Aujourd’hui je n’avais pas envie de me lever. Pourquoi ? Parce que mon magnifique chef m’a dit hier que « comme j’étais nouveau, jeune mais que j’en avais dans le ventre », j’allais faire la baby-sitter et me trainer une journaliste pendant un certain temps… Quel ennuie. Elle va plus m’embêter qu’autre chose. Je n’avais rien contre les journalistes en générale, juste que c’était le mauvais moment. Mon prédécesseur aimait beaucoup bâcler ses dossiers, il allait sur la retraite alors il s’en fichait bien de bien faire son travail… Sauf que c’est à moi de tout me taper, en plus des missions que j’avais. Elles n’étaient pas très importantes pour l’instant, mais cela m’apprenait le terrain et les bases, bien plus que les stages qu’on faisait pendant les études.
Je me levais mais je n’arrêtais pas de soupirer. Attila, mon labrador noir a voulus me remonter le moral, en grimpant sur moi pendant que je déjeunais et de tout renverser sur la table avec sa queue toute poilus. Je l’adore ce chien, vraiment, mais s’il pouvait arrêter de me faire perdre du temps cela serait vraiment top !

Une fois au ministère, je traînais un peu avant de prendre l’ascenseur. Je vis Max, un ancien camarade de Serdaigle travaillant dans le département de la coopération magique. On discuta ensemble jusqu’à son étage. On se fit la promesse de se revoir avec les autres de la promotion. C’est un chouette type ce gars. J’arrivai au département de la justice et allai jusqu’au Bureau des Aurors. Une pancarte y était accrochée avec le nom de « Chloé Roxen » écrit dessus. Sûrement la journaliste ! J’entrai et annonça ma présence au grand manitou avant de me diriger vers mon bureau. Il y avait des dossiers de partout. Je n’avais pas encore tout finis de classer, et ce n’était pas aujourd’hui que j’allais y arriver !

Ma cape sur le porte-manteau, j’étudiais un dossier quand j’entendis quelqu’un entrer. Je levai le regard avant de croiser deux yeux marrons foncer. Mes sourcils se haussa en la regardant. Elle était vraiment jolie. Mais que faisait-elle ici ? Elle bégayait, c’était assez marrant. C’était donc elle, la journaliste ! Je répondis à son sourire. « Bonjour et bienvenue chez les Aurors mademoiselle Roxen ! Vous avez été mal informé, c’est avec l’Auror Laughlin que vous passez la journée. Perks n’est pas là. » Je pris un malin plaisir à la sonder du regard. Elle avait l’air intelligente, un peu gauche certes, mais intelligente. « Je suis cet Auror. Lincoln Laughlin, pour vous servir. » Je lui fis un clin d’œil avant d’aller m’asseoir. « Installez-vous je vous prie. Vous souhaitez boire quelque chose ? Un thé ? Un jus de citrouille ? Un whisky pur-feu ? » Je rigolais un peu avant de me servir un thé noir en la regardant avec un sourire charmeur. « Et appelez-moi Lincoln ou Linc', nous ne sommes pas si vieux pour nous appelez monsieur ou madame, alors laissons également tomber le vouvoiement. Qu'en dis-tu ? »

Je suis le plus jeune des Aurors au bureau. Je ne dirais pas le plus jeune qui était entré, car il me semble que Harry Potter est un des plus jeunes, je ne sais plus vraiment. En tout cas, j’avais fait seulement trois ans d’études au lieu des quatre ou cinq ans pour les plus acharnés demandé. L’année dernière j’avais commencé la pratique sur le terrain et l’équipe m’avait recommandé pour queue puisse prendre déjà un poste, surtout qu’un ancien collègue partait en retraite et un autre à Poudlard. Je n’aime pas me vanter, mais j’en suis quand même sacrément fier de ça. Bon… C’est quand même à cause de ma jeune expérience que je ne peux pas refuser les ordres du chef, comme par exemple celui de faire la nounou pour une journaliste.

J’avais blagué dans un courrier envoyé à mon frère, une semaine avant, que j’espérais qu’elle soit canon, et étrangement, ce n’était pas une blague. La femme devant moi est très mignonne. Assez jeune, mais mignonne. Lorsque je lui annonçai qu’elle n’aura pas affaire à Perks mais à moi, elle eut l’air toute décontenancé. J’examinais alors son visage quand je lui proposais quelque chose à boire tout en notant son sourire quand à l’état de mon bureau… Eh oui, il y a beaucoup de dossier non classé, mais elle arrivait au mauvais moment, j’avais tout à reprendre et je ne pensais pas qu’elle serait venue aussi tôt. J’aurais fait un tris… Peut-être, enfin je ne sais pas. Quand je l’entendis cafouiller, je ne puis m’empêcher de laisser un sourire amuser sur mes lèvres. Lui faisais-je de l’effet ? Je me levais suite à sa réflexion sur le « pauvre jeune débutant » que j’étais vers l’espace restauration, cherchant une tasse et lui fis le thé qu’elle m’avait demandé. Au début, elle avait l’air intelligente mais maintenant j’en doutais. Elle n’avait donc pas compris que c’était avec moi qu’elle allait rester, même malgré mes dires ? Je me remis à ma place lui tendant le thé tout en la regardant me dire qu’elle avait déjà entendu mon nom quelque part. Bonne question, car moi, je n’avais jamais entendu parler d’elle. « Voilà ton thé. Et pour te répondre, je suis autant débutant que toi non ? Tu viens à peine de commencer je pense, et donc l’article que tu dois faire est un des premiers vraiment important ? » Je bus une gorgée de ma tasse avant de prendre le dossier que j’avais ouvert tantôt pour faire un peu plus de place. Je la regardai de nouveau avec un air moqueur. « Tu sais, je suis au courant de ta venue, et l’Auror Perks n’aura pas le temps de te recevoir un autre moment puisque ce n’est pas sa mission, mais la mienne. » Je me calai sur ma chaise tout en l’examinant. Elle avait un jolie sourire et une posture assez tendu. « Donc je sais les grandes lignes de ce que tu dois récolter, et je t’avouerais que je m’en serais bien passé. Comme tu peux le voir, j’ai beaucoup de dossier à boucler. Mais je vais faire mon possible pour répondre à tes questions de manière efficace et compréhensible ce matin. » Je me mis à rire doucement avant de la regarder. « Et si tu es sage, je t’emmènerais dans une mission cette après-midi. » Je devais aller interroger un type au Pays de Galle sur un trafic d’objets dangereux. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle attendait précisément pour son article, mais j’espérais que cela lui suffise. Je me penchais ensuite sur sa dernière question. Alors comme ça elle aurait déjà entendu mon nom ? Elle était un peu plus jeune que moi, peut-être était-ce à Poudlard ? Ou alors, son travail de journaliste lui a peut-être déjà permis d’écrire un article sur une enquête et où mon nom était cité ? Aucune idée, en tout cas elle m’était complètement inconnue. Elle n’aurait pas pu être une de mes conquêtes, je l’aurais reconnu quand même. Je fis alors un sourire arrogant, digne d’un de Hunter en haussant un sourcil. « J’étais assez populaire à l’époque de Poudlard. J’étais le capitaine. Peut-être est-ce ici que tu as entendu mon nom scandé par mes fans ? »

C’était vraiment intéressant ce début de journée. Moi qui avait pensé que je m’ennuierais à garder une journaliste, j’étais en tort. Chloé, c’était son nom, avait l’air assez intéressante et je me mis à penser que j’allais bien m’amuser, enfin, autant que le pouvait une situation professionnelle. Elle était un peu taquine et j’aimais beaucoup ça chez une femme, après tout, que serait la vie sans se chercher tout en rigolant ? Et le fait qu’elle me taquine sur mon aspect débutant me faisait assez rire, même si j’avais l’impression qu’elle était un peu bête. Je la taquinai alors sur son début à elle aussi. Impossible qu’elle soit plus expérimentée que moi, elle était plus jeune, cela se voyait, et si elle serait de mon année ou plus âgée que moi, je l’aurais reconnu. Sa répartie me plut beaucoup et je relevais un sourcil. Si elle était une pro, elle aurait eu une autre attitude, connaîtrait un peu plus les Aurors ou certains noms de mes collègues, et surtout, on ne me l’aurait pas refourgué. « Eh bien… Pour la simple et bonne raison que si tu es une journaliste confirmée, tu n’aurais pas bafouillé en apprenant que ton interlocuteur avait changé. Et surtout, tu as l’air un peu perdu, mais c’est assez mignon je l’avouerais. » J’attendais avec impatience sa réponse, savoir si elle allait rougir comme la petite fille innocente qu’elle semblait être ou si elle allait me surprendre.

Je lui exposais rapidement le programme de la journée et je pensais qu’elle allait directement enchainer sur les questions, lorsqu’elle me surprit. Tiens donc, elle était moqueuse en plus de ça ? Je me mis à rire franchement à son « Auror bordélique », elle n’avait pas totalement tort mais je trouvais cela tellement marrant. Elle ne s’était pas empêchée de faire une remarque sur l’état de mon bureau. Cela aurait pu être pris différemment avec quelqu’un d’autre, mais son humour me plaisait. « Pourquoi pas « Les Aurors, expert en machine à café ? » je pense que ça peut le faire, tu ne trouves pas ? » Elle était assez compréhensive sur le fait que je n’avais pas eu le choix de lui accorder ma journée même si son pic sur le fait qu’elle n’était pas désirée me fit un peu baisser mon sourire. Je ne voulais pas vraiment la vexée, juste lui faire comprendre que c’était peut-être pas le bon moment. Je lui fis alors un sourire contrits, comme pour m’excuser. Je ne souhaitais pas qu’elle soit mal à l’aise ici. La mission de l’après-midi avait bien entendu piqué sa curiosité. Je repris mon sourire en la voyant aussi curieuse. Bien évidemment, une mission excitée toujours tout le monde, surtout quand ce n’était pas notre métier de base. J’avoue avoir eu la même sensation lorsque je commençais mon stage l’année dernière, à la base cela devait être juste une simple arrestation pour usage de magie devant des moldus. J’étais tellement content d’être au cœur de l’action, même si ce n’était qu’une petite routine de pacotille. Bon, j’avouerais que cette première mission ne s’est finalement pas déroulée comme prévus. C’était un peu le chaos ce jour-là, surtout que la fautive était en fait la victime… Pauvre Ash. « On va aller au Pays de Galle, et je ne t’en dirais pas plus ! La patience suscite l’envie ! » J’étais assez fier de moi. Elle sera ainsi plus curieuse et j’adorais avoir un effet de surprise avec les personnes.

On aborda ensuite un autre sujet et son rire empli mes oreilles. Il était doux et assez communicatif. Je ne pus m’empêcher de sourire franchement, laissant l’aspect arrogant de côté. Il s’élargit encore plus avec son « si les fans ne scandaient pas ton nom dans tes rêves ». Elle était mignonne, mais oui, j’avais bien des fans à cette époque… Enfin, des fans de Quidditch et qui reconnaissait mon talent. Je fus surpris en entendant qu’elle n’était pas à Poudlard avant. D’où venait-elle ? Je n’avais pourtant retenu aucun accent. Elle m’intriguait de plus en plus. C’était un point que j’allais éclaircir. Cependant, le fait qu’elle me demanda si j’avais 19 ans m’appris donc son âge. Elle avait deux ans de moins que moi, jeune, mais ça allait. J’étais étonné qu’elle travaille déjà. Avait-elle fait des études en accélérer ou alors pas du tout ? Beaucoup de questions m’assaillis. J’allais lui répondre lorsqu’elle me coupa dans mon élans en disant qu’elle aurait sût si j’étais de son année. Ce n’était pas faux, même si je ne m’occupais pas vraiment de la gente féminine à Poudlard, je l’aurais remarqué. Les filles avec du charme, ça se remarquait directement. « On ne s’est donc définitivement jamais vus à Poudlard. J’ai quitté le collège il y a plus de quatre ans. C’est dommage que tu ne sois pas venus avant là-bas, tu aurais pus remarquer que j’avais vraiment des fans qui criaient mon nom ! » Un rire sortit de ma bouche. Elle était marrante. On allait bien s’amuser aujourd’hui !

Je la vis ensuite sortir de quoi noter tout en me posant plein de questions. Elle savait parler sans respirer ? J’étais vraiment étonné mais je me repris en me remémorant son petit discours. « Pourquoi pas mettre « Les nouveaux aurors sont assez sexy » ? » Je pris un air charmeur avant de lui faire un clin d’œil. Mon regard se posa sur le dossier que j’avais ouvert avant son arrivé, je l’avais laissé là sans y retoucher, alors que c’était un des plus urgents. Je me décidais alors de répondre à toutes ses questions assez rapidement pour reprendre mon travail. « Pour te répondre, j’étais un Serdaigle à Poudlard, un vrai de vrai ! Ce qui m’a poussé à devenir Auror ? Eh bien, j’ai toujours eu l’envie de défendre la veuf et l’orphelin, de protéger ceux qui ne le peuvent pas, donc oui, j’ai toujours voulus faire ce métier, même si on m’avait approché pour être joueur de Quidditch à Poudlard. Pour ce qui est des études pour devenir Auror, il faut savoir que c’est assez spécifique. On est dans ce qu’on appelle une « académie ». On a bien entendu un lien avec l’USL, c’est comme une sorte d’extension. On a cours là-bas pour tout ce qui est théorique, puis tout ce qui est pratique se passe à l’académie. » Je me tue pour terminer mon thé et également réfléchir à ses autres questions. « Ensuite, si je me souviens bien de ton discours assez rapide, je suis le premier de ma famille à faire ce métier. Mes parents n’ont aucun lien avec les Aurors ni ma famille paternelle d’après ce que je sais. Et je n’ai pas vraiment d’ambitions particulières à part savoir si tu es capable de ne pas déformer mes propos. » Je le disais sur le ton de l’humour et j’espérais qu’elle le prendrait bien, sans se vexer.

Être le plus jeune parmi mes collègues m’apportaient des avantages et des inconvénients. Je pouvais demander de l’aide sans me faire refouler pour des dossiers compliqués ou alors j’attirais la tendresse de mes collègues féminines, qui me considèrent comme leur petit frère ou leur fils. Souvent elles m’apportaient de quoi manger le midi quand je restais au bureau, ou alors me donner des conseils pour tels ou tels choses. Avec mes collègues hommes, c’était plus des relations de « qui est le plus fort ». Du coup, dès mon entrée j’ai dû faire mes preuves, pour ma part en duel où j’ai pas mal brillait. Et tout me laisse à penser que Miss Roxen doit également de montrer ses preuves pour avoir le respect de ses collègues, enfin, c’est ce que je me permis de présumer, vus que le monde du journaliste fut un mystère jusqu’à maintenant. Je lui fis une petite remarque sur son statut de débutante et alors que je pensais qu’elle allait rougir sous mon « compliment » elle se mit clairement à se moquer de moi. Alors comme ça elle est « cool » d’approuver ce que je dis ? Et j’aurais dû parler de son apparence de jeune ? Sans savoir vraiment pourquoi, je me mis à rire. Elle était vraiment surprenante comme fille. Je mis fin à mon rire en secouant la tête. « Première chose à savoir sur les Auror, on ne se fit pas à l’apparence. Surtout qu’il me semble que tu as une ride sur ton front ! » D’après ce que mon père m’a dit un jour, il ne faut jamais faire remarquer ces choses-là à une femme, ni lui demander son âge sans risquer sa vie. On verra bien si je vais mourir avant la fin de la matinée !

Lorsque j’exposais notre planning de la journée, elle se mit à « chercher » un titre pour son article. Ayant un sens de l’humour assez développé, je me mis à lui en proposer un tout en pensant qu’elle était bien tombée. Avec l’Auror Glose, elle serait vite repartie, peut-être même en pleurant. De ce que j’ai appris, il serait un des seuls Aurors restant d’avant 1997. Il en aurait vus des choses horribles juste après et cela l’aurait rendu terrifiant. J’avouerais n’avoir jamais tenté de lui parler, son regard m’ayant glacé le sang l’année dernière lors de mon premier jour de stage. Des frissons me prit et je me reconcentrai sur notre conversation. Mon rire repris alors doucement. « Signé par une journaliste des bacs à sable, ça peut le faire ! Garde le bien celui-là ! » Je lui tirai la langue comme un gosse que je n’étais plus vraiment avant de repenser à ce qu’on allait faire cette après-midi. Ce n’était qu’une petite routine. Un type étrange qu’on a dans notre collimateur depuis un moment et qui revendrait des objets de magies noirs… Bref, rien d’excitant. Mais la destination parut lui plaire. Elle me fit penser à Yasha, ma belle serveuse. Elle aussi avait la bougeotte. Dommage pour elle, je ne pourrais pas la prendre avec moi pour ce petit « voyage ». Je pourrais lui sortir que cette fois, une charmante jeune femme m’avait accompagné, juste pour voir sa réaction.

Le sujet de Poudlard fit vite son apparition entre nous, comme dans la plupart des conversations entre deux sorciers qui se rencontrent, mais ce n’était pas vraiment de savoir dans quelle maison était l’autre, même si maintenant dans le monde « adulte » les maisons ne voulaient plus rien dire. C’était pour savoir si elle me connaissait grâce au noble sport. J’avoue avoir été assez choqué lorsqu’elle me déclara ne pas vraiment aimer le Quidditch. Comment est-ce possible ? Ce jeu, même s’il n’a pas vraiment évolué depuis des années, est juste incroyable. Il touchait à tout. Le capitaine créé des stratégies que les joueurs doivent apprendre, se coordonnées avec leurs coéquipiers respectifs, bien les connaître pour anticiper, réfléchir, ressentir leurs gestes sans même les regarder. Ruser pour arriver à la victoire, prendre des risques également pour piéger l’autre joueur, surtout les attrapeurs… Avoir un bon esprit d’équipe pour pouvoir gagner et partager la joie qu’on ressent de tous ses durs entraînements avec le public est juste génial ! Je me remets doucement de mon choc et je la regarde avec un air affligé. « Tu ne sais pas ce qui est bon Chloé ! Et j’en suis certains que lorsque que j’ai quitté Poudlard, mes fans en ont eu le cœur brisé de ne plus voir le si talentueux Linc’ ! » Aucune chance que je puise lâcher sur ce point, c’était tellement amusant ! Je n’étais pas du genre à me vanter en générale, mais je n’étais pas sérieux. J’avais des fans certes, mais plus des mecs à fond dans le Quidditch. « La France ? Le pays des grenouilles ? Peut-être mon père, il bosse dans l’international mais sinon que nenni ! A moins que j’aie des fans également là-bas ? » Je lui fis un clin d’œil avant de rire.

Ma petite blague fit son effet sur le titre de son article et sur le côté « sexy » des Aurors. Je mis une main à mon cœur lorsqu’elle se montra assez sceptique. « Outch ! Cela fait mal d’entendre ça ! » Je passai une main dans mes cheveux, reprenant mon air charmeur. « A toi de me dire si c’est un critère ou non, vus que tu ne vois que moi ici ! » C’est vrai qu’il n’y avait personne d’autres que nous. Les autres devaient sûrement être dehors sur ordre du chef pour ne pas montrer des choses compromettants à la charmante journaliste. D’après ce que j’ai pu comprendre, c’est assez important pour nous de bien nous faire voir, sachant qu’il y a de moins en moins de personnes qui se lance dans cette carrière. Je réponds ensuite tranquillement à ses questions en notant sa remarque sur Serdaigle. Une ancienne bleue ? Cela nous ferait ainsi un point en commun. J’avais l’impression de subir un interrogatoire, mais il fallait bien passer par la phase question avant de lui montrer mon travail. Son rire à ma petite pique me fit sourire. C’était agréable à entendre et elle avait un beau visage quand elle riait. Je fus quand même un peu rassuré de savoir que j’allais avoir un droit de regard, c’était plus pour le chef que pour moi au final, car je m’en fichais de ce qui pouvait se dire sur le papier de notre métier. Je la regardai en tapant dans mes mains comme pour la féliciter. « Bravo madame la journaliste qui fait bien son métier dans les règles ! » Je me mis à rire avant de penser à la fin de ses questions. Pourquoi ne pas avoir succomber au Quidditch ? C’est aussi quelque chose que beaucoup de mes amis m’avaient demandé, même si la remarque de Chloé sur mon âge me fit encore plus rire. Je pris alors une voix aiguë. « Tu pourrais dire que je suis jeune quand même ! Car c’est la vérité ! » Je fis taire mon rire avant d’essayer de revenir sérieux. « Le Quidditch reste pour moi un passe-temps. Être Auror un rêve. J’ai préféré accomplir mon rêve que de faire un passe-temps pendant quoi, 10 ans avant d’être dépassé par les jeunes de Poudlard comme tu aimes si bien le faire sous-entendre ! » Je lui tire la langue avant de reprendre ses questions. « Et donc pour être Auror il faut en général quatre ans d’études, voir cinq si tu veux vraiment te spécialiser dans un domaine. Après cela arrive comme moi par exemple, que tu ne fasses que trois ans si tu as montré tes preuves lors des stages en troisième année et que ton niveau est assez haut pour qu’un poste te soit proposé. Donc tout s’est accéléré pour que j’obtienne mon diplôme pour Septembre, mais sinon c’est ça. A la fin de la quatrième année tu obtiens un diplôme qui te prouve que tu as toutes les qualités en passant plusieurs examens pratiques mais également théoriques pour être Auror. La plupart est recruté par le ministère, d’autres choisissent de servir d’autres ministères. » Je me terminai le thé avant de le poser sur un dossier. « T’inquiète pas pour les questions, entre Serdaigle on retient beaucoup de chose ! Tu en as encore d’autres ou tu veux que je te montre comment on traite les dossiers ? »