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Message(#) Sujet: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMar 14 Juin - 12:55

Drink up me hearties

L. Atlas Ethelred






Pas de bêtises. Pas de bêtises. Pas de bêtises. Pas de bêtises.
Je me répétais ce petit bout de phrase en boucle dans ma tête. Je pouvais entendre ma mère, Glinda, m’intimer de ne pas faire de bêtises, de rester sage, de faire profil bas. Je pouvais revoir son visage creusé par la fatigue et l’inquiétude. Pas de bêtises. Dieu, que j’essayais de ne pas faire de bêtises. J’essayais ardemment, à tel point que j’en étais venue à réviser avec le plus de sérieux dont j’étais capable pour les examens en compagnie de Nathan. J’essayais tellement que je m’étais présentée à tous mes examens avec assiduité, et que j’avais essayé de faire de mon mieux pour chaque. J’essayais tellement que je ne répondais même plus aux professeurs. Alors que certains – je ne vise EVIDEMMENT pas Burgess – mériteraient vraiment que j’ouvre ma bouche pour rabaisser leur autorité. Car j’avais pour habitude de ne pas me laisser marcher par une autorité quelconque.
Et c’était dur. Tout ça, c’était dur. Je devais encaisser tout le temps. J’ai du encaissé la trahison d’un ami, j’ai du encaissé mon presque-viol, j’ai du encaissé la suspension, mon jugement, la honte, l’humiliation, mon retour, une confrontation avec Phoebe, les révisions, les BUSEs, le bal... Et au fond j’avais beaucoup de mal à encaisser. Je me montrais froide et détachée avec les personnes qui m’étaient chères, juste pour ne pas avoir à dire tout ce qui me pèse. J’en venais à me rendre plus solitaire que jamais, juste pour ne pas craquer, juste pour ne pas péter un câble, juste pour ne pas avoir à ouvrir ma bouche pour en sortir des mots que je ne veux pas entendre.
Et ça pèse. Ça pèse plus lourd que le gros cul de Burgess. (Ouais, j’pouvais pas me la voir en peinture, (surtout depuis qu’elle a dansé avec Winslow) et alors ?).

« Ne pas faire de bêtises, ne pas faire de bêtises, ne pas faire de bêtises... » murmurais-je inlassablement.

Allongée sur mon lit, les bras et les jambes le long du corps, je tentais vainement de m’endormir tout en tentant de me faire rentrer dans le crâne qu’il ne fallait pas faire de bêtises. Autour de moi, mes camarades de chambre dormaient déjà bien profondément – en même temps à 1h du matin, qui ne dort pas ? (PEUT ETRE TA CREATRICE TIENS (hein quoi ? L’est pas encore 1h ? J’vous en pose des questions moi ? J’te demande qui t’as baisé la veille en string avec l’attirail du parfait petit sadomaso ? Non ? ALORS TA BOUCHE (*ahem ahem*)).
Tout ça pour dire que, je n’arrivais pas à dormir. Et je sentais que j’allais faire une crise de colère si je n’arrivais pas à faire taire mon cerveau qui me remettait en boucle tout ce que j’avais fait de travers jusqu’à maintenant. Ce p’tit con me remettait même en pleine face le jouet que j’avais arraché des mains d’un gamin quand j’avais 6 ans.
Sans que je ne m’en rende compte, j’étais déjà accroupie à fouiller frénétiquement tout en restant la plus silencieuse possible dans ma valise. Qu’est-ce que je cherchais au juste ? Oh bah, simplement un truc qui m’aiderait à aller mieux, et, éventuellement, à m’endormir. Alors, petite devinette, qu’est-ce donc ? Cocaïne ? Nop. De la meth’ ? Nop. Du cannabis ? Nop. Des somnifères ? Non plus ! Des petites pilules pour dépressif ? Rho voyons, ne vas pas chercher si loin ! Bon, t’es nul(le) pour deviner. C’est de l’alcool ! Bah oui voyons. Fallait pas être si con hein, j’peux pas faire grand-chose pour toi !

« Bingo ! » m’exclamai-je en trouvant la source de mes désirs.

Mettant une main devant ma bouche, j’entendis une des filles dormant près de moi grogner et bouger dans son lit. J’espérais ne pas l’avoir réveiller, elle risquait de mettre à mal mes plans de beuveries illicites. Fort heureusement, très vite sa respiration reprit une allure lente d’un endormi, et je poussais un soupire de soulagement. Ouvrant ma bouteille de tequila – rien que ça ! – je marquais une hésitation alors que je m’apprêtais à en boire une grande gorgée. Pas de bêtises, pas de bêtises, pas de bêtises, pas de bê...
ET GLOU ET GLOU ET GLOU. Une bonne grosse goulée vient envahir ma gorge, la chauffant violemment avant d’atterrir dans mon estomac. Je grimaçais par réflexe. Et car c’était pas spécialement bon au premier contact. Pourtant, cela ne m’empêcha pas de boire une deuxième gorgée tout en me relevant. Je n’allais certainement pas me bourrer la gueule dans les dortoirs des filles. Je me ferais très vite repérer, surtout car je risquais d’être bruyante, et je ne tenais pas à être convoquée dans le bureau du proviseur. Alors je sortis le plus silencieusement possible, dévalant les escaliers d’un pas lent, silencieux et mesuré pour finalement arriver dans la salle commune des Serpentards. Je ne pensais pas rencontrer quelqu’un, alors c’est sans gêne aucune que je commençais à me diriger vers la porte en buvant une troisième gorgée. C’est d’ailleurs pendant cette gorgée que mes yeux accrochèrent une forme de vie humanoïde. De surprise, j’avalais de travers et je manquais de m’étouffer. Une main devant la bouche, je toussais à m’en cracher les poumons. Réussissant à retrouver une contenance, bien que ma gorge m’irrite, et je posais mes yeux sur l’autre être nocturne vaquant dans la salle commune.
Je fus désagréablement surprise de voir que c’était Lloyd. Le serpentard faisait parti de ces personnes qui me détestaient – cela dit, ceux m’appréciant se comptent sur les doigts d’une main – en particulier car j’ai eu un petit rôle dans la relation houleuse qu’il a désormais avec Phoebe. On peut dire que j’étais assez mal tombée.

« Lloyd, » commençais-je d’une voix calme.

Oui bon c’pas comme si je ne connaissais pas son prénom. D’ailleurs je ne savais jamais si je devais l’appeler Lloyd ou Atlas, m’enfin, j’imagine que ce n’est pas grave. Tenant ma bouteille de tequila à deux mains, je pianotais sur le verre, légèrement mal à l’aise.

« Si je dis que c’est de l’eau, tu me crois ? »

L’alcool, c’est de l’eau ! (/PAN/ (/BUS/ (ET VLAN (un tir au but magistral qui ferait envier les joueurs de foot français ! (Oui ça se confirme Jean-Pierre, tout le monde est à terre (on rend l’antenne)))))).
C’est bien naïf de croire que Lloyd va acquiescer bien gentiment et croire que c’est de l’eau bien fraiche qui était dans cette bouteille. Surtout que j’avais oublié d’enlever l’étiquette (SHAME ON YOU (rebelle en carton va !)).
Bon, il me restait donc deux options. La première, le tuer et cacher le corps dans la forêt interdite en espérant qu’il se fera bouffer par des créatures dangereuses. La deuxième...

« Tiens, » lui dis-je en lui tendant la bouteille. « Je partage si tu ne dis rien à personne. »

Un deal comme un autre. Même si au fond j’avais peu d’espoirs qu’il accepte. En effet, Lloyd ne m’aimait pas, alors il aurait tout à gagner que d’aller me balancer au proviseur pour que je me fasse virer vite fait bien fait. Tout ce que j’espérais donc, c’était qu’il estimait que ce que contenait la bouteille avait plus de valeur que mon renvoi immédiat.






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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMar 14 Juin - 12:56

no strings on me
ft. ashley
D'habitude, j'ai aucun mal à m'endormir. Mais là, fallait croire que c'était une soirée d'exception. Déjà que depuis le bal il me manquait des heures de sommeil, j'avais cru qu'au moins ce soir je pourrais avoir une soirée normal. M'endormir normalement dans un dortoir normal, dans une école putain de normal et sur un lit extrêmement normal ! Mais là je regrettais d'avoir une ouïe fine, très franchement. J'ai pourtant essayé toutes les techniques connues pour m'endormir. Dormir sur un côté en espérant que l'oreille valide fasse abstraction de bruit, mais c'était foutu. Dormir sur le ventre et s'endormir en s'étouffant, c'est con et suicidaire... Alors j'l'ai pas fait. Ou bien la plus légendaire d'entre toutes : sur le dos et avec l'oreiller sur la gueule. Mais même ça c'était vain. C'est à croire que j'étais prêt à descendre et enfoncer mon poing dans la gorge de la dite personne. Ouuh... il y a des pensées auxquelles je ne devrais certainement pas penser.. Je le ferai sans doute. Mais ça devenait lourd, très lourd. Les autres Serpentard dormaient à poings fermés et putain qu'est ce que je les enviais, j'étais le seul abruti qui était assis sur son lit, le dos au dossier et les jambes sous la couette.

Je patientais tout simplement, tentant de me disperser sur n'importe quoi autour de moi pour trouver l'ennui et la force de m'endormir. Et Burgess là... le sommeil facile ? Elle était morte dans son sommeil ?! Ah mais c'est pas Batman elle... Active le jour et absente la nuit. Une personne normal on dirait. Je regardais par la fenêtre et encore la lune présente dans le ciel. On dirait que l'aube n'était pas pour maintenant, j'ignorais si c'était une bonne chose... Mais en l'état actuelle des choses, il valait mieux que je descende et que je tacle le ou la responsable. Caleçon, T-shirt. Je remettais simplement mon pantalon, les cheveux désordonnés comme d'habitude. J'vais pas à un gala, je pars en guerre. Bon j'exagère à peine. Je baillais longuement tout en faisant preuve d'une certaine discrétion pour ne sortir personne de son sommeil. Ta gueule Ethelred - Ah si. « J't'emmerde. » Il avait même pas la force de se lever. Une vraie chiasse ce mec. Poussant un bref soupire je me suis contenté de prendre la sortie du dortoir.

Me dirigeant lentement vers la salle commune de notre maison avec l'infime espoir pour l'responsable qu'il ne soit plus là parce que ça allait chier. Et puis une fois à la porte, je demeurais immobile. Fronçant légèrement les sourcils pour voir finalement de qui il s'agissait. Elle ne m'avait pas encore vu. Comment j'pouvais l'apostropher pour euh... comment dire ? Lui dire de fermer sa gueule ? Non je ne bougeais pas, c'était assez la fête dans sa tête et je pense qu'elle se rendra compte de ma présence d'ici quelques secondes. Ah bah, voilà. Mon prénom prononcé, je la regardais dans les yeux pour répliquer. « A peu de chose près, tu t'étouffais et t'arrêterais de foutre le bordel. » Un pic mérité ? Oh bah tiens, manquerait plus que cette gourdasse se plaigne du ton que j'emploie envers elle. Depuis quand je dois du respect aux personnes comme elle ? Je ne bougeais pas plus, les bras croisés, accoudé au mur. Arquant un sourcil quand elle osa me prendre pour le dernier des imbéciles, je n'ai pas pris la peine de répondre. En revanche j'ai exercé un pas hésitant pour entrer pleinement dans la salle commune.

Encore quelques pas et voilà que je lui faisais face. Mon regard jonglais entre la bouteille et son regard de prédatrice. C'est pas parce que t'es bonne que je suis con. Voilà quelque chose que j'aurai pu sortir mais ça aurait trahit mes intentions. Je ne vois pas en quel honneur je devrais l'épargner, oui j'aurai pu aller réveiller Burgess pour que Rosenbitch prenne d'avantage cher. Mais finalement ma main empoigna sa bouteille, portant le goulot à mes lèvres pour laisser le contenu se déverser au fond de ma gorge. Les sourcils froncés voilà que j'ôtais la bouteille de mes lèvres. Soufflant après ces quelques gorgées, je soupirais encore... La regardant, un sourire peu complice s'inscrivait alors. D'un geste sec, j'ai fait en sorte de lui envoyer de l'alcool en plein visage. Le geste de la main assez furtif, la bouteille s'était un peu plus vidée bien entendu et voilà que je calais la bouteille entre sa clavicule et son épaule - attendant qu'elle la reprenne. « Je m'étais presque fait à ne plus trop te voir. Ça c'est parce que t'es pas capable de la boucler ma belle. » Oh sarcasme ♫

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMar 14 Juin - 15:26

Drink up me hearties

L. Atlas Ethelred





Mah, le petit Lloyd aurait donc espéré que je meurs étouffer. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il en sera responsable – bah oui, c’lui qui m’a fait peur – et donc je viendrais le hanter à vie ! Je le chatouillerai sous les pieds quand il dormira pour le réveiller TOUT LE TEMPS (hein quoi ? Je pourrais pas le toucher ? Maaah, si je souffle assez fort...), je mettrais des vers de terre dans son jus de citrouille et des limaces dans ses chaussures ! Mwahahahaha ! (*tousse tousse*). Bref, tout ça pour dire qu’il regretterait amèrement ma mort. Et puis je n’ai pas fait autant de bruits ! Non mais, ce mec exagérait pire qu’un marseillais (tsais, les gens de Marseille là, en France). J’ai juste un petit peu toussé – au point d’avoir la gorge en feu – juuuuuste un petit peu. C’pas comme si j’avais réveillé tout le château non mais !
Rha la la, irrécupérable ce petit Lloyd.
Il finit par arriver devant moi, à pas hésitant. Son hésitation me fit froncer les sourcils. Quoi ? Il avait peur que je me jette sur lui pour lui arracher les vêtements et le violer ? (HAHAHA, très très très drôle). C’vrai que violer les petits Serpentards en pleine nuit était un de mes passe-temps favoris. Une p’tite pilule bleu pour l’érection et hop, le tour est joué ! Allez hu dada !
M’enfin, le jeune Serpy (serpillère ! /PAN/) finit par se saisir de la bouteille pour prendre une gorgée. Imperceptiblement, je me détendis. Au moins n’avait-il pas l’intention de me dénoncer à je-ne-sais-quelle autorité qui aurait tôt fait de saisir cette opportunité pour me renvoyer chez moi illico presto. Cela me surprit assez que Lloyd choisisse de me « garder », c’était une très bonne opportunité de se venger que de me renvoyer. Mais bon, je préférais ne pas faire de remarques là-dessus – du moins, pas tout de suite. Alors qu’il allait me rendre ma bouteille, il fit exprès de m’envoyer un peu de tequila au visage, ce qui eut le don de faire monter en moi la mayonnaise. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’il me dit, me renvoyant à la gueule ma suspension de quelques mois. Serrant la bouteille à deux mains, je tentais de garder mon calme alors que de la tequila goutait doucement de mon visage et s’étalait sur mon pyjama. Mon superbe pyjama ! Grrr, le p’tit con pouvait pas juste m’asperger la face (ahem ahem) il fallait aussi que ça coule sur les vêtements. Bon, en vrai, j’m’en fichais, c’était que de la tequila. Au pire je n’aurais qu’à enlever mon short et mon débardeur pour dormir, de toute façon je n’avais jamais froid.
Pas de crises, pas de crises, pas de crises.
Fronçant d’autant plus les sourcils, je détournais les yeux pour boire une large gorgée d’alcool. S’eut l’effet escompter, très vite la colère bouillonnante et les pensées de psychopathe qui me venaient à l’esprit se calmèrent. Autant éviter de commettre un meurtre à Poudlard, ce serait assez mal vu.

« Tiens, » repris-je en plaquant à mon tour la bouteille sur la poitrine de Lloyd. « J’ai de l’avance. »

Lui laissant la bouteille, je m’éloignais en gambadant un peu trop joyeusement. L’alcool commençait à faire son effet. Non pas que je sois bourrée en cet instant, simplement joyeuse. Et cet état d’esprit m’empêchait d’avoir des pensées trop sombres – juste ce qu’il fallait ! Bien que cela ne m’empêchera pas de me mettre une mine.

« A moins que tu ne puisses pas tenir la distance... » puis je me tournais vers lui avec un petit sourire. « ... p’tite trompette. »

Nouveau surnom, très approprié ! Du moins je ne faisais que supposer (hu hu hu hu), mais je faisais plus référence au fait qu’il n’avait pas une bonne descente et qu’il ne saurait pas tenir la route. A lui de voir s’il a l’intention d’entrer dans mon jeu ou non.
Après tout, faut qu’il soit soule pour le violer ! (/PAN/).

Levant la tête vers le plafond, je poursuivis.

« Ca ne te fait pas bizarre de savoir qu’il y a le lac juste au dessus de nos têtes ? »

Réflexion totalement hors sujet ? Et alors ? J’étais comme ça, même en étant sobre et sevrée de la cigarette, je me poserai quand même des questions assez étranges. Un peu comme avec les bougies flottantes de la grande salle, où je me demandais si ces bougies pouvaient faire mal si on les touchait, ou encore s’il était possible que de la cire nous tombe sur la gueule – car ce serait vraiment très drôle.

« Au fait, » continuais-je inlassablement, la tête toujours tournée vers le plafond. C’est à croire que l’alcool me rend bavarde. « Je suis sûre que je te manquerai si je n’étais plus là. Tu adores me détester, avoues. »

Je m’attendais déjà à une réflexion de son crue pour me renvoyer balader, et cela me fit sourire. Il pourra dire ce qu’il voudra, je suis plus butée qu’une mule, et ce n’est pas ce qu’il dira qui me fera changer d’avis.
C’est vrai, après tout, si je n’étais plus là, plein de gens seraient en manque de ne plus pouvoir me faire chier ou de ne plus se faire chier à cause de moi. Fait approuvé par le jury !





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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMar 14 Juin - 19:38

no strings on me
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Comment j'ai pu être aussi con en pensant que j'aurai pu lui faire confiance hein ? Comment j'ai pu boire ses paroles, et qu'aujourd'hui je me rende compte qu'il ne s'agisse que d'un ramassi de connerie. Ooh je suis détesté, tant pis, tant mieux. Fallait pas faire en sorte d'être détestable aux yeux des gens. Je disais ça, mais je n'avais pas non plus une excellente réputation. Un élève relativement sérieux qui arrive à gâcher son potentiel intellectuel en allant casser la gueule - et se faire casser la gueule par extension - avec d'autres personnes. Aujourd'hui encore j'avais un coquard sous l'oeil, mais la miss sûrement trop déchirée pour s'en rendre compte. Ou alors elle s'en foutait, et ce qui m'épargnait quelques pics de débutant sur mon état. Il n'y avait que notre répartie en jeu de toute façon, je ne vois pas pourquoi ça pourrait être pire sauf si l'idée d'en venir aux mains lui monte au crâne...

Je n'étais pas quelqu'un à provoquer sur ce terrain surtout quand on devenait blessant. Mais j'estimais que je pouvais l'être, verbalement tout du moins. J'ai galéré à restaurer une relation pendant des années, pour que je me prenne une droite finalement ? En fait j'avais toutes les raisons du monde de lui en vouloir. La rancune n'était pas bonne chez certaines personnes mais je ne voyais pas pourquoi je devrais faire preuve de la moindre once de pitié ou de clémence à son égard. J'en ai bavé, elle allait en baver. Le fait qu'elle écrase à son tour la bouteille contre moi sonnait comme un défi. Je devais prendre le risque de me bourrer la gueule ? Je pense pas que ça serait à mon avantage, même si je restais conscient, je pense. Je gardais la bouteille en main, arquant les sourcils suite à sa première provocation - une seconde chevaucha le tout. Tenant ses distances avec moi, il aurait mieux fallu que ça reste ainsi... Par peur de lui éclater par inadvertance la bouteille au visage. Je voyais plusieurs possibilités s'offrir à moi...

Prendre la plus risqué ? La bouteille déjà à mes lèvres, j'égalais les gorgées qu'elle s'était faite subir. Putain, en grande quantité c'est dégueulasse. Malgré une grimace discrète, la bouteille avait été largement entamé, et je sentais une chaleur assez agréable se nouer autour de mon estomac. Mes joues aussi s'imprégnaient de cette même chaleur. Encore cette sensation quand tu sens que tu vas peut-être déconner avec tes mots. Qu'est ce qu'elle raconte encore... « T'es perchée Rosenbach... Trop perchée. » Faut dire ce qui était, pourquoi elle parlait du lac ? Elle voulait me perturber ? Aiguiser mon état d'incompréhension pour pouvoir prendre le dessus ? Mon cul, ça va pas se faire comme ça. La bouteille, il ne lui restait plus grand chose... Au pire un bon quart - au mieux... bah un bon quart aussi. Je n'avais même pas suivi son regard qui vagabondait au plafond, non je la lorgnais toujours d'un air assez accusateur. Faut dire qu'il m'était difficile d'oublier ma rancœur.

Je me raclais difficilement la gorge, le goût de l'alcool s'ancrant un peu trop vite dans ma bouche, voilà qu'elle joua sur mon terrain. Un bref soupire s'échappa de mes narines, mine de rien, elle se voulait stratégique ou alors elle s'en battait les couilles totalement. J'avançais d'un pas décidé vers elle en lui recalant la bouteille là où je l'avais placé précédemment tout en répondant : « T'as raison, j'adore te détester. J'ai rien à prouver à ton image de fille je m'en foutiste, qui fuit les problèmes parce qu'elle n'a jamais eu le contrôle sur quoi que ce soit... » Elle pouvait montrer n'importe quelle échelle d'assurance, pour moi il était clair qu'elle n'était pas capable de tout maîtriser, de tout avoir dans le creux de sa main. « ... Même pas de toi. » Je libérais la bouteille, estimant qu'elle était assez grande pour pouvoir tenir quelque chose entre ses mains. C'était à elle de boire. Je me suis écarté un peu, ma main tapotant d'un air faussement compatissant son épaule pour enfin me diriger vers le dossier du long canapé en cuir noir des Serpentard. M'essayant dessus, je conservais un certain équilibre pour éviter de tomber à la renverse derrière, plus j'attendais et plus l'alcool faisait effet. C'est con mais c'est comme ça... Mes jambes, je les faisais battre dans le vide en regardant la Serpentard en rajoutant d'un ton moins violent, moins sec, beaucoup plus posé.

« J'vois pas vraiment quelle satisfaction tu aurais à gagner ce jeu. T'auras bu la bouteille... et après ? Tu vas vomir en t'humiliant ? Tu vas me frapper ? Tu vas te jeter sur moi ? Franchement... »

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMar 14 Juin - 23:42

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L. Atlas Ethelred





Lloyd m’accusa d’être perchée. J’accueillis cette remarque par un large sourire. Pourquoi prendre la mouche et se braquer ? Il avait totalement raison. J’étais tarée. J’étais tarée depuis que ma naissance à vrai dire. Avec les parents que j’ai eu, c’est clair qu’on ne peut pas être très net. Et je n’échappais pas à la règle. Il y en avait, des gars et des meufs qui ont eut une enfance misérable et qui pètent la forme, et je devais dire que je les comprenais pas trop. Non je les comprenais pas trop, mais au fond, j’m’en fou, c’est leur vie, pas la mienne, alors j’vois pas en quoi ça devrait m’importait.
Sur la pointe des pieds, les bras levés bien haut au dessus de ma tête, je tentais – en vain, faut le dire – de toucher le plafond. Ce qui pouvait me donner l’air encore plus tarée que je ne l’étais déjà. Moi, souriante, dodelinant d’un pied à l’autre pendant que j’avais les mains loin devant moi, doigt écarté. Au fond, je m’en foutais d’avoir l’air timbré. Ce n’est que lorsque je vis Lloyd s’approcher de moi que je baissais les bras, la tête, et que je me mis sur mes talons comme une personne normale. Et il me redonna la bouteille après s’en être prit une bonne rasade, la callant une nouvelle fois sur mon épaule. Je la repris avec plaisir, bien que je constate avec un déplaisir certains que la bouteille s’écoulait trop vite. J’aurais dut en prendre plusieurs.

« T'as raison, j'adore te détester. »

Je relevais la tête, légèrement surprise. Je m’attendais à tout, sauf à ça. Décidément, Atlas réussissait à me surprendre tout le temps. Bonne ou mauvaise chose ? Ne pas pouvoir savoir à l’avance ces réactions avait quelque chose de frustrant. Encore ce sentiment de ne pas pouvoir contrôler la situation...
Ah bah tiens, v’là que le bougre en fit la remarque justement. Je fuyais les problèmes ? Vraiment ? Je ne faisais absolument rien pour fuir les problèmes ! Il disait n’importe quoi. Cependant, là où il avait raison, c’était le fait de ne pas avoir de contrôle sur tout, pas même moi. Avec mes crises de colère qui pouvaient survenir à tout moment, mon hyperactivité, mon léger déficit de l’attention... Sans oublier toutes les merdes qui me sont arrivées au fil des années.
Puis il alla s’assoir, un peu hésitant tout de même pour s’assoir le jeune serpentard. Et il parla de notre petit jeu. Qu’est-ce que j’y gagne ? Pas grand-chose. Qu’est-ce que je vais faire après avoir fini la bouteille ? Ca, je ne pouvais pas le prévoir. Vomir ? Certainement pas. Il me fallait bien plus qu’une partie d’une bouteille de tequila pour me faire vomir. En général, il me fallait un mélange. Et plusieurs verres, bien plus de verres.
Affichant un sourire sans joie, ressemblant plus à un sourire de peine qu’autre chose, j’ouvris la bouche pour parler.

« T’as raison toi aussi, » commençais-je d’une voix qui se voulait calme mais qui trahissait un soupçon de fragilité. « Je ne contrôle absolument rien. C’est bien pour cela que j’ai longtemps été prisonnière du système d’adoption anglais franchement merdique et qu’il n’y a pas si longtemps j’me suis retrouvée les quatre fers en l’air avec des mecs m’arrachant les vêtements malgré que je leur criais de me lâcher. »

Je sentais mon moi intérieur crier, hurler, se débattre comme une lionne pour tenter d’arrêter mes paroles. D’arrêter de dire tout ça, de dire ces choses que je n’ai jamais dites auparavant. Tout ça, c’était certainement à cause de l’alcool. Auparavant, je n’avais jamais eu à parler de choses qui fâchent de se genre lorsque j’étais bourrée, et là... C’est sa faute. Uniquement sa faute. (Et maintenant qu’il savait, j’allais devoir le tuer ! /PAN/).
Bon ce n’était pas complètement sa faute. C’est moi qui ai commencé à boire, et au fond j’avais envie de me confier à quelqu’un. Le hasard et l’infortune voulut que ce soit Lloyd.

« Tss. Fais chier, » chuchotai-je en fronçant les sourcils, plus pour moi-même qu’autre chose.

Et hop, le goulot à la bouche, je m’enfilais quelques gorgées qui m’arrachèrent la gorge. Peut-être que boire plus m’aiderait à oublier plus ?
Levant la bouteille bien haut dans le ciel – ou le plafond, c’la même – je la posais alors violemment sur une table basse. Peut-être même un peu trop violemment, mais le principal était que la bouteille n’ait pas cassé sous l’impact. Elle n’était d’ailleurs pas encore vide. Il en restait encore largement pour Lloyd. Comment que je suis gentille de le laisser éventuellement finir la bouteille. Son gage : il devra en racheter une autre. Est-ce qu’il le savait ? Possiblement pas.
Et puis je me mis à gambader autour de la pièce avec un large sourire aux lèvres comme si j’avais déjà oublié ce que j’avais dis, ou, tout simplement, comme si tout ce que j’avais dit ne s’était jamais passé. Insouciante, voilà ce que je voulais être en cet instant. Tournant quelque fois sur moi-même, une musique se jouait dans ma tête alors que je m’imaginais être ailleurs. Dans une boite de nuit, les gens se trémoussant n’étaient simplement éclairés que par les lumières colorées qui sillonnaient la salle régulièrement tandis que les basses nous défonçaient les oreilles. C’était si facile d’aller en boite de nuit, il suffit d’avoir l’air un peu plus vieille, d’avoir l’assurance, et des cartes d’identité falsifiées. Oui, vraiment trop facile, ils devraient faire bien plus attention à leur client !
Et puis soudain, sans que je ne m’en rende compte, je me suis retrouvée devant Atlas. Le saisissant par son t-shirt, je l’attirais vers moi avec brusquerie. Nos visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre lorsque je pris la parole.

« Et toi ? Tu préfères que je te frappe, ou que je me jette sur toi ? »

Et puis, aussi soudainement que je l’attrapais, je le relâchais pour m’éloigner avec légèreté, une lueur de malice dans le regard.

« Dommage dommage, je ne suis pas prête de vomir. Alors ? Bagarre ou... danse ? »






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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMer 15 Juin - 0:35

no strings on me
ft. ashley
A vrai dire, j'ai eu des moments d'absence. La fatigue accumulée à l'alcool qui se déversait dans l'intégralité de mon corps... Putain, quelle mouche me piquait pour que mon sang bouillonne à ce poing. D'un coup je regrettais les quelques gorgées d'alcool qui aiguisaient ma violence tout comme ma répartie. A chaque seconde qui défilait, je faisais preuve d'un sarcasme semblable à une violence verbale. J'avais pourtant la nette envie de me jeter sur elle, et de lui en coller une. Je sais pas pourquoi je n'agissais pas. Je n'avais pas exclu la possibilité qu'elle s'avère plus enragée que moi. J'étais réaliste quoi, il y avait des risques qu'elle se montre plus avantagée que moi. Je sais très bien ce que ça fait de se faire tabasser. J'ai pas le luxe d'avoir toujours pu me défendre, j'ai souvent, très souvent mis des coups. J'aimais bien cette agressivité qui ressortait de chez les gens. Je ne les dirige pas de force vers cette voie là, mais c'était toujours plaisant de savoir que je n'étais pas le seul à ressentir ça.. Que je n'étais pas le seul qui serait pointé du doigt. Mais là, je m'y refusais. Comme si cette situation pouvait marquer un léger virage, quelque part je n'y croyais pas ...

Mais au fond de moi j'me suis dis pourquoi pas. Lloyd Ethelred, t'es autant un connard qu'elle n'est une connasse au final, on a tous les mains sale. Seulement, c'est forcément son choix à elle de ne pas se les laver comme je le fais. Elle avait un certain don pour semer la confusion, tout comme j'étais très doué aussi pour. Une sorte de chat et souris ? Sauf que la souris s'avérait aussi imposante que son Némésis et plus agressive. Il fallait prendre des pincettes avec elle ? Quand elle me renvoya le fait que je ne contrôlais rien, ma tête se pencha instinctivement sur le côté - une sorte de remise en question aurait pu être de mise, mais elle avait ponctué cette accusation d'une tirade à laquelle je n'étais pas spécialement préparée. Oh dude... Mes doigts s'étaient refermés sur le cuir noir. Les sourcils froncés. La colère ? La compassion ? La tristesse ? Putain de merde, j'en sais foutrement rien de ça. Baissant les yeux un instant je forgeai dors-et déjà ma réponse. Levant instinctivement la tête je finis par me prononcer.

« Je ne sortirai pas les violons pour toi Ashley. Ça fait déjà quelques minutes que t'arrête pas de te trahir... Tu crois que j'vais prendre des pincettes ? T'as toujours pas compris que cette putain d'école est là pour bannir ce genre de choses de ta vie ? De ta tête ? Ça a toujours été ton choix de te faire détester, de te comporter comme ça. Mais à défaut de laisser des mains se tendre vers toi, tu préfères recevoir des doigts... Laisse tomber. »

D'honneur. Des doigts d'honneur. Je poussais un bref soupire, cette conversation pouvait être aussi stérile que celle que j'ai entretenu dernièrement avec Phoebe, pour peu que ça finisse de la même façon. Je me prépare à avoir un autre œil salement poché. Elle continuait d'engloutir la bouteille comme si c'était... (non ne reprend pas cette blague, Rosenvache vient de la faire !) Au bout du compte d'autres dilemmes se posaient sur la situation, vis-à-vis du jeu par exemple. Il fallait croire que la proximité ne l'effrayait pas. De toute façon, peu de choses sont capable de l'étonner (hormis une invitation à dîner venant du Professeur Winslow ?) Nos visages se confrontant, le regard un peu affaiblit par le moment présent, je ne répondais pas pour autant à sa question. Bon bien que je sais qu'il y aurait eu une réciprocité si elle m'avait frappé. Autant qu'elle se jette sur moi, j'ignorais totalement quel genre de conséquence pouvait découler de ça. Je déglutissais, alors qu'elle s'éloigna, prenant soin de m'emparer de la bouteille pour la porter à mes lèvres avant qu'Ashley ne soit trop loin. J'aurai bien eu l'air d'un con si j'avais tendu la main dans le vide. Au moins je passerai pour un Jedi, novice, mais un Jedi quand même. Buvant sans vergogne, voilà qu'elle me semblait quasiment vide... Je lorgnais le fond de la bouteille... Respirant profondément pour enfin porter mon regard sur la vipère.

« C'est le genre de question où on s'demande si t'as assez de force pour les deux... »

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyJeu 16 Juin - 19:14

Drink up me hearties

L. Atlas Ethelred





Je crois bien qu’au fond, moi et Lloyd nous étions destinés à nous détester. Je doutais vraiment qu’un jour cette tête de mule cesse d’avoir autant de rancune envers moi pour ce qu’il s’est passé il y a 5 ans. Et bien qu’au fond je me fichais pas mal qu’on soit pote ou ennemi, c’était quand même énervant de voir à quel point lui et la petite gryffondor qu’est Phoebe étaient rancuniers au point de pourrir une relation. Et je ne pourrais certainement rien y faire. Ouais ça m’arrivait de tenter de rabibocher des gens, surtout quand c’est de ma faute et que je me sens coupable. Tout ce que je pouvais faire, c’était secouer Phoebe, il n’y a qu’elle qui peut mettre fin à leur froid. Quant à Lloyd, même si sa relation avec l’autre s’améliorait, il resterait sur ses positions quant à moi. Au moins ils s’étaient bien trouvés, c’était certains !
Enfin bref, passons.

Lorsque l’alcool faisait effet, quelque fois cela me rendait... un peu plus lente à la détente. J’entends par là qu’on peut me parler de quelque chose et je n’y répondrais que quelques minutes voir quelques heures après – ce qui amuse particulièrement mes amis fêtards. C’est certain que lorsqu’en fin de soirée je réponds à un pote « oui j’aime les tacos » alors qu’on discutait de football anglais, c’était assez étrange. Et possiblement drôle pour les autres. Certains m’avaient même demandés si « tacos » était un nom de code pour quelque chose... d’autre.
Pourquoi je parlais de cela ? Oh, tout simplement car c’est ce qui se passa avec Lloyd. En effet, après ma merveilleuse tirade sur ma pitoyable vie, le serpentard me répondit. J’avais entendu, mais je n’avais encore rien dit. Qu’est-ce qu’il avait dit au juste ? Oh, encore ces phrases de connard sans cœur et sans reproche. Bien sûr, jamais je ne lui demanderai de me faire un câlin pour me réconforter, alors son petit discours était assez inutile. Je ne voyais même pas l’utilité de lui répondre, et pourtant, qu’est-ce que j’allais faire ? Bah j’allais y répondre. D’ordinaire j’lui aurais juste cracher à la gueule en lui disant que ce n’était qu’un connard qui s’assumait et qui devrait aller se faire pendre, mais là, je sais pas, peut-être à cause de l’alcool : j’étais devenue pipelette. Et cela ne me plaisait pas.
Mais alors que j’allais ouvrir ma bouche pour polémiquer sur le fait navrant qu’il était une tête de con, il répondit à ma question, et sur le coup, je marquais une pause en me demandant à quoi il répondait au juste. J’avais déjà oublié ma proposition de bagarre ou de danse, mais cela me revint rapidement en mémoire. Ce qui me fit lever les yeux au ciel.

Ayant la bougeotte – comme d’habitude en somme – je ne cessais d’aller et venir devant Lloyd tout en parler.

« Je vais t’apprendre un truc, ma p’tite trompette. On n’est pas ami ! Alors tes violons, tu peux te les garder. J’t’ai pas demandé de pleurer pour moi ou d’me faire un câlin, puisque de toute façon t’es un connard fini. J’étais descendue pour me bourrer la gueule seule, mais t’es là, donc tu subis mon ras-le-bol et tu la fermes. »

Il allait subir sans broncher ? Non, bien sûr que non, j’étais pas idiote quand même. Je savais pertinemment que Lloyd était loin du type qui allait gentiment se laisser faire pendant qu’une meuf qu’il déteste parle, parle, parle sur sa misérable vie pathétique chiante à mourir.
Cependant, je n’avais pas fini, et je ne lui laissais pas le temps de parler.

« J’ai choisi d’être détester t’as raison, et j’m’en plains pas pour un sous alors j’vois pas en quoi ta remarque est pertinente. Y’a moins de risque d’avoir mal avec des ennemis qu’avec des amis, quitte à choisir je préfère encore les ennemis. »

Ce n’était pas totalement vrai. Au fond, j’adorais Sloane et je doutais de pouvoir me passer un jour de son amitié. Par contre, ce qui est vrai, c’était que l’attachement que j’avais envers elle me faisait peur, très peur, c’est pourquoi je préférais ardemment avoir des ennemis plutôt qu’une ribambelle d’amis qui peut me faire mal à la moindre occasion.

« Et pour ta gouverne, j’ai assez de force pour plein de choses, » ajoutais-je sur un ton beaucoup plus léger.

Là, par contre, c’était totalement faux. J’avais certes repris un poids un temps soit peu normal, mais cela se voyait que j’étais plus mince qu’avant et que j’avais beaucoup moins de forces, soule ou pas soule. La différence c’est qu’en étant soule, j’m’en fichais pas mal, et je pourrais me prendre la pire dérouillée de ma vie lors d’une bagarre que j’en redemanderai encore.

« Pas de danse ? Va pour la bagarre ! »

Et soudain je fonçais droit sur Lloyd, montant sur la petite table basse sans me soucier qu’il y ait ma bouteille de tequila, je sautais sur le serpentard, m’asseyant – pardon, l’écrasant – sur ses genoux avec le moins de délicatesse possible. Je savais exactement comment le faire sortir de ses gongs.
Pourquoi ? Pourquoi j’avais envie qu’il me frappe ? Je n’en savais rien. Il est clair que si on commençait à se battre, j’allais perdre. Mais étrangement, cela ne me faisait ni chaud ni froid. Etrangement, j’avais envie d’avoir mal, physiquement parlant.
Alors je le saisis rapidement à la nuque, et très rapidement je m’emparais de ses lèvres. Ce qui me fit penser qu’au fond, aucuns garçons n’avaient réussi à faire voler ma p’tite culotte. Je flirtais, j’embrassais mais je n’allais jamais plus loin. Je crois même que le plus loin qu’un mec a réussi à aller, ce fut de toucher ma poitrine, sans plus.
Ainsi donc, le baiser dura quelques secondes, juste le temps de profiter de la surprise, avant que je ne m’éloigne pour mieux le gifler le plus violemment possible. Est-ce que j’allais me barrer ? Oh non. Non, justement, j’attendais une réplique. Un coup de poing, une bousculade qui me ferait tomber sur la table ; bref, j’attendais une réplique.
Dans la tête d’Ashley : ALLEZ LLOYD MONTRES QUE T’AS DES COUILLES ! *agite des pompoms*





Dernière édition par Ashley M. Rosenbach le Dim 26 Juin - 0:54, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptySam 18 Juin - 19:37

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Combien de temps la rancune pouvait-elle être présente ? Je sais que je suis quelqu'un qui a la main sur le cœur en temps normal. Pourquoi j'en voulais toujours à Ashley ? Je le savais, et je ne pouvais pas le nier. C'était juste parce que cette Phoebe m'en veut encore aujourd'hui, et pourtant je suis tout aussi responsable que l'autre vipère. Mais vu que la Gryffone m'en veut encore aujourd'hui, ça me fait tout simplement chier et je rejette 75% de la faute sur Rosenbach. Elle a crée une personne rancunière, une personne qui peut l'être pendant des années et ça, je ne savais pas comment lui pardonner. J'ignorais même si je voulais lui pardonner, car finalement, elle ne regrette pas ce qu'elle a fait. Bien sûr elle a certain pris du recul pendant ces dernières années pour passer outre ce problème, et ses mimiques, ses habitudes je-m'en-foutiste... ça me mettait hors de moi. C'est comme s'il ne s'était rien passé.

C'est vrai qu'il est plus facile de faire abstraction d'un truc gênant que de s'y confronter directement. Mais ce soir on dirait qu'elle n'avait pas le choix, j'étais là et je parlais. L'alcool avait totalement détruit les filtres entre mon cerveau et ma langue, maintenant je m'en foutais d'être blessant. Je me sentais pencher en avant, et par réflexe je me remettais - cette attraction dura pendant un bon moment à tel point que j'ai réussi à écouter ses paroles. Elle semblait sûre d'elle, elle avait de la répartie et je ne pouvais pas le nier. Elle avait un langage cru, et ses dires avaient le don d'accentué la chaleur de mon être comme si mon esprit réagissait en conséquence. Des propos qui auraient pu être blessant si je donnais l'image d'un caliméro, mais ça ne faisait que m'énerver d'avantage. Note pour plus tard, rester sobre... bien sobre car je ne répondrai de rien si ça dérape... C'est pas parce que c'est une fille que les coups se manifesteront pas.

Et puis Ashley c'est pas une fille, c'est une emmerdeuse. Mes mains tremblotaient, le sang-chaud hein... Ça se réveillait. Elle ne me laissait pas parler alors que je n'envisageais pour le moment qu'une violence verbale. Connasse, ce mot se clonait dans ma tête au fur et à mesure que j'entendais sa putain de voix. Oh ferme la... Ferme la... Oh du silence. « Alors arrête de me casser les couilles, je m'en fous pas mal de ce que t'as vécu. Ça m'regarde pas... Alors toi boucles-la. Tu fais chier à faire du bruit. » J'ai manqué de tomber, putain. « Qu'est ce que tu peux être niaise à faire ta rebelle associable, tu deviens putain de navrante... » Je poussais un bref soupire, à la fois pour accompagner mes propos tout en montrant un regard affaiblis et las. Après avoir soupiré m'a permis de récupérer ma respiration, parce que je devais m'avouer une chose... Je tiens pas l'alcool et ça altère ma respiration sous l'effet de la chaleur. Mes doigts resserrant le cuir du dossier du fauteuil voilà qu'elle se prononça à nouveau.

Je penchais ma tête sur le côté, je me demandais simplement si elle était sérieuse quand elle parlait de baston. On s'était jamais battus tous les deux et pourtant je vois pas en quoi ça me suprenait. Elle était toute aussi conne que moi après. Son action me fit lâcher la bouteille sur le canapé, ce qui restait du contenu se déversa sur le matériau du mobilier, il n'en restait pas beaucoup de toute façon. Mon corps était relativement lourd et quand ses lèvres s'apposèrent sur les miennes - une gigantesque incompréhension s'installa. Mes doigts crispés, je pensais ne pas avoir la force de la dégager - mais quand elle se retira voilà que sa main rencontra ma joue assez brutalement. Assez pour que ma tête tourne sur le côté suite à l'impact. J'restais silencieux, la douleur avait réveillé un mal de crâne, j'avais une oreille qui sifflais.

Ma respiration n'était plus aussi vigoureuse - courte, saccadée, sale pute... Ma main collée sur l'endroit frappé, je me suis redressé alors qu'elle s'était dégagée. Je me tenais face à elle, ma main quittant mon visage pour longer mon corps. Les doigts bougeant je reculais d'un pas. « Crois moi y a des choses que tu risques de regretter... Réfléchis y parce ... » BAM. C'est au beau milieu de ma phrase que le poing fermé, et je l'ai dirigé en plein dans la joue de la Serpentard. L'action avait coupé ma phrase nette de façon à ne pas lui laisser le temps de réfléchir. Je lui saisissais aussitôt la jambe pour la tirer brutalement et la renverser sur la table.

« Tu vas le regretter... »

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMar 21 Juin - 0:00

Drink up me hearties

L. Atlas Ethelred





Il voulait que je la boucle ? Nah, désolé la petite trompette, je n’étais pas prête à la boucler. Enfin, concernant mon passé c’était fort possible que je la ferme, mais sinon... Il n’était pas prêt à ne plus m’entendre parler de sitôt. Faire du bruit, moi ? Oh mais si je faisais autant de bruit, pourquoi n’y a-t-il toujours personne de lever ? Je ne savais pas trop ce qu’il essayait de faire. M’humilier, me faire sentir mal ou encore me donner l’impression d’être une moins que rien ? Mah, il n’était pas prêt d’y arriver. Surtout avec de l’alcool dans le sang, je pouvais me montrer une vraie teigne. Tel un pitbull avec un os, je ne lâchais pas l’affaire facilement.
Donc oui, si l’on transpose ma comparaison à la scène : j’étais le pitbull, Lloyd était le nonos, et j’étais pas prête d’arrêter de le mâchouiller affectueusement. Enfin. « Affectueusement ». (Au fond, il devait adorer ça le coquin !).

Alors que je venais de l’embrasser et de le gifler violemment, j’attendais un retour. Retour qui ne vint pas – du moins pas tout de suite – et je commençais à m’impatienter. C’est vrai quoi, ça coutait quoi de foutre un poing à une meuf ? Hein ? Bon ok la plupart des mecs pensent qu’il ne faut pas frapper des meufs – tous des machos – mais dans le fond j’vois pas ce qui retient Lloyd de m’en foutre une bien bonne, en pleine poire ou même ailleurs. Après tout, c’est pas comme si je ne l’avais pas cherché. C’est pas comme si je l’avais embrassé en sachant que cela ne lui plairait pas du tout avant de le gifler pour apprécier toutes les sonorités qui en découlent. Et BIM, une joue bien rouge, une ! C’était pas ce que vous aviez commandé ? Mais qu’est-ce que j’m’en fou. Le guichet n’est pas ouvert.
Donc, plus par impatience – et car j’avais du mal à rester immobile bien longtemps du à mon hyperactivité – je me levais des genoux d’Atlas qui, bien que confortables, étaient inintéressantes. Par inintéressantes je veux dire par là que cela ne me permettait pas de bouger comme je le voudrais – enfin si on oublie l’option des parties de jambes en l’air. Debout sur la table basse, je trépignais littéralement d’impatience alors que le petit serpentard se relevait, le choc de la gifle s’étant quelque peu dissipée. Eh beh putain, t’en mets du temps pour t’en remettre mon pauvre !
Il parla. Bon Dieu, qu’est-ce qu’il avait à parler ! On dirait moi. Et ce n’était pas bien flatteur. (Respect où es-tu ? – PAS LA CONNASSE (ahem)). Je l’écoutais sans vraiment l’écouter. Après tout, ce n’était pas vraiment intéressant, un peu comme ces paroles de taleur. Je me demandais même pourquoi je prenais le temps de faire semblant d’écouter passionnément ses paroles remplies d’amour et d’eau fraiche. J’aurais tout aussi bien pu lui foutre un pain dans la gueule histoire de...
Bon, au final, c’est moi qui me suis pris un pain dans la gueule.
BIM BADABOUM.

Je ris. Etrange réaction non ? J’explosais littéralement de rire après que son poing percuta ma mâchoire. Pourtant cela n’avait rien d’amusant, de se prendre un pain. Au contraire, ça faisait mal. Mais je devais dire qu’avec l’alcool, la douleur je la sentais à peine. Enfin pour le moment, cela viendrait un peu plus tard, même en n’ayant pas encore décuvée. De ce fait, je ris plutôt que je ne pleurs. C’est aussi ce qui m’empêcha de voir Lloyd se saisir de ma jambe. Je tombe lourdement sur la table, expulsant violemment l’air de mes poumons. Je rigolais beaucoup moins à présent, alors qu’Atlas me menaçait de me faire amèrement regretter ce que je venais de faire – voir même, par extension, ce que j’avais fait par le passé.
De mon autre pied, je lui balançais un coup en plein dans la tête, en dessous de la mâchoire. Cela l’obligea à me lâcher et à se relever. Je me suis alors relever, et rapidement, je plongeais sur Lloyd, nous faisant tout deux tomber à terre. Lui sur le dos, moi à-califourchon sur lui.

« Tu frappes comme une fille, p’tite trompette. T’as vraiment pas de couilles, »

A peine avais-je fini ma phrase que j’armais mon poing dans l’intention de le frapper en plein sur son coquard. Quoi, tu croyais que j’avais pas remarqué ? Bien sûr que si, je vois tout, je sais tout – bon p’t’être pas qui était le winner qui t’avait fait ce joli cadeau. C’est simplement que parfois il m’arrivait de ne rien dire, c’est tout.
Alors que la bataille continue !





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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMer 22 Juin - 0:43

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Pourquoi le nier ? J'avais les phalanges qui me démangeaient, et à vrai dire cette fille était drôlement instable. Je ne la cernais plus et il était clair que je montrais d'avantage de confusion vis-à-vis de son état. Le mien était chaud, mais debout je serai capable de tituber et elle avait un avantage conséquent sur moi... J'vais pas me convaincre que je ne suis pas bourré vu que ça se voyait trop que mon corps n'arrivait pas à supporter l'alcool. Le sport m'encourageait à purger mon organisme de ces trucs. Il fallait seulement que j'apprenne à élever mon seuil de tolérance, mais ce n'était pas en une soirée que j'allais y arriver... Et surtout pas dans ces conditions. Il fallait croire qu'on risquait gros à faire un boucan comme ça, surtout si la situation empirait... J'avais vraiment pas envie, à part les heures de colle parce que je grimpais aux tours du château, et quelques altercations où j'ai été pris la main dans le sac en train de tabasser un emmerdeur qui avait décollé le premier coup en premier... Là on va dire que ça me ferait chier. Mais j'aurai très bien pu utiliser ma répartie verbale pour l'esquiver. Mais je ne me voyais pas lui donner le plaisir de raconter que j'avais "fui" cette pseudo baston de bourrés. Je savais pas si j'étais capable de contrôler ma force de frappe, et je ne voulais en aucun cas la mettre vraiment dans le mal. Mais une chose était certaine - elle ne s'en sortira pas avec la peau blanche. Le coup de poing dans sa joue pourrait potentiellement laisser des séquelles, mais hors de question que j'en reste à ça... Après quoi j'avais en tête de lui faire réellement regretter le fardeau qu'elle représentait sur mes épaules.

Tant d'années à s'insulter, voilà qu'on se foutait enfin sur la gueule. Une chance qui aurait pu se présenter et se saisir à un autre moment. Mais non, il a fallu que je réponde maintenant et que ces putains de mots sortent tout seul, donnant une suite à cette opposition de merde. On d'vait avoir l'air bien ridicule. Quand son pied rentra en collision avec mon visage, je reculais furtivement, l'impact avait été surprenant. Je me tenais le visage de mes deux mains pour constater que mon nez saignait... Sale connasse !. Cette pensée se multiplia dans mes pensées un nombre incalculable de fois. En relevant les yeux vers cette dernière, je la voyais se jeter sur moi. Trop tard pour que je réagisse, la douleur dans mon nez et les picotements désagréable sur ma joue perduraient. On est tombés à la renverse et avant que je puisse faire quoi que ce soit, ma tête frappa le carrelage, serrant les dents pour ne pas crier de douleur, voilà que son poing rencontra mon oeil déjà amoché. Ma tête ne touchait pas le sol mais le rencontra à nouveau à cause du coup de poing. Ses mots m'avaient bien fait chier, mes mains saisissaient son col juste après l'impact et je la tractais vers mon visage tout en me redressant en même temps. Baissant légèrement le visage dans le feu de l'action, j'écrasais mon front sur sa tronche de toxico. Profitant du moment pour la dégager de moi en la poussant sur le côté. Animé par une rage contenue depuis des années, mon pied frappa brutalement le ventre pour la forcer à rester par terre.

« Bah alors p'tite lopette... T'es devenue un poids plume ? »

Pourquoi il faut que ça termine comme ça hein ? Pourquoi il faut que je sois nourris par la violence, pourquoi ma rancune est aiguisée envers Ashley alors que je reproche à Phoebe de l'être encore envers moi ? La réponse était pourtant clair, c'est justement parce que Phoebe l'était encore, ça je l'acceptais pas. C'était de la faute de cette chienne, qui aime aller de l'avant sans apprendre de ses erreurs. Les répéter, et foncer tête baissée dans les embrouilles, assumant de les provoquer. Mes membres étaient endoloris et du sang s'était imprégné sur mon t-shirt alors qu'il y en avait sur mes lèvres aussi, coulant, coulant. Mon œil n'allait pas s'arranger à cause d'elle. L'envie de lui cracher un molard de sang était bien tentant, mais je sais pas si je viserai bien. Je titubais, la douleur et l'alcool ne se mariaient pas... C'est une certitude. Je pouvais limite tomber de moi-même.

« T'es qu'un putain de cancer ambulant... »

Je reculais d'un ou deux pas, je savais vraiment pas comment ça allait finir.

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyDim 26 Juin - 1:31

Drink up me hearties

L. Atlas Ethelred





Je n’ai rien vu venir. Lorsqu’il m’attrapa par mon débardeur pour me tirer vers lui, c’était comme si j’étais une pauvre petite poupée de chiffon qui se laissait manipuler comme bon lui semblait – par lui j’entends le marionnettiste. C’était comme si la réalité, le moment présent était lointain. Comme si je n’étais pas présente. Comme si j’étais une tierce personne, une spectatrice qui observait cet homme donnait un bon gros coup de boule – qui a certainement du lui faire mal aussi – à cette femme. Et cette femme se laissait totalement faire. Elle aurait put, à un moment donné, se débattre, se relever, éviter le coup, montrer les crocs et se jeter sur lui pour le battre à nouveau. Pourtant elle restait là, à se laisser faire, à n’être qu’un pantin désarticulé qui était soumis à la force des éléments. Un pantin qui écoutait sans vraiment écouter les paroles de Lloyd. Et moi, la troisième personne qui regardait cette scène, je riais. Je riais d’un rire nerveux, nerveux et triste. Je n’avais pas envie de rire, et pourtant les spasmes me secouaient les épaules quand même tandis que mes yeux ne pouvaient se détacher de la scène qui se jouait en face de moi.
Lloyd me frappant, me donnant un bon gros coup de pied dans les côtes.

Et puis, aussi soudainement que mon esprit s’était embrumé, je revins à la réalité. La première chose que je sentis fut la douleur. La douleur à mon front, où je risquais certainement d’avoir une belle bosse qui me vaudra le surnom temporaire de cyclope, ou autre jeu de mot en rapport avec le troisième œil. Temporaire car lorsque les gens auront droit à leur propre bosse au milieu du front, ils cesseront les blagues inutiles. Il y avait aussi la douleur à ma mâchoire qui s’éveilla enfin, me donnant l’impression d’avoir les gencives en feu, ainsi que l’impression que mes dents vont tomber une à une comme une grand-mère. Limite si je n’aurais pas besoin d’un dentier très bientôt que je devrais enlever pour dormir avec un magnifique bruit de succion. Et enfin, il y avait la douleur à mes côtes. A croire qu’il avait réussi à me faire une hémorragie interne et que bientôt je cracherai tout mon sang et mes poumons, avec p’t’être une petite côte qui s’était cassée en prime. Bon, en vérité c’était simplement une douleur et des côtes fêlées et sensibles, mais ça faisait assez mal. Du sang s’était mis à couler de ma bouche tandis que je me roulais sur le côté en mode fœtus. Car oui, quand on a mal au ventre, le mieux restait encore la méthode fœtus. Le peu de tolérance que je démontrais face à ces coups me surprit. D’ordinaire, il aurait fallu que l’on me frappe au moins 4 ou 5 fois dans le ventre avant de me mettre en PLS. J’avais autant perdu de résistance durant mon jeun de plusieurs mois ? Impressionnant.
J’entendis vaguement Atlas me traitait de petite lopette et de poids plume. Etrangement, il n’avait pas totalement tord. J’avais perdu de ma superbe durant ma suspension, et j’étais effectivement devenue un poids plume qui cassait dès la moindre petite pression. Et cela me faisait royalement chier. Je détestais paraître faible, alors c’était clair que je n’allais pas rester un poids plume bien longtemps. Pendant les vacances d’été, l’alcool, les bagarres et les fêtes vont se succéder tous les jours – parfois même en même temps – du moins lorsque je ne serais pas à la petite sortie Poudlardesque. A la rentrée je serais certainement redevenue la Ashley que tout le monde connait, pour leur plus grand malheur. Mais pour le moment, je restais en PLS, respirant fortement pour faire passer la douleur un maximum.
Il finit par me traiter de cancer. Ah, pardon, de cancer ambulant. Et je ris. Oui, vraiment, cela me fit rire – un vrai rire cette fois ! Réaction étrange vous me direz, mais je ne pouvais m’empêcher de rire face à cette « insulte ». Là encore il n’avait pas tord. J’étais effectivement un cancer, mais il en fallait bien quelques uns. Après tout, la vie serait vraiment moche et terne sans des cancers comme moi. Et puis, quelque fois, un cancer pouvait avoir un côté thérapeutique. Lorsque le sujet n’est pas un aveugle. Quoique, même un aveugle verrait mieux l’aspect thérapeutique que Lloyd.
Cependant, mes rires lancèrent deux fois plus la douleur à mes côtes, alors ils furent de courte durée.

« Et toi t’es qu’un con, » lâchais-je finalement. « Toi, et Phoebe. Vous êtes certainement les personnes les plus connes que j’ai jamais rencontrés. »

Tout en parlant, je me mis à quatre pattes pour me relever lentement, et avec quelques grimaces de douleur.

« C’est bien pour ça que vous n’arrivez pas à redevenir amis. Vous êtes cons. Au lieu de voir le véritable problème, vous rejetez la faute sur moi, » petit rire sarcastique alors que je me tenais à une petite armoire. « Si vous croyez que c’est comme ça que vous allez pouvoir courir dans un champ de fleurs main dans la main comme les fragiles que vous êtes, vous vous mettez le doigt dans l’œil. »


Poussant un profond soupire en tentant, en vain, d’étirer mes muscles du dos et des bras, je plantais de nouveau mes yeux sur Lloyd, avec un petit sourire narquois.

« J’me fiche d’être considérée comme fautive. C’est votre problème si vous préférez blâmer les autres plutôt que de réfléchir sur les autres facteurs. C’est votre faute si vous ruinez votre relation. »

J’me fichais bien qu’il me renvoie à la gueule que non, c’était ma faute, pas la leur. J’me fichais pas mal qu’il continue de se voiler la face et de rester dans son petit monde de bisounours où les seuls fautifs sont les étrangers, tandis que lui est un enfant de cœur qui n’a jamais rien fait de mal dans sa pauvre vie banale et pathétique. J’me fichais pas mal qu’il me déteste.
Seuls les cons ne changeaient pas d’avis, et lui semblait en être le roi.

« Au fait, tu frappes toujours comme une fille p’tite trompette. Franchement, t’es sûr d’avoir eut des couilles un jour ? Ou simplement des muscles ? Non parce que, c’est presque déprimant. »

Ok, j’avais mal, ok, mes paroles n’ont absolument aucunes valeurs sachant que j’ai du me mettre quelques secondes en PLS pour calmer les élans de douleur dans mes côtes. Mais j’m’en fichais. J’avais pas encore fini de vouloir qu’il me fasse mal. A défaut d’avoir un cerveau il aurait put avoir des muscles, mais non ! Ce type n’avait vraiment rien pour lui. Ah si, mise à part sa belle gueule, il n’avait rien pour lui.

« J’commence à avoir faim dis donc, » lâchais-je tout naturellement comme s’il n’y avait plus aucunes tensions entre nous deux.

Mon visage était neutre, calme, presque froid, tandis que mes yeux parcouraient la salle à la recherche de quelques choses de comestibles. L’alcool avait souvent cet effet sur moi : au bout d’un moment je crevais la dalle au point où je pourrais devenir cannibale. (Cours tant que tu peux Lloyd *sifflote*).
Dans tous les cas, je m’attendais à encore recevoir un coup du serpentard. Et je pense que si je ne trouvais pas de nourriture, j’allais très vite me re-jeter sur lui pour déverser ma frustration gustative.



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Message(#) Sujet: Re: drink up me hearties ► l. atlas ethelred drink up me hearties ► l. atlas ethelred EmptyMar 28 Juin - 0:37

no strings on me
ft. ashley
J'en ai marre de lui trouver des excuses. De ne pas faire preuve de patience avec ceux qui prennent un de mes coups de poing en moins de cinq minutes. J'ai été patient, j'crois que j'aurai pu lui déchiqueter la gorge à n'importe quel moment quand je la voyais. Je sais pas pourquoi j'ai fini par ne plus la voir, mais je ne mentais pas quand je disais que j'aurai pu me passer d'elle. Mais elle est revenue, et encore plus casse-couille bien plus qu'avant. Ce qu'elle a semé, elle le récolte finalement ce soir. Et de toute façon je n'attend plus rien d'elle. Il serait naïf de ma part de croire qu'elle aurait une prise de conscience ce soir. Non non, elle est bien trop fière, trop têtue à l'idée de ployer devant moi. Non, elle ne se le permettra pas. Elle continuera de rire... de se bourrer la gueule. Poudlard est le refuge qui l'empêche d'aller chez les fous ? Elle se fout de son avenir et empoisonne sa jeunesse... Sans parler de l'alcool, je me focalise sur son comportement. Elle aura un avenir uniquement ... Non putain, elle mérite pas que je m'inquiète pour sa sale gueule de dépravée, abusée. L'envie de m'écrouler et de m'endormir était bien forte, mais je tentais de m'y refuser.

Il fallait en finir avec elle, je n'aurai pas à agir comme un adulte. J'agirai en conséquence, sur un coup de tête tant que le sang est chaud. Je ne réfléchirai plus avec elle si je suis tout seul avec. La respiration était bruyante alors qu'elle se prononça une première fois sur le fait que je n'étais qu'un con. Et puis elle me compara à Phoebe, les phalanges se refermant - le poing durement serré. Même si j'en veux désormais à Phoebe de m'avoir frappé violemment au visage... Je n'y répondais pas, me confortant dans un silence relativement persévérant. Je la lorgnais sans problème, sans regret et sans honte. Elle voulait parler on dirait - et je la laissais s'exécuter... Mais plus elle parlait, plus mon poing était tenté d'atteindre le terminus sur sa gueule. Poussant un bref soupire, je titubais encore, ses mots entraient et sortaient... pourtant ce n'était pas difficile à analyser. Je penchais ma tête sur le côté, buvant ses plaintes ou accusations de merde... Elle avait vraiment été présente ces dernières années ? M'avait-elle vraiment vu rester dans mon coin à rejeter la faute sur elle ? Putain mais qu'elle sens de l'observation de merde. Non Lloyd laisse la parler, ça n'en vaut vraiment pas la peine, tu pourrais très bien l'esquiver - même quand elle te tacle sur ta force, sur tes couilles. Tu peux pour une fois ne pas répondre à sa provocation. Ce serait bien trop facile, bien trop insultant pour ta démarche de ne pas réagir.

Tu as déjà mal aux articulations, au visage, aux poings... pourquoi y retournerais-tu hein ? POURQUOI ?! Qu'est ce qu'elle t'a fait hein ? Son raisonnement terre à terre puait la défaite. Elle vient de dire qu'elle a faim putain de merde. Oui... elle s'en fout, et cette petite tirade me fit courir vers elle pour lui rentrer dedans. Et la saisir par le col et la faire percuter le mur en carrelage noir de la salle commune. Je serrai tout en la forçant vers le haut. La poigne était puissante, bien plus que tout à l'heure... Je sentais le contrôle me glisser des mains. « Espèce de charognard de merde... Ouvre les yeux, regarde autour de toi putain ... Regarde. Tu crois que j'ai pas essayé de renouer cette merde de contact avec elle ?! J'ai fait le maximum pour qu'elle redevienne mon amie, ça a pas marché à cause de toi...Ta vie de merde... je m'en balance. J'm'en fous que t'ais été enchaînée ! Gardes ton poison pour toi. Personne n'en veut... T'es qu'une connasse qui fait semblant que rien ne l'atteint, alors que t'es qu'un putain de stéréotype. » Je la relâchais après ces mots, soufflant de désespoir. Mon poing frappant brutalement le carrelage à côté de son visage pour enfin prendre mes distances. Reculant vers mes escaliers, mais je ne les atteignais pas encore que ma main venait essuyer le sang qui coulait de mes lèvres. Putain, je l'aurai la prochaine fois cette merde. Serrant le poing, je mis un pied sur la première marche en restant immobile un temps.

« Ils auraient jamais dû te faire revenir, t'es un cas sans avenir bon à ... récurer des chiottes moldus. T'es bonne qu'à survivre pendant que d'autres vivent. T'es pas omnisciente et intouchable - t'es juste une ado qui veut que ça crise s'éternise. »

electric bird.

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