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Message(#) Sujet: party hard. • ft. sloane & ashley. party hard. • ft. sloane & ashley. EmptyLun 15 Aoû - 21:52

king
ft. sloane & ashley.
Une cinquième année de faite. Qu'est ce que cette année avait de plus ou de moins que les précédentes ? Ben rien d'extraordinaire quand je prend du recul. Il ne tenait qu'à moi d'ajouter ou non du piment dans mes différentes expériences. Et si je pars de ce principe, ce qui différencie cette année de la précédente est le nombre de coups que j'ai pu recevoir dans la gueule. Comique de situation ou ironie du sort ? Le fait est que je comptais ne pas en prendre l'an prochain ou alors vraiment moins... Le tout étant me de calmer sur mes pulsions. Ce n'était pas simple surtout après le bordel que j'avais foutu sur le trajet du retour avec les trois connards de la Cabane Hurlante. Ils avaient délibérément empoisonné mon rat, Robin, et me l'ont avoué pour m'énerver. Ils me sont tombés dessus, ils savaient comment je réagirais. La seule barrière que j'avais était Phoebe, mais je ne l'ai tout de même pas écouté.

J'en ai fais qu'à ma tête pour finalement quoi ? Je les ai allongé, tous les trois et même si j'ai pris des coups et que je suis resté debout... j'ai perdu. J'ai perdu parce que je n'ai su me contrôler. Comme me l'a dit Phoebe, sa clairvoyance ne l'a pas trompé. Il y avait sans doute plus qu'une histoire de vengeance mais je ne croirai pas en des histoires plus complexes. La violence est une réaction normale, mais si je devais bien la contenir... c'était aujourd'hui et les deux prochains jours. La fameuse journée du festival de musique que j'attendais histoire de me changer les idées. Moins je vois mes parents et mieux ce sera, ils se foutent d'où je suis du moment que je ne salis pas le blason. A cette pensée, un soupire. A ce soupire, de la satisfaction.

Je les aimais quand même, ce sont mes parents. Mais aujourd'hui c'est une forme de liberté qui s'offrait à moi, et j'étais avec une personne dont la compagnie avait tendance à me faire sourire. J'étais avec Sloane alors, aujourd'hui j'étais simplement vêtu d'un jeans, avec de simples baskets tandis que mon haut était un t-shirt était une parfaite représentation du légendaire bretteur de toute une génération de moldu, et de sorciers qui avaient eu la chance de connaître cette légende. L'unique, le grand, Link ! C'était un de mes t-shirt préférés sans mentir. Je connaissais ce genre d’événements et très franchement je savais que mes vêtements ne resteront pas indemnes indéfiniment.

Il suffisait de quelques minutes voir secondes pour que je finisse dégueulasse de la tête aux pieds Quoi qu'il en soit nous y étions, à Crickhowell. Cinq scènes, des stands à perte de vue, une zone camping. C'est là où nous nous trouvions, à vrai dire l'entrée donnait à quelques mètres sur le camping du coup ça facilitait bien des choses. L'ambiance était déjà à son comble, à vrai dire arriver en fin d'après-midi c'était arriver au meilleur moment de la journée là où les groupes font tout éclater le soir jusqu'à ce que les visiteurs continuent le boucan jusqu'au lendemain et ainsi de suite. Autant dire qu'on allait devoir trancher - soit on dort soit on ne dort pas. Mais je pense sérieusement que cela dépendra de nos états respectifs. A l'heure actuelle je pétais la forme. Mes lèvres armées d'un grand sourire, mon sac dos ne tenant que sur une seule épaule. Je respirais profondément et ancrait en moi cette atmosphère fêtarde et bruyante qui se rependait autour de nous. Une petite tape sur l'épaule de Sloane et voilà que j'exerçais quelques pas pour enfin me retourner et me retrouver face à elle avec un petit mètre de distance entre nous.

« Alors ? On flippe ?! »

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Message(#) Sujet: Re: party hard. • ft. sloane & ashley. party hard. • ft. sloane & ashley. EmptyMar 23 Aoû - 4:09

Comment décrire la réaction de mon père lorsque je lui annonçais, la bouche en cœur, que sa fille chérie, la prunelle de ses yeux, son petit ange de pureté, avait pour projet de se rendre à un festival de musique en Angleterre ? Certes, au programme, pas de musique classique, mais plutôt, des journées passées au milieu d'une foule beuglante, bondissante, un peu éméchée sur les bords, le cerveau ramolli par la chaleur et les tympans anesthésiés par les amplis. Sur ses gardes, mon paternel jouait encore la carte du parent concilient à ce stade de la conversation. N'était-il pas normal, après tout, qu'une adolescente, et bientôt une jeune femme, ait à l'occasion le besoin de se divertir, non sans une certaine modération ? Tout espoir était encore permis. Mon père ne disait pas non, il ne disait pas oui. Il se tâtait. Les choses se corsèrent lorsqu'il me demanda avec quelle amie – oui, avec quelle amieuh, avec quelle fille, quelle femelle, quelle jeune demoiselle adorable et dénuée de tout pilon d'aucune sorte entre les jambes – je comptais me rendre à ce fameux festival. Moment de doute. Je fixais le sol, penaude, baragouinant d'une voix inaudible que mon amie s'appelait Lloyd, et que non, ce n'était pas un prénom mixte, ni l’œuvre d'un parent frustré qui avait prévu l'arrivée d'un héritier mâle. En fait, il s'agissait d'un garçon, tout simplement. Un garçon gentil, charmant, très saint et équilibré – ou presque. Un ami, un vrai, pas le genre à m'embarquer dans des ennuis – je fonçais dedans de mon propre chef. Toute ma bonne foi, toute ma verve me servait à clamer quelle confiance j'avais en Lloyd et à contrer le regard d'émasculateur de mon père, qui, préparant le dîner, gardait son couteau à viande dégoulinant de sang d'agneau brandi en hauteur – le genre de traumatisme qui peut vous rendre végétarien en un claquement de doigt. Heureusement, Lloyd et ses attributs génitaux se trouvaient loin, très loin du couteau aiguisé de mon géniteur. S'il avait s'agit de Faolán, encore... Depuis le temps qu'il venait à la maison, fréquemment, mon père avait fini par considérer Fao comme une créature neutre, un être asexué, en quelque-sorte, ce qui ne l'empêchait pas de rester incroyablement vigilant – la puberté, tout ça... En l’occurrence, il s'agissait d'un jeune homme que je n'avais jamais eu le bon goût de leur présenter. Quant à en parler, cela pouvait arriver, à l'occasion. Mais non, vraiment, mon père ne le connaissait pas, ce gus là, en revanche, les gus, il les connaissait bien. C'était des perfides ces bébêtes-là, des drôles de loustiques aux pensées mal tournées ! Et ma mère, l'air de rien, qui venait lui rappeler qu'il avait trois fils. Hé ! C'est qu'il avait réponse à tout. Ses fistons, il les avaient bien élevés. Quel soulagement ce fût alors de voir ma mère entrer dans la bataille... et lui rappeler à quel âge il l'avait lui-même mise enceinte de mon grand-frère Ben. Oui mais... Non, il n'y avait pas de « mais » possible avec ma mère, ce n'était pas le genre de la maison. J'irais si j'avais envie, et dieu sait que j'en avais envie. Mon père se résignerait à l'idée. Il était, de tout manière, parfaitement incapable de me faire la tête, ce qui arrangeait mes affaires. Je trouvais inutile d'évoquer l'épisode du bal. A quoi bon leur raconter que Lloyd avait les lèvres douces et le cheveu soyeux ? Qu'on me laisse assumer ma lâcheté en paix nom de dieu ! Une semaine plus tard, j'étais en Angleterre – à Crickhowell, pour être précise -, mon sac à dos sur l'épaule, Lloyd à mes côtés. J'avais bêtement pris le train, craignant qu'un transplanage approximatif ne m'envoie par erreur au sein de la mère patrie russe. Autant dire que je bondissais partout, n'épargnant pas ma touffe blanche et rose qui sautillait frénétiquement. La joie, quoi. A l'image de Lloyd, j'avais fait dans la simplicité, disons, mon genre de simplicité. Mon sac, sous la tente, était plein de vieilles fringues, de quoi survivre aux fléaux de la sueur et de la poussière. Pour l'heure, j'avais, choisi un débardeur délavé « Guns N'Roses » où demeurait encore, de façon très nette, un bout de lunettes, de bandana, une mèche de cheveux blond platine. Le tout complété d'un short vert clinquant, rayé, avec des chaînettes accrochées. Pour changer, je ne faisais pas tâche dans le décor. Je voyais passer un ou deux mecs en combinaison intégrale rose moulante, le sourire accroché aux lèvres. Cela promettait d'être grandiose ! Une tape de Lloyd me ramena à la réalité. Moi, flipper ? Par Merlin !

« Bien sûr que non ! Ça va être l'éclate totale ! »


Mon sourire se fît plus mutin.

« En revanche, tu sais, j'ai dit à mon père que j'allais être sage comme une image... »

Ce qui n'était pas vrai, pour la seule et simple raison que je m'en serais voulu d'avoir manqué à cette promesse, jusqu'à m'en faire un ulcère – pas très festif tout ça. Alors, je n'avais rien promis du tout, si ce n'est que je serais prudente.

« Et je n'aime pas mentir... »


Comme si de rien était, je piquais le programme à Lloyd et revenait à un ton plus neutre :

« Je suis certaine que ça va être génial, y'a vraiment pas de quoi s'inquiéter. »
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Message(#) Sujet: Re: party hard. • ft. sloane & ashley. party hard. • ft. sloane & ashley. EmptyMer 24 Aoû - 0:54

king
ft. sloane & ashley.
Je parlais, le ton de ma voix était monté crescendo. Mes oreilles accueillaient la musique au loin qui mine de rien... s'élevait comme il fallait. Je sentais à l'avance comment allait se dérouler cet événement. HARD ouais ! Cela faisait bien longtemps que j'étais désireux d'y aller... La seule contrainte parentale reposait sur l'obtention de mes ASPICs, et c'était chose faite. Je ne m'étais pas non plus donner à fond pour venir ici, j'avais quelques trucs à me prouver à moi-même... Mon niveau pouvait redescendre. comme remonter. Être capable du meilleur comme du pire alors qu'en soit on se contente d'un niveau moyen sur le long terme... Il fallait vraiment que je me bouge le cul, Burgess m'aura à l’œil. Mais y penser à cette période de l'année était de loin la chose la plus pourrie à faire. Je ne devais pas me prendre la tête, rester les pieds sur terre, les yeux sur le présent. Et putain que le présent s'annonçait cool. Évacuer l'angoisse de toute une année, les coups que j'ai pu infliger et essuyer.

Cela ne pouvait que me faire du bien. Sloane était la personne que je connaissais la plus à même d'être tentée par ce genre de concerts aux multiples facettes. Du moment qu'ils ne passaient pas cette variété étrangère - je n'ai pas à me plaindre. Je voulais m'en faire saigner les tympans avec la licorne de Gryffondor. Je l'avais un tant soit peu provoqué, bien que cela reste dans mon lexique le plus soft... Ce serait fort de vexer miss O'Connors de cette façon. Elle ne m'en voudra pas et pour preuve elle s'était prononcée sur le futur déroulement des journées. Je levais un sourcil, mon sourire sarcastique n'avait pas disparu. Un léger gloussement avant de prendre une pause ma foi... fausse. Le main contre ma taille, ma main valide où j'agitais mon doigt vers elle comme pour lui faire un reproche : « "L'éclate totale" ? T'es sérieuse Sloane, cette expression est bonne pour nous vieux... Modernises-toi un peu ! » J'exagérais bien sûr. La plupart des mots que l'ont libère sous une atmosphère plaisante peuvent nous échapper. J'entendais bien que cela pouvait faire partie de ses habitudes de dire ça aussi... Mais comme je suis du genre à enculer les mouches, et ce n'est pas un scoop...

J'aime titiller les détails. Nos parents utilisaient bien ces mots dans les années 80... 70 ? C'était drôle de faire le rapprochement entre leur façon de parler et la notre. Et en parlant de vieux... son père fut mentionné. Je ne savais que peu de choses à son sujet, quoi que... rien du tout. Si ce n'est que j'avais compris que Sloane c'était son petit ange. Autant ne pas l'abîmer et ne rien faire de... déplacé. Ses mots ne me rassuraient pas spécialement, un air presque embarrassé, la tête penchée sur le côté. Dans ce moment d'inattention elle m'avait pris le programme des mains, ce qui me fit avoir un léger sursaut - retour à la réalité. Je quittais cette pose sur laquelle j'avais bugué. « Tu m'en diras tant Rainbow Dash. » Un petit soupire de satisfaction, un sourire plus tendre lui était adressé.

Je revenais vers elle, n'ayant guère besoin du programme pour savoir par quoi commencer. Je savais qu'elle allait aimé même si elle ne connaissait pas. Et puis l'intérêt de venir ici était de découvrir et redécouvrir la musique de la pop-culture ! J'inspirais profondément avant de passer mon bras autour de ses épaules. M'approchant du programme qu'elle tenait tout en disant d'une voix énergique. « J'te conseille Hollywood Undead pour un bon début, c'est la scène la plus proche... » J'avais un léger sourire qui montait aux lèvres. Un truc derrière ce sourire, ça ne pouvait être que ça de toute façon.

« Fais moi confiance, ça va être l'éclate totale ! »

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: party hard. • ft. sloane & ashley. party hard. • ft. sloane & ashley. EmptyLun 29 Aoû - 18:17

Le plus naturellement du monde, je tirais la langue à Lloyd. Puisque mon expression était à ce point dépassée, autant revenir à l'âge où il était encore tendance de l'utiliser. Je laissais entendre d'un air faussement vexé que la « modernité », c'était bon pour les suiveurs, et que moi, Môsieur Ethelred, je n'appartenais pas à cette catégorie. Par conséquent, alors que la mode était au tie and dye blond faussement doré– quelle ignominie – et que demain la frange droite des grandes années Kate Moss serait sûrement de nouveau du dernier cri, je me félicitais de montrer à tous ces moutons décérébrés ma touffe violette de fausse punk hipsterienne sur les bords qui n'en était pas une. La mode se démode mais le style, jamais, Coco Chanel l'avait bien compris. D'ailleurs, je disais bien ce que je voulais - fausse crise de diva terminée, retour au déroulement normal des opérations.
C'était drôle comme l'évocation de mon paternel avait momentanément changé le comportement de Lloyd. Il semblait plus tendu, plus timide, presque... embarrassé. Malgré moi, j'esquissais un sourire presque maternel. Adorable, vraiment. Ça le changeait de sa mine de chien enragé, ou de dur à cuire. Il était toujours agréable de le voir, même pour quelques instants, changer de registre. Dans ces moments là, j'avais l'impression d’accéder à d'autres aspects de sa personnalité, de le connaître un peu mieux. En l’occurrence, les seuls garçons que je pouvais me targuer de connaître sur le bout des doigts étaient mes frangins adorés, et peut-être, depuis le temps, Faolán le ténébreux. Le moment de grâce ne s'éternisa pas. Je voyais Lloyd reprendre une posture plus naturelle, retenant un fou rire. Non, vraiment, ça n'aurait pas été fair-play de me moquer. C'était de ma faute après tout. Je l'avais taquiné avec mon père, mais s'il avait pu le voir en chair et en os, Lloyd aurait certainement blêmi. Il ne faisait pas dans la dentelle, mon papa. Heureusement, il n'était pas là et ne pouvait que spéculer sur l'éventualité que Lloyd me prenne par les épaules. Un truc que je ne lui raconterais pas, à coup sûr. Comme par réflexe, je posais un instant ma tête sur son épaule. Force m'était de constater que cette proximité ne me déplaisait pas plus que le jour du bal. Hollywood Undead ? Je jetais un coup d’œil au planning. Pourquoi pas ? Je ne m'y connaissais pas vraiment dans ce genre de musique. Je versais plutôt dans le vieux rock, et Lloyd le savait. Disons que dans ma grande ouverture d'esprit, je n'étais pas contre un festival de musique païenne de temps à autre – ahem.

« Fais moi confiance, ça va être l'éclate totale ! »

« Je te fais confiance ... »


Si ma voix répondait à la question de Lloyd, mon sourire répondait au sien. Comme quoi, la pensée de mon père ne l'avait pas dérangé longtemps. Aussi, nous nous rendîmes jusqu'à la dite scène, qui commençait déjà à être envahie par un nombre conséquent de festivaliers. Attrapant Lloyd par la main, je nous traînais à travers la foule jusqu'aux premiers rangs, ce qu'il était encore possible de faire. Les enceintes ? Ça roulait. On était venus pour en prendre plein les oreilles. C'était encore là que l'ambiance était la plus grande. De fait, à notre niveau, la foule commençait déjà à s'agiter, tranquillement, sans se forcer, au rythme des musiques. Et il fallait bien dire qu'il y avait de quoi. C'était un genre un peu à part. Très à part. Un genre qui reprenait les basiques des autres styles musicaux. Un hybride, ouais, c'était bien ça.
Je me penchais à l'oreille de Lloyd :

« Très bon choix de groupe ! »

Volontairement, je m'éternisais un peu plus que nécessaire, laissant traîner mes lèvres sur son cou. On était bien là pour s'amuser, pas vrai ?


Dernière édition par Sloane M. O'Connor le Sam 22 Oct - 18:06, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: party hard. • ft. sloane & ashley. party hard. • ft. sloane & ashley. EmptySam 3 Sep - 0:23

king
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Le son s'amplifiait, pour le plus grand bonheur de mes oreilles. Cela me changeait du calme constant de mon chez moi. Là où mes parents profitent de leur vie quasiment achevée, tout en mettant la mienne en arrière-plan. Ce sont des propos d'adolescents, certes, une crise ? Sans doute. Mais je ne suis pas aveugle, ça se saurait si j'étais en de bon termes avec eux. M'enfin, il était inutile de se plier à leur mentalité aussi droite et rigide qu'un lampadaire. Je ferai mieux de me concentrer sur le fait de profiter de la journée, des journées, des mois et années à venir avant d'être fiché par les associations d'enfants maltraités. Rien que m'imaginer quitter mon confort actuel pour un entourage administratif... Brrr. Bien heureusement, je cernais d'avantage d'espoir et de joie en croisant le regard de Sloane.

Elle aspirait au large de profit de la vie, elle savait insuffler même inconsciemment cette lueur d'optimisme... Sauf quand elle parle de son père. Dans ce genre de situation j'ai tendance à rester pétrifier et imaginer les tortures que je subirai s'il avait su ce que je faisais avec Sloane. Bien évidemment on ne couche pas ensemble, mais un père possessif et sur-protecteur... c'est aussi dangereux qu'un ... qu'un Fangieux enragé ou je ne sais quelle autre créature... Un Strangulot sous coke ! Je m'égare. Au bout du compte, il semblerait que le festival s'annonçait saignant au niveau des tympans, mais si nous ne sommes pas venus pour ça il ne restait plus qu'à rebrousser chemin. Heureusement ce n'était pas le cas, on venait s'éclater les oreilles, sauter sur place, bouger, transpirer, se dégueulasser... du moment que ça reste que de la boue..

Bref, un festival. Elle me faisait confiance et voilà que sa main attrapa la mienne. Le son qui émanait de la scène en question avait-il ce pouvoir d'attraction ? Ou Sloane avait-elle toujours préféré le dit premier rang ? Allez savoir, de toute façon le bruit était aiguisé. Entre hurlements de fans et paroles libérées à une vitesse folle, les notes d'instruments qui explosaient entre elles. Ma tête se retrouvait déjà à bouger légèrement, la respiration courte mais maîtrisée. Je ne rêvais pas de mieux comme sensations. Nous avions réussi à nous faire un chemin pour arriver au lieu-dit. Je soupirais de satisfaction, des étoiles dans les yeux. Je m'assurais de ne pas pleurer de joie, et non... Non c'est bon. J'étais juste très hypé par la situation et voilà que les mots de Sloane firent écho à mon oreille. Je souriais, on ne peut plus fier de lui avoir fait découvrir ce groupe - bien qu'il ne figurait pas dans l'actualité des connaissances de l'Arc-en-ciel. « Tu vois ? Lloyd a de bons goûts ! » Ce qui était ironique, c'était son action juste après. Le fait que ses lèvres traînaient sur mon cou. Un frisson naquit et se répandit sur cette partie de mon corps.

Penchant légèrement le cou, les yeux froncés et le sourire malicieux, mon index et mon majeur s'intéressèrent aussitôt au menton d'O'Connors que je relevais légèrement. Sous cette atmosphère baignant dans Usual Suspect d'Hollywood Undead, je la regardais. La tête toujours penchée sur le côté. « Franchement, Slo'. » Et voilà que je me rapprochais. Bannissant toute morale, le festival brisait les distances - nous poussait dans la proximité. Nous n'étions pas réduits à exercer des gestes primaires non, pas moi en tout cas... Sûrement ceux qui sont plus loin à se bousculer pour montrer qu'ils en ont une grosse. J'ai pas besoin de prouver quoi que ce soit et ça se lisait dans mon regard, comme dans celui de celle qui m'accompagnait. On se défaisait de tout règlement scolaire, on s'abandonnait c'est tout. Voilà, mes lèvres se sont abandonnées à celles de Sloane dans une avancée délicate bien que sensuelle - je n'avais pas oublié ce jeu où s'embrasser demeurait presque... un gage d'habitude. Je l'attrapais alors par la taille, de mes deux mains, l'approchant davantage de moi. Ne prends pas tes distances ! Ce n'est pas amusant...

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: party hard. • ft. sloane & ashley. party hard. • ft. sloane & ashley. EmptyMar 6 Sep - 23:48

PARTY HARD

- SLOANE M. O'CONNOR — LLOYD A. ETHELRED -

RECONNAITRE CES ERREURS, C'EST PROMETTRE DE NE PLUS LES FAIRE, NON ?


« Crickhowell ?! » m’exclamais-je, légèrement surprise.
« Allez, ça va être amusant ! »
« Pourquoi si loin ? »
« J’ai des potes qui m’y ont invités ! »
« Des potes ? A Crickhowell ? Tu… »

Je me la fermais devant la mine un peu trop enjouée d’Ivan. J’essayais de comprendre ce qui pouvait bien l’amener si loin de Londres, surtout pour une fête de la musique qui pouvait très bien se faire à Londres – certainement 20 fois mieux d’ailleurs. De plus, je ne voyais pas vraiment comment il avait pu se faire des potes là-bas. C’était loin, et Ivan était de ces personnes qui n’aimaient pas se délocaliser. S’émanciper, pour aller plus loin.
Voyant que j’hésitais toujours – voir même qu’il allait se prendre un refus – Ivan me saisit doucement par les épaules pour attirer mon attention.

« Ash... » reprit-il d’une voix douce. « T’as pas confiance en moi, et au vu de ce qu’il s’est passé, ça se comprend. Mais j’aimerais vraiment que tu prennes en considération mes excuses, et le fait que j’aimerais sincèrement qu’on redevienne les supers potes d’avant. »

Le visage d’Ivan c’était quelque peu rapproché – pour ne pas dire trop. Sur le coup, je réfléchissais tellement à ses paroles que je ne compris pas tout de suite ses intentions. Ou bien est-ce moi qui me fourvoyait ? Je n’en savais trop rien. Quoiqu’il en soit, lorsque je me rendis compte de la soudaine proximité, je crus qu’il avait l’intention de m’embrasser. Fort heureusement, avant même que je ne réagisse, un bruit de bouteilles en verre qui tombe à côté de nous, s’éclatant par la même occasion, ramena de la distance entre nous. Levant les yeux, je pus nettement voir mon père, John Hamilton, la tête hors de la fenêtre et le visage furieux.

« DEGAGES DE MA FILLE SALE CAME DE BAS DE GAMME ! »

Pour ponctuer ses paroles, il fit apparaître lentement son fusil de chasse, montrant clairement à Ivan qu’il ferait mieux de prendre la poudre d’escampette.
D’ailleurs, on ne le lui dit pas deux fois : le voilà déjà qui détale comme un lapin. L’avantage d’avoir organisé un rendez-vous près de chez moi, c’était que j’étais certaine que mon père me sauverait en cas de dégénération. Mon père, ou le geôlier de mon donjon des temps modernes. D’ailleurs, il m’ordonna assez sèchement de rentrer immédiatement. Je poussais un soupire. J’avais extrêmement envie de lui dire simplement « non » et d’aller me balader ailleurs, mais je savais que dans cette situation-ci, mieux valait obéir. En effet, mes parents ont été mis au courant que mon presque viol était en partie du à Ivan. Alors ils avaient instauré une règle : plus d’Ivan, plus jamais. Plus de contacts physiques ou téléphoniques, rien, nada, il n’existait plus. Alors cela n’a pas du tout plus à mon père de découvrir que ledit traitre était en bas de chez nous dans une rue adjacente, en ma compagnie. C’est donc comme je l’avais prévu que je me fis salement engueulée par mon père et ma mère en suivant. Puis les deux en même temps. Puis ils allèrent se calmer dans la chambre (If you know what I mean), m’enjoignant d’aller voir ailleurs s’ils y étaient – à vrai dire, où qu’ils soient je ne veux pas aller là bas. Bande de parents indignes !
J’étais donc sortie de nouveau – comme parents autoritaires on ne faisait pas mieux – réfléchissant à la possibilité d’aller avec Ivan à perpète les oies. Dans l’éventualité où j’acceptais, je pouvais très bien inventer un mensonge parfait envers mes parents pour qu’ils me laissent partir. Fort heureusement, ce p’tit con m’avait prévenu en avance, de ce fait j’avais le temps à ce que la colère de mes parents redescendent – bon ça allait être rapide, d’ici 5 minutes certainement ahem – pour leur demander si je pouvais partir.
Rhalala j’avais hâte d’être majeur pour pouvoir me casser quand je veux.
Il me fallut deux/trois jours pour me décider – ainsi que la vue répétée de la tête de chien battu d’Ivan. J’avais fais la liste des pour et des contre. Trouvant d’ailleurs un argument de taille dans les contres, mais comme je suis une personne parfaitement logique avec moi-même, j’ai quand même fini par accepter. Après tout, ça ne me coutait rien d’y aller, non ?
Le voyage fut assez long, surtout avec un Ivan hyperactif qui exprimait toutes les 30 secondes sa joie de pouvoir aller faire la fête en ma compagnie. Ce n’était pas la première fois qu’il tentait qu’on se rapproche. Souvent j’ai refusé, quelques fois acceptés lorsque c’était « gentil » comme aller boire un café en ville – où je trouvais ce blondinet de Zach d’ailleurs. Une fois arrivés, nous fûmes directement invités à aller nous installer chez un des amis d’Ivan – puisque telle était la dénomination des êtres qui nous accompagnés. Je restais assez souvent à l’écart de ce groupe assez spécial. Ils semblaient tous potes – étaient tous des hommes mais bon j’avais l’habitude – parlaient forts et riaient comme des phoques. Tous de grands buveurs, ils furent tous rapidement bourrés. Moi je bus avec une modération excessive, plus par précaution qu’autre chose. Je ne faisais pas confiance à Ivan, et encore moins à ces potes. La soirée finit donc assez rapidement, certains vomissant, d’autres sombrant simplement dans les limbes du sommeil. Je ne parlais pas de coma bien sûr, et de toute manière, n’étant pas affiliée à eux, je m’en foutais un peu.
Le lendemain, ils se payaient tous une gueule de bois à en crever. L’un d’eux voulu même soigner le mal par le mal : je crois bien qu’il ne sortira plus des chiottes. C’était assez drôle de les voir dans le pâté, cela me rappeler vaguement mes lendemains de soirée – vaguement car j’étais aussi adepte de soigner le mal par le mal donc je n’avais que peu de souvenirs. J’avais juste l’impression d’être entourée de zombies – quoique, même un zombie sans jambe serait plus réactif que les loques qui m’entouraient. Ça me faisait bien rire, c’était certain.

« Arrêtes de sourire comme ça, » fit un Ivan à demi-mort sur le canapé.
« Je fais ce que je veux, la limace, » répondis-je, moqueuse.
« J’vais te faire passer l’envie de sourire toi ! »

Il se leva alors avec une vivacité que je ne lui aurais pas donnée pour m’écraser de ton son poids. Bien que pas spécialement gros, il pesait son poids de couilles quand même. Très vite cela se finit en combat de chatouilles, ayant voulu le faire dégager par cette méthode. Enfantine peut-être, mais bon, c’était normal d’avoir des réactions enfantines avec ses amis d’enfance, non ? Bah, au pire j’me foutais bien de ce que pouvait bien penser les autres.

« Oh les amoureux vous arrêtez là ? » fit Killian, l’un des amis d’Ivan.
« Fermes-là, sale jaloux ! » lui dis-je en lui jetant un coussin en pleine face.

Sans que je n’y comprenne quoique ce soit, cela finit en bataille de polochon. Au final, ils étaient peut-être sympa, ces potes...

Le jour du festival arriva enfin. J’avais bien hâte, j’adorais la musique, Ivan devait très bien le savoir puisque sinon nous ne serions pas là. Habillée d’un habituel short en jean et d’un débardeur lâche laissant entrevoir ma poitrine sur les côtés, c’est avec un large sourire que j’observais le monde qui grouillait déjà dans le festival. A peine arrivée qu’ils allèrent se chercher des pintes, ce qui ne m’étonna guère. Le plus étonnant par contre fut qu’Ivan me rapporta une pinte. Sur le coup je faillis la boire sans m’inquiéter. Ce n’est qu’en voyant que les amis d’Ivan avant apporté des petits « bonbons » avec eux que je décidais, finalement, de ne pas boire cette bière offerte si généreusement. Sait-on jamais qu’Ivan y avait mis quelques produits.
Nous bougeâmes pour écouter divers musiciens. Je renversais régulièrement ma bière par terre pour faire genre de boire tandis que mes compatriotes en étaient déjà à leur deuxième, agrémentée certainement de quelques produits de leur cru. Tentant de les ignorer, j’essayais de profiter un peu de la soirée. Après tout, j’étais venue pour ça – et pour Ivan mais bref – alors je n’allais pas me laisser m’énerver face à ces drogués de première. Mais alors que je commençais sérieusement à m’ennuyer pendant que les autres s’enjaillaient d’un rien, Ivan me prit par le bras pour m’emmener à l’écart. Plus particulièrement, il m’amena au stand des bières étant donné que la mienne étant vide – je ne m’en étais même pas rendu compte.

« Ca va pas ? » s’enquit-il alors que nous faisions la queue.
« Si si. »

J’avais répondu rapidement, avant de détourner la tête pour regarder vaguement le monde s’agglutinant pour des bières. J’avais soudainement hâte de partir d’ici. Je me demandais alors pourquoi j’avais accepté de suivre Ivan dans ce trou. C’est alors qu’Ivan me remit une mèche sur mon oreille, attirant mon attention. Je me rendis alors compte de la proximité que nous avions, et sans que je n’y comprenne grand-chose, je ne remis pas l’habituelle distance que j’imposais avec tout le monde. L’agitation autour devint presque silencieuse, et les alentours se brouillèrent tandis qu’Ivan approchait sa tête, pour finalement se saisir de mes lèvres. D’abord doucement, il passa sa main dans mon cou, puis mes cheveux, avant de poser la seconde sur mes hanches. Je ne sais toujours pas pourquoi, et je ne saurais l’expliquer, mais je ne le repoussais pas. Je le laissais faire alors qu’il nous mettait un peu plus à l’écart sans me lâcher une seconde. Les baisers d’Ivan se firent plus insistants, jusqu’au moment où il passa sa langue dans ma bouche. Se fut aussi le moment où il se permit de passer sa main dans mon débardeur, remontant jusqu’à ma poitrine. Je ne réagis toujours pas, lui prit cela pour mon accord et descendit sa main vers mon short dans l’intention de le déboutonner. Ce n’est qu’à ce moment là que je me fis violence. Attrapant sa main, je me détachais de ces lèvres, soudainement paniquée.

« Ivan, je... »
« Shhhh c’bon ça va, » dit-il, le souffle court par l’excitation avant de revenir vers mes lèvres.

Je le repoussais une seconde fois, avec un peu plus de violence.

« Non, » dis-je avec plus de fermeté.

Il sembla ne pas m’entendre. Au contraire il prit mon poignet avec brusquerie pour me ramener à lui. Les battements de mon cœur s’accélérèrent, ma respiration se fit saccadée. Ivan devait prendre cela pour de l’excitation alors que c’était de la panique. Je me débattis alors qu’il resserrait de plus en plus sa prise, jusqu’à ce que, de rage, je le pousse avec une violence inhabituelle avant de le gifler. Il sembla revenir brusquement à la réalité au vu de son regard hagard.

« Ash... » commença-t-il sur un ton plus doux.
« Non, » le coupai-je.

Il voulut s’approcher de moi, et par réflexe, je m’éloignais. Portant la main à mon poignet endoloris par sa poigne, je pris la fuite. M’enfonçant dans la foule, j’entendis clairement Ivan m’appeler derrière moi – certainement me prenait-il en chasse. Je ne regardais pas vraiment ce que je faisais, où j’allais, qui je bousculais. Ma course ne s’arrêta qu’en percutant de plein fouet un jeune couple.
Essoufflée, encore sous le choc de ce que venait de faire Ivan, je m’éloignais de quelques pas, la tête baissée.

« Je... D-désolée ! »

J’allais partir sans demander mon reste mais c’était sans compter sur Ivan qui m’avait suivi à la trace. Criant mon prénom, me faisant d’ailleurs sursauter, Ivan déboula dans le cercle qui s’était formé. Lui aussi essoufflé, il commença une phrase avant de finalement se raviser, préférant reprendre sa respiration, les mains sur les genoux.
Me tournant vers le couple, je levais alors les yeux, et c’est avec horreur que je reconnus les personnes en face de moi.

« Oh. Putain. »

Me tournant vers la fille, la constatation que je fis fus pire : Sloane, rien que ça ! Le problème étant surtout Ivan. Elle connaissait mon histoire, tout ce dont j’espérais était qu’elle n’allait pas faire le rapprochement.
Là encore, c’était sans compter sur Ivan qui après avoir avoir reprit un semblant de contenance, me prit par les épaules pour me tourner vers lui.

« Ash, j’suis désolé j’aurais pas du faire ça surtout après c’qui c’est passé ! P‘tain tu cours vite quand même... »

J’ouvris la bouche pour parler mais rien ne sortit. J'étais comme pétrifiée, j'arrivais à rien, c'était vraiment très chiant. Semblant particulièrement essoufflé, Ivan finit par me lâcher pour tenter de reprendre une respiration normale... Pour finalement se détourner et dégobiller tripes et boyaux par terre.
Enfin... sur les chaussures du garçon. S'essuyant la bouche, Ivan se redressa pour finalement s'adresser à eux comme si de rien n'était.

« Désolé pour le dérangement, et pour les chaussures ! Et... Wah c’est trop cool cette couleur ! Ca claque sérieux je kiff ! T’es chez quel coiffeur ? »

Les bras ballants, je n’arrivais absolument à rien dire, ni faire, tandis qu’Ivan tapait la causette comme si de rien n’était. Tenant toujours mon poignet endoloris, j’avais juste envie de me foutre dans un trou de souris et d’y rester à vie.



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Message(#) Sujet: Re: party hard. • ft. sloane & ashley. party hard. • ft. sloane & ashley. EmptySam 22 Oct - 20:11

De la réaction faussement outrée de Lloyd, jusqu'au sourire malicieux qui s'épanouit bientôt sur ses lèvres, en passant par son index qui soulevait mon menton... Tout dans son comportement me faisait fondre comme une tablette de chocolat au bain-marie, et je devais bien admettre... que je n'y voyais aucune objection – la cour s'en lavait les mains. Sa compagnie me plaisait, et je continuais de le clamer : c'était un jeu. Rien de moins prise de tête qu'un moment passé avec Lloyd, or, c'était exactement ce qu'il me fallait ces derniers temps : pas de surchauffe neuronale, juste le plaisir de me trouver avec lui, sans me poser d'autres questions. Le regard des autres ? Que tous rangent leurs jolies mirettes dans leurs poches, ils pouvaient se garder leur avis. L'avenir ? N'en déplaise à madame Irma, je me satisfaisais du présent. Lloyd se sentait bien, je me sentais bien, et c'était tout ce qui importait. Sans plus attendre, au beau milieu de la foule, ses lèvres accrochèrent les miennes. Rien de vorace dans son baiser, mais plutôt, une lenteur jouissive. Il prenait le temps, cherchait à faire les choses biens – je ne demandais pas mieux. Lorsqu'il m'attira à lui, je n'opposais aucune résistance. Je laissais mon esprit s’emplir de musique.
Évidemment, c'était trop beau pour durer... Un baiser aussi réussi, vous pensez bien... Le jeu s'interrompit brutalement lorsqu'un festivalier me percuta de plein fouet. M'accrochant au t-shirt de Lloyd, je manquais de nous précipiter tous les deux à terre. Par un heureux miracle, nous gardâmes l'équilibre. Je me retournais vivement, prête à donner de la voix. Pour l'amour du ciel ! C'était un concert, pas une émeute. De plus, j'admettais mal qu'un petit malin se croie permis de me déranger à ce point. En l’occurrence, mon petit malin était une petite maline, aux grands yeux bleus perdus. J'ouvrais la bouche, prête à grogner, avant de me raviser. Et merde, si je m'attendais à ça... Ashley eut également un mouvement de recul. Ashley, oui ! En chair, et surtout en os. Aussi choquée que je l'étais, elle me fixait, tentant de contenir sa surprise. Bonjour les tronches d'ahuries...

« Mais qu'est-ce... »


Je m'interrompais de moi-même, voyant arriver – à toute allure -, un nouveau protagoniste . Et sinon, les présentations, tout ça... ? Que dalle ! Le type ne jurait que par Ash – que la politesse repose en paix. Il haletait à moitié, se répandait en excuses, était désolé de ce qu'il avait fait ; le fameux « ça »... Ça quoi ? Qu'avait-il fait au juste ? Et bordel de dieu, pourquoi Ashley avait-elle l'air si bouleversée ? Pas un mot ne parvenait à s'échapper de sa gorge, et c'était là une chose hautement symptomatique dans le petit monde d'Ashley. Sa grande gueule ne se fermait jamais sans raison, et il se trouvait que j'étais braqué contre le gus qui l'« accompagnait » et dont la tête ne me revenait pas. Ma première impression me sembla particulièrement judicieuse lorsque le blanc-bec dégobilla allègrement sur les baskets de Lloyd – charmant, n'est-il pas ? Je réalisais alors que j'étais toujours contre Lloyd, et m'éloignais d'un pas, gardant malgré tout ma main sur son épaule.
Au bout de quelques temps, le type sembla remarquer notre présence, à Lloyd et à moi. Il était désolé ? Wahou, il ne changeait pas beaucoup de disque celui-là. Lorsque son attention se porta sur mes cheveux – ça me faisait une belle jambe, qu'il trouve ma couleur « trop cool » -, je lui accordais un regard polaire. A moité saoul, il beuglait, et j'appréciais modérément que l'on me beugle dans les oreilles.

« Je fais ça moi-même. » lâchais-je d'un ton bien trop neutre que seul Ashley, contrairement aux garçons, avait déjà expérimenté.

Ma voix changea du tout au tout lorsque je m'adressais à Lloyd.

« Je dois avoir un paquet de mouchoir pour tes chaussures, attend... »


Impossible d'utiliser la magie, bien entendu ; on en revenait donc aux bons vieux klinex. Je tendais le paquet à la vipère, avant d'en revenir à Ashley. Mon regard passait d'elle, à son mystérieux ami.

« Donc... » commençais-je en m'adressant à Ashley, et seulement à Ashley. « Je suppose que tu es venue profiter du festival avec... lui. »

Je désignais l'autre d'un mouvement de menton.

« Ce n'est pas du tout repos on dirait... »

J'échangeais un regard avec Lloyd, cherchant à déterminer si j'étais la seule à trouver que quelque-chose ne tournait pas rond, à défaut de tourner tout à fait comme il le fallait. Je ne savais pas trop si Lloyd connaissait Ashley ou non. Tout ce que je savais, au fond, était qu'Ashley savait qu'il avait été mon cavalier durant le dernier bal de fin d'années. Mais enfin, si quelque-chose n'allait pas, Lloyd était aussi capable de le repérer. Je ne souhaitais pas le présenter à sa place ; de manière générale, je n'aimais pas me montrer directive.

« Est-ce que tout va bien ? Tu as mauvaise mine, Ash. » ajoutais-je simplement.

Voilà que cela recommençait... cesserais-je un jour de m'inquiéter pour cette fille ?

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