C'était comment avant Poudlard ?: Simple. Résolument simple. Et ça lui plaisait comme ça. Sa vie était tout à fait ordinaire, peut-être trop, c'est vrai, mais au moins n'avait-il pas à découvrir un nouveau monde dont personne ne lui avait rien dit jusqu'alors. Quand il a reçu sa lettre de Poudlard et que son père s'est mis en tête de lui expliquer de quoi il retournait, Thomas s'était imaginé, tout bonnement, qu'il était reparti dans un de ses longs colloques sans fin. Poudlard ? Vraiment ? Lui, il n'était pas très certain d'avoir envie d'y aller et, plus encore, quand il avait enfin fini par y croire, après que son père lui ait une démonstration rapide de magie, il en avait terriblement voulu à ses parents de l'avoir tenu dans l'obscurité pendant aussi longtemps. A croire qu'ils espéraient secrètement qu'il ne serait pas convié dans cette fameuse école de sorcellerie... Cela creusa entre eux un irrémédiable fossé qui n'est toujours pas comblé aujourd'hui, une fêlure dans le miroir si parfait de leur famille. Quand n'importe quel autre enfant aurait été surexcité à l'idée de rejoindre une école qui enseignait la magie, lui, il avait à peine haussé les épaules, avant de retourner écouter de la musique dans sa chambre. Longtemps, il avait été un enfant aimant la routine et ses habitudes, craignant le changement par dessus tout et, si Poudlard a un peu amélioré les choses, il sera toujours ce gamin qui regrette par moment le temps béni de l'ignorance où son monde ne comportait pas de magie.

Et ta baguette, elle est comment ?: Bois d'Aubépine, crin de sombral, 27.6 centimètres. Le vendeur avait d'ailleurs fait remarquer à ses parents, à l'époque, le paradoxe entre le bois, représentant la pureté dans l'imagerie populaire, et le coeur, un crin de sombral, créature sombre connue pour être associée à la mort. Comme les deux côtés d'une même pièce, différents mais complémentaires, et puisque rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Particulièrement souple, elle est idéale pour la métamorphose.

Matières étudiées à Poudlard : Vol, parce qu'il s'est découvert une vraie passion pour le Quidditch, ce sport sorcier qui ne ressemble à aucun autre, et que ses parents jugent bien trop dangereux pour être pratiqué à la maison. Il profite donc de chacun de ses moments de temps libre pour trainer autour du terrain de Quidditch, pour voler ou simplement pour admirer les autres en train de le faire. Quand il est sur son balai, fendant les airs, il se sent libre de toutes entraves, plus rien ne pèse sur son esprit, tout disparait au profit de l'adrénaline du moment.
Soins aux Créatures Magiques, sans doute parce qu'il est du genre altruiste, toujours à vouloir aider ou secourir son prochain, oubliant parfois de penser à lui-même. Parce que c'est un tendre aussi, sous sa carapace de plaisantin, et qu'il sera le premier à craquer devant un hippogriffe, en s'extasiant de sa beauté.

Père: Adrian Quincey, 40 ans, né-moldu, ancien Poufsouffle. Malgré ses aptitudes de sorcier, Adrian a vécu toute sa vie après Poudlard, ou presque, comme un Moldu. Employé de bureau sans prétention dans une usine fabriquant des gobelets en plastique, il n'a jamais cherché à vivre comme un sorcier, ni même à se faciliter la vie par la magie, trop appréciateur du sens et de la valeur du labeur fait par ses propres mains. Il a mené une vie banale et médiocre pendant longtemps, jusqu'à ce qu'il accepte un poste à la mairie de Rochdale, avec un peu plus d'ambition que ce qu'il avait pu avoir jusque-là. S'il aime beaucoup son père, parfois, il ne comprend pas comme il peut se satisfaire d'une vie aussi morne. Malgré tout, il ne peut nier que ce dernier lui a légué son sens de la justice et des valeurs, ce qui est une très bonne chose, au final.

Mère: Joleene Porter, 38 ans, moldue. Infirmière au North Manchester General Hospital, sa mère a toujours été son modèle. Libre et joyeuse tout en demeurant pleine d'abnégation, elle enchaînait les services de nuit, tout en s'occupant de la maison, de son mari et de son fils, sans jamais laisser paraître sa fatigue. Fervente altruiste, idéaliste dans l'âme, elle fait également partie de plusieurs associations caritatives pour la défense de l'environnement et la protection animalière. Joleene est absolument fascinée par la magie et déplore souvent de ne pas avoir eu la chance d'être une sorcière, elle aussi. Elle profite généralement des vacances de Thomas pour dévorer ses livres de cours et lui poser mille et une questions, au grand dam de son fils qui a toujours l'impression de passer un examen surprise.

Frère(s) et soeur(s): Thomas est fils unique et, s'il a longtemps rêvé d'avoir un frère ou une soeur pour égayer ses journées solitaires à jouer sans compagnon, les jours de pluie, il s'est vite rendu à l'évidence ; cela n'arriverait jamais. Alors il a compensé cette solitude à la maison en s'entourant de beaucoup d'amis, à l'extérieur.

Le moment était enfin arrivé… Il n’avait pas attendu ça avec autant d’excitation que ses petits camarades, il fallait le reconnaitre mais, maintenant qu’il y était, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine impatience, une appréhension brutale également. Les mains enfoncées dans les poches de la robe de sorcier qu’on lui a fait revêtir, il ne baisse pas le regard, promenant son regard curieux un peu partout. Son père avait eu beau lui décrire la Grande Salle de Poudlard, les mots qu’il avait pu employer n’étaient rien à côté de ce qu’il voyait. A l’intérieur, son cœur bat un peu plus fort, son rythme cardiaque s’accélérant considérablement à mesure que l’alphabet s’énonce et que son tour approche. Bien sûr, il a peur, comme les autres sans doute, mais il se souvient que sa mère lui a dit, un jour, qu’un guerrier a le droit d’avoir peur tant qu’il parvient à ne pas la laisser le paralyser. Alors, il inspire profondément, se fend de son plus beau sourire, ce sourire charmeur un brin mutin qui lui attirerait, plus tard, les faveurs des filles. Il avise la troupe des élèves de première année, comme lui, dans laquelle il est noyé, cherchant un regard, un sourire, quelqu’un avec qui interagir, juste un peu, un futur ami, un allié potentiel, quelque chose que diable ! Il capte le sourire d’un gamin dans la foule, un peu plus petit que lui, les cheveux aussi cuivrés que les siens sont blonds, et il y répond de même, rassuré de voir qu’ils ne portent pas tous des masques d’indifférence ou de détresse profonde. Il l’ignore encore, que ce gosse va devenir son meilleur ami, puis son pire cauchemar, mais il sent au moins son cœur se réchauffer un peu et son rythme cardiaque s’apaiser. Ici, aussi, il parviendrait à se faire des amis, il avait toujours réussi alors… sorciers ou pas, il n’y avait pas de raison. Son nom résonne dans la Grande Salle, appelé par la voix nasillarde d’une vieille femme tenant un chapeau rapiécé dans les mains. S’il hésite un bref instant, quelques millièmes de seconde, c’est finalement avec entrain qu’il avance vers le tabouret. Enjoué mais pas rassuré tout de même, comme il sent des centaines d’yeux braqués sur lui et que, soudain, il a juste envie de se ratatiner sur son siège et de disparaitre six pieds sous terre. Il cherche le regard du gamin croisé un peu plus tôt et il le retrouve bien vite, assis en bout de table des Serdaigles ; le gosse de son âge lui dédie un nouveau sourire encourageant auquel il répond un peu plus timidement avant que le chapeau qu’on lui dépose sur la tête ne vienne cacher sa vision. Il retient son souffle, les doigts crispés sur le tabouret, ses pieds ne touchant même pas le sol…

Autres comptes ?: nope.
Points défis utilisés pour créer ce personnage : /
Age : beaucoup trop pour être cité décemment
Présence : 7/7
Comment t'es arrivé(e) là ?: une petite annonce facebook !
Star de l'avatar : Jamie Campbell Bower