[GROUPE 10] Rejoignez la bataille !

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Rejoignez la bataille

La nuit était déjà bien avancée, un silence quasi total régnait sur Poudlard. Les élèves (dans leur majorité du moins) avaient sagement rejoint leurs dortoirs, espérant sûrement que demain vienne au plus vite en apportant avec lui la sempiternelle soirée d'Halloween. Le château dormait sur ses deux oreilles. Tout semblait aller pour le mieux quand un premier cri retentit à quelques étages de là. Impossible de discerner ce qu'il disait. Peut-être était-ce juste quelques troubles-fêtes se mettant dans l'ambiance de ce futur 31 Octobre ? Il fallut bien réaliser que non lorsque d'autres résonnèrent à leur tour, se propageant dans toute l'école comme une traînée de poudre. Les fantômes, les tableaux, tout le monde semblait s'être mis d'accord pour répéter inlassablement la même phrase : « Ils attaquent ! » Un air de déjà-vu que personne n'espérait retrouver et pourtant, il était temps pour chacun de prendre les armes et d'entrer dans la bataille...

Et vous, dans tout ça ?

La panique de la Grosse Dame voyant défiler l'ennemi devant ses yeux est contagieuse et rapidement tout Gryffondor est dans la salle commune. Certains empêchent les plus jeunes de s'exposer au danger tandis que d'autres n'écoutent que leur légendaire courage et s'élancent sans réfléchir. Vous, vous vous n'avez pas le temps de vous élancer bien loin qu'un groupe d'une quinzaine d'hommes et de femmes vous tombe dessus, alors que certains de vos camarades disparaissent dans les couloirs et les escaliers. Leur regard fou ne dit rien qui vaille et mieux vaut pour vous que vous prépariez vos baguettes avant même que le premier sortilège ne fuse dans votre direction. La défense est le premier pas vers l'attaque, alors à vous de jouer.

Comment ça marche ?

Qui dit attaque du château dit aussi tentative de le défendre, c'est le moment de prouver que vous ne faisiez pas semblant d'écouter en cours. Chaque groupe est confronté à des adversaires beaucoup plus nombreux, visez juste sinon vous risquerez de passer un sale quart d'heure...

Comme tenu du contexte exceptionnel ( attaque surprise en pleine nuit, panique, stress, etc...), il est évident que vos personnages ne seront pas au meilleur de leurs capacités. C'est la première fois qu'ils se retrouvent à mettre en pratique ce qu'ils ont appris, leurs chances de réussir leurs sorts sont donc moins grandes que d'habitude.

Les premières et deuxième années ont un chiffre de réussite, de la troisième à la cinquième ils en ont deux maximum, les sixième et septième années ne doivent pas dépasser trois chiffres de réussite et les professeurs, quatre.

On sait que tous les élèves ne partagent pas la même opinion sur la communauté sorcière actuelle, aussi ceux qui sont d'accord avec cette attaque peuvent se joindre aux envahisseurs et attaquer leur propre groupe. Quelque soit votre niveau et vos idées quant à cette attaque, aucun sortilège impardonnable ne sera toléré, évidemment !

A l'inscription, on a vous a parlé de dommages potentiellement causés à vos personnages. Vous vous doutez bien que vos personnages ne sont pas invincibles, super résistants où je ne sais quoi d'autre, ceci est un combat et forcément il y aura des blessés, voire des morts. Régulièrement, le staff lancera le dé dans les groupes pour savoir qui est blessé et la gravité de la blessure. On ne mettra pas la possibilité de mourir, on vous rassure, hein. Ça, c'est pour les inscrits qui ne posteront pas une seule fois dans le sujet de leur groupe. Vous avez jusqu'à la MàJ. Si au bout de

trois jours

, l'un d'entre vous n'a pas posté, vous pouvez sauter son tour et continuer, mais essayer quand même de laisser le temps à tout le monde de répondre. Après, si vous voulez que votre personnage meurt, faîtes, c'est votre choix. Qu'on soit clair, les blessures sont régularisés par nos posts et par les sortilèges réussis des traîtres qui se retournent contre le groupe, s'il y en a.

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Je corrigeais des copies, tranquillement, dans mon bureau. Hm ? Oui bon, il se faisait un peu tard, mais, voilà quoi, j’aimais bien corriger mes copies quand il faisait nuit. J’sais pas, ça motivait ma fibre sadique. J’étais plus titilleux sur certains détails. Certaines tournures de phrases. Et, grand dieu ! Sur les fautes d’orthographe. A leur âge, ne pas savoir faire la distinction entre le « sa » et le « ça », c’est un comble !
Ainsi donc me voilà en train de corriger des copies, tard le soir. Comme à mon habitude – ou, dirons-nous, comme à l’habitude que je viens de prendre – je corrigeais lesdites copies en chantant. Des chansons aux airs populaires, mais aux paroles totalement inventées.

« Tsum tsum tsum – je corrige des copies yeah – tsum tsum tsum – ils vont se ramasser OH ! – Tsum tsum tsum – les sales notes vont pleuvoir ... »

Puis je m’arrêtais quelques secondes, histoire de faire un magnifique petit mouvement d’épaule, style la vague, style danse-de-fou, avant de me replonger dans les copies en marmonnant quelques paroles.
Quoi ? C’était motivant de chanter ! Surtout de chanter la gloire à la sale note.

Sauf que voilà, je fus perturbé dans mon corrigeage de copies. Si cela avait été un simple élève toquant à ma porte car il avait oublié le mot de passe pour entrer dans la salle commune des gryffondors, ou simplement un p’tit élève de première année qui s’était perdu, ça aurait put passer ! Genre j’l’aurais sagement fait attendre, j’aurais sagement terminé la copie en cours, et vouala, le tour était joué ! Mais voilà, ce ne fut pas un petit élève adorable venu toquer à ma porte. C’était la Grosse Dame qui se mettait à beugler comme une baleine.
Wait, les baleines faisaient moins de bruit que cela en fait.

J’attendis qu’elle daigne s’arrêter, mais je me rendis bien compte qu’elle n’avait pas l’air de le vouloir. J’me demandais même comment ses cordes vocales pouvaient encore être de ce monde Sortant de mon bureau avec un soupire, je me dirigeais vers la Grosse Dame. Certainement qu’elle avait vu un rat ou un lézard qui s’amusait à monter sur son tableau et qu’elle faisait chier son monde – comme d’habitude.
Mais voilà, ce n’était pas juste un caprice comme tant d’autres. Au contraire, je rejoignis une marée de Gryffons, rapidement encerclé par des mages noires.

« Ne vous inquiétez pas, votre directeur est arrivé ! » dis-je alors sur le même ton enjoué avec lequel je faisais mes cours.

Hein quoi ? Je n’étais pas du tout impressionné par cette bande de mages noirs ? J’ai vu pire, dans ma vie, alors ce n’est pas un p’tit attroupement comme celui-ci qui allait me faire perdre mes moyens.
Levant ma baguette, je me mis donc à attaquer.

« Confringo »

1-3-5-6 : Sort réussi, blessure grave
2 : Sort à moitié réussi, blessure légère
4 : Sort juste totalement raté, t’es pas très effrayant comme prof !

Le membre 'Professeur L. Ziegler' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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Des heures sombres nous attendent...

J’étais en train de dessiner et de regarder une nouvelle fois tous mes dessins en rapport avec Keagan. Je ne me remettais pas facilement de son refus à l’égard de mes sentiments et il m’arrivait bien trop souvent d’y repenser. Cela faisait presque deux mois et pourtant, j’en étais toujours chamboulée. Evidemment, cela s’estompait avec le temps et j’arrivais désormais à être heureuse en journée et à passer outre ce problème mais le soir, ma sensibilité revenait. Il fallait que j’arrête et que je tourne la page mais c’était difficile. Parfois, cela hantait même mes rêves. Ce soir, j’étais un peu fatiguée mais je tenais bon. Crayons en main, je me remettais à faire quelques caricatures d’Ashley Rosenbach. Je me faisais un plaisir de les lui envoyer par lettres. C’était tout un art que de la ridiculiser et de l’humilier sur une feuille de papier même si j’étais capable de le faire en l’affrontant directement. Cela dit, alors que j’étais en train de lui faire un nez de cochon, voilà que la Grosse Dame se mit à faire tout un cirque.

Sa panique se faisait ressentir dans tout notre dortoir, entre ses hurlements de peur et une agitation étonnante à proximité. J’avais l’impression qu’un troupeau d’éléphants couraient dans les couloirs de l’école. J’observai mes camarades de chambre avec stupéfaction, avant que nous nous décidâmes à quitter la pièce, prenant ma baguette au passage. Rapidement, nous arrivâmes à la salle commune où une bande de mecs étaient déjà là en train d’inspecter le portrait de la Grosse Dame, à l’extérieur de notre salle commune. Nous les rejoignîmes, tous en pyjamas. Des fantômes nous traversaient tout en criant : « Ils attaquent ! » Même les autres tableaux s’y mettaient. C’était horrible. On devinait tous, peu à peu, que quelque chose de grave arrivait à Poudlard.

« Ne vous inquiétez pas, votre directeur est arrivé ! »

Même le professeur Ziegler venait de se diriger vers notre position. Il avait l’air assez enjoué comme d’habitude. Je n’arrivais même pas à savoir si lui aussi appréhendait ce qu’il se passait autour de nous. Était-ce un exercice ? Très franchement, je n’avais même pas envie de prendre cela au sérieux en vue de la réaction de notre directeur.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » Demandai-je, à la fois sceptique et nerveuse.

Je n’étais pas suffisamment consciente de la situation pour être aussi paniquée que les autres. Mais j’eus bientôt un aperçu de ma réponse lorsque, non-loin de nous, au niveau des couloirs du septième étage, un groupe d’adultes inconnus nous visa à l’aide de leurs baguettes magiques. J’écarquillai les yeux, me rendant compte qu’ils étaient loin d’être nos professeurs ou tout simplement des personnes dignes de confiance. C’était effrayant… Ils avaient vraiment l’intention de nous blesser ? Mon cœur se mit à s’accélérer. Et en même temps, je me sentais en sécurité.

Comme si de rien était, comme si tout n’était qu’une blague, notre directeur lança un sort qui percuta l’un d’eux. Doué. Il était très audacieux pour les attaquer avec le sourire. Franchement, ça forçait le respect et j’avais envie de faire de même.

« Joli, professeur. » Fis-je en tentant tant bien que mal de contrôler mes émotions qui s’affolaient de plus en plus.

Ma main qui tendait ma baguette tremblait un peu, même si j'essayais de garder le sourire moi aussi. La clé, c’est de ne pas céder à ses peurs !

« Expedimenta ! »

1,3,5 : Sort réussi, un des méchants est projeté en l'air et est pendu par les pieds. C'est assez drôle même si Phoebe ne reste pas zen pour autant !
4 : Oops. Son sort ricoche contre un mur et touche le prochain à poster ! Le prochain à poster est donc projeté en l'air et pendu par les airs.
2,6 : Fail. Phoebe se laisse trop avoir par sa nervosité et sa baguette ne produit que de faibles étincelles.

Le membre 'Phoebe S. Llewellyn' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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( REJOIGNEZ LA BATAILLE ! )
◇◇◇ avec le groupe n°10.
Aimie dormait paisiblement dans son lit. Paisiblement, c'était le cas. Elle rêvait de son père, qui revenait près de sa famille. Quelle belle illusion. Elle s'en fichait que ce soit une illusion. Son père était sous ses yeux, il était rayonnant, il souriait. Il lui souriait. Sa mère aussi souriait. Rien n'avait changé. Comme si le temps qui s'était écoulé n'avait rien changé. Et puis, le noir, le désespoir. Il disparut de nouveau. Une voix lui susurra à l'oreille. Pourquoi te bats-tu pour le retrouver ? Il est peut être mort, Aimie. Tu te fais du mal, tu fais du mal à ta famille. Passe à autre chose. Une musique familière se mit à tonner. Ses proches lui lançaient des regards accusateurs. Qu'est ce qu'elle avait fait ? Rien. Elle n'avait rien fait. Elle aurait pu faire des choses, mais il n'en était rien. Aimie était capable de grandes choses, elle s'en était persuadée. Son rêve était de révolutionner le monde magique en terme de médecine. Si elle n'était pas capable de retrouver son père, elle ne serait surement pas capable de ça.

Des gros bruits la réveillèrent soudain. Des gouttes de sueurs perlaient sur son visage, sa belle illusion l'avait plus touchée qu'elle ne le pensait. Mais cela devait être la dernière de ses priorités. Pourquoi ? Des cris, des bruits. Tout autour d'elle. Aimie mit un moment avant de reprendre pied. Elle ne comprenait rien. Elle attrapa rapidement sa baguette, ne prit pas la peine de se changer. (elle n'avait pas honte de son pyjama, et au moins elle avait un pantalon, elle pouvait courir). Elle descendit rapidement les marches du dortoir, cherchant quelques camarades qu'elle connaissait. Aucun gryffondor qu'elle connaissait bien n'était là. Elle crut apercevoir Phoebe, mais elle n'en était pas bien sure. Ce dont elle fut sûre c'était que leur directeur de maison, le professeur Ziegler, était là, ce qui la rassura. Mais ce qui la fit trembler de peur fut le nombre de mage mal-intentionnés. Elle crut en voir énormément, davantage que le réel nombre de mages. Elle n'était pas loin du professeur Ziegler, mais elle remarqua véritablement et de manière sûre Phoebe. Elle ne la quitta pas du regard, ayant peur pour elle, mais elle devait se défendre elle aussi.

Le professeur et Phoebe avaient réussis leurs sorts mais elle devait se défendre maintenant. Son souffle se coupa quand elle croisa le regard avec l'un d'entre eux qui se dirigea vers elle. Aimie leva sa baguette, ce qui fit sourire son adversaire. Elle ne devait pas se démonter, pas maintenant. Elle essayait de se maîtriser, se rappelant de ses cours. Elle ne devait pas échouer. Elle serra sa baguette, fixa devant elle et fit un geste, tout en prononçant son sort. « Incarcerem ! » Bien trop de sentiments se mêlaient en elle, certains allaient la mener à une victoire (ou pseudo victoire), certains allaient la mener à sa perte.

© WILDBEAST.

Spoiler:

Le membre 'Aimie J. Rutherford' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

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Rejoignez la bataille !

J'étais tranquillement assis dans mon lit pensant au fait que demain était déjà Halloween, je réfléchissais aux blagues que je pouvais faire, j'avais bien envie de mettre une bonne grosse frayeur à Ashley, après tout je sais qu'elle ne va pas mal le prendre, ça ne serait pas la première fois que je fais ça, mais j'ai pleins d'autres idées pour faire flipper d'autres gens, avant, à l'école des moldus à Londres c'était plus facile encore de faire peur à mes amis, les fantômes leur font peur, tout ce qui est hors de la normalité leur faisait peur, mais ici c'est moins évident, les fantômes on en voit tous les jours, on leur parle même, alors faut trouver d'autres moyens de faire flipper. Je me rappelle très bien lors de ma première année à Poudlard quelqu'un avait appris pour ma phobie des insectes, personne n'était censé le savoir je ne sais toujours pas comment ça s'était dit, mais quelqu'un l'avait su et avait rempli ma valise de cafards, c'était un des pire moments de ma scolarité à Poudlard, mais après je m'suis imposé à mon tour et du coup on m'a moins fait de coups comme ça, sachant que je réplique rapidement et que j'n'ai certainement pas froid au yeux en ce qui concerne les pires peur des gens.

Mais soudain un gros bruits m'a fait sursauter, la Grosse Dame s'était mise à pousser un cri déchirant qui résonna dans tout le dortoir. Je fronçais alors les sourcils plutôt inquiété, qu'est-ce qu'elle a encore, j'ai hésité un moment avant de me décider de me lever, entendant que l'ambiance s'agite de plus en plus dans les couloirs, ce n'est pas normal ce genre de chose en pleine nuit. Ma baguette en main je descendais donc jusqu'à la salle commune ou j'étais étonné de retrouver un grand nombre de personnes très agitées. L’inquiétude ne faisait qu'augmenter, décidément il y a vraiment quelque chose de grave. Je me précipitait alors vers la sortie de la grande salle vérifiant que tout le monde allait bien, curieux d'en savoir plus et ce que je vit me déconcerta, les portraits ainsi que les fantômes répétaient tous en panique « Ils attaquent ! ». Je pressa donc mon pas décidé d'aller voir les personnes qui donnaient toute cette agitation. Décidément j'n'aurais pas besoin de faire mes plans pour faire flipper les gens. Je voyais enfin notre directeur, le Professeur Ziegler tentant de nous rassurer, puis il lança un sort dans un direction que je suivais du regard, et là je vis le problème, un grand nombre de mages étaient là, décidés à nous attaquer et à nous faire passer une nuit violente. J'avais donc compris que la situation était grave, il va falloir qu'on se batte, et étant en sixième année je me sens forcément concerné, les plus petits doivent à tout pris être protégés, mieux vaut éviter qu'ils soient traumatisés des leurs premières années à Poudlard. Plusieurs élèves se mirent à lancer des sorts, je ne cherchais pas à savoir qui il y avait et ne laissait surtout pas la panique m'envahir, espérant seulement que personne de mes amis soit blessé et je me lançait dans la bataille, décidé à défendre notre école. Je levais ma baguette, confiant même si j'étais déboussolé et stressé, il fallait que je garde mon sang froid, alors j'ai lancé mon premier sort en direction d'un des perturbateurs.

« Stupefix ! »

Spoiler:

△everleigh

Le membre 'Chuck E. Bowman' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 6

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J'avais bondi de mon lit, la main sur la poitrine, tentant tant bien que mal de calmer mon palpitant affolé. On aurait dit que la grosse Dame révisait ses vocalises en s’enfonçant des bouts de verre dans les mains, ce qu'elle faisait, précisément, avec mes tympans délicats. On était au bout milieu de la nuit, nom de dieu ! Halloween, c'était seulement demain ! Quelque-fût le petit malin qui s'amusait à paniquer notre dinde de service, j'allais lui botter le cul vite fait bien fait. J'attrapais ma veste, suspendue au dessus de mon lit, et dévalait les escaliers du dortoir quatre à quatre avant tout le reste de la chambre. La salle commune était déjà pleine à craquer de mômes paniqués. Les plus vieux étaient comme des piles électriques prêtes à exploser. Deux petits mots répétés en boucle : Ils attaquent. Je voyais déjà une poignée de sixième et de cinquième années s'élancer dans les couloirs. Du regard, je cherchais Noel, sans réussir à le trouver. Mais bon sang, où pouvait il bien être ? C'était impossible qu'il soit resté endormi ! Avec tout le calme qui me restait, je tentais de rassurer les plus petits, de les cajoler, de leur faire comprendre de ne surtout pas sortir du dortoir, à aucun prix. Certains pleuraient ; d'autres semblaient au bord de la crise d'angoisse. A la façon d'une prof maniaque, mon regard parcourut le groupe, réuni au milieu de la salle. Au moins, tous les petits semblaient être là. Moi, je tentais de ne pas me laisser gagner par la panique générale. Je prenais une profonde respiration. Il y avait des mangemorts dans l'école. De ceux qui haïssaient les nés-moldus au point de les vouloir tous morts, ou, petite variante, réduits en esclavage. Pourquoi paniquer ?
A présent, les bruits de combat nous parvenaient plus clairement. En voyant Chuck passer en trombe, je comprenais qu'il était grand temps d'agir avant que les mages noirs n'atteignent le dortoir. Ma main serrée sur ma baguette, je répétais encore plusieurs fois aux lionceaux de ne pas bouger, jamais, sous aucun prétexte, pas tant que la salle commune restait un abri. Puis, je m'engouffrais dans les escaliers, le cœur battant à tout rompre. Il fallait faire vite. En plus de Chuck, Phoebe et Aimie étaient déjà sur le pied de guerre. Jamais je ne fus plus heureuse d'apercevoir la silhouette longiligne de Ziegler. Qu'il ne le prenne pas mal, en revanche, mais je m'inquiétais. Je m'inquiétais beaucoup. Je ne pris même pas le temps de décompter le nombre d'adversaires, "beaucoup" était un qualificatif qui me suffisait amplement, et je m'occupais d'avantage de lancer des protego à tout va.
Phoebe semblait bien s'en sortir, Aimie et Chuck n'étaient pas mal non plus. Mes coups d’œil s'attardaient beaucoup sur ce dernier. Qu'il ne fasse pas de conneries, surtout, je ne voulais pas qu'il arrive quoi que ce soit à cet abruti. Un homme, masqué, menu et fébrile, s'avançait dans ma direction. Je percevais sa respiration sifflante sous son masque. Je dégainais.

« Expulso ! »

5,4,2 : L'explosion, bien dosée, n'atteint pas les autres et l'envoie à l'autre bout du couloir, l'homme est grièvement blessé.
3 : L'effet est mitigé, l'homme est projeté d'un mètre, il s'est cogné la tête peut-être et est plus énervé qu'autre chose.
1, 6 : La baguette s'éclaire puis s'éteint. Le stress l'aura bloquée ; c'est mister mangemort qui doit bien rigoler.

Le membre 'Sloane M. O'Connor' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

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Certains élèves se posaient des questions sur le pourquoi du comment. Pourquoi on se faisait attaquer, pourquoi maintenant, pourquoi en pleine nuit ? Bon, le « pourquoi en pleine nuit » c’était certainement pour profiter de l’effet de surprise et pour mater des jeunes filles et des jeunes garçons en pyjama. D’ailleurs j’étais entouré de filles en pyjama, ce qui était assez drôle au vu de ma haute stature, elles avaient l’air encore plus petites.
Ah mince, j’avais oublié Chuck. Un garçon. Bon avec sa tignasse on pouvait se poser des questions quant à son sexe. Donc nous étions deux garçons pour 3 filles. Comme orgie on ne faisait pas mieux. Hein quoi ? Oui bon ce n’était pas vraiment le moment de parler de sexe.
Les élèves commencèrent à attaquer, ce qui me surprit pas mal. En effet, à leur âge, avoir le sang assez froid pour contre-attaquer au lieu de s’enfuir en courant, de s’enfermer dans leur salle commune et de se cacher sous les tables – c’était assez impressionnant. Ainsi donc, j’avais réussi à donner des blessures graves à ma cible, la mettant hors d’état de nuire. Phoebe – puisque tel était son nom – saucissona son mangemort comme un chef , tandis que Sloane utilisa ma technique pour blesser gravement son adversaire, ce qui m’arracha un sourire satisfait. Aimie et Chuck quant à eux, ne réussir leur sort qu’à moitié.

« On reste concentré ! Il n’est plus temps de se poser des questions, prenez une grande inspiration et attaquez en restant groupé. Donc on se concentre et on aura du mangemort au p’tit déj ! »

Des petites paroles d’encouragement histoire de ne pas les démoraliser sur leurs échecs, et surtout, pour éviter qu’ils ne paniquent trop. L’heure n’était plus aux tergiversions, il fallait attaquer avant de se faire attaquer !
Visant donc une autre cible, j’utilisais une nouvelle fois le sort explosif.

« Confringo ! »

1-2-4-6 : sort réussi, blessure grave
3 : Sort à moitié réussi, blessure légère
5 : Sort juste totalement raté, t’es pas très effrayant comme prof !

Le membre 'Professeur L. Ziegler' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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Des heures sombres nous attendent...

Mon Stupefix percuta ma cible qui fut projetée dans les airs avant d’être pendue par les pieds. C’était plutôt drôle et pourtant la situation n’était pas propice à l’amusement. Du moins, normalement. Lorsque je regardais Ziegler se déplacer, je continuais à avoir l’impression que tout n’était qu’une pièce de théâtre. Pourtant, d’un autre côté, mon cœur battait rapidement et je me sentais nerveuse. Je n’irais pas jusqu’à dire paniquée mais, en effet, mes nerfs semblaient vouloir céder à l’émotion. Je devais toutefois ravaler ce sentiment si je souhaitais arriver à bout de nos assaillants. S’agissaient-ils de mangemorts ? Je ne pensais pas qu’ils attaqueraient l’école de manière aussi directe. Nous étions des centaines d’élèves et il y avait un bon paquet de professeurs capables de défendre cet établissement. Que faisait Minerva McGonagall à cet instant ?

Un sortilège de couleur verte fendit l’air vers ma direction. J’esquivai en baissant la tête, choquée d’avoir été prise pour cible d’un Avada Kedavra. J’avalai difficilement ma salive. Merde, on pouvait vraiment mourir… J’avais tellement de mal à concevoir l’idée d’être au cœur d’une bataille que je me rendais difficilement compte de la réalité.

Ma sœur, Morwen… Voilà que penser à elle me resserra encore plus le cœur. Ma petite sœur, où était-elle ? Je revoyais son visage, sans doute apeurée du spectacle horrible auquel elle devait assister.
Ma baguette tendue, je me défendis d’un autre sortilège en lançant un protego.

Morwen, Morwen… Dès que j’en aurai l’occasion, j’irai te retrouver.

Il fallait que je sache si elle allait bien. En attendant, notre petit groupe de Gryffondor se fit assister de manière plutôt efficace par notre directeur. Non loin de ma position, Aimie parvint à jeter un Incarcerem contre son adversaire mais le sortilège ne fit pas effet bien longtemps.

« Cours, Aimie ! » Criai-je, stressée et inquiète, avant que l’homme ne s’en prenne à elle.

Juste après, j’aperçus Chuck et Sloane de part et d’autres du périmètre. Tout le monde se battait sans relâche, parfois en manquant leurs offensives et parfois en aboutissant à quelque chose de correct. Sloane était d’ailleurs très douée. Voilà qu’elle m’apparaissait comme une super préfète à la rescousse avec l’explosion qu’elle venait de créer. J’aurais pu la complimenter mais l’heure n’était pas venue pour cela. Je manquai de peu un autre sort ennemi et je me faufilai jusqu’à la hauteur de mon ami Chuck. Il venait d’échouer son action à moitié et le professeur Ziegler ne manqua pas d’encourager toute la foule d’élève. Je souris lorsqu’il tenta de détendre un peu l’atmosphère à la fin de son discours. Malheureusement, son Confringo n’eut pas le même effet que le premier. Toutefois, c’était mieux que rien. On ne pouvait pas tout réussir à chaque fois.

« Je vais t’aider, ça a l’air de se compliquer. » Fis-je à l’attention de mon frère de cœur.

Malgré que mes nerfs étaient plus à vif que jamais et que je ne cessais toujours pas de trembler un peu, je parvins à tenir fermement ma baguette. Nous avions en face de nous deux un duo d’ennemis particulièrement coriaces. Leur sourire malsain me mettait mal à l’aise.

Bon… garder son sang-froid, hein ?

« Incarcerem ! »

1,3,5 : Sort réussi, un des deux opposants est fermement ligoté par des cordes !
4 : Oops. Son sort ricoche contre un mur file droit vers le professeur Ziegler ! "Désolée, professeur !"
2,6 : Fail. Les cordes apparaissent et retombent tristement sur le sol avant de disparaître pitoyablement...

Le membre 'Phoebe S. Llewellyn' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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( REJOIGNEZ LA BATAILLE ! )
◇◇◇ avec le groupe n°10.
« Putain de merde. » Voilà les premiers mots qui sortirent de la bouche d'Aimie. Elle n'avait réussi qu'à l'attacher quelques instants. Pas assez. Il fallait qu'elle se concentre, sinon ça allait barder pour elle. Ses pensées allèrent à ses frères. Seul Finnian était encore à Poudlard, mais elle se décida à agir comme Archie. S'il était là, il aurait réussi à se défendre, à rester droit devant l'ennemi, à protéger ses camarades. Mais il n'était pas là, et elle ne savait pas où était Finnian. Elle aimerait pouvoir être comme son frère, mais la peur l'envahissait comme un démon qui voulait s'emparer d'elle. Elle devait se combattre et combattre les ennemis qui les attaquaient. Elle devait se fixer des objectifs. Elle devait s'imaginer que c'était un cours, mais qu'elle n'avait qu'un essai, sous peine de perdre des points pour sa maison. Elle ne devait pas s'imaginer qu'un mage noir était devant elle, prête à la tuer comme les autres, même si c'était la vérité. Elle aurait bien trop peur pour sa vie et celles des autres. En fait, c'était déjà le cas.

D'un bref coup d'oeil, Aimie analysa la situation autour d'elle. Chuck, un sixième année, était dans le même cas qu'elle. Son sort avait à moitié réussi, mais il s'en sortirait. Elle n'hésiterait pas à intervenir auprès d'un camarade si c'était nécessaire, mais actuellement elle était bloqué avec ce foutu mage noir ! Sloane, la préfète, s'en était bien, voire très bien, sortie pour l'instant. Elle avait créé une explosion contre un mage noir. Potentiellement un en mois. Le professeur Ziegler, qui n'était pas très loin d'elle, reprit la parole. Il eut des paroles réconfortantes pour les élèves présents. Aimie réussit même à sourire, quand il parla d'avoir du mangemort au petit déjeuner. Elle espérait que ça soit le cas, qu'ils puissent tous voir la lumière du jour de nouveau. Phoebe lui dit de courir. Elle avait raison, mais le mage noir était trop proche d'elle pour pouvoir courir, à ses yeux du moins. La distance entre elle et lui s'était rétrécie à vue d'oeil et avait l'impression qu'il allait lui sauter dessus.

Aimie recommença à se concenter. Elle devait agir vite. La meilleure défense était l'attaque, c'était bien connu. Elle décida de changer de sortilège, préférant utiliser un sortilège qui était frais dans sa tête, celui appris par le professeur Breckenridge en début d'année. Elle espérait qu'il marcherait. Ça devait marcher. Il devait servir dans ce genre d'éventualités. Aimie inspira longuement, tendant sa baguette vers le mage noir avant de faire le geste furtif et vertical, prononçant avec fermeté. « Stupefix ! » Ça devait marcher. Sinon, elle aurait vraiment de gros problèmes.

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Spoiler:

Le membre 'Aimie J. Rutherford' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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Rejoignez la bataille !

Mon Stupexif n'a pas fait le résultat souhaité, le mage à été touché mais ça n'a fait que le déboussoler, et désormais il est plus énervé que jamais. Merde. Je préfère presque rater totalement mon sort que le réussir qu'à moitié et mettre en rogne un taré qui est prêt à me lancer un Avada Kedavra à la gueule... Mais ce n'est pas le moment pour me dégonfler, je n'ai pas réussi mon premier coup, alors je réussirais mon second sort et j'empêcherai ce mage de faire quoi que ce soit. Le temps qu'il se remette je jette un regard à la situation autour de moi, un peu plus loin de vois Sloane et je ne peux m'empêcher de me faire du soucis, je connais beaucoup trop de gens ici, et tout le monde est en danger... En danger de mort. Mais elle s'en sort bien, elle a réussi un sort qui fait une belle explosion. Puis le Professeur Ziegler vient nous rassurer, enfin plutôt nous booster, exactement ce que j'avais besoin maintenant, il a raison, on ne réfléchis pas, on attaque, ensemble on y arrivera. Sa seconde attaque ne blesse pas autant le mage que l'autre mais c'est déjà bien, tout ce qui peut les affaiblir c'est bien.

Soudain je vois Phoebe juste à côté de moi, elle me dit qu'elle vient m'aider, et en effet la situation ce complique, deux mages s'avancent vers nous, prêts à tout. En la sentant juste à côté de moi, menacée par ses tueurs j'ai une seconde ou je flippe vraiment, je ne supporterais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit alors qu'elle est juste à côté de moi, il faut vraiment que je puisse la défendre à n'importe quel instant. Elle lance un sort et le résultat est parfait, un des mage est hors d'attaque, je suis rassuré pendant un instant, elle sait y faire, ensemble on va réussir et on va limiter... Enfin essayer de limiter les dégâts.

« Bien joué ! » dis-je fier d'elle, puis dans le coin de l'oeil je vois Aimie qui tente un Stupéfix qui réussit qu'à moitié, exactement comme moi, si j'avais l'temps j'irais l'encourager mais j'ai un mage qui s'avance méchamment vers nous alors ma priorité est de l'empêcher de me tuer ou Phoebe, ou qui que ce soit. « Fais attention à toi ! » dis-je rapidement avant de pointer ma baguette vers le méchant, cette fois-ci je ne laisse pas le stress envahir mon sort, je repense à ce qu'à dit notre prof, on va manger du mangemort comme petit-déjeuner, ce qui permet de me détendre, je souris et lance un nouveau sort, espérant avoir plus de chance avec celui-ci.

« Expedimenta ! » que la chance soit avec moi.

Spoiler:

△everleigh

Le membre 'Chuck E. Bowman' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

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Blessés et Blessures:

Vous avez l'air de prendre les choses à la légère avec les remarques idiotes de votre professeur, et autant dire qu'être pris pour des abrutis ne fait pas partie des choses qu'apprécient vraiment vos adversaires. Ni être ainsi maltraités par des gamins. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, un sortilège fuse vitesse grand V, sortant visiblement de nulle part et impossible pour vous à éviter... Voilà qui vous apprendra !

BLESSE N°1

Invité a effectué 1 lancé(s) d'un Le Hasard :: 2

BLESSURE N°1

Invité a effectué 1 lancé(s) d'un Le Hasard :: 4

Le temps que vous réalisiez ce qu'il s'est passé, vos attaquants se sentent pousser des ailes. Il est temps de faire tourner la roue et que le destin soit enfin en leur faveur ! Une lumière aveuglante dans votre couloir et un autre sort vient vous trouver. Il faudrait vraiment que vous vous débarrassiez de tout ce beau monde si vous voulez éviter d'avoir à enterrer des cadavres...

BLESSE N°2

Invité a effectué 1 lancé(s) d'un Le Hasard :: 2

BLESSURE N°2

Invité a effectué 1 lancé(s) d'un Le Hasard :: 3

Quelques points d'infos

Alors comme vous l'avez compris, vous risquez d'avoir mal (je poste ça sans savoir s'il y a vraiment des blessés), ce qui ne sera pas sans conséquences sur votre jeu. On vous laisse le choix des blessures, mais si on voit que vous minimisez le truc, on interviendra, évidemment. Une blessure grave, c'est pas franchement se couper le bout du doigt, de même vous allez pas perdre un membre avec une blessure légère.

Donc soyez crédible

.

Ce serait bien aussi que le hasard s'en trouve

modifié

, si une blessure légère vous ne vous empêchera pas de continuer, une plus importante pourrait vous déconcentrer/handicaper (donc un chiffre en moins les gars), voire pire puisque si vos adversaires sont pour vous hors d'état de nuire lorsqu'un de vos sortilèges réussit, il y a de très fortes chances que vous le soyez aussi une fois gravement blessés. Wink

Pour ce qui est dudit hasard, si jamais le même personnage apparaît deux fois, seule la première blessure compte, et vous pourrez vous féliciter de la chance que vous avez d'échapper à deux blessés dans votre groupe ! Quoi qu'il en soit, rassurez vous, on ne va pas poster tous les jours, donc vous allez avoir le temps de vous remettre à attaquer !

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Ça se passait bien. Pour le moment, tout se passait bien. Cette pensée passait en boucle dans ma tête. Oui, c'était ce qu'il fallait absolument se dire, la seule chose à laquelle il fallait penser : jusqu'ici, tout allait bien pour nous. Aucun sort n'avait réussi à nous atteindre, aucun de nous n'avait été touché par les tentatives nombreuses des mages noirs pour nous blesser, malgré les jets de lumière qui fusaient en tous sens. Rouges, dorés, bleus... Dans d'autres circonstances, j'aurais sans nul doute pris le temps d'apprécier ce spectacle. Ce n'était pas tous les jours que l'on assistait à une telle démonstration de magie. Mais l'heure n'était pas à l'observation béate. J’enchaînais protego sur protego, jetant des coups d’œils fréquents aux autres. J'étais très proche de Chuck. A vrai dire, nous étions presque côte à côte, ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Du moins, pas sans que l'envie me prenne de lui tordre le cou, un droit que je me réservais pour plus tard. Il était tout à fait exclu, bien entendu, qu'un prétendu mage de race supérieure – supérieurement conne – ne l'achève avant moi – prenez un ticket les mecs. Cette simple pensée, somme toute idiote, et même, hautement déplacée, m'aida à ne pas m'affoler plus que nécessaire. L'ironie, quelle qu'elle soit, m'empêchait de trop penser à tous ceux dont j'ignorais l'état, la situation, et même la position à ce moment-là. J'avais peur, moins pour moi que pour Hunter, Ashley, Faolan, Noel, Callie, Lloyd, Fursy bien sûr... même Snow – s'il te plaît, Shiver, ne crève pas - et tant d'autres, encore ! Scorpius, où était Scorpius, hein ? Et Hugo ? Pourvu qu'Ashley n'ait pas trouvé le moyen de se faire zigouiller...
Au moins, je savais Johanne en sécurité, et c'était déjà ça de pris. Je me raccrochais à ça. Les jeunes Gryffondor allaient bien, Phoebe allait bien, et Aimie, et Chuck, et Ziegler était là. C'était un prof, un adulte, et il cassait du mangemort à nos côtés en ce moment même. Tout aurait pu être pire. Je devais me concentrer sur le moment présent, je devais...
Soudain, je me figeais. Cela ne dura qu'un instant. Mes yeux s'écarquillèrent, mon corps se tendit. J'ouvrais la bouche, je hurlais :

« CHUCK ! »

Un sort avait fusé droit dans sa direction. Il n'avait pas su se protéger. Mon dieu, il... Je ne pouvais pas regarder. Je n'avais pas le temps de regarder. Les deux mages noirs approchaient. Instinctivement, je m'interposais entre eux et Chuck, refrénant la panique qui me gagnait. Il était déjà blessé, il ne fallait pas qu'il soit touché une seconde fois. Mais les mangemorts continuaient de gagner du terrain, et ça, je ne pouvais pas le permettre. D'une main qui se voulait ferme, je pointais ma baguette sur l'un d'entre eux :

« Electro ! »

6, 1, 4 : Sort réussi, le mage noir est violemment électrocuté et expulsé au loin.
3 : Effet mitigé, une petite secousse immobilise l'homme quelques instants.
2, 1 : Inquiétude et magie ne font pas bon ménage, la baguette s'illumine faiblement avant de s'éteindre.

Le membre 'Sloane M. O'Connor' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 6

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Les élèves semblaient assez réceptifs à mon discours. C’était parfait, ils travaillaient à peu près ensemble, restaient groupés, et surtout, ils réussissaient leur sort – sauf Aimie qui semblait avoir des p’tits soucis de concentration, rien de grave cependant il fallait qu’elle tente de se remettre en forme. La moindre erreur et c’était la mort, donc je me devais de surveiller attentivement la jeune gryffondor.
Les mangemorts étaient nombreux, je n’en voyais pas le bout. C’était comme s’ils se répliquaient, genre, se clonaient ou j’sais pas trop quoi, histoire de faire genre ils sont nombreux alors qu’en fait il n’y a que deux personnes. Dans tous les cas, l’effet était dévastateur : un surnombre, cela veut dire qu’on n’avait peu de chances de s’en sortir sans dégâts. Nous allions certainement subir des dégâts. Mais ça, ils devaient certainement le savoir, je n’avais pas besoin de leur dire – je ne devais pas le leur dire surtout, car sinon j’allais leur faire baisser le moral. Il fallait à tout prix garder de l’unicité et de la concentration, ce qui n’était pas forcément gagner.
Et voilà que la contre-attaque fait son effet. Jusqu’alors nous avions profiter de la confusion et du nombre pour ne pas nous faire toucher, mais bien évidemment, c’était de courte durée : Chuck fut blessé modérément, lui entrainant des blessures, l’entaillant somme toute profondément. D’ailleurs Sloane réagit au quart de tour. Bien trop rapidement, bien trop d’empressement : il devait certainement y avoir un lien fort entre les deux. Mais le plus important était qu’elle avait réussit.
Je pris alors une voix sérieuse, directive et autoritaire, qui ne me ressemblait pas. Ce qui pouvait d’ailleurs en perturber certains.

« Formez un cercle autour de Chuck et moi, vous allez nous protéger pendant que je le soignerai. Sloane, gardes ton calme. »

Alors que les élèves se mettaient en cercle comme je l’avais dis tout en attaquant, je pointais ma baguette sur Chuck avant de prononcer la formule magique.

« Vulnara sanentur. »

1-3-5-6 : sort réussi, les plaies profondes - et peu profondes - de Chuck se referment.
4 : sort à moitié réussi, toutes les plaies ne se referment pas mais c'est déjà ça
2 : échec

Le membre 'Professeur L. Ziegler' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Des heures sombres nous attendent...

Mon sort fonctionna. Il fit apparaître de longues cordes solides qui vinrent ligoter fortement mon opposant. Son coéquipier l’observa, la mine toujours emplie de mépris. Il semblait vouloir le venger et il nous observa de manière encore plus féroce. A proximité de notre position, Aimie avait à moitié neutralisé son opposant mais il reprit rapidement du poil de la bête. Bon, si on parvenait à se débarrasser du mangemort en face de nous avec Chuck, on irait sûrement l’aider après. Mon ami me mit en garde, puis prononça donc l’incantation du sortilège d’expulsion et un filet de lumière fila droit vers notre adversaire qui n’eut pas le temps de former le charme du bouclier. La cible finit par être pendue dans les airs de la même manière que le premier mangemort à qui je m’en étais pris.

Je souris légèrement, toujours nerveuse en vue de la situation mais je parvins tout de même à lui dire ces quelques mots :

« On s’en sort bien, faut qu’on continue comme ça ! »

Malheureusement, à l’instant même où je venais de parler, un sort frappa Chuck de plein fouet. J’écarquillai les yeux, choquée et craignant par-dessus tout que l’un d’eux ne soit un Avada Kedavra. Mon cœur s’affola et je pouvais sentir mes battements devenir de plus en plus rapide. Le cri de Sloane me parut assez déchirant de ce point de vue. Je déglutis difficilement, mon visage virant au pâle. Heureusement que je vis du sang perler de ses entailles. Cela pouvait être grave mais au moins, j’étais certaine qu’il n’était pas mort puisque le sortilège de la mort n’infligeait aucun dégât externe. Cela dit, je me tournai vers lui, très inquiète, un bras le soutenant par le dos.

« Chuck ! Ca va ?! »

Rapidement, le professeur Ziegler s’approcha et il nous demanda de former un cercle autour d’eux pour que nous puissions les couvrir pendant qu’il se chargeait de le soigner. Il tenta également de calmer les nerfs de Sloane qui avait certainement réussi son sort mais qui devait aussi se sentir mal. Il ne fallait pas que l’on perde son sang-froid quoi qu’il arrive, hein ? C’était plus difficile à dire qu’à faire. Néanmoins, je n’avais pas d’autre choix que d’acquiescer.

« Ok. »

Maintenant, je pouvais être certaine que Chuck allait s’en sortir puisque j’avais confiance en notre directeur. Bon, cela n’évaporait pas pour autant tout mon stress mais c’était déjà un poids en moins. Je me positionnai de sorte à bien former le fameux cercle et j’esquivai de justesse un sortilège de feu à l’aide d’un bouclier que venait de former un camarade.

C’était moins une…

Je commençais à avoir super chaud. J’étais à la fois une boule d’énergie et une boule nerveuse. Je prenais pleinement conscience de ce qui se déroulait autour de nous et, à vrai dire, j’avais hâte qu’on les neutralise tous pour aider les autres. Je voulais à tout prix m’assurer que Morwen allait bien.
Aimie étant à côté de moi, je décidai d’allier mes forces aux siennes pour défaire le mangemort qui l’ennuyait depuis le début.

« Stupefix ! »

1,3,5 : Sort réussi, la cible est plongée dans le coma ! Aimie a un peu de répit.
4 : Oops. Son sort ricoche contre un mur file droit vers Sloane ! "SLOANE, ESQUIVE !"
2,6 : La nervosité ne permet pas à Phoebe d'exécuter correctement son sortilège. Un filet de lumière rouge sort de sa baguette avant de s'estomper dans les airs.

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