose. C'est pourquoi elle était restée silencieuse, écoutant avec attention chacune de ses phrases.

Hecate ferma les yeux, un instant, avant de les rouvrir aussitôt pour veiller à ne pas se retrouver avec un cognard dans le visage suite à un moment d'inattention. Il ne manquait plus que cela, qu'elle ou Erin se retrouve avec une commotion cérébrale ou un traumatisme crânien parce qu'elle avait quitté la petite teigne des yeux. Expliquer cela à l'infirmière aurait été plutôt ardu... aussi, elle préférait nettement rester plus vigilante que de raison plutôt que de prendre un quelconque risque. Les prises de risque n'étant pas sa tasse de thé, elle préférait plutôt suivre à la lettre le dicton "prudence est mère de sûreté". Sans compter qu'elle commençait à se relâcher... pour le coup, elle respectait Erin et sa sérénité, laquelle lui faisait défaut.

"Quand tu dis "au quotidien", c'est quoi qu'il arrive? Personne ne reste de glace quoi qu'il arrive. Je suis persuadée que si on allait trop loin avec moi, la personne en face, je la déchicterais. Fort heureusement pour tout le monde, ça n'est jamais arrivée. Mais ce serait un seul incident. Ca serait pas une explosion parce que je me retiendrais depuis trop longtemps. Ce serait une étincelle pour marquer les limites de ma vie privée."

N'ayant pas réellement considéré cette idée, elle se mit à réfléchir, tout en conservant la forme circulaire du cognard en ligne de mire. Est-ce qu'elle était sérieuse, quand elle parlait de déchiqueter? S'efforçant de chasser la nuance d'inquiétude qui commençait à la parcourir, elle tenta de se reconcentrer sur les dires de la vipère. Par une étincelle, sous-entendait-elle une manière de faire regretter son geste à autrui? De quelle envergure? Elle se retint une nouvelle fois de poser la question, la considérant d'importance mineure. En revanche, elle aurait bien aimé savoir où se situaient les limites de la Serpentard. Où donc se situait ce "trop loin"? Jusqu'où se dressaient les remparts de sa patience?

"Dis Hecate... Tu es sûre que tu vas tenir le rythme encore longtemps comme ça?"

Elle en oubliait presque le cognard. Encore heureux, il se trouvait à une dizaine de mètres encore de sa batte, mais la Serdaigle s'aperçut que la petite teigne commençait à s'agiter. Encore heureux, Erin avait suivi son conseil et s'était écartée... et puis heureusement qu'elle avait affaire à un cognard commun, elle n'imaginait même pas ce que ça aurait donné avec un cognard trafiqué par les soins de Naïa Rosenberg...

" Oui. Je peux tout à fait continuer. "

Elle ne savait que trop que c'était faux, ou alors vrai mais pour un temps seulement. Toutefois, elle parvenait encore à garder une certaine maîtrise... mais les intervalles qui séparaient chaque frappe semblaient se raccourcir, lui laissant à peine le temps de mettre une mèche de cheveux importune en place. Son épuisement devenait trop visible, n'est-ce pas? La Serpentard, loin d'être aveugle, n'avait eu aucun mal à s'en rendre compte. Elle s'acharnait.

" Je peux pas perdre. Pas contre eux. "

Voilà qu'elle pensait tout haut, à présent. Sa détermination s'apparentait plutôt à de la stupidité à son état le plus brut qu'à autre chose... Ses frappes ne lui prodiguaient plus aucune satisfaction, seul le désir de persévérance et de revanche la guidait. Ce n'était pas bon. Elle devait se reprendre en main au plus vite. Et si en fin de compte, tout cela ne la menait à rien? Ni à plus ni à moins que sa propre déchéance, sa propre descente aux enfers... elle s'embourbait mais était-elle ne serait-ce qe capable de remonter? Seule, sans doute non. D'un autre côté, tous autant de vipères qu'ils étaient, comment pouvait-elle se retrouver confrontée à eux? Depuis l'épisode de l'échiquier dans la Grande Salle, elle était consiente que s'ils s'y mettaient, ils pourraient réellement rendre sa vie infernale. Ses efforts étaient vains, en fin de compte.

" Je ne sais pas... je ferais peut-être mieux d'arrêter... "

Le peu d'assurance qu'il lui avait semblé retrouver, elle l'avait perdu. Elle le savait, depuis le début. Qu'avait-elle voulu prouver en fin de compte? Et à qui? Personne n'était aveugle, elle n'était ni plus ni moins qu'elle-même. La balle faisait son retour... trois mètres... un mètre... la batte levée, elle s'apprêtait à frapper, mettant le reste de ses forces à profit. C'était la
dernière, cette fois-ci.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyMar 28 Fév - 1:08

    Hecate, Hecate, Hecate, ma chère Hecate... Il semblerait que je doive en effet jouer les soutiens. Tu ne sais combien j'éxècre ce rôle. Je ne suis pas faite pour aider les gens, je suis pas faite pour les cadeaux, les remerciements et la gratitude. Je peux toléré que les gens l'est apprise et ait besoin de... l'utilisé, disons. Et je pourrais le comprendre si ces choses n'étaient pas comme des chaînes pour moi. Des dettes et de sliens forcés qu'on se créé. Je déteste des autres. Et je hais que les autres dépendent de moi. Même si j'ignore ce que je hais le plus entre les deux. Oui, la liberté avant tout. Ma liberté, bien sûr. Mais au moins, je contribue au bien-être des autres. Si, si, puisque je refuse d'avoir qui que ce soit à ma botte, ca veut dire que personne n'est dépend de moi, il gagne donc une part de liberté, n'est-ce pas?

    Evidemment, certains aiment être guidés comme en témoigne les larbins d'un certain gryffondor. Mais je suis sûre qu'il n'est pas le seul à profiter de la faiblesse des autres. Une certaine Melrose par exemple, je suis sûre que Miss Bijoux ne doit pas s'en privé non plus. Miss P. doit en réver certainement. Le frère de June doit surement avoir quelques larbins aussi, sinon à quoi servirait la sous-élite? Ou ceux qui tentent en vain de rentrer dans cette Elite. Pour moi, ce sont des balivernes. La preuve, je lui suis supérieur. Au moins par la naissance et je suis certaine que son intelligenge égale la mienne si je ne le surpasse pas, bien sûr...

    Pardon? Moi? Narcissique? Bon, j'avoue, j'exagère un chouia, ce Clyde, je ne le connais ni d'Eve, ni d'Adam, juste le fait qu'il soit de l'Elite et qu'il s'en vante. Pardonnez-moi, mais tout cela n'est qu'un ramassis de bétise dans une enveloppe d'arogance et de prétention sous le couvert d'un joli sourire. Ce gars aurait sa place avec sa soeur, chez nous, pour être fourbe, il l'est bien, vu comment les Serdaigles accourent pour faire partie de la bande. Le dernier en date? Ce cher préfet de Serdaigle. Sincèrement, c'est pitoyable. Les bleu & Argent sont peut-être réputés pour leur intelligence mais ça n'empèche pas les autres maisons d'avoir leur tête aussi. Pardon? Vous trouvez que je suis jalouse? Moui, peut-être un peu, surtout agacer de voir que certains se prétendent intelligent alors que je n'ai qu'une envie : les réduire au rang de valet qui est le leur. Peut-êtr eme croyez-vous jalouse, mais s'il lui venait un éclair d'intelligence et qu'on m'y proposait une place... ce serait un gentil petit non. Hey! D'où vous avez vu que je suis sociable, moi?

    Mais je m'égare... Ah oui, à ajouter à mes multiples défauts : bavarde. Bon, évidemment pas avce autrui, je l'avoue. Les gens seraient vite saoulé de mes délires. Toi aussi Hecate. Tu as beau être gentille et patiente, certainement trop d'ailleurs, je t'agacerais vite et tu ne me supporterais que par pitié. Or je déteste autant les gens ennuyants qui s'imposent qu'ennuyer les gens et m'imposer. Je le sens quand je ne suis pas voulu, c'est extrémement génant et je préfère prendre congé généralement. Sauf, bien sûr, quand je le veux... C'est quand ce n'est pas... dangereux pour moi. DU moins pas quand ils sont à plusieurs. Quoi que cette situation ne m'est arrivée depuis la première année. Première année... doux rève de pouvoir s'intérgrer... C'te blague. Je suis aussi différente des jeunes sangs-purs que de ceux qui ne le sont pas. Autant des jeunes prétentieux que des talentueux. Les gens sont trop ceci ou trop cela... Ca en devient remarquablement lassant...

    Désolée Hecate, je continue dans mes égarements... Revenons-en à toi. Tu es étrangement semblable à tout le monde. D'ailleurs, au premier coup d'oeil, tu es l'archi-type de la Serdaigle. Et pour tout dire, si je n'avais pas eu vent de ton talent sur un échiquier, toi et moi, nous ne serions certainement pas en train de discuter si gentillement ici. Retiens le "gentillement" surtout. Oui, je suis affreuse, tu as le droit de le dire. Non mais c'est vrai. Bon, okay, j'ai fait ton apologie tout-à-l'heure, mais tu n'es pourtant pas parfaite, Hecate, loin de là même. Enfin non, mais ça sonnait bien pour ponctuer la fin de la phrase... Objectivement, tu es naïve, bien trop gentille, susceptible -entends faible-, et supersticieuse avec ça. Non, vraiment, pas gatée. Va te plaindre après d'être la cible de tous ce sgars. Entre nous, Hecate, on sait très bien que tu seras jamais capable d'être autre chose que ce que tu es. Et crois-moi, ca n'en impose pas des masses. Et oui, après le bon côté, le mauvais. Appele cela du sadisme si ça t'amuse, mais c'est pas le cas. J'établis juste des faits. Il faut juste que tu fasses de tes mauvais côtés, une force. Ne pas en avoir honte et t'en servir. Malheureusement, il semblerait que ce soit plus facile de trouver de bon côté à l'égoïsme qu'à la naïveté...

    Ma chère Hecate, je te trouve bien silencieuse. T'aurais-je choqué? Tu m'en vois désolée... Non, c'est faux. Okay, je suis en phase franchise blessante, mes excuses. J'ai des passages comme ça, faut pas m'en vouloir. Heureusement, je sais tenir ma langue -et crois-moi, ça m'est bien difficile- et tu seras heureuse d'apprendre que je tiendrais mes mauvais côtés de... côté pour ne pas plus te choqué que je viens de le faire. Sois heureuse, j'ai été relativement sincère. Mais il semblerait que le mensonge paie mieux, malheureusement, je n'ai eu aucune inspiration, aucune salade ne m'est venue à te faire avaler. Surtout que j'aime pas la salade. Comment ça, ça n'a aucun rapport?

    Je serais curieuse de savoir quelles pensées te traversent l'esprit. Oui, incomparable curieuse. Je suis curieuse de savoir quelle est ta récation. Mais tu ne dis mot, aussi muette qu'une carpe. Mes seuls indices sont les expressions de ton visage que j'aperçois de profil et la force divergente de tes frappes. Et oui! Entre tes incertitudes et ton air presque choqué, inquiet, j'arrive à percevoir comment tu prends mes paroles. Ne crois pas que je te regarde seconde après seconde pourtant. Mes yeux balayent le terrain, suivent le cognard, une mèche de cheveux que j'enroule autour de mes doigts, une bague que je tripote de mes doigts, mes ongles que je cure à moitié...

    Hecate, Hecate, Hecate, ma chère Hecate, livre-moi tes pensées, s'il te plait. Promis, je me moquerais pas. Je veux juste savoir. Savoir, savoir et encore savoir. Qui sais, je pourrais peut-être même t'aider? Mais pourquoi ne me fais confiance? Comment? Parce que je jete et méprise ceux qui le font? Oui, peut-être. Il ets vrai que je hais les gens faibles. Pourtant... Je sais pas. je déplore le manque de confaince qu'ont certains. Comme je déplore la faiblesse des autres. Comment ça je suis contradictoire? Non, je ne demande aucunement à svaoir toute sles petites faiblesses de chacun! Tout cela m'écoeure. Ce que je veux savoir, c'est comment vous pensez. Qu'est-ce que vous pensez? Quel est votre raisonnement? ... Je veux connaitre les pensées qui te bousculent, à quoi tu penses, ce que tu penses...

    Tu n'oses ouvrir la bouche seulement quand je réitère ma question-mise en garde. Mais tu me ré-affirmes que tu peux tenir. Hecate... tu es censé être raisonnable... Pas être une tête brulée! Je comprends quand tu poursuis... Tu sais, Hecate, tu peux encore taper dedans pendnat une heure, tu n'auras pas pour autant gagné. Dans ta partie, sois tu continue, soit tu perds. J'avoue que ça doit ressembler assez à la vision que tu dois avoir de ton "match" contre eux...

    "Je sais."

    Le bon côté de la chose, c'est qu'il semble qu'il y est un esprit combattif chez toi qui puisse être employé pour autre chose qu'assouvir ton insatiable curiosité. Pourrais-je faire quelque chose de toi, finalement? Non, non, ne le prends pas... mal. C'est une manière de parler. Entends autre chose que la gentille petite fille intello et supersticieuse, image que les gens ont de toi. Y a-t-il une possibilité que cette image puisse changer? Evidemment, juste le vouloir ne va pas faire grand chose mais c'est déjà un bon pas... si tu ne perds pas cet état dans les deux prochaines secondes. ce qui semble malheureusement être le cas... Je secoue la tête, désapprobatrice et dit, blasée avec une pincée d'ironie :

    "Sûr qu'avec cet état d'esprit, vaux mieux..."

    Petit grattage derrière la nuque, puis je croise les bras, la tête penchée sur le côté, un sourcil relevé d'un air entendu. Le cognard revient alors tu lèves ta batte pour un dernier coup de batte. Hecate... Tu devrais t'arréter. Je t'en donnerais l'ordre si... je le voulais. Mais c'est à toi de mesurer tes forces, Hec', et d'en apprendre le slimites. Et puis, je ne suis pas ta mère, non plus! Est-ce le dernier? Va-t-il y en avoir un suivant?

    "Hecate."

    Cette fois, la désapprobation a disparut de ma voix. C'est juste hum... un mot prononcé sans ton particulier. Une sorte de constat, d'appel, de rappel à l'ordre,... un peu de tout en fait.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyJeu 15 Mar - 17:55

Plus le temps passait, plus la présence d'Erin semblait déstabiliser Hecate qui n'aimait pas que l'on la voie faiblir. Dans ces moments-là, elle désirait ardemment pouvoir se parer d'une force de caractère à toute épreuve... mais la plus vulnérable des deux, c'était pourtant elle, et cette douche froide que lui procurait la simple présence de la vipère, elle savait qu'elle en avait besoin. Autrement, elle ne serait pas là, plantée comme un piquet à frapper des cognards qu'elle envoyait elle-même sans savoir pourquoi elle le faisait, peut-être dans l'espoir de trouver remède à tout ce qu'elle accumulait, ses angoisses, sa colère... Les dires de la Serpentard avaient toutefois éveillé sa curiosité. En analysant attentivement chacun de ses mots, les yeux de la Bleu & Bronze avaient alterné entre sa batte, son interlocutrice, puis sa batte de nouveau. Aurait-elle été réellement capable de s'en servir contre quelqu'un? Si Erin ne semblait pas s'embarrasser de ce genre de scrupule, elle si. C'était probablement l'un des inconvénients à avoir vécu au milieu des livres... il y avait une réalité derrière et si la Vert & Argent semblait l'avoir compris, elle était encore en pleine analyse du terrain. Savoir canaliser ses émotions n'était pas quelque chose qu'elle contrôlait facilement... et pourtant la vipère semblait imperturbable. "Je fais en sorte qu'ils ne recommencent pas"... comment traduire littéralement ce "je fais en sorte"? "Trop loin"? C'est à dire qu'il y avait des frontières à ne pas franchir...

" Avec ce genre de types, y a pas de solution. "

Sauf le respect de Salazar, soit dit en passant. Peut-être une manière de se justifier, un prétexte pour se donner bonne conscience. Elle le saurait au moins, la prochaine fois qu'elle essaierait de garder la joyeuse bande de Serpentards à distance. Enfin "essayer" était un euphémisme, pour le moment elle préférait se contenter d'explorer cette éventualité. Et dire qu'elle n'était même pas capable de garder la cadence en frappant dans un cognard... Autrement, elle ne sentirait pas cette douleur naissante au niveau des épaules. Peut-être parce que son énervement lui avait fait perdre tous ses moyens et qu'elle s'en retrouvait plus affaiblie qu'autre chose? Elle avait perdu le contrôle d’elle-même et elle en pâtissait à présent. Voilà pourquoi elle était incapable de gagner face à eux…

"Je sais."

Au moins, elle semblait l'avoir compris. Peut-être l'avait-elle même compris depuis le début, que c'était peine perdue et qu'elle s'acharnait pour rien? Il fallait que tout cela cesse. Au moins, cette petite session s'était révélée fructueuse, il ne semblait plus y avoir une parcelle de colère et de rancune dans son être. Elle en était même venue à oublier complètement les Serpentards qui avaient été à l'origine de cette fureur... ce serait là sa seule satisfaction, récolter les effets escomptés. Mais il était temps que ce jeu cesse, plus elle faiblissait, plus l'épuisement la gagnait et plus elle se sentait faillir et qu'Erin assiste à cette déchéance progressive n'était pas pour tout lui plaire. Le cognard était encore loin, mais il ne mettrait pas bien longtemps avant de retourner à destination. Etait-ce parce que la fatigue avait commencé à la gagner qu’il lui semblait voir la balle arriver aussi lentement ? De toute manière, elle ne frapperait plus. Elle en avait assez fait, il fallait qu’elle se reprenne à présent. Si elle ne pouvait les vaincre de cette façon-là, il allait lui falloir trouver autre chose, même si cela impliquait qu’elle allait enfin devoir se reprendre en main. La batte levée et de fil en aiguille, elle prenait conscience que tout cela était ridicule, qu'elle aurait du arrêter depuis un moment. Au fond, Erin avait raison... et si elle s'était trompée sur toute la ligne? Dure réalité que de le réaliser à un moment pareil...

"Hecate."

Hecate avait fait abstraction du reste et avait attendu que le cognard soit à sa portée. Plus que quelques mètres... effectivement, elle avait raison, et il était temps d'arrêter tout cela. Ses phalanges meurtries à force de les avoir resserrées autour de sa batte, elle l'avait lâchée dans l'herbe et s'était placée de façon à pouvoir accueillir la petite teigne sans encombre, jetant un nouveau coup d'œil vers l'arrière afin de vérifier qu'Erin était à bonne distance de la balle. Il n'aurait manqué plus que ça, qu'elle soit responsable d'un traumatisme crânien parce que par inattention, elle avait manqué de vigilance. Elle lui faudrait plusieurs mois de culpabilité avant de s'en remettre, c'était une certitude. Puis relevant les yeux le cognard qui leur fonçait droit dessus et les mains prêtes à se refermer sur sa surface sphérique lorsqu'elle serait suffisamment proche, elle avait suivi sa trajectoire des yeux afin de pouvoir la stopper. Et lorsque la teigne était arrivée à son niveau, elle l'avait plaquée au sol et s'était débattue avec hargne pour l'immobiliser et la ranger dans le coffre réservé à cet usage. Plutôt ardu comme tâche... mais on devait s'y habituer après plusieurs années de pratique intensive de Quidditch. Puis s'évertuant à refermer les chaînes sur la balle qui continuait à se mouvoir dans tous les sens, elle avait ensuite refermé le coffre avant de s'assoir dans l'herbe, reprenant son souffle un instant.

" Tu les situes où, ces limites? "

C'était un point intéressant, qui méritait que l'on s'attarde dessus, du moins pour Hecate. L’avis de la Serpentard pouvait se révéler plus instructif que prévu. Après tout, puisqu'elle semblait ici pour tirer un enseignement...


HJ: SOS RP ultra-court et nullissime, bonjour?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyJeu 12 Avr - 0:32

    Plus le temps passe, plus tu faiblis. Le sais-tu seulement? Sais-tu également que plus tu faiblis, plus, quand tu auras décidé d'arréter, chopper le cognard pour le mettre dans la boite sera difficile? Dans le genre "ça demande de l'énergie", ça doit être pas mal quand même. J'ose espérer que tu t'en rendras compte avant que la nuit tombe parce que sinon... Hey! Mais c'est que je me sentirais presque obligé de rester avec toi. C'est bien ma veine, tiens. Ma curiosité m'a mené tout droit dans un piège féminin. J'avais oublié ça... Et oui, Hecate, tu es peut-être différente de quelques autres, mais ça ne t'empèche pas d'avoir ce gène que toutes ont. C'est-à-dire que si je te laisse seule, tu vas m'en vouloir, je vais culpabiliser sans la moindre raison, et tout ce qui va suivre va être rasoir. En gros, avant tu étais énervée et paumée, je vais repartir, ce sera toujours le cas, mais quelque part, ce sera de ma faute. J'aime les gens... Pardon? Oui, j'ironise, ça ne se voit pas? Hum... Autrement, ça va comme tu veux? Hum... Mouais, on t'auras vu quand même plus heureuse. Je te regarde taper une fois encore dans ce cognard. Sincèrement, Hecate, sois raisonnable... S'il te plait. Sérieusement, je me vois mal te porter jusqu'à la phramacie. Autant pour la gentillesse que pour le poids. Non pas que tu sois grosse, mais ça change rien, je serais incapable de te porter.

    Hey! Hecate, cesse de désespérer. Oui, je lève les yeux aux ciels. Tu crois réellement que c'est en disant qu'il n'y a pas de solution que tu vas trouver une solution? Personnellement, mais ce n'est que mon avis, il me semblerait qu'il y a peu de chance pour que ça arrive. En même temps, va chercher un truc que t'es sûre de pas trouver, faut le faire pour réussir. Si tu perds perdante, t'arrives perdante. Je sais bien que dit comme ça, ça fait très cliché, et crois-moi, je suis pourtant pas de ceux qui encouragent autrui, encore moins les motivent. Très loin même. Le jour où tu me verras tenir un discours du genre "allez, tu vas y arriver, il suffit d'y croire", frappe-moi. Non vraiment. Histoire de me remettre les idées en place. Allez chercher autrui dans son défaitisme, non merci, ça me fait trop pitié, pire, ça m'écoeure. T'es déjà fait part de mon antipathie profonde envers les déprimés? Hum... oui, je crois. On va éviter de se refarcir le même épisode, d'accord? Ca fera du temps de gagner. Du moment que t'a compris ce que je pensais, au moins dans les grandes lignes, c'est parfait. Il n'empèche que... Tu devrais cesser de désespérer. C'est vrai quoi, ce genre de discours ets à mourrir d'ennuis. Bon sang, réveille-toi! Allez bouge-toi, un peu de nerfs, nom d'un centaure. Enfin, tu me diras, c'est un peu tard pour dire ça vu que tu sembles arriver à... bout de force, on dirait.

    Dis, Hecate, tu compte t'arréter un jour, où...? Pardon? Comment ça je me répète? Bah je me répète parce que je n'ai rien d'autre à dire. Tu voudrais quoi? Que je médite sur le pourquoi mes parents m'ont donné comme prénom celui de cette potionniste d'Hesper Starkey au lieu de Sacharissa Tugwood? Ou bien quelles différences entre les potions d'embrouille et de confusion? Ou encore si le dirico est un cousin lointain de l'espèce des phénix? Ou alors, peut-être aimerais-tu que je me demande pourquoi les moldus n'ont aucun pouvoir magique? Pourquoi il y a 36 milles religions au monde? Pourquoi tout le monde n'arrivent pas à la même taille? Ou pourquoi... Okay, okay, je me calme. Enfin, non, je peux pas me calmer, je suis pas énervé, mais tu m'as comprise. En fait, je pense que s'il y a une question que tu aimerais que je me pose, ou plutôt une réponse à trouver, ce serait comment faire pour changer les choses sans te changer toi. Malheureusement, je crains que cette réponse-là ne m'appartienne pas.

    Fais gaffe, il revient... Je fronce les sourcils. Que fais-tu donc? Tu arrètes? Oui, à voir la batte que tu viens de laiser tomber sur le sol. Je dois t'avouer que je ne suis pas totalement rassurée à l'idée que... hum... comment dire... Disons que tu n'as pas l'air au meilleur de ta forme physique et je crains que tu n'es pas la force de le ranger sans qu'il t'echappe et, au pire, m'éclate la figure au passage. Oh! Nul doute que ça plairait à certain, mais étonnament, moi, ça m'intéresse assez peu. Bizarre, hein? Oui, je sais. Pourtant, tu sembles sûre de toi. Je recule un peu, te regardant attendre le cognard. Impressionnant, je dois dire. Peut-être t'ais-je sous-estimé. C'est vrai. Même si tu peines à le remettre dans sa boite, tu viens de déployer une énergie assez considérable pour quelqu'un que j'imaginais presque... épuisé. Je me rapproche, maintenant le danger écarté. En réalité, c'était plus pour ne pas te géné plutôt que par peur que j'ai réculé, mais peu importe, tu me croirais pas. Tu sembles un peu essouflée, un chouia fatiguée peut-être?

    Pardon? Mes limites? Euh... Comment dire... Enfin, comment dire sans être impoli... Ah... Je sais pas si j'ai en magasin, ça. Y a pas "ça ne te regarde pas" en plus gentil? Je vais chercher ça... Le problème, c'est que je te situe ma limite, tu sauras ce qu'il y a derrière. Par exemple, je pourrais te dire que tout ce qui concerne mes secrets, ne regardent que moi, tu vas être curieuse de les apprendre. Je pourrais te dire que tout ce qui touche mes activités nocturnes ne regardent personne, mais tu saurais alors que j'ai des activités nocturnes. Je pourrais également dire que ce qui touche à ma vie privée ne touche que moi mais on aurait pas la même définition de la vie privée, comme la famille par exemple, que j'inclus pas dedans.

    "Hum... ça dépends avec qui. Avec le commun des mortels, c'est à peu près tout. Tout dans le genre fréquentations, intérêts, passions, opinions, explications quelconque... Ouais, surtout les justifications, je déteste devoir me justifier. En fait, du moment que c'est exigé, la limite est dépassé. Avec les personnes... plus proches... ça dépends du degré... d'intimité. Je suis sûre qu'il y a des gens à qui tu dis plus de choses qu'à d'autres."

    J'ose espérer que ça te parlera suffisamment. A vrai dire, j'aurais préféré me taire, j'ai l'impression qu'en disant cela, je frôle déjà limite... la limite. La limite avec toi. Je veux dire... Tout ça ne te regarde pas. Oui vraiment, j'aurais peut-être pas du dire ça. J'en ai assez qu'on me regarde bizarrement comme si j'étais odieuse ou que je disais des choses incencés. Je veux dire... Si, il m'arrive d'être odieuse, et peut-être puis-je paraitre bizarre des fois, j'en conviens. Mais même en modérent, j'ai l'impression que l'idée de mes paroles reste toujours irrecevable. C'est vraiment dingue. Enfin... espérons que j'ai pas fait une bétise. Déjà que je crains t'avoir choqué en te parlant de limites, j'imagine assez mal comment les explications que je pourrais te fournir pourrait donner une meilleure réaction...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] EmptyMar 24 Avr - 18:51

"Hum... ça dépends avec qui. Avec le commun des mortels, c'est à peu près tout. Tout dans le genre fréquentations, intérêts, passions, opinions, explications quelconque... Ouais, surtout les justifications, je déteste devoir me justifier. En fait, du moment que c'est exigé, la limite est dépassé. Avec les personnes... plus proches... ça dépends du degré... d'intimité. Je suis sûre qu'il y a des gens à qui tu dis plus de choses qu'à d'autres."

Hecate réfléchit un instant sur les dires de la Serpentard. Elle ne savait pas exactement si c'était cette réponse qu'elle attendait, ni même si elle attendait clairement une réponse précise de sa part, mais ces mots avaient retenu son attention. Si elle comprenait bien, avec chaque individu désigné comme appartenant au "commun des mortels", tout paraissait bon pour faire comprendre à l'intéressé que les ennuis le guettaient s'il dépassait ces "limites" auxquelles faisait allusion la Vert & Argent. Seulement... si cela semblait bien correspondre avec l'idée qu'elle s'était toujours faite d'Erin, elle était en revanche moins certaine que la règle puisse s'appliquer chez elle aussi. Si son interlocutrice paraissait ne pas rencontrer de problème pour établir ces "limites" et faire en sorte qu'elles soient respectées, ce serait probablement plus ardu pour elle. D'ordinaire, il était tellement moins complexe et plus facile de se fier aux livres pour s'adapter à une situation... mais elle avait déjà bien eu l'occasion de réaliser que la réalité était tout autre. Qu'au-delà de la bibliothèque, elle ne croiserait pas toujours les êtres pourvus des meilleures intentions du monde. Venaient ensuite ces "préjugés", si l'on désignait ainsi sa réticence à se mêler aux partisans des rangs reptiliens. Elle avait tiré un enseignement de sa relation vouée à l'échec avec Gregory, de sa récente dispute avec Naïa qui s'était avérée bien plus manipulatrice qu'elle n'aurait pu le soupçonner, de la leçon Tyler lors du bal d'Halloween... ce dernier semblait par ailleurs avoir quitté le château. Pas étonnant, lorsque l'on connaissait sa véritable nature, spectacle auquel elle avait eu la malchance d'assister. Cette désertion ne l'avait pas attristée, mais avait fait naître une certaine amertume chez elle. Après tout, il n'y avait été pour rien, dans cette histoire... lui aussi, était humain quelque part. Enfin elle n'avait pas mis longtemps à s'en remettre, la page était irrémédiablement tournée. Seulement, il restait les autres Serpentards pour lui rappeler constamment qu'ils étaient là, encore et toujours, pour son plus grand déplaisir. Ces derniers étaient bien conscients de sa nature angoissée et de son habitude à rester auprès des livres sans s'aventurer en terrain ennemi, et en jouaient. A cette règle échappait Erin, jusqu'ici du moins, puisqu'elle lui adressait généralement la parole. Elle s'était déjà interrogée quant à l'entourage de cette dernière qui semblait exclusivement masculin, les fois où elle la côtoyait du moins. Néanmoins, elle n'avait jamais vraiment cherché à en savoir plus, généralement elle préférait laisser à la cruche de Gryffondor le loisir d'enquêter sur tout ce qui bougeait de manière à pouvoir mieux le colporter ensuite, si cela ne la regardait pas elle n'avait pas à s'en mêler. Qui plus était, elle semblait avoir été assez claire lorsqu'elle avait précisé "avoir horreur de se justifier". C'était compréhensible, certes, mais Hecate avait toujours ressenti se besoin là, celui de s'expliquer lorsqu'elle se pensait être en faute. Des gens à qui elle disait plus de choses qu'à d'autres... c'était certain, et ils étaient quatre. En premier lieu Astride, à qui elle disait tout, ou plutôt à qui elle avouait tout, puisque même si elle adorait passer du temps en sa compagnie, ce n'était jamais avec plaisir qu'elle relatait ses incartades lorsqu'elle les commettait. Puis venait Sebastian, à qui elle s'était déjà beaucoup confiée, d'une part parce qu'elle ressentait la nécessité de le faire, puis parce qu'elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Et enfin, Alex et Kate, qui avaient toujours beaucoup compté pour elle, mais qui bientôt quitteraient le château à son grand regret. Généralement, ces derniers connaissaient ses craintes, son tempérament constamment angoissé, elle pouvait donc dire qu'il n'y avait pratiquement pas de limites à imposer avec eux. Non, selon les dires de la Serpentard, il lui faudrait plus ou moins resserrer la vis avec le reste, ceux qu'elle semblait appeler communément le "commun des mortels". Par conséquent, ceux qui la dérangeaient, que ce soit par leur seule présence, ou bien ce qu'ils représentaient.

" Je vois ce que tu veux dire. "

Restait à mettre ce raisonnement en application, ce qui serait peut-être un brin plus compliqué. Néanmoins, le ciel commençait à se couvrir, elles n'allaient probablement pas rester indéfiniment sur le terrain alors qu'elle ne semblait plus rien avoir à y faire. Elle s'était suffisamment défoulée comme cela pour la journée, et peut-être à tort. Pour l'heure, il lui faudrait d'abord apprendre à conserver son sang-froid, ensuite elle aviserait. Elle ne comptait pas non plus faire perdre à Erin sa journée avec ses histoires, elle sentait qu'elle avait déjà suffisamment abusé de sa patience, certainement mieux valait-il qu'elles rentrent au château sans trop tarder. Dirigeant ses yeux vers le ciel puis saisissant la malle contenant son équipement et le cognard qui s'agitait encore à l'intérieur, elle s'était ensuite retournée vers son interlocutrice.

" On rentre? Ca ne va pas tarder à se couvrir. "

Pour aujourd'hui, c'était probablement mieux. Concernant les autres Serpentards, elle aviserait. Il y avait toujours cette question de "limites" à aborder...
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty
Message(#) Sujet: Re: Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Angoisses, saturation, explosion [ERIN] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Angoisses, saturation, explosion [ERIN]
Page 1 sur 1

Sauter vers: