♦ C'était comment à et avant Poudlard ?: Diane Lacroix a vu le jour le 25 octobre 1993 sur l'île de Skye. Ses deux papas firent d’elle une enfant heureuse. Le premier, Darren Wemyss était un dresseur de troll de sécurité et son époux, Alain Lacroix, était un enchanteur de métaux. Les deux passaient tout leur temps libre avec leur fille. Du moins, jusqu’à ce qu’elle intègre Poudlard. Elle en fit voir de toutes les couleurs à ses parents de par son caractère très casse-cou pour une petite fille. Darren fut soulagé quand ils reçurent enfin la célèbre lettre de Poudlard, il pourrait enfin peut être espérer se reposer. Soulagé mais aussi triste, quel parent aime voir ses enfants partir et grandir ? La jeune fille espérait vraiment atterrir chez les Serdaigles comme son premier papa mais le choixpeau la mena chez les Rouge-et-Ors. Elle ne fut pas triste enfin de compte. Les meilleurs moments de sa scolarité furent dans la salle commune des gryffondors. Diane prit souvent part aux farces faites aux serpentards, elle n’était pas une lionne pour rien. Elle en assuma les conséquences en bonne gryffondor même si elle tremblait à l’idée de se faire gronder en rentrant pour les vacances. Darren la disputait pour la forme pendant qu’Alain l’encourageait discrètement, ayant été lui-même un gryffondor. Sa scolarité se déroula normalement et moyennement partout sauf en botanique. Elle adorait les serres de Poudlard et y passait le plus de temps possible. Elle se sentait bien parmi les plantes qui bougeaient, chantaient ou même explosaient. Les serres sont des espaces qui sont aussi vivants que les salles communes. Durant ses années à Poudlard, elle adora s’occuper des jonquilles qui font des bruits de klaxon, ça l’amusait.

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Bois de prunellier, 22,1cm, crins de sombral.

♦ Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? : Son diplôme obtenu avec une note haute en botanique, elle se dirigea vers des études dans cette matière. Son côté curieux la mena vers un poste de professeur chercheuse sur le terrain. Elle fit de nombreux voyages pour fournir divers potionnistes et compléter sa propre collection. Ses parents avaient peur à chaque fois qu’elle partait dans ses expéditions dans des pays lointains. Un de ses pires souvenirs, c’est quand elle s’est retrouvée face à un magyar à pointes alors qu’elle s’apprêtait à échantillonner une espèce rare en Hongrie. Elle ne fut pas assez rapide pour lui échapper complètement. Le dragon lui brûla une partie du dos. Cet incident entraîna diverses conversations houleuses entre elles et ses parents qui voulaient qu’elle prenne un poste de professeur pour la tenir loin de tout ça. Ils insistèrent aussi pour qu’elle fasse effacer la brûlure magiquement. Elle n’en fit rien, bizarrement, elle en était très fière. Ce n’était pas tout le monde qui peut se vanter d’avoir vu un de ces dragons d’aussi près. Même si elle se serait bien passée du côté douloureux de la blessure et la guérison qui n’était pas très joli à voir. De plus, ça rebute souvent ses prétendants car ce n'est pas très joli à voir.
Ses petites aventures prirent fin quand elle le décida, il y a de ça un an. L’ancienne lionne se fit une serre dans le domaine familiale pour bien s’occuper de ses rejetons trouvés à travers le monde et écrire un livre dessus. Elle planta directement des jonquilles qui font un bruit de klaxon, un acte un peu nostalgique, la brune devait l’avouer. Ses dernières agacèrent rapidement ses pères qui envisagèrent sérieusement de les déraciner dans le dos de leur fille. Au lieu de ça, la petite famille aboutit enfin à un accord. La fille prendrait le poste de professeur de botanique de Poudlard et en contrepartie, les jonquilles auraient la vie sauve. Diane aimant ses fleurs, elle fut obligée d’accepter ce chantage ridicule aux bonheurs de Darren et Alain.

♦ Mari (Femme): Une place encore à pourvoir. Effectivement, due à sa bougeotte continuelle, les prétendants se font rares et encore plus quand ils réalisent que la jeune femme aime « ses bébés » plus qu’eux. Aimer quelqu’un de passionné n’est pas chose aisée. Ses anciens amants se trouvaient très vite décourager par le fait qu'elle ne tienne pas en place. La lionne n'est pas quelqu'un de très romantique de nature. Diane l’avoue, elle n'est pas très mariage, une union simple sans procédure, ni bagatelles de ce style. Les robes de mariées tout en meringue très peu pour elle, les meringues, elle les mange point. Ses expériences de relations amoureuses furent toutes très courtes et soldées par des mauvais moments.

♦ Enfant(s): Diane n’en a pas encore mais si elle trouve l’homme de sa vie, ce sera une étape à ajouter à sa liste de choses à faire. Elle adore s’occuper de ses cousins plus jeunes qu’elle et jouer avec eux. Ce qui les fascine, c’est la serre. La brune aime leur faire partager sa passion. Les plantes qu’elle fait pousser sont comme ses enfants pour elle et elle en est très fière. Elle les câline, leur lit des livres et leur parle de longues heures. Tout le monde trouve cela plutôt étrange mais c'est tout naturel pour la botaniste. Les plantes magiques et les humains ne sont pas si différents au fond. Enfin si les plantes causent beaucoup moins de problèmes que des enfants et elles ne crient pas enfin la plupart du moins. Diane ne pense pas être prête à être mère de si tôt, il faudrait déjà trouver le mari qui la supporte comme le dit son père Alain.

♦ Reste de la famille: Diane s'entend très bien avec ses parents et garde toujours contact avec eux. Ils l'aident et la soutiennent dans ses choix. Elle n’a pas de frères, ni de sœur. Elle n’a néanmoins jamais eu l’impression d’être seule. Ses tantes et oncles ont eu une belle ribambelle d’enfants. Les cousins et les cousines se considéraient tous plus comme des frères et sœurs. La botaniste n’a jamais eu envie de connaitre sa mère biologique, ses parents étaient ses parents, il n’y avait personne d’autre pour elle. L’ex-lionne est très proche de l’un de ses oncles qui est victime de la même passion qu’elle, Isaak Lacroix, il lui offre souvent des spécimens de sa propre serre. Ils ont aussi de longues conversations que les autres membres de la famille ne comprennent évidemment pas et c'est ça qui les rend complice. Son oncle et elle sont les "bizarres" de la famille, certains croient même qu'ils sont un peu fous.

Exemple de RP Mon premier jour de cours, j’étais entre l’excitation et le stress et j’oscillai. Cela me fit presque tuer dans les escaliers, ma maladresse maladive empirait avec le stress et ça n’allait pas en s’arrangeant. Je secouai la tête un fois pour me remettre les idées en place, je devais penser au cours ! Une fois au rez-de-chaussée, j’eus enfin l’éclair de génie de regarder à l’intérieur de mon sac en bandoulière si j’avais toutes mes affaires. Mes gants ! J’ai oublié mes gants ! Je rebroussai chemin pour mettre la main dessus, de plus, ils étaient posés sagement sur mon lit, je me sentis vraiment bête pour le coup. Pas le temps de me balancer mes défauts et d’argumenter sur moi-même, je dévalai les escaliers pour aller dans le parc de Poudlard.
Une fois à l’extérieur, je mis ma veste sur mes épaules et ma grosse écharpe. Il faisait encore un peu frais et cela me convenait parfaitement. C’était vraiment un temps à boire du chocolat chaud, je souris à cette pensée. Mes pieds suivaient tous seuls le chemin vers les serres. Tant mieux pour moi, mes pensées étaient dirigées vers le chocolat chaud que j’allais me faire après cette heure de cours. Mon entrée dans la serre fit grincer la porte alors que certaines portes se tournaient vers moi, c’était perturbant pour quelqu’un qui n’y était pas habitué. Je mis ma tenue de botanique qui se résumait à un jean qui avait fait son temps, un vieux sweatshirt et un tablier vert neuf. Je devais faire un effort pour être un minimum présentable. Je mis un peu d’ordre dans la serre pour y prendre mes marques, je préférai tout faire à la main. Peu à peu, la serre se remplit et quand l’heure du cours sonna, je me mis à ma place de professeur en souriant.

« Bonjour, je suis Diane Lacroix, votre nouvelle professeure de botanique. J’espère que votre année sera agréable dans mon cours mais pas seulement. »

J’accompagnai le tout d’un geste avec ma baguette pour écrire mon nom au tableau derrière moi puis faire voler des pots devant les élèves. Je préférai que mon cours soit plus pratique que théorique. La botanique ne s’apprenait pas pour moi mais elle se vivait.

« J’espère que vous avez votre matériel, je ne vais pas vous rappeler ce que votre précédent professeur vous a appris. Je vais continuer le programme. Si vous avez des choses que vous n’avez pas comprises depuis le début de l’année, je reste là pour répondre à vos questions. »

Je mis mes gants en peau de dragon et les tapai ensemble pour en faire tomber la terre restée dessus. Elle datait d’une ou deux semaines quand j’avais planté des rosiers. Je m’attachai les cheveux de façon rapide.

« Je veux que vous me plantiez des graines de fleurs géantes, vous marquerez votre pot et vous le déposerez dans la serre n°2. C’est votre projet de cette partie de l’année avec moi, plus votre fleur sera en bonne santé, meilleure sera votre note. Des questions ? »

Je les vis tous hocher la tête comme un seul homme et se mettre au travail. Planter des graines, ce n’est pas bien compliqué pour un premier cours mais garder une fleur en excellente santé demandait beaucoup d’effort et de patience lors de la pousse. Je passai dans chacun des groupes pour évaluer leur technique et leur intérêt pour la matière.