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"Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS)
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Message(#) Sujet: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyMer 2 Nov - 12:36

"Gryffindor gotta stay strong... whatever happens." × (ouvert à tous)
Ils nous ont eu. Ces connards nous ont eu. Quels lâches... Attaquer par surprise ? N'ont-ils pas un peu de dignité, pour mener un combat égal ? Ils étaient trop nombreux, trop forts, trop performants, trop entraînés. Nous aurions dûs l'être, nous aussi. Nous aurions dû gagner. Nous aurions dû trancher les gorges de ces idiots sans cervelles. Mais il y eut des traîtres, beaucoup de traîtres à Poudlard. Ceux-là, si je les revois, je jure que je les étripe. N'ont-ils pas ne serait-ce qu'un peu de reconnaissance envers Poudlard ? Envers cette école qui les a accueilli, nourri, logé, offert un foyé, une famille, entraîné, éduqué ? C'est grâce à cet endroit que nous sommes ce que nous sommes aujourd'hui. Sans Poudlard, aucun d'entre nous ne serait devenus la personne que l'on est à présent. Mais ça, très peu de personnes sont en mesure de comprendre.
Je me ferais une délicieuse joie de leur rentrer cette idée dans la tête.

Tu as été faible, Sirana. Faible.


NON ! Non, je n'ai pas été faible ! J'ai combattu, je n'ai rien lâché, je... 
Tu te mens à toi même. Regarde la vérité en face : tu es faible.


- NON ! 
Je ne pus retenir ce hurlement plus longtemps. Je débarquai dans la salle commune, sur les nerfs, les yeux injectés de sang. Je voyais rouge. Tout rouge. Non pas que la salle commune soit de cette couleur, mais ma vision était influencé par le sentiment qui me dominait : la rage. J'étais en rogne, en colère, comme jamais je ne l'avais été. Je serrais si fort mes poings que je commençai à sentir un liquide se former dans mes paumes, mais je m'en fichais. L'adrénaline montait, elle montait sans cesse, ne voulait pas s'arrêter.

Quand je pense que des élèves, nos amis, sont en train de subir je-ne-sais-quoi à quelques étages en dessous, et que nous ne pouvons rien faire. Que ce Blackman est surement en train de s'empiffrer de la nourriture qui aurait dû être servie à McGonagall, et non pas à ce chien...

Sans pouvoir me retenir davantage, je balançai mon pied dans la table basse, qui valsa à l'autre bout de la salle commune et manqua de s'écraser contre le mur s'il n'y avait pas eu un fauteuil. J'enchaînai : vases, livres, parchemins, même mes propres chaussures, ... Tous suivirent le même chemin que la table. Il fallait que je me défoule : chaque objet que je touchais se transformait en un Blackman riant aux éclats. 

- Connard... Sal...


Ma veste alla rencontrer la table à l'autre bout, et je restais en tee shirt. La haine que je ressentais commençait à s'estomper... Non, pas la haine. L'adrénaline. La haine était toujours présente. Mais comme l'adrénaline avait disparu, l'épuisement la remplaça. Alors, sans que je puisse me contrôler, je m'affalai sur le canapé. Je posai mes coudes sur mes genoux, pris ma tête dans mes mains...


Et, sans pouvoir me retenir, je me mis à pleurer. Les larmes commençaient à couler, le long de mon visage fatigué et au teint livide. Je n'avais pas mangé depuis midi dernier, et je ne m'étais pas reposé, ce qui expliquait l'état de ma peau. Chacune de mes larmes étaient empreintes d'un sentiment différent : rage, haine, tristesse, désespoir, terreur, peur, appréhension, inquiétude, malheur, anxiété. Et le cercle vicieux se répétait, encore et encore. J'avais tant de larmes à faire sortir, tant ça faisait longtemps que je n'avais pas pleurer.


Depuis la mort de mon père, en fait. Je n'avais jamais pleuré, quand on m'engueulait, à l'orphelinat. Je n'avais jamais pleuré, lorsqu'on m'insultait de traîtresse à mon sang. Je n'avais jamais pleuré, lorsque j'échouais à un examen. Je n'avais jamais pleuré devant un roman dramatique. Le dernier moment de mon existence où j'avais versé des larmes, jusqu'ici, était lorsque je me trouvais devant la pelle à démolition devant laquelle s'était jeté mon père biologique. Là, j'avais pleuré, sans comprendre, lorsque j'avais vu des morceaux de chaires valser dans les airs. A l'époque, je ne savais pas ce que c'était. Seul le fait de ne plus apercevoir mon père, et d'entendre ce bruit désagréable et ragoûtant, avait été la cause de mes larmes. Plus tard dans cette journée, on m'avait expliqué que je ne reverrais plus mon père.
Je n'avais pas versé une larme.


Dans la salle commune silencieuse, seuls mes sanglots refoulés déchiraient le silence, tels ceux d'un fantôme égaré. 
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Dernière édition par Sirana King le Mer 2 Nov - 20:20, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyMer 2 Nov - 15:51

    Désormais, Poudlard ne serait plus pareil.
    Les choses allaient changer, pour le pire. C'était la seule certitude qu'avait Lawrence. Quoi qu'il arrive, ce ne serait jamais aussi bien que par le passé. Déjà qu'avant ça craignait, maintenant, avec Blacky aux commandes, ça allait devenir vraiment la merde !

    Le Gryffondor remontait tranquillement les escaliers. Il réfléchissait, il pensait. Que faire ? Comment agir ? Les gens s'agitaient partout autours de lui, tout le monde s'empressait de regagner sa salle commune. Pour pleurer, échanger des inquiétudes, exclamer son indignation, mais pas trop fort quand même. Et il allait se retrouver enfermer avec eux. Il n'avait pas spécialement envie d'aller se promener, pas pour le moment. Puis sûrement que ça allait parler dans la salle co' et il voulait être là pour entendre. Il avait des choses à dire aussi, mais il ne serait pas écouter. Les sains d'esprit n'écoutent pas Lawrence et même parmi ses plus proches amis, il savait qu'il ne serait pas écouter. Non, il devait mener son petit bout de chemin tout seul. En solitaire. Il savait d'ores et déjà que sa côte de popularité déjà bien basse allez tomber en flèche mais tant pis, il ferait ce qu'il a à faire.

    Il passa le portrait de la Grosse Dame pour arriver dans une salle commune dévastée. Bon bah, voilà, ça avait pas traîné. Il jeta un regard autours de lui et il y avait quelques personnes déjà présente et Sirana au milieu, en pleurs. Bon, il avait son explication. Petite crise de nerf passagère !

    « Vous deux là, remettez ça en place ! »

    Il s'adressait à des premières – ou deuxième année – qui s'exécutèrent. Il disparut dans les dortoirs pour revenir quelques instants plus tôt avec des chocogrenouilles – ceux de Chuck à l’occurrence. Il se posa à côté de Sirana et posa les sucreries à côté d'elle. Il la prit ensuite dans ses bras.

    « Calme toi ! Te fracasser les poings et casser le mobilier ne va pas aider ! »

    Il la garda un moment contre lui, puis dés qu'il sentit qu'elle se calmait un peu, il la lâcha.
    C'était le moment de sortir le grand Lawrence, en plus il y avait du monde autours, donc c'était parfait !
    Il posa ses pieds sur la table basse, sortit une cigarette et se l'alluma, sans pression, complètement détendu, avant d'ouvrir la boîte de Chocogrenouille ! Il en prit une et la fourra dans sa bouche. Il se lécha ensuite les doigts un à un, avant de tendre la boîte à Sirana !

    « J'avais la dalle ! Tiens prend en un, ça ira mieux ! Le chocolat ça redonne le sourire ! »

    Certains s'agitaient derrière lui, râlant pour la clope, mais il y avait pas grand monde encore.

    « Hé ho, laissez moi en profiter pour une fois que j'ai pas O'Connor sur le dos... »

    Bah forcément, vu qu'elle était au cachot. Sa phrase s'attira quelques remarques indignés mais il passa outre. Il se contentait de faire des ronds de fumée vers le plafond. Il reporta son attention sur Sirana qui visiblement était sortit de sa léthargie.

    « Quoi ? Pourquoi tu me regardes avec ces yeux ? C'est ma faute à moi ce qu'il se passe ? J'aime pas ça non plus, mais qu'est-ce qu'on peut y faire ? Casser le mobilier en espérant que Blackman ai peur et qu'il se tire ? Non, on a juste à subir et fermer nos gueules ! Donc tant qu'à faire autant se mettre à l'aise ! Puis notre année est niquer, alors à quoi bon s'acheter une conduite ? Et si vous cherchez à passer vos nerfs, allez voir Ziegler. Ce grand maître de la résistance... Putain de toquard ! »

    Ouais, il en avait un peu après Ziegler, Ziegler et le staff au complet en faite, mais comme c'était lui le responsable de la maison des rouges et or, il était doublement coupable ! Au lieu d'encourager les élèves à se battre, ils auraient mieux fait de jeter les armes, tous. Le résultat aurait été le même, les victimes en moins.
    Nouvelle bouffée de clope. Il était pas dupe, il allait se faire lyncher mais tant mieux, c'était une façon de prendre du crédit auprès de Blacky et ses sbires et tant pis s'il se mangeait une gifle.

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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyMer 2 Nov - 19:45

►Gryffondor gotta stay strong


Décidément, Poudlard était foutu. Avec Blackman au pouvoir, la seule chose qui régnera sera la terreur et la torture, parce que je n'imagine pas que les fameuses "punitions" allaient être une journée sans manger... Je sens l'humiliation et la douleur. Tout ça était arrivé tellement vite, est-ce que le Ministère de la Magie était au courant ? Évidemment... Je suis certains que le monde de la magie entier est au courant du tragique destin de Poudlard... Comment ça se fait que le Ministère n'ait pas agit ? Pendant un an les Auror étaient là pour nous protéger, et au moment où on les enlève, une attaque ? Ça sentait presque le complot.... N'importe quoi, quelle idée stupide, tout ça me faisait perdre la tête, des amis à moi sont probablement entrain de vivre un enfer... Mon dieu Ashley je t’en supplie ferme ta gueule quand on te dira quelque chose. Je n'ai pas envie de voir dès la première semaine mon amie se faire punir devant tout le monde dans la grande salle.

En fait je pensais ça mais je crois que moi même je ne tiendrais pas le coup, j'arriverais pas à baisser la tête et à la fermer, mon impulsivité prendra le dessus et c'est moi qui vais me retrouver au milieu de la Grande salle à me faire punir. Cette idée me fit les frissons dans le dos. Fallait que je pense à autre chose, du coup je m'étais mise en chemin vers la salle commune des Gryffondor, voir ce qu'il se passe. Quand j'arrivais je voyais qu'il commençait légèrement à y avoir du monde, deux personnes de.. Deuxième ou troisième année, je n'en sais rien, étaient en train de ranger certaines choses, je n'avais aucune idée pourquoi la salle était dans un état plutôt déplorable mais pour aider vite fait j'ai pointé rapidement ma baguette vers les livres qui avaient été légèrement détruits et murmurais un petit Recurvite pour les remettre en place correctement. Mais à ce moment là je la voyais, Sirana, sur le canapé, en train de pleurer. Je sentais de la peine pour elle, nous étions tous dans le même bateau et je comprends très bien sa réaction. Lawrence était déjà arrivé pour la consoler alors que moi je m'avançais vers eux. Mais à peine arrivé je le voyais allumer une clope tranquillement. Chacun sa façon de détendre hein. Mais alors que j'allais parler à Sirana, j'étais à à peine un mètre d'eux, j'entendis le nom de Sloane sortir de la bouche de Law' et ce qu'il dit me fit rater un battement. Il n'a donc aucun respect où quoi ? Je serrais les poings, déjà tout à l'heure dans la Grande Salle il avait fait une remarque qui m'avait énervé... En fait c'est son profond je-m'en-foutisme qui m'énervait je crois... Mais je ne disais rien, j'voulais pas créer une dispute sur une simple remarque mal placée, ce n'était pas le moment. Mais la prochaine remarque, fut de trop.

«Quoi ? Pourquoi tu me regardes avec ces yeux ? C'est ma faute à moi ce qu'il se passe ? J'aime pas ça non plus, mais qu'est-ce qu'on peut y faire ? Casser le mobilier en espérant que Blackman ai peur et qu'il se tire ? Non, on a juste à subir et fermer nos gueules ! » j’arquai un sourcil, alors comme ça on ne peut rien faire ? On devait attendre comme des chiens ? Non, alors là non, j'suis pas d'accord. « Donc tant qu'à faire autant se mettre à l'aise ! Puis notre année est niquer, alors à quoi bon s'acheter une conduite ?» Autant se mettre l'aise ? Avait-il vraiment dit ça ? Il ne pensait même pas qu'il y avait certains de nos proches qui étaient probablement maltraités par des chiens et lui ne pensait qu'à se mettre à l'aise ? En fait il est totalement égoïste.. J'avais jamais vu cette part de lui mais ça me mettait clairement en rogne. « Et si vous cherchez à passer vos nerfs, allez voir Ziegler. Ce grand maître de la résistance... Putain de toquard ! » Et voilà, la goutte qui fait déborder le vase. Je me tournais brusquement vers lui pour le fixer bien dans les yeux. Je ne voulais pas créer une embrouille au milieu de la salle commune juste après cette nuit torride, mais je n'arrivais simplement pas à me calmer, mon sang se chauffait et j'allais juste exploser, toutes ses remarques me mettaient hors de moi, et je me rappelais également ce qu'il avait dit sur Sloane.. Putain.

« C'est bon t'es content ? Sloane est en train de s'faire maltraiter par un enfoiré de mage noir qui va se faire un plaisirs de lui marcher dessus mais toi c'est cool, tu peux ENFIN fumer ta petite clope tranquille sans qu'on vienne te faire une remarque ! » dis-je en chopant la clope de sa bouche et en la jetant par terre sans me soucier de tout « Bah voilà, malheur à toi je reprends son flambeau j'viens te faire chier ! » rajoutais-je d'un ton bien plus méchant que ce que j'avais prévu. Ça sortait de tout seul, sans que je puisse contrôler aucune de mes émotions. C'était la première fois que j'avais parlé à mon ami d'une telle façon, mais fallait bien que j'me doute qu'au fond c'était un peu un con. « Et parle pas d'Ziegler comme ça, sans lui j'serais mort à l'instant qu'il est ! Et pas que moi ! Cette merde nous est tombé dessus sans qu'on l'veuille ! Demande toi plutôt ce que fout le ministère de la magie, à croire qu'ils nous laisseraient crever dans ce trou ! » dis-je totalement énervé. J'avais limite l'impression que demain je verrais le gryffondor collaborer avec les mage noirs tellement il m'énervait.

« En fait tu penses qu'à ta petite gueule ou c'est quoi l'histoire ? Tant qu'on te fais pas chier tout vas bien, t'es qu'un putain d'égoïste qui en a rien a faire des gens autour de lui ! La seule chose qui te préoccupe c'est ta putain de tranquillité ! » lui crachais-je presque à la gueule en haussant le ton involontairement. J'étais si mauvais avec ce gars qui était à la base un tellement bon ami, mais j'avais l'impression qu'en une fraction de seconde tout avait changé et j'avais presque envie de lui en mettre une dans la tronche. Je sais que ça n'allait pas bien se finir mais je n'avais pas pu me retenir, dieu sait que j'suis comme ça, et fallait vraiment que j’extériorise, et en plus de la rage contre Law, c'était la haine de toute cette nuit qui lui avait été déversée dessus.


△everleigh
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyMer 2 Nov - 20:44

Aimie était encore secouée. Elle avait attendu un peu avant de remonter dans la salle commune. Elle était si déprimée, ses pensées allaient à ses camarades né-moldus. Surtout à Sloane et Billie. Elle n'avait pas hésité à écouter Ziegler et de rassembler quelques affaires pour les né-moldus. Elle pouvait se contenter d'un drap comme couverture, elle les imaginait dans ses cachots humides. Elle allait leur trouver les couvertures les plus chaudes. Elle donnerait la sienne, prendrait celle de Billie. Elle parlerait avec Chuck pour savoir ce qu'ils pourraient faire ensemble. Elle ne le connaissait que peu avant cette nuit. Aujourd'hui, elle pensait qu'il était un partenaire, un partenaire de guerre. Elle savait qu'elle pourrait se confier à lui. Phoebe était à l'infirmerie, Sloane au cachot. Elle pourrait se confier à Ziegler, elle le ferait. Mais Chuck était un élève, d'un an son aîné. Il la comprenait davantage et était proche de Sloane. Ils s'aideraient. Elle savait qu'ils allaient aider les né-moldus, les aider à survivre.

Elle remonta alors à la salle commune pour y décovurir quelques gryffons. Elle arriva assez tôt par rapport à d'autres, pour voir la scène qui se déroulait. Elle avait vu et entendu Lawrence. Elle avait entendu Chuck. Elle voyait Sirana. Elle était dans tous ses états, elle le comprenait. Elle n'était pas du tout d'accord avec les propos de Lawrence, et se rangeait du côté de Chuck. Mais peut-être était-ce ainsi qu'il comptait vivre ? S'il le pensait, elle comprenait qu'il le dise tout haut, au moins il n'était pas faux-cul. On ne pouvait pas lui retirer ça. Mais elle n'était pas d'accord. Ça la révoltait au fond d'elle qu'il parle ainsi. Chuck s'était lâché. Aimie s'approcha, en forçant sur sa jambe endolorie, posant sa main sur l'épaule de Chuck, la pressant doucement pour l'inciter à se calmer. « Chuck, calme toi s'il te plait. Tu as besoin de repos.. » commença-t-elle avec une voix douce. C'était vrai après tout, il venait de sortir de l'infirmerie. La nuit a été dure et il devait se reposer. Puis, elle se tourna vers Lawrence, lui disant un peu plus sèchement sans le vouloir, voulant rester polie, bien qu'elle pouvait lui sauter dessus à tout moment. « Ziegler est loin d'un tocard, il nous a sauvé la vie. On a perdu, c'est vrai, mais on est en vie putain. En vie. Tu n'étais pas là quand on s'est battus ici. Alors je ne te permets pas de dire que c'est un tocard ! » Elle s'était un peu échauffée. Mais en pensant à Sloane, elle serra les dents. Putain, qu'est ce qu'ils sont en train de lui faire.. « Peut être que Sloane n'est plus là pour te faire chier comme tu dis, mais pense à où elle est actuellement. Elle qui s'est battue pour nous. Elle qui s'est défoncé pour nous ! Ziegler et Sloane sont putain de méritants, ils nous ont protégés jusqu'au bout ! Et comment elle est remerciée pour nous avoir protégé ?! Elle n'est même plus ici, elle souffre merde ! » Bon, ok, elle s'était trop échauffée. C'était l'adrénaline qui revenait.

Aimie força encore sur sa jambe pour rejoindre Sirana, se baissant, se mettant sur ses genoux et la regardant. Elle posa sa main sur ses cheveux, les caressant doucement. Ses larmes coulaient. Elle était vraiment secouée, putain qu'est ce qu'elle la comprenait. « Lawrence a raison, tu te fais du mal. Ce n'est pas la bonne solution. Il nous faudra du temps pour la trouver cette solution. En attendant, fais attention ok ? Ne te fais pas mal. » Elle retira sa main, lui adressant un léger sourire. Elle ne se leva pas tout de suite, sa jambe la lançant. Elle mit un moment pour se lever correctement, ne manquant pas de serrer les dents pour se forcer. La douleur s'en irait. Comme toujours.
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyMer 2 Nov - 21:22

    La voix de Chuck fit sursauter Rhea. La petite quatrième année qui s'était jusqu'à présent tenue immobile près de l'entrée leva les yeux sur le petit groupe. Elle observa un instant les garçons se hurler dessus, puis Aimie apaiser le débat avant de s'asseoir à côté de Sirana. Elle-même en pleurs. Entourée d'un nuage de tabac, la misérable assemblée lui fit l'effet d'une bande de vautours hystériques autour du cadavre de leurs amis. Certains crachaient sur leur directeur de maison quand d'autres revendiquaient l'amitié et le relais d'une Sloane – apparemment ? - moribonde ou d'un autre illustre condisciple. N'avaient-ils rien de mieux à foutre ?

    Rhea secoua la tête et ses cheveux bleus dansèrent sinistrement autour de son visage. De la poussière et des débris étaient pris dans ses boucles indigos ; éclats de murs contre lesquels s'étaient fracassés des sortilèges. Son pyjama, rose et emprunté à quelqu'un qui n'était peut-être plus officiellement à Gryffondor, avait pris une teinte grisâtre quand ses manches tiraient carrément sur le vert. Là, gisaient des vestiges de larmes et de morve. Malgré cela, la quatrième année n'avait pas été blessée. Pas même une égratignure. Elle avait esquivé tout ce que les assaillants lui avaient envoyé – sans doute avaient-ils été peu focalisés sur la gamine aux cheveux ridicules qui sanglotait... La petite sorcière tenait encore sa baguette de sa mauvaise main – la main gauche- la droite cherchant encore la chaleur d'Arabella désormais rentrée chez Poufsouffle. Comme elle aimerait être encore avec sa protectrice et non au milieu de cette troupe de dégénérés avides de raconter de la merde.

    Inspirant lentement, Rhea fut secouée d'un tremblement ; celui qui nous étrangle quand l'on tente de respirer après avoir longuement pleuré. Elle hésita à aller se coucher. Mais à l'idée même de se retrouver à compter les lits vides, l'idée la terrifia. Peut-être valait-il mieux rester ici. Même si ces bipèdes disgracieux n'étaient pas vraiment les personnes les plus rassurantes du monde, au moins étaient-ils vivants et en relative bonne santé.

    Silencieusement – car Rhea avait été pieds nus tout au long de la bataille – elle se dirigea vers le canapé. Elle se planta devant Lawrence, la main tendue vers son paquet de cigarettes. Chuck pouvait piétiner de rage, elle n'en avait soudain rien à cirer. Après avoir vu Billie se faire étripée par une armure, ce n'était pas ce gringalet à peine pubère qui allait l'impressionner. D'ailleurs, elle sentit quelques choses en elle sur le point d'exploser si quelqu'un lui faisaiut la moindre remarque. Qu'importe que Sloane eut désapprouvé sa tabagie, qu'elle lui ait retiré des points parce qu'elle s'apprêtait à fumer au sein de la Salle Commune : la préfète se trouvait presque dix étages plus bas. Cette seule pensée la mortifia tellement, que Rhea dut pincer ses lèvres au point de les voir blanchir.

    Rhea releva son regard sinistre et vide en direction du seul 7ème année présent et parvint à articuler d'une voix blanche et érailler.

    « S'il te plait ».

    Spoiler:
     


Dernière édition par Rhea Donovan le Mer 2 Nov - 22:14, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyMer 2 Nov - 22:07

"Gryffindor gotta stay strong... whatever happens." × (ouvert à tous)
Les larmes coulaient à flots, encore et encore. Elles ne voulaient pas s'arrêter. Mais putain, bouge-toi Sirana ! Ils vont croire que tu es faible ! Du monde commençait déjà à se rassembler dans la salle commune, mais pas plus de trois ou quatre personnes, d'après le nombre de pas que je pouvais compter.
Soudain, je sentis une présence, près de moi ; le canapé avait légèrement tiqué. A travers mes mains, je pus distinguer une main d'homme déposer sur la table des sucreries en tout genre. Etait-ce l'heure de se goinfrer, sérieusement ? 

Deux bras m'enveloppèrent et me serrèrent tout contre la personne, et je reconnus aussitôt son odeur Lawrence. Je fermai les yeux, et me remis à pleurer de plus belle, dans les bras de mon ami. Quelque chose me frappa pourtant : il semblait calme, zen. Comme si de rien n'était. Mais je passais outre ma remarque pour l'instant. 

Je sentais que mes membres avaient arrêté de trembler, et je me dégageai de son emprise. Non pas que je n'aime pas les marques d'affection, mais c'était un assez mauvais tableau : Sirana King en train de pleurer dans les bras de quelqu'un. Oui, je sais, je devrais remballer ma fierté de côté, un jour. Mais je n'y peux rien... Ca resurgit tout seul ! 
D'un geste de la main, j'essuyai les larmes qui perlaient sur mes joues, et reniflai pour empêcher d'autres de revenir à la charge. Je pris ma tête dans mes mains à nouveau quelques instants, histoire de souffler un peu, quand Lawrence se mit à parler. Il se mit à parler... De Sloane. Sloane, notre préfète. Attendez, pause. Il était bien en train de se réjouir de ce qui arrivait à Sloane et à tous les autres nés-moldus ? Venait-il juste de...

Mais je n'euS guère l'occasion de poursuivre, car il enchaîna, en remis une couche, encore et encore, toujours plus. 
Quoi ? Pourquoi tu me regardes avec ces yeux ? C'est ma faute à moi ce qu'il se passe ? J'aime pas ça non plus, mais qu'est-ce qu'on peut y faire ? Casser le mobilier en espérant que Blackman ai peur et qu'il se tire ? Non, on a juste à subir et fermer nos gueules ! Donc tant qu'à faire autant se mettre à l'aise ! Puis notre année est niquer, alors à quoi bon s'acheter une conduite ? Et si vous cherchez à passer vos nerfs, allez voir Ziegler. Ce grand maître de la résistance... Putain de toquard !


Je me figeai. Totalement. Ces mots restèrent encrés dans mon esprit, longtemps. Longtemps. Venait-il juste de... Non, ce n'était pas possible. Pas Law. Quoique... Pourquoi ça ne m'ébranle pas tant que ça ? Je relevai lentement la tête. Si je brusquai mes gestes, je risquai d'exploser, je le sentais : comme un vase rempli d'eau et dont on ne devrait surtout pas faire déborder le contenu. Je tournai la tête vers lui, et le toisai, longtemps. Très longtemps. Trop longtemps.


Chuck s'interposa. Il s'approcha de nous, très en colère, débordant de haine. Semblable à comment j'étais quelques instants plus tôt. Ca n'était pas beau à voir. Je devinais sans peine que mon ami était sur le point d'arracher la tête de Lawrence, mais je ne cacherai pas que moi aussi. Je ne le croyais pas comme ça. Je pensais avoir choisi un ami, qui partagerait des idéaux... Pas justes, mais censées. Or, c'était totalement irrationnel et incensé de la part de cet... abruti ! Comment osait-il ? Comment ? Lui aussi va se ranger du côté de Blackman et de ses chiens ?! Comme Duke et certainement beaucoup d'autres ?

Oh non mon ptit, ça va pas le faire.

Mais avant que je n'ai eu le temps que réagir, Chuck vida son sac. Il se mit à hurler sur notre ami, à le traiter de tous les noms, à lui faire une sorte de "leçon de morale", qu'il ne sera pas prêt d'oublier. Pendant ce temps, j'essayai de contenir ma colère. Je n'y arrivai pas. Du tout. Ca monte. 

Ca monte putain. Non, Sirana, respire. Calme-toi. C'est ton ami... 
Je ne suis pas sur que ça le reste. Je ne le savais pas comme ça, je ne connaissais pas cette partie de sa personnalité. Si je l'avais su, est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Je n'en étais pas sure. Mais ce dont j'étais sure, là, maintenant, c'est que j'étais en tout point d'accord avec Chuck. Et que si je ne me calme pas, c'est mort.

Une gryffondor, que je connaissais de nom et de réputation, se joignit à la partie à son tour. Elle débarqua, plus calme que Chuck, mais paraissant tout autant irritée et frustrée par le comportement de Lawrence. Elle tenta de calmer Chuck, qui ne se remettait toujours pas de ses états, avant de prendre la parole à son tour. Ses mots étaient semblables à ce de mon ami, mais en plus calmes, plus réfléchis et plus profonds.  Elle aussi, avait raison sur toute la ligne, et ses paroles étaient justes. Je l'entendis venir vers moi. Je ne la vis pas, car j'avais les yeux fermé. Je bouillonnais complètement, de rage,de haine, encore. Même les yeux fermés, je pouvais distinguer ce voile rouge transformer ma vue. Les larmes ne coulaient plus, elle. Elles ne couleraient jamais plus, et j'y veillerai avec soin.

Je sentis Aimie s'accroupir devant moi, et me murmurer des mots se voulant rassurants, pour me calmer, qui malheureusement n'eurent aucun effet. La présence de Lawrence à mes côtés alimentait le feu de colère qui brûlait en moi. 

Ne pas me faire de mal, disaient-ils ? Mais je ne me faisais pas de mal. Au contraire. J'extériorisai tout ce qui se devait de sortir, depuis le début du discours de ce salopard qu'on appelle Blackman. Si je ne l'avais pas fait, je serais devenue forte. Mon regard se posa sur mes mains. Un liquide rouge sang couler en abondance de chacunes des paumes, et je fronçai les sourcils. Je n'avais pas ressenti la douleur, pourtant.

Quand alors, je me souvins lorsque je serrai si forts mes mains que j'avais senti quelques choses ruisseler entre mes doigts, tout à l'heure, à la Grande Salle. Des images revinrent alors en masse : les nés-moldus se faisant "déshonnorés" devant nous, se faire rabaisser par Blackman et se faire évacuer de la salle ; ce Serdaigle s'agenouiller devant le mage et lui jurer fidélité ; les élèves de Poudlard s'inquiéter pour leurs amis ; la bataille, les mages noires, les élèves qui étaient avec moi au Parc - qu'étaient-ils devenus, d'ailleurs ? -, les blessés, les morts...
Les morts.
Lawrence s'en foutait, de tout ça. Il en avait clairement rien à battre, de toutes ces vies qui nous avaient quitté, ce soir. De tous nos amis, qui souffraient je-ne-sais-où à cause de stupides préjugés. De ces élèves, qui croupissaient dans l'infirmerie et qui, pour certains, essayaient d'échapper à la mort de toutes leurs forces. De McGo, qui avait combattu vaillamment pour défendre sa responsabilité, et qui y avait laissé la vie...
Je me relevai, et me tournai vers Law, Aimie et Chuck. Je toisai Lawrence d'un regard noir, empli de reproches. Je n'étais pas encore à mon degrés de colère maximal, et c'était tant mieux. Pour le moment, il valait mieux mesurer mes paroles.
-" Idiot. Tu te rends seulement compte de la situation ? Est-ce que tu sais que ce n'est pas un rêve ? Que demain, tu ne te réveilleras pas dans ton lit sans avoir la certitude que ta journée sera misérable ? Que les rires, les sourires, le beau temps, les sorties dans le parc, les soirées, la joie, la bonne humeur,... Que... Que tout ça, c'est fini ? Que tu ne reverras peut-être plus jamais certains de tes amis ? Tu t'en fous, toi. Bien sur, tu fais pas partie de ce genre de personne, alors ça te concerne pas. C'est comme ça, hein ? "

Je le pointai du doigt, les jambes tremblantes de rage.


"- Et oui, je l'recasserai ce mobilier, s'il le faut. Encore et encore, jusqu'à ce que tous les gens qui pensent ces conneries y passent à leur tour. J'suis pas du genre à abandonner moi, Law, et je pense que tu l 'sais. Moi, Chuck, Aimie, tous les autres... On cédera pas,tu verras. Qu'importe les coups de fouets ou les endoloris, rien à cirer de tout ça. Et tu peux penser que j'me la joue Jeanne d'Arc, j'en ai putain de rien à foutre ! Mais réfléchis à ce qu'on est en train de te dire, Law. Tu passes dans le mauvais côté, et si tu continues, on ne pourra plus t'en sortir ! Et je t'interdis de rabaisser qui que ce soit, tu m'entends ? Y compris Ziegler. Il s'est battu à nos côtés, a sauvé des élèves, a tenté de protéger bon nombre d'entre nous. "

Alors, mon regard croisa celui de Rhea, dont je n'avais pas remarqué la présence jusque-là. Je m'attendais à ce qu'elle se contente d'observer, comme je ne l'avais entendu parler que très peu... Mais à la place de cela, sous nos yeux ébahis, elle se planta devant Law, et lui demanda une cigarette.
Putain, mais c'est une grosse blague ? Dites moi que c'est une blague. S'il vous plait, que quelqu'un me dise que c'est une blague.

-J'hallucine... murmurai-je avant d'émettre un léger rictus incrédule, les yeux exhorbités.

Je sentais que cette chamaillerie venait à peine de commencer, malgré les discours que nous avions chacun fait. Je commençai à ressentir la présence de ma meilleure amie. Elle était là, nichée dans un coin de mon cerveau, et se préparait. A quoi ? Seule elle le savait. Je lui faisais confiance, de toutes façons. Elle seule savait me gérer, depuis le temps. Elle seule avait été là quand personne ne l'avait été.
L'adrénaline.

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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyMer 2 Nov - 23:45

    C'était très Gryffondor tout ça. Deux petits mots et bim, il mettait le feu aux poudres. Comme quoi, il connaissait bien sa maison ! Non parce que faut pas croire qu'il était débile. Et la façon dont se déroulait les choses, ça l'arrangeait. Il comptait véritablement évolué en solo et faire ce que les gens de sa maison ne pouvaient comprendre : collaborer avec Blackman. Et plus il était détesté, plus il prenait du cachet. Enfin, c'était pas encore sûr, c'était un coup de poker, parce qu'il savait pas trop ce qui allait se dérouler par la suite.
    Est-ce que ça le dérangeait de se mettre à dos tout le monde ? Fallait pas se mentir, oui ça l'emmerdait. S'ils pouvaient juste avoir le même point de vue que lui et fermer leur bouche, ça l'arrangerait, mais ça, c'était trop leur demander.

    En tout cas, la situation ne le gênait pas vraiment. Il s'était attendu à se faire lyncher en proférant de tels propos dans la salle commune et au final, le nombre était raisonnable.
    C'est Chuck qui le surprit le plus. Enfin... Pas vraiment... Il l'aurait cru moins naïf peut-être, mais tant pis!Tout ce que son ami lui disait, il le comprenait parfaitement, mais ça ne l'empêchait pas de le rejeter en bloque. Ce qui l'emmerdait le plus c'était la clope, mais bon, c'était de bonne guerre ! A croire que Sloane était une institution à elle toute seule ici.

    « Blablabla... Je suis un connard ! Je sais. Franchement ! Qu'est-ce tu comptes faire ? Parce que t'as envoyé deux minables sortilèges sur des mecs en cagoule que ça y est, tu te prends pour un auror ? T'es rien. On est rien. Tu vas me sortir quoi ? « L'Union fait la force », « souder on est plus fort » ? C'est des conneries. Ouais, on se révolte et il y aura encore des morts. Si Ziegler avait abdiqué dés le début en baissant les baguettes, il y aurait eu moins de mort. On est prit dans un truc trop grand pour nous, alors, toi et les autres, vous vous sentez peut-être l'âme héroïque, mais moi j'm'en cogne ! Ouais il y des potes enfermer en bas, qui se font maltraités, mais tu crois que tes futurs plan minable pour les aider ça va aboutir ? Tu vas te faire latter la tronche et eux aussi et ça, c'est pas leur rendre service ! »

    Ce fut autours de Rutherford de rentrer dans le ring. Ouais, parce que c'était un peu un ring en fait. Joute verbale, mais la tension montait. Et ce n'était pas le genre de Lawrence à calmer le jeu. Elle lui resservit juste le même speech que Chuck, avec une rage un peu plus contrôlé.

    « Tu as tout dis : on est vivant ! C'est ce qu'il y a de plus important. Perso je compte bien le rester. Ça vous choque peut-être mais je pense à ma gueule avant tout. C'est moche mais c'est comme ça. Vous seriez pas dans cet état si vous aviez eu le même état d'esprit. Vous pensez peut-être que ça en vaut le coup, mais vraiment pas en faite ! »

    Il allait reprendre lorsqu'il fut interrompu d'une manière... surprenante. Il la connaissait pas vraiment, il l'identifiait juste à ses cheveux en fait. Et là, elle lui demandait une clope. Il s'y attendait pas à celle-là. Il sortit deux clopes de son paquet et les lui tendit.

    « Tiens. Toi au moins, t'as compris... »

    Les autres étaient surpris, notamment Sirana, qui lui servait le même discours. Il soupira, ça commençait à le saouler de se répéter.

    « Contrairement à d'autre, j'ai bien les pieds sur terre Sirana. Je sais exactement ce qui m'attends. Et pendant que toi tu te feras fouetter ou endoloriser ou ce que tu veux, je fumerais une clope. C'est la seule chose que je retiens ! Donc au lit de me parler de « côté obscur », lâche moi ! Si tu penses pouvoir m'interdire quoi que ce soit tu te goure. Le staff de cette école n'a rien géré, le ministère aussi... C'est pas aux élèves de faire le taf. Regarde là... en désignant Rhea « tu veux vraiment l'impliquer dans quoi que ce soit ? C'est toi qui réalise pas. »

    Il poussa un soupire et regarda autours de lui, il y avait tout les regards de la salle braqué sur eux.
    En plus il avait trop parlé, il avait soif... Il attrapa une autre Chocogrenouille qu'il commença à démembrer et à avaler par petit bout.

    « On est tous là, à se gueuler dessus, pourquoi ? Parce que j'ai un avis différend du vôtre ? Une autre façon de voir les choses ? Quand m'avez-vous entendu dire que je me réjouissais de la situation ? Non, je me réjouis pas. Je fais avec. Il y a eu des morts, il y a des captifs, mais si tout le monde ferme sa gueule, ça n'ira peut-être pas plus loin. Et je dis peut-être parce que ça ne dépend pas de nous. Vous voulez croire qu'on peut inverser la tendance mais on va rien inverser du tout et avant que ça s'améliore, ça va empirer. Vous voulez crever, allez-y. Je préfère être vivant aux côtés de Blackman plutôt que mort à vos côtés. »

    C'était dur, mais c'était dit.
    Assis jusqu'à présent, il se leva, poussa légèrement Rhea afin qu'elle ne soit pas trop prés de "la zone d'action" et il se planta devant Chuck, son pote. Il allait lui rendre service une dernière fois.

    « Je te regarde, énervé par ce que je dis. Poing serrés. Je pensais que tu te serrais trouver une paire de couille pendant ta petite baston mais même pas. Et après tu veux sauver le monde, tu me fais marrer Chuck. T'en as envie, va s'y, la première est gratuite!  »




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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyJeu 3 Nov - 14:45

►Gryffondor gotta stay strong


Le morceau est sorti, la pression de toute une nuit s'est déversé sur Lawrence en un coup, j'ai vidé mon sac, j'avais besoin de crier un peu, j'avais tellement envie de le faire tout à l'heure dans la Grande Salle, mais je savais que j'devais pas, que là je me suis carrément lâché sur le Gryffondor. Ce dernier décide d'ailleurs de me répondre en haussant également la voix, et même si je suis encore sur les nerfs, j'écoute ce qu'il dit attentivement. Mais je ne suis pas d'accord sur la fin de ce qu'il dit. Je ne suis pas d'accord que si Ziegler avait laissé tombé dès le début il n'y aurait rien eut, déjà ils étaient partout dans le château, et surtout ils avaient soif de bataille, soif de meurtre, ils sont comme ça on l'sait tous, si on aurait rien fait ils seraient rentrés dans la salle commune auraient fait des dégâts pour s'amuser et au bout d'un moment ils nous auraient capturés. Puis c'est pas comme si on avait pu réfléchir à ce moment là, l'instinct de survie est peut-être différent chez chacun, mais certains d'entre nous pensaient que de ce battre serait mieux.

« J'ai jamais dis que j'allais tenter de tuer Blackman et de libérer tout les né-moldus ! Je pense juste qu'il faut éviter de penser qu'à notre gueule et essayer de faire un max pour eux ! Nous on est peut-être des victimes, mais eux c'est trois fois pire. J'sais bien que je ne suis pas Superman, et qu'ils sont bien plus supérieur que n'importe qui d'entre nous, mais c'est pas pour autant que je vais faire comme si mes potes en bas n'existent pas ! » dis-je d'un ton moins agressif mais toujours dans le dégoût de certaines paroles de Lawrence.

Soudain une main se posa sur mon épaule, droite heureusement, car je ressens encore quelque douleurs à mon épaule gauche fracturée. Mais se geste à un sentiment étrange en moi, sur le coup j'ai envie de virer la main d'un coup sec, mais la voix qui me parle m'apaise, je reconnais rapidement Aimie. Dire qu'avant je ne la connaissais que de la salle commune, sans plus, et maintenant je la considère comme une coéquipière, et même une amie. Elle à raison, il fallait que je me calme, à quoi bon hurler à travers la pièce, surtout que connaissant Law', ça ne changera rien si on lui gueule dessus ou non. Mes poings se desserrent légèrement, je ferme les yeux pour prendre une grande inspiration. Et Aimie commence déjà à parler à Lawrence en défendant notre professeur et Sloane, sur ces paroles j’acquiesce légèrement par réflexe. Sloane est remerciée en se faisant arracher son titre de préfet, sa maison et pire sa baguette. Ensuite elle rejoins Sirana qui était encore déboussolée, je dois avouer que ça me fais bizarre de la voir pleurer, mais bon, c'est normal, on est pas des robots. Lawrence continue à répondre, toujours dans la même optique, en avouant qu'il pense à sa gueule avant celle des autres. Au moins, il assume être un égoïste, j'préfère ça que quelqu'un qui n'assume rien. Mais avant que je puisse encore réagir une fille de 4ème année j'crois, se poste devant Lawrence demandant une clope. Je roule des yeux, elle est sérieuse ? La seule chose qu'elle veut c'est fumer ? Elle n'a donc aucune respect... Sirana réagit à son tour, se lâchant également quelque peu, la tension était vraiment haute parmi nous, et tout les regards étaient postés sur nous. Lawrence continue à parler pour répondre à Sirana, tout en bouffant une chocogrenouille. Mais j'ai l'impression qu'il ne réalise pas que même si l'on se tait, les né-moldus sont en menace de mort à ce moment même, ces gens sont des fous, ils veulent éliminer les né-moldus ! Ils n'hésiterons pas à en tuer s'ils veulent ! C'est comme les nazis et Hitler qui voulaient que des purs allemands, bah là c'est la même idéologie, et j'ai pas envie que ça finisse pareil. Mais les dernières paroles me glacent le sang. « Je préfère être vivant aux côtés de Blackman plutôt que mort à vos côtés. » ah ouai, alors comme ça il compte bien s'allier à Blackman si c'est pour sauver sa peau, je restais choqué face à ça... Limite, je veux bien essayer de fermer ma gueule, mais de là a rejoindre Blackman ? J'arrive pas à le croire. Mais alors que je suis encore entrain de digérer ses dernières paroles, il se pointe devant moi, à quelques centimètres et je fronce les sourcils. « Je te regarde, énervé par ce que je dis. Poing serrés. Je pensais que tu te serrais trouver une paire de couille pendant ta petite baston mais même pas. Et après tu veux sauver le monde, tu me fais marrer Chuck. T'en as envie, va s'y, la première est gratuite!» Je hausse un sourcil, pendant une fraction de seconde, j'allais lever le poing, une fraction de seconde je me suis dis, si il le demande aussi gentiment, alors autant lui offrir. Mais je le fixe dans les yeux, j'ai l'impression que nos regards s’entre tuent entre eux. J'ai toujours été facilement emporté dans une bagarre, mais quand j'commence j'ai du mal à m'arrêter, et là, tout de suite, je ne pense pas que ça en vaut la peine. Bosman avait raison, on a des avis différents, mais il ne veut pas d'autre dégâts non ? Alors je ne vais pas lui faire se plaisirs.

« T'as raison Law, pendant un moment j'voulais te frapper, mais ça en vaut pas la peine, sérieux, à quoi bon hein, toi même tu le dis. Alors vas-y, va rejoindre Blackman et son équipe de malades si ça te permet de rester en sécurité, mais te pleins pas si tu dois torturer Ashley, et si ils décident d'en tuer, parce que c'est ce qu'ils veulent, purifier le monde magique de cette ''race''. » dis-je toujours le regard fixe dans celui de Lawrence, maintenant, s'il a envie de me frapper, qu'il le fasse, mais moi je ne compte plus rester dans cette salle. Alors juste avant de vouloir partir je lance un regard à la fille avec sa stupide clope en bouche. « Tu pourrais au moins avoir un peu d'respect, fumer dans la salle commune quoi, devant tout les gosses, si tu veux choper le cancer vas-y mais seule. » dis-je pour finir, j'en ai ma claque maintenant j'veux plus rien entendre.


△everleigh
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyVen 4 Nov - 12:02

Le monde s'était fissuré autour de beaucoup de gens. Les esprits s'échauffaient. Et même Rhea, une gryffondor plus jeune qu'elle, demanda une cigarette à Lawrence devant les premières années. Tout le monde était vraiment à l'ouest. Aimie soupira lourdement, elle même était complètement à l'ouest. Mais elle se devait d'appliquer le conseil qu'elle avait donné à Chuck. Se calmer. Elle ne devait pas péter un câble, elle devait aussi appliquer les conseils de Ziegler. Faire profil bas. Pour avoir une plus grande liberté de mouvement, c'était l'important. Mais ce soir, juste ce soir, elle n'y arriverait pas. Bien trop de choses s'étaient passées, et elle était encore secouée, sous le choc. Trahie. Elle repensait à Narcissa. Son regard se durcit à nouveau alors que Sirana prit la parole.

Aimie était à peu près d'accord avec elle, sauf sur deux points. Lawrence passait "dans le mauvais côté" uniquement pour sa survie. Il s'en fichait des mangemorts, de leur idéologie. Il voulait juste vivre. Aimie respectait cela uniquement dans le sens où il avait raison de penser à lui. C'était sa mentalité. Aimie en avait une autre, mais elle comprenait. Ils n'avaient juste pas les mêmes priorités. Par contre, elle n'était pas d'accord avec Sirana sur autre chose. Les endoloris et les coups de fouets. Ils n'étaient que des élèves, des enfants. Les mangemorts n'auraient aucune pitié, et les élèves n'arriveraient pas à tenir les endoloris. Il s'agissait d'une torture, ils allaient être torturés s'ils transgressaient le règlement. À un moment donné, ils céderaient. C'était ainsi. Ce qu'il fallait faire c'était d'éviter que ça arrive, d'éviter de se faire prendre. Aimie ne tolérerait pas que les élèves plus jeunes qu'elle de sa maison soient punis. Elle allait essayer de leur parler. C'est ce que Sloane aurait fait. Elle n'aurait pas supporté non plus.

Lawrence leur répondit alors. Il n'apaisa pas les tensions, loin de là. Aimie soupira, se massant les tempes. Ça allait être compliqué. Ils ne devaient pas se fighter dès le premier jour, mais les esprits s'échauffaient et c'était justifié. Aimie comprenait le point de vue de Lawrence, mais cela ne voulait pas dire qu'elle y adhérait. Il pensait à lui, elle pensait aux autres. Chacun ses conceptions, mais elle ne pouvait pas lui reprocher ça. Elle pouvait lui reprocher le manque de respect à Ziegler et Sloane. Elle s'était battue à leurs côtés alors elle y était sensible.

Aimie se contenta de croiser les bras pour l'instant, préférant observer. Lawrence se répéta encore, étant donné que Chuck, Sirana et elle avaient répétés à peu près la même chose mais sur un ton différent. Ses paroles lui firent un peu mal, mais elle n'avait, encore, pas le droit de lui reprocher. S'il pensait qu'il préférait être vivant aux côtés de Blackman que mort à leurs côtés, c'était sa pensée. C'était tout, il n'y avait pas à débattre là dessus. C'était comme ça. Par contre, elle allait intervenir si ça dégénérait. Lawrence s'était planté devant Chuck, ils allaient se battre si Chuck mordait à l'hameçon. Elle pensait sérieusement à demander aux plus jeunes d'aller dans leurs dortoirs. Ils n'avaient pas à assister à une joute verbale ou à une bagarre entre plus grands. Pas aujourd'hui. Sauf que Chuck ne leva pas la main sur Lawrence. Il avait l'air de se calmer. C'était bien, au fond. Il se rendait service, il venait à peine de sortir de l'infirmerie, et il n'était clairement pas en état.

Aimie se dirigea alors vers des élèves plus jeunes qui regardaient la scène, un peu apeurés, la bataille encore fraîche dans leurs têtes. Elle s'agenouilla près d'eux, sa jambe lui faisant encore mal, avant de caresser les cheveux d'une jeune élève. De première année ou deuxième, sans doute. « Vous devriez aller dans vos dortoirs, vous reposer un peu. Vous en avez besoin, et vous n'avez pas besoin de nous voir nous disputer. On est un peu idiot, n'est ce pas ? » leur murmura-t-elle doucement. Elle leur sourit avec tendresse. Les Gryffondors avaient le sang chaud, mais les tensions avaient l'air de retomber. Elle ne voulait pas non plus qu'ils voient Lawrence ou Rhea fumer, ou même sentir la fumée. Ce n'était pas très sérieux. Les plus jeunes attendirent un moment avant de remonter dans leurs dortoirs, Aimie se relevant grâce à un meuble près d'elle. Putain de jambe.

Elle se traina près de Lawrence et Chuck, soupirant lourdement. Elle était vraiment épuisée et sa jambe lui faisait mal, toujours davantage. Elle ne devait pas forcer, mais elle n'avait pas le choix, elle n'avait rien. Aimie regarda alors Lawrence, voulant lui répondre, par rapport à ce qu'il lui avait dit, et ce qu'il avait dit plus généralement. « Je peux comprendre ton point de vue. Il s'agit de ta conception des choses, et tu as le droit de l'avoir » commença-t-elle, très calme, ayant perdu toute rage, toute animosité. « Je ne le reproche pas. Je te reproche simplement le manque de respect envers Sloane et le professeur Ziegler. C'est tout. Tu as le droit de ne pas les aimer, mais je te demanderais, s'il te plait, de faire attention à ce que tu dis. Je te demande juste cela. » termina-t-elle toujours aussi calmement. Après, il avait le droit de faire ce qu'il veut, mais elle lui demandait juste ça. Il avait le droit de penser que si Ziegler avait abdiqué, il y aurait eu moins de morts. Mais, elle n'était pas d'accord. Loin de là. Dans chaque bataille, que ce soit dans le monde des sorciers ou moldus, les deux camps se battaient jusqu'aux bouts. Les mangemorts avaient attaqués, ils avaient répliqués. Et puis, les Gryffondors étaient ainsi. Ils se battaient jusqu'au bout.

Aimie se tourna alors vers Chuck, se penchant vers lui, le faisant reculer assez pour pouvoir lui parler sans qu'on l'entende, voulant lui murmurer à l'oreille quelques paroles. « À chaque fois que quelqu'un veut t'énerver, pense aux paroles de Ziegler. Fais profil bas, reste calme. Si on veut pouvoir agir d'une manière ou d'une autre, ne serait-ce qu'un tout petit geste pour eux, nous devons faire profil bas. D'accord ? » Elle recula alors, le gratifiant d'un sourire. Seul Chuck avait entendu ses paroles. Elle avait murmuré à son oreille. Aimie tapota doucement l'épaule de Chuck, voulant le réconforter un peu. Elle se tourna alors vers Sirana, lui faisant un sourire désolé. Elle avait bien compris que ses paroles n'avaient eu aucun effet sur elle. « Évite vraiment de te faire mal. T'as vraiment pas besoin de ça avec ce qu'il va arriver. » Si elle se faisait du mal et ne respectait pas le règlement, elle finirait très vite à l'infirmerie. Et ce n'était vraiment mais alors vraiment pas la bonne solution. Les paroles de Ziegler lui revenaient en tête. Profil bas. Plus grande liberté de mouvement. En gros, se tirer à carreaux pour pouvoir agir plus facilement.
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyVen 4 Nov - 16:37

Gryffindor gotta stay strong... whatever happens.× ft. OUVERT A TOUS
Les tensions commençaient à se calmer, après que Chuck ait pris la parole. Mon sang chaud se refroidissait, et mon regard changeait du tout au tout, il s'adoucissait, jusqu'à paraître littéralement inexpressif. Je ne pris compte de mes paroles qu'à l'instant où j'émergeai de mon état second : bien sur, il fallait que mon impulsivité surgisse ce soir ! Dès le premier soir de notre nouvelle existence.
Bah voyons, c'est c'qui s'appelle de la veine, hein.

Je soupirai et passai une main dans ma chevelure blonde. Le sang des Gryffondor était vraiment dévastateur, je le constatai de plus en plus chaque jour : Chuck, Law, moi... Aimie, elle, avait de la retenue, et du bon sens, ce que peu avait. Moi, j'avais toujours appris à me fier à mon instinct, et à faire confiance à mes pulsions. Peut-être n'était-ce pas la meilleure chose à faire, en fin de compte. 

Mais c'était beaucoup plus fort que moi. Je n'avais plus la force de contester mes voix intérieurs, ni de repousser l'adrénaline. Peut-être était-ce ce à quoi j'allais être destiné, pour toujours. Cela me convenait, au fond, mais plus les jours passent et plus j'apprends de mes erreurs. Mes excès de colère devraient être plus justifiés.Là, en l'occurrence, ça ne l'était pas. Lawrence avait le droit de faire ce qu'il voulait, c'était sa vie. 

Mais ça m'avait fait un choc, littéralement, de découvrir ce genre de pensées de sa part. Je pense que c'est cela qui avait déclenché cette crise. Je ne connaissais pas cette partie de lui : et pourtant, j'en savais pas mal sur Law. Nous étions amis, et très complices qui plus est. J'imagine que lui aussi venait de découvrir un nouvel aspect de moi... et peut-être même de Chuck. Je ne referai pas la même erreur, la prochaine fois.

Je saurais faire la part des choses. C'était un nouveau défi que je me lançai en cet instant, alors que je me tenais debout, un peu plus éloignée des autres, une main sur mes yeux, en pleine réflexion. La prochaine fois, je saurais quelle situation méritait des crises. Il fallait absolument que je travaille sur mon impulsivité.

Je le ferai.

En attendant, mon regard se tourna vers Lawrence. Je ne le quittai pas des yeux, pendant longtemps. Ca n'était pas un regard empli de haine, cette fois-ci. Je tentais de discerner derrière son expression si ce qu'il disait venait droit de son coeur ou pas. Mais qu'est-ce que je m'imaginais là ? Pouvoir percer les autres ? Je secouai la tête, en me baffant intérieurement.

Ta curiosité te tuera, Sirana.
Ah oui conscience, tu crois ?

Ma relation avec Lawrence allait surement changer... Il n'y avait plus aucun doute. J'ai dû le frustrer avec mon comportement, et il m'a frustré avec ses idéaux. Je n'étais pas prête à oublier cela, ce côté de lui-même. S'il arrivera à passer outre mon impulsivité, et moi son égoïsme, pour laisser entrevoir ce que nous voyions auparavant ? Je l'ignore. L'avenir nous le dira. Pour l'instant, la fatigue commençait à se faire ressentir.

Aimie se dirigea vers moi, et m'intima de ne plus essayer de me faire du mal. Que ça ne servait à rien. Tout compte fait, j'aime bien cette fille. Je pense que si elle n'avait pas été là au bon moment, ça aurait dégénéré inutilement. Ses paroles nous on fait réfléchir, moi et Chuck, et je suis persuadée que ce qu'elle a murmuré à ce dernier quelques instants plus tôt, la calmé.

Je lançai un regard à Aimie, avant d'hocher légèrement la tête. C'aurait pu paraître quelques peu négligé, après ce qu'elle avait fait, mais je n'étais pas encore tout à fait remise de mes émotions de ce soir. Tout se bousculait encore dans ma tête, il fallait que je refasse un tri. Je jetai un regard à Chuck et hochai également la tête, avant de tourner les talons, sans un regard pour Lawrence. Ca me saoulait de devoir agir comme ça avec lui, honnêtement : mais étant donné la situation, c'aurait été étrange de le checker comme nous avions l'habitude de le faire, et je n'en avais pas la foie.

Aussi, sans un mot, je pris la direction des escaliers. Je ne comptai pas aller me coucher, oh que non : et quand bien même je l'aurais souhaité, je n'aurais pas réussi à dormir. Je quittai simplement le champ de vision, et m'assis à la plus haute marche des escaliers, avant de prendre ma tête dans mes mains, et de fermer mes yeux.

Cette soirée avait été trop lourde en émotion, et pourtant j'avais la certitude que ce n'était que le début d'une longue séries de soirées semblables à celle-ci. Et que si nous ne restons pas soudés... on est dans la merde.

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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptySam 5 Nov - 15:02

    Rhea entendit à peine le commentaire faussement hallucinée de Sirana. Pour une personne dévastée et traumatisée, elle avait un sens bien étrange des priorités. Alors que la blonde semblait vouloir croire que plus rien n’avait d’importance et se lamentait sur le sort des enfants de moldus, elle s’attardait bêtement sur une infraction mineure au règlement. Rhea trouva ça pathétique à tel point qu’elle ne lui accorda même pas un regard. Tant d’hypocrisie lui donnait envie de vomir. Aussi, lorsque Lawrence accéda de bonne grâce à sa demande, elle prit la cigarette avec reconnaissance et risqua même un « merci » rocailleux.

    « Tu pourrais au moins avoir un peu d'respect, fumer dans la salle commune quoi, devant tout les gosses, si tu veux choper le cancer vas-y mais seule. »

    Etait-elle au milieu d’un coup d’état pour dans la nef d’une église ? Tant de bien-pensance de la part de quelqu’un dont la meilleure amie était enfermée dans les cachots aurait pu la sidérer. Mais en l’occurrence, Rhea était dans un tel état de choc, qu’elle ne répondit même pas. Ignorant le reste de la scène, la jeune fille en pyjama rose s’éloigna du groupe pour se diriger vers la fenêtre derrière le canapé. D’un coup de baguette, elle déverrouilla la serrure et ouvrit le battant pour laisser entrer l’air frais. Cela eut pour effet de la ramener un an plus tôt. Elle avait déjà ouvert cette fenêtre. Après que Sloane l’a surprise avec une potion puante. Repenser à cet épisode était douloureux. Repenser au regard bienveillant de sa préfète, l’interdiction formelle de recommencer, et le conseil qu’elle lui avait donné - chercher des endroits désertés dans Poudlard - lui donna envie de pleurer de nouveau. Elle avait écouté et respecté Sloane. Pour l’avoir grondé gentiment, fermement mais avec diplomatie. Elle avait su relativiser la bêtise – ce que personne ici ne semblait être en capacité de faire.

    Rhea alluma sa cigarette à l'aide d'une flammèche apparut au bout de sa baguette et se pencha à la fenêtre. La première bouffée lui fit l’effet d’un tranquillisant. C’était comme si quelqu’un qu’elle aimait l’avait pris dans ses bras. C’était comme si Arabella avait posé sa main sur son épaule ou que Scorpius lui avait fait un compliment. Rhea expira la fumée. Elle lui brûla un peu la gorge et l'intérieur des joues avant de se tordre dans l’air nocturne et de se dissoudre. La petite Gryffondor prit une autre bouffée. Cette fois-ci, elle eut l’impression de renouer avec le réel. Que les événements de cette nuit étaient en train de s’organiser dans son esprit avec clarté et non enrubannés d’émotions, de larme et de sueur. La défaite, le combat, les sorts ratés et les conséquences que Poudlard devaient payer lui apparurent classifiés. La boule dans la gorge de Rhea se défit d’elle-même et tous les muscles de la jeune fille se détendirent. Pendant un instant, Rhea se sentit mieux. Elle expira une nouvelle fois. Dans la nuit, le parc, le lac, la forêt interdite étaient calmes, immuables et inchangés. C’était comme si rien n’avait eu lieu à l’extérieur du château... La Gryffondor sursauta. Cette idée s’ancra de plus en plus dans l’esprit la jeune fille à tel point que ses yeux se mirent à briller. Elle se retourna d’un bloc vers les autres.

    « Évite vraiment de te faire mal. T'as vraiment pas besoin de ça avec ce qu'il va arriver. »

    Achevait de dire Aimie avant que Sirana ne tourne les talons.

    « Attendez, pourquoi les Aurors ne sont pas là ? »


    Sa voix portait toujours les séquelles des hurlements qu'elle avait poussé mais ses gestes devinrent bien plus vifs. Rhea quitta soudain la fenêtre et jeta d’un geste étonnement précis le reste de sa cigarette dans la cheminée.

    « Le Ministère est forcément au courant maintenant. Pourquoi on ne voit personne dehors ? »

    Certes il y avait des sorts de protection, mais qu’on n’aille pas lui faire croire qu’une armée de sorciers entrainés n’étaient pas capables de lutter contre ! Voldemort, en son temps, avait réussi entrer dans Poudlard !

    « Ils vont finir par arriver n’est-ce pas ? »

    Le ton de la quatrième année oscillait entre le doute et l'espoir. Elle ne savait pas vraiment si elle demandait pourquoi personne n'était encore venu les sauver ou si elle tenait d'immiscer l'optimisme dans l'esprit de ses condisciples.
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyDim 6 Nov - 13:32

    Bon, il était temps finir.
    Chuck faisait sa fiotte. Ouais, on pouvait dire que c'était noble, qu'il avait une force de caractère, mais non... Bon, ok, il était pas rentré dans le jeu de Lawrence, en soit, c'était un bon point pour lui. Mais c'était dommage, ça lui aurait fait du bien.
    A la place il lui tient un discours... Pas vraiment intéressant en fait. Il continuait d'enfoncer les portes ouvertes. Ok, Lawrence n'était pas forcément un grand intellect mais il savait déjà tout ça. Blackman n'était pas très original dans ses ambitions. Prendre le pouvoir, purifier le monde des nés-moldus etc etc... D'accord, c'était flippant, mais en trois ans, il avait pas changé, du coup, les « révélations » de Chuck, ça n'en était pas vraiment.
    Le seul truc qui dérangeait Lawrence, c'était l'évocation d'Ashley. Ouais, elle aussi était enfermée là-bas. Ça, c'était un problème, un réel problème. Mais il devait faire avec.

    « Gère les choses comme tu veux, Chuck, mais évite d'entraîner les autres dans des conneries. Je te connais, le problème c'est pas de savoir « si » tu vas merder, mais « quand »... »

    Il continuait d'observer Chuck qui lui tournait le dos désormais. Dans tout les sens du termes. C'est un de ses rares amis. C'était, plus exactement.
    Il poussa un léger soupire, avant de hausser les sourcils au commentaire de Chuck.

    « C'est vrai que le cancer est le plus gros de nos problèmes actuellement... Remballe ta morale Chuck et laisse les gens respirer. »

    Il fit un clin d'oeil à la petite aux mèches folles. Qu'elle se laisse pas emmerder surtout. Il avait envie de lui dire d'envoyer chier quiconque lui faisait la morale, mais il en avait assez de se battre.
    Chuck le moralisateur, Aimie qui fait la mère Théresa avec ses conseils à la con et Sira … Ah non, elle, elle disait plus rien et c'était pas plus mal. Il avait rien contre elle, mais il voulait juste éviter le conflit. Se fritter avec Chuck c'était une chose, Sirana c'était encore un autre délire. Elle aussi, venait de lui tourner le dos, ou plutôt, c'était lui qui avait tourné le dos à tout le monde, à sa maison, ses amis... Il était décevant, il le savait, mais tant pis.

    Il était temps de partir. Il était fatigué lui aussi. Puis il avait marre d'entendre des conneries... Et d'en dire.
    Sauf que visiblement c'était pas terminé. La petite à la clope et ses questions à la con. Lawrence ne pût retenir un petit rire nerveux. Les aurors, le Ministère... Grande question que voilà.

    « Faut pas compter sur eux pour une attaque ouverte, si c'est ce que t'espère. Ils ont plusieurs centaines d'otages, tout les sorciers de Grande-Bretagne entre 11 et 17 ans. Et t'as vu ce qui s'est passé cette nuit... Blackman n'hésitera pas à en tuer plusieurs en guise d'avertissement. Donc, on est tout seul, rassurant hein ! »

    Ironie et cynisme, quand tu nous tiens !
    Lawrence attrapa la boîte de Chocogrenouille et en jeta une à Rhea.

    « Tiens pour te consoler ! »

    Et il envoya le reste de la boîte à Chuck ! C'était à lui après tout.

    « Merci bro', c'était un plaisir ! »

    Il lui fit un clin d'oeil et monta ensuite les marches tranquillement. Il était temps de se retrouver un peu tout seul, une douche et essayer de fermer les yeux. Mais il se connaissait, il allait cogiter toute la matinée jusqu'à l'heure du déjeuner.
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyLun 14 Nov - 13:07

►Gryffondor gotta stay strong


Je m'étais donc tourné pour en finir avec toute cette histoire, c'était bien trop stupide et je commençais à en avoir mal à la tête, la fatigue se ressentait aussi, même si je savais que jamais je ne réussirais à dormir. J'entends Aimie parler avec calme à Lawrence, mais je ne m'attarde pas sur ses paroles à vrai dire je les ignores totalement, de toute manière je sais qu'elle ne raconte pas de conneries,je lui fais bien assez confiance. Mais quand le calme était revenu elle s'est rapproché de moi et m'a dit quelque chose à l'oreille pour que personne d'autre ne puisse entendre et je hoche de la tête, elle a raison, faire profil bas ouai. Ca risque d'être vraiment compliqué si je perds mon sang froid même devant un ami. Elle m'offrait un sourire que je n'ai pas réussir à redonner parce que je n'arrivais tout simplement pas à sourire, mais je lui fit un signe de tête pour la remercier. Puis Aimie se tourna vers Sirana en lui disant certaines paroles que j'ignorais encore une fois. Et avant qu'elle ne parte elle me fit un hochement de tête que je lui rendis, je n'ai pas l'habitude d'être comme ça avec Sirana, en général c'est toujours des taquineries et des piques qu'on se lance entre nous, alors que là, c'est une ambiance lourde qui est entre nous tous. Lawrence me fit encore deux remarques et je hochais la tête mécaniquement. « T'inquiète pas, je vais forcer personne à suivre mes.. Conneries. Je laisse le choix aux autres de voir s'ils veulent m'aider ou pas et j'ai bien compris que tu n'sera pas de la partie. » dis-je finalement. C'est vrai, je ne force personne, les gens font ce qu'ils veulent au point où j'en suis là j'en ai juste rien à foutre. Mais soudain la fille avec sa clope qu'elle avait désormais allumée réagit au quart de tour, elle jeta sa cigarette dans la cheminée et commençait à faire certaines remarques sur le ministère de la magie et je soufflais, évidemment qu'ils sont au courant, mais on sait bien qu'ils ne vont pas débarquer maintenant, moi aussi je l'ai compris maintenant, ça a beau me faire chier c'est comme ça. D'ailleurs Lawrence se faisait un plaisirs du dire tout ça en finissant avec une note ironique qui m'arracha un rire ironique. On se sent tellement en sécurité avec le ministère hein... Mais avant que je ne puisse réagir il m'envoya une boîte de Chocogrenouille et je l'interceptais par réflexe de ma main droite, je n'avais pas forcément compris ce geste, mais bon, c'était du Law tout craché. « Merci bro', c'était un plaisir ! » me dit-il avant de m'offrir un clin d'oeil et de repartir en direction des escaliers. « Un plaisirs ouai. » dis-je dans un soupirs avant de me mettre également en chemin pour rejoindre ma chambre, il fallait vraiment que je tente de me reposer un peu, même si je savais que je ne dormirais pas.


△everleigh
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Message(#) Sujet: Re: "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) "Gryffindor gotta stay strong... whatever happens."(OUVERT A TOUS) EmptyVen 2 Déc - 18:24

    « Faut pas compter sur eux pour une attaque ouverte, si c'est ce que t'espère. Ils ont plusieurs centaines d'otages, tout les sorciers de Grande-Bretagne entre 11 et 17 ans. Et t'as vu ce qui s'est passé cette nuit... Blackman n'hésitera pas à en tuer plusieurs en guise d'avertissement. Donc, on est tout seul, rassurant hein ! »

    Lança Lawrence en réponse aux espoirs de Rhea. La petite Gryffondor sentit aussitôt son optimiste se désagréger. Elle qui venait d'entrevoir une éclaircie se heurtait de nouveau à un mur désespérant. Alors tout le monde s'en foutait ? Certes, ils étaient tous retenus en otages ici, mais au dehors, il y avait au moins deux parents furieux par élève terrifié. Et eux avaient terminés leurs études ! Parmi cette masse de sorciers aguerris il y avait des Aurrors, mais aussi des duellistes, des joueurs et des joueuses de Quidditch, des stars du spectacle, des patrons de grandes entreprises... comment était-il possible qu'ils restent tous comme des glands à imaginer leurs enfants se faire torturer... Et les moldus ! N'allaient-ils pas s'inquiéter de ne pas recevoir des nouvelles de leurs progénitures ? Comment le Ministère pourrait étouffer une affaire aussi énorme, mêlant les deux mondes – magique et moldu ? C'était inconcevable aux yeux de Rhea que la situation perdure.

    Mais Lawrence, le seul soutien dont elle avait bénéficié depuis le départ d'Anabella ne partageait visiblement pas son opinion. Dans son fatalisme assumé, il finit par lui lancer un paquet de chocogrenouilles que Rhea saisit au passage. Par réflexe plus que par réel intérêt, la jeune fille observa les confiseries. Est-ce que pour Lawrence la vie se résumait à cela ? Du chocolat magique et des cigarettes, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'une armée de Mangemorts se soit installée dans le château ? C'était vraiment un drôle de personnage. A la fois sympathique et hautement antipathique. D'ailleurs, sans plus de politesse, il choisit de monter se coucher, bientôt suivit par Chuck.

    Rhea resta bientôt seule dans la Grande salle qui lui paraissait à la fois bien plus grande et bien plus vide qu'auparavant. La foule des élèves terrorisés et hystériques avait disparu, ne laissant que quelques éléments isolés, amorphes sur les canapés. Au milieu de cet endroit autrefois familier, la jeune fille se sentit brusquement perdue. Elle contempla de nouveau les chocogrenouilles qu'elle avait dans les maisons, puis abandonna le paquet sur un guéridon. C'était peut-être l'anti-dépresseur de Lawrence mais pas le sien. Sa gorge était sèche et nouée. Non, ce dont elle avait besoin c'était d'une bonne douche et de se débarrasser de ce pyjama crasseux. Elle aspira une grande bouffée d'air. Sa décision était prise. Elle se teindrait les cheveux en noir. Elle ne voyait que cela.
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