♦ C'était comment à et avant Poudlard ?:

Le narrateur a écrit:

En vue de découvrir le vécu de la dernière fille Perrin. Il est primordial de retourner aux origines de sa famille (qui a vu l'ensemble de ses filles, affligées du même malheur) au cœur de la France du Moyen Âge ...

Fourvoyé par celle dont il était épris d'amour. Un sorcier, mis en lambeaux par la tromperie de sa bien-aimée et la vérité sur le réel géniteur de celle qu'il imaginait être sa fille, ne fut à même de ravaler sa rancœur à l'égard de celle qui l'abusa et précipita cette dernière ainsi que la totalité de sa descendance dans l'infortune. Jusqu'au jour où, tout compte fait, sa déloyale compagne ne pourrait plus jamais connaître d'héritier.
Dès lors et durant des siècles entiers, la famille Perrin ne donna vie qu'à des filles d'une semblable destinée ; se transformant, toutes, à chaque nuit venue, en biche blanche à un moment de leur existence.
La majorité d'entre-elles disparut, furent chassées par d'implacables prédateurs ou de veinards chasseurs, elles régalèrent cependant les auteurs Moldus, cultivèrent les légendes françaises, et notamment, Bretonnes. Toujours est-il que personne (jusqu'au sein même des « Filles Perrin » car ainsi fussent-elles appelées au fil des âges dans l'univers magique français, du monde médiéval) n'est parvenu à prophétiser la venue de ses poussées de métamorphose chez ces filles, ni même à déjouer le sort, jusqu'à aujourd'hui. (Quelques spécialistes se sont passionnés pour ce cas de « malédiction » – car il en a subsisté à peu près d'autres, en France – et ne sont arrivés qu'à démontrer que toutes ces femmes comptaient certains traits de personnalité communs. Tel que le puissant amour maternel que porte chacune de ces mères à leurs filles, une prédétermination pour la bienveillance à l'égard d'autrui, ainsi qu'une certaine sensibilité. Mais bien évidemment que cette supposition ne s'est jamais élevée plus au rang que de la spéculation et que toutes ces filles renfermèrent une personnalité distincte.)

C'est avec la compréhension de cet héritage empoisonné, que Gisele-Etulaine aborda les bancs du Collège Poudlard, l'école de sorcellerie et que cette dernière existe à ce jour. Un héritage dont-elle n'enviait point, même si jusqu'à aujourd'hui elle s'en est retrouvée relativement préservée ...

Née entre les murs d'une petite clinique pour sorciers, à Newport – à quelques kilomètres de Cardiff – en même temps que la tombée d'un jour d'automne. C'est néanmoins dans la campagne Galloise – plus exactement dans la commune de Caerleon – que la jeune Gisele-Etulaine passa l'ensemble de son âge tendre, auprès de sa mère sorcière. Ffraid. (En effet, cela faisait plusieurs générations déjà que la lignée des « Filles Perrin » s'était expatriée en Grande-Bretagne, se libérant des récits, ballades et poèmes qui se développaient à son propos en Bretagne et dans l'ensemble de la France sous des interprétations tout aussi dissemblable). Peu de choses lui furent confiées quant aux origines de son père biologique, même actuellement. Ffraid avait du goût pour cultiver le secret (à en revendre) et à travers les âges – qui paraîtraient fort éloignés maintenant – jamais une « Fille Perrin » n'avait épousé d'hommes. Quelques-unes d'entre-elles en avaient certainement aimé. Alors que d'autres avaient partagé une voire plusieurs nuit en compagnie de ces derniers. Ce qui leur permit, notamment, de préserver le nom de famille de leur aïeule.
Né-moldu et jeune sorcier à cette époque. Il tenait une petite boutique d'antiquités à l'usage des sorciers sur le Chemin de Traverse. Cet engouement pour les beaux objets ainsi que les artefacts aurait, d'après les dires de Ffraid, ouvertement influencé Gisele au moment de son enfance. Cette dernière ne sut jamais rien d'autre à son propos, ce jusqu'à son prénom et n'éprouva point l'envie d'en savoir davantage, seul son attachement singulier qu'elle entretient avec sa mère la comblait.

La jeunesse de la sorcière Galloise fut marquée par les mythes de Grande-Bretagne, les histoires épiques de sorciers et sorcières des âges antérieurs, les contes et récits à vous tacher le froc, que sa mère lui relatait afin de l'entraîner à la réalité du reste du monde qui se découvre par-delà sa petite campagne Galloise. Ffraid chérissait sa fille – nul n'oserait en démentir – mais elle était impitoyable et elle ne désirait pas que Gisele-Etulaine soit, à l'âge adulte, incapable de s'autogérer et de faire face aux embûches qu'elle rencontrerait tout au long de son existence. Une pédagogie, peut-être, discutable, mais qu'elle a toujours connue et qu'elle inocule à ses élèves, pour le bien de leur réussite scolaire.
Du reste, lorsque la trentenaire consent à transmettre quelques bribes de son enfance, au cours d'une discussion se prêtant à de telles confidences, elle s'entrevoit à cet âge comme étant «bien sotte » et adore relater cette fois où – à l'âge de six ans – elle était sortit en ville, pour réaliser quelques emplettes, celle-ci était parvenue à chaparder un superbe miroir à un marchand ambulant grâce à ses pouvoirs magiques – qu'elle ne faisait qu'expérimenter à cette période.
Revenue à la modeste maison – qui se tenait aux abords de la commune, près d'une simple route caillouteuse de campagne – des deux Perrin. Ffraid lui arracha le miroir des mains et le fracassa parterre. Gisele-Etulaine était effondrée. (Ce fameux événement, lui souffla quelques années plus tard, notamment, les aventures de « La sorcière-pillarde », une série de romans pour jeunes sorciers, qui rapporte les péripéties de Luned, une sorcière âgée d'une quinzaine d'années qui vit du banditisme et s'occasionne la plupart du temps énormément d'ennuis).
À présent, cette dernière déclare que sa mère a bien eu raison de la sevrer de ses désirs infantile et affirme que c'est grâce à son éducation qu'elle tient sa force, aujourd'hui.

Aventurière, de bon caractère d'ordinaire, en même temps réfléchie et prudente, la gamine qu'elle était, plongea des heures durant au cœur de sa campagne entourée d'étangs, couverte de ruines. S'essaya à la lecture des abondants ouvrages que détenait sa mère – peintre (qui donnait vie à ses toiles par l'usage d'enchantements ainsi que de ravissantes palettes de couleurs, et à la fois professeure de musique à domicile) – quand elle n'était pas aspirée par le commencement de ses études. Dès à présent douée et travailleuse, elle vécut toutefois dans l'entière ignorance de son héritage familial. Jusqu'au jour où de funestes murmures vinrent mettre au courant, dans la profonde campagne Galloise, Ffraid, de la réapparition de l'implacable Seigneur des Ténèbres. Appuyés par certains sorciers, contestés par le Ministère de la Magie, celle-ci était cependant résolue à se prémunir – elle ainsi que sa tant aimée Gisele-Etulaine, puisqu'elle ne reconnaissait point la majorité du temps ce que le Ministère pouvait affirmer – de son possible et nouvel avènement, en initialisant sa résolution par l'adhésion de sa fille au sein d'une banale école Moldu, où elle y passa la période la plus pénible et presque inutile de son enfance. Assurément que l'apprêt des Moldus possédait un intérêt incontestable pour la jeune Gisele-Etulaine – qui s'intéressait d'ores et déjà à tant d'éléments qui édifiaient le monde, ne se renfrognait pas face à l'autorité dominante de Ffraid et se voyait plutôt compatissant pour son jeune âge – seulement, cette dernière détenait le pénétrant sentiment de ne pas se sentir à sa place.
Les temps devenaient de plus en plus incertains, même pour l'inébranlable Ffraid. Traversée par la crainte que suscitait chez celle-ci les répercussions que feraient apparaître auprès de sa délicate enfant, les mystères qui engloutissent les « Filles Perrin » si cette dernière en avait connaissance un jour. La destinée de sa famille, qu'elle s'efforçait de défaire, ainsi que la menace qu'incarnait la guerre, et oscilla à rentrer à l'intérieur des rangs des fidèles de Lord Voldemort, tourmentée, quant au rejet de son avenir et de celui de sa fille, pour, raisonnablement, démordre à une telle hérésie, avant que cela ne soit trop tard.

Au terme de son dixième automne, Ffraid s'autorisa finalement à évoquer en compagnie de sa fille chérie, les mémoires de leur lignée, sous l'expression d'une ultime histoire, qui l'orienterait vers l'âge de raison et la ferait, pour toujours, brandir celui de la connaissance du monde, tel qu'il demeure depuis des millénaires. Ce qui la bouleversera tout le long de ses études à venir au collège Poudlard et la logea dans le mépris d'une part de son patrimoine familial.

Poudlard. 2000 – 2017

Chaperonnée par sa mère bienfaitrice, Gisele-Etulaine se sépara de son plaisant Pays de Galles, de sa campagne parsemée de ruines antiques, de mares et de l'haleine campagnarde de cette contrée baignée de légendes et d'histoires féeriques afin de rallier la capitale pour ses tout premiers achats de rentrée scolaire, à la suite de la réception de sa lettre d'inscription à l'illustre école de sorcellerie Poudlard. Elle y abandonna – dans la campagne perdue Galloise – la fillette communicative qu'elle était, encore déstabilisée par les ultimes déclarations de Ffraid, l'exploration plus vaste de l'univers de la sorcellerie – qui se déployait devant ses yeux – et la coupure la plus étendue qu'elle allait vivre, entre elle et son attachante mère – celle avec qui elle avait toujours été – sur l'historique quai de la voie 9 ¾. Gisele-Etulaine chérissait cependant ces instants passé à l'intérieur de ce train somptueux. Quoique renfoncée sur elle-même, les heures défilées dans celui-ci étaient favorables au dialogue, aux éclats de rires, à l'apparition des amitiés, aux échanges et achats de bonbons, au dessin ainsi qu'au nourrissage de l'esprit inspiré et en même temps poétique de la jeune Gisele-Etulaine.
La géographie Écossaise, – et plus exactement celle en périphérie du château – lui évoquait sa région natale, avec ses bassins et fleuves à perte de vue, ses quelques vestiges primitifs.
La structure de la citadelle la fascinait (et fut, dans la suite de ses années à Poudlard, une mine inépuisable d'écrits et de textes, pour l'adolescente qu'elle était devenue) et relativement vite, cette dernière ne tenue plus à retenir son besoin d'exploration – ce qui lui causera certaines complications au cours de ses années d’enseignement, tout particulièrement lorsqu'on la prenait à déambuler à l'intérieur de l'école, de nuit.

Au moment de la cérémonie de répartition des élèves de première année au sein des dissemblables maisons de l'école. La jeune étudiante – placée à l'écart de ses camarades par elle-même – fut l'une des premières à être désignée afin de passer sous le point de vue du Choixpeau magique. Celui-ci lu à travers son esprit, la rivalité intérieure qui reposait en elle, les inquiétudes de sa condition et celle de sa famille. Néanmoins et comme régissant tout le reste, il y perçut son honnête sensibilité, sa bienveillance à l'égard d'autrui ainsi que ses pétillantes capacités intellectuelles, et convenu de l'éconduire dans la maison bleue et bronze, Serdaigle.
Durant les premiers mois qu'elle vécue à Poudlard, Gisele-Etulaine s'engagea dans son activité d'écriture, y découvrant une façon correcte de peupler son cadre de personnages de fiction et de combler les innombrables instants qu'elle choisissait de passer à s'isoler, en conservant un journal intime où elle consignait les connaissances ainsi que les réflexions sur ce qui se déroulait à l'école, depuis l'opinion d'une certaine W.D (un recueil, d'ailleurs, tapi dans l'un des nombreux rayonnages de la Bibliothèque, entre des manuels et ouvrages traitant des animaux fantastiques, qu'elle désira transmettre à un prochain élève de Poudlard, au cours de sa septième année là-bas) pour cultiver l'inventivité ainsi que l'imaginaire de ses collègues, en publiant – à la dérobée – ses écrits sur le Tableau d'affichage de la Salle commune de Serdaigle, que celle-ci authentifiée de tout temps d'un dessin de biche, en tête de page. Elle se plaisait à veiller sur ses camarades – qu'elle estimait comme ses protégés – à les épier en train de raconter quelques-uns de ses récits depuis sa place éternellement lointaine.
Cet amour éloigné envers eux conforta l’administration de l'établissement à l'élever en tant que préfète en même temps que sa cinquième année, et à nouer de véritables amitiés avec la plupart de ces derniers, pendant ses trois dernières années à l'école.
Considérée comme étant juste et – de temps à autre – conciliante Gisele-Etulaine se plut à travers ce statut de direction, savourant tout spécialement à donner de son temps afin de venir en aide à ses ami(e)s et aux nouveaux élèves à mesure qu'elle s'épanouissait de plus en plus en leur compagnie.
Gisele-Etulaine adhéra, en outre, à de multiples associations d'élèves et de clubs. Spécifiquement captivée par les arts de la Métamorphose (et applaudi" par son enseignant, elle apprit dans le temps de sa sixième année qu'elle était promise à l'enseignement, diffuser et en même temps mettre de jeunes sorciers et sorcières sur la bonne voie était ce qu'elle viserait à la venir, au terme de ses études). Des cours de Sortilèges et Enchantements, de Défense contre les Forces du mal, de l’Étude des anciennes runes, ainsi que de l'Histoire de la Magie (en tant qu'options, par exemple, et entre d'autres) sans pour autant se détourner des matières qui ne la séduisaient pas autant.
Elle mena une scolarité appliquée où, occasionnellement – plus fidèlement au cours de ses premières années à Poudlard – la solitude dans laquelle cette dernière s'était rangée eue quelques conséquences sur ses résultats et décrocha ses BUSEs avec des scores compris entre ; Effort exceptionnel, l'Acceptable et un Optimal en Métamorphose ainsi qu'en Histoire de la Magie et, deux ans plus tard, des notes presque identiques en ASPICs.

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Ce bel ouvrage de vingt-quatre centimètres, façonné dans du bois de Lierre, recueil en son sein du crin de Licorne. Son corps – plutôt fin et souple – formule quelques courbes.

♦ Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? :

2017 – 2022

Se détourner d'un lieu aussi merveilleux et riche que le collège Poudlard n'a pas été un jeu d'enfant pour cette fraîche diplômée . Caerleon et Poudlard avaient été les berceaux dans lesquels cette dernière s'épanouit et furent tout ce qu'elle apprécia. Cependant, l'instruction fructifié de sa mère l'avait façonnée pour qu'elle soit en mesure de réussir sa carrière et l'entraîna en un tour de main vers l'indépendance et elle revint tous les ans à Poudlard à l'époque où ses quelques obligations lui permettaient des journées plus ou moins calmes où elle avait la possibilité d'utiliser de son temps libre pour elle seule jusqu'à ce qu'elle ne le puisse plus, à son corps défendant.
Communiquant ses quelques textes recherchés à travers certains ouvrages – de tout temps derrière le pseudonyme « White Doe » – chez un modeste éditeur de romans à la direction des jeunes sorciers et sorcières de premier cycle (où elle y fit paraître par ailleurs, entre 2017 et 2019, le début des péripéties de « La sorcière-pillarde », les « Contes de la Biche blanche » sans mettre de côté les nouvelles sur une dénommée Fitilcerna Sighild – délicieuse sorcière renégate et rebelle de la Suisse moyenâgeuse courant l'ensemble du monde à la découverte d'artefacts et de reliques magiques délaissées depuis des millénaires (sinon, ayant été jadis en la possession d'illustre personnalité) avec son dévoué compagnon à plumes, Iajdak – que celle-ci a composées durant cette même période) en vue d'acquérir quelques Gallions pour subvenir à ses besoins au sein de la suffocante et coûteuse capitale Londonienne.
Remplissant quelques postes à l'intérieur de crèches de soercier(ère)s, d'assistante sorcière-librairie dans la boutique de Fleury & Bott en parallèle de ses études à l'Université de Magie. Gisele-Etulaine fila celles-ci en même temps qu'elle apprécia ses toutes premières soirées de beuverie – et leur retour fracassant – son attirance pour la joliesse ainsi que les charmes. Découvrit des langues inédites – comme le Français, dont l'étude du pays la captivait davantage en se remémorant ce que lui racontait naguère Ffraid, au sujet de leur pays voisin et à la fois d'appartenance aux premières « Filles Perrin ».

Spécialisée dans le professorat ainsi que dans les branches de l'Histoire de la Magie et de la Métamorphose, l'exquise universitaire y revue certains camarades de promotion au collège Poudlard, passa quelques concours de manière à décrocher le titre d'enseignante, et, en second lui – après avoir finalement parachevé ses études – se heurta (comme une grande partie des sorciers et des jeunes adultes Moldus récompensés des universités) à la pénurie de places inoccupées dans l'enseignement, et tandis qu'elle ne réceptionnait que des réponses négatives autre part qu'à Poudlard – puisque les échanges réguliers que Gisele-Etulaine cultivaient avec certains de ses la renseignaient sur l'état des choses à l'école de sorcellerie. Elle persista dans son exercice d'écriture, sillonna les routes de France dans le dessein de découvrir la contrée de ses origines ethniques reculées, se régaler des légendes et écrits extraordinaires au cours de plusieurs mois. Ci-devant que ses charges familiales – que les marques de la malédiction se révélèrent auprès de Ffraid – qu'elle fut forcée de se rétablir au sein de son humble campagne Galloise, plus rapidement qu'elle ne l'avait envisagée – bien que la région de sa jeunesse n'en finit jamais de l'éblouir – à ses côtés pendant près d'une année complète tout en adressant lettres de motivations, Curriculum Vitae afin d'amorcer sa profession d'enseignante. Maintenant son attachement pour l'écriture, elle ne renonça point à construire des histoires et personnages originaux, jusqu'au jour où lui arriva une lettre de l'un de ses contacts de l'historique collège Poudlard lui signalant que le poste de Professeur de Métamorphose était désormais disponible. Un idéal qu'elle s'évertuait d'accomplir depuis dès à présent deux ans. Côtoyer une nouvelle fois les murs ainsi que la région des lacs Écossais de son adolescence la couvraient d'entrain, à la suite de quelques échanges de lettres à la destination de la direction de Poudlard, d'un entretien qui s'est déployé en compagnie de la Directrice que Gisele-Etulaine avait toujours connue, Mcgonagall, cette dernière se revoyait – à trente et un ans – nouveau Professeur de Métamorphose.

♦ Mari (Femme): D'aventure, Gisele-Etulaine ne s'est jamais mariée – voire même s'est fiancée.
Elle embrassa ses premières amours en même temps que l'enseignement supérieur. Estimée pour se décourager en moins de rien, elle favorisa les amours sans lendemain, connut les plaisirs de la chair et s'avéra notamment plutôt racoleuse quant à ce qui concerne ses camarades universitaires.
S'étant toutefois adoucie ces deux dernières années. La délicate trentenaire – aux cheveux de bois – ne se trouve pas hors d'atteinte d'une possible rencontre affectueuse.

♦ Enfant(s): Ayant plus d'une trentaine d'adolescents d'âges, de provenances diverses sous sa responsabilité – que celle-ci admire, chaperonne en tant qu'enseignante attachée à ses élèves – et chérissant en effet les enfants tout autant que sa mère, Ffraid, idolâtre. Bien entendu qu'elle souhaiterait, à son tour, éduquer son propre enfant. Mais à l'opposé de ses ancêtres, cette dernière estime qu'il lui serait nécessaire de le partager avec l'homme qu'elle aime.

♦ Reste de la famille:

Ffraid, sa mère et seul parent qu'elle ait connu au moment de sa jeunesse et ce jusqu'à ce jour. Certes, elle a d'ores et déjà écouté des histoires sur sa grand-mère, Ceri, mais ne l'a jamais vue de son existence et a toujours ignoré si celle-ci était encore de ce monde.
Depuis désormais près d'un an, la malédiction qui dévore les « Filles Perrin » à émerger en Ffraid qui se revoit ainsi changée en biche blanche tous les soirs. Ce qui dissuada Gisele-Etulaine à continuer son séjour parmi le pays de ses origines, la France, et à se maintenir à ses côtés une année durant.

Graham, le père biologique de Gisele-Etulaine qui tient une boutique d'antiquité sur le Chemin de Traverse, du nom de « l'Antique bric-à-brac » qu'elle n'a jamais souhaitait fréquenter et/ou d'apprécier (même lorsqu'elle travaillait en tant qu'Assistance de librairie chez Fleury et Bott en guise d'activité incomplète durant sa période universitaire).

Exemple de RP.

L'impact des talons de ses bottines contre les dalles de marbre saccadées du rez-de-chaussée se faisait entendre à plus de dix sauts alentour – similaire à une sirène avertissant les nouveaux élèves (dès à présent enracinés à leurs pupitres) de son arrivée, chaque choc se faisait plus explicite à mesure que la Professeure de Métamorphose nouvellement affectée à Poudlard se rapprochait de la salle de classe n°1B (une sonorité que ces jeunes têtes blondes allaient vitement discriminer, c'est en partie ce que Gisele-Etulaine leur enseignerait, si le souk régnait à l'intérieur de sa classe lorsque celle-ci aurait franchie l'entrée pour ce premier jour de cours de cette année scolaire).
Refrénant sa démarche féline face à la forte porte boisée et aux brochages métalliques de la salle, la maligne réussit à discerner les quelques articulations d'élèves au-delà de la porte et ne put réprimer un rictus ravi ainsi qu'un gémissement malicieux.

- « Mh-mh !... »

Sans prendre la peine de prévenir ses novices, Gisele-Etulaine déploya – d'un vigoureux mouvement de la main – la porte massive qui lui faisait obstacle et s'aventura dans la longue pièce ovale, ceinte d'alvéoles représentées par de graciles colonnes de marbres – dont les pointes cerclées dessinaient des arches se chevauchant les unes avec les autres – à travers la ridicule brèche organisée par le positionnement des rangées de pupitres (la salle avait beau être vastes, la largeur de l'enceinte laissait à désirer, toutefois celle-ci profitait d'une bonne orientation pour capturer l'éclairage naturel que filtraient les embrasures et en même temps les vitraux des immenses fenêtres de la paroi de gauche, niché à la suite de la rangée de colonnes).
L'éruption subite de l'éclatante trentenaire fit taire en un bref hoquet de stupeur parmi les étudiants – seuls certains marmonnements timides subsistaient aux coins de la pièce.
La majorité des élèves rapportaient leurs regards candides en direction de la cascade de cheveux auburn qui était maintenant postée à deux pas d'un robuste bureau armé de grossiers pieds en ébène sur lequel était bâtie une perche où s'était perchée l'ami, le hibou de Gisele-Etulaine qui semblait réellement bruir de rire. Se délaissant de son spacieux bissac – dont la carrure faisait briller les iris de la plupart de ses étudiants – qu'elle envoya sur la surface lisse de son bureau avec légèreté, avec un ramdam troublant.
Courtoisement apprêtée, la jeune professeure pivota dans la direction de ceux qui lui faisaient face d'une suave pirouette et sourit à la vue de ces derniers, emballait à la pensée de ce tout premier cours – concluant à lui seul l'attitude durable qu'auront ses élèves tout au cours de l'année ainsi que son aptitude à enseigner et partit dans son cours d'introduction.

- « Bonjour tout le monde. Je suis le Professeur De Perrin – souvenez-vous en car je n'ai pas l'intention de vous l'écrire ou même de le répéter. Pour le petit cours de géographie, mon Bureau se situe dans le corridor du rez-de-chaussée, à votre droite lorsque vous venez depuis les escaliers. Un écriteau vous indiquera la bonne porte dans le cas où vous ne sauriez de laquelle il peut s'agir. Est-ce que c'est bien compris pour vous ? Rappelez-vous en également, car c'est là – ou à la fin des séances de cours voire plus rarement par courrier, en dehors des périodes de vacances – que vous pourrez venir me voir si vous n'avez pas bien saisi une notion, un détail exposé(e) en cours, que vous avez besoin d'aide ou d'évoquer quoi que ce soit avec moi, et je ne reviendrai pas là-dessus. Est-ce que c'est clair pour vous ? »

Gisele-Etulaine préféra s'en assurer en insistant une seconde fois sur ce fait important et à la fois utile pour eux, tout en promenant son regard brun sur la totalité de la pièce brassée par les secouements gênés et approbateurs de ses élèves. Ceux-là même auxquels la bienveillante sorcière accorda un sourire à demi rassuré, parce qu'elle était consciente que quelques-uns d'entre eux n'avaient éventuellement pas tout compris, et espérait au plus lointain de sa personne que, si cela se révélait être le cas, ceux-ci viendraient la consulter en fin de cours, car il était formellement insensé d'y passer l'ensemble du cours.
Elle tournilla le haut de son corps aérien vers son spacieux bureau, et tout en poursuivant ses mises au point préliminaires, fouina parmi les envahissants effets que renfermait son sac.

- « Durant les années antérieures'... Les cours de Métamorphose étaient organisés – pour les premières années – de façon à étudier et à pratiquer, exclusivement, des sortilèges permettant de transformer n'importe quels objets ou animaux. Cette année'... J'ai décidé de chambouler légèrement le programme, afin de vous exposer certaines créatures magiques, dont l'une des capacités est de se transformer, avec la participation de ma collègue en Soins aux créatures magiques – que vous aurez peut-être dans deux ans – que nous irons rejoindre au cours de sorties en extérieur, prévues prochainement, et c'est ce par quoi nous allons débuté aujourd'hui'... Ah ! Te voilà. »

l'Appât avait rempli son office, la simple pensée que certains cours seraient pratiqués en extérieur et qu'ils allaient être en mesure d'étudier de telles créatures en première année, éleva un sentiment quasi général de joie et à la fois d'étonnement à travers la salle de classe. Alors que Gisele-Etulaine était occupée à faire jaillir une cage à l'apparence d'une coupole où logeait un petit être ressemblant à un nourrisson, de son copieux sac et avant même qu'elle put mettre la situation au clair auprès de ses élèves, l'un de ces derniers, médusé, hissa l'une de ses mains jusqu'à finir presque debout au-dessus de son banc.

- « Professeur, professeur. Qu'est-ce que fait un bébé dans votre cage ?! »
- « Vous venez de me devancer, jeune homme. J'allais justement questionner la classe au sujet de notre ami ici présent. Donc ! L'un de vous pourrait-il rassurer Monsieur'... Monsieur ...? »
- « Calvin' Sleeman. Madame. »
- « Fort bien. Alors, l'un de vous saurait-il dire à M. Sleeman de quoi s'agit-il en réalité ? En levant le doigt cette fois. »

Un soupir interminable submergea la pièce ce coup-ci. Le hululement du collègue à plumes de Gisele-Etulaine annonça la levée d'une petite main de la troisième rangée, à sa droite. Chargée d'assurance, la trentenaire à la toison hâlée gratifia la demoiselle d'un mince sourire, à qui elle exauça l'envie de discourir.

- « En fait, ce n'est pas du tout un bébé mais un Changeling. Un leurre déposé par les créatures du Petit peuple à la place des nouveau-nés humains qu'elles kidnappent. »
- « Mais ! C'est abominable ! »

Tonnant de rire l'espace de quelques secondes à la réflexion que sonna M. Sleeman, la séduite trentenaire – appuyée sur le bois d'ébène de son écrasant bureau – s'appliqua à adoucir l'émotion de panique déclenchait chez ce dernier en se rapprochant affectueusement à ses côtés.

- « N'ayez craintes M. Sleeman. Aucun d'entre-vous n'a été remplacé à la naissance – par un Changeling tout du moins. En tout cas, vous nous avez convenablement défini ce qu'était un Changeling, jeune fille. Cela vaut bien cinq points pour Serpentard.
Et si j'étais vous, les autres, je noterai ce que votre camarade vient de dire ainsi que ce qui va suivre !... » Elle n’avantageait pas plus d'élèves que d'autres. Bien que son cœur battît toujours avec tant d'enthousiasme pour Serdaigle, qu'elle souhaitait que, parmi tous ses jeunes élèves, il y en ait un ou une de la Maison aux couleurs bleues et bronze qui fournissent une réponse exacte. La nouvelle professeure aux interminables boucles brunes attachait une importante toute particulière au succès de la totalité de ses élèves. Elle pouvait, à coup sûr, apparaître comme étant légèrement stricte et/ou sinistre (en balayant de cette façon la pesante porte de la salle de classe) – c'est en partie ce qu'aspirait cette dernière de prime abord afin d'établir un certain climat de travail – et par la suite, vérifier qu'ils aient tous bien compris ses propos leur rebattant les oreilles une ou deux fois.
Dédicaçant un énième sourire à l'intention de ses futurs protégés – dont la plupart s'empressaient d'ouvrir leur cahier et d'abreuver la pointe de leurs plumes d'encre sous le coup d’œil alerte de leurs camarades, bienheureux d'avoir pris quelques notes depuis le commencement de la séance – elle rejoignit une seconde fois les abords de son fameux bureau et leur adressa davantage d'explications.

- « Plus qu'une banale imposture. Le Changeling, ou « Changelin », peut-être à la fois un enfant du Petit peuple métamorphosé en un nourrisson humain ou un simple morceau de bois' ... » Une troisième main se dressa, chapitrant l'exposé instructif de la trentenaire, au quelle celle-ci consentit à la laisser s'exprimer, tout sourire.

- « Comment peut-on transformer un morceau de bois en bébé. Madame ? »
- « Par magie, évidemment ! Sous peu, je vous le promets, vous aussi vous serez à même de transformer des objets ainsi que des animaux. Néanmoins ce n'est pas l'objectif du cours d'aujourd'hui. » Clôturant ce léger aparté, la douce enseignante de Métamorphose poursuivit ses précisions devant un public juvénile à la fois entraîné par ces délicieux présages ainsi que sa façon de prononcer ses mots, et pour clore l'heure de cours, Gisele-Etulaine formula une dernière question.

- « Qu'est-ce que les Changeling peuvent nous inculquer d'une certaine façon ? »
Une parcelle de cape étoffée d'un aigle se souleva en même temps que le bras d'un garçon âgé d'au moins une dizaine d'années, installé au premier rang.
- « Que les parents doivent toujours être vigilant à l'égard de leurs enfants ? »
- « Absolument. Cinq points pour Serdaigle ! C'est terminé pour aujourd'hui. Allez ranger vos livres à l'entrée de la classe. Merci beaucoup de votre attention et de votre intéressement et à très bientôt. »

Tel que Gisele-Etulaine l'avait envisagée, plusieurs élèves vinrent la retrouver alors que le restant de leurs camarades se souciait à se rendre au cours suivant. Cependant, celle-ci était contente d'une grande partie d'entre eux et ce fut avec réel ravissement qu'elle répondit aux demandes de ces derniers.