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smash it, crash it. • ft. sloane.
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Message(#) Sujet: smash it, crash it. • ft. sloane. smash it, crash it. • ft. sloane. EmptyLun 16 Mai - 20:00

crush 40
ft. sloane.
On avait fait pas mal de bruits sur la grande place du village de Pré-Au-Lard. C'est là que tu commences à discerner deux sortes de personnes parmis les fouteurs de merde. Il y a ceux qui utilisent les farces et attrapes, et par conséquent, se font des ennemis parmis les victimes qu'ils font. Et y a ceux comme moi. Ceux qui aiment bien les problèmes, que ça les concernent directement ou indirectement, et qui foncent avec les poings. Dans les deux cas on se fait des ennemis, et là, manque de bol, j'me suis fais quatre ennemis. Je pense pas que me remémorer le début du conflit me sortira de la merde dans laquelle je me suis foutu. En fait ça pourrait m'aider. Et puis merde, ça coûte quoi d'être poli ? J'ai pas non plus une grosse réputation de bagarreur que je sache ? Il a fallu que je rentre aux trois balais pour que trois sixième années me demandent de sortir. J'ai même pas eu le temps de m'expliquer, je me suis fais pousser contre la porte. Je sais qu'à mon âge je n'ai pas encore le droit d'y entrer avant ma sixième année, mais faut arrêter de déconner, je voulais juste demander un truc à un pote. J'ai répliqué avec mon poing sur le premier en face de moi, c'était plus fort que moi. J'avais un sens de l'agressivité à ne pas aiguiser quand on s'en prenait à moi ouvertement.

J'ai pas attendu pour sortir de la taverne, je rangeais ma baguette dans mon sac à bandoulière. Le tenant fermement pour enfin exécuter un sprint. Je tournais la tête pour voir s'ils me suivaient. Ils étaient du genre coriace. Cette petite course poursuite dans Pré-Au-Lard fut ponctuée d'indignation venant des commerçants et de certains élèves que j'ai malencontreusement dû pousser, et que mes trois chers amis poussaient eux aussi. Je quittais le village en gardant un rythme respiratoire correct, j'étais assez sportif pour tenir une course. J'ai pas trop envie de me battre en public même si j'ai pu décrocher un direct à un de ces couillons de Serdaigle. Ils aiment faire les malins ? J'empreintais le chemin de campagne qui me menait à la Cabane Hurlante. Mais merde, ils tiennent vraiment à m'enflammer... ? A partir du moment où je suis arrivé en bas de la cabane, j'ai effectué un saut pour m'accrocher à quelques morceaux de bois. Oui j'escalade la maison la plus hantée de Grande Bretagne. Fait chier, ça m'apprendra à répliquer par la violence. Je continuais de monter, jusqu'au toit. L'escalade et le parkour avaient fait de moi un vrai petit singe, j'en suis super fier ! Le bois semblait un peu pourri, tu m'étonnes... vu l'âge de la maison. Personne n'a réussi à y rentrer, et c'est pas sur le toit que je pensais trouver la solution. Une fois debout je les voyais tenter de monter.

« Mais putain... C'est un sketch ?! »

On peut pas les arrêter eux... Et quand j'ai reculé un peu plus pour descendre de l'autre côté de la maison, le bois a cédé. Merde... Et oui, j'me suis viandé et je suis rentré dans la maison. Par la force plus précisément. Mon corps est tombé sur un lit plein de poussière. J'me suis mis à toussé tout en me plaignant de la posture inconfortable dans laquelle je me trouvais. Je me suis redressé alors que la chambre dans laquelle je me trouvais donnais sur un escalier. Je pouvais tenter de descendre pour y voir une sortie mais ils ont finalement réussi à rentrer. Je poussais un soupire en me tenant les côtes avec une main. Pestant encore de douleur, je reprenais mon souffle suite à cette surprise et cette course. « Eh franchement les gars, vous avez les couilles de venir ici... ? Bravo, j'pensais que vous alliez vous dégonfler. » Sur ces mots deux foncèrent sur moi. J'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu'ils m'ont saisi les bras alors que le troisième ne se fit pas prier pour envoyer son pied dans mon ventre. Je me débattais alors que ma tête partie sur la gauche, se confrontant douloureusement à un de mes geôliers. Un bras de libre et mon poing rencontra le visage du second gars qui me tenait. Libre !

« Même si j'suis doué, je suis dans la merde pas vrai ? »

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: smash it, crash it. • ft. sloane. smash it, crash it. • ft. sloane. EmptyDim 29 Mai - 1:38

Mon cœur martelant ma poitrine prenait des airs de tam-tam dopé aux stéroïdes. Je courais à en perdre haleine malgré la grogne de mes poumons asphyxiés, le regard obstinément fixé sur les cinq silhouettes ridiculement minuscules qui se trémoussaient loin devant moi. Je me rapprochais, certes, mais pas assez vite à mon goût. Mon esprit en ébullition ne cessait de produire des jurons à foison. Et merde à la fin ! Ce samedi après-midi n'était pas sensé se dérouler ainsi, et même pas du tout. Tout ça, c'était la faute de James. Il avait fallu que Potter me décrive en détails, le matin-même et durant une heure entière toute la faaaabuleuse nouvelle gamme de farces et attrapes que son oncle adoré venait d'ajouter en vitrine de son magasin. Quelle idée, aussi, de sortir du lit à neuf heures... On obtenait jamais rien de bon en sortant des draps avant onze heures un jour de week-end. L'on pouvait, par exemple, petit-déjeuner à côté de James Potter et sa propagande publicitaire et se rendre l'après-midi même à Préaulard, prêt à dépenser tout son argent de poche dans quelques superbes pastilles de gerbe nouvelle génération, ou dans des chewing-gums à explosion nucléaire - enfin, quelque-chose dans ce goût là, du Georges Weasley tout craché en somme... Dire que j'aurais pu me trouver à discuter de la première version de Lara Croft à la poitrine XXL supra pixelisée en dévorant des chocogrenouilles avec Noel... Râpé. J'essayais de définir combien de temps je pouvais garder mes poumons sur le mode veille sans que mon petit cœur ne tire la sonnette d'alarme et me fasse fermement comprendre d'aller me faire voir. Le premier à avoir reconnu combien la vie est injuste et cruelle conserverai à jamais mon respect. Il n'y avait bien que les pubs pour des parfums - hors de prix - pour clamer que la vie est belle, que les petits oiseaux gazouillent et même les bébés tant qu'on y est - des saletés de bébés roses et joufflus aux yeux bleus. Eh ouais les gars ! Dans la réalité, la vie réelle, à cent mille lieux du monde utopique et merveilleux de la publicité mensongère, moi, Sloane O'Connor première du nom, me retrouvait à poursuivre un Lloyd qui traversait Préaulard en trombe avec quatre coureurs de fond aux trousses. Il m'avait fallu quelques instants pour ingurgiter le flot d'informations et me détourner de la route de la boutique Weasley. Et pour quoi, je vous le demande ? M'engouffrer tête la première dans la maison la plus hantée de Grande-Bretagne. Ces crétins fonçaient tout droit vers la Cabane Hurlante. Voilà. C'était officiellement le pied total... Précédent tout ce beau monde de deux bonnes minutes, je m'introduisais dans la vieille baraque sans une once d'hésitation, grimpant les vieux escaliers grinçants quatre à quatre, priant pour ne pas passer à travers le plancher, et constatant platement que Lloyd avait vraiment le don de se fourrer dans des situations foireuses. Pire que ça ! Il leur courait après... Et moi, comme la dernière des poires, j’accourais lorsque quatre mecs jugeaient bon de se payer son faciès comme punching-ball ! Pour l'amour du ciel... il fallait vraiment que j'y tienne, à ce faciès, et de préférence, pas trop bouffi. Lorsque j'atteignis finalement le dernier étage de cette foutue cabane, Lloyd semblait en mauvaise posture. Laissant un cour instant de répit à mes poumons au bord de l'implosion, je bondis rapidement sur le premier adversaire qui se présentait à moi. Se retournant vivement, il me fixa avec une surprise non contenue, l'expression hagarde aux possibles. Il ne m'en fallut pas plus pour coller un coup de pieds magistral dans la virilité d'Hagard. Ce dernier se plia en deux, laissant échapper quelques vilaines grossièretés. Une ou deux petites choses concernant ma mère... Peu importait. Avant qu'il ait eu le temps d’attribuer le moindre adjectif à ma génitrice, il gisait au sol, les genoux dégommés par mes soins. Malheureusement pour ma jolie frimousse, l'effet de surprise et la stupeur de voir une fille se jeter dans la mêlée ne durèrent qu'un court instant. J'en avais à peine fini de mon cher Hagard que Mastodonte, le plus grand de la bande, me tombait dessus. Il se contenta d'abord de m’attraper par le poignet, en grand gentleman, mais comme je levais ma main libre pour l'atteindre à la tempe, il trouva plus judicieux de me pousser contre un mur.

« Ouch... »


Très cher mur, ma caboche, ma bien aimée caboche, le mur ! Les présentations étaient faites, et la rencontre s'était révélée de suite très intense. Pressée contre le bois, des papillons roses plein la tête, j'étais quelque-peu à court de solutions de repli.


« J'frappe pas les filles, casses toi... »
grogna finalement Mastodonte avant de reculer d'un pas.

Grossière erreur. Mon poing libéré l'atteint au nez.
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Message(#) Sujet: Re: smash it, crash it. • ft. sloane. smash it, crash it. • ft. sloane. EmptyMer 1 Juin - 2:58

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En fait j'étais réaliste quand même. Je savais qu'il y avait des risques que j'en prenne plein la gueule. Je sais très bien ce que ça fait de se faire tabasser. J'ai pas le luxe d'avoir toujours pu me défendre, j'ai souvent... Ok, très souvent mis des coups. Mais là j'étais dans une optique où j'allais prendre des bons gros coups. L'air entrait et sortait de mon corps, ma conscience me demandait de surveiller mon souffle alors je m’exécutais. En repensant je ne devais pas avoir plus peur que ça. La crainte de me faire casser un membre était toujours présente, mais je ne devais y faire abstraction. Les comparer à des vipères. Il y avait donc trois vipères. Je me disais que ce reptile n'est pas plus rapide qu'un homme. Elle est forcément moins costaude, et à peine plus dangereuse, dans le fond son avantage se résumé en un mot: la peur. Elle est la seule différence entre la proie et son prédateur. Je me disais de supprimer la peur, de l'éradiquer comme ça aucun serpent ne me mordra. Je suis fasse à une vipère, je décide que la vipère est moins dangereuse que moi, la peur me quitte et je la supprime juste avant de renaître dans l'œil des cons dans l'espace d'un instant et ça me suffit. Je serrais les poings pour finalement avoir la surprise de ne pas avoir à réagir. En fait cet état d'esprit dans lequel j'ai voulu me mettre en confiance, ça a servi à rien ? Tiens donc Rainbow Girl...

Serrant les dents quand elle infligea un coup dans les couilles d'un des gars, je secouais ma main comme pour montrer que je le plaignais... Mais tellement ! «Qu'il repose en pièces... » Pourquoi pas un peu d'humour. Le gros tas, désolé pour la subtilité, avait voulu se charger de Sloane quand elle dirigea son poing dans le pif. Et puis quand j'ai voulu réagir à son coup, en parlant, j'me suis fais emporter par le troisième qui m'est rentré dedans. Il s'est cru au rugby ?! Mes coudes frappaient brutalement son dos alors qu'il m'a éjecté sur une chaise au bois sûrement pourri... Je l'ai littéralement pété. Il s'est dirigé vers moi avec une droite que je n'aurai pas pu prévoir. En plein dans la tempe, j'ai eu les oreilles qui sifflaient. Il m'a attrapé par le col pour m'en remettre une dans la joue pendant que j'essayais de m'en remettre. J'crois qu'il y avait des chances que je saigne. Il m'a redressé et à ce moment je l'ai lui aussi attrapé par le col pour lui mettre un furieux coup de tête dans le nez.

Je me tenais le dos, j'avais certains problèmes musculaires à cause du Parkour... ça m'apprendra à faire l'acrobate. Mon corps était lourd. Quand j'ai cru pouvoir me redresser, c'est comme si je sentais deux mains sur mes épaules qui appuyaient. Affronter son propre poids en ayant le dos endoloris, voilà qui n'était pas si simple que prévu... Son nez pissait le sang et j'crois l'avoir énervé un peu. Il était sur le dos, se tenant la blessure. Quant à moi j'adressais quelques paroles à Rainbow Girl : «Slo, ne t'avise pas de te plaindre si tu te prends des coups ! » Le ton était bien amical et aussi sur-élevé, loin de là l'envie de lui faire. Je remuais mes épaules en sautillant alors le garçon aux couilles orphelines s'était relevé pour me rejoindre. Prenant littéralement une chaise... UNE CHAISE PUTAIN pour effectuer un mouvement circulaire avec pour que je me la prenne vers mes côtes. Contractant mes muscles, le coup me décala pas mal sur le côté. Mon dos frappant le mur de la salle. Pestant de douleur, il a continué à venir vers moi alors que j'ai à mon tour couru vers lui en me baissant pour l'attraper par le bassin et le projeter sur le sol à côté de Nez-Cassé.

«Slo, casses-lui les couilles ! ... La vache, j'ai mal... »

electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: smash it, crash it. • ft. sloane. smash it, crash it. • ft. sloane. EmptyMer 13 Juil - 4:48

Depuis le temps que je matais en boucle les Jackie Chan avec les jumeaux par les dimanches après-midi de pluie - ces fameuses intempéries qui nous interdisaient skate, vélo, rollers, lâchers de pétard made in twins sur la berge du lac -, j'aurais depuis longtemps dû décrocher ma ceinture noire de kung-fu et atomiser cette bande de pecnots à coups de "WAZA !" dans les chicots. Je ne m'en sortais pas si mal jusque-là, mais il fallait croire que mon aura de Rainbow Dash ne me permettait pas d'exploiter pleinement mon potentiel - se balader avec une allure de bannière LGBT ne devait pas faire très ninja ; tonton Jackie n'approuvait sûrement pas. Raison pour laquelle j'encaissais l'uppercut décapant d'une asperge survitaminée qui s'était dressée sur ma route en plein milieu de mon périple pour rejoindre Lloyd. Je manquais de m'envoler dans les airs, me vautrant finalement comme la dernière des... bref, on connaît la suite. Sonnée, je passais la langue sur mes gencives, répertoriant avec une immense satisfaction toutes mes dents, bien alignées à leur place respective - il en faut peu pour être heureux ! Lamentable de s'écrouler de la sorte ! Totalement risible ! Mais lorsque l'on considérait que mes guiboles aimaient souvent se dérober à leur tâche ingrate sans même avoir besoin d'une raison valable, qu'Asperge m'avait prise par surprise et que malgré son apparence le bougre frappait comme Tyson... la situation apparaissait alors sous un jour nouveau. Déjà que Mastodonte avait manqué d'avoir ma peau... Mécontent de mon coup de tête magistral, il m'avait lui aussi propulsée au sol avec une force décuplée. A ce stade, mon dos était endolori, je commençais à avoir un sérieux mal de crâne et je remerciais l'intégralité des mythologies grecque, égyptienne, asiatique, illuminati que le sol n'ait pas cédé sous l'impact. Résultat des courses ? J'avais couru tout droit dans le guet-apens d'Asperge. Sinon les charmants lits de clous des fakirs, j'avais rarement connu endroit plus inconfortable pour s'allonger - à part une fois, chez ma grand-mère Ava, lorsque les ressorts du matelas avaient ravégé mon dos et mes nuits onze jours durant. Je roulais vivement sur le côté, évitant le coup de pied d'Asperge. Si son pied était aussi branché football que son poing était branché boxe, j'avais du mouron à me faire. Alors que je parvenais à me relever avec peine, c'est un Mastodonte au nez énorme et ruisselant de sang - au moins, je ne l'avais pas loupé cet enfoiré ! - qui revint à la charge, me ceinturant par derrière. Je me débattais furieusement, donnant des coups d'épaules, cherchant à mordre, griffer, le terminer par un coup de boule arrière... Que dalle. Mastodonte continuait à me presser comme un citron. Lloyd pouvait se rassurer, je n'allais pas me plaindre, non monsieur (!), et ce, malgré mon très mauvais pressentiment...
En parlant de Lloyd... C'était un cri du cœur qui émanait d'Atlassounet. Rien ne m'aurait fait plus plaisir que d'éradiquer une bonne fois pour toute la virilité d'Hagard, et pourtant...

« J'suis un peu occu... »

VLAN ! Mauvais pressentiment livré en express ! Satisfait ou arnaqué ! Coup de poing d'Asperge dans l'estomac. C'est alors que, telle une héroïne de comics super stylée et puissante... je dégobillais du jus de citrouille sur les baskets d'Asperge. Eh ouais, super pouvoir mon gars ! Cela eu le mérite de le faire reculer et jurer comme un charretier - niveau GTA, au moins, du PEGI 18 ! Je profitais du dégoût généralisé des deux petites frappes pour me dégager d'un violent coup d'épaule. Asperge tenta une nouvelle fois de m'atteindre au visage mais tel Muamed Ali, j'esquivais pour le cueillir au menton. Si Jackie Chan était sceptiques, Balboa semblait trouver mon aura de Rainbow Dash à sa hauteur. Pas le temps de souffler que je me jetais sur Hagard et sa virilité mise à mal avant que ce dernier ne s'en prenne encore à Lloyd. De là à ce que Mastodonte ne revienne me casser en deux, il n'y avait qu'un pas. Asperge ? Un peu sonné. Pas forcément hors d'état de nuire mais il fallait parer au plus urgent.

« Lloyd, tu dors ?» hurlais-je alors que Hagard commençait sérieusement à me donner du fils à retordre.
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Message(#) Sujet: Re: smash it, crash it. • ft. sloane. smash it, crash it. • ft. sloane. EmptyMar 19 Juil - 21:42

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Comment dire... J'en ai marre. Je savais me battre mais je ne pratiquais aucun art martial à vrai dire. J'évitais de trop passer à l'offensive quand ils étaient plusieurs, me contentant d'esquiver, de les ridiculiser de la sorte. Mais là, dans cet environnement je ne pensais pas qu'ils me suivraient. Et je pensais encore moins que Sloane ne vienne m'aider. Et voilà que j'embarquais encore quelqu'un dans mes conneries... Voilà qui avait le don de me faire culpabiliser. Je n'ai jamais voulu endoctriner des personnes dans cette violence, ceux qui voulaient s'y perdre tant mieux - et aussi tête brûlée soit-elle je doutais fort qu'elle ait le même rapport à la violence que moi. Et elle, je ne souhaitais en rien qu'elle le partage, je ne préférais pas qu'elle comprenne cette affinité que j'avais, je voulais même qu'elle considère que cette caractéristique ne fasse pas partie de moi - même si dans l'inéluctabilité des faits c'était le cas... Je me conforterai au moins dans l'idée qu'elle me juge sur d'autres critères aussi plus sympathiques et attrayants. Je déglutissais sèchement à l'idée de devoir arrêter tout ça, mais maintenant qu'elle était en plein débat physique avec ces connards, je me sentais encore plus responsable.

La douleur enlaçait lentement mes membres endoloris, à chaque fois que je me bat c'est comme ça - toujours mes muscles qui ne répondent que très peu. Je doutais fort d'être affaiblit à force de me battre mais si je pouvais préserver ma santé physique je ne dis pas non. Alors que Sloane me sortait de mes pensées, je fronçais les sourcils alors que ma main plongea dans la poche arrière de mon jean. J'en avais marre. Vraiment marre... « Eh gros tas ! Expeliarmus ! » Je n'avais plus aucune clémence, plus aucune pitié envers eux. Le bout de ma baguette s'illuminait d'une couleur blanche, vibrant au creux de ma main. Cette chaleureuse lumière ne traduisait pourtant aucune sympathie vers la personne la plus proche de Sloane. Et voilà qu'un jet de lumière s'extirpa d'une manière lisse et rectiligne de ma baguette pour percuter le plus imposant et l'envoyer contre une armoire qu'il fractura aisément avant de gémir de douleur. Se tortillant sur le sol, visiblement incapable de faire de mal à une mouche. Alors que le frêle connard était un peu sonné, mon pied s'écrasa sur ses cotes toujours en le menaçant de ma baguette. Serrant le manche fermement, le regard glacial et la joue enflée... On va dire que le charisme m'avait déserté.

« Dégagée tous d'ici, récupérez vos dents où j'vous les enfoncerai dans la gorge la prochaine fois... »

Autant dire que j'ai rarement menacé des personnes alors j'ignorais si j'avais l'air totalement crédible. Ce que je savais c'était que leur mine un peu sur la défensive était forcément liée au fait d'avoir une baguette pointée sur la gueule. Cela ne fait jamais réellement plaisir j'en doute, et moi-même je serai légèrement réticent à l'idée d'insister. Ce que je 'ai fait quand j'ai eu des embrouilles avec Keagan, et j'ai toujours reçu un sortilège en contre-partie. Quoi qu'il en soit, cette méthode de dissuasion avait fait effet on dirait. Parce qu'ils prirent tous la direction par laquelle O'Connor était passée. Je baissais ma baguette plutôt rapidement avant de refermer la porte avant de poser ma baguette sur une chaise totalement pourrie. Je m'approchais de Sloane, mon visage marqué par les coups : un cocard, un peu de sang sur la lèvre inférieure, une joue légèrement gonflée... Le reste devait être sur mon corps sous forme de bleus et marques... Je soupirais en reprenant la parole :

« Je crois qu'on en est débarrassés... J'suis désolé que t'aie dû te déplacer pour ça Sloane. Si j'peux faire quoi que ce soit.. »

electric bird.



Dernière édition par Lloyd A. Ethelred le Dim 7 Aoû - 0:36, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: smash it, crash it. • ft. sloane. smash it, crash it. • ft. sloane. EmptyMer 3 Aoû - 4:27

Note personnelle : éviter les shorts ras de cuisse la prochaine fois que j'irai vaillamment secourir un damoiseau en détresse, et tant qu'à faire, les mignons petits débardeurs Pokémon aussi - eh oui, même les Pikachu... Un garçon, ça griffe, et ça n'a pas peur de ruiner sa manucure. Alors que Hagard continuait de se débattre furieusement, je luttais toujours pour le maintenir au sols, tandis que ses maudites griffes, s'accrochant partout, me lacéraient la chair, si bien qu'un observateur mal informé aurait pu croire à quelque ébat mouvementé - petit coquinou va ! Que nenni ! Cet imbécile me prenait pour un arbre à chat ! Essoufflée, irritée, je l'attrapais par les cheveux - une touffe de poils blonds du genre labrador - pour retenir un nouvel assaut qui, je le croyais, n'aurait pas manqué de me renverser pour de bon. Je l'aurais giflé si une exclamation n'avait pas retenu mon attention. Tout sembla se passer au ralenti, comme dans un bon vieux Matrix.
Le cri de surprise de Mastodonte retendit à mes oreilles, celui d'un adolescent en apesanteur, dont le visage exprima un quart de seconde l'étonnement le plus pur. La scène s'accéléra, le temps reprit ses droits. Et paf le Mastodonte ! A la niche, bien rangé dans son armoire. Hagard ne se débattait plus. Il avait blêmi sérieusement. Se payer la tronche d'un petit rigolo en bande, c'était bien marrant, mais dès que la magie entrait en compte, ce n'était plus vraiment aussi fendant.
Lloyd balança un coup de pied à Mastodonte, étalé au sol, qui gémit sous l'impact. Interdite, je constatais avec quelle force le serpent serrait sa baguette, avec quelle hargne il frappa son adversaire aux cotes. Sûrement, me dis-je, ce n'était là que l'effet d'un violent mouvement d'humeur ; Lloyd n'avait pas dû apprécié de se faire cogner dessus par ces petites frappes, alors il semblait logique qu'il se rebiffe si violemment. Il menaça le groupe dans son ensemble, les intima d'une voix glaciale de débarrasser le plancher. Prudemment, je me redressais, ne craignant plus la contre-attaque d'Hagard. L'intervention de Lloyd avait fait son petit effet.
A leur rythme, plus ou moins difficilement, tous finirent pas prendre la tangente, grommelant à propos de représailles sanglantes. Un de ces quatre, ils reviendraient à huit, à dix, peut-être... Pour l'heure, je m'en moquais éperdument. Fatiguée, échevelée, je me laissais tomber à terre. Ma joue droite était gonflée, ma tête bosselée et mon ventre douloureux ; sans oublier les marques de griffes toutes féminines qu'Hagard et sa virilité perdue m'avaient laissées sur le corps. Je jetais un coup d’œil à Lloyd. Lui aussi était amoché, mais dans l'ensemble, il s'en tirait à bon compte. Je le détaillais d'avantage, cherchant d'autres blessures moins visibles lorsqu'il m'arracha à ma contemplation. Tiens donc ! Il s'excusait ! Ah mais non, ça non, il ne fallait pas, surtout pas pour ça voyons ! Je souris, envahie pas un étrange sentiment de tendresse à l'égard du garçon.

« Ne sois pas désolé. Je suis une grande fille, j'ai décidé toute seule de venir prendre des coups pour ta jolie gueule et entre nous, je vais m'en remettre. » ironisais-je en accentuant mon sourire.

Quant à ce qu'il pouvait faire pour moi, et bien...

« En parlant de jolie gueule... si tu pouvais juste te tenir tranquille le temps que je t'arrange le portrait, ce serait parfait. »

Sans lui demander son avis outre-mesure - aurait-il protesté que je l'aurais fait taire -, je me glissais jusqu'à mon sac, que j'avais laissé tomber à l'entrée de la pièce. Je fouillais dans la vieille pochette en cuir, jusqu'à en extraire ma baguette, intacte, me félicitant de l'avoir rangée là - l'entendre craquer sous mon poids aurait fait souffrir horriblement mon petit cœur d’artichaut. Je revenais me poster à hauteur de Lloyd, et, psalmodiant des paroles à voix basses, comme un mantra, je remuais ma baguette devant ses blessures. Curieuse scène que celle-ci. Je devais avoir l'air d'effectuer je ne sais quel rituel vaudou - en latin, oui, un problème ? Vulnera Sanentur était un sortilège que j'avais eu le bonheur d'apprendre à maitriser très tôt, pour les occasions où les crises d'Ashley devenaient trop violentes pour qu'elle ne puissent en sortir sans quelques bleus, dans le meilleur des cas... Peu à peu, les blessures de Lloyd disparurent, son œil et sa joue retrouvèrent leur taille et leur couleur d'origine.

« Et voilà ! Tout beau, tout neuf ! » m'exclamais-je fièrement en rangeant précieusement ma baguette dans mon sac, une fois ma tâche accomplie.

Outre le côté gangster qui avait malgré tout un certain charme, je préférais savoir que Lloyd pouvait ouvrir les yeux sang grogner ; ses deux yeux. Il fallait se rendre à l'évidence, il n'avait même pas de bandeau pour cacher son coquard et se la jouer pirate. Ce qui, étant donné tout le potentiel de coolitude que cela lui faisait perdre, justifiait largement mon intervention, qui lui avait fait retrouver sa bouille de faux angelot. Moi, j'étais toujours blessée, mais si ma lèvre enflée me gênait un peu, je ne doutais pas de me remettre très vite de tous ces petits bobos dérisoires. Il en fallait plus pour me laisser à terre !

« Et si on s'arrachait de là avant que nos nouveaux potes se ramènent avec une armée ? » suggérais-je l'air de rien.

Mes jambes n'avaient subi aucun dégât sérieux, ce qui me permettait de me déplacer sans encombre, malgré mon estomac, qui, tout bouleversé du traitement infâme qu'on venait de lui faire subir, ne se privait pas de se rappeler à mon bon souvenir par vagues de douleur irradiant mon ventre, du colon à l'intestin, sans passer par l'appendicite, que je n'avais plus depuis mes huit ans. Je retenais une grimace et passait mon bras autours des épaules de Lloyd, l'entrainant vers la sortie, la cabane hurlante crissant à chacun de nos pas. Je commençais à me dire que la seule chose d'hantée dans les parages, n'était autre que le bois, gangrené par les termites. La fameuse cabane hurlante : une ruine bonne qu'à être taguée et abriter les zonards et les bastons, tu parles d'un mythe urbain...


Dernière édition par Sloane M. O'Connor le Dim 7 Aoû - 21:53, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: smash it, crash it. • ft. sloane. smash it, crash it. • ft. sloane. EmptyDim 7 Aoû - 20:46

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Je crois que je n'ai encore jamais fait d'entorse à ma morale de ne pas utiliser la magie lors de règlements de comptes. J'aurai pu faire quelque chose de plus dangereux si je n'avais pas contrôlé ma colère et pourtant j'avais senti ce contrôle s'estomper pendant une fraction de seconde. Pendant ce laps de temps, j'ai eu peur de commettre l'irréparable parce que je suis en colère. Je me faisais peur, ce flash de haine qui s'est emparé de mes membres n'était pas naturel. En fait je sais pas, la violence est naturelle elle. Elle se retrouve en chaque personne, alors pourquoi s'étonner d'un éclair de violence. Ils étaient tous vivants et avaient préféré fuir plutôt que d'alimenter le conflit. Tant mieux, je ne me sentais plus de continuer, ils ont fuit au bon moment car je pense que j'aurai cédé. Je soupirais d'avantage à l'idée d'être amoché et de devoir rentrer sous la confrontation des regards dégoûtés par ma pauvre mine d'adolescent irrécupérable.

Et puis je crois que ma conscience n'a pas supporté le fait que Sloane soit enrôlée dans cette bagarre. Mais selon ses propos c'était son choix, les termes "ta jolie gueule" eurent pour principe de me faire légèrement sourire. Mais au fond le résultat était là, elle avait pris des coups elle aussi. Je n'aime pas spécialement même le fait d'avoir donné l'envie à quelqu'un de se battre. Au final, elle effectua une action bien louable en mon égard. Je maudissais mon manque de connaissance en sortilège de soin alors qu'elle utilisa habilement un enchantement qui commença à gommer les blessures. La douleur s'estompait petit à petit, je ressentais une légère douleur alors que mes plaies réagissaient. Cela ne se faisait pas sans mal, mais des tics, de légers sursauts. Et voilà, selon ses dires j'étais remis à neuf. J'avais quitté le mode occasion, je pouvais revenir en vitrine apparemment. Et c'est vrai, la douleur avait totalement déserté mes plaies et celles-ci avaient été banni par la magie de Sloane. Je commençais à croire que le fait que je sois un élève lambda marquait mon manque de connaissance dans ce domaine. « Quelle plaie, j'peux même pas te rendre la pareille. » Était-ce vraiment dû à un complexe d'identité ?

Je ne suis pas avide de connaissance mais je ressens le besoin d'être juste envers les personnes qui le sont envers moi. Il n'y a rien de plus louable que je puisse faire que de supporter son épaule autour de mon cou. « Oh ils peuvent revenir, je les attend, j'suis sur pieds ! Pas eux. » Me prononçais-je sur un ton qui montrait que ma hargne pouvait revenir à tout moment. Mais je ne désirais pas réellement me faire plier à nouveau en quatre. Le fait est, que je ne voulais plus ressentir cette colère qui m'a traversé l'esprit quand ma baguette s'est posée vers ces couillons. Cela ne devait pas se savoir et sur leur honneur ils ne le répondront pas j'en suis absolument certain. Mais même moi je vais devoir m'enliser dans un silence des plus persévérants. Il n'y aura que Sloane qui sera au courant de cette victoire difficilement discutable en terme de loyauté. User fourbement de la magie alors que le conflit s'alimentait aux poings... Être prêt à tout pour arriver à ses fins, c'est bien une ambition de Serpentard ça.

Spoiler:

electric bird.

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