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Message(#) Sujet: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyLun 18 Juil - 18:49

A tes emmerdes

Phoebe S. Llewellyn






Aaaah, les vacances. L’été. Le meilleur moment pour sortir les maillots de bain et plonger dans l’eau glacée par l’hiver. Le meilleur moment pour se noyer dans des vagues de 10 mètres, de boire des cocktails et de fumer des joints sur la plage. Oui, franchement, j’adorais l’été – bien que j’aimais aussi beaucoup l’hiver, n’étant pas frileuse pour un sous. L’été et l’hiver étaient vraiment mes deux saisons préférées : déjà car c’était des vacances, mais en plus car dans les deux cas il y avait toujours une possibilité pour s’éclater à fond.
Pour une rare fois, j’avais décidé de participer à la sortie scolaire organisée par Poudlard. De ce fait, je passais quelques jours avec mes parents – histoire de ne pas les délaisser – avant de faire mes valises pour le voyage inattendu de Poudlard. Je me sentais plus légère, plus sereine, surtout car à la maison, tout semblait s’être arrangé. Mon père était rentré de l’hôpital avec une santé nouvelle, ma mère avait retrouvé son sourire franc et son parlé cru, en plus d’avoir fait disparaître les poches de fatigue sous ses yeux. Ils furent d’ailleurs très satisfaits que j’eus réussi au moins 3 épreuves aux BUSEs, et impressionnés que je décide tout de même de redoubler du fait de ma suspension qui serait un véritable handicap pour l’année future. En effet, je n’aurais pus prendre que 3 épreuves, et je me serais ennuyée à mort – et je détestais m’ennuyer, bien que je ne sois pas friande des cours non plus.
Dans tous les cas, je me sentais véritablement bien, et presque heureuse. A croire que les mauvais jours et les problèmes étaient derrière moi. Je ne me serais pas imaginée que les emmerdes me suivraient partout où j’irais et ne me laisseraient qu’un mince répit.

Commençons par le choix pittoresque de Poudlard quant à la destination de cette année : l’Irlande. Bon, pour le bronzage et les longues soirées sur la plage de sable chaud, c’était raté. Quand je sus notre destination, ce qui était sûr était que je fus déçue. Non pas que je n’aimais pas l’Irlande, mais en général, en été, les destinations étaient plus du genre... exotiques, m’voyez ? Je m’étais imaginée partir en Thaïlande, dans les Caraïbes, ou bien encore ne serait-ce qu’à Miami. Non, ils avaient choisi l’Irlande : pays froid remplis de consanguin – n’en déplaise à Sloane. Ce fut ma première désillusion et ce ne fut pas la dernière.
Nous avions donc déposés nos affaires dans nos tentes. Ayant trainé un peu la patte, je ne rencontrais pas ma colocataire de tente. Ce qui était certain, c’était que ce n’était pas Sloane, ne l’ayant que peu quitté depuis que nous nous étions posés dans ce trou perdu qu’était... un nom super compliqué à l’Irlandaise que je n’oserais pas prononcer. Au risque de blesser les consanguins qui m’entendront – me liront, c’pareil. J’ai même longtemps hésité à faire des blagues sur son trou perdu à Sloane, après tout, j’aurais put la vexer. Fort heureusement, elle avait plus d’humour que cela (déjà fallait avoir beaucoup de foi pour être amie avec moi donc bon).
Nous avions donc visités le (moche) beau, très beau patelin dans lequel j’étais fourrée pendant 1 mois. Ho c’était joli, très champêtre, et il était clair que j’allais bien m’amuser tout de même, mais bon, ce n’était pas comme un soleil du sud, d’été, du sable chaud, et un panorama sur la mer à perte de vue. Quant aux repas... j’avais imaginé là encore des plats exotiques qu’on ne retrouve que dans les pays de là bas, mais voilà, on était en Irlande. Donc plat Irlandais. Bons, mais, voilà quoi, je connaissais déjà moi ! Ce n’était pas la première fois que j’allais en Irlande (surtout pour aller voir Sloane), alors leur cuisine bah... c’est pas nouveau quoi. Mais bon, on va dire que ce n’était pas un plat insipide, c’était déjà ça (on aurait put avoir des doutes hein, après tout...)
C’est donc avec la peau du ventre bien tendue, déjà bien fatiguée par cette première journée (en même temps l’avion ça fatigue hein), que je m’étais dirigée vers ma tente. J’avais l’intention d’ignorer totalement ma coloc’ pour m’affaler sur mon lit. Tellement claquée que je me serais certainement endormie direct sans même dire bonne nuit ou attendre que ma coloc’ daigne parler.
Alors c’est ce que je fis. J’entrais dans la tente, refermant la porte en toile derrière moi, pour m’affaler telle une pierre sur mon duvet.

Et puis je me relevais d’un coup, tournant vivement la tête vers ma coloc’ qui était tranquillement dans son coin.
Et j’eus étrangement une forte envie d’aller dormir à la belle étoile.

« Oh. Putain de bordel de dieu à la con de merde. »

Je replongeais ma tête dans mon oreiller, y étouffant un cri de frustration. Non mais, qu’est-ce qu’ils avaient dans le crâne à ces petits merdeux de Poudlard ? L’inimitié qu’il y avait entre Phoebe et moi était loin d’être une nouvelle, et ils nous foutaient ensemble ? Sérieusement, ils voulaient avancer l’apocalypse ? Grrrr. Ils pensaient sérieusement qu’on allait enterrer la hache de guerre d’un coup et nous tenir main dans la main dans un champ de fleur avec une musique niaise à mourir en arrière plan ? Non mais sérieux. Quel merdier.
Je poussais un profond soupire tout en tournant mollement la tête vers Phoebe, celle avec qui j’allais passer un mois à dormir à côté.

« Je propose ! » m’exclamais-je comme si je venais d’avoir l’idée du siècle. « Qu’on s’ignore. »

Quoi ? Non ce n’était absolument pas fuir la réalité et la confrontation. J’étais crevée par le voyage, je n’avais aucune envie d’avoir une dispute avec Phoebe. Mais bien évidemment, si elle me rentrait dedans, pour sûr que je lui rentrerai dedans...






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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyMer 20 Juil - 18:28


Cauchemar en vue ?


Nous étions enfin arrivés à destination. Je m’étais doutée que le voyage de cette année se déroulerait en Irlande à en voir les visages heureux des élèves qui arboraient fièrement drapeau. Ce n’était pas une destination bien dégueulasse, même si j’aurais tant voulu visiter la France. Tant que l’on promettait de chouettes vacances sans trop d’embrouille, je n’étais pas contre et je voulais bien être un peu optimiste. C’était un peu difficile en ce moment de garder le sourire. Je me tracassais toute seule au sujet de Lloyd. Nous nous étions engueulés dans le Poudlard Express, lorsque nous dûmes quitter l’école. Ou plutôt, je l’avais engueulé en première. Pour une bagarre qui m’avait bien excédée et qui m’avait montrée à quel point il ne restait qu’un simple gamin. Cependant, j’avais agi sur un coup de tête. Moi aussi, je n’étais pas parfaite et il m’arrivait de m’enrager, voire de vouloir frapper quelqu’un. Anastasia, par exemple. Finalement, je lui avais envoyé une lettre pour m’excuser d’avoir été aussi odieuse. Il ne m’en avait pas trop tenu rigueur, contrairement à ce que j’aurais pu penser. Je ne saurais dire si certaines s’étaient adoucies, mais en tout cas, j’avais arrêté de lui sauter à la gorge pour lui rappeler, d’une façon dure, notre passé. Rien était encore joué. Non, je ne parlais pas là d’une base pour redevenir amis. Simplement, le pire était passé. Je savais qu’il allait également se rendre en Irlande pour s’amuser également, alors je risquerai de le revoir bien rapidement. Je ne saurai pas exactement quoi lui dire à ce moment-là. En tout cas, un mince progrès naissait. Cette grosse vache d’Ashley me ferait moins chier avec cette histoire.
Mon autre problème, c’était bien Keagan. Mon amour inconditionnel pour lui s’enflammait toujours et pourtant, j’avais le sentiment que j’allais connaître un chagrin iminent. Je l’avais bien vu au bal, comment il observait Daniela. Cela m’avait fait de la peine, mais je n’y pouvais rien. Il faisait ce qu’il voulait. Je ne lui avais pas adressé la parole depuis cet instant-là. Il ne valait mieux pas que je le fasse, étant donné les mauvais sentiments qui me traversaient en ce moment. Je ne pouvais pas m’empêcher d’en vouloir à Daniela, même si c’était une très gentille fille. Il m’était impossible de me débarrasser de ce début de rancœur. Je me sentais si mal à l’égard de ça. J’espérais que ces vacances allaient me faire penser à autre chose. Je m’y étais rendue avec Aurora et Logan à mes côtés, mes deux meilleurs amis. Nous avions bien bavardé au sujet de ce qui serait plutôt cool à faire ici. Cela ne ressemblait à rien aux belles plages de la Floride, mais je trouvais ça très reposant. Ca changeait de l’air urbain, de la pollution des voitures moldues, etc. Evidemment, ma famille allait me manquer et ils m’en voulaient un peu de m’être séparée d’eux aussi rapidement, mais j’avais vraiment tenu à venir ici. Ma petite sœur, en revanche, avait refusé ce voyage scolaire parce que notre oncle Drustan lui avait proposé de le rejoindre en Roumanie. Elle était passionnée par les dragons, donc j’étais certaine qu’elle aurait eu sa place là-bas, bien plus qu’ici. En fait, la seule personne de ma famille que je verrai ici, c’était ma cousine Savannah qui allait rentrer en septième année.

« Je vais aller me poser un peu, les gars. On se rejoint toute à l’heure devant le campement ! » Leur fis-je en traînant lentement mes affaires.

Selon le schéma, ma tente était située vers le Nord-Est du campement. Ca va, ce n’était pas trop loin de ma position. J’espérais tomber sur un bon colocataire. Je n’avais pas encore été voir la liste, mais je ne m’imaginais pas que cette journée allait mal finir. Je pensais aller y jeter un coup d’œil plus tard, après avoir un peu récupéré de ma fatigue. Le trajet avait été long et lessivant. J’adorais la chaleur en temps normal, mais là, il s’agissait carrément d’une vilaine canicule. Heureusement que j’avais pensé à acheter un peu de crème solaire moldue avant de partir de Cardiff.
Quand je parvins à l’intérieur de cette petite tente, je constatai que j’étais seule. Au moins, je pouvais choisir l’emplacement de mon futur lit. Enfin… lit… si on pouvait vraiment appeler ça des « lits ». C’était ridiculement petit et à l’aspect inconfortable. Dans quelle misère allait-on plonger ? Bon, c’était peut-être pour nous mettre dans l’ambiance forestière. Je n’allais pas m’en plaindre pour le moment, cela restait chouette de vivre en communauté et ce, dans la Nature. L’an dernier, je ne m’étais pas rendue à la ferme, donc c’était une première pour moi.
Après avoir posé mes affaires, je me couchai sur le ventre, la tête enfouie sur mes bras. Quelle chaleur. Je n’allais pas tarder à sortir en bikini à ce rythme. Je restai une bonne demi-heure dans cette position, somnolant presque à moitié. J’entendis vaguement l’entrée de la tente s’ouvrir mais je n’y prêtai pas trop d’attention. La fatigue était bien plus importante. Ce ne fut que lorsque j’entendis quelque chose gigoter à côté de moi que j’eus enfin l’idée de tourner la tête vers la nouvelle venue. Au départ, je voyais un peu flou mais ma conscience avait suffisamment de repères pour reconnaître cette touffe de cheveux. J’écarquillai un peu plus les yeux, avant d’adopter un air consterné. Ashley aussi semblait toute aussi outrée. En même temps qu’elle, je lâchai moi aussi des grossièretés :
« Merde, par le slip de Merlin… non, putain... »
J’étais encore un peu crevée alors je n’avais pas haussé le ton. Mais oui, j’étais à la limite de la dépression. A mes problèmes se rajoutait cette fille insupportable. Je n’arrivais pas à croire qu’il fallait que je passe un mois à dormir dans la même tente que lui. Il y avait une erreur, ce n’était pas possible. Le professeur qui nous avait répartie devait très mal nous connaître. Cela allait finir en guerre ou en dispute chaque soir, c’était sûr ! Je soupirai de lassitude. Il fallait toujours qu’elle me tombe dessus, que ce soit dans les toilettes ou… en vacances. Je laissai de nouveau ma tête retomber sur mes bras. Miséricorde. Puis, je la relevai de nouveau pour mieux entendre la proposition de Rosenvache. Pour une fois, ses idées n’étaient pas connes, tiens.
« Bon plan. Hors de question que tu me gâches mes vacances. Même si c’est déjà mal parti, visiblement. » Répondis-je sans le moindre enthousiasme.
Au fond, je savais que ça ne marcherait pas. Ignorer quelqu’un pendant un mois, c’était impossible. Dans une tente, on ne faisait pas que dormir. On s’occupait avant de dormir, on disait adieu à son intimité, etc. Et je n’avais pas envie de la voir trop près de mes affaires. Un énième espoir germant en moi, j’ajoutai :
« On aura qu’à aller voir un prof, ce soir. Sloane n’aura qu’à te reprendre si elle ne veut pas de sa coloc’. »


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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptySam 13 Aoû - 21:30

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Phoebe S. Llewellyn






Phoebe sembla toute aussi abasourdie que moi. Pour ne pas dire profondément choquée au plus profond de son âme autrefois noire et désormais encore un peu plus noire. Car oui, l’idée que Foèbe puisse avoir une âme pure et innocente ne me venait même pas en tête. Après tout, elle avait totalement l’allure de la fille qui voulait se faire paraître gentille et douce pour ne pas qu’on sache qu’elle vouait un culte à la sodomie. Mais je n’étais pas dupe, tant qu’elle n’apporterait pas de preuves de sa chasteté de corps et d’esprits y’a peu de chances que mon avis change à ce sujet.
Llewellyn n’était de toute évidence pas si stupide que ça puisqu’elle approuva ma proposition d’ignorance jusqu’à la fin de ce qui semble être, le plus long mois de vacances scolaires que je n’avais encore jamais eu. Elle rajouta que je lui gâchais déjà bien assez les vacances – maigre consolation comparé au gâchis qu’elle provoquait dans MES vacances. Déjà que j’étais déçue par l’endroit, fallait pas en plus que le soir je sois énervée continuellement à cause de la présence désagréable de l’autre cruche dans ma tente. J’avais d’ailleurs prié longuement pour que l’on m’affecte à Sloane, pour que chaque soir nous puissions voler vers les songes sur le dos d’une licorne géante. Semble-t-il que mes prières n’ont pas fait mouches – en même temps je n’étais pas spécialement croyante.
La question qui se posait était : étais-je réellement capable de l’ignorer alors que l’on allait dormir dans la même tente pendant 1 mois ? Difficile à dire. J’avais une très forte capacité d’ignorance, tout comme j’avais une très forte capacité à prendre la quinte si jamais on me cherchait ne serait-ce qu’un minimum. Alors, le fait de passer un mois tranquille allait dépendre de nos capacités d’ignorance à nous deux.
Etrangement, je voyais mal Phoebe en être capable. En même temps, les gryffondors n’étaient pas réputés pour être très doués dans tous les cas.

Alors que je pensais pouvoir tourner la tête et m’endormir le plus rapidement possible, Llewellyn reprit la parole, à mon grand dam.
Pour dire des sottises d’ailleurs.
N’ayant même pas la force de ricaner ou de sourire narquoisement à sa proposition, je ne fis que l’écouter tranquillement, la tête profondément enfoncée dans mon coussin – une oreille libre pour l’écouter bien sûr – et l’air d’avoir la flemme de tout. Clignant paresseusement des yeux à plusieurs reprises, je ne répondis pas tout de suite

« Tu penses sincèrement que les psychopathes qui nous servent de professeurs voudront nous échanger ? »

Psychopathes étaient un grand mot, mais bon, sachant dans quel merdier ils nous avaient mis en connaissance de causes, on peut dire qu’ils n’attendaient qu’une chose : qu’on foute la merde histoire de nous punir. J’étais quasiment certaine qu’ils n’attendaient que ça, nous punir ; c’était leur passe-temps favoris en même temps, sinon ils s’ennuient.

« Je suis sûre que même si on créait un cataclysme ils nous laisseraient dans notre merde juste pour le plaisir de nous enculer. »

Toujours avec diplomatie et langage soutenu.
Si un jour on m’entendait sortir un discours réfléchis et en bonne et dû forme, c’est que ce n’est pas moi : je suis possédée ou quelqu’un me ressemble étrangement vachement beaucoup. Voilà c’est dit, vous êtes prévenus.
Tout ça pour dire que malgré son éclair de génie en acceptant ma proposition, elle redescendit très vite face à sa proposition d’aller se plaindre à un prof pour qu’on échange avec Slo et sa coloc’. Comme s’ils allaient accepter sérieux, faut pas être si niais dans la vie, ça ne va pas lui apporter beaucoup de choses dans la vie ! Bon ok, y’a certains profs sympatoches, mais manque de pot, pour le placement des élèves dans les tentes, y’a fort à parier que cela vienne de McGo ; traduction : impossibilité de changer.

Je poussais alors un long et profond soupire sortit tout droit de mes entrailles pourraves.

« Pourquoi on s’aime pas, déjà ? » lançais-je alors soudainement d’une voix lasse. « J’veux dire, hors affaire Lloyd. »

J’eus une sorte de rire nerveux, incontrôlable, qui faillit me faire m’étouffer dans mon coussin un peu trop moelleux. C’est vrai, pourquoi on s’aimait pas déjà ? A cause de nos caractères respectifs ? On avait direct pas accroché ou c’est venu après ? J’avais beau chercher, je n’y arrivais pas. Certainement que c’était à cause de nos caractères, bien que j’avais tout de même quelques doutes. J’étais quasi certaine qu’on pourrait bien s’entendre.
Mais ce n’était pas le cas.

« Cela remonte à si loin, » repris-je après m’être calmée. « Que je ne m’en souviens plus. C’est bête. Ne plus se souvenir du pourquoi on n’aime pas une personne... »

Je fronçais alors doucement les sourcils, le regard perdu dans le vague et dans ma réflexion.

« J’me demande si... »

Stoppant ma réflexion, je secouais la tête comme pour m’ôter cette idée stupide de mon stupide crâne stupide. Nah. Impossible que j’oublis sa trahison.
Ivan...






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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyMer 17 Aoû - 19:57


Cauchemar en vue ?


Toute aussi blasée que moi, Rosenvache s’enfonça dans son lit, enfouissant sa tête dans son coussin. Je ne savais pas si elle m’écoutait ou non, mais dans tous les cas, cela ne changerait rien au problème. J’étais sidérée par cette répartition pourrie des colocataires. Combien était-on, dans ce campement de vacances ? Une trentaine ? Oui, on va supposer qu’on est trente. Donc une chance sur vingt-neuf de tomber sur cette insupportable harpie. Une putain de chance sur vingt-neuf… . C’était épouvantable, quand même. Quand Aurora le saura, elle se foutra sûrement de moi. J’avais envie de me cogner le front contre quelque chose pour espérer me réveiller de ce cauchemar horrible. Peut-être que me pincer allait marcher ? En plus de cela, voilà que la vipère n’était même pas capable d’éprouver le moindre petit espoir que des changements puissent être possible. Elle n’avait aucune volonté. J’étais certaine qu’en négociant ou en discutant de manière rusée, on pourrait aboutir à un résultat.
« Ils ont intérêt, j’irai les voir quand même. » Des psychopathes. Des débiles, oui. Je ne trouvais pas ça logique de ne pas nous laisser choisir notre compagnon de chambre. Pour s’assurer d’une cohésion dans les tentes, mieux valait laisser le choix des affinités, non ? Et puis, nous étions tous habitués à dormir avec nos amis, à Poudlard. Ce n’est pas comme si tout le monde allait veiller jusque quatre heures du matin juste pour discuter un peu avec ses potes. Oh et puis, de toute façon, nous étions en vacances. Que ça soit la fête chaque soir ou pas, le but était de se détendre après l’année scolaire passée, pas de se prendre la tête à tout bout de champ. J’étais certaine qu’en évoquant nos problèmes d’entente, un enseignant daignerait à nous autoriser un changement. Sur le papier, c’était écrit que non, mais en face à face, il serait peut-être possible de négocier. Ashley ne semblait pas de cet avis, malheureusement. Elle semblait croire que même un cataclysme les laisserait dans l’indifférence ou le sadisme. Je soupirai une nouvelle fois de lassitude : « Dans le cas où on me dit ‘non’, t’étonnes pas si tu retrouves vite à court de joints, alors. » Sous-entendu que l’herbe allait peut-être m’aider à oublier sa présence, le soir. Mais bon, je savais que je n’allais pas le faire parce que le tabac ne me tentait pas trop ; j’avais juste dit ça sur le coup du désespoir.
Je laissai le silence se préoccuper du reste, gardant toujours l’espoir d’en parler ce soir à un moniteur ou un professeur. Il fallait tout de même que j’essaie. Qui ne tente rien n’a rien, non ? Je n’avais rien à perdre. Ca se trouve, il serait assez sympathique pour briser le règlement. Les préfets le faisaient bien parfois. Sloane n’était pas du genre à nous dénoncer suite à une petite connerie. C’était une excellente préfète, voilà comment je voyais les choses. Il y avait un règlement pour encadrer les élèves mais il fallait aussi savoir quand ne pas le respecter. Je me retournai brusquement, pensive. Les yeux rivés vers le haut, je détaillai les contours de notre minuscule tente. Rosenvache reprit la parole, changeant complètement le sujet de conversation.

« Pourquoi on s’aime pas, déjà ? J’veux dire, hors affaire Lloyd. »

Je me demandais à quoi elle pensait. Pourquoi me disait-elle ça maintenant, tout en ricanant nerveusement ? Il était évident qu’on se détestait parce que… Parce que quoi ? Merde. Il y avait forcément une raison, à part Lloyd. Mais je n’arrivais pas à m’en rappeler. Je me pinçai la lèvre, remontant mon cerveau à cinq ans auparavant. Je la revoyais avec sa bouille de première année, déjà malicieuse à cet âge-là. Lloyd semblait bien l’apprécier.


« Cela remonte à si loin, que je ne m’en souviens plus. C’est bête. Ne plus se souvenir du pourquoi on n’aime pas une personne... »

J’avais envie qu’elle ferme un peu sa bouche, mais je devais avouer qu’elle n’avait pas tort. Je n’arrivais pas à m’e souvenir. Il nous était arrivées trop de mésaventures depuis la fin de mon amitié avec Lloyd que je ne parvenais même pas à me rappeler du tout début de l’histoire. Était-ce parce que nous étions différentes ? Il me semble que je l’avais remarqué dès le départ. Mais de là à la détester pour ça…
Mon regard se tourna discrètement vers elle, comme si la vipère détenait la réponse. Voilà qu’elle venait d’entamer une phrase avant de la faire taire à tout jamais. Secouant la tête pour chasser l’idée, mon air devint suspicieux. J’allais jouer la carte de la mauvaise foi, parce que je refusais qu’elle remette l’histoire de Lloyd sur le tapis. J’avais assez subi de sa morale, l’autre fois, dans les toilettes.
« Je crois que c’est parce que tu étais déjà chiante et provocatrice en première année. Je n’ai pas pu le supporter et c’est parti de là… »
Ne me parle plus de Lloyd, s’il te plait, s’il te plait, Rosenvache. Heureusement qu’elle ne m’entendait pas le lui supplier. J’étais déjà en train de régler les choses avec lui, ça commençait plutôt bien. Il ne me manquait plus qu’à aller le voir dans le camp pour tenter d’améliorer les choses. La lettre avait été un bon début. Cependant, je ne voulais pas qu’elle m’en parle. Si je lui disais que j’en étais venu à lui parler, elle s’en sortirait championne d’avoir réussi à me faire changer d’avis. Ca, je ne le voulais pas. Par précaution, je préférai continuer sur le sujet :
« Il n’empêche que tu n’es quand même pas la pire. S’il y a bien une personne que je déteste par-dessus tout, c’est Anastasia. »
J'étais curieuse de savoir ce qu'elle pensait de cette peste. Après tout, elle allait sûrement la rejoindre en cours, cette année. Les nouvelles vont vite et j'ai appris que la droguée allait redoubler. Une bonne nouvelle parmi tant de mauvaises !

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Dernière édition par Phoebe S. Llewellyn le Mer 24 Aoû - 11:44, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyMar 23 Aoû - 18:28

A tes emmerdes

Phoebe S. Llewellyn






La butée de service qu'était Phoebe semblait croire dur comme fer qu'il était possible de faire plier les professeurs. Si elle croyait vraiment que de faire les yeux doux pourra passer, je n'étais même pas sûre que si elle passait sous la table elle réussira à grand chose - non pas que je remettais en question ses capacités pour donner du plaisir à un mec puisqu'elle semblait être de ces filles douées, plutôt que les profs étaient de sales profiteurs sadiques et débiles qui ne reviendront pas sur leur putain de décision.
Bref, tout ça pour dire qu'elle avait quand même l'intention d'aller voir les professeurs pour plaider sa cause. Je la voyais déjà crier à qui veut l'entendre que je tentais tous les soirs de la violer et de la droguer - pas forcément dans cet ordre.
Phoebe enchaina tout de même sur l'hypothétique « non » qu'elle se prendrait dans la gueule – qu'elle se prendrait forcément dans la gueule – ce qui m'arracha un sourire narquois. Me retrouver à court de joints ? Pitié, mise à part des clopes c'est tout ce qu'elle trouvera. Mise à part une voix grave et une toux à toutes épreuves, c'était tout ce qu'elle récoltera, sachant qu'elle ne semblait pas être de celles qui fumaient. Ce qui était sûr, c'était que j'avais bien envie de la voir s'essayer à la cigarette – ou tout autre produit illicite – juste pour voir sa réaction.
Si j'avais su que cela me vaudrait un violage de bouche dans les règles de l'art, j'aurais tourné 7 fois ma langue dans ma bouche avant de penser ce genre de choses.

A ma question, elle sembla assez surprise et décontenancée. Pourquoi on ne s'aimait pas ? Grande question sans réponse véritable. J'avais un fort caractère dès le début, elle aussi. Peut-être avions-nous déjà commencé à nous prendre le bec à cause de nos personnalités enflammées ? C'est possible, mais de là à déclancher autant d'animosité entre nous. Oh certes, l'évènement-de-la-mort-qui-tue (aussi appeler évènement Lloyd) a joué dans notre animosité, mais bon j'avais du mal à accepter le fait que ce ne soit qu'à cause de ces deux choses qu'au jour d'aujourd'hui (faute de françaiiiis maggle) nous ne nous supportions dans une même pièce. C'était assez ridicule de se dire que ce n'était qu'à cause de cela. Puérile, tout simplement. Observant Phoebe du coin de l'œil (puisque l'autre œil était enfoui dans mon oreiller), je me dis que dans le fond, je ne la détestais pas. Elle était un peu conne, égoïste et égocentrique, mais elle n'avait pas un mauvais fond quand même - contradictoire avec le tableau que je dépeignais d'elle mais bon, je ne suis pas quelqu'un de logique à la base alors chut.
Phoebe prit la parole et sans grand étonnement, annonça que c'était car j'étais déjà une chieuse à l'époque. Cela me fit sourire.

« Et toi tu devais déjà être une chieuse et une égocentrique aussi. »

Cette réponse ne me convenait pas vraiment, et cela se sentait dans mon ton. J'avais un peu de mal à croire que cela convenait aussi à Phoebe. Enfin, peut-être était-ce vrai, peut-être que c'était simplement dut à un mauvais feeling dès le départ, bien que je sois toujours persuadée qu'il aurait été possible que l'on s'apprécie un minimum. D'ailleurs, soudainement je me suis demandée comment cela se passait entre Phoebe[b] et [b]Lloyd. Est-ce que finalement la leçon de morale que je lui avais infligée dans les toilettes quelques temps plus tôt avait porté ses fruits ? Hm, je n'en savais trop rien, et c'était assez difficile de juger sur sa face sachant qu'elle était assez désespérée de savoir qu'on allait passer 1 mois ensemble.
D'ailleurs, alors que je divaguais dans ma petite tête fatiguée, voilà que Phoebe lâcha une remarque qui me surpris au plus haut point. Il y a pire que moi ? Oui, je le savais déjà, mais cela dépendait du point de vue de chacun. Ainsi donc, pour Phoebe, la pire c'était Anastasia.
Ma réaction : une rougeur soudaine et excessive. Elle était spontanée, je n'ai pas pu m'en empêcher : à la mention d'Anastasia la blondasse je me mis à rougir et à détourner les yeux, gênée. Personne n'était au courant que cette petite conne m'attirait un peu trop, et je n'avais pas envie que Phoebe en soit au courant : elle en profiterait pour m'attaquer sur un nouveau point. Bien évidemment, comme toujours, j'aurais le sujet Lloyd pour lui clouer le bec, mais le fait qu'elle puisse être éventuellement au courant était déjà, de base, extrêmement énervant et embêtant.
Bref.
Poussant un long soupire pour essayer de me calmer – ce qui marcha un peu – je finis par lui répondre.

« En effet, cette blondasse superficielle est largement pire que moi. J'me demande bien comment on peut l'apprécier, » Aha, ahahahahahaha, ouais, clairement. « Ou alors faut être aussi conne qu'elle. Tiens, j'suis sûre Aniek s'entend à merveille avec elle ! »

Tout en parlant, ma rougeur finit par partir progressivement. Surtout à la mention d'Aniek, où là simplement un sourire narquois prit finalement place sur mon visage, me moquant éperdument de cette Serpentard qui se plaisait à se nommer préfet. Quelle horreur. A croire que le sort voulait qu'il y ait les personnes que j'aimais le moins en tant que préfet. Le pire serait que quand Aniek se cassera, Anastasia level up.
Fronçant les sourcils, je repris la parole avec un peu plus de sérieux.

« En fait il n'y a pas beaucoup de personnes que je n'aime vraiment pas. »

J'allais poursuivre, mais je m'abstenue. Je détestais rarement quelqu'un. Anastasia et Aniek, c'était du fait de leur caractère de merde, de leur suffisance et de leur manière avec les autres. Avec Faolan, c'était simplement à cause de sa relation avec Sloane : jalousie se mêlant à l'envie et la haine. Sinon, même Ivan, cet enfoiré qui me vendit à ses dealeurs comme objet sexuel pour sa coke, même lui, je ne le détestais pas. Bizarre non ? Cela devait être dut au fait que l'on se connaissait depuis un moment...
Je poussais un soupire. Parfois, c'était chiant de ne pas être logique.

« Au fait, y'a pas de cannabis ici. A part des clopes. Tu risques pas de planer beaucoup avec. »

Comme à mon habitude, je rebondissais à ses paroles quelques temps après, le temps que cela fasse son chemin de mon cerveau à ma bouche. Cela pouvait en décontenancé certain, surtout suivant le sujet, mais bon, on s'y habituait.







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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyMer 24 Aoû - 14:35


Cauchemar en vue ?


Tiens, je ne m’étais pas attendue à cette réponse de sa part. Je lui jetai un regard curieux, ne tombant que sur son habituel sourire narquois. Chieuse et égocentrique ? Je l’avais connu en meilleure forme pour les répliques. Peut-être la fatigue du trajet. Mais je n’étais pas d’accord avec elle, parce que je ne me trouvais absolument pas égocentrique. En guise d’argument, elle me ressortirait sûrement le fameux événement Lloyd mais j’avais eu mes raisons de ne pas l’avoir calculé pendant ces années. Et je ne l’avais pas fait par égocentrisme. Je me retins de le lui dire pour ne pas relancer le sujet sur le tapis. De toute façon, je pensais aller voir le garçon dans les jours à venir pour discuter plus clairement. Discuter de quoi ? Je n’en avais pas encore la moindre idée mais je pensais donner libre court au feeling. En guise de réponse, je lâchai juste un : « Moins que toi », avant d’enchaîner sur autre chose, en évoquant Anastasia.

Aussitôt, elle quitta mon regard pour une raison que j’ignorais. Peut-être qu’elle n’était tout simplement pas d’accord ou bien parlais-je mal de l’une de ses amies ? Je ne comprenais pas comment on pouvait apprécier cette garce. Elle était mon ancienne meilleure amie, celle avec qui j’avais grandi, notamment. Durant notre enfance, on se voyait très souvent et nos parents s’appréciaient toujours depuis des années. Les modalités de la bourgeoisie, en somme. On n’invite chez soi que les bonnes familles du même statut social et les Rothschild en faisaient partie. Aujourd’hui encore, ils se côtoient et je dois supporter la présence de cette horrible garce, que ce soit chez elle ou chez moi. On faisait semblant de s’apprécier pour conserver la bonne image complice qu’ils avaient de nous. Mais au fond, l’hostilité était là et on ne pouvait plus se blairer depuis belles lurettes. Elle me prenait pour une traitresse parce que je ne partageais pas ses idées de mépris. Le mépris de ceux qui ne savent pas s’habiller, le mépris de ceux qui sont pauvres ou qui n’ont aucune reconnaissance dans le monde magique. Une vraie pourriture. Lloyd était devenu son meilleur ami, à ma grande stupéfaction. Cependant, je fus surprise que constater que Rosenvache ne la portait pas dans son cœur, la qualifiant de blondasse superficielle. Je ne pouvais que l’approuver sur ce coup-là et, à vrai dire, cela me confortait un peu dans l’idée qu’Ashley n’avait pas que des défauts et qu’elle savait tout de même se tenir éloignée des personnes les plus détestables. Par ailleurs, je venais d’apprendre qu’elle n’était pas non plus une fan d’Aniek.

Je ne m’étais jamais demandée si Ashley s’entendait bien avec la plupart des élèves de sa maison. Je savais que le courant passait entre elle et Louna mais si je réfléchissais bien aux valeurs qui faisaient la maison des vipères, je me rendais compte qu’Ashley en faisait difficilement partie. A part pour le côté déterminé. Mais je ne voyais aucune noblesse, ni réelle ruse ou ambition chez elle. En fait, je ne savais même pas quelle maison lui conviendrait le mieux.

« On est au moins d’accord là-dessus. J’ai bien fait de rompre mes liens d’amitié avec, car elle est aussi conne qu’un balai… Quoi que, ce serait une insulte aux balais. Et Aniek... un vrai déchet ! » Commentai-je avec sarcasme.

Cela me faisait bien rire que de penser à ces deux idiotes. C’était sûr que ces deux-là étaient amies. Je les voyais bien dans un coin de la Grande Salle, en train de juger les gens selon l’échelle Frowein. Je m’amusais d’ailleurs à faire des sales coups à cette dernière. Avec une amie de Gryffondor, on se lançait des défis stupides comme la « première qui parviendrait à changer les cheveux d’Aniek de couleur ». On lui en faisait baver juste pour bien l’humilier. Je devais avouer qu’elle cherchait toujours à se venger de nous mais je la trouvais pathétique. Bref. Penser à cela me fit presque oublier mon animosité envers la droguée. C’était troublant, quand même de tomber d’accord avec elle sur un sujet…

Enfin, elle m’avoua qu’il n’y avait pas beaucoup de personnes qu’elle n’aimait pas vraiment. A part ces deux imbéciles et moi ? Je la pensais pas très difficile en terme d’ennemis, pourtant. Je crois bien que le nombre de personnes que je n’aimais pas non plus stagnait aussi à ces trois Serpentard. Quant au reste des élèves, je ne rencontrais pas de problème.
« Et à côté de ça, beaucoup de personnes qui ne t’aiment pas, je suppose ? » Lançai-je sur le même ton sarcastique.
J’avais dit cela en étouffant l’idée qu’Ashley n’était peut-être pas aussi détestable que cela. Au moins, elle avait le mérite de ne pas aimer quelqu’un pour des raisons justifiées. Mais tout de même, je refusais de le lui dire en face, il ne fallait pas rêver. Mystérieusement, si j’étais quelqu’un d’habituel franc et sincère, je n’arrivais pas à révéler, à cette fille en particulier, le fond de certains pensées. Je me cachais derrière la mauvaise foi et je supposais que c’était pareil de son côté.

« Au fait, y'a pas de cannabis ici. A part des clopes. Tu risques pas de planer beaucoup avec. »

Je fronçai légèrement les sourcils, me demandant pourquoi elle me disait cela seulement maintenant. D’ailleurs, je ne comptais pas me mettre au tabac. C’était inutile et non-autorisé ici. Je ne répondis rien à cela, me disant que si elle me faisait chier durant le mois, je pourrais bien la dénoncer aux moniteurs. Oh quoi que non, c’était trop facile. Je pense que je les cacherai, ce serait plus drôle.
« Ce sont ces choses-là qui te permettent de ne pas faire de crises ? » Demandai-je soudainement sur un ton neutre, dans l’optique de savoir si cela valait le coup de lui faire la blague.


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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyJeu 25 Aoû - 18:22

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Chose tout à fait étrange et à marquer dans les annales : Phoebe était d'accord avec moi au sujet d'Anastasia. Une blondasse écervelée qui se croyait meilleure que tout le monde et qui avait des préjugés de malade mentale – certainement dut à son milieu sociale et à son éducation qui était largement à revoir. Je me mis à imaginer une rencontre entre Anastasia et mes parents moldus : le choc. Je la voyais très bien se montrer supérieure et parler mal à mes vieux, qui eux se seraient bien permis de la traumatiser. Oui, mes parents pouvaient se montrer très traumatisants quand ils le voulaient – déjà qu'à la base ils brisent mon enfance en tout temps avec leurs histoires de sexes. Mon père m'a raconté que le jour où je ramènerai un mec à la maison, il lui montrerait sa collection d'armes à feu en racontant quelques anecdotes bien glauques. « Tiens, avec celui-là j'ai tué un ours quand on était allé camper avec ma femme. Ca lui a littéralement explosé la tête. On voulait ramener sa cervelle en trophée mais elle s'était disloquée en plusieurs morceaux, et même par endroit c'était juste du liquide visqueux. Du coup on a juste ramené ses couilles. Tu veux voir ? »
Bon, ils n'avaient pas ramené les couilles de l'ours, mais je doutais fortement que le mec veuille vérifier, mon père pouvait se montrer très convainquant dans ces histoires farfelues. Bon, l'histoire de l'ours qu'il a fait explosé la tête était vraie, juste le détail de ramener ces couilles, ça l'était pas. Il était aussi capable de couper lentement une saucisse de porc en regardant fixement le mec en question en souriant pour lui faire passer un message - et éventuellement se couper les doigts vu qu'il ne regarde pas ce qu'il faisait.
Rien que d'imaginer, cela me faisait bien rire. De toute façon, le jour où je ramènerai un garçon à la maison...
Bref, revenons à nos moutons.

Phoebe poursuivit en affirmant qu'elle avait bien fait de mettre en terme à leur amitié. J'haussais un sourcil. Je ne m'intéressais que rarement aux relations des uns des autres, alors je fus quelque peu surprise d'entendre que Phoebe a pu mener une relation un temps soit peu amical avec l'humanoïde qu'était Anastasia. Bon, au moins avait-elle bon gout puisqu'elle a mit un terme à leur relation, et qu'en plus, elle crachait sur Aniek.

« Pitié non, ce serait faire trop d'honneur aux déchets, » dis-je, rebondissant sur l'insulte de la gryffondor.

Un léger sourire narquois effleura mes lèvres en y songeant. Aniek... Elle me crachait dessus, et je lui crachais dessus en retour. Très bientôt, et par la force des choses, le fait qu'elle soit préfet ne me retiendra plus de lui faire des sales coups. Elle m'insupportait tellement... Ce qui est sûr c'était qu'elle remplissait à merveille son statut de préfet : intransigeante, chieuse, emmerdante, rabat-joie... Et j'en passe. Quant à faire de sales coups à Anastasia... Rien que le fait d'être en sa présence me gêne alors je n'imagine pas de lui faire de sales coups. Du moins, pas tant que je n'aurais pas éradiqué l'attirance que j'éprouvais envers elle.
Stupide attirance.
Phoebe rebondit sur le fait qu'il n'y avait pas spécialement beaucoup de mondes que je n'appréciais pas. Sa remarque me fit sourire – un sourire sans joie ni tristesse. Si ma position l'avait permis, j'aurais haussé les épaules.

« Que veux-tu. On ne plait pas à tous le monde ! Et comme mon caractère « brise les codes », il n'y a pas beaucoup de mondes qui m'apprécient, en effet. »

Je ne m'en plaignais pas forcément. Comme on dit, mieux vaut être seule que mal accompagnée. Si on ne supportait pas mon sale caractère, alors je vois pas pourquoi je resterai avec des focus de premières. Je remarque aussi qu'il n'y avait pas beaucoup de personnes avec qui je m'entendais super bien, c'était souvent des personnes "temporaires". De toute façon, des "amis de passage" il y en aura tout le temps.
Cependant, la seconde remarque de Phoebe fit disparaitre aussitôt toutes traces d'amusement dans mon regard. Il était devenu des plus sérieux, voir même quelque peu triste. Mes crises de colère... ont toujours été un problème. Une pointe de colère pointa le bout de son nez en songeant que c'était à cause de l'irresponsabilité de mes parents biologiques que j'avais tous ces problèmes.

« Ca me calme un peu. Comme le sport. Mais pas totalement. »

Je ne savais pas si Phoebe avait connaissance de mes séances de sport régulières – de toute façon elle le saura bien assez tôt puisque je fais mes exercices matin et soir – mais m'épuiser physiquement me permettait de mieux me contrôler quand je faisais mes crises, et aussi à les diminuer.
Un sourire amer passa sur mon visage en songeant que sans ça, pendant mes crises, je me sentais capable de tuer quelqu'un.

« Je suppose que si je me droguais cela les empêcherait totalement, » chuchotai-je plus pour moi-même que pour ma camarade de tente.

Si la cigarette me calmait un peu, alors je n'imaginais pas ce que la drogue pouvait me faire. Du moins, certaines drogues, car les effets pouvaient différents selon le produit. Est-ce que je songeais réellement à me droguer ? Pas vraiment non, cela me détruirait plus qu'autre chose.
Je poussais un soupire tout en fermant les yeux, oubliant totalement la présence de Phoebe.

« Putain de parents irresponsables... » grognais-je tout bas en serrant fortement mes poings.

Dire que ma mère biologique tente de reprendre contact avec moi – certainement pour avoir des sous. La colère monta rapidement, mais je réussis à réprimer l'envie meurtrière qui m'assaillit du fait de ma fatigue physique. Je jure que le jour où mes crises s'arrêteront totalement, j'arrêterai de fumer.
Desserrant les poings dans un souffle, je me rendis compte que tout mon corps était tendu. Bougeant mes épaules pour me décrisper, je desserrais les dents pour pouvoir reprendre la parole.

« Pourquoi cette question, au fait ? »







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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyLun 29 Aoû - 2:03


Cauchemar en vue ?


Durant un instant, durant quelques petites secondes, j’étirai un mince sourire avant de me raviser. L’air narquois d’Ashley, suivi du fait qu’elle jouait dans le même jeu que moi au sujet d’insulter Aniek m’avait amusée. Mais non, je savais que cela n’était qu’une pure coïncidence et qu’on finirait de nouveau par nous taper l’une sur l’autre d’ici quelques minutes. Ca se trouve, on risquerait même de se battre, ce soir. La première nuit serait sûrement la plus horrible.
Nous enchaînâmes sur autre chose, Ashley ne niant pas le fait de ne pas être aimée par pas mal de personnes. Elle ne semblait pas le prendre mal, esquissant un drôle de sourire que je ne saurais qualifier. Je me redressai doucement, prise par des désagréables fourmis qui me picotaient sous les bras. A force de laisser ma tête reposer sur eux, j’exerçais un poids qui coupait la circulation sanguine. Je me retournai donc sur le dos, couchée sur mon sac de couchage et penchant ma tête en direction d’Ashley qui n’avait pas changé de position. Je relevai une jambe et laissai l’autre couchée. Je laissai mes bras se débarrasser des dernières sensations de fourmis.

Des codes… Oh que oui, elle les brisait. Cependant, je devais bien avouer que je n’étais pas non plus la fille la plus droite du monde. Enfreindre le règlement pour m’amuser et passer du temps à faire des bêtises avec des objets Weasley faisait partie de mes spécialités, surtout depuis que je connaissais James Potter. Son départ n’allait peut-être pas affecter ma capacité à lancer des bombabouses, loin de là. La compagnie de Louna, Nora et Maxime ne m’aidait notamment pas à rester calme. Mais d’un autre côté, les farces et attrapes n’étaient sûrement pas à la hauteur de ce que faisait Ashley pour briser les codes. J’étais certaine que ses propres conneries appartenaient au champ lexical de la drogue. Je la voyais bien en train de traîner dans les rues les plus malfamées de Londres, un samedi soir, lorsque les pubs moldus venaient à peine de fermer. Je l’imaginais bien, au coin d’une impasse miteuse et nauséabonde, en train de parler à des types chelous. Je ne connaissais rien de sa vie à part les rumeurs mais j’avais le sentiment que sa vie avait tout de même été très obscure.

« En même temps, si tu te bougeais un peu pour y remédier, les choses seraient plus simples et moins chiantes. » Lançai-je avec une pointe d’agacement.

Si je parvenais plus ou moins à m’imaginer son existence ‒ ou du moins à recoller des pièces qui me paraissaient plausibles ‒ ce que je ne comprenais pas, c’était bien son air si désinvolte à l’égard de son environnement. Je reconnaissais qu’on se plaignait souvent l’une de l’autre mais je ne l’avais jamais vu faire le moindre effort pour que l’on arrête de la détester. Elle répliquait par les poings ou les mots vulgaires, sans la moindre diplomatie digne de calmer les tensions. Si je ne la connaissais pas véritablement, j’aurais certainement été tentée de faire sa connaissance actuellement, là où elle était encore calme.

Bref, j’en vins à avoir cette stupide de vouloir lui cacher ses clopes. C’était tout con mais à vrai dire, je n’étais jamais contre l’idée de faire chier quelqu’un que je ne portais pas dans mon cœur. De plus, ces choses dégueulasses ne devaient sûrement pas lui être vitales. Enfin, au cas où, je préférai quand même lui demander si cela l’aidait à calmer ses crises. Visiblement, ma question fit disparaître les dernières pincées d’amusement qui agrémentaient son visage. Un mélange d’émotions ternes se lisaient sur ses traits. Durant un instant, son soudain sérieux me fit penser qu’elle allait se mettre en colère, jusqu’à ce qu’elle ne réponde en conservant son calme. J’obtins donc la réponse qui me conforta dans l’idée que ses cigarettes ne faisaient pas tout et que je pouvais très bien les cacher sans soucis. J’ignorais toutefois qu’elle faisait du sport. A vrai dire, je ne m’intéressais jamais à son quotidien et vu sa très fine silhouette de droguée, je n’arrivais pas à croire qu’elle était douée en sport. La preuve était qu’elle n’avait pas trop bien géré en tant que Batteuse à Serpentard, si je me souviens bien. Un sourire narquois se créa en moi à cette pensée mais il fut bien vite balayé par un nouveau propos de la concerné qu’elle chuchotait mais que j’entendais tout de même. Les empêcherait totalement ? La Drogue ? Ce n’est pas déjà ce qu’elle prenait, la drogue ?

« Fais pas genre que tu ne te drogues pas, j’te crois pas. Je sais que les rumeurs font pas toujours l’unanimité mais tu touches forcément à l’un de ces produits horribles, non ? Cocaïne, Ecstazy… ? »

J’affichai une mine de dégoût et de mépris à l’annonce de ces trucs-là. Jamais je n’y toucherais et je m’étonnais de m’être souvenue du nom de certaines drogues. J’en avais entendu parler dans les quartiers moldus de Cardiff, en lisant une affichette de prévention contre les substances addictives et nocives pour la santé.
Je l’entendis ensuite marmonner quelque chose au sujet de ses parents mais je ne sus que dire à ce propos. Je n’avais pas non plus envie de m’intéresser à sa vie, aussi ouverte étais-je. Oh et puis si, tant pis… Il fallait que je l’ouvre, parce que j’étais super curieuse quad même. Dans tous les cas, elle me raconterait peut-être une histoire avec des drogués partout et des mangemorts version Rosenbach. Vu que j’allais pourrir avec elle pendant un mois dans ce camp, autant aller au bout des choses.

« Ils t’ont laissé te mettre toi-même dans la merde, tes parents ? Ah et sinon, je posais cette question juste pour savoir, c’est tout. »

Comme si j’allais lui dire le fond de la plaisanterie que je prévoyais. En tout cas, j’étais intriguée par le fait de la voir aussi tendue depuis quelques secondes. La conversation portait sur un sujet qui lui était personnel et j’avais le sentiment que c’était quelque chose de fragile ou de sensible. Elle me paraissait crispée, contrôlant sans doute ses émotions avec brio. Il faut croire qu’elle n’a pas besoin de clopes ou de sport pour se tirer d’affaire, cette fois-ci.



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Dernière édition par Phoebe S. Llewellyn le Lun 29 Aoû - 17:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyLun 29 Aoû - 15:12

Phoebe me reprocha mon comportement, ce à quoi je répondis par un vague haussement d'épaule. Je ne voyais pas pourquoi je devrais changer mon comportement pour les autres. J'étais comme ça, ça plaisait ou ça plaisait pas. Dans ma tête, j'étais bien trop immature pour penser à changer de comportement - peut-être était-ce aussi pas mal égoïste, surtout vis-à-vis de mes parents. Bon avec eux il y a eut beaucoup d'améliorations niveau comportement même si je n'aimais toujours pas les câlins/bisou/démontrage d'affetion ; surtout car j'avais l'impression qu'on attendait de moi un retour qui ne viendra pas. Je n'étais pas une fille spécialement sympa, ni spécialement méchante, je disais simplement ce que je pense, je mettais simplement le masque du méchant loup à blâmer pour toutes les fautes du monde. Car il en fallait au moins un, sinon le monde ne tournerait pas rond, ni même en triangle. Et puis, si je devenais soudainement gentille - chose qui m'arrivait quelque fois - cela ne collerait tout simplement pas. Je n'y arriverai pas, de toute façon. Et puis, cela me plaisait assez d'être chiante, au moins n'étais-je pas entourée d'hypocrites.

Suite à cela, elle rebondit sur la mention de la drogue, et c'est sans surprise qu'elle pense que je me droguais. Je l'écoutais déblaterer sans bouger, la colère montant en moi. Je savais déjà qu'elle pensait que je me droguais, un peu comme la plupart des gens de Poudlard, mais l'entendre c'était différent. Ce n'est pas tant que cela me faisait mal, plus que cela me renvoyait à Ivan. Ce petit con était tellement dépendant de la drogue - plus particulièrement, la cocaine - qu'il m'avait vendu comme esclave sexuelle à ses dealeurs. Être comparée à un être comme ça, dépendant et sans aucune fierté, sans aucunes valeurs, ça, ça me m'était en colère.

Elle monta en moi telle la lave en fusion d'un volcan, alors qu'elle poursuivait ces délibérations concernant mes parents biologiques, cette fois-ci (enfin, je n'étais pas certaine qu'elle sache que j'ai été adoptée. Je serrais les poings, de plus en plus énervée. En quoi cela l'intéressait, de toute manière ? Depuis quand ma vie avait quelque chose d'intéressant dans la petite tête de Phoebe ? Elle tentait de récolter des informations pour me faire doublement chier plus tard ?

Beh, c'était réussi.



"Non, je ne me drogue pas. Traites moi de menteuse, continues de croire que je me pique ou quoique ce soit d'autres ; je m'en fiche," dis-je en me relevant lentement, tentant de moduler ma colère qui transparessait dans mon ton. "J'me fiche qu'une petite chose stupide comme toi pense que je me drogue puisque les gens qui ne jugent que par les rumeurs et l'apparence sont justes de parfaits hypocrites, des p'tits cons qui devraient plutôt crevés : y'aurait certainement moins de merde dans ce monde. "



Je m'étais totalement relevée, les poings toujours fermés, et le regard menaçant. Mon ton était à la fois froid et venimeux, je donnais clairement l'impression que j'allais me jeter sur Phoebe pour la bastonner - et Dieu sait que j'en avais envie. Sur le coup, j'avais aussi envie de serrer son petit cou jusqu'à sentir ses os craqués sous mes doigts.



"T'es pas mon amie, et tu ne le seras certainement jamais, donc j'ai pas à te parler de ma vie, ou de mes putains de parents ; de toute manière, Madame qui se croit supérieure me traiterait de menteuse aussi. T'es tellement conne que j'pourrais te dire que j'me suis fait violer tu penserais que je l'avais cherché."



Mes poings étaient si serrés que l'on pouvait clairement voir les jointures blanchires. Les battements de mon coeur s'accéléraient : je sentais la crise arriver. Surtout que je n'aurais peut-être pas du faire la mention au viol : cela me renvoyer encore de mauvais souvenirs, et donc cela augmenta d'autant plus ma colère. Dans le petit espace, je pouvais faire pas mal de dégâts à Phoebe - et même à moi-même. Serrant les dents, je me détournais, me dirigeant vers la sortie pour éviter de me jeter sur la Gryffondor.



"Tsss. T'es juste conne."



Et je m'en allais. Il fallait que je trouve un endroit pour faire ma crise sans danger de croiser quelqu'un. Alors c'est tout naturellement que je me dirigeais vers la forêt, où je pourrais frapper les arbres jusqu'à ce que mes mains soient dégoulinants de sangs ; jusqu'à ne plus pouvoir sentir mes bras ni mes jambes.
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Message(#) Sujet: Re: à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn à tes emmerdes ► phoebe s. llewellyn EmptyLun 29 Aoû - 20:36


Cauchemar en vue ?


Je la sentais de plus en plus nerveuse. Est-ce que, une fois de plus, j’étais parvenue à la faire sortir de ses gonds ? Ce n’était même pas l’effet recherché, à la base. J’étais bien trop épuisée pour batailler avec elle, que ce soit verbalement ou physiquement, alors je préférais qu’elle reste tranquille, cela me ferait des vacances. Hélas, elle se releva doucement, son corps se crispant de plus en plus. J’arquai un sourcil, intriguée par ce comportement qui ne me disait rien de bien. Elle me disait qu’elle ne se droguait pas et que, de toute évidence, elle se fichait bien de ce que je pouvais penser d’elle. Ashley ne ménagea pas ses mots en parlant de moi comme une petite chose stupide, me comparent à ces personnes hypocrites qui n’écoutaient que les rumeurs. Elle nous souhaitait la mort sans le moindre scrupule. Mais quelle mouche la piquait ? Je n’allais certainement pas la laisser me démonter, ni même me comparer à ces crapules qu’elle citait. Je me relevai à mon tour, assise sur mon sac de couchage, prête à la confronter du regard par une dualité qui nous suivait depuis bien des années.

« Tu vas te calmer, je ne te permets pas de me traiter de cette manière, espèce de cinglée. T’es pas bien de souhaiter la mort des gens comme ça. »

Non mais elle se prenait pour qui ? Voilà qu’elle se relevait, les poings fermés et le regard menaçant à mon intention. Cependant, s’il y avait bien une chose que j’avais appris chez elle, c’était que je ne devais pas en prendre peur. J’étais bien trop habituée à ses coups pour la craindre ne serait-ce qu’une seconde. En fait, elle me faisait pitié à céder à la colère pour de simples questions dont seulement l’une d’entre elles devait aboutir à une mauvaise blague. C’était quoi son problème ? Elle pouvait juste me dire « non » au sujet des drogues sans me prendre la tête à désirer la mort de ceux qu’elle prenait pour des crétins. Sa vision des choses me sidérait, je trouvais cela tellement mauvais. Elle continuait de m’observer de la même manière, reprenant ses propos acerbes à mon encontre. Tant mieux, je n’avais jamais voulu être son amie et je savais pertinemment que ce jour n’arriverait jamais. Je ne pouvais pas compter une telle créature détestable parmi mon entourage, quelqu’un qui crache sa haine aussi facilement et qui refuse d’être jugée mais qui se permet de juger les autres, qui se permet de vouloir choisir qui méritait de vivre ou pas.
Heureusement que je n’assumais pas les rares qualités qu’elle possédait, parce qu’au final, je venais de me rendre compte qu’elle n’en avait aucune, tant ses défauts les couvraient. Pauvre fille, va. Je me doutais bien que l’envie de me frapper ne lui manquait mais nous étions toutes les deux trop lessivées pour commencer une bagarre. Peut-être que la colère animait son adrénaline mais pour aujourd’hui, je préférais reporter les poings à demain.

« Ah parce que tu crois que je veux devenir ta pote ? Tu as rêvé. Je voulais en savoir plus sur ta vie parce que je me doutais que ça devait être rempli de déchets. Je t’emmerde, Ro-sen-vache ! Je ne suis pas une menteuse, c’est toi qui ne fais rien pour montrer la vérité à ton sujet ; tu mérites tout ce qui t’arrive, pauvre tâche ! »

Et merde, voilà que je commençais à m’énerver, moi aussi. Je crois que ses insultes à mon égard ne m’avaient vraiment pas plu. Elle finit par se barrer en pressant le pas, sans doute pour éviter d’aggraver les choses. Elle me lâcha une nouvelle fois la même grossièreté que toute à l’heure, puis s’éclipsa de la tente. Dans son dos, je lui fis deux doigts d’honneur. C’est ça, casse-toi…

{FIN DU RP}


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