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I'm glad you came, but stay out of my mind ! [PV Ansel]
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Message(#) Sujet: I'm glad you came, but stay out of my mind ! [PV Ansel] I'm glad you came, but stay out of my mind ! [PV Ansel] EmptySam 19 Déc - 4:37



« I'm glad you came, but stay out of my mind ! »
« NALA ! » s’exclama-t-elle, profondément agacée. Cela faisait la troisième fois que sa terrible petite boule de poils faisait ses griffes sur ses ballerines en cuir. Elle allait devoir les jeter…à moins qu’elle utilise un sortilège pour réparer les dégâts. Son chaton était parti en courant se cacher sous le sofa. Elle poussa un soupir, dépitée. Elle adorait son bébé, mais qu’est-ce qu’elle pouvait faire comme bêtises. Bon, heureusement, ça dépendait des jours. Parfois, elle était d’un calme que s’en était presque suspect. Mais en fait, elle dormait en boule, sur le canapé, ou le lit, ou même sur le tapis, devant la cheminée. D’ailleurs, en parlant de cheminée, elle avait allumé un beau feu de joie dans l’âtre. Cela réchauffait tout le loft. Tellement d’ailleurs, que Zu’ n’avait même pas besoin de porter de gros pull chez elle. Vêtue d’un simple jean troué lui arrivant mi-mollet et d’un petit débardeur gris en coton assez court, lui arrivant juste au niveau du nombril, elle avait plaisir à ne pas souffrir du froid chez elle.
Se rendant vers la cuisine, elle comptait se préparer à manger, sauf qu’elle avait vraiment la flemme. Du coup, elle allait plutôt opter pour les restes d’hier et se les faire réchauffer. Toutefois, devant son assiette, après deux ou trois bouchées, elle n’avait déjà plus très faim. Elle soupira, laissant son assiette sur le plan de travail. Autant aller bosser dans son atelier. Mais en fait, au bout d’une bonne heure, elle s’était rendue compte qu’elle avait fait un tout autre travail que celui demandé. Au lieu de peindre un paysage de son enfance, elle avait peint un tableau abstrait, assez sombre. Un peu comme son humeur quand elle se sentait nostalgique. Et quand elle était comme ça, elle avait besoin de farfouiller dans sa bibliothèque -située dans le salon- pour en sortir des albums photos. Albums photos qui contenaient évidemment des photos d’elle, mais aussi d’Andrew. Ce n’était pas le moment de se faire du mal. Sauf que parfois, elle avait besoin de revoir ses traits, son sourire. De le voir rire, de décortiquer ses mimiques qui l’attendrissaient, de redécouvrir un baiser qu’ils avaient échangé…tout lui manquait. Cela faisait plus d’un an, mais la douleur était toujours présente. Moins vivace qu’au début, mais jamais elle n’était en vacances et ne la laissait tranquille.

Elle mit un moment à se sortir de ses pensées. Mais Nala faisait encore des bêtises car elle entendit un objet se briser. Zuleika râla, se levant pour aller voir ce que son chat avait fait. Parfois, elle maudissait Naël de la lui avoir offert. Elle l’adorait, mais qu’est-ce qu’elle pouvait être ‘’emmerdante’’ quand elle s’y mettait. Après, Zu’ relativisait. Nala était encore un chaton. Elle allait grandir se s’assagir. Mais pour le moment, elle était intenable. Partant à la recherche de son petit démon personnel, elle poussa un soupir las quand elle vit le cadre photo explosé sur le parquet en bois. Une photo d’elle avec ses sœurs. Un simple ‘’Reparo’’ et c’était fini. C’était ce genre de petits détails qui la confortaient dans le fait qu’elle avait de la chance d’être une sorcière et non une moldue. Son ventre recommençant à crier famine, elle décida que cette fois-ci, elle allait se faire plaisir. Elle avait envie de crêpes. Quelques minutes après, elle était en cuisine, la farine, les œufs, le lait et tout le reste devant elle, sur le plan de travail. Sa mère lui avait appris à cuisiner et la jeune femme était douée. Elle était en train de suivre la recette à la lettre, quand la sonnette de la porte d’entrée se mit à résonner dans le loft. Etrange… Elle n’attendait personne. S’essuyant rapidement les mains, elle alla ouvrir, sans se poser de questions. De toute façon, les lieux étaient lourdement protégés par de nombreux sortilèges. Etre une ancienne « Voleuse de baguettes » du Ministère de la Justice avait quelques avantages. Quelle ne fut sa surprise en découvrant un grand brun, tatoué, sur le pas de sa porte. « Par Merlin ! » Ils ne s’étaient pas revus depuis quelques temps déjà et sa première réaction fut de lui sauter au cou. Spontanée, son excitation et sa joie avaient pris le dessus. Elle savait qu’il devait passer car elle avait reçu un hibou il y a quelques semaines de cela, mais il n’avait donné aucune date. « Ansel, Jake Tremlett !!! » Elle déposa un baiser sur sa joue avant de le lâcher, ses pieds touchant à nouveau le plancher des vaches. « Tu t’es enfin décidée à bouger tes fesses et à venir me voir ? C’est trop d’honneur, je n’en demandais pas tant ! » fit-elle sur le ton de la plaisanterie. Par contre, elle commençait à avoir un peu froid, elle le fit donc entrer rapidement chez elle. « Débarrasse-toi de tes affaires, prend tes aises. Tu veux boire ou manger quelque chose ? Je prépare des crêpes. » Elle s’adressait à lui comme s’ils s’étaient quittés la veille, mais c’était normal pour eux deux. Ils n’avaient jamais perdu contact malgré la distance.

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Message(#) Sujet: Re: I'm glad you came, but stay out of my mind ! [PV Ansel] I'm glad you came, but stay out of my mind ! [PV Ansel] EmptySam 19 Déc - 23:34



I'm glad you came, but stay out of my mind !

Maintenant que mon emploi du temps s’était un peu stabilisé, je pouvais enfin envisager de m’organiser plus sérieusement. Ahah. La bonne blague. Je n’ai que rarement atteint le niveau de l’inconscience, et je savais prendre les mesures nécessaires selon l’urgence des situations auxquelles je me retrouvai confronté. Mais demander à quelqu’un comme moi de s’organiser… Ouais… Bien sûr que c’était possible. Seulement, je marche tellement à l’envie et à la spontanéité qu’établir un programme fait naître en moi absolument tous les désirs du monde, sauf celui de le respecter si cela ne constitue pas une extrême nécessité. Oui, j’aime me sentir entièrement libre et seul maître de mon existence. Cela ne veut pas dire pour autant que mon sens de l’implication laisse à désirer. Je connais exactement le pourcentage d’investissement que je dois concentrer pour obtenir tel ou tel résultat. Alors à quoi bon s’entraver avec des plannings et des lignes de conduite lorsque le résultat est bien plus appréciable sans ?

Je m’étais levé de bonne heure. Je ressentais comme un besoin incontrôlable de revenir vers celle que j’avais toujours aimé. Cette beauté aux courbes séduisantes dont les murmures faisaient frémir ma peau, comme toutes les fois où je l’effleurai du doigt. Je parle évidemment de ma bien-aimé Gibson. J’avais presque l’impression d’avoir délaissé ma propre épouse tant les événements qui s’étaient succédé ces dernières semaines m’avaient contraint de ne plus lui accorder de mon temps. Même si cela faisait un sacré bout de temps que j’avais quitté la scène, la passion, elle, était toujours bien présente. Et quoi qu’il arrive, j’ai toujours réussi à trouver du temps pour me consacrer à la musique. Ce jour-là, ce fut bien trois ou quatre heures que je passai à gratter les cordes. J’avais la très désagréable impression d’avoir perdu une bonne partie de ma technique… Mais il était évident que je ne pouvais plus me maintenir au niveau que j’avais lorsque j’étais censé en faire mon métier. Mais je ne regrette pas mon choix. J’aurai peut-être vécu beaucoup de choses exceptionnelles que je ne peux m’imaginer à l'heure actuelle, mais je n’échangerai mes souvenirs actuels contre rien au monde. J’aimais ma vie telle qu’elle était aujourd’hui, l’idée de pouvoir me dire que j’y étais parvenu par mes propres moyens, grâce à ma valeur.

Après cette petite matinée fort agréable, je m’aperçus en retournant poser mes partitions dans mon bureau qu’une lettre que j’avais reçue il y a plusieurs jours de ça n’avait pas encore de réponse. C’était la lettre de Zuleika, me disant entre autres qu’elle était impatiente que je lui rende visite. Un petit rictus étira le coin de mes lèvres : Pourquoi perdre du temps à lui écrire, alors qu’il me suffisait de transplaner devant chez elle ? Cela faisait déjà trop longtemps que nous n’avions plus eu l’occasion de nous retrouver. Au pire, elle ne serait pas là et je me verrai dans l’obligation de glisser sous sa porte un petit mot pour la faire culpabiliser. Ni une ni deux, j’attrapai le manteau qui traînait encore sur le dossier de ma chaise et me trouva la seconde d’après juste devant chez elle. Sa réaction ne se fit pas attendre une fois qu’elle eut ouvert sa porte, et elle s’empressa de m’enlacer avec tout l’enthousiasme dont elle pouvait faire preuve. Je passai également mes bras autour d’elle, cela me faisait vraiment plaisir de la revoir. J’avais vraiment trop repoussé ce moment.

Lorsqu’elle commença à me taquiner en m’affirmant qu’elle ne demandait pas tant d’honneur que celui de me voir débarquer chez elle, je pris une voix monotone semblable aux enregistrements que l’on pouvait entendre à la publicité moldu, et rétorqua : << Vous avez choisi d’envoyer “Voyance” au 3680. Nous vous remercions de votre confiance et vous informons que suite à notre dernier échange, un spécialiste a été dépêché à votre domicile. Nous espérons que vous serez satisfaite de nos service et nous vous invitons à nous communiquer vos identifiants bancaires dans les plus brefs délais. >> Je me mis à rire, avant de l’embrasser à mon tour et de la suivre à l’intérieur. Elle m’invita à me mettre à l’aise et me demanda si j’avais envie de quelque chose, tout en m’indiquant qu’elle était en train de préparer des crêpes. L’odeur m’avait effectivement interpellé olfactivement parlant lorsque j’eus poser le pied à l’intérieur, et je lui rétorquai : << La compagnie vous informe qu’elle n’accepte habituellement pas les paiements en nature, mais puisque vous êtes nouveau client, nous vous laissons l’opportunité de faire vos preuves ! >> Je savais que mon métier laissait dubitatif un bon nombre de personnes dans mon entourage, et cela m’amusait énormément de plaisanter sur le sujet. Nous avions eu de nombreux échanges écrits à ce propos avec Zuleika, et je lui avais promis de lui faire une petite démonstration un de ces quatre. Quoi qu’il en soit, ma priorité pour l’instant, c’était une bonne crêpe bien chaude ! Enfin une, façon de parler…

J’ôtai ma veste que je lança nonchalamment sur le canapé, comme si j’avais toujours habité ici, et m’y laissa tombé le plus naturellement du monde. Mon regard constata non loin de là la présence d’un album photo ouvert, mais je n’eus pas même le temps d’en tirer une quelconque conclusion que mes yeux furent attirer par la boule de poil qui venait d’attaquer avec une agressivité sans pareille les lacés de mes chaussures. << Saluuuuuuut toi ! >> lançai-je tel un grand-père gâteux à ses petits-enfants. J’ai toujours aimé les animaux. Je pris un risque énorme en tentant de donner une caresse à la bête féroce, puis me leva pour rejoindre mon amie dans la cuisine. << J’peux te filer un coup de main ? >> Sur le chemin qui séparait le canapé de la cuisine, j’eus le temps d’apprécier la beauté et la douce chaleur que dégageait le feu de la cheminée, mais également d’apercevoir par l’embouchure d’une porte entrouverte une toile aux couleurs obscures dont la distance m’empêcha de discerner les détails. Je pensai d’abord qu’il s’agissait d’un devoir pour l’université, mais la présence de l’album photo dans le salon me mena à une autre conclusion. Je ne laissa cependant rien paraître et la regardai faire tout en attendant qu’elle me dise si je pouvais lui être d’une quelconque utilité.
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Message(#) Sujet: Re: I'm glad you came, but stay out of my mind ! [PV Ansel] I'm glad you came, but stay out of my mind ! [PV Ansel] EmptyLun 21 Déc - 1:56



« I'm glad you came, but stay out of my mind ! »
Elle le savait, elle s’y attendait ! Elle l’avait taquiné, et évidemment, Monsieur Tremlett n’avait pas pu s’empêcher de répondre en faisait l’idiot. Zuleika lui donna un léger coup de poing, pas bien méchant, au niveau de son bras, juste pour lui faire comprendre que c’était débile. « T’es un idiot ! » dit-elle en rigolant. Tous les deux savaient parfaitement à quel point ce sujet portait à débat. La jeune femme ne croyait tellement pas à la voyance ou autre flous divinatoires. « Un spécialiste… ? » Elle l’observa de bas en haut, l’analysant avec intérêt. « T’es plutôt sexy pour un voyant. J’suis pas sûre que tu aies choisi la bonne voie. T’es certain que ce n’est pas le téléphone rose qui t’envoie ? Où une agence d'escort boy ? » Bien entendu, Zuleika le taquinait. Ce n’était pas méchant, ni dégradant. Elle ne l'insultait pas. Elle pouvait se permette de lui parler ainsi, ça n’avait pas d’impact malheureux sur leur relation. Et puis elle ne mentait pas au fond. Son ami était sexy. « Non, mais sérieusement Ansel, tu crois vraiment que j’aurai appelé un tel service ? » Elle imita sa voix, en exagérant dans les aigues « Nous vous remercions de votre confiance… Ahah laisse-moi rire, ça ne risque pas d'arriver un jour ! » Attendez, faire confiance au hasard ? Mais n’importe quoi ! Ce n’était pas une nouvelle pour Ansel, Zu’ n’adhérait pas à cette discipline. Ils avaient tellement débattu sur le sujet par hibou. Et depuis qu’ils en discutaient, le trentenaire n’était toujours pas parvenu à la faire changer d’avis. Cela ne risquait pas de changer. Mais cependant, ça la faisait rire. Elle aurait bien profité de leur petite étreinte amicale un peu plus longtemps, mais le froid l’encourageait à rejoindre la chaleur de son loft.

Cela ne faisait pas très longtemps qu’elle habitait ici. Quelques mois après le décès d’Andrew, elle avait vendu leur appartement, et avait déménagé dans ce loft. Elle avait eu besoin de s’éloigner, de ne plus vivre dans un endroit aussi chargé de souvenirs. Cela lui avait permis « d’avancer » en quelque sorte. Sa priorité avait été d’avoir un atelier pour travailler. Et un dressing digne de ce nom. Bah quoi ? Elle restait une femme après tout. Elle se sentait bien ici, même si parfois, elle aurait aimé ne jamais avoir déménagé.

Une fois à l’intérieur, elle n’avait qu’une envie, ou plutôt deux : profiter de son ami et manger des crêpes. Cependant, la pâte n’était pas tout à fait prête. Du coup, ils devraient tous les deux patienter un petit peu. Sauf que Ansel, comme à son habitude, ne pouvait s’empêcher de la charrier. Elle le regarda en mode mi blasé/mi-amusé. Haussant un sourcil, elle rétorqua « En nature ? Si je devais payer quelqu’un en nature, ce n’est certainement pas avec des crêpes que je le ferai, mais si tu te contentes de si peu… » Elle lui offrit un sourire ultra-bright, rien que par provocation. Zu’ adorait l’emmerder. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas s’empêcher de rebondir sur ses propos. Pour un regard extérieur, cela pouvait paraître déplacé comme propos, mais ça ne l'était pas. Certes, le sous-entendu était plus qu'évident, mais ça n'avait rien de vulgaire. En même temps, vu depuis le temps qu’elle ne l’avait pas vu, elle était en forme niveau répartie. De plus, leurs ''retrouvailles’’ ne pouvaient pas se passer sans ces échanges qui faisaient le charme de leur relation. Devrait-elle faire réellement ses preuves ? Ansel risquait de perdre. Zuleika était une très bonne cuisinière. Combien de fois elle lui avait préparé des petits plats, et elle se souvenait très clairement qu’il ne restait jamais rien dans son assiette.

Elle le laissa se rendre au salon pendant qu’elle retournait à la cuisine. La pièce était agencée de façon à avoir le plus d’espace et de luminosité. Ainsi, la cuisine n’avait pas de porte. En fait, elle possédait une cuisine américaine, ouvrant directement sur la pièce à vivre. De cette façon, elle avait une vue parfaite sur le salon et la salle à manger. Alors qu’elle était en train de mélanger la pâte à crêpes, elle observait son ami du coin de l’œil. Parfois, on ne s’en rend pas compte avant de l’avoir sous les yeux. Mais Ansel lui avait vraiment manqué. Les courriers, les échanges par cheminée…c’était sympa, mais ça ne remplaçait pas la vraie présence de l’être cher. Et d’ailleurs, sa présence n’avait rien de décalé. Il semblait tout à fait à a place ici, sur ce canapé, à…à gagatiser sur le chaton que Naël lui avait offert il y a peu. A le voir agir de la sorte, elle se mit à rire. « Méfie-toi, elle est adorable quand elle veut, mais quand tu la cherches, c’est une véritable petite sauvage. Comme sa maîtresse. » dit-elle en lui offrant un petit sourire amusé. Ce n’était pas une grande révélation. Zu’ pouvait être vraiment une fille gentille et chaleureuse. Mais si on osait s’en prendre à elle ou à ceux qu’elle aimait, elle devenait une toute autre personne, bien loin de ce les gens voyaient d’elle. Et ce n’était pas forcément une facette de sa personnalité qu’elle dévoilait en public.

Retournant à sa préparation, elle le sentit venir vers elle, plus qu’elle ne le vit. La pâte était quasiment prête en fait. Elle haussa les épaules, zieutant le plan de travail central. « C’est si gentiment demandé, je veux bien oui. Tu peux nettoyer le plan de travail et ranger le matériel. Et sortir ce qu’il nous faudra pour manger les crêpes. J’ai du sucre, du sucre glace et de la pâte à tartiner dans le placard du haute, à ta gauche. Et si tu préfères, j’ai de la glace à la vanille dans le congélateur et même des tablettes de chocolat. » Rien que d’y penser, elle en avait déjà l’eau à la bouche. Quand avait-elle avalé un repas correct dernièrement ? Euh…pas depuis le restaurant libanais d’il y a deux ou trois jours. Il y avait bien eu les sandwichs avalés à la va-vite à la pause du midi, mais sinon, rien de bien consistant. Ce n’était pas très raisonnable, mais elle n’aimait pas vraiment cuisiner pour elle-même. Alors elle devait avouer qu’elle était contente que Ansel soit là. Elle avait quelqu’un avec qui partager son repas. « Si tu veux, je peux te faire la spéciale Zuleika…mais c’est bien parce que c’est toi ! » fit-elle d’un clin d’œil complice. « Glace à la vanille, avec coulis de chocolat chaud, et des amandes. » Quand elle était petite, elle en rafollait. Sa mère les lui préparait toujours ainsi et elle se retrouvait avec du chocolat partout autour de la bouche après les avoir dévoré. Elle dissimulait les preuves, sa mère ayant pris de nombreuses photos d’elle dans un tel état. La jeune britannico-libanaise alluma ensuite sa cuisinière pour faire chauffer la poële.

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