♦ S'il (elle) devait choisir une seule matière ce serait laquelle ? :
C’est difficile à choisir mais elle aurait sans doute une prédilection pour l’Histoire de la magie car Corona se débrouille assez bien pour les exercices de mémoire et adore les histoires, contes et autres légendes que les adultes appellent Histoire.

♦ S'il (elle) s'approchait d'un chaudron d'Amortentia, il (elle) sentirait quoi ? :
« Hum, snif, snif, je sens comme … une odeur se sève, vous savez comme un arbre qu’on vient d’entailler, mais ça se mélange avec une odeur de sucré, chimique, enfantin … on dirait les bonbons moldus appelés fraise tagada. Ah, il y a aussi l’odeur du bitume les jours où il fait très chaud puis qu’il se met à pleuvoir. Il y a une autre odeur aussi mais … impossible de savoir quoi … »
Extrait de Mémoire de ma vie, de Corona Bizard



♦ C'était comment avant/pendant Poudlard ?:
Corona est la benjamine d’une famille comportant trois enfants, trois filles. Elle est née cinq ans après la première et, trois années après la seconde. Toute petite, déjà, Corona était un véritable ange. Ses sourires étaient rayonnants, sa voix était adorable et, elle vouait une admiration sans limites à ses deux sœurs. La famille vivait dans Londres, dans sa banlieue plus clairement, un joli pavillon, plutôt spacieux. L’enfance de Corona se déroula donc comme dans un conte de fée, elle et ses sœurs apprirent à lire et à écrire avec leur mère. Leur père, lui, les fit monter sur un balais et, leur passa sa passion pour la musique. Sur ce point, il appréciait beaucoup les moldus, disant que ceux-ci avaient beaucoup à leur apprendre sur le sujet. Corona partageait ce point de vue, mais, pas entièrement. Elle était, en effet, dès l’âge de 8 ans, fan à 100 % d’un groupe sorcier, de punk, du nom de « Don’t cry”.

Ce fut vers cette époque, le premier septembre, que la plus grande de leurs sœurs les abandonna. Elle les quitta pour entrer dans une école de sorcellerie, Poudlard. L’horreur pour la fillette qui ne jurait que par ses deux aînées. Elle parut se renfermer un peu sur elle même et, sachant que d’ici quelques années, son autre sœur devrait l’abandonner elle aussi, elle décida de prendre un peu de distance vis à vis d’elles. A partir de ce jour, elle passa ses journées à s’occuper tant bien que mal, seule. Elle commença par jouer à la couturière, s’amusant à piquer la baguette de sa mère pour se faire ses propres vêtements. Au début, c’était bien souvent une catastrophe, puis, avec le temps, ils devinrent de mieux en mieux. Sa mère, peu à cheval sur le règlement, lui permit d’utiliser sa baguette et, s’émerveillait devant les résultats que produisaient la fillette, âgée à présent de huit ans. Sa deuxième sœur partit elle aussi à Poudlard et, la petite fille qui s’était promis de ne pas faire de crise, se mit à pleurer devant le train, serrant ses deux grandes sœurs, en criant qu’elle ne voulait pas rester toute seule. Finalement, ce fut tout de même le cas, et, la famille, réduite à trois personnes jusqu’aux prochaines vacances, reçu un hibou, disant que la nouvelle élève, avait été envoyée à Serpentard, comme sa grande sœur.

La maison importait peu aux parents, la petite sœur, quant à elle, ne connaissait rien à Poudlard et, elle envia donc ses deux grandes sœurs. En désespoir de cause, elle se replongea dans la mode, dans la musique, ajoutant à ses deux hobbies un nouveau. Elle passa son temps à errer dans la cuisine, préparant gâteaux et sucreries. Bien sûr, sans l’aide de la magie car, c’était bien plus drôle que si la baguette faisait tout ! Ses créations étaient délicieuses mais, à force de se goinfrer, la fillette finit par prendre quelques kilos en trop. Elle qui était mince, risquait de tomber rondelette. Son père se mit dans une colère folle, l’engueulant et, lui expliquant que ce n’était pas parce que ses sœurs n’étaient plus là qu’elle devait se laissait aller ! Il la mit donc au régime, ou plutôt, l’obligea à moins manger de sucré et à ne pas grignoter entre les repas. Elle dut aussi faire du sport, beaucoup de sport pour meubler ses journées. L’emploi du temps finit par lui plaire, après quelques semaines. Le matin, elle se levait à 7 heures ½ du matin, déjeunait de pain et de miel, de fruits et de lait puis, elle partait faire un footing avec sa mère. Ensuite, elle devait lire au moins une heure, sur le sujet qu’elle voulait. A 10 heures, elle travaillait sur l’instrument de son choix et, à 11 heure ½, elle avait une heure de libre avant de manger. Le début d’après-midi, elle pouvait faire ce qu’elle voulait mais, à trois heures, elle avait différents cours de sports, en général avec un professeur particulier. Ses parents espéraient, en lui faisant des journées chargées, la détourner du chagrin qu’elle éprouvait à ne plus voir ses sœurs.

Corona mincit donc à vue d’œil mais, ne grandit pas, ou plutôt, si elle grandissait, c’était d’un centimètre par an. Elle était toute petite et, ressemblait à une poupée avec ses vêtements bariolés et étonnants. Toute jeune, elle éprouva un véritable engouement pour les chaussures à talons mais, ne put en mettre que lorsqu’elle entra à son tour à Poudlard. En effet, avant, sa mère refusait tout bonnement de la voir en porter, lui expliquant que ce n’était pas bon pour son dos. Inutile de dire que la fillette s’en fichait royalement. Et puis, la rentrée pour Poudard arriva, ses sœurs étaient rentrées à la maison. La moyenne était enchantée par Poudlard et, la grande trouvait le château toujours aussi génial. Leurs récits faisaient de plus en plus envie à Corona. Lorsqu’elle reçu sa baguette magique, 18 cm, plume d’hippogriffe et bois de merisier, la rentrée lui parut encore plus proche. Le jour bénit et tant attendue arriva enfin. Les trois filles furent laissées par leurs parents sur la gare, prêt du train et, toutes les trois montèrent. La plus grande partit tout de suite rejoindre ses amies mais, Corona put rester avec son autre sœur. Sa réputation commença ce premier jour alors qu’elle déambulait dans le train, habillée d’une jupe bleu pâle à fine rayures rouge et violettes, passée par dessus des bas blanc à pois roses et violet. Un débardeur rose avec des petites ailes blanches dessinées dans le dos, des mitaines à rayures et des bracelets complétaient sa tenue. Corona se souvient parfaitement de la tenue qu’elle portait ce jour là compte tenue du fait que ses parents avaient prit une photo des trois filles et, que la jeune fille la garde toujours sur elle. Enfin, bref, sa taille miniature et ses vêtements colorés attirèrent l’attention et, lorsque les gens surent qu’elle était la petite sœur de deux beautés à Poudlard, elle intrigua encore plus. Enfin bref, le premier trajet en train fut un rêve.

Puis, ce fut l’arrivée à Poudlard, arrivée qui se solda par une baignade forcée. En effet, la fillette était montée dans une barque avec deux filles et un garçon qu’elle avait rencontrée dans le train. Surexcitée, elle ne tenait pas en place, sautillant, se levant, se rasseyant, donnant sans le faire exprès des coups à ses voisins. Elle adressait de grands signes à ses sœurs, grands signes que celles-ci lui rendirent. Le garde chasse, lui dit de s’asseoir, ce que la jeune fille fit, plongeant son regard d’azur dans les profondeurs boueuses du lac. A ce moment, les barques se mirent en route. La fillette resta, le nez à quelques centimètres de l’eau, scrutant les profondeurs. Puis, soudain, elle se mit à crier qu’elle avait vue quelque chose. Les autres voulurent voir et, comme la fillette se penchait déjà trop, l’un d’eux dut lui donner un coup car, l’enfant bascula par dessus bord et tomba, la tête la première fans l’eau glacée. Elle se mit à crier car, malheureusement, Corona avait la phobie de l’eau profonde et ne savait pas nagée. Elle manqua de se noyer mais, heureusement, un jeune garçon lui tendait sa main à laquelle Corona s’agrippa. Le garde chasse la hissa par dessus bord ou elle resta, tremblante, des larmes ruisselant de ses yeux. Elle se mit à renifler avant d’éternuer. Un pâle sourire apparut sur ses lèvres et, elle finit par rire. Les autres élèves rirent aussi et, le petit groupe fit une entrée fracassante dans la grande salle avec en tête, juste derrière un professeur à l’allure stricte, la miniature aux cheveux tout mouillées, enveloppée dans un grand manteau, un sourire maxi format aux lèvres. Toute la salle fut rapidement au courant que quelqu’un était encore tombé dans le lac, les plus anciens, qui avaient connus un ou deux élèves à qui c’était arrivé, se mirent à rire, les plus jeunes eurent des regards affolés. Pourtant, le regard rayonnant de la gamine montrait qu’elle était tout sauf traumatisée. Bien au contraire, son sourire aurait éclipsé les rayons du soleil tant il était chaleureux. La répartition commença. Son nom de famille commençant par un B, Corona fut l’une des première appelées. Sa maison lui fut donnée, après quelques secondes d’hésitations. Elle était à (je mettrais le nom lorsque je serais ou je vais être répartie). Qu’elle déception, pas la même maison que ses sœurs. Enfin, la fillette était tout de même heureuse de retrouver ses grandes sœurs adorées aussi, elle s’en ficha un peu.

Les années passèrent. Contrairement à sa famille, Corona n’avait pas héritée de leur don et de leur passion pour le Quidditch, En effet, même si elle aimait voler sur un balais, c’était loin d’être la chose qu’elle préférait. D’un naturel sociable, la jeune fille se fit une bonne bande de copains. Elle sortit avec plusieurs garçons, ne restant, en général, pas très longtemps avec eux. Elle passa aussi beaucoup de temps en retenue. Notamment pour des devoirs non fait et des problèmes d’uniformes. En effet, Corona ne supportait pas l’uniforme de Poudlard, d’un noir sans concession, elle l’avait donc customisé à sa guise, le découpant, le cintrant à la taille, en ouvrant un joli décolleté et, en cousant badges et autres dessus. Mais, même avec un uniforme un peu plus coloré, elle ne pouvait s’empêcher de s’habiller à sa guise, provoquant les soupirs des professeurs.


♦ Et une fois qu'elle en sera sorti(e), elle fera quoi ? :
Corona a plusieurs rêves, tous plus fous et improbables les uns que les autres mais à son âge elle peut encore se permettre de rêver. Elle imagine donc son avenir de plusieurs façons. Dans la première, elle est devenue LA styliste sorcière la plus en vogue, elle possède une chaîne de boutiques se trouvant partout dans le monde et de par sa célébrité, elle côtoie le gratin de la société sorcière (et moldue d’ailleurs). Son autre envie est de devenir une super sportive (chez les moldus bien entendu) et du coup de gagner plein d’argents et d’être ultra célèbre. Enfin elle se voit bien aussi en chef cuisinière hyper connue, qui fait plein d’émissions à la télévisions (moldue) et qui écrit pleins de livres de recettes et de conseils. Ce sont de jolis rêves auxquels Corona s’accroche. Il est difficile cependant de savoir si elle y croit vraiment ou si elle tente juste de garder un lien avec le monde de son enfance.[justify]