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(terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël
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Message(#) Sujet: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyDim 13 Nov - 11:40


quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi

Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.


On nous avait dit de reprendre les cours. En réalité, nous y avions été obligé puisqu'il ne fait aucun doute que ceux ayant eu une soudaine envie de rébellion aurait eu droit aux chatouillis de la baguette de l'un des mangemorts. Je n'en avais pas la certitude, mais un bon pressentiment. Ces êtres horribles, ceux même qui étaient responsables de ma mort prématurée de ma cousine étaient partout. Ils se promenaient dans les couloirs comme si de rien n'était, créant des vagues parmi les étudiants désireux de ne pas les croiser de trop près.

Il fallait faire comme si de rien n'était, comme si tout était comme avant. Malheureusement pour nous, rien n'était comme avant. Voir si les choses pouvaient être comme avant la soirée fatidique de l'Halloween était vivre dans une bulle hermétique, protégé de tout. Ou bien posséder un retourneur de temps... Je n'avais aucune de ces chances, bien que je l'aurais souhaité de tout mon coeur. J'aurais aimé pouvoir prévenir tout le monde d'avance pour ainsi épargné toutes les vies perdues. Sauver Louve et Soren du terrible destin qu'y s'était abattu sur eux. Permettre aux nés-moldus de reprendre leur place dans le château à la place de jouer les esclaves. Certains diraient qu'ils sont devenus des elfes de maison, mais je crains que leur sort ne soit pire que celui des pauvres elfes.

Aujourd'hui nous étions mardi, le jour du cours de sortilèges et enchantements. Le Professeur Winslow étant né de parents moldus s'était vu relégué aux cachots avec le professeur Hepburn et tous les autres nés-moldus. Par conséquence, son cours avait été confié à un mangemort. Un type court sur pattes, chauve et désagréable qui ne s'était pas gêné pour passer un commentaire sur le fait que ma famille soit une bande de trouillard qu'y n'avait eu aucun scrupule à retourner sa veste à la dernière minute par le passé. J'avais été furieux. Frustré de pas pas pouvoir lui répondre. Et même si j'avais pu, je n'aurais pas su quoi répliquer à une attaque gratuite du genre. Après tout, c'était la stricte vérité, bien qu'elle m'indispose et me déplaise.

J'avais passé le reste du cours à ruminer contre notre nouvel enseignant écoutant d'une oreille la matière qu'il tentait de nous inculquer sur le sortilège de Fidelitas, autrement dit, le serment inviolable. Un sujet qui m'aurait sans doute intéressant si mon ego n'avait pas été piqué au vif. Le cours, totalement théorique, défila à une lenteur exaspérante. Quand la cloche sonna enfin, je bondis sur mes pieds, pressé de quitter la salle de classe. Une première pour moi ! J'avais traversé le couloir au pas de course avant de m'introduire dans une classe vide bouillant de rage. J'avais envie de frapper quelqu'un ou plutôt, j'avais envie de frapper bien fort sur le type chauve...
blackumpkin



Dernière édition par Scorpius H. Malfoy le Sam 22 Avr - 23:09, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyMer 16 Nov - 18:46

Scorpius & Maël
« quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi »
L
'atmosphère au château était juste horrible. Depuis l'attaque tout avait changé. Certains faisaient comme si rien ne s'était passé, d'autres étaient traumatisés ou encore certaines personnes ne cachaient pas leur joie sur ces nouvelles règles. C'était du grand n'importe quoi selon Maël, et il ne se gênait pas pour le faire comprendre à tout le monde. Cette discrimination, cette violence gratuite c'était juste à gerber. Ce Blackman s'en prenait aux nés-moldus comme s'ils avaient la peste. Et encore c'était même bien pire que ça ! Il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire pour faire bouger les choses. Maël c'était pas le genre de mec à ne rien faire quand quelque chose ne lui plaisait pas. Mais pour l'instant il observait, il voulait comprendre comment ils fonctionnaient pour trouver un truc. Même la salle commune des serpents n'était plus la même depuis cette nuit-là. C'était pourtant une des pièces préférées de Sullivan, il adorait habituellement passer du temps là-bas. Peut-être que c'était parce qu'Ashley n'y était plus. Il l'adorait, mais genre vraiment. Et puis la salle commune des Serpentard sans Ash c'était pas la même chose. Bah ouais qui est-ce qu'il pouvait faire chier maintenant ? Ou même l'inverse, qui est-ce qui allait bien pouvoir emmerder Maël ? Avec qui il allait pouvoir faire des conneries, faire le mur pour sortir à pré-au-lard en pleine nuit ? Il n'avait plus sa pote de mauvais coups préférée. Et ça, c'était vraiment nul.
Déjà qu'habituellement en cours il se faisait chier, mais alors en ce moment c'était encore pire ! Il avait encore moins envie d'aller à chaque cours et ça, il savait même pas que c'était possible. Depuis l'attaque il y avait cette pensée qui n'avait jamais quittée l'esprit du bouclé. Et sa mère dans l'histoire ? Elle était mangemort avant la disparition de Voldy. Maël lui avait déjà posé une tonne de questions à ce sujet et devinez le nombre de réponses qu'il avait obtenues ? Zéro, nada, rien du tout. Quand il était petit sa mère lui répondait tout le temps des phrases bateaux du genre "tu es trop jeune pour comprendre Maël". Sauf que même quant il avait l'âge de comprendre, elle ne lui avait jamais répondu. Et puis il avait toujours eu cette impression que si elle avait épousée un moldu c'était pas pour rien. Sa théorie était qu'elle avait juste eu l'idée de se faire oublier dans le monde des sorciers, comme ça le jour où les mangemorts feront leur come-back personne ne la soupçonnerait d'en faire de nouveau partie. Bon vous allez me dire que Maël était un peu parano ? Vous avez peut-être raison, mais n'empêche qu'il y pensait tout le temps et ça commençait à le faire devenir fou. Il ne voulait surtout pas en parler à Sybille, elle allait se braquer et dire à Maël qu'il se faisait des films. Et puis il ne voulait pas l'inquiéter. Il ne restait donc plus qu'une seule personne qui pourrait à la limite le comprendre : Scorpius Malfoy.

Ce jour-là le cours de sortilèges avait été encore plus chiant que d'habitude. Comme toujours, Maël n'écoutait qu'à moitié il était au fond de la classe et il manquait de s'endormir toutes les dix minutes... Enfin du Maël tout craché quoi. Bien que le cours aurait pu être intéressant -pour une fois-, Sullivan était beaucoup trop préoccupé. Par sa mère, par une certaine Poufsouffe qui ne quittait plus ses pensées depuis quelques semaines. Avec tout ce qu'il avait en tête en ce moment il y avait carrément de quoi perdre la tête je vous assure. Lorsque la fin du cours sonna c'était la délivrance. Sullivan lâcha un très long soupir et se dépêcha de quitter cette fichue salle qui puait l'ennui. Mais Scorpius avait été plus rapide que lui. Euh depuis quand il était si pressé de quitter les cours ? Ça ne lui ressemblait vraiment pas. C'était sûrement à cause de la réflexion du nouveau prof sur sa famille. En ce moment être le fils d'un mangemort c'était tout sauf facile. Surtout pour une famille si connue que les Malfoy. Maël avait plutôt de la chance sur ce point là, peu de personnes savent pour sa mère. Intrigué par le comportement du jeune homme, le serpentard suivit Scorpius, ce qui l'amena dans une salle de cours, vide. Il referma la porte derrière lui et regarda son ami quelques secondes les sourcils froncés. « Laisse pas l'autre con t'affecter avec ses réflexions. C'est justement ça qu'il attend. » C'était peut-être facile à dire c'est vrai, mais il savait qu'il avait raison. Il n'avait jamais vu Malfoy si en colère, c'était compréhensible après tout. On le blâmait pour des événements qui se sont déroulés il y a plusieurs années. Il était même pas né, à sa place Maël n'aurait certainement pas réussi à ne pas lui répondre.

© Starseed
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptySam 19 Nov - 5:35


quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi

Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.


J'avais finit par me faire au château. Après toutes ces années, j'y avais trouvé de bons côtés, pas que des mauvais. Je me souvenais encore du jour où nous avions fait notre rentré à Poudlard, où toutes ces rumeurs à mon sujet courraient dans les couloirs de bouches à oreilles. Ce n'avait pas été facile à l'époque, mais au moins, je savais que je pouvais compter sur Albus. On en avait pas mal bavé depuis notre rentrée. Avions accumulé de bons et de mauvais souvenirs entre les murs de ce château. L'adolescence, ce n'est pas facile à la base, donc imaginez-vous être un sorcier qui plus ait ! De quoi vous arracher les cheveux du crâne un à la fois. Et pourtant, nous y arrivions presque tous. Certains avec plus de brio que d'autres, mais au final, nous devenions tous des adultes.

J'avais su faire preuve de maturité en cours de sortilège alors qu'on s'en prenait directement à moi, à ma famille, à mon père. Je n'avais pas répliqué. J'avais été patient en attendant la fin du cours pour déguerpir. Ma fierté en avait prit un grand coup, mais je n'avais pas montré de faiblesse. J'avais laissé les mots coulés sur moi comme s'ils ne m'atteignaient pas. Refusant de laisser le loisir à notre enseignant le plaisir de voir qu'il m'avait atteint. Pourtant, dès que la cloche avait sonné, j'étais parti en flèche, venant me réfugier dans une salle de classe vide où je me laissai aller à un grognement de rage. Je me serais sans doute laissé emporté à frapper sur un objet ou faire je ne sais quoi avec ma baguette qui s'était, miraculeusement, retrouvé dans ma main prête à l'emploi, si ça n'avait été de la voix de Maël s'adressant à moi. « Laisse pas l'autre con t'affecter avec ses réflexions. C'est justement ça qu'il attend. » Je me retournai, surpris, la baguette pointé devant moi. Lorsque mon cerveau compris à qui j'avais affaire, je baissai mon arme magique allant même jusqu'à la ranger dans un replis de ma cape à l'effigie de serpentard.

« Je sais bien que je ne devrais pas me laisser atteindre mais... » Je faisais les cents pas tout en parlant. J'attrapai ma tête entre mes mains, laissant sortir un autre grognement de rage avant de continuer : « Toute cette histoire me rend dingue ! Blackman qui revient, et tous ces mangemorts dans le château. Puis les nés-moldus dans les cachots, et je ne parle même pas d'Halloween... » À ce moment, j'eu une pensé pour Louve, pour Soren, mais également pour Billie qui se retrouvait enfermé dans les cachots. Je ne pouvais pas grand chose pour eux. Je ne pouvais plus rien pour ma cousine et mon campagnon de maison, quant à Billie, je ne pouvais pas lui venir en aide. Pas pour l'instant, pas dans cet état. Je m'arrêtai de marcher, me tournant vers Maël. Je le regardai un moment avant de laisser tomber la phrase qui pesait lourd sur mes épaules depuis l'attaque : « Être associé aux mangemorts craint ! » Je savais qu'il me comprendrait. Il était l'un des seuls à le pouvoir. Albus n'y connaissait rien. Lui, on l'associait à un héro alors que moi, je portais le nom de mangemorts et de traitres. « Je crois que je vais devient fou ! Quand je marche dans les couloirs, je te jure, parfois, je sens le regard des gens sur moi. Ils se questionnent sur moi, sur mon nom, sur mon père. J'entends parfois des bribes de conversations, mais elles évanouissent assez rapidement quand on s'aperçoit de ma présence. Tu as cette impression toi aussi ? Est-ce que tu sens que les gens se posent des questions à ton sujet ? » Je ne savais pas trop où je m'en allais avec tout ça. Une chose est certaine, ça faisait un bien fou de pouvoir parler avec quelqu'un sans craindre un jugement de sa part. Maël était un bon ami depuis longtemps, voir même avant Poudlard. Je savais que je pouvais compter sur son honnêteté sur ce coup là !
blackumpkin

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyDim 20 Nov - 11:06

Scorpius & Maël
« quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi »
L
orsque Maël avait fait sa rentrée en première année à Poudlard il était tout excité à l'idée d'apprendre comment utiliser la magie. Sa mère lui en avait pas mal parlé et elle avait l'air d'avoir apprécié ses sept années au château. Il se disait que de toute façon les cours de magie ne pouvaient qu'être plus intéressants que ce qu'il avait appris pendant sa scolarité moldue. Mais bon au final il avait assez vite déchanté quand il s'était rendu compte que s'il voulait réussir il fallait travailler un minimum. Alors oui au début c'était bien cool, surtout lorsqu'ils avaient apprit les premiers sorts. Mais la joie et l'excitation étaient bien vite redescendus. Et puis il a vu qu'il arrivait à avoir des résultats corrects sans trop rien faire. Il avait de la chance d'être assez intelligent. Pour sa sœur c'était le contraire, elle était très intelligente mais elle adorait les cours, elle adorait les livres alors elle passait son temps à travailler et lire des livres sur tout et n'importe quoi. Une vraie petite élève studieuse ! Elle faisait la fierté de ses parents. Elle était belle, studieuse, sérieuse et intelligente, promise à faire de grandes et belles études. Maël aimait sa sœur bien plus qu'il n'aimait n'importe qui sur Terre, mais elle était clairement la petite chouchoute des parents Sullivan. Lui c'était le jumeau qui n'allait pas continuer ses études et qui leur attirait des ennuis depuis qu'il avait commencé à marcher. Tant pis c'est pas grave, ce rôle lui convenait très bien.
Bref, ce cours de sortilèges lui avait paru comme étant une éternité. C'était long, chiant comme la plupart du temps. Et puis en plus avec ce nouveau prof de merde, qui avait fait une réflexion carrément déplacée à Scorpius. Il avait eu raison de ne pas répliquer parce que c'était clairement ce qu'il attendait. La fin du cours avait enfin sonnée, et bizarrement Maël n'était pas le premier à sortir, mais c'était justement le jeune Malfoy qui fut plus rapide que lui. Chose qui n'était clairement pas dans son habitude. Le jeune serpentard décida alors de suivre le blondinet jusqu'à une salle de cours non occupée. Lorsque ce dernier se retourna, sa baguette pointée vers Sullivan, le brun leva les deux mains en l'air du genre "Héhé ce n'est que moi, tu sais ton bon vieux pote Maël." « Je sais bien que je ne devrais pas me laisser atteindre mais... Toute cette histoire me rend dingue ! Blackman qui revient, et tous ces mangemorts dans le château. Puis les nés-moldus dans les cachots, et je ne parle même pas d'Halloween... » Il faisait les cent pas, ne restait jamais en place. Il comprenait totalement ce qu'il voulait dire, Scorpius avait l'air d'avoir besoin de parler et tant mieux parce que Maël aussi. Dans son esprit en ce moment c'était l'apocalypse. « Je sais ouais... Le château part carrément en couilles si tu veux mon avis, tout ce qu'il se passe en ce moment ça me dégoûte. » Bah oui c'est pas parce qu'on a un parent mangemort qu'on est d'accord avec ce qu'il se passe. La preuve avec les deux serpentards ici présents.

Sang-pur, sang-mêlé, né-moldu, elfe de maison enfin tout ce que vous voulez, pour Maël ça n'avait pas la moindre importance. Tout le monde était égal, personne n'était supérieur. Mais malheureusement beaucoup ne pensent pas ainsi. « Être associé aux mangemorts craint ! » C'était exactement ce que Maël ressentait aussi. Avant il avait presque eu tendance à trouver ça plutôt "cool". Mais ces derniers temps ça l'était bizarrement beaucoup moins. C'était même carrément devenu un fardeau. « Ça craint tellement... » Parler de ça avec quelqu'un qui pouvait vous comprendre, ça faisait un bien fou. « Je crois que je vais devient fou ! Quand je marche dans les couloirs, je te jure, parfois, je sens le regard des gens sur moi. Ils se questionnent sur moi, sur mon nom, sur mon père. J'entends parfois des bribes de conversations, mais elles évanouissent assez rapidement quand on s'aperçoit de ma présence. Tu as cette impression toi aussi ? Est-ce que tu sens que les gens se posent des questions à ton sujet ? » Les choses devaient être encore plus compliquées pour Scorpius, porter un nom comme Malfoy en ce moment devait être tout sauf une partie de plaisir. Maël grimaça légèrement et s'avança vers son ami, s'asseyant sur une table. Il lâcha un long soupir qui traduisait clairement toute la pression qu'il ressentait depuis l'attaque passant ses deux mains dans ses cheveux. « Tu crois que les gens pensent que tu les as rejoint ?... Et que ton père a reprit du service ? » Il secoua la tête avant de reprendre. « Moi j'pense pas que les gens se posent des questions à mon sujet. J'pense pas que tout le monde connaisse l'identité de ma mère. » Donc il est clair qu'il avait la vie plus "facile" que Scorp'. Mais ça n'empêchait pas que lui il se posait des tas de questions. Maël n'était pas le genre de mec à se confier, et Scorpius devait certainement l'avoir compris puisqu'ils se connaissaient depuis un très long moment maintenant. Bien avant Poudlard. Mais il avait lui aussi vraiment besoin de parler, de vider son sac. Et ça, il n'y avait que le blondinet qui pourrait le comprendre. « J'peux te parler d'un truc ? » demanda-t-il avant de relever le regard vers Malfoy. Il tapotait ses doigts sur la table, ce qui montrait bien son anxiété. « Depuis l'attaque j'me pose pleins de questions sur ma mère... J'suis sûr qu'elle a jamais arrêtée. Enfin j'pense qu'elle est toujours de leur côté... » Le simple fait d'avoir enfin dit à haute voix ses craintes c'était comme un immense soulagement, il se sentait bien plus léger. Et il savait très bien que Scorp' ne le jugerait pas là-dessus.

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyMar 29 Nov - 23:34


quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi

Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.


J'avais les nerfs à vifs ces derniers jour. Un rien me faisait sortir de mes gonds, ou me faisait pleurer. Disons que j'étais un peu à fleur de peau. J'avais hurlé contre ma meilleure amie devant la salle commune bondée, puis avait fondu en larmes dans ses bras, dans l'intimité, à peine une demi-heure plus tard. La mort de Louve y était pour beaucoup, sans parler de l'attitude plus que déroutante d'Ignatius et l'état nébuleux dans lequel Billie se trouvait. Le professeur, en cours de sortilège, n'avait fait qu'enfoncer un clou de plus dans mon âme déjà mutilé par les circonstance. J'avais tenu bon durant toute l'heure, mais une fois le cours terminé, je n'avais pas donné mon reste et déguerpi en moins le deux, question de ne plus avoir sous les yeux cet être ignoble qui se permettait de juger si aisément ma famille. Une famille à laquelle j'étais à la fois fier et honteux d'appartenir.

J'avais trouvé refuge dans un classe vide. L'endroit idéal pour laisser aller sa colère sans crainte de jugement d'autrui. Si ça n'avait été de Maël qui m'avait suivit jusqu'ici, je me serais sans doute laisser allé à de la violence physique contre le mobilier scolaire. Heureusement pour moi, le serpentard avait coupé cours à cette potentielle expression de ma rage qui, sans aucun doute, ce serait terminé avec moi à l'infirmerie parce que je m'étais cassé une main... La conversation avait commencé sur le professeur de sortilège. Un véritable veracrasse ce mangemort. Aussi dégoutant qu'inutile à la société. Une extermination est de mise pour cette espèce en voie d'expansion dans le château. Aussi grand que puisse être Poudlard, il me semblait beaucoup trop petit pour contenir tout le monde depuis Halloween. Pas assez de place pour les imbéciles et le reste du monde...

Tout en faisant les cents pas, j'énumérai à l'intention de Maël tout ce qui n'allait pas à Poudlard depuis Halloween. Tout celà était, bien entendu, que des évidences, mais ça faisait quand même un bien fou de le dire à voix haute. « Je sais ouais... Le château part carrément en couilles si tu veux mon avis, tout ce qu'il se passe en ce moment ça me dégoûte. » En couille de dragon il veut dire. Du grand n'importe quoi ! Dégouté, ça je l'étais au plus haut point ! Si être associé aux mangemorts par les faits et gestes de ces parents craignaient, chose que Maël était l'un des rares à comprendre. Je me sentais devenir dingue à être enfermé dans ce château. Les regards des autres sur moi, les questionnements que je pouvais lire dans leurs regards sans parler des conversations qui cessaient sur mon passage. Je fis pars de ces points avec mon ami, dont la réponse me surpris quelque peu. « Tu crois que les gens pensent que tu les as rejoint ?... Et que ton père a reprit du service ? » Je n'avais pas pensé à cette possibilité. Jusque là, je pensais seulement que les gens me croyait du côté de Blackman, parce que mon nom était Malfoy. Je n'avais pas imaginé que mon père... Maël secoua la tête avant d'ajouter : « Moi j'pense pas que les gens se posent des questions à mon sujet. J'pense pas que tout le monde connaisse l'identité de ma mère. » J'hochai la tête en signe de compréhension. Il en avait de la chance que personne ne sache. En même temps, son père était moldu donc les gens ne se serait sans doute pas trop attardé sur son cas. Vous en connaissez beaucoup vous, des mangemorts actifs qui dorment chaque soir auprès d'un moldu ?

« J'peux te parler d'un truc ? », demanda le serpentard. Je le regardai, intrigué, puis m'assis sur une vieille table qui grinça sous mon poids. Je fis signe à Maël de continuer, que j'étais intéressé. Il joua des doigts sur la table, signe indéniable de sa nervosité. Je restai calme, sur mon côté, usant de la patience en attend que mon ami s'ouvre à moi. « Depuis l'attaque j'me pose pleins de questions sur ma mère... J'suis sûr qu'elle a jamais arrêtée. Enfin j'pense qu'elle est toujours de leur côté... » J'haussai un sourcils, surpris. Finalement, il ne pensais pas comme moi au sujet de sa mère. Et son père dans tout ça ? Ma théorie ne tenait pas debout...

« Mais ton père est moldu ? Tu crois que ta mère aurait pu passer sa vie avec lui si elle était encore active ? Et qu'est-ce qui te fait croire ça ? Personnellement, je n'ai pas ces doutes à propos de mon père. » Je marquai une pause avant d'ajouter : « Ou du moins, je ne les avais pas avant que tu me poses la question... » Je n'avais jamais eu de doute à propos de mon père. Il ne m'avait pas élevé dans cette mentalité. Maman n'y croyait pas, et on avait toujours fait comme si son passé de mangemort n'était, en effet, que du passé. Que tout ça n'avait été qu'une erreur de jeunesse. Il était vrai que depuis la mort de ma mère, il s'était renfermé sur lui même. Il était devenu plus sombre, mais ça ne voulait pas dire qu'il était de nouveau un mangemort. Non ? « Tu penses pas qu'elle était dans le château à Halloween ? Tu crois qu'elle aurait put faire un truc pareil ? Tuer des innocents ? Des enfants ? », demandais-je finalement horrifié par l'idée d'avoir envie de tuer des gens. C'était déroutant de penser ainsi. J'espérais que mon père n'était pas retourné chez les mangemorts sans quoi, ça voudrait dire qu'il avait contribué au meurtre de Louve. Et la mère de Maël... Je préférais ne pas m'attarder sur le réponse au risque de penser au pire...

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyLun 5 Déc - 22:08

Scorpius & Maël
« quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi »
D
éjà que de base Maël n'aimait franchement pas être au château mais alors en ce moment je vous explique même pas. C'était encore pire, cent fois pire. Il avait l'impression qu'on observait ses moindres faits et gestes, alors lui qui avait promis à Ashley de ne pas la laisser tomber dans cette épreuve qu'on peut certainement qualifier comme merdique, c'était vraiment pas simple. Mais il comptait bien tenir sa promesse, parce que quand il promet quelque chose, il s'y tenait tout le temps. Tout le monde est stressé, tout le monde est sur les nerfs. Enfin bref je vous assure qu'on a connu mieux comme ambiance, surtout quand la période des fêtes de fin d'année arrivait. Quelque chose lui disait que tout le monde allait passer des fêtes bien stressantes. Il s'était alors retrouvé avec un de ses colocataire serpentard dans une salle de cours inutilisée. Au moins ici c'était calme, il n'y avait pas l'agitation des autres élèves qui couraient dans les couloirs, l'endroit idéal pour parler calmement. Ils n'étaient que deux dans cette pièce mais pourtant entre Scorpius qui faisait les cent pas et Maël qui jouait avec ses doigts la tension était palpable. Le jeune homme avait en premier vidé son sac et il avait l'air d'en avoir eu besoin. C'est clair qu'avec un nom de famille comme Malfoy, il devait vivre un véritable enfer en ce moment. Maël à son tour avait besoin de lui parler de quelque chose à son ami. Lui seul pouvait le comprendre et il ne se voyait pas en parler à quelqu'un d'autre au fond. Il y avait bien sa sœur, mais il ne voulait surtout pas inquiéter sa moitié. « Mais ton père est moldu ? Tu crois que ta mère aurait pu passer sa vie avec lui si elle était encore active ? Et qu'est-ce qui te fait croire ça ? Personnellement, je n'ai pas ces doutes à propos de mon père. » Bah oui il se doutait bien qu'il allait trouver que son inquiétude n'avait pas lieu d'être mais on ne pouvait pas lui en vouloir d'y penser un minimum. Et puis plus il cogitait, plus il trouvait des arguments à sa théorie. « Ou du moins, je ne les avais pas avant que tu me poses la question... » Il n'avait aucun doute à propos du père Malfoy non plus à vrai dire. Ses yeux se baissèrent un instant, fixant le planché usé de la salle. Puis il répondit sans remonter les yeux. « On a quand même un peu de mal à voir ce que ma mère ressent pour mon père quand on y réfléchit bien. Elle a très bien pu, volontairement trouver un moldu assez naïf pour l'épouser sans trop lui poser de questions. Comme ça elle fondait sa petite famille parfaite sans que personne ne s'pose des questions sur elle. Elle voulait peut-être juste se faire oublier pour que justement, quand les mangemorts reviendront personne ne la soupçonne. » Il releva par la suite le regard pour le poser sur son ami en face de lui. « Ça tient la route au fond ! Quel genre de mangemort digne de ce nom irait épouser un moldu sans arrière pensée ? On change pas d'idéologies comme ça du jour au lendemain. » Il haussa les épaules et se pinça les lèvres entre elle, marquant une pause. « J'pense pas que t'aies du soucis à te faire pour ton père. Au fond il avait même jamais vraiment voulu faire parti des mangemorts lui non ? Il les a rejoint surtout par dépit parce que ses parents l'ont incité à le faire. » Enfin du moins lui c'était comme ça qu'il voyait les choses. Scorpius n'avait très certainement pas de soucis à se faire pour son père, il n'était sûrement plus actif depuis la mort de Voldemort.

Mais Maël restait persuadé que sa mère elle, l'était toujours. Après peut-être qu'il se faisait des gros films et que sa mère était tombée amoureuse d'un moldu oubliant ses anciennes convictions... Oui non ce genre de choses ça n'arrive que dans les films à l'eau de rose. Sérieux il allait finir par devenir complètement fou avec tout ça en tête, et extérioriser ses peurs ça faisait un bien fou. « Tu penses pas qu'elle était dans le château à Halloween ? Tu crois qu'elle aurait put faire un truc pareil ? Tuer des innocents ? Des enfants ? », Cette idée lui faisait froid dans le dos ça lui glaçait le sang. Tout ce temps où il avait posé un tas de questions à sa mère sur son passé de mangemort, il avait toujours voulu savoir jusqu'où elle était allée. Curiosité malsaine mal placée vous allez me dire. Le problème c'es qu'elle n'avait jamais répondue à ses questions. Si elle avait pu tuer des innocents ? Peut-être que oui, si elle l'avait déjà fait dans le passé alors pourquoi pas le soir d'Halloween ? Il grimaça en y pensant. « J'sais pas j'en sais rien... » soupira-t-il. Quand je vous dis qu'il allait devenir fou... « Sûrement qu'elle pourrait ouais. Si elle a pu le faire dans le passé pourquoi elle le ferait pas maintenant ? » demanda-t-il en regardant le Serpentard. Et puis de toute façon comme il l'avait dit tout à l'heure, on ne change pas ses idéologies du jour au lendemain. Oui bien qu'il se faisait des films... Franchement c'est cette deuxième option qu'il préférerait tout serait tellement plus simple. Il recommençait à jouer nerveusement avec ses doigts, c'était tellement rare de voir Maël se confier comme ça sur ses sentiments, ou sur ses peurs. Mais il avait tellement besoin d'en parler et même d'avoir l'avis de quelqu'un. « Dis rien que c'que j'tai dit à Syb' s'il te plaît. J'veux pas qu'elle s'inquiète et elle déteste quand j'parle du passé de notre mère. » Comme toujours il était très protecteur avec sa sœur et il faisait absolument tout ce qu'il pouvait pour l'éloigner de ce genre de pensées négatives. Il avait toujours été comme ça avec elle, surprotecteur.

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyLun 16 Jan - 3:56


quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi

Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.


Suite à un cours merdique où le professeur, lire ici néo-mangemort, qui le donnait vous cherchait publiquement des poux en usant de provocation à votre égard, j'avais cherché refuge dans une sale vide. Espérant de peu de solitude afin de crier ma colère bien haut et fort sans risquer le jugement de personne. J'avais rapidement été rejoint par Maël, un bon ami de longue date. En réalité, sa présence était plus que la bienvenue. Encore plus agréable que la solitude recherché. Se savoir écouté, ça faisait du bien. Au moins, je savais que lui, il pouvait me comprendre un minimum. Enfin, manière de parler parce qu'il n'avait pas la malchance d'être publiquement lié aux mangemorts. Sa mère avait su garder une certaine discrétion, ce en quoi je l'enviais un peu. Et pourtant, ça ne l'empêchait pas de se questionner à s'en éclater quelques neurones au passage.

Il n'y avait, visiblement, pas que moi qui avait besoin de vide un peu son sac. À force de tout garder, et Maël était exactement comme moi, on finissait pas se voir enrôler dans une roue qui tournait à l'infini où tout devenait de pire en pire sans que personne ne puis mettre un bâton dans les arcs et l'empêcher de tourner deux minutes. Visiblement, pour mon ami, la roue avait tourné bien longtemps. Assez, en tout cas, pour qu'il en vienne à une conclusion plutôt déroutante ; sa mère aurait participé à l'attaque qui avait eu lieu le soir de mon anniversaire. Une conclusion qui me semblait un peu nébuleuse à laquelle il allait falloir ajouter un peu de viande sans quoi, ce ne serait qu'un os. Le regard braqué au sol, comme s'il avait honte, Maël continua sur une explication ou ce qui s'en rapprochait un peu... « On a quand même un peu de mal à voir ce que ma mère ressent pour mon père quand on y réfléchit bien. Elle a très bien pu, volontairement trouver un moldu assez naïf pour l'épouser sans trop lui poser de questions. Comme ça elle fondait sa petite famille parfaite sans que personne ne s'pose des questions sur elle. Elle voulait peut-être juste se faire oublier pour que justement, quand les mangemorts reviendront personne ne la soupçonne. » Je fronçai les sourcils, repensant à la famille de Maël que j'avais croisé à quelques reprises étant gamin. Ils avaient en effet l'air de la petite famille parfaite. Je ne les avais pas vu souvent, mais il n'avait pas tord en disant que sa mère ne montrait pas d'affection pour son père, contrairement à lui en fait. Mes parents, eux, avaient toujours eu l'air très amoureux. Je ne pourrais en dire autant des Sullivan. Le blond releva les yeux vers moi avant de reprendre, en toute logique : « Ça tient la route au fond ! Quel genre de mangemort digne de ce nom irait épouser un moldu sans arrière pensée ? On change pas d'idéologies comme ça du jour au lendemain. » Il marqua une pause, se pinça les lèvres. J'en profitai pour ouvrir la bouche à mon tour. « Ça tient la route comme explication. C'est même très plausible... » Ça n'avançait à rien tout ça. En plus, ce n'était aucunement rassurant pour mon ami, mais je n'étais pas connu pour mon côté rassurant. J'étais plus du genre pragmatique et pessimiste sans parler que j'analysais les choses avec logique. J'allais donc avoir besoin d'un peu plus de quarante-cinq secondes pour me faire une idée de toutes ces déclarations.

« J'pense pas que t'aies du soucis à te faire pour ton père. Au fond il avait même jamais vraiment voulu faire parti des mangemorts lui non ? Il les a rejoint surtout par dépit parce que ses parents l'ont incité à le faire. », ajouta Maël après un petit moment de silence. Je réfléchis un moment à mon paternel avant de lui répondre. « Ouais. Il les a rejoints que parce que ces parents l'on poussé à le faire. Parce qu'ils disaient que ce serait " un honneur pour la famille ", mais en réalité, il aimait pas trop. En fait, ça lui fichait la trouille, carrément. Il joue bien les grands gaillards solides, surtout quand il était à Poudlard, mais au fond, il a toujours aspiré à un vie tranquille. Il n'est pas fait pour suivre les gens, mais pour être le leader. Et puis, son changement d'allégeance ne s'est pas fait du jour au lendemain. C'était murement réfléchit. Il est bien facile à impressionner, je ne tiens pas du voisin sur ce côté. On a tous nos faiblesses. En ce qui mon concerne, tout comme papa, elles sont bien nombreuses, mais l'attrait pour les forces du mal n'en fait pas partie. S'il avait été un mangemort par convictions, il n'aura jamais épousé ma mère. De son côté, elle n'aurait jamais aimé l'homme qu'il est tout simplement parce que maman répugnait tout ce qui avait attrait à des convictions pro sang-purs. Elle s'est même brouillé avec sa famille pour cette raison. De même que mon père avec les siens. » Une longue histoire de famille qui avait le potentiel d'être bien intéressante, alors que la vivre était une toute autre chose. Il n'y avait rien de réjouissant à être Malfoy ou Greengrass quand vous ne partagiez pas les idéaux du reste du clan. En ce qui me concerne, j'étais à l'opposé de tous ces gens. Un " traitre à son sang " comme dirait certain. À mon avis, ce n'était que des mots dépourvus de sens purement moral. Après tout, je restais un sorcier, même un sacrément bon sorcier à voir mes résultats scolaire. En quoi étais-je donc traire aux sorciers ? Allez savoir ! Tout ces mots " traitre à son sang ", " sang-de-bourbe " et " sang-pur" étaient des termes issus d'une vieille tradition dont le temps était révolu depuis bien longtemps. Fallait passer à autre chose maintenant. Nous n'étions plus en 1980, mais en 2022. Il fallait évoluer nom d'un dragon !

Il y avait encore tant de questions à élucider. Premièrement, la mère de Mrs Sullivan aurait pu être dans le château le soir d'Halloween ? Elle aurait été capable de tuer des enfants ? Des enfants innocents de surcroit. Mes questions firent grimacer Maël d'horreur, mais il répondit néanmoins à ces dernières. Il n'était pas convaincu, mais avait des doutes. « Sûrement qu'elle pourrait ouais. Si elle a pu le faire dans le passé pourquoi elle le ferait pas maintenant ? », demanda-t-il en me regardant franchement. Il avait besoin de mon avis. Ça aurait été plus facile pour lui de le rassurer et de lui dire que sa maman n'aurait sans doute jamais pu faire un truc aussi horrible, mais ça aurait été mentir. Je ne la connaissais pas vraiment, mais si je me fias à toutes les histoires que j'avais pu lire sur les sorciers affiliés aux forces du mal ainsi que sur les guerres de sang sorcier, le portrait était clair et limpide. Le pessimisme et la logique prirent le dessus à la compassion et au positivisme lorsque je pris la parole. « Il serait assez surprenant, en effet, qu'elle ne soir pas en mesure de réitérer des actes qu'elle avait poser par le passer. Enfin, si elle a effectivement participé au massacre d'Halloween, ainsi qu'aux attaques sur des mineurs par le passé. Rien ne nous assure qu'elle a déjà tuée des enfants. Nombreux sont les mangemorts qui, à l'époque de Voldemort, s'en sont pris uniquement aux sorciers qualifiés. De plus, maintenant qu'elle a eu des enfants elle même, on peut douter qu'elle ait la force d'éliminer ceux des autres femmes ou les amis de ses propres enfants. Si elle était bien dans le château le soir d'Halloween, ne crois-tu pas qu'elle aurait cherché à vous protéger, ou au moins vous localiser, toi et Sybille afin de s'assurer qu'il ne vous arrive rien de fâcheux ? » Tout ceci n'était que des théories. Des suppositions qui soulevaient encore plus de questions, donc n'aidait en rien ce que nous cherchions à démystifier. Elles valaient toutefois la peine d'être mentionner. En processus de recherches, il ne fallait rien mettre à l'écart.

« Dis rien que c'que j'tai dit à Syb' s'il te plaît. J'veux pas qu'elle s'inquiète et elle déteste quand j'parle du passé de notre mère. », demanda Maël d'un voix douce. Je savais qu'il était toujours très protecteur envers sa soeur, et je l'admirais pour ça. Il se mettait la tête en quatre, mais se refusait à réduire celle de Sybille à néant. Je lui souris amicalement. « Ne t'en fais pas, je ne lui toucherai pas un mot de cette conversion. À elle ni à personne d'autre. Pendant qu'on y ait, comment va-t-elle ? J'avoue ne pas lui avoir parlé depuis Halloween. Elle tient le coup ? Je sais qu'il y a de nombreux poufsouffles dans les cachots... Des amis à elle y sont ? » Je marquai un pause, hésitant. Je ne savais pas trop si je devais aborder la question des nés-moldus ou non. En même temps, nous étions déjà pleinement dans les confidences, donc une de plus ou de moins... « Tu... Je veux dire, tu penses quoi de tout ça ? Des nés-moldus traités comme de la vermine et tout ? Je sais que c'est un sujet assez sensible en ce moment, et que tu es ami avec Ashley, mais j'aimerais bien connaître ton point de vu sur le sujet. J'ai, pour ma part, une idée bien arrêté. Je me doute que tu sais laquelle, mais qu'en est-il de toi ? Tu te positionnes comment dans toute cette histoire ? Tu penses faire quelques choses ? Et tous les nés-moldus, on est certains qu'ils sont tous vivants ? Parce que j'ai croisé quelqu'un à l'infirmerie le soir d'Halloween, et depuis, je ne l'ai plus croisé... Tu... Tu crois qu'ils vont bien ? Enfin, non, ils ne vont clairement pas bien, mais tu penses qu'ils sont... sur pieds ? », demandais-je un peu mal à l'aise par toutes mes questions, mais également par ce que ça cachait derrière. Il y avait bien une personne en particulier à qui je pensais, et pour qui je m'inquiétais. En fait, il y en avait plusieurs, mais une en particulier comme je ne l'avais pas croiser depuis l'infirmerie. Autant dans la cuisine qu'ailleurs dans le château à faire une de ces tâches ingrates qu'on les forçait à accomplir...

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptySam 21 Jan - 13:19

Scorpius & Maël
« quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi »
E
tre associé aux mangemorts, c’était déjà quelque chose qui craint un peu beaucoup que l’on soit honnête. Mais je pense qu’on peut dire que dernièrement c’était bien pire. Et encore Maël a plutôt de la chance très peu de personnes ne connaissent l’identité de sa mère. Et Scorpius faisait bien évidemment parti de ce cercle restreint de personnes. Ils se connaissaient depuis de très longues années, bien avant Poudlard. Et il était bien la seule personne qui pouvait comprendre son ressenti, c’est pourquoi il venait de lui apporter une explication sur ses doutes envers sa mère. Cette dernière n’avait jamais montré aucune marque d’affection envers son mari alors que lui, on pouvait clairement voir qu’il était très amoureux de la femme Sullivan. « Ça tient la route comme explication. C'est même très plausible... » Voilà quelque chose qu’il appréciait chez son ami. Il disait ce qu’il pensait et au moins il ne cherchait pas à le rassurer en lui disant que ce qu’il dit n’était pas crédible alors qu’il n’en pense pas un mot. Au moins il savait que ce qu’il disait avait du sens, certes sa réponse n’était pas rassurante mais il n’en avait de toute façon pas parlé au jeune homme pour qu’il tente de le rassurer. Il voulait une vraie réponse, sa vraie pensée. Et maintenant qu’il l’avait il ne savait pas trop quoi penser. Comment est-ce qu’il réagirait si un jour il avait la preuve que ses doutes étaient la réalité ? Il en voudrait forcément à sa mère. Cette sensation de doute et d’incertitude était tout simplement horrible, il ne savait tout simplement pas où donner de la tête. En tout cas s’il y avait bien une chose dont il était sûre c’était que son ami n’avait pas à s’inquiéter pour son père. Et il s’empressa de lui dire et le blond eu tout de même besoin de quelque instant de réflexion avant de lui répondre « Ouais. Il les a rejoints que parce que ces parents l'on poussé à le faire. Parce qu'ils disaient que ce serait " un honneur pour la famille ", mais en réalité, il aimait pas trop. En fait, ça lui fichait la trouille, carrément. Il joue bien les grands gaillards solides, surtout quand il était à Poudlard, mais au fond, il a toujours aspiré à un vie tranquille. Il n'est pas fait pour suivre les gens, mais pour être le leader. Et puis, son changement d'allégeance ne s'est pas fait du jour au lendemain. C'était murement réfléchit. Il est bien facile à impressionner, je ne tiens pas du voisin sur ce côté. On a tous nos faiblesses. En ce qui mon concerne, tout comme papa, elles sont bien nombreuses, mais l'attrait pour les forces du mal n'en fait pas partie. S'il avait été un mangemort par convictions, il n'aura jamais épousé ma mère. De son côté, elle n'aurait jamais aimé l'homme qu'il est tout simplement parce que maman répugnait tout ce qui avait attrait à des convictions pro sang-purs. Elle s'est même brouillé avec sa famille pour cette raison. De même que mon père avec les siens. » C’était une histoire de famille bien compliquée et tirée par les cheveux même. Maël avait eu l’occasion de rencontrer à quelques reprises la famille de son ami et effectivement, on pouvait clairement dire que son père n’était pas attiré par les forces du mal. Ça se voyait. « Ton père c’est quelqu’un de bien. Il a juste fait des erreurs dans le passé, comme tout le monde, de toute façon personne n’est parfait. Et comme tu l’as dit on a tous nos faiblesses. » Pourquoi est-ce qu’en 2022 le problème des nés-moldus existait encore ? C’était comme les moldus appelaient ça, de la discrimination. En quoi est-ce si important que ces personnes ont des parents moldus ? Est-ce une honte ? Non, pas du tout. Et pour Maël c’était même au contraire une force. C’est comme ça qu’il voyait lui-même son statut d’avoir un père moldu et une mère sorcière. Au moins il connaissait les deux mondes, les deux modes de vie. Il avait une culture moldue aussi développée que sa culture sorcière.

Puis Scorpius souleva certains points importants et auxquels il devait bien l’avouer Maël n’avait pas vraiment pensé « Il serait assez surprenant, en effet, qu'elle ne soir pas en mesure de réitérer des actes qu'elle avait poser par le passer. Enfin, si elle a effectivement participé au massacre d'Halloween, ainsi qu'aux attaques sur des mineurs par le passé. Rien ne nous assure qu'elle a déjà tuée des enfants. Nombreux sont les mangemorts qui, à l'époque de Voldemort, s'en sont pris uniquement aux sorciers qualifiés. De plus, maintenant qu'elle a eu des enfants elle même, on peut douter qu'elle ait la force d'éliminer ceux des autres femmes ou les amis de ses propres enfants. Si elle était bien dans le château le soir d'Halloween, ne crois-tu pas qu'elle aurait cherché à vous protéger, ou au moins vous localiser, toi et Sybille afin de s'assurer qu'il ne vous arrive rien de fâcheux ? » Le Serpentard fronça les sourcils et se laissa un petit moment pour réfléchir à tout ça. Il espérait que comme il disait si elle avait participé à l’attaque elle aurait tout mis en œuvre pour protéger ses propres enfants. Maintenant elle est une mère elle aussi, elle aimait ses enfants ou du moins est censée les aimer. « J’en sais rien... Je sais pas jusqu’où elle est allée dans le passé, je sais pas si elle a déjà tuée des enfants. Peut-être qu’elle a pas pensé à nous localiser pour nous protéger ? Peut-être qu’elle s’en foutait qu’il nous arrive quelque chose. Après tout ma mère a jamais vraiment été démonstrative avec moi non plus, elle a toujours préférée ma sœur de toute façon. Peut-être qu’elle n’a pensée qu’à essayer de protéger Sib’ ce soir-là, pensant que moi je pourrais m’en sortir tout seul. » Il haussa les épaules puis reprit « J’avais pas du tout pensé à ça en fait. » En même temps, pour lui si sa mère voulait en protéger l’un des deux ça sera forcément Sibylle. Pourquoi ? Déjà parce qu’elle est bien plus vulnérable que lui, et aussi parce que sa sœur avait toujours été la petite préférée de ces parents et que ces derniers lui avaient toujours bien fait ressentir à travers des phrases comme « Pourquoi tu n’es pas comme ta sœur ? » enfin vous voyez le genre… Maël c’était le mauvais jumeau qui ne leur apportait que des ennuis et Sibylle la bonne jumelle, fille parfaite dont tous les parents rêvent.

« Ne t'en fais pas, je ne lui toucherai pas un mot de cette conversion. À elle ni à personne d'autre. Pendant qu'on y ait, comment va-t-elle ? J'avoue ne pas lui avoir parlé depuis Halloween. Elle tient le coup ? Je sais qu'il y a de nombreux poufsouffles dans les cachots... Des amis à elle y sont ? » Sibylle ne parlait pas beaucoup du soir de l’attaque, Maël non plus vous allez me dire. Mais en tout cas elle avait l’air d’aller plutôt bien, ou du moins c’est ce dont il avait l’impression. reprit « Merci. Elle a été blessée… Mais elle va mieux elle est sortie de l’infirmerie. J’pense qu’elle va plutôt bien mais qu’elle a eu vraiment peur. Mais il me semble pas qu’elle ait des amis dans les cachots. Tant mieux j’ai envie de dire, elle a assez souffert de cette histoire comme ça. » En effet, elle avait passée plusieurs jours à l’infirmerie après l’attaque et le bouclé était resté à ses côtés 24h/24, ayant complètement déserté sa salle commune et son dortoir. « Tu... Je veux dire, tu penses quoi de tout ça ? Des nés-moldus traités comme de la vermine et tout ? Je sais que c'est un sujet assez sensible en ce moment, et que tu es ami avec Ashley, mais j'aimerais bien connaître ton point de vu sur le sujet. J'ai, pour ma part, une idée bien arrêté. Je me doute que tu sais laquelle, mais qu'en est-il de toi ? Tu te positionnes comment dans toute cette histoire ? Tu penses faire quelques choses ? Et tous les nés-moldus, on est certains qu'ils sont tous vivants ? Parce que j'ai croisé quelqu'un à l'infirmerie le soir d'Halloween, et depuis, je ne l'ai plus croisé... Tu... Tu crois qu'ils vont bien ? Enfin, non, ils ne vont clairement pas bien, mais tu penses qu'ils sont... sur pieds ?» C’était la journée des confidences apparemment et Maël ne se confiait pourtant que très rarement. Mais il savait qu’elle pouvait avoir confiance en son ami et il savait pertinemment qu’il ne le jugerait pas. Ce qu’il en pensait c’était très simple, il ne supportait pas cette dictature. Toute cette violence c’était horrible. Après un petit moment de réflexion il ouvrit enfin la bouche pour répondre à toutes ses questions, posant ses yeux noirs sur Scorpius. « C’que j’en pense ? Ça me dégoûte tout ça. J’me demande comment en 2022 on peut en arriver là. Les nés-moldus me méritent pas ça et d’ailleurs personne ne mérite d’être traité comme ça. Ils ont rien demandé à personne eux. L’idée de savoir qu’Ashley et même de simples enfants sont en train de se faire torturer par des connards ça me met hors de moi. Le pire c’est que j’aimerais vraiment faire quelque chose, j’ai envie de leur montrer que j’suis pas d’accord avec leur nouvelle méthode mais je vois pas ce qu’on pourrait faire sans mettre notre vie en danger. C’est des malades ces gens, ils sont sans scrupules ils ont pas de cœur. Ça m’étonnerait que tout le monde soit encore vivant tu sais… Et je pense vraiment pas qu’ils aillent tous bien. Faut qu’on fasse quelque chose, faut qu’on se bouge ! J’peux pas les regarder se faire traiter comme ça les bras croisés… T’en penses quoi ? » Il n’était en plus pas du genre à garder sa langue dans sa poche, et effectivement Ashley était une de ses amies. Une amie proche même et il refusait de l’abandonner, surtout pas maintenant

©️ Starseed


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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyJeu 16 Fév - 18:36


quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi

Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.


Il y a des sujets qui sont nettement plus facile d'aborder avec les vieux amis. Les très vieux amis. Ceux que vous avez rencontré alors que vous n'étiez même pas à Poudlard. Ceux qui, en un sens, partage la partie de votre ancienne vie qui n'est pas donné à tous d'y avoir un accès. Avec Maël, nous n'étions pas les meilleurs amis du monde comme avec Albus, mais on s'entendait plutôt bien. Contrairement à mon meilleur ami, il connaissait et comprenait cette part de ma vie que j'avais laissé derrière en entrant à Poudlard. En un sens, ça nous rendait plus proches que j'aurais pu le croire. Parler très sincèrement, avec Maël, ce n'était pas vraiment difficile. Ça venait, étrangement, de soi-même. Comme si toute cette discussion était toute naturelle. Comme si parlez des passés de mangemorts de nos parents n'était pas un sujet tabou en ces temps troublés. À croire qu'on perdait toute inhibition avec les vieux amis. On pouvait se rassurer, ou comme dans le cas actuel, se soutenir parce qu'il n'y avait rien à rassurer. Tout du moins, pas sans mentir, chose que je détestais. Autant appeler un chat un chat, et un doute un doute. Assez de se cacher derrière des faux-semblants. On nous cachait assez de chose en ce monde troublé, autant rester clair de comme du cristal avec ses amis. « Ton père c’est quelqu’un de bien. Il a juste fait des erreurs dans le passé, comme tout le monde, de toute façon personne n’est parfait. Et comme tu l’as dit on a tous nos faiblesses. », avait dit Maël en me partageant le fond de sa pensée. Ça me fit plaisir de l'entendre de la bouche de quelqu'un qui avait déjà croisé papa, quelqu'un qui ne le disait pas seulement pour me faire plaisir ou me contredisait parce qu'on avait tous hérité du patronyme " Malfoy " si souvent souillé aux cours des dernières décennies. Les paroles su serpentards me firent sourire un peu, me firent du bien. Malgré tout ce qui se passait, toute cette merde, il y avait des choses qui ne changeaient pas. Des choses qui restaient intangibles, ça me rassurait grandement de le constater. « Ça fait du bien d'entendre que mon point de vu n'est pas biaisé par la relation que j'entretiens avec lui, aussi bancale soit-elle. Ça me prouve que je ne suis pas un utopiste qui met ses parents en haut estime alors qu'ils ne le méritent pas. »

La conversation prit la tangente de la mère de Maël. Son affiliation avec les mangemorts par le passé avait fait naître des doutes chez mon ami. Il se demandait si sa mère n'aurait pas pu participer à l'attaque d'il y a quelques jours. Il se demandait si elle aurait pu venir à Poudlard pou y blesser et y tuer des adolescents. Était-ce plausible ? Était-ce possible ? J'en savais rien à dire vrai. Je ne pouvais que soulever encore plus de questions qui, à mon avis, n'aiderait pas le serpentard à y voir plus clair. Elles ne feraient qu'alimenter son doute grandissant quant aux activités de sa mère sans réellement lui apporter le confort ou les réponses qu'il voudrait entendre. Mais je ne suis pas connu pour être l'optimiste de service. Moi je suis pessimiste, je pense trop, je suis celui qui pose les questions, sème le doute et réfléchit toujours longuement avant de poser un geste. Je suis l'indécis qui prend des siècles avant de choisir, celui qui se repose sur des faits avant d'agir. Voilà qui je suis et Maël, il le savait en venant m'en parler. Donc, il était en pleine connaissance de cause lorsqu'il m'a parlé de ce qui le tracassait. Mais peut-être qu'il cherchait ce genre de conversation ? J'en savais rien, mais je m'appuyais sur la personne que j'avais l'habitude d'être. « J’en sais rien... Je sais pas jusqu’où elle est allée dans le passé, je sais pas si elle a déjà tuée des enfants. Peut-être qu’elle a pas pensé à nous localiser pour nous protéger ? Peut-être qu’elle s’en foutait qu’il nous arrive quelque chose. Après tout ma mère a jamais vraiment été démonstrative avec moi non plus, elle a toujours préférée ma sœur de toute façon. Peut-être qu’elle n’a pensée qu’à essayer de protéger Sib’ ce soir-là, pensant que moi je pourrais m’en sortir tout seul. J’avais pas du tout pensé à ça en fait. » Encore des questions, toujours des questions. C'était à en devenir dingue tout ça. Je n'osais pas imaginer comment Maël pouvait se sentir avec tout ça. Et pour ce qui est de sa soeur, elle s'en était sortie ? Avait-elle été blessée ? Comment elle allait ? Des réponses qui ne tardèrent pas à venir. « Merci. Elle a été blessée… Mais elle va mieux elle est sortie de l’infirmerie. J’pense qu’elle va plutôt bien mais qu’elle a eu vraiment peur. Mais il me semble pas qu’elle ait des amis dans les cachots. Tant mieux j’ai envie de dire, elle a assez souffert de cette histoire comme ça. » À l'infirmerie ? Je ne l'y avais pourtant pas vu. En même temps, ce n'était pas une surprise comme j'avais pris un sacré coup sur la tête. Le moment après la Grande Salle, et pendant, était assez vague dans mon esprit. Je ne me souvenais que d'une personne croisé à l'infirmerie, et ce n'était pas Sybille. Non, celle personne était maintenant enfermée dans les cachots dans un état dont j'ignorais tout et n'avait pas moyen de le savoir. « En tout cas, si ta mère a essayé de protéger ta soeur, ce ne fut, clairement, pas un grand succès comme elle est celle qui s'est retrouvé à l'infirmerie alors que toi, tu es resté debout sur tes deux pieds ! Je suis néanmoins heureux de savoir que Sybille va mieux. Il y a eu tellement de blessés, tellement de morts inutiles ce soir là... » J'eu une pensée pour Louve dont le corps était devenu je ne sais quoi. Ses parents savaient-ils qu'elle était morte ? Les avait-on averti ? Gawyn avait-il pu le faire ? Mon pauvre cousin.... Je ne l'aimais pas beaucoup, mais je ne pouvais m'empêcher de me faire du soucis pour son état mental néanmoins. C'était pas facile de perdre quelqu'un de qui on était proche, surtout que mes deux cousins étaient vraiment très proches l'un de l'autre. Puis je pensai à Billie qui pourrissait dans un état douteux au fond des cachots. Une nouvelle amitié qu'on tentait de crever dans l'oeuf...

Je fis part de mes questionnements sur le nouveau régime à Maël. Je voulais savoir ce qu'il pensait de tout ça là, ce qu'il avait l'intention de faire et s'il savait des choses sur les nés-moldus qu'on avait enfermé dans les cachots comme s'ils étaient de la vermine indésirable. . « C’que j’en pense ? Ça me dégoûte tout ça. J’me demande comment en 2022 on peut en arriver là. Les nés-moldus me méritent pas ça et d’ailleurs personne ne mérite d’être traité comme ça. Ils ont rien demandé à personne eux. L’idée de savoir qu’Ashley et même de simples enfants sont en train de se faire torturer par des connards ça me met hors de moi. Le pire c’est que j’aimerais vraiment faire quelque chose, j’ai envie de leur montrer que j’suis pas d’accord avec leur nouvelle méthode mais je vois pas ce qu’on pourrait faire sans mettre notre vie en danger. C’est des malades ces gens, ils sont sans scrupules ils ont pas de cœur. Ça m’étonnerait que tout le monde soit encore vivant tu sais… Et je pense vraiment pas qu’ils aillent tous bien. Faut qu’on fasse quelque chose, faut qu’on se bouge ! J’peux pas les regarder se faire traiter comme ça les bras croisés… T’en penses quoi ? » Tout au long du discours du serpentard, j'hochais la tête de manière affirmative. J'étais d'accord avec ce qu'il avançait, avec ce qu'il disait. Je ne comprenais pas plus que lui comment nous en étions arrivé à une telle situation, pourquoi cette haine des nés-moldus persistait après toutes ces décennies. Faire quelque chose... Je n'étais pas contre l'idée, mais ce n'était clairement pas un bon moment. On ne pouvait pas se lancé dans une guérilla quelques jours à peine après avoir essuyé une écrasante défaite. En ce moment on était littéralement assiégé, on devait se concentrer à penser nos blessures, pas en créer de nouvelles. « Je ne te cacherai pas que l'idée d'attendre les bras croisés me plait. Bien au contraire, j'ai soif de revanche, j'ai envie de leur faire mordre la monnaie de leur pièce. De leur faire comprendre qu'ils peuvent pas tuer des innocents parce qu'ils en ont envie, qu'ils ne peuvent pas enfermés des gens, les torturés ou les traités comme des esclaves comme leur bon vouloir. On peut pas se lancer dans le tas comme une bande d'incapables ! C'est pas logique, c'est pas comme ça qu'on se bat Maël. Il faut endormir sa vigilance. Il faut apprendre à connaître notre ennemi. Dans l'art de la guerre de Sun Tzu, mon livre préféré, il dit : " Une armée est victorieuse si elle cherche à vaincre avant de combattre ; elle est vaincue si elle cherche à combattre avant de vaincre. " Tu comprends ce que ça veut dire ? » Je marquai une pause pendant laquelle je plongeai mes yeux gris dans lesquelles brillaient une détermination sauvage. « Ça veut dire qu'il faut de montrer patient, qu'il faut se montrer rusé et brillant ! Il faut vaincre l'ennemi à son propre jeu, pas perdre encore plus de joueurs au point de n'avoir plus personne sous notre aile pour mener à bien notre quête. "Qui ne réfléchit pas et méprise l’ennemi sera vaincu." ! » Je concluai mon discours sur une dernière citation de mon auteur moldu préféré. J'aurais pu en dire encore plus, mais je sentais que Maël n'avait pas besoin d'être convaincu. On allait dans le même sens, seulement nous étions pas sur la même vitesse.

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyDim 26 Fév - 11:05

Scorpius & Maël
« quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi »
M
aël n’était clairement pas du genre à se livrer facilement ni à parler de ce qu’il ressentait. Et dire que quand il était petit il s’était fortement intéressé au passé de mangemort de sa mère, il avait même trouvé ça presque cool à un moment donné. Mais le temps passait et il avait fini par se rendre compte de ce que ce passé pas très glorieux impliquait. Et bien-sûr à partir de ce moment, il voyait ça d’un tout autre regard. Mais voilà ce qui était bien, c’est que Scorpius connaissait la famille Sullivan et il pouvait tout à fait comprendre ce que Maël ressentait en ce moment. Certes, ils n’avaient au fond pas beaucoup de points communs, mais ce n’est pas pour autant que les deux jeunes ne s’entendaient pas bien. Au contraire, toutes ces différences c’était peut-être aussi un peu la force de leur amitié. Ce qui devait être encore plus difficile pour Scorpius, c’était de porter son nom de famille. Les Malfoy n’avaient malheureusement pas très bonne réputation, beaucoup de personnes les voyaient comme des lâches. Mais Maël connaissait le père de son ami, il l’avait vu un certain nombre de fois quand il était petit, et il avait toujours trouvé qu’il avait l’air d’être quelqu’un de bien. Et il ne se gêna pas de lui faire part de cette idée à son ami pour le rassurer. « Ça fait du bien d'entendre que mon point de vu n'est pas biaisé par la relation que j'entretiens avec lui, aussi bancale soit-elle. Ça me prouve que je ne suis pas un utopiste qui met ses parents en haut estime alors qu'ils ne le méritent pas. » Scorpius, utopiste ? Oh bah non, il était même clairement le contraire il avait tendance à être assez pessimiste, ce qui était aussi un point qui les différenciait puisque Maël lui était plutôt optimiste et préférait voir les choses du bon côté. Ce qui était quasiment sûr et certain pour lui c’était que son père avait bel et bien abandonné définitivement son statut de Mangemort. Maël aurait aimé pouvoir en dire autant. Il avait de sérieux doutes quant à la situation actuelle de sa mère, et il était hors de question d’en parler à sa sœur. Déjà parce que le jeune homme passait son temps à protéger sa moitié, il la protégeait de tout et de rien. Et ça depuis leur tendre enfance. Et puis également parce qu’elle détestait parler du passé de leur mère. Contrairement à lui, elle n’avait jamais cherché à en savoir plus. Alors il préférait se torturer l’esprit tout seul pour préserver celui de la Poufsouffle. Et puis après tout, peut-être qu’il était parano et qu’en fait sa mère était vraiment clean aujourd’hui et qu’elle été réellement tombée amoureuse d’un moldu… Même si franchement, c’était peur crédible à ses yeux. Et s’il avait choisi d’en parler à Scorpius c’est aussi parce qu’il savait très bien qu’il ne chercherait pas à lui mentir simplement pour le rassurer. Il savait que si Scorpius pensait que Maël avait raison et que son raisonnement tenait debout, il lui dirait sans passer par quatre chemins. D’ailleurs le blond releva un détail auquel Maël n’avait jamais pensé. Si sa mère avait vraiment participé à l’attaque d’Halloween ou si du moins, elle avait été au courant de ce qui allait se produire, elle aurait certainement tenté de protéger ses enfants ? Pourtant Sibylle avait été assez gravement blessée, elle était restée plusieurs jours à l’infirmerie. « En tout cas, si ta mère a essayé de protéger ta sœur, ce ne fut, clairement, pas un grand succès comme elle est celle qui s'est retrouvé à l'infirmerie alors que toi, tu es resté debout sur tes deux pieds ! Je suis néanmoins heureux de savoir que Sybille va mieux. Il y a eu tellement de blessés, tellement de morts inutiles ce soir là... »  Maël hocha doucement la tête de haut en bas. Tellement de blessés et tellement de morts inutiles oui. Ça ressemblait presque à un temps d’apocalypse comme disent les moldus. « Ouais… Ils sont sacrément courageux les mangemorts, s’attaquer à plus faible que soi. Franchement j’les admire pour leur courage incroyable. » lança-t-il d’un ton qui débordait d’ironie. En effet, ce soir-là ils s’étaient attaqués à des jeunes enfants, des adolescents ayant beaucoup moins d’expérience qu’eux.

Apparemment les deux jeunes hommes avaient la même vision des choses sur le nouveau régime imposé aux élèves de Poudlard : c’était inadmissible. Comment pouvait-on vraiment accepter ce genre de chose ? Comment pouvait-on même être d’accord avec eux ? Maël avait tendance à vouloir agir vite sans trop réfléchir, mais au fond il savait que pour cette situation-là, ce comportement n’était clairement pas celui à adopter. Et Scorpius lui confirma son idée. « Je ne te cacherai pas que l'idée d'attendre les bras croisés me plait. Bien au contraire, j'ai soif de revanche, j'ai envie de leur faire mordre la monnaie de leur pièce. De leur faire comprendre qu'ils peuvent pas tuer des innocents parce qu'ils en ont envie, qu'ils ne peuvent pas enfermés des gens, les torturés ou les traités comme des esclaves comme leur bon vouloir. On peut pas se lancer dans le tas comme une bande d'incapables ! C'est pas logique, c'est pas comme ça qu'on se bat Maël. Il faut endormir sa vigilance. Il faut apprendre à connaître notre ennemi. Dans l'art de la guerre de Sun Tzu, mon livre préféré, il dit : " Une armée est victorieuse si elle cherche à vaincre avant de combattre ; elle est vaincue si elle cherche à combattre avant de vaincre. " Tu comprends ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'il faut de montrer patient, qu'il faut se montrer rusé et brillant ! Il faut vaincre l'ennemi à son propre jeu, pas perdre encore plus de joueurs au point de n'avoir plus personne sous notre aile pour mener à bien notre quête. "Qui ne réfléchit pas et méprise l’ennemi sera vaincu." ! »  Maël glissa ses deux mains dans les poches avant de son pantalon en écoutant le petit discours de son ami, relevant ses yeux noirs vers lui pour lui répondre. « Oui je sais, avant d’agir on doit les observer et élaborer un plan. Mais le truc c’est que plus on attend, plus ils vont prendre le pouvoir sur le château. Et on sait pas exactement ce qu’ils font subir aux nés-moldus. Tu te vois bien attendre des mois et des mois avant qu’on tente quelque chose, alors que eux derrière ils se font traiter comme des esclaves ? » Il marqua une courte pause. Il fallait être patient, il s’en rendait bien compte mais c’était pas pour autant qu’il ne mourrait pas d’envie de faire quelque chose. « J’suis d’accord avec toi quand tu dis qu’il faut pas qu’on agisse sur un coup de tête, qu’il faut qu’on se montre patient. Je sais que t’as raison. Déjà il faut qu’on sache qui serait prêt à faire quelque chose, et qu’après on se réunisse tous pour voir tous ensemble ce qu’on pourrait faire. Mais en attendant il faut pas qu’on se fasse remarquer, on doit rester discret sinon ils vont vite voir qu’on prépare quelque chose. » dit-il doucement. C'est lui qui disait ça, lui qui aimait tant se faire remarquer et se retrouver au centre de l'attention... Devoir se montrer discret c'est quelque chose dont il n'avait pas l'habitude, et ça risque d'être assez dur.

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyDim 26 Mar - 22:30

quand le doute nous assaille,
il devient notre pire ennemi
Maël & Scorpius
Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.

« Ouais… Ils sont sacrément courageux les mangemorts, s’attaquer à plus faible que soi. Franchement j’les admire pour leur courage incroyable. », dit Maël sur un ton dégoulinant de sarcasme. On était d'accord, c'était lâche de leur part, mais fallait s'attendre à quoi exactement d'hommes et de femmes qui ne prônaient pas même l'équité ? Ils n'avaient aucun respect pour la survie de la race sorcière. Si on se rangeait derrière eux, les sorciers auraient tôt fait de disparaître ou d'être tous attend de maladies génétiques probablement incurable. Super pour un monde dominé par les sorciers. Ils vont se pousser eux-mêmes à l'extermination si on les écoutait ! « Quand on est pas même capable d'utiliser sa tête pour réfléchir soi-même et qu'on se contente de suivre les ordres d'un psychopathe sadique sans même se poser des questions, il ne faut pas s'attendre à des miracles. », répliquais-je sur un ton dégoûté. Ils n'avaient aucune estime, aucun mérite et aucune gloire à avoir pour agir comme ils le font. Pourtant, ils se promènent tous dans les couloirs, la tête haute, comme des princes. Ils me donnaient envie de frapper quelqu'un !

Mon ami exprima son envie de vengeance. Il avait envie de leur donner à monnaie de leur pièce à ces mangemorts, leur faire regretté d'être aussi cruel, sauf qu'on ne pouvait pas agir ainsi. On ne pouvait pas leur sauter dessus sans réfléchir avant, ce serait du suicide. Ce à quoi Maël adhéra pour mon plus grand soulagement : « Oui je sais, avant d’agir on doit les observer et élaborer un plan. Mais le truc c’est que plus on attend, plus ils vont prendre le pouvoir sur le château. Et on sait pas exactement ce qu’ils font subir aux nés-moldus. Tu te vois bien attendre des mois et des mois avant qu’on tente quelque chose, alors que eux derrière ils se font traiter comme des esclaves ? » Il avait raison, mais qu'est-ce qu'on pouvait faire exactement ? On venait tout juste de subir une salissante défaite qui avait laissé beaucoup de traces. Nous n'étions clairement pas assez forts pour les attaquer de nouveau. Ce serait un suicide pur et simple. « L'idée d'attendre ne me plait pas plus qu'il faut Maël, mais qu'est-ce qu'on peut faire d'autre ? On est pas assez forts, pas assez entraînés pour se battre contre eux. Il y a des enfants dans ce château. Des gamins de onze ans qui ne savent même pas se servir d'une baguette. On peut pas les envoyer à l'abattoir sans essayer une autre méthode avant ! » Demander à des enfants de se battre contre des adultes entraînés et sans scrupule c'était tout simplement horrible. Je ne pourrais jamais adhérer à ce genre de choses. Je savais bien qu'il y en avait dans les cachots qui subissaient on ne sait quoi, mais on ne les aiderait pas en envoyant les autres se faire tuer. C'est ce qu'il arriverait...

« J’suis d’accord avec toi quand tu dis qu’il faut pas qu’on agisse sur un coup de tête, qu’il faut qu’on se montre patient. Je sais que t’as raison. Déjà il faut qu’on sache qui serait prêt à faire quelque chose, et qu’après on se réunisse tous pour voir tous ensemble ce qu’on pourrait faire. Mais en attendant il faut pas qu’on se fasse remarquer, on doit rester discret sinon ils vont vite voir qu’on prépare quelque chose. », dit le serpentard d'une voix douce. Je le regardai un moment, les mains enfoncées dans les poches. Je réfléchis à ma réponse avant d'ouvrir la bouche. « On devra se montrer digne de notre maison ; être rusés comme des renards. On se montre discrets, mais observateurs. Il faut accumuler le plus d'informations possibles, trouver les gens en qui ont peut avoir confiances pour commencer. » Je marquai une pause, pensant à Jude qui avait changé de camp à peine quelques jours plus tôt. Ce ne serait pas aussi aisé qu'on pourrait le penser de trouver en qui on pouvait avoir confiance. La cloche choisit ce moment pour sonner. Je jetai un coup d'oeil vers la porte avant de reporter mon attention sur mon ami d'enfance, mon allier. « En attendant, on reste discret, on attire pas l'attention et on essai d'agir le plus normalement possible. En commençant par aller en classe. Tu viens ? », lui dis-je avec un sourire complice. J'avais l'impression de retrouver le Maël de quand nous étions petits. Celui avec qui on s'allier pour vaincre le monde, ou plutôt pour réparer les gaffes qu'on faisait avant que nos parents ne nous grondent. Ça faisait du bien de retrouver cet ami.
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël (terminé) « quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi » feat. maël EmptyJeu 30 Mar - 17:42

Scorpius & Maël
« quand le doute nous assaille, il devient notre pire ennemi »
«
Quand on est pas même capable d'utiliser sa tête pour réfléchir soi-même et qu'on se contente de suivre les ordres d'un psychopathe sadique sans même se poser des questions, il ne faut pas s'attendre à des miracles. » Maël acquiesça d’un signe de tête. C’était la triste vérité malheureusement, et ils étaient bien d’accord sur ce point. Tout ce qu’ils faisaient c’était obéir au doigt et à l’œil à Blackman, et ça pourquoi ? Parce qu’ils étaient d’accord avec lui ? Ou bien peut-être aussi parce que certains d’entre eux avaient peur de lui ? Il n’en avait pas la moindre idée. Tout ce qu’il savait c’était que des cons s’étaient complètement soumis à un taré… C’était bien triste d’en arriver à être réduit à ça un jour. Quand il pensait au fait que sa mère a un jour fait partie de ces personnages qui disaient « Oui amen » à tout ce que disait ou demandait Voldemort… Il se demandait bien comment elle en était arrivée là. En tout cas ce qui est sûr, c’est que les deux amis avaient tous les deux envie de se venger, ou du moins ils ne voulaient pas rester assis là, les bras croisés à attendre sans rien faire. Mais Scorpius avait raison et Maël le savait, avant d’agir il fallait avoir un plan ou attendre de comprendre et analyser un peu mieux la situation dans laquelle ils vivaient à présent. Maël lui aurait plus eu tendance à agir sur un coup de tête sans vraiment réfléchir aux possibles conséquences. « L'idée d'attendre ne me plait pas plus qu'il faut Maël, mais qu'est-ce qu'on peut faire d'autre ? On est pas assez forts, pas assez entraînés pour se battre contre eux. Il y a des enfants dans ce château. Des gamins de onze ans qui ne savent même pas se servir d'une baguette. On peut pas les envoyer à l'abattoir sans essayer une autre méthode avant ! » C’était vrai. Mais devoir attendre l’agaçait vraiment. C’est pourquoi il lâcha un léger soupir. Pas contre son ami non, mais surtout un soupir qui montrait son réel agacement quant à la situation. Ils étaient coincés, ils ne pouvaient rien faire. C’était tellement désagréable comme situation. « On peut attendre des mois et des mois, mais on sera pas plus forts pour pouvoir se battre contre eux. C’est mon point de vue. Ils ont des années d’expérience en plus. Et ils pratiquent la magie noire, on nous apprend pas ça ici. Les enfants sont pas obligés de se battre, ils peuvent rester en dehors de tout ça. C‘est même préférable qu’ils s’en mêlent pas. Comme tu l’as dit, ils savent à peine se servir d’une baguette, on peut pas leur demander de se batte à nos côtés. » Tout ça était beaucoup trop compliqué, il aurait vraiment préféré que sa dernière année à Poudlard ne se déroule pas comme ça. Il aurait largement préféré pouvoir passer une année plus tranquille.

« On devra se montrer digne de notre maison ; être rusés comme des renards. On se montre discrets, mais observateurs. Il faut accumuler le plus d'informations possibles, trouver les gens en qui ont peut avoir confiances pour commencer. » Devoir se montrer digne de Serpentard… il pouvait toujours faire ça. Ou du moins essayer de s’en montrer digne. « Ouais…. Etre rusé, observer j’pense que je peux faire ça ouais. Et j’vais essayer de me montrer discret aussi. » Oui parce que la discrétion c’était pas non plus le mot d’ordre du jeune homme. Il passait habituellement une bonne partie de son temps à s’attirer des ennuis et il finissait en retenue. Là, il allait vraiment essayer de faire de son mieux pour ne pas attirer l’attention sur lui. Chose qu’il, pourtant aimait vraiment faire. Et en ce qui concernait la confiance, Maël n’avait pas pour habitude de la donner à n’importe qui. Lorsque la cloche retentie, la Serpentard leva la tête vers une horloge qui était placée en haut des murs, pas très loin de la porte. « En attendant, on reste discret, on attire pas l'attention et on essai d'agir le plus normalement possible. En commençant par aller en classe. Tu viens ? » Un long soupir de fit entendre. Aller en cours, ou bien une des choses qu’il aimait le moins au monde. Scorpius le connaissait depuis tellement longtemps qu’il avait l’habitude maintenant. « Ok. Seulement si tu viens avec moi au fond de la classe, j’ai quelques heures de sommeil à rattraper moi. » lança-t-il en baillant. Maël, ou le garçon qui était toujours fatigué, qui avait toujours envie de dormir. Discuter comme ça avec son ami de longue date lui avait fait le plus grand bien. Déjà, cette discussion lui avait permis de lui faire part des soupçons qu’il avait à propos de sa mère. Et au moins Scorpius la connaissait un peu, puisqu’il l’avait déjà vu un certain nombre de fois. Et les deux amis d’enfance partirent alors à leur prochain cours.


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