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Fursy G. Overton – Examen de Potions
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Message(#) Sujet: Fursy G. Overton – Examen de Potions Fursy G. Overton  – Examen de Potions EmptyLun 27 Juin - 20:26

La nuit avait été longue. Fursy avait prolongé ses révisions jusqu'à ce que ses yeux refusent de lire davantage... Le matin s'approchait dangereusement lorsqu'il avait daigné remonter dans son dortoir, dont le silence était seulement troublé par la respiration régulière de Quincey. Il était resté idiot un instant, au beau milieu de la pièce, s'imaginant malgré lui se glisser auprès de son camarade puis avait fini par rejoindre son propre lit, mettant fin à son interminable journée comme aux délires de son esprit fatigué. Lorsqu'il avait rouvert les yeux, l'avenir toquait à sa porte et son examen de potions également. S'il y avait bien une BUSE qu'il voulait réussir, c'était celle-là. Prouver à Burgess qu'elle était incapable de se débarrasser de lui quand bien même l'envie lui prenait, et se prouver à lui qu'il était capable de continuer cette guerre idiote. Elle le détestait probablement autant qu'il la détestait lui-même mais c'était, à ses yeux, la meilleure raison de continuer. De toute façon, puisqu'il fallait choisir des cours... Et puis, Crawford n'avait-il pas prétendu que c'était l'un de ceux à avoir sous le coude si on était pas sûr du chemin qu'on voulait emprunter par la suite ? Si jamais on lui posait la question, il pourrait toujours prétendre que c'était pour garder un maximum de portes ouvertes. Quand bien même la réalité était toute autre. Elle aurait pu lui enseigner l'art délicat de l'élevage de limaces qu'il aurait continué malgré tout. Le petit déjeuner fut expédié. Son estomac était noué par l'appréhension, par la peur de l'échec. Il avait fait passer ses révisions de potions avant toutes les autres, apprenant tout jusqu'au plus insignifiant des détails. La Femme-Dragon était suffisamment fourbe pour baser son énoncé sur des choses abordées à l'arrache entre deux notions plus importantes et il était hors de question de lui offrir la satisfaction de le voir se rétamer. Devant la salle, tout le monde paraissait aussi stressé qu'il l'était ou presque. A croire que tous avaient l'impression de jouer leur honneur sur cet examen !

Le sourire arrogant que le rouquin adressa à sa professeur en entrant dans la salle en disait long sur ses intentions mais taisait à merveilles la crainte qui pouvait bien l'animer. Ne pas montrer la moindre faiblesse. Jamais. Il s'installa sans un bruit et sortit ses affaires, tâchant en vain de ralentir son rythme cardiaque. A croire que ça devenait une habitude... Et il fallait bien reconnaître que c'était de celles qu'il espérait ne pas garder une fois les vacances arrivées. Il fallait retrouver un semblant de contrôle, de maîtrise de tout ça. Arrêter de se comporter comme une adolescente stupide en permanence. Pour un rien. Un garçon, un examen... C'était n'importe quoi. Finalement, le sujet arriva sur sa table. Son regard clair se perdit rapidement entre les lignes, ses doigts jouant nerveusement avec sa plume. La première question était facile. Il avait largement bossé le cours sur la potion de Somnifère pour rattraper son exclusion – qu'il ne regrettait pas le moins du monde – et n'eut aucun mal à se souvenir des cauchemars et des angoisses provoqués par une potion mal préparée. Ni du fait qu'il s'était quelques fois demandé si on avait rien foutu dans son verre pendant un repas pour avoir des nuits aussi désespérantes depuis quelques temps... Les mots venaient tout seuls, noircissant peu à peu le parchemin. Bon. Il fallait voir le bon côté, au moins, il n'allait pas se retrouver avec un T, quand bien même sa délicieuse enseignante l'espérait. La suite le laissa dubitatif. Peut-être n'était-elle pas aussi fourbe qu'elle en avait l'air ? C'était étrange mais pas impossible. Mais vraiment très étrange... Cette pensée le perturba suffisamment pour le forcer à relever les yeux vers Burgess alors que sa main finissait de tracer le d de Bézoard, un peu en décaler par rapport au reste du mot. Déjà que son écriture était nerveuse et difficilement lisible par moment alors si en plus il commençait à ne plus faire attention à ce qu'il faisait, ça allait devenir des hiéroglyphes, ni plus ni moins. Elle n'avait rien qui laissait supposer qu'elle était autre chose qu'un tyran. Comment l'aurait-elle pu ? Non, non. Aucune chance. Un flacon d'encre reposé un peu trop fortement sur une table le fit sursauter et le força à reporter son attention sur sa copie. Il termina la question deux, tâchant d'être le plus précis possible quant aux propriétés des cornes de licorne et des origines des baies de gui, et passa à la trois. Fursy fronça légèrement les sourcils et la relut une seconde fois. D'accord. Elle était fourbe. C'était tordu comme question. Néanmoins, il parvint à mettre le doigts sur trois avantages des plus logiques, comme la réussite dépendant de nombreux facteurs du sortilège contre la quasi-certitude de l'effectivité de la potion ou la possibilité de l'utiliser dans des situations où un sortilège est difficilement envisageable – un sortilège de mutisme ou un problème de baguette magique – et un quatrième en prime, un peu plus tiré par les cheveux et très incertain mais savait-on jamais.

Puis vint le moment de faire de l'Histoire... S'il aurait sûrement dû pester intérieurement, il ne put s'empêcher de sourire. Ca ne faisait que confirmer l'impression qu'il avait qu'elle voulait tous les voir se planter lamentablement. Il trempa le bout de sa plume dans l'épais liquide et se remit à gratter, parlant cette fois-ci de l'utilisation des poils de la toison de Chrysomallos, bélier doré et ailé, qui avait été volée par Jason, l'un des disciples de Chiron, sur les terres de Colchide. Les propriétés magiques du bélier étaient si nombreuses qu'on les lui prêtait à peu près toutes, jusqu'à la possibilité d'offrir l'immortalité rien qu'en s'en revêtant... N'importe quoi. Enfin, toujours était-il que c'était grâce à Jason que Chiron avait pu obtenir quelques poils de la toison afin de s'en servir dans la Solution de Force administrée à Héraclès. Il précisa toutefois que, s'ils n'étaient pas hachés assez finement, l'effet de toute potion dont ils faisaient partie des ingrédients était inversé – la solution de force donnant la force d'un nouveau-né, par exemple – de façon permanente et que le buveur sombrait dans une folie instantanée. Les sorciers de l'époque prétendaient que c'était à cause des origines divines de Chrysomallos, fils de Poséidon, et que l'utilisation d'un tel ingrédient était maudite. La toison d'or ayant aujourd'hui disparu, le problème ne se posait plus, même s'il doutait fortement qu'il y ait eu quoi que ce soit de divin ou de maudit dans l'histoire. La question suivante portait sur le Philtre de Paix. Si ses souvenirs étaient exacts, il avait été inventé en 1666 par Isadora Golpalott, une potionniste surtout célèbre pour sa découverte de nombreuses lois régissant les potions, notamment que l'antidote d'un poison composé devait être égal à plus que la somme des antidotes de chacun de ses composants. Il ajouta les effets secondaires de la potion, juste au cas où, et soupira péniblement. C'était interminable ce truc. Le Serdaigle s'étira, sa plume toujours en main, si bien qu'une goutte d'encre tomba sur sa table mais il l'essuya avec sa manche, sans se poser de question. Il griffonna hâtivement un petit « Il est nécessaire de faire mijoter la potion affaiblissante cinquante-trois minutes » et mentionna l'Elexir Cérébral de Baruffio comme permettant de lutter contre ses effets mentaux. La dernière question de cours n'était pas la plus difficile du devoir, si bien qu'il se contenta de vomir purement et simplement la liste apprise par cœur : Rougeole, Angine, Tétanos, Rage et de nombreuses infections d'origine dentaire comme l'Arthrite temporo-maxillaire, puis fit de même avec les plantes médicinales utilisées. Il mit un point final à ses questions de cours et posa son front sur sa table en soupirant de plus belle. Sa main était douloureuse, bouger rien qu'un doigt devenait difficile. Courage, c'était presque fini !

Plus que le sujet d'argumentation. Quarante-cinq petits centimètres sur les propriétés de la lavande et de la valériane. Fursy commença par griffonner un plan sur son sujet, des nuages de mots servant de repères, un vrai bazar dans lequel il semblait se retrouver admirablement bien. La lavande était connue pour combattre l'anxiété, le stress et les insomnies. La valériane avait sensiblement les mêmes effets mais cette dernière était plus connue pour lutter contre les troubles du sommeil que la première, si connue que même les moldus l'utilisaient, surtout dans l'homéopathie et mélangée à de l'aubépine ou de la passiflore. Il prit la peine de faire des schémas propres et clairs pour déterminer les parties des plantes utilisées – racines, rhizomes et stolons la valériane par exemple – et ce qu'on en obtenait, ou pour les composants chimiques qui donnaient ses propriétés à la potion. Il n'en finissait plus de gratter. Bientôt, près de soixante-quinze centimètres étaient recouverts de ses pattes de mouche. Il ne restait plus que sa conclusion à rédiger. La lumière se dessinait au bout du tunnel ! Quelques minutes plus tard, il abandonna enfin sa plume et relut attentivement ce qu'il avait écrit. Peut-être que ça ne lui vaudrait pas une note parfaite, mais il y avait de fortes chances pour que Burgess tire une tête de huit pieds de long en comprenant ce qui l'attendait à la rentrée prochaine. C'était une bonne chose de faite, et la conviction de s'en sortir avec une note correcte le frappa de plein fouet. Enfin... Il fallait encore réussir la partie pratique. Et rien n'était totalement sûr. Inutile d'y penser tout de suite...
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Message(#) Sujet: Re: Fursy G. Overton – Examen de Potions Fursy G. Overton  – Examen de Potions EmptyMar 28 Juin - 18:59

La partie théorique était désormais de l'histoire ancienne. Fursy avait rendu sa feuille avec l'impression de s'en être sorti à peu près correctement. Plutôt bien, même, en réalité. Il ne prétendait pas que c'était parfait, loin de là, mais il y avait fort à parier que ce serait toujours assez satisfaisant pour dégoûter Burgess. Et c'était tout ce qui comptait ! Il restait encore le plus dur. Préparer une potion. Si tout se passait bien, il devrait se retrouver avec un truc dur et chiant à faire, histoire d'essuyer une basse vengeance qu'il ne prendrait même pas la peine de relever. En rentrant dans la salle, il ne put que remarquer qu'il n'y avait aucune trace de sa professeur mais deux potionnistes dont les noms ne lui revenaient pas. C'était eux qui allaient les surveiller ? C'était sûrement mieux comme ça. Aucun a priori négatif, n'est-ce pas ? Il finit par rejoindre sa table et posa un regard inquiet sur le vivarium qui l'attend. Son habitant ne semble pas ravi de le voir, ce qui le rendit plus nerveux qu'il ne l'aurait imaginé. Le serpent s'attaqua à la vitre, si bien que le rouquin recula d'un pas. Ses yeux clairs et paniqués balayèrent la salle dans l'espoir d'obtenir du soutien, quel qu'il soit, mais force était de constater que c'était un échec. L'examen commençait on ne pouvait plus mal. Il fallait avoir un sérieux problème pour mettre ça comme cas pratique ! Il tâchait de se rassurer en se disant qu'il n'était certainement pas venimeux, qu'il ne risquait rien d'autre qu'une vague morsure mais le résultat n'était pas brillant. Pour la première fois depuis bien longtemps, il n'y avait plus la moindre trace de confiance ou d'arrogance. Il avait juste l'air d'un môme incapable d'affronter réellement quelque chose qui lui faisait peur. S'il avait été calme, tout autant été mieux, mais ça n'était sûrement pas une coïncidence. Et il était hors de question de rester là, paralysé à moitié et fixant l'horreur qui s'agitait dans sa boîte.

Ce fut donc les mains moites et légèrement tremblantes qu'il se mit au travail. Son choix de potion avait été plutôt rapide, la plupart de celles vues en cours ne convenait absolument pas. Il s'était décidé sur une potion affaiblissante après avoir hésité avec un philtre de paix. C'était un peu la même chose à ses yeux, et il était probablement en mesure de défendre les deux possibilités devant les examinateurs s'il fallait. Mais bon, il ne paraissait pas seulement anxieux ou agité, il semblait carrément avoir envie de le tuer ! Autant lui en enlever directement les moyens. Chaque fois que le serpent sifflait ou attaquait – heureusement qu'il y avait une vitre ! – le jeune homme sursautait et accélérait la cadence. A ce train-là, il allait péter le truc ! Burgess le lui payerait, ça, un jour. Il ne réfléchissait pas vraiment, attrapant les ingrédients de manière instinctive et les préparant machinalement. Il avait tellement bossé qu'il connaissait les recettes sur le bout des doigts. C'était presque naturel de les préparer. Heureusement d'ailleurs, parce qu'avec le reptile qui lui promettait une morte atroce et douloureuse juste à côté, il aurait eu bien du mal à garder la tête froide pour un peu qu'il y ait eu le moindre stress supplémentaire. Les étapes de la potion se succédaient sans que rien ne paraisse clocher. Chaque ingrédient rajouté modifiait correctement la couleur, la texture ou l'odeur de la mixture. Si seulement Burgess avait été dans les parages pour voir ça ! C'était ridicule, tout de même, de s'acharner à ce point pour une gueguerre qui n'avait aucun sens. Il ne l'aimait pas, elle ne l'aimait pas non plus, il aurait très bien pu déposer les armes et arrêter cette matière puisqu'on lui offrait le choix. Mais non. Ca aurait été trop simple. Beaucoup trop simple... Lorsque la fin des deux heures sonna enfin, le liquide qui attendait bien sagement dans son chaudron était tel qu'il aurait pu l'espérer. Une vision qui ne suffit pas à calmer l'animal qui se jeta une fois de plus dans sa direction, prêt à briser la vitre si l'occasion se présentait. Il ne se calmait donc jamais ?! Fursy recula discrètement et se retrouva à l'exact opposé de la table, feignant de ranger sa paillasse pour ne pas laisser imaginer rien qu'une seule seconde que c'était la peur qui l'avait poussé à s'éloigner. Maintenant, il ne restait plus qu'à croiser les doigts pour que la potion soit la bonne. Ce dont il n'était pas convaincu à cent pour-cents...


Je sais que ne pas lancer le dé, c'est lâche, mais t'es la mieux placée pour savoir que ce serait une catastrophe pure et simple. Alors dans le doute, je préfère m'abstenir même si les autres l'ont fait. Voilà. Désolée. ._. xD
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Fursy G. Overton – Examen de Potions
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