RP ouvert à tous en parallèle à l'Event d'Halloween, pour tout ceux qui n'ont pas pu participer, vous pouvez venir blesser ou pour aider !

L’équipe de soin, ou en d'autre termes, débrouille toi tout seul.

Il eu des cris, certains levèrent la tête s’agitant dans la pénombre du dortoirs, d’autres pestèrent contre Halloween et ses ‘’mauvaises blagues’’. Awa sursauta, faisant voler l’amoncellement bordelique de vêtement et de livre qui couvraient son lit. Le souffle court et les yeux écarquillés dans la pénombre, il jeta un regard hagard autour de lui, le dortoir était en proie à une agitation partielle mais tout de même inhabituelle à cette heure tardive, certains somnolait encore dans leurs draps mais d’autres se saisissaient déjà de leurs baguettes. C’est ce qui poussa le garçon à sortir de son lit, Awa rejeta ses couvertures et se mit debout l’esprit encore engourdit engourdit par un sommeil manifestement trop court. Il s’était endormi tout habillé, le livre qu’il lisait la veille gisait au pied de son lit, les pages tordus et la quatrième de couverture à l’air. C’était peut être bien une blague mais vu les évènement qui c’était déjà produit... Awa réprima un frisson, il préférait en avoir le coeur net.
Il traversa le dortoir et descendit dans la salle commune ou s’était réfugié quelque étudiant plus réactifs que d’autre. L’ambiance n’était pas vraiment celle qu’on avait l’habitude de trouver ici, l’agitation était palpable. Certains croyaient à une blague et s’insurgeaient à grands gestes tandis que d’autres parlait à voix basse, la mine sérieuse. Awa se dirigea vers ces derniers, il posa sa mains sur l’épaule d’un étudiant de sa classe.
«Qu’est ce qui ce passe ? » interrogea-t-il à voix basse.
Le garçon sursauta violemment à se contact, il était légèrement essoufflé et ses yeux filait d’un coins à l’autre de la pièce,hagard : il ne venait pas de se réveiller, il venait de dehors.
« Ils attaquent. » souffla-t-il confirmant que les inquiétudes d’Awa était fondé, c’était pas une mauvaise blague d’Halloween. Awa hocha lentement la tête, il ne servait à rien de le crier trop fort la panique était l’ennemis tout autant que les Mangemorts.
Pendant un instant il songea à se lancer dans la bataille, il considéra sa baguette et ferma les yeux pour souffler. Les battements de son coeur envahirent ses oreilles comme une mélodie insoutenable. Ça ne servait à rien de jouer au héros, il n’était pas bon combattant, il n’était pas rapide, il fumait trop, il avait le souffle court... Il ouvrit les yeux et fixa sa baguette, comme si elle possédait la réponse à toute ses questions. Mais il était capable de garder la tête froide et d’administrer les premiers soins, potasser les bouquins de soins aux créatures magiques allait enfin servir à quelque chose.
Awa fit le tour de la salle commune pour se mettre au parfum, demandant à qui voulait bien lui répondre si il connaissait des blessés,et si certains avait pu être transporté à l’infirmerie. Personne ne semblait être touché, et la plus part n’avait pas mis le nez dehors et n’en avait pas l’intention. Certains ne le prirent même pas au sérieux. Sans insister, Awa, fila jusqu’à son lit, il saisit tout les livres en rapport avec le soin et les fourra dans un sac, sachant pertinemment que ce savoir ne serait pas de trop. Il prit à part quelque personnes de confiance et s’assura que les blessés éventuels seraient redirigés vers l’infirmerie tandis qu’il traversait la salle commune pour s’y rendre. Bientôt même les plus têtus devraient affronter la réalité en face.
Prudemment il s’avança dans le couloir, les tableaux étaient vides de leurs personnages qui avaient sans doutes fuient pour ne pas avoir à subir les combats, comme quoi les peintures en on plus dans le cerveaux que les Serdaigles. Awa réajusta le sac sur son épaule et se mit à courir, il s’estimait heureux de ne pas avoir croisé de Mangemorts lorsqu’une détonation suivi de cris résonna derrière lui. Il s’immobilisa comme une biche prise dans les phares d’une voiture. Devait-il rebrousser chemin ? Les blessés ... Il secoua la tête, serra les dents à s’en faire mal et se remit à courir. Il avait fait tout ce qu’il pouvait là bas, la véritable chance de soigner les blessés se trouvait à l’infirmerie, elle résidait dans le matériel, les médicaments et sa réactivité à les préparer à l’usage.
Sur son chemin il croisa quelques personnes, elles lui rapportèrent que des combats se menaient sur tout les étages et que plusieurs personnes étaient gravement blessés. Awa leurs exposa son plan et leur demanda de ramener les blessés à l’infirmerie si il le pouvait, leur assurant qu’une équipe de soin les prendraient en charge et surtout de passer le mot au plus grand nombre. Il répéta son discours à plusieurs groupes rencontré au hasard dans les couloirs. La mention d’une ‘’équipe de soin’’ peigna un soulagement évident sur leurs visages, Awa en eu le coeur serré car cela signifiait que la situation était aussi dramatique qu’il y paraissait. Cette histoire d’équipe de soin n’était pas vraiment un mensonge, car il comptait bien la monter mais leur exposer ça de cette manière était comme leurs avouer qu’il fallait se débrouiller seul, et il n’avait pas besoin d’entendre ce qu’ils savaient déjà.
Un dernier tournant le séparait de l’infirmerie, il allait s’y engouffrer lorsqu’il y entendit du bruit. Il se plaqua contre le mur, tentant de calmer sa respiration sifflante et le tambour de son coeur. Il jeta un coup d’oeil dans le couloir, deux Mangemorts s’y tenaient, juste devant la porte de l’infirmerie. Awa insulta mentalement leur génitrice ainsi que tout leur aïeux dans des propos qu’il est impudent de retranscrire. Il réfléchissait à un moyens de se sortir de la lorsqu’une explosion fit trembler les murs de l’autre côté du couloir, les Mangemorts se précipitèrent et disparurent dans le fond. Awa n’aurait pas été plus heureux si Jésus Christ en personne était venu lui payer un grec.
Il se tapa le sprint de sa vie jusqu’à l’infirmerie. Hors d’haleine il y déboula comme un ouragan. Elle était déserte. Awa referma la porte derrière lui et se laissa quelques secondes pour reprendre son son souffle. « Demain, j’arrête la clope », siffla-t-il entre ses dents. De une c’était pas vrai et de deux, il ne serait peut être plus en vie demain. Lorsque son coeur ne faisait plus mine de vouloir briser ses côtes et que son souffle n’était plus celui d’un cancéreux, Awa se mit au travail.
Méthodiquement il se mit à compter, trier et déballer les bandages. Il fouilla les placards et répertoria tout les baumes, les médicaments et antalgiques qu’il trouvait. Il ne voulait pas se rendre compte après coup qu’il ignorait l’existence de quelque chose qui aurait pu sauv...être utile. Il sortit les couchettes supplémentaires, les disposants au sol avec minutie. Il fit bouillir de l’eau par litres et stérilisa à contre coeur les instruments chirurgicaux. L’infirmerie de Poudlard ressemblait à celle d’une armée, mais en y réfléchissant bien c’est peut être ce qu’elle était.
Lorsqu’il eu terminé, il s’assit sur le sol et attendit. Goûtant au calme avant la tempête.
Celle-ci vint bien vite, car déjà la porte s’ouvrait en grand laissant entrer les premières victimes de cette ‘’mauvaise blague d’Halloween’’.

La FAC possède l'internet contrairement à ma maison:

Et sans réaliser que ce n'était guère le moment de faire des frayeurs aux gens, Joanne apparut subitement juste sous le nez de Snow alors qu'elle enlevait sa cape d'invisibilité précipitamment, avant de se jeter contre lui pour l'enlacer.

"Snow ! Je suis tellement contente de te voir !" s'écria-t-elle en le serrant contre elle de ses petits bras tremblants. Elle avait depuis le début toujours considéré Snow comme un grand frère très protecteur. C'était un grand de septième année. Il allait certainement savoir quoi faire, lui.

"Qu'est-ce qui se passe ? Je comprends pas ! C'est qui ces gens ? Pourquoi ils nous attaquent ? Ça fait pas partie de la fête d'Halloween pas vrai ? On a fait quelque chose de mal ?" demanda-t-elle d'une voix étranglée en reculant d'un pas pour regarder le Serpentard d'un air inquiet. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle s'aperçut de la présence des autres. Elle les regarda tous un à un mais elle ne les connaissait pas trop, juste de vue. Alors elle reporta son attention de nouveau vers Snow pour commencer ses explications d'une voix précipitée.

"Sloane nous a dit de rester dans la salle commune. Sloane c'est la préfète de Gryffondor, tu sais celle avec les cheveux arc-en-ciel. Parce que y'en a qui pleuraient et d'autres qui avaient très peur alors je lui ai obéi et je suis restée avec les autres mais certains ont commencé à s'énerver et d'autres à avoir encore plus peur ou encore à pleurer très fort alors je leur ai dit que j'allais voir ce qui se passait dehors mais dehors c'était le chaos, y'a des méchants partout et ils s'envoient des sorts dans tous les sens tellement qu'on dirait des feux d'artifice mais en moins amusant. Alors j'ai pris ma baguette même si je sais pas encore trop m'en servir parce que le professeur Winslow nous a pas appris à nous battre et que le sort Avis qui fait apparaître des oiseaux c'est pas très utile pour combattre des méchants. Mais on sait jamais alors j'ai aussi pris ma cape qui rend invisible parce que j'ai pensé que ça serait utile pour me cacher. Je l'ai trouvée par hasard un jour dans une salle qui était remplie d'objets jusqu'au plafond. J'ai essayé de retrouver cette salle après mais j'y suis jamais arrivée alors comme personne n'a réclamé cette cape je l'ai gardée pour moi. Aucun des méchants ne m'a vue mais comme ils bloquaient les escaliers, j'ai pris des passages secrets parce que j'en ai découvert plein à force de chercher et de partir en excursions avec Billie et Chuck qui sont à Gryffondor aussi. Donc j'ai pris des raccourcis pour descendre jusqu'à cet étage sans croiser trop de méchants et c'est là que je t'ai vu entrer ici alors je t'ai suivi et je suis là." expliqua-t-elle avec un débit très élevé tout en gesticulant dans tous les sens pour essayer de se faire comprendre.

"Snow, j'ai vu des trucs horribles dans le couloir, y'avait du sang parfois et.. et.. et j'ai pas vu Noel, ni January, je sais pas où sont mes amis non plus. Qu'est-ce qu'il faut faire ? Rwy'n ofnus, nid wyf am i farw !" conclut-elle enfin, des larmes plein les yeux.

Jamais Thomas n’aurait pu imaginer vivre une chose pareille. Depuis son entrée à Poudlard, il avait toujours considéré ce château comme une forteresse invulnérable. Pourtant, une horde de mangemorts étaient en train de prouver le contraire. Quincey était tranquillement en train de dormir lorsqu’il fut réveiller en sursaut par des bruits d’explosion, des cris également. Il était donc descendu dans la salle commune des Serdaigles pour s’assurer de ce qu’il se passait et surtout pour voir que tout allait très bien. Il ne put que constater que quelque chose de grave était en train d’arriver. Il avait entendu ses camarades parler de choses qui lui firent froid dans le dos. Il pensa directement à Fursy. En se levant dans son lit, dans la pénombre, il s’était rendu compte qu’il n’était pas dans le dortoir. Maintenant qu’il avait entendu ses comparses et surtout Awa qui leur avait dit qu’il fallait aller à l’infirmerie pour constituer un QG qui s’occuperait des blessés, son sang ne fit qu’un tour. Il remonta rapidement dans le dortoir pour prendre un pantalon, un t-shirt et surtout sa baguette. Il fallait qu’il tente de le retrouver pour au moins savoir que tout allait bien et qu’il n’était pas blessé. Et puis, s’il le retrouvait et qu’il y avait quelque chose qui clochait, il pourrait l’emmener à l’infirmerie.

Il partit donc de la salle commune sans réfléchir, ne pensant même pas à sa propre sécurité, il fonçait tête baissée. Il faisait tout de même gaffe de ne pas se retrouver mort aussi rapidement qu’il aurait pu dire ouf. Il ne voulait pas se faire démasquer. Ce qu’il n’avait pas imaginé, c’était que le château était un immense labyrinthe et du coup, il n’était pas prêt de retrouver l’homme qu’il aimait aussi vite qu’il l’aurait voulu. Il arpenta le couloir d’un pas feutré. Il entendant des détonations de part et d’autre, d’ailleurs, il ne savait pas d’où cela venait. Il tentait tout de même de ne pas aller vers ces différents bruits pour ne pas finir sous un tas de gravas ou bien dans une position des plus inconfortables.

Malheureusement pour lui, il n’eut pas le temps de quoique ce soit. Finalement, ses sens étant totalement troublés par ce brouhaha incessant, il avait fini par se retrouver en mauvaise posture, dans le champ de vision d’un de ses enfoirés de première qui était en train d’attaquer un des défenseurs de Poudlard. Par chance, il ne visait pas très bien et les personnes en question n’étaient pas blessées, mais en étant autrement pour Thomas qui venait donc de se retrouver sous une pluie de pierres. Ce n’était pas chose facile à maîtriser et même s’il avait réussi à esquiver quelques rochers, ce n’était pas le cas de la majorité d’entre elles. Il avait le bras en miettes, il le sentait parfaitement et puis, il s’en était pris une sur la tête, le déstabilisant totalement. Il avait tout de même réussi à se mettre à l’abri mais le mal était fait. Il tenta de reprendre ses esprits le temps de quelques respirations qui furent malgré tout bien saccadées. Il fallait qu’il aille à l’infirmerie, il avait le bras cassé et il ne serait donc d’aucune utilité pour retrouver Fursy. Il s’en voulait. Au final, c’était un piètre assaillant. Il était sorti de la salle commune depuis à peine une quinzaine de minutes et le voilà déjà hors jeu. Il savait qu’il n’était pas loin de l’infirmerie mais il fallait toujours être prudent pour ne pas finir encore plus blessé.

Il ne mit qu’une dizaine de minutes pour y arriver, il grimaçait de douleurs et lorsqu’il poussa la porte de l’infirmerie de son bras valide, il se dirigea vers Awa pour lui demander de l’aide. Il s’en serait bien passé parce qu’ils n’étaient pas non plus les meilleurs amis du monde, mais il serait sûrement le seul à pouvoir l’aider dans sa mésaventure.

« - Awa est-ce que tu peux m’aider s’il te plait ? J’ai le bras en miettes et peut-être quelque chose au niveau du crâne ? Tu peux faire quelque chose ? Faut que je reparte pour retrouver mes amis et m’assurer qu’ils sont sains et saufs. »

Thomas était totalement en panique. Il avait dit cette phrase d’une traite, sans respirer… Il fallait que son camarade l’aide et le soigne pour qu’il puisse repartir.

Albus S. Potter
Les récifs de la guerre

L

a guerre, oui c’était la guerre. Clairement dans Poudlard je ne savais pas ce qu’il se passait. Je subissait autant que les autres et pourtant j’aurais dû avoir un minimum d’information, mon père n’était pas si important ? Apparement pas assez… Sur le coup j’étais en colère contre mon père, une fois de plus. Il était censé être le héro que les livres d’histoires racontent. Et pourtant il n’était pas là alors que des enfants, SES enfants subissent une attaque sans doute plus violente que celle de Voldemort à l’époque. J’avais atteint la majorité mais j’avais que très rarement vu une telle violence. La plupart des attaques durant les été précédents je n’étais pas là. Bien protégé avec ma famille… Parfois je regrettais de ne pas pouvoir faire plus. Mais cette fois ci ça allait sans doute changer, peut être tout changer même. J’étais présent et j’avais réussi à prendre les choses en main avec ce petit groupe d’élève. Evidemment il y eu des pertes. Mais je n’étais pas aussi doué que papa, après tout je n’étais que le décevant Potter.


Atteignant mon but je n’avais même pas remarqué la disparition de Sir Nicholas, après tout il ne risquait rien puisqu’il était déjà mort. Je m’occupais surtout du bien être des plus jeunes lorsque je vis Snow arriver en trombe pour demander de l’aide. Ma réaction fut quasiment immédiate. Je pris un drap et me tenait déjà prêt. Mais voilà qu’un jeune garçon encore inconnu fit une remarque qui ne plaisait pas vraiment au capitaine des Serpentard, je le comprenais parfaitement. Moi même je plissais doucement les yeux à sa remarque, on était jeune certes mais pas idiot à ce point. Mais je n’avais pas vraiment ni le temps ni l’envie d’en dire plus que mon compagnon de chambré. L’heure n’étant pas à la discussion il fallait agir vite.


Soudainement je fus pris d’un sursaut et pointait machinalement ma baguette vers la personne qui venait de sortir de son invisibilité. James ?! Du moins c’est ce que mon cerveau me dit en premier, après tout il avait hérité de la cape de papa. Mais non, c’était une jeune fille, abaissant alors ma baguette en reprenant un peu des couleurs je n’avais strictement rien compris à ce qu’elle disait. Elle parlait vraiment beaucoup et je commençais à bouillir en moi. C’est bon vous avez fini tous ? Du moins c’est ce que j’avais comme phrase en tête. Ils perdaient clairement leurs temps pour des futilités alors qu’une gamine avait une lance dans le bide ! Bordel elle était en train de crever alors que d’autres discutaient. Cela me mettait clairement hors de moi et j’étais au bord de l’explosion lorsque Snow croisa mon regard. Il me fit comprendre qu’il était prêt, enfin. Je le suivis alors le plus vite possible.


Là ce fut un choc, le drame dans toute cette histoire. Lorsque je vis la jeune fille empalée contre le mur je restais sans voix. Les yeux emplis de terreur je reconnus parfaitement Billie. La rage, la violence et même la haine pouvait s’emparer de moi. Mais je ne le devais pas, pas pour elle. Du moins ce que je veux dire c’est qu’il fallait que je garde mon sang froid pour la sauver avec l’aide de Snow. Je pointais alors ma baguette sur elle. M’appliquant le plus possible dans une telle situation je visais surtout le point d’impact de la blessure et tournant alors ma baguette d’un geste souple du poignet j’utilisais alors le - Wingardium Leviosa - Retirant alors le plus lentement possible Billie de ce mur avec la lance en elle je fis preuve d’une grande délicatesse pour l’allonger sur le côté dans la civière. Lorsque je lâchais mon sort je me retournais le regard vers le champs de guerre. Quelques élèves, accompagnées du Professeur Trelawney, se trouvaient là, encore en pleine bataille. Il m’était impossible de les rejoindre mais mon regard se posa surtout sur une petite blonde allongée au sol (Chelsea). Je me jetais alors sur elle en glissant au sol sur mes deux genoux. Observant son visage je cherchais à savoir qui elle était. Aucun avis sur la question. Mais je m’en moquais. Sa blessure au ventre semblait être assez profonde alors je pris le drap et appuyait le plus possible pour pas qu’elle ne perde de sang. Elle était inconsciente mais en vie, instinctivement je la vis grimaçait lorsque j’appliquais le drap sur la blessure. Je tournais la tête alors vers Snow. - Vas y, je m’occupe d’elle ! - Clairement un moldu ne pourrais rien faire tout seul avec une civière mais on était des sorciers alors je pense qu’il pouvait au moins fait léviter le tout de manière plus stable que deux personnes portant la civière. Soulevant alors le corps inconscient de la jeune fille blonde je plaquais le plus possible sa blessure contre mon torse n’ayant que le drap qui nous séparait. Une fois prêt je l'emportait alors avec moi avec le plus d’attention possible.

WILDBIRD

HRP:

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L’équipe de soin, ou en d'autre termes, débrouille toi tout seul.

Awa gela sur place quelques instants avant de reprendre son mouvement avec la même fluidité, recousant la plaie avec précision. Il avait parfaitement entendu la petite remarque pleine d’esprit du jolie coeur mais il lutta pour ne pas lever la tête et répliquer comme il avait l’habitude de faire. Malgré ses effort pour serrer les dents, il finit par se retourner et balancer à l’intention du Serpentard : « Si t’es pas demeuré, c’est quoi ton excuse pour l’avoir laissé crever là bas ? » Mais l’infirmerie ne faisait que se remplir, et déjà une petite fille captait l’intention du garçon. Elle parlait très vite et Awa n’était pas sûr d’avoir tout compris, tout ce qu’il savait c’est qu’il avait une autre paire de bras valide en plus, merveilleux. Du coin de l’oeil il vit la fille au plâtre se lever tant bien que mal grâce à des béquilles et panser les blessures d’un jeune Poufsouffle en état de choc. Awa la suivit du regard un instant mais elle s’occupait de lui avec une grande douceur alors il se contenta de sourire et de se tourner vers la petit Gryffondor. Il lui fit signe de s’approcher et voulu poser une main rassurante sur l’épaule de la jeune fille mais ses mains étaient pleines de sang, il les essuya distraitement sur sa robe de sorcier.
« Tu veux bien m’aider ? » demanda-t-il doucement. « Si tu t’en sens capable, prend la pâte bizarre orange sur l’étagère et met en à tout ceux qui on des brûlures légères, une bonne grosse couche surtout t’hésite pas, d’accord ? »
Il afficha un sourire détendu, comme si tout ça n’était pas ce dont ça avait l’air. Comme si il recousait des plaies béantes et redressa des bras cassés tout les jours, comme si il n’avait pas peur de mourir, comme si tout cela était sous contrôle. Un partie de lui hurlait d’inquiétude, en ce demandant ce qu’il adviendrait des élèves de Poudlard...De lui ...De son père si son fils bien aimé perdait la vie.... Mais une autre partie était calme, elle se concentrait sur la tâche à faire sans se préoccuper du contexte, comme l’oeil serein du cyclone tumultueux. C’est cette partie qu’il laissa dirigé ses gestes, porter sa voix et graver un sourire tranquille sur son visage. Il observa les deux Serpentards quitter la salle à la recherche de la fille planté par une lance et ne pu s’empêcher de frissonner à l’idée de ce qui l’attendait quand ils reviendraient.
Quincey débarqua alors, claudiquant dans l’infirmerie, un de ses bras avait des angles bizarres, il se précipita sur lui faisant marquer un mouvement de recule à Awa.
« Awa est-ce que tu peux m’aider s’il te plait ? J’ai le bras en miettes et peut-être quelque chose au niveau du crâne ? Tu peux faire quelque chose ? Faut que je reparte pour retrouver mes amis et m’assurer qu’ils sont sains et saufs. »
Il était à bout de souffle et son bras devait lui faire un mal de chien. Awa le regarda comme si il lui avait dit qu’il partait à la recherche des cités d’or armé d’une cuillère. Thomas n’était pas son meilleur ami, peut être pas au même titre que Fursy mais étant donné que ces deux là s’entendaient bien, leur relation n’était pas chatoyante.
«Assied toi et respire déjà.» Là où d’habitude il aurait moqué sans vergogne les propos de Quincey, il opta pour un ton calme et neutre, peu diplomate mais efficace. Il fit asseoir son camarade sur une couchette, et l’ausculta du mieux qu’il pouvait, vérifiant qu’il n’avait pas d’autre blessures, il semblait un peu sonné mais Awa ne détecta pas de trauma crânien ... Par contre son bras était brisé en deux endroit et il allait devoir lui donner une potion qui ressoudait les os. Elle était très utile mais particulièrement douloureuse à l’action, alors pas question qu’il bouge de sa couchette ! Awa prépara une attelle pour enserrer le bras de Thomas afin qu’il ne se trouve pas avec une équerre en guise de bras.
« Boit ça, attention c’est dégueulasse. » Lui dit-il en tendant le liquide saumâtre. Il le garda ingurgiter la potion. «Tes os vont se ressouder entre eux pendant quelques heures, ça fait très mal alors autant te dire que, pour le moment tu ne sers inutilement à rien. Aucune chance que tu puisse revenir pour un deuxième round. » Awa se campa bien fermement sur ses deux jambes et de son mètre soixante-huit, il toisa l’imprudent. Il n’avait pas une inflexion dans sa voix qui puisse même laisser croire que Quincey avait une chance de négocier.

Hors RP:

Joanne avait surgi de nulle part juste devant Snow. Elle était tellement contente de le voir ! Elle ne comprenait pas ce qui se passait dans ce merveilleux château magique qu'elle adorait. c'était le chaos et des gens étaient blessés. Il y avait des méchants partout qui voulaient elle ne savait quoi ! Retrouver le visage connu d'une personne qu'elle appréciait et qu'elle savait sûr de lui la rassura beaucoup. Il semblait surpris de la voir et également surpris de voir qu'elle était en possession d'une cape invisible. Était-ce un objet pas commun chez les sorciers ?

Quoi qu'il en soit, elle se mit en devoir d'expliquer en détail sa venue. Elle était agitée et son cœur battait fort à cause du stress et à cause du fait qu'elle avait couru de passages secret en passage secret tout en évitant les sorts qui fusaient. Snow lui répondit d'une voix calme qui la rassura un peu. Il lui avoua qu'il ne savait pas non plus ce qui se passait mais lui confirma que les hommes en noir leur voulaient du mal. Joanne se mordit la lèvre en écoutant le septième année. Il lui demanda de rester cachée et ne de pas sortir de l'infirmerie. Joanne acquiesça.

"Oui c'est compris." répondit-elle d'une petite voix.

Il se redressa et s'approcha de l'autre garçon brun avant de se retourner de nouveau vers elle et lui expliquer qu'il allait chercher une fille blessée et qu'il allait revenir très vite. Il lui demanda une nouvelle fois de ne pas sortir de l'infirmerie et d'aider les gens qui en avaient besoin. Elle acquiesça de nouveau.

"Oui d'accord." répondit-elle avant de regarder autour d'elle, un peu perdue.

Tout le monde était plus ou moins occupé alors elle décida de ramasser sa cape. Elle la plia sommairement et la glissa discrètement sous un des lits de l'infirmerie. Au moins, si jamais ça tournait mal, elle serait à l'abri et pourrait servir...

Un garçon blond... ou une fille ? Elle ne savait pas trop... l'interpela et lui fit signe de s'approcher. Joanne visa ses mains pleines de sang mais il les essuya aussitôt alors elle déglutit et écouta ce qu'il avait à lui dire. Il avait besoin de son aide et lui expliqua ce qu'elle pouvait faire de son côté.

"D'accord, la pâte orange sur l'étagère... sur les brûlures légères." répéta-t-elle avant d'aller chercher ladite pâte. Elle avait un aspect bizarre, ça devait être ça. Alors Joanne entreprit de faire le tour des lits à la recherche de brûlures légères. La plupart en n'avaient pas mais elle se mit à la tâche et étala la mixture sur ceux qui en avaient besoin. Elle était plutôt appliquée et personne ne se plaignit. Joanne n'osait pas leur parler car elle pensait qu'ils devaient avoir mal mais pourtant elle avait plein de questions à leur poser. Cependant, elle se retint et se contenta de faire ce qu'on lui avait demandé.

"Elle est où l'infirmière ? Pourquoi elle est pas ici ? Elle est allée chercher des blessés aussi ?" demanda-t-elle à la cantonade.

Après un nouveau tour des lits, elle s'approcha d'une fille avec une jambe dans le plâtre qui s'occupait d'un autre élève allongé. A elle, elle pourrait poser des questions.

"Salut ! Je m'appelle Joanne et toi, tu t'appelles comment ? T'es en quelle année ? Et dans quelle maison ? T'étais déjà à l'infirmerie quand tout ça a commencé ? Qu'est-ce que t'as fait à ta jambe ? Ça fait mal ? Toi aussi tu passes de la pâte orange ?" demanda-t-elle en regardant le garçon dont elle s'occupait. Elle grimaça en voyant ses blessures.

"Le garçon blond là-bas.. ou la fille, je sais pas trop, il m'a dit d'en mettre que sur les brûlures légères mais lui il a des brûlures pas légères... c'est vraiment tout pas beau... tu crois qu'on peut y mettre de la pâte orange dessus quand même ? Ça va lui faire mal ? C'est quoi cette pâte ? Les sorciers ils ont des médicaments pas les mêmes que les non sorciers ? Enfin je veux dire les Moldus. C’est bizarre ce nom... je peux t'aider à faire quelque chose ?" demanda-t-elle enfin.

Thomas souffrait énormément, il avait l’impression qu’on lui avait broyé les os de son bras en mille morceaux et que ces petits morceaux s’amusaient à se déplacer à l’intérieur de son bras, prenant un malin plaisir à passer entre les fibres de ses muscles, provoquant des douleurs insoutenables. Il serrait les dents, la rage qu’il avait et l’envie de retrouver Fursy agissait également comme un antidouleur. Enfin tout du moins, il supportait cette douleur puisqu’il n’avait pas vraiment le choix à vrai dire. Heureusement, une infirmerie d’infortune avait été érigée par Awa. Pour une fois, ce mec avait eu une bonne idée. Quincey avait du mal à le cerner, il agissait comme une véritable diva. Il détestait l’attitude qu’il se donnait. Et puis, pas besoin de l’afficher devant tout le monde quand on aime les hommes. Après tout, c’était le cas de Thomas et il ne le montrait pas pour autant. Il trouvait cette attitude tellement ridicule. En tout cas, ce soir, le blondinet avait mis toutes ses frasques de côté pour se mettre au service des autres ce qui le rendait plus humain et plus appréciable.

Il s’était rué vers lui parce qu’il ne connaissait que lui ou tout du moins, dans la confusion de tout ce merdier, c’était le seul qu’il avait reconnu et du coup, il était venu le voir pour lui demander de l’aide. Il avait fini par se retourner tout de même, entendant la voir d’une jeune femme. Il la reconnu rapidement, il s’agissait de Narcissa qui voulait savoir s’il avait vu son père, l’un des professeurs de ce château. Il ne l’avait pas vu et ce n’était pas étonnant, il n’avait pas arpenté tout le château. Il aurait bien voulu mais sa course avait été littéralement avortée durant les premières minutes. Il était déçu de sa prestation. Comme quoi, on peut être le plus studieux des élèves, avoir des bonnes notes, et être une vraie merde ensuite quand il faut pratiquer…

« - Non, désolé Narcissa, je ne l’ai pas vu. »

Awa lui avait donné une espèce de potion dégueulasse pour réparer ses os. Heureusement, il l’avait prévenu que c’était clairement ignoble parce que sinon, Thomas aurait très certainement recracher le tout sur son visage. Mais le pire dans tout ça, c’était que le blondinet lui avait fait comprendre qu’il était hors service, qu’il ne pourrait tout simplement pas retourner à la recherche de son unique raison de vivre en ce moment. Ce fut le coup de grâce, le truc à ne pas dire… Il craqua littéralement, se mettant à pleurer. Il avait l’air con de craquer comme ça, mais il pensait trop à ses amis, à Fursy… Il se reprit rapidement, ne voulant pas s’apitoyer sur son sort. Il sentit déjà l’effet du liquide sur lui, il ne put s’empêcher de se torde en deux, grimaçant face à la douleur.

« - Putain de merde ! »

Il souffla quelques minutes pour contrôler cette douleur. Il fallait la dompter pour au moins être utile et aider ici. Après quelques minutes à tenter de combattre tout ça, il se redressa face à Awa.

« - Ok, mais j’aide ici alors. Je ferais du mieux que je peux… Ok ? »

Joanne se sentait un peu perdue face à cette situation brutale et soudaine. Elle ne comprenait pas ce que voulaient ces gens qui attaquaient le château et si sa préfète lui avait demandé de rester avec les autres plus jeunes dans la Salle Commune, sa curiosité l'avait emporté et elle était finalement sortie, cachée sous sa cape d'invisibilité. Mais dehors, elle n'avait vu que le chaos et des blessés. Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passait ? Elle n'en savait rien. Sa merveilleuse école de magie s'était transformé en un champ de bataille sans qu'elle comprenne pourquoi.

Heureusement qu'elle avait aperçu une tête connue dans cette panique et elle l'avait suivi. C'était Snow, qui était entré dans l'infirmerie. Malheureusement, elle ne put rester longtemps avec lui car déjà il devait ressortir pour aller chercher une fille blessée. Cette fois, elle ferait ce qu'on lui dirait, c'est à dire de rester ici à l'abri et de en plus sortir.

Mais Snow ne revenait toujours pas alors Joanne avait suivi les instruction d'Awa et s'était occupée comme elle pouvait de quelques blessés. C'était vraiment pas beau à voir. C'était le pire Halloween qu'elle ait jamais vécu. Pourtant elle resta courageuse et étala sa pâte orange sur les brûlures légères qu'elle trouva. Il fallait bien s'occuper alors autant aider ceux qui en avaient besoin.

Par chance, elle put se rapprocher dune fille qui n'était pas blessée. Ou du moins pas à cause de la bataille car elle avait déjà une jambe dans le plâtre. Elle aussi aidait les autres. Alors c'est sans attendre que Joanne se présenta et lui posa toutes les questions qui lui passèrent par la tête. La fille blonde ne semblait pas vraiment de bonne humeur mais il fallait la comprendre, c'était normal vu tout ce qui était en train de se passer dehors !

En tout cas elle répondit à toutes ses questions et ça c'était drôlement cool parce que c'était pas souvent qu'on répondait à toutes ses questions. Et mêmes si les réponses étaient courtes, elles étaient suffisantes. Elle s'appelait donc Narcissa et elle était en 5ème année à Serdaigle.

"Tant mieux si ça te fait pas mal alors. Moi aussi je joue au Quidditch, Phoebe m'a sélectionnée dans son équipe et je suis celle qui doit attraper la balle dorée. Mais je n'ai encore jamais été frappée par un cognard. J'espère que ça n'arrivera jamais mais bon, c'est le risque quand on joue à ce jeu. J'aime bien le Quidditch et toi tu aimes ? Tu connaissais avant d'être à Poudlard ? Moi je ne connaissais pas avant de venir ici mais ça m'a tout de suite plu." expliqua-t-elle.

Joanne avait fini le tour des lits et il n'y avait à son sens plus de brûlures légères. Il y avait bien cet élève là mais ses brûlures n'étaient pas légères du tout doc elle ne savait pas trop quoi faire et elle espérait que Narcissa pourrait la guider. D'ailleurs, elle lui dit de ne pas mettre la pâte orange sur ces brûlures là car ça serait inefficace.

"Bon d'accord." dit-elle en reposant le pot sur une petite table. "Non y'a pas écrit infirmière sur ton front et heureusement parce que ça serait un peu ridicule en fait. Mais la vraie infirmière est pas là et toi t'as l'air de pas être trop paumée alors c'est pour ça que je pose mes questions à toi, c'est logique." rétorqua-t-elle, pas perturbée pour deux sous par le ton sec de la jeune Serdaigle.

Joanne regarda dans la direction montrée par Narcissa, là où se trouvait la bouteille en verre dont elle parlait. Elle s'approcha du placard et attrapa ladite bouteille avant de revenir vers le blessé.

"Heu Narcissa ? Je sais que c'est que de l'eau mais j'ai peur de lui faire mal. Tu connais pas un sort qui enlève la douleur ?" demanda-t-elle en regardant le pauvre garçon.

"Bon désolé pour tes vêtements, je vais les déchirer un peu mais en fait, ils le sont déjà donc foutus pour foutus hein..." dit-elle au blessé avant de déchirer le tissu qui la gênait.

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