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cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année
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Message(#) Sujet: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptyDim 25 Sep - 21:28


ft. 7ème année

Cinéma moldu




J’étais presque euphorique. Mercredi, ma dernière journée à donner des cours aux élèves. Ce matin j’eus un cours avec les 3ème années sur l’époque médiévale moldue plutôt réussie. En même temps, plus ils sont jeunes, plus ils sont près à faire des jeux de rôle plutôt drôle. Plus ça grandissait, et plus c’était chiant pour ça.
D’ailleurs, justement, en parlant de grands chiants, mon dernier cours à donner n’est autre que le cours des 7èmes années. Je ne savais pas trop ce que cela donnerait, tout ce que j’espérais c’était qu’ils seraient un minimum intéressé par mon cours.
Finissant de manger assez tôt pour pouvoir préparer la salle. En effet, le thème de ce cours n’était autre que le cinéma, et, ayant une idée en tête, j’avais besoin d’un minimum de matériel dans ce monde dépourvu d’électricité. J’avais donc ramené de mes nombreux voyages des antiquités – qui marchaient suite à des petits bidouillages de mon cru – soit une ancienne caméra qui marchait mécaniquement (ici), et un ancien projecteur de cinéma, marchant lui aussi mécaniquement (Ici). Les positionnant sur une petite plateforme surélevée au fond de la salle, j’allais ensuite remettre mes idées en ordre pour ce cours qui promettait d’être un minimum intéressant.

Cette fois-ci, je ne fus pas pris au dépourvu : peu avant 15h, l’heure de mon cours, j’allais dans ma salle pour y attendre patiemment les élèves fiévreux d’apprendre de nouvelles choses avec moi. Ou tout simplement impatient de se casser de Poudlard. Ca marchait aussi.
Les élèves étaient tous là – du moins avaient-ils l’air d’être tous là – et l’heure sonna son heure. Premier cours en ma compagnie, je ne devais pas leur donner une bonne impression avec mon hyperactivité et le fait que je parlais toujours avec mes mains en même temps. Au moins n’avais-je pas une voix monotone.

« Bonjour jeunes gens ! Je suis Léonidas Ziegler, votre nouveau professeur d’étude des moldus ! Je vais essayer de reprendre le flambeau de mon prédécesseur du mieux que je peux. Avant toute chose donc, présentez-vous à votre tour – nom, prénom, maison, niveau –, que je puisse me faire une petite idée de vous ! Soyez pas timides, à votre âge c’est surfait. »

Tout comme le racisme, l’égocentrisme, la naïveté – bref autant de choses censées être surfaites mais qui, dans le fond, restaient bien ancrés dans les esprits de beaucoup. Mais qu’importe, je n’étais pas là pour les juger mais pour les instruire ! Une fois qu’ils se furent présenter, je repris donc le cours.

« C’est la dernière ligne droite vers la fin de votre torture – euh, de vos études pardon. Ainsi donc, j’estime que vous devez avoir une certaine autonomie, c’est pourquoi c’est vous qui construirez le cours – avec mon aide bien sûr – dans la partie théorique ainsi que la partie pratique. Car oui, il y aura une partie pratique. Je m’avance un peu mais je vous informe d’ors et déjà que le thème qui nous occupera un bon moment est le cinéma, et que certaines séances seront dédiés à vos connaissances théoriques, tandis que d’autres seront dédiés à l’élaboration d’un court-métrage : soit une vidéo de quelques minutes sur un sujet bien précis. Les sujets, c’est moi qui les fait et vous en choisirez un en temps voulu. »

C’était un peu différent des autres années où je leur tenais beaucoup la main. Cependant, j’estimais qu’en tant que dernière année, ils devaient avoir un minimum de connaissance et d’autonomie, deux choses assez importantes pour leurs Aspics et leur vie future.

« Ainsi, ce cours sera basé sur l’échange et le travail d’équipe. Quant aux éventuelles punitions si vous n’êtes pas sages, on y viendra en temps voulu. Pour le moment, nous allons commencer par vous donner les bases du cinéma moldu. »

Sur ses mots, je me dirigeais vers le fond de la salle, enjoignant au passage les élèves à se lever pour venir voir. Je leur montrais ainsi le vieux projecteur cinéma et la vieille caméra d’un geste théâtrale et avec un grand sourire.

« Voici donc des outils de travail cinématographique. Qu’est-ce que vous pouvez dire là-dessus ? »

- Adrenalean 2016 pour Bazzart.


Important :


Dernière édition par Professeur L. Ziegler le Jeu 6 Oct - 18:29, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptyMar 27 Sep - 21:39

En choisissant l'option Études des Moldus en troisième année, Callie ne pensait pas vraiment aux facilités que lui procureraient la matière, il était seulement question e retrouver un peu de normalité dans sa scolarité hors-norme. De garder malgré tout un pied dans son monde. Quelques heures de cours supplémentaires n'étaient pas un gros gros sacrifice et avoir temporairement l'impression d'être de retour dans une école moldue lui avait permis de lutter contre le mal de Poudlard dont elle était parfois victime. Par contre en sixième année, c'était bien la notion de facilité et de pratique qui avait motivé son choix de faire de l'option une de ses matières principales. Pas besoin d'apprendre les leçons, et donc de perdre du temps quand tout ou presque était déjà bien ancré dans sa tête. S'assurer d'au moins une bonne note à ses examens n'était pas de trop pour espérer obtenir le diplôme poudlarien ultime. Si la jeune femme ne comptait pas s'intégrer davantage à la communauté sorcière par la suite, il lui fallait quand même absolument ses ASPICS pour obtenir un diplôme moldu équivalent et poursuivre ses études dans un établissement normal. Quelles études pour quel métier, ça c'était encore tout un mystère. Elle avait déjà trouvé une motivation pour travailler assidûment cette année, c'était déjà bien, pour le reste l'été serait assez long pour y réfléchir. Tant de possibilités mais aucun attrait en particulier, si c'était pas déprimant ça. Un programme estival peu enthousiaste en perspective. Bien sûr, il y avait toujours moyen que ça change durant l'année, qu'elle ait une illumination soudaine mais elle n'y croyait pas des masses. Rien à Poudlard n'était censé l'aiguiller vers un métier moldu, pas même l'Étude des Moldus. C'était bien pratique pour se mettre à niveau au sujet des technologies, le seul truc qu'elle connaissait mal, d'ailleurs mais ça n'allait pas plus loin. Comme quoi, le cours avait quand même une utilité pour elle aussi. Restait plus qu'à savoir si le nouveau professeur serait à la hauteur. L'avantage dans ce cours était la certitude que l'enseignant ne soit pas du genre à dénigrer moldus et nés-moldus. Ce serait vraiment le comble d'avoir un professeur de cette trempe pour cette matière. Rassurée par définition, la rouquine préféra s'imaginer quelqu'un d'agréable et qui ne collerait pas un exposé toutes les deux semaines. Elle n'avait pas que ça à faire non plus, du genre s'occuper de la nouvelle saison de Quidditch. Pour sa dernière année au château, la jeune femme tenait absolument à conserver la coupe chez les blaireaux.

Troisième heure et dernier cours de la journée, Callie appréciait son emploi du temps et profitait de son actuel temps libre pour tenter de renflouer l'équipe de Quidditch. C'était bien beau de vouloir garder la coupe mais elle n'y arriverait pas toute seule. Bien sûr, en prévision du départ de certaines personnes, elle avait commencé à faire le nécessaire, sauf que c'était un peu tombé à l'eau entre temps. La jeune femme digérait très mal l'attitude de Katherine, l'une de ses camarades qui avait soudainement annoncé le retrait de sa candidature, sans explications, comme si c'était la décision la plus naturelle et la plus attendue. C'était moche et mal venu, recruter du monde chez les Poufsouffle n'était jamais simple. Quand elle errait dans les couloirs en regardant attentivement chacun de ses camarades de maison, elle devait apparaître un peu désespérée sur les bords. Ce n'était ni totalement faux ni totalement vrai, si comme d'habitude il n'y avait pas grand monde pour rejoindre l'équipe, elle était tout de même en mesure de constituer une équipe viable. Avec un peu de chance, pour sa dernière année elle aurait le bonheur de retrouver son poste de prédilection. C'était un peu aussi pour cette raison qu'elle s'acharnait tant à recruter. Elle avait même constamment sur elle, une liste de potentiels bons joueurs qu'il ne manquait plus qu'à convaincre. On sait jamais, si les cours étaient ennuyants ça pouvait toujours être utile mais pour celui-ci, la jeune femme ne se faisait pas trop de soucis. Généralement, ça allait. Elle se laissa tomber sur une chaise dans les rangs du milieu, convaincue de rencontrer enfin un nouveau professeur qui ne lui déplaise pas. Déjà, la décoration de la salle n'avait pas entièrement changé depuis l'année dernière, c'était une bonne chose. Ensuite, Ziegler ne semblait pas avoir l'insupportable manie de remettre toutes les cinq secondes son col de chemise en place, encore mieux. Peut-être que ce cours saurait relever le niveau de la journée, Callie avait besoin de quoi lui faire oublier les quatre malheureuses heures de colles que Johnson lui avait gracieusement donné pour avoir dénoncer la maltraitance envers les animaux. « Mulligan Callie, Poufsouffle, bon niveau. » En fait, elle ne comprenait pas trop ce que l'enseignant sous-entendait en terme de niveau mais avait répondu bon par défaut. Parce que c'était censé être le cas, après tout elle était moldue de base.

Un cours sur le cinéma, ça lui rappelait la dernière journée passée avec Noël pendant les vacances, pendant laquelle elle l'avait convaincu de payer pour un nanar chiant à mourir. Le souvenir des dernières heures avant de rejoindre de nouveau Glasgow lui arracha un sourire et elle se leva tout guillerette pour suivre le mouvement et rejoindre le fond de la salle. « Ce sont de vieux outils qui avant, servaient à tourner des films moldus. On se sert toujours de la caméra qui permet d'enregistrer les scènes jouées par les acteurs mais c'est une version améliorée. Pas la même apparence, plus de fonctions mais l'utilité reste la même. Le projecteur de cinéma permettait de projeter les films sur pellicule. Aujourd'hui, on a plutôt à faire à de la projection numérique. J'crois que tous les films ne sont plus sous pellicules, ils sont enregistrés de manière à tenir sur un ordinateur et à être diffuser par cet intermédiaire ou un truc comme ça. » Difficile de savoir vraiment, en regardant un film au cinéma elle ne se demandait pas comment c'était possible de voir dans la salle un film tourné sur un autre continent. Enfin, peut-être que du coup la prochaine fois elle y réfléchirait...
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Message(#) Sujet: Re: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptyMar 4 Oct - 23:30


Les septièmes années

Cours sur le cinéma moldu

Le cours d’étude des moldus était sans conteste l’enseignement préféré de January pour la simple raison qu’elle s’y sentait parfaitement à l’aise. Elle était peut-être issue d’une famille de sang-pur mais ses parents avaient renoncé à la magie dès la fin de leur scolarité pour se consacrer totalement à leur projet de cirque, si bien qu’elle connaissait la culture moldu sur le bout des doigts. Elle trouvait donc toujours amusant de constater l’ignorance de ses camarades sur ce qui avait toujours été son quotidien. Certes, elle avait choisi la facilité en décidant de continuer cette enseignement jusqu’à ses ASPIC alors qu’elle ne songeait nullement à poursuivre des études dans ce domaine, mais avoir l’impression de survoler un peu la matière la changeait un peu de d’habitude où elle sentait bien qu’elle était moins douée que la moyenne. January savait qu’elle n’était pas faite pour la magie, elle était une princesse et rien d’autre et même si la vie de château lui convenait bien, elle ne pouvait nier qu’elle avait passé la totalité de sa scolarité à galérer, peinant pour effectuer chaque sortilège le plus simple ainsi que pour rattraper l’avance phénoménale prise par ses camarades. En vérité, la Poufsouffle avait fini par laisser totalement tomber les cours, priant pour passer ses examens avec l’aide du Saint Esprit et, pour le moment, même si elle passait avec des notes plus que médiocres, elle passait et c’était le principal. Alors forcément, puisqu’elle savait qu’elle ne serait pas aussi ridicule que d’habitude, January était plutôt enthousiaste à l’idée de se rendre en cours et de rencontrer leur nouveau professeur. Encore un. Ce renouvellement dans les effectifs était plutôt une bonne chose vu la faible opinion d’elle que devaient avoir ses précédents professeurs. Ça lui permettait de se construire une toute nouvelle image bien plus positive que la précédente mais pour cela, elle devrait faire des efforts, or elle avait tellement l’habitude de l’investissement minimum que ça promettait d’être compliqué.

Une minute avant quinze heure, January se retrouva dans sa salle de classe. Etre ponctuelle était déjà un bon moyen de faire bonne impression. Elle se dirigea vers le rang de devant non sans avoir salué l’enseignant et posa ses affaires à côté d’une chaise encore vide. Elle entreprit de sortir de son sac de quoi prendre des notes et attendit patiemment que le cours commence en observant leur nouvel enseignant. Il n’avait pas l’air trop sévère mais elle avait bien conscience qu’un visage pouvait être trompeur, elle espérait tout simplement avoir raison. « Bonjour jeunes gens ! Je suis Léonidas Ziegler, votre nouveau professeur d’étude des moldus ! Je vais essayer de reprendre le flambeau de mon prédécesseur du mieux que je peux. Avant toute chose donc, présentez-vous à votre tour – nom, prénom, maison, niveau – que je puisse me faire une petite idée de vous ! Ne soyez pas timide, à votre âge c’est surfait. » En effet, il n’avait pas vraiment l’air sévère du tout, il parlait sur un ton plutôt enjoué et son enthousiasme était un peu contagieux. En plus, contrairement à beaucoup de leurs précédents enseignants, il avait une façon de parler assez jeune, ça donnait forcément envie de l’écouter. Comme l’ensemble de ses camarades, January s’exécuta lorsqu’il demanda de se présenter lorsque son tour fut arrivé. « Je m’appelle January Shiver, je suis à Poufsouffle et je pense que j’ai un bon niveau. » Déclara-t-elle avec un grand sourire. Elle trouvait étrange que leurs professeurs demandent leur niveau surtout à ce stade de leurs études. S’ils avaient conservé cette matière, c’était parce qu’ils avaient eu les notes nécessaires pour pouvoir le faire et qu’en plus ils appréciaient un minimum la matière. Qui plus était, évaluer son propre niveau dans un domaine était particulièrement difficile, certains avaient tendance à se sous-estimer et à l’inverse, d’autres de se trouvaient particulièrement merveilleux. Il allait donc avoir du mal à composer avec ce que lui diraient tous les élèves présents.

Le cours commença dès que tous les élèves eurent terminé leur présentation. January fut rapidement scotchée aux paroles de l’enseignant. Le cinéma moldu ? Quelle excellente idée de cours ! Elle était tout simplement ravie du sujet qu’il leur proposait et encore plus ravie de pouvoir tourner ce fameux court-métrage dans lequel elle se voyait déjà parfaitement en tant qu’actrice. Le seul problème était qu’il s’agissait d’un travail de groupe. Peu de ses camarades tenaient à bosser avec la petite princesse Shiver et elle pouvait comprendre pourquoi. Elle n’avait jamais été parmi les élèves les plus assidue, elle était plutôt autoritaire, directive et se laissait totalement aller dès qu’elle ne se sentait pas impliquée dans un travail. Bref, elle avait besoin d’un encadrement et non pas d’autonomie car cette dernière ne lui servait que pour une certaine procrastination. Toutefois, pour le moment, elle était plutôt volontaire et avait hâte de voir quels seraient les sujets d’exposés. Le professeur leur donna également les punitions valables s’ils n’étaient pas sages, chose qui faillit faire rire la jeune fille mais elle se pinça les lèvres juste à temps, elle ne souhaitait pas perturber le cours. Lorsque leur enseignant demanda à tout le monde de donner l’utilité des appareils qui se trouvaient dans la salle, January laissa ses camarades se battre pour répondre. Elle n’aimait pas du tout prendre la parole en classe, elle ne le faisait que lorsqu’elle était tout à fait sûre d’elle et à de rares occasions, ça ne la dérangeait pas du tout de ne pas pouvoir étaler sa science. Elle espérait tout de même qu’elle parviendrait à impressionner un peu leur professeur, elle souhaitait réellement être bien vue par ce dernier. Dès que Callie se mit à parler, elle entreprit donc de noter des bouts de ce qu’elle racontait et qui pourraient possiblement être utiles pour la suite. Terminé les cours entiers où elle dissimulait du vernis à ongle sur ses genoux et entreprenait durant une bonne moitié du cours de parfaire sa manucure. Cette fois, elle avait plutôt intérêt à se montrer à la hauteur du début jusqu’à la fin de l’année scolaire. C’était sa dernière année entre les murs de Poudlard, elle n’avait pas droit à l’erreur.

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Message(#) Sujet: Re: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptyJeu 6 Oct - 19:58


ft. 7ème année

Cinéma moldu




Etrangement, les 7èmes années ne semblaient pas trop mécontents d’être en ma compagnie jusqu’à la fin de leur année. C’était quelque peu rassurant de voir qu’en gagnant en maturité ils semblaient plus réceptifs à certaine chose. Je ne pouvais en vouloir aux autres années, ils étaient encore jeunes, immatures, et pour la plupart puceaux. Ils avaient encore beaucoup de choses à voir ! La différence avec les autres années, c’était que les 7èmes étaient beaucoup plus.. comment dire. Ils ne perdaient pas du temps à faire 3 pages de présentation de leur vie, c’était un bon point.
Tout ça pour dire que ce n’était pas pour me déplaire qu’ils montrent une certaine appréciation de mon cours, bien que j’aie une nette préférence au fait de les faire royalement chier. Je prenais alors d’autant plus plaisir à les punir.
J’avais donc retenu majoritairement Callie Mulligan et January Shiver, deux Poufsouffles. A croire que je n’avais que des Poufsouffles dans mon cours. Moi qui aurais plutôt pensé avoir une majorité de Gryffondors. On peut dire que j’étais servi ! Bon je ne crachais pas sur les Poufsouffles hein, ils étaient utiles quand même. Genre. Pour remplir mon cours par exemple. (BAM, BOUM, BIM, dans vos gueules ! /PAN/). Ahem, restons sérieux !

Une fois tous au fond de la salle, je posais une question et miss Mulligan fut la première à y répondre.

« C’est tout à fait exact mademoiselle ! Notons que Poudlard est dépourvu de technologie et d’électricité donc je peux difficilement vous montrer comment marche un projecteur de cinéma « de nos jours », ainsi qu’une caméra et un ordinateur. Tout ça pour dire que ce seront avec ces machines que vous allez travailler votre devoir de court métrage. Bien évidemment je vous aiderai à tourner le film puisqu’il faut tourner la manivelle que vous voyez ici continuellement. »

Je montrais ladite manivelle, que je fis d’ailleurs tourner lentement pour montrer qu’une petite lumière s’allumer au bout. Mais je ne filmais pas vraiment puisqu’il n’y avait pas de bandes vierges sur lesquelles filmer.

« Le film est, en quelque sorte, enregistré sur des bandes ! »

Je sortis alors une bande pour montrer aux élèves à quoi cela ressembler. En déroulant une sur quelques centimètres, j’imposais un Lumos derrière pour que les élèves puissent apercevoir des images sur chaque petite fenêtre de la bande.

« Il faut noter tout de même l’inventivité des moldus pour avoir réussir à convertir des scènes en images. Des personnes savent un peu comment on procède à cela ? »

C’était des termes un petit peu technique, mais c’était surtout des choses à savoir. De toute façon, j’étais là pour les aider, et j’espérais pouvoir être assez clair, ainsi que de ne pas être trop rapide.

« Ce qu’il faut savoir, c’est que ce seront des images en noires et blancs, sans parole. Les caméras d’aujourd’hui permettent d’avoir de la couleur et des paroles, mais pas les caméras d’antan, ainsi ce sera un défi pour vous de réussir à faire votre court métrage sans parole. A l’époque, les moldus utilisaient aussi des planches d’écriture pour des paroles ou des situations histoire de ne pas trop perdre le lecteur. Nous verrons des extraits de ce genre de film, ainsi que d’autres extraits de plus en plus récents pour montrer l’évolution du cinéma. »

En effet, j’avais déjà prévu quelques extraits de grands films assez historiques, jusqu’à nos jours. D’ailleurs je remarquais qu’il y avait bien moins de films, à l’heure actuelle, qui avaient les mêmes impacts qu’auparavant.

« Ce « remoutage de temps » aura pour but de montrer les innovations au niveau matériel, mais aussi au niveau des styles de films, du jeu d’acteur, des décors, des déguisements. A l’époque, la discipline du cinéma – plus exactement, du théâtre – ne plaisait pas à beaucoup de mondes, et souvent nous voyions la même personne faire plusieurs rôles différents. Parfois même, obligée à se traverstir. »

Cela signifiait que, au vu du nombre que nous étions, il allait bien falloir que des personnes se travestissent, et reviennent plusieurs fois dans le court métrage avec des rôles différents. Chose un peu compliqué à faire, je l’avoue, et, si besoin, j’entrerai dans le film. La magie me permettant de faire tourner la manivelle.

« Est-ce que des personnes ont quelques connaissances sur l’historique des projecteurs de cinéma ? Leur fonctionnement éventuellement, leur limite aussi – comme la limite du son et couleur pour celui que vous voyez actuellement. »

Après cela nous enchainerons certainement sur du vocabulaire propre au cinéma, une petite notion de l’histoire du cinéma, avant d’enchainer sur quelques extraits et la mise en place des sujets pour leur court métrage.


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Message(#) Sujet: Re: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptyJeu 20 Oct - 13:59


Les septièmes années

Cours sur le cinéma moldu

Le cours était plus intéressant que ce qu’elle avait imaginé, certainement parce qu’il lui permettait de projeter la princesse qu’elle était dans le corps d’une actrice de cinéma mondialement reconnue. En réalité, elle n’écoutait pas grand-chose de l’historique qui lui était actuellement soumis et se contentait de prendre quelques notes de temps à autres lorsqu’elle redescendait enfin du haut de son nuage. Bref, elle n’était pas l’élève la plus attentive du cours mais compte tenu de son incapacité habituelle à faire preuve ne serait-ce que d’une concentration minime, c’était un petit exploit dont leur professeur pourrait se vanter plus tard. Il avait réussi à intéresser January Shiver. Personne ne le croirait très certainement. Si on avait compté le nombre de manucures réalisées au beau milieu de ses cours depuis le début de sa scolarité, elle pourrait très certainement entrer dans le livre des records. Bon, le nombre de retenues dont elle avait écopé pour avoir tenté de se vernir les ongles en cours était donc lui aussi très impressionnant mais toutes les punitions dont elle avait hérité grâce à ces agissements ne l’avaient clairement pas refroidie et elle aurait bien continué à profiter de ses heures de cours pour se faire belle si elle en avait eu un peu plus. Depuis que ses BUSE étaient derrière elle, la jeune fille avait conservé si peu d’enseignements qu’elle n’avait pas franchement de mal à suivre le rythme et pour cette raison, elle s’était quand même décidée à être un peu plus agréable avec ses professeurs et surtout un peu plus respectueuse, raison pour laquelle elle réservait ses mises en beauté pour plus tard. Ça lui permettait donc d’être davantage attentive, même si, comme aujourd’hui, elle trouvait de nouveaux sujets de distraction qui mettaient à mal son attention. En même temps, quelle idée de parler cinéma ! Certes, elle n’avait aucun talent de comédienne, mais elle avait toujours voulu être célèbre et c’était une très belle voie pour y parvenir.

January se voyait déjà sous les feux des projecteurs avec ses costumes tous plus magnifiques les uns que les autres et des rôles adaptés à sa personnalité. Le nec plus ultra aurait été un film historique… Comme deux sœurs pour un roi. Elle avait tellement admiré les tenues splendides des jeunes filles du film qu’elle en avait presque été jalouse. Elle n’avait jamais eu l’occasion de porter un costume aussi sublime et elle aurait vraiment adoré avoir une telle opportunité. January était depuis longtemps convaincue d’être née à la mauvaise époque. Elle se serait parfaitement bien vue appartenir à la Cour d’un grand roi dans un château splendide, partager les commérages avec les autres femmes et jouer de ses talents d’aguicheuse pour obtenir les faveurs d’hommes plus riches les uns que les autres. Ses frères et ses amis ne semblaient pas comprendre son obsession pour le passé, pourtant elle n’avait jamais eu de doute et encore aujourd’hui, s’il y avait eu une faille spatiotemporelle ou quelque chose dans ce genre, elle n’aurait pas hésité à tout quitter pour la rejoindre… Enfin si, peut-être qu’elle aurait un peu hésité quand même, ses frères étaient toutes sa vie et c’était quand même sa dernière année à Poudlard. Finalement, même si elle était persuadée d’avoir sa place dans des époques antérieures, elle avait construit sa vie dans a sienne et il aurait été difficile pour la Poufsouffle de l’oublier pour en construire une autre même si elle correspondait à ses aspirations secrètes. Le seul espoir qu’elle pouvait avoir était de recommencer une nouvelle vie après celle qu’elle était en train de vivre afin de repartir de zéro. Mais personne ne pouvait vivre deux vies différentes, elle n’avait qu’une vie et elle ne devait pas la gâcher. Sauf que finalement, c’était un peu ce qu’elle était en train de faire en ce moment, elle n’avait pas super bien démarré sa vie d’adulte et son futur mari était toujours loin alors qu’elle avait imaginé pouvoir se marier après Poudlard. Tout cela s’annonçait bien mal pour la Poufsouffle.

« Est-ce que des personnes ont quelques connaissances sur l’historique des projecteurs de cinéma ? Leur fonctionnement éventuellement, leur limite aussi – comme la limite du son et couleur pour celui que vous voyez actuellement. » January revint péniblement à la réalité, elle avait conscience de n’avoir écouté que d’une oreille jusque-là, d’autant plus qu’elle ne savait pas franchement répondre aux questions. Certes, elle aimait le cinéma et ce qu’elle apprenait en cours actuellement, mais ses connaissances historiques sur le sujet restaient très minces voire totalement inexistantes. Elle connaissait largement mieux le présent que le passé et aimait aussi parler du futur et des innovations technologiques, en revanche, pour le passé ou en tout cas le passé proche, elle avait très peu de connaissances. C’était un peu paradoxal pour quelqu’un qui, comme elle, lisait autant de bouquins historiques. Mais la jeune fille avait sélectionné ses époques avec soin et autant elle pouvait être calée sur certaines d’entre elles, autant la période de Lumières et des premières grandes inventions qui avaient un fort impact sur leur vie actuelle n’était clairement pas ce qui l’intéressait le plus. Elle aurait aimé lever la main pour répondre au professeur et montrer qu’elle s’intéressait tout de même un minimum à ce qu’il racontait mais elle ne savait pas franchement quoi dire, l’historique des projecteurs de cinéma lui était totalement inconnu. Toutefois, elle ne voulait pas passer pour la cancre du fond de la classe, raison pour laquelle elle leva finalement la main pour prendre la parole. « Je ne m’y connais pas trop en projecteurs, mais je sais que la colorisation date de la fin du dix-neuvième siècle ou début du vingtième quelque chose comme ça… Mais je ne sais pas trop comment ça fonctionne… ». Son intervention était maigre et pas forcément extrêmement pertinente, mais elle avait au moins le mérite d’avoir essayé de faire quelque chose de bien. January était peu confiante et les salles de cours étaient certainement l’endroit où elle se sentait la plus stupide au monde, mais elle essayait vraiment d’y mettre de la bonne volonté.

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Message(#) Sujet: Re: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptySam 22 Oct - 18:52

Il n'avait pas fallût plus de cinq minutes à la jeune femme pour comprendre que l'arrivée du professeur Ziegler dans l'équipe pédagogique du château était une très bonne chose. Enfin un nouvel enseignant enthousiaste, dynamique et qui donne envie de suivre ses cours attentivement. Pas comme le sinistre et aimable comme une porte de prison professeur de Défense contre les Forces du Mal ou bien encore l'écervelé et sans cœur professeur de Soins aux Créatures Magiques, avec qui Callie commençait sérieusement à désespérer. A croire que de nos jours, obtenir un poste dans la prestigieuse école de sorcellerie Poudlard n'intéressait plus personne et donc que pour continuer à ouvrir ses portes, la direction se retrouvait dans l'obligation d'embaucher les premiers venus. Chercher à tout prix à coller aux élèves un programme structuré partait sûrement d'une bonne intention mais peut-être que parfois, mieux valait les laisser s'instruire à eux-même. Après tout, si chaque année ils achètent des manuels de cours, c'est pas uniquement pour en faire des souvenirs de leur scolarité. Et ça éviterait par exemple que sa matière préférée soit en train de se transformer en heures de torture à cause d'un incompétent. Heureusement que les professeurs d'Étude des Moldus étaient une source sûre, la plupart du temps on ne pouvait rien – ou presque – leur reprocher. Sans exagérer, ils étaient quasiment à tous les coups, les plus normaux d'entre tous. Les plus sympathiques et tolérants, aussi. Pour faire cours dans cette matière, il faut forcément ne pas avoir de préavis négatifs sur les nés-moldus et c'est toujours plaisant de rencontrer des sorciers qui ne vous considèrent pas comme des tares de la société magique. Ce n'était que la première heure de cours mais la rouquine se sentait bien dans la salle du professeur Ziegler, elle se voyait déjà revenir la fois suivante avec un grand sourire aux lèvres, certaine de passer un bon moment. Parler de cinéma et d'objets moldus ne peut que donner envie d'apprendre, de participer et de revenir.

Quand les cours prennent un autre aspect que « on s'assoit et on gratte jusqu'à la fin du cours » c'est un autre point positifs. Pour Callie en tout cas, qui déteste par dessus tout rester en place. Certes, Ziegler ne leur demandait pas de se dégourdir les jambes dehors mais rien que de se lever pour aller au fond de la classe, c'était déjà bien. On sentait tout de suite qu'il y avait quelque chose de différent avec les autres cours. Pas besoin d'être Einstein ni un excellent élèves pour apporter de bonnes réponses, suffisait juste de se servir de sa tête et à condition d'y mettre un peu de bonne volonté, n'importe qui pouvait le faire. Observation et déduction. Fallait aussi ne pas vivre dans un trou à rat pendant les périodes de vacances scolaires pour avoir un minimum de connaissances et le tour était joué. Ce n'était ps grand chose mais Callie se sentit fière de son intervention, la première dans la classe, de quoi marquer positivement le nouveau professeur. Tant qu'à faire, si elle pouvait se faire bien voir c'était pas de trop, surtout après son moment rebelle du matin. Elle aurait tout gagner si il y avait au moins un professeur pour la défendre devant tous les autres, il fallait donc continuer sur sa bonne lancée. Suite à la réponse de son professeur, elle s'éloigna deux secondes pour récupérer plume et parchemin afin de prendre des notes. « Il faut noter tout de même l’inventivité des moldus pour avoir réussir à convertir des scènes en images. Des personnes savent un peu comment on procède à cela ? » Qu'est-ce qu'elle adorait quand des sorciers complimentaient des moldus à propos de leur ingéniosité. D'accord, la jeune femme n'avait absolument rien à voir avec toutes ces inventions, elle était trop jeune pour avoir un lien de près ou de loin mais c'était plaisant d'entendre du bien sur des gens qui venaient du même monde que le sien.

L'avantage d'être une sorcière, c'est que Callie n'aurait pas eu de cours sur le matériel cinématographique dans une école moldue à moins de se lancer dans un cursus spécialisé. Là, rien ne l'obligeait ensuite à faire carrière dans ce domaine, ça faisait plus office de culture générale. Et ouais, ce n'était pas toujours évident mais parfois elle trouvait des avantages à ne pas être aussi moldue que ce qu'elle aurait dû. Le genre de trucs qu'elle pensait tout bas sinon elle n'aurait plus aucune crédibilité à contester sa condition de sorcière et ce serait dommage parce que râler est l'une de ses activités favorites. D'ailleurs, la jeune femme se souvenait d'un film pourri – à son goût – en noir et blanc et qui n'était pas sans rappeler l'explication du professeur. Si elle ne se rappelait plus très bien des détails, c'était suffisant pour illustrer les propos de Ziegler et mieux comprendre où il voulait en venir. Comme quoi, elle n'avait peut-être pas une si mauvaise culture du cinéma que ça. Faudrait le dire à Noel, lui qui se moquait parce qu'elle ne connaissait pas la plupart des films que lui jugeait incontournables. « Est-ce que des personnes ont quelques connaissances sur l’historique des projecteurs de cinéma ? Leur fonctionnement éventuellement, leur limite aussi – comme la limite du son et couleur pour celui que vous voyez actuellement. » Euh... Callie voulait bien poursuivre dans son élan et apporter une nouvelle réponse mais il fallait qu'elle se creuse les méninges avant. C'est pas qu'elle ne s'était jamais renseignée sur le sujet mais si, en fait. Et elle eut l'impression d'être bête quand son ex meilleure amie plaça une date, certes approximative mais une date quand même. Comment pouvait-elle être au courant de ce genre de truc ? La rouquine resta stupéfaite quelques secondes avant de se reprendre. « Le projecteur permet de voir les images d'une pellicule en plus grand sur une surface plane et réfléchissante. Pour cela, il faut placer la bande devant la lumière du projecteur et ce qu'il y a dessus apparaîtra sur en plus grand, sur un mur par exemple. Le projecteur s'appelle ainsi parce que la technique utilisée est une projection lumineuse. C'est la même chose que ce que vous venez de faire avec votre baguette, professeur. Pour les films, je suppose qu'il y avait quelqu'un ou plus probablement une machine qui faisait en sorte de bouger la bande au-dessus de la lumière à un certain rythme pour que les différentes images défilent et donnent une impression de mouvement. » Et dire que les sorciers n'avaient pas à se casser la tête, leurs photos bougeaient toutes seules, par magie. Tout était quand même plus simple chez eux...
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Message(#) Sujet: Re: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptyMar 1 Nov - 16:04


ft. 7ème année

Cinéma moldu




J’espérais que mon projet allait être intéressant pour mes élèves. Ce ne sera pas facile, surtout avec le peu de monde qu’il y avait – peut-être ferais-je intervenir des élèves d’autres années s’ils le souhaitaient (avec évidemment une note en plus, quand même). Peut-être même interviendrais-je en tant qu’acteur, de toute manière, je les aiderai dans la réalisation et dans l’écriture de leur court-métrage. Je sentais tout de même parmi mes élèves, un petit intérêt pour ce que je disais. Je supposais que je devais donner un cours bien différent de ce qu’ils avaient l’habitude. Je n’étais pas vraiment partisan des cours magistraux, je préférais encore la discussion et la pratique lorsque nous le pouvions. Bien évidemment je n’oubliais pas le sujet principal qui est l’étude des moldus. A chaque année un thème spécifique de l’étude des moldus : les guerres mondiales, la technologie, le cinéma, les mythologies... etc. Alors bien évidemment que je leur donnerai des connaissances en cinéma moldu, ainsi qu’en cinéma tout court.
Ce fut January qui se proposa d’abord pour me répondre, et je l’encourageais d’un sourire. Elle n’apporta pas beaucoup de matières, mais elle tenta tout de même de dire quelque chose, et le fait qu’elle parle de colorisation me permettra d’enchainer sur autre chose. Ce fut ensuite Callie qui permit d’expliquer plus en détail le fonctionnement d’un projecteur. J’estimais qu’à leur âge actuel, les explications de Callie étaient bien suffisantes.

« Effectivement mademoiselle Mulligan, c’est exact ! A l’époque il fallait quelqu’un pour tourner la manivelle que vous voyez là pour faire défiler le film. Au fil du temps, ce principe-là c’est « automatisé » avec l’électricité – ce que nous n’avons pas à Poudlard. C’est en effet au début du vingtième siècle qu’il y eut la colorisation des bandes, comme vous l’avez dis miss Shiver. Elles passèrent donc de noir et blanc à sépia, » je montrais une photo en sépia pour appuyer mes propos. « Puis aux couleurs RVB – rouge vert bleu – donnant toute la palette de couleurs que nous connaissons à l’heure actuelle. »

Là encore je montrais une photo aux couleurs RVB pour faire la différence avec le sépia. Non pas que je les prenais pour des débiles, simplement j’aimais bien illustrer mes propos quand je le pouvais. Et puis, c’était toujours plus « percutant » d’avoir des preuves visuelles – du moins était-ce mon avis.

« Puis il y eut des révolutions technologiques et les vieux projecteurs furent remplacer par du numérique. Plus petits, plus portatifs, plus simples d’utilisation – bien que leur fabrication soit légèrement plus compliqué, je suppose. Grâce au numérique, les moldus purent ainsi expérimenter plusieurs effets spéciaux avec des ordinateurs et des logiciels, c’est ainsi qu’ils purent faire des films en 3D. Lorsque l’occasion se présentera je vous emmènerai certainement en excursion pour voir ce genre de film. Bien évidemment nous parlerons du film en classe, quand même, sinon je vais me faire taper sur les doigts par McGonagal. Mais il ne faudra pas le répéter, hein ! »

J’eus un petit sourire mystérieux tout en disant cela. En effet, il ne faudrait quand même pas que mes cours soient des loisirs – bien que je pense qu’il y aurait bien plus d’élèves dans ce cas-là. Sinon je risquerai de me faire remonter les bretelles par la directrice qui penserait certainement que je n’apprends rien à mes élèves. Sauf que si, je leur apprends des choses quand même ! Du moins je l’espérais...
D’un petit mouvement de baguettes, des feuilles s’envolèrent de ma table pour se positionner sur les tables des élèves.

« Bien ! Retournons à nos places maintenant, » dis-je en me dirigeant vers mon bureau – où je ne m’assis pas d’ailleurs, je restais debout, comme à mon habitude. « Vous trouverez sur votre bureau une série de mot en rapport avec le cinéma. Vous devez m’écrire des définitions de ces mots. Il y aura une correction une fois fini. Bien évidemment les bonnes réponses seront tout de même récompensées ! Vous avez, hm, 30 minutes. Ce qui nous laissera ensuite juste assez de temps pour parler des sujets. Si vous n'avez pas fini, on continuera à la séance prochaine, et je vous inviterai donc à vous renseigner sur les définitions et les sujets. »

Croisant les bras sur ma poitrine avec, encore, un sourire plaqué sur le visage, j’attendis donc que les élèves remplissent leur feuille.


- Adrenalean 2016 pour Bazzart.


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Message(#) Sujet: Re: cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année cours 1 - cinéma moldu ► 7ème année EmptyDim 5 Fév - 20:14


Les septièmes années

Cours sur le cinéma moldu

Travailler sur le cinéma moldu était intéressant, elle ne pouvait pas le nier mais certainement un peu trop technique à son goût. January avait choisi l’étude des moldus pour une raison simple, elle baignait dans cet univers depuis cette naissance puisque ses parents avaient décidé de renier leurs origines pour vivre comme des moldus au sein de leur cirque. January avait toujours trouvé que c’était un choix étrange et elle était de son côté extrêmement attachée au monde sorcier mais même en étant persuadée qu’elle voudrait continuer à vivre dans le monde magique plus tard, elle avait quand même appris un certain nombre de choses sur les moldus en les côtoyant au quotidien durant toute son enfance. Elle s’était donc carrément baladée en cours pendant un premier temps, apprenant des choses qui lui paraissaient tout simplement être des évidences alors que pour d’autres élèves, il s’agissait d’un vrai apprentissage. Cependant, plus les années passaient et plus les cours devenaient techniques ce qui avait donc nécessité qu’elle se mette un petit peu au travail, chose qui lui déplaisait fortement. January n’était clairement pas une bosseuse, surtout lorsqu’il s’agissait de quelque chose qui n’avait aucun lien avec son avenir. Elle savait pertinemment qu’elle n’avait besoin ni de ses BUSE ni de ses ASPIC pour épouser un homme riche et vivre heureuse jusqu’à la fin de ses jours. C’était surtout son charme et son physique qu’elle devait entretenir. Certes, elle devait également être un minimum cultivée si elle devait espérer charmer celui sur qui elle jetterait son dévolu, mais elle pouvait aussi faire semblant d’avoir un minimum de culture, ça serait très bien aussi, ou en tout cas ça suffirait amplement à la Poufsouffle qui n’avait pas envie de se bourrer le crâne avec des informations qui n’avaient à ses yeux pas le moindre intérêt. Mais de toute façon, elle n’avait pas le choix et maintenant qu’elle n’avait conservé que trois matières pour cette dernière année à Poudlard, January était bien décidée à s’investir pour ne pas planter ses ASPIC sinon ça ne servirait à rien qu’elle se soit obligée à rester à l’école durant une année supplémentaire. Si elle était là, c’était aussi parce qu’elle n’avait pas encore trouvé son futur mari et qu’elle ne se voyait pas passer une année complète au cirque avec ses parents même s’ils étaient adorables la plupart du temps. January n’était pas faite pour vivre dans un cirque, elle était une princesse avant tout et les princesses vivaient dans des châteaux. C’était donc dans un endroit comme celui-ci qu’elle aspirait à passer les prochaines années de sa vie. Bon, Poudlard était déjà un château mais il ne lui appartenait pas alors ça ne comptait pas vraiment.

Pour cette première partie du cours, elle avait réussi à se concentrer assez et à s’investir pour tenter de donner une partie de réponse, certes foireuse, mais qui avait le mérite d’être là. Sauf que son coup d’éclat fut vite ruiné par Callie qui semblait avoir avalé un dictionnaire cinématographique avant de venir en cours. C’était un peu trop facile tout de même, comme si c’était le genre de choses que l’on apprenait tous les jours ! Evidemment, leur enseignante ne tarda pas à s’extasier face à de pareilles connaissances et la Poufsouffle soupira dans son coin, pas forcément ravie d’avoir été doublée. Certes, elle était super nulle, mais elle avait au moins essayé d’apporter des éléments de réponse ce qui, à ses yeux, était déjà pas mal. Le cours se poursuivi et January pu observer de ses yeux ces fameuses technologie qu’elle ne maitrisait pas du tout à la perfection et qui de toute façon devaient être particulièrement obsolètes désormais. Leur professeur le lui confirma en abordant le sujet des révolutions technologiques et January prit des notes avec application, se préparant pour un éventuel devoir qui ne tarderait probablement pas à leur tomber dessus. En plus, ils allaient certainement avoir le droit d’aller voir un film tous ensemble et ça c’était super cool ! Bien sûr, entrer dans un cinéma lui était déjà arrivé, mais ça faisait un cours théorique en moins à apprendre et ça, c’était un avantage non négligeable que la jeune fille savourerait à sa juste valeur. Malheureusement, toutes les bonnes choses avaient une fin et après avoir pris le temps de bien noter tout ce que le professeur leur racontait, elle allait devoir bosser à son tour en donnant les définitions d’une série de mots absolument interminable. January soupira avant même d’avoir découvert les fameux mots qui se trouvaient sur sa liste. Elle prit quand même la peine de la parcourir et découvrit que certains d’entre eux lui étaient totalement inconnus. Certains lui paraissaient assez évidents et elle écrivit donc assez rapidement la définition de l’arrière-plan, de l’arrêt sur image, de la bande annonce, de la censure, du cinéma muet, court métrage, du générique, du recadrage, du scénario et du script et pour les autres, elle eut besoin d’un peu plus de réflexion. Certains comme l’anaglyphe lui étaient totalement inconnus et elle nota dans un coin de sa feuille qu’elle devrait chercher la définition plus tard. Concentrée, elle ne leva pas les yeux de sa feuille avant d’avoir trouvé toutes les définitions qu’elle pouvait écrire sans l’aide d’un dictionnaire. Elle était plutôt fière de son travail.

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