Exemple de RP. Imaginez votre répartition et racontez la. -N'oubliez pas que vous n'aviez qu'onze ans à cette époque.- Un minimum de 10 lignes vous est demandé, comme dans tout RP, mais plus vous en faites, mieux c'est !

Qu'il fait froid. Non à cause du temps plutôt généreux, mais en raison de son taux de stress. Pour bien en rajouter, aussi bien sa mère que son père ne lui ont souhaité bonne chance pour cette entrée dans ce monde nouveau ; seule la vieille folle constamment grise la couvre de baiser d'une odeur de vinasse.

Maïween s'est mise sur son trente-et-un juste pour faire bonne impression. Ses cheveux noisettes sont relevé en un chignon très haut d'où s'échappe de douces mèches folles et ses yeux jade pétillent malgré ses mains moites. Sa robe de sorcière revêtue dans le seconde même de son levé est aussi propre qu'un sou-neuf et sa valise est déjà prête depuis un bon moment et contient plus que nécéssaire. D'ailleurs son doudou l'accompagne encore et encore. Sa mère le lui avait offert lors de son tout premier anniversaire.

Gare King's Cross, voie neuf trois quart. Son cœur manque un battement lorsqu'elle franchit, en fermant les yeux, la barrière magique. Une foule grouillante est agglutinée sur le quai et il lui fait bien quelques minutes pour se remettre de ses émotions.

Une fois que son rythme cardiaque a retrouvé une cadence souhaitable, Maïween avance d'un air décidé en direction du train mais doit jouer, timidement, des coudes pour se frayer un chemin entre toutes ses dernières années incroyablement terrifiantes de par leur taille.

Au bout de ses peines, la jeune sorcière se retrouve dans un compartiment vide de tout occupent. Un rêve pour se reposer et se replonger dans sa lecture tant aimée : les Biographies de Pagnol. Certes cet auteur se révèle Moldu mais sa vie est un régale et offre beaucoup de diversité, et le coup des bartavelles ! Un moment tout à fait charmant et rudement bien rédigé.

Tout le trajet se passe ainsi, si l'on omet l'interruption de la vendeuse de confiseries. Cependant, Maïween ne tient pas rigueur et décide d'en faire abstraction car le banquait doit être succulent comme le lui racontait la gentille sorcière du nom de Morgan, une vraie fée comme elle se plait à le dire.

Terminus, tout le monde descend. Cette expression peut attirer le rire de la magicienne mais en temps normal, jamais son cœur ne fait de telles cabrioles. Son estomac se noue et l'absence de ses parents, même si ces derniers s'en contrefichent, lui enlève une part de sa confiance en soi déjà très réduite.

La château est grand, vraiment immense. Sa beauté n'est pas à cachée malgré la guerre qui a éclaté dix-neuf ans auparavant. Ses cours d'Histoire de la Magie ont été dévorés de tout ce sujet tant il est passionnant. Le plus fantastique est le plafond de la Grande Salle qui porte d'ailleurs très bien son nom : quelques étoiles font leur apparition et semblent danser pour leur souhaiter un bon accueil.

Tout autour d'elle disparait, son taux d'anxiété revient au galop : la répartition commence. Sa respiration se fait saccader et en aucun cas les acclamations des élèves ne lui enlèvent ce sentiment. Tout tourne autour d'elle mais son malaise passe innaperçut car le groupe se vide peu à peu, jusqu'à ce que son nom soit appelé.

D'un pas nerveux, presque chaloupé Maïween se place sur le tabouret et se fait coiffée du Choipeaux Magique. Celui-ci lui cache le visage aux autres, ce qui est préférable pour ne pas découvrir ses joues rouges et ses yeux à la limite des grandes eaux.

Un murmure, puis une fois un peu plus forte. Mais un seul nom persiste dans ses pensée, car comme la sorcière gentille, elle veut faire briller Poufsouffle afin de lui rendre hommage. Aucune autre maison ne saurait lui rendre toute son étendue magique.