cours n°1 DCFM : Le maléfice d'entrave (5ème année)

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Défense contre les forces du mal Cours n°1 : Le Maléfice d'entrave(5ème année)

Quelques heures seulement avaient suffi pour que Gabriella soit complètement et totalement épuisée. Les cours de ce matin avec les sixièmes et septièmes l’avaient complètement mise Hors-Service, mais elle avait espéré que cela s’arrangerait car cet après-midi elle avait cours avec les quatrièmes années et pour finir avec les cinquièmes années histoire de bien finir la journée. Gabriella n'avait qu'une seule envie à cet instant précis, finir sa journée et se reposer dans ses appartements et pourquoi ne pas sortir à pré-au-lard pour aller boire un verre mais elle devait tenir le coup, il ne lui restait plus que deux cours pour pouvoir afin d'accomplir ce qu'elle désirait faire ensuite.

Dans le but de se revigorer l'esprit, la jeune femme s'était rendue en cuisine aussi discrètement et calmement qu'elle le pouvait sans se faire remarquer des autres professeurs et élèves. La jeune femme était plus qu'affamée et elle ne voulait pas que tout le monde la voit ainsi, sous cet aspect-là. En effet, la faim avait tendance à faire changer le comportement de cette dernière, de ce fait elle pouvait tantôt être très gentille ou tantôt devenir très exécrable avec tout le monde. Et pour couronner le tout, la jeune femme était épuisée, ce qui pouvait bien impacter sur son humeur actuelle, ainsi il était important que personne ne la croise à cet instant précis.

Arrivée en cuisine, les elfes de maison l'avaient accueillie les bras ouverts, ce qui réchauffa le cœur de notre jeune Gabriella qui avait passé une matinée assez éprouvante. La jeune femme comptait donc passer un bon moment en cuisine afin de se reposer et de manger pour reprendre des forces suite à cette matinée plus qu'épuisante. En effet, entre les sixièmes années et leurs bavardages incessants, Gabriella n'avait fait que "crier", elle avait failli en venir à la manière forte mais elle s'était retenue et avait préféré donner quelques punitions qui seront forcément gravées dans la mémoire de certains. Le cours avec les septièmes années avait été mieux dans son ensemble, ses élèves avaient été plus que compréhensif surtout à l'approche de leurs examens qui devaient se dérouler à la fin de l'année.

être en cuisine rappela certains souvenirs à notre jeune professeur, heureusement qu'elle ne l'avait pas oublié ce passage secret menant aux cuisines sinon elle serait plus que perdue. Elle s'était vite aperçue de son retard inexcusable auprès de ses élèves. Elle s'était donc par la suite précipitée en salle de classe aussi rapidement qu'elle le pouvait pour ne pas être davantage en retard, ce qui impliquerait peut-être qu'elle finirait sa journée un peu plus tard, et elle ne le voulait pas tant pour sa personne que pour ses élèves de cinquièmes années qui ne voudront surtout pas terminer plus tard leurs journées à cause du retard de leur professeur.

Le cours avec les quatrièmes années s'était très bien passé, bien plus que ce matin avec les sixièmes et septièmes années. Gabriella avait apprécié ce cours-ci puisqu'elle avait pu voir les faiblesses de chacun de ses élèves et cela lui avait rappelé les siennes par la même occasion, car elle aussi elle avait eu certains problèmes avec les épouvantards par le passé. Lorsque les élèves de quatrièmes années sortirent de la salle, les cinquièmes années prirent place dans la salle de cours. Pendant ce temps, notre jeune Gabriella s'empressa de renfermer à doubles tours l'épouvantards dans la boîte puis elle la transporta jusqu'à l'armoire et elle la ferma.

Elle observa ensuite la salle attentivement afin de regarder si tous les élèves étaient bien présents. Une fois qu'elle en fut certaine, la jeune Gabriella débuta alors son cours tout en passant rapidement pas une petite présentation et le rappel des examens à la fin de l'année.

"Bonjour à tous je crois que vous me connaissiez tous puisque j'étais l'assistante de votre ancien professeur les deux années précédentes. Je suis le Professeur Brava votre nouveau professeur." Sur ces dernières paroles, la jeune femme enchaîna : "Bien commençons sans perdre du temps puisque vous êtes tous là. Vous n'êtes pas sans savoir que vous allez passer vos BUSES à la fin de l'année, donc je vais rapidement vous dire comment cela va se passer. Ensuite nous passerons à la pratique mais avant cela avez-vous des questions ?"

Elle s'arrêta un instant afin d'intercepter les éventuelles questions avant de commencer mais voyant que personne ne voulait prendre la parole, elle poursuivit :

"Donc, Vos examens se dérouleront fin Mai, début Juin, Il y aura tout d'abord une partie théorie qui regroupera non seulement toute votre cinquième année mais aussi les années passées j'espère donc que vous vous souvenez de certains sortilèges que vous avez précédemment vus. Ensuite, il y aura de la pratique, ce que je préfère le plus dans cette matière, je vous invite donc à participer en cours et bien évidemment à vous exercer en dehors pour ne pas vous retrouver totalement démunie à la fin de l'année lors de l'examen, celui-ci n'est d'ailleurs pas encore prédéfinis. Avez-vous des questions ?"

Elle patienta un instant pour laisser ses élèves posaient des questions puis elle enchaîna :

"Donc, les examens ayant été évoqué nous allons passer directement au cours. Aujourd'hui nous allons apprendre et étudier le maléfice d'entrave, qui peut m'en parler ?"

Elle s'arrêta sur ces dernières paroles, et elle attendait des éventuelles réponses.

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5ème année

Ҩ On passe aux choses sérieuses

Plus ça allait, et plus les cours devenaient inintéressants. Quoiqu’en fait même en début d’année, les cours étaient inintéressants. Hmmmm, même dès la première année à vrai dire. En gros, Poudlard était inintéressant. Parfois je me demande pourquoi je ne suis pas comme une enfant normale, qui va dans un établissement normal, avec des gens normaux qui feront chier le prof, qui fumeront dans l’établissement en s’en foutant royal du proviseur, à faire des fêtes géniales... Là j’ai juste l’impression d’être tomber dans une de ces écoles privées dont les élèves sont des pètes-sec à en crever d’ennui.
Heureusement, je me trouvais des activités intéressantes et amusantes. Comme emmerder des gens. Me battre avec des gens. Trainer avec Sloane. Ouais, y’avait des trucs intéressants à faire, quelque fois. Mais le pire, c’était en cours. J’essayais de bien me tenir.
J’essayais.

Flânant dans les couloirs, je m’amusais à toujours marcher sur une pierre et jamais sur un interstice, tout en sifflotant. Les bras équilibrant mon corps, je donnais légèrement l’impression d’être timbrée. Ce qui était vrai, soit dit en passant. Maiiiis parfois vaut mieux ne pas trop le montrer ! Même si je m’en foutais un peu. Bref ! Je faisais tout mon possible pour prendre mon temps avant d’aller en cours. Lequel ? Celui de défense contre les forces du mal. Normalement c’était un cours intéressant. Sauf que là on avait une nouvelle prof. L’assistante de l’autre, semble-t-il. Et je l’aime pas trop. Certainement car elle a l’air trop gentille. Et trop ennuyeuse. Malheureusement nous ne pouvons pas échapper bien longtemps à nos devoirs.
Entrant discrètement dans la salle de classe, légèrement en retard, je m’installais tout en délicatesse – soit avec force et brutalité – sur une chaise au fond de la salle, m’affalant presque alors que la jeune femme commençait son baratin.
Blablabla « je suis le professeur Brava », blablabla les BUSEs approchent. Le point qui risquerait de me faire défaut sera sûrement la partie théorique. Car niveau pratique, j’étais plutôt douée. Et pour sûr, je m’entrainais énormément en dehors des cours. En particulier pour ranger d’ailleurs. Bref ! Il faut passer aux choses sérieuses maintenant, et rester le plus longtemps concentré possible. Chose assez difficile pour moi, qui suis hyperactive avec un déficit de l’attention.
Bon, et bien, maintenant que je viens d’y penser ma jambe se remit à tressauter nerveusement. Génial.
Le thème du cours sera donc le maléfice d’entrave. Un sortilège qui me parait très instructif, pour entraver mes petits camarades. J’imaginais déjà à qui j’allais le faire subir...
Voulant jouer les lèches cul, et aussi pour tenter de rester concentrer, je levais la main.

« C’est un sortilège permettant d’arrêter ou de ralentir une personne, ou un objet. Même si, de mon avis, il est bien plus simple d’éviter l’objet plutôt que de l’entraver. »

Autrement dit, je trouvais inutile d’user de ce sortilège pour un objet. De plus, c’était beaucoup plus amusant de l’utiliser sur une personne. Enfin je dis ça... je dis rien.

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Il était difficile pour moi d’apprécier un cours de défense contre les forces du mal quand j’avais passé deux heures en compagnie de ma chère prof de soins aux créatures magiques. J’adorais tellement ce cours, l’atmosphère qu’il y avait à la lisière de la forêt interdite, quel que soit le temps qu’il faisait… mais en soit, j’étais contente d’être un peu au chaud et de terminer ma journée avec une prof que j’aimais beaucoup. Le professeur Brava ne me faisait pas peur comme celle qui nous enseignait les potions et il était évident que je m’y rendais toujours avec le sourire, avide d’en apprendre un peu plus sur la défense contre les forces du mal. Il fallait que je m’accroche, que j’écoute au maximum tous les cours pour ne pas prendre de retard pour la fin de l’année et les BUSES. Les études n’avaient jamais été innées chez moi et j’avais parfois du mal….surtout pour les matières qui ne m’étaient pas très familières. Peu importe, y aller avec le sourire et de la bonne humeur était sans doute une part importante des efforts à fournir.

Sans craintes et après avoir dit bonjour au professeur Brava, je m’installais sur une place située au milieu de la salle, un peu vers la droite. J’avais toujours pour habitude de me mettre beaucoup plus près du bureau du prof ; ce stratagème m’avait permis, depuis de nombreuses années, d’éviter de voir Maximilien pendant les cours et ainsi, ne pas supporter son regard moqueur ou tout simplement désagréable. Je le savais présent, mais je ne le voyais pas et cela avait toujours été beaucoup plus supportable. Aujourd’hui j’avais plutôt curieusement envie de le voir et je ne craignais plus son regard… Au contraire, j’avais une sorte de nervosité que je ne m’expliquais pas trop.
Le maléfice d’entrave était le sujet du jour et je n’y connaissais pas grand-chose…c’est pourquoi je ne répondis pas, laissant une affreuse disciple des Serpents répondre aussitôt. Ashley Rosenbach avait expliqué en quoi consistait le maléfice mais pour comprendre, il me manquait encore un petit exemple…. Arrêter, ralentir une personne ou un objet ? Oui mais dans quel cas ?! La définition du mot ‘entrave’ me laissait croire qu’il pouvait s’agir d’un lien empêchant tout mouvement …avais-je tort de penser cela ?

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Comme pour la grande majorité des cours qu'il suivait, Maximilien n'aimait pas vraiment celui de DFCM et était plus que pressé de se débarrasser de moult matières après ses BUSEs. Il envisageait même de se restreindre à seulement trois matières, quitte à être traiter de feignasse de tous les côtés, c'était pour son propre bien. Et celui des autres. Depuis la rentrée le rouge et or faisait pas mal d'efforts, beaucoup plus que toutes les années précédentes réunies – le calcul n'était pas bien compliqué à faire – mais il n'était toujours pas devenu un champion du maniement de la baguette, il n'était même pas sûr d'avoir réussi à faire un quelconque effort de ce côté-là. Il essayait ouais, mais il n'y arrivait pas. Il était toujours aussi quiche pour faire appel à la magie, inutile donc de chercher bien loin la raison pour laquelle ce cours n'était pas son favori. Il pouvait bien étudier la théorie ennuyeuse mais la pratique n'avait pas tout le temps un résultat très convaincant. De quoi désespérer le plus ambitieux de sorcier, y compris lui du coup, alors il perdait un peu espoir de ce côté-là et se rassurait en se disant que pour les examens de fin d'année, il aurait beaucoup plus à écrire qu'à démontrer par les faits. De toute façon, si il avait toujours trouvé une façon de s'en sortir les années précédentes, il n'y avait pas de raison particulière de ne pas réussir à réitérer ses résultats.

Il arriva en classe en traînant un peu des pieds, visant comme à son habitude la table du fond avant de s'arrêter un peu brusquement en constatant que Arabella n'était plus sur la chaise devant le bureau de la prof' mais bien un peu plus loin, au milieu des autres tables. Avant, il aurait juré, se plaignant qu'elle était trop près, que ça ne lui permettait pas de fuir au maximum ses interventions mais maintenant, ce n'était plus sa préoccupation principale de tant l'emmerder et de se convaincre qu'elle était mauvaise. Non, elle avait l'air touchante et c'est ce qui l'avait surpris en lisant la première lettre qu'elle lui avait envoyé. L'air de rien, il se glissa dans la rangée juste derrière. Bah ouais, on peut pas être devant les intellos de service et en plus, il restant dans une zone de classe qui lui correspondait plutôt bien. Enfin, tant qu'il était pas devant, tout lui allait bien de toute façon. Si il pouvait ne pas être dans la ligne de mire directe de son professeur, il en était le plus arrangé. Il sortit tout de même ses affaires, prêt à noter, mais ne se sentait pas du tout motivé. Il l'écouta bien parler des examens et ça le fit flipper un peu, il l'écouta aussi parler du sujet du cours et il préféra faire comme si il n'avait rien entendu. Vite fait, il comprenait le but du sort, tout était dans le mot « entrave » en fait. Cette question n'était-elle pas un peu trop simple ?

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Plus qu'une seule toute petite et minuscule heure... Voilà ce qu'il restait de sa journée, soixante minutes à peine à tenir avant d'être totalement délivré. C'était idiot, il n'avait rien contre l'idée de travailler, d'apprendre ou de réviser, il avait juste une sainte horreur de rester cloîtrer dans une salle de classe, assis sur une chaise pas confortable en attendant qu'un professeur leur débite un cours pompé d'un bouquin qu'ils auraient pu lire ailleurs et sans son aide. Il aimait pouvoir se sentir libre de ses mouvements, prendre une pause s'il en avait envie, changer de matière quand il en avait marre, se dire qu'il bosserait davantage le lendemain pour compenser sa fainéantise de la journée, des trucs comme ça. Gérer sa vie, en somme. A la maison, ça avait toujours été un peu le cas. Son père n'était pas là pour vérifier s'il allait à l'école ou non, et il n'était pas non plus en état de répondre au téléphone pour apprendre de son institutrice qu'il avait séché une matinée dans la semaine ou qu'il avait été trouvé planqué dans les toilettes au lieu d'être en cours, la direction ne semblait de toute façon pas franchement dérangée par ses incartades et il fallait bien reconnaître qu'il avait pire à gérer qu'un gamin vaguement désobéissant. C'était sûrement l'école la plus pourrie de Rochdale, il n'y avait pas à dire et d'aussi loin qu'il se souvienne, il n'y avait pas eu une seule semaine sans le moindre incident notable. Pourtant, il ne regrettait rien. Pire, il en gardait de bons souvenirs. A Poudlard, les choses étaient différentes. Ils étaient surveillés, encadrés et recadrés. Difficile d'en faire qu'à sa tête. Et il n'en avait pas la même envie non plus. Ici, même si les cours laissaient parfois à désirer, il savait qu'il devait être attentif et travailler pour obtenir de – très – bons résultats, il savait qu'il fallait être sérieux s'il pouvait espérer avoir ses examens haut la main et réussir à intégrer un cursus plaisant à l'université ou trouver un job cool par la suite. Ici, il pouvait se projeter un minimum et n'avait pas envie de tout voir s'effondrer seulement parce qu'il n'avait pas eu le courage de supporter une heure de cours supplémentaire...

Ce fut néanmoins à soupirant qu'il passa la porte de la salle de DCFM. Son pull était taché d'encre et sa chemise froissée n'était plus aussi rentrée dans son pantalon. S'il n'était pas toujours très présentable en début de journée, il fallait bien admettre que c'était une catastrophe à la fin... « Bonjour M'dame... » vomit-il sans entrain en passant devant son professeur avant de jeter un coup d'oeil aux gens présents. Il hésita l'espace d'une seconde et finit par se diriger vers Maximilien, se laissant lourdement tomber sur la chaise à côté de lui comme s'il avait tout le poids du monde sur les épaules. Ca n'était pas franchement loin, de toute façon. Cette journée était interminable. Il mit un moment avant de réaliser que la fille juste devant, c'était Arabella Churchill, préfète des Poufsouffle et conquête récente du Gryffondor, si on en croyait l'école toute entière ou à peu de choses près. Il lui désigna la blonde d'un regard, sans un mot, avant de lui adresser un sourire immense et moqueur. Il ricana et finit par se détourner de son ami en secouant doucement la tête, amusé par tant de conneries. Puis il entreprit enfin de sortir ses affaires. Peut-être qu'il fallait le dire vite. Un stylo tout ce qu'il y avait de plus moldu et un parchemin fourré en boule dans le fond de son sac... Ca suffirait largement ! C'était le dernier cours, il ne fallait pas non plus trop lui en demander. Brava commença enfin son cours, abordant les examens alors qu'il s'avachissait en bâillant sur sa chaise. Une question et Ashley, sortie de nulle part, y répondit aussitôt. La v'là qui jouait les fayottes, maintenant ! Eviter les objets ? Pauvre folle ! Faudrait bouger pour faire ça ! Et bouger, c'était pas franchement dans les habitudes des sorciers, s'ils avaient une baguette et qu'ils s'en servaient tout le temps, c'était bien pour éviter d'avoir à se fatiguer. Il sourit de plus belle et se mit à jouer distraitement avec son stylo. « C'est une demande pour faire la pratique sur des gens ça, j'crois, M'dame. » Si ça pouvait rendre le cours un peu plus intéressant, ce serait pas un mal !

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Dernier cours de la journée. Danni était un peu fatiguée mais restait encore et toujours motivée face aux nouvelles choses qu’elle apprenait, à l’instar de ses amis, Fursy et Max, à qui elle s’évertuait de rappeler qu’ils y avait les examens à la fin de l’année et qu’il fallait travailler pour ne pas se retrouver débordés. Et pour éviter de les voir lever les yeux au ciel quand elle leur disait ça, elle ajoutait que si ils rataient leurs examens, ils allaient redoubler et qu’ils ne seraient donc plus en cours ensemble l’an prochain, insistant sur le fait qu’elle en serait très peinée. Stratégie purement féminine accompagnée des yeux du Chat Potté pour faire passer la pilule même si c’était quand même réellement ce qu’elle ressentait. Aller en cours sans avoir à côté d’elle ces deux têtes de pioches râleuses serait vraiment déprimant.

Le cours de Défense contre les Forces du Mal lui donnait un sentiment mitigé. C’était un cours qu’elle trouvait intéressant contrairement à celui d’Étude des Moldus (ce n’est pas Fursy qui irait la contredire), car elle apprenait des choses utiles. C’était un cours de défense et les formules apprises pourraient toujours servir en cas de danger. Mais c’était justement ce qui la stressait le plus. Elle avait un mauvais souvenir du cours sur les épouvantards de l’an dernier… Même si ça s’améliorait petit à petit, Danni manquait toujours de confiance en elle et s’imaginait vaincue avant même d’essayer. Mais elle travaillait sur elle-même pour tenter de vaincre ça en se disant que mieux valait se rater en cours que face à un réel danger. Alors autant s’entraîner.

Danni entra dans la salle de classe et repéra immédiatement ses deux têtes de pioches habituelles, assises l’une à côté de l’autre. Après avoir salué la prof, la jeune Poufsouffle vint s’asseoir à côté de Max puis posa ses affaires devant elle : une belle plume, son encrier et un parchemin soigneusement enroulé. Se penchant en avant pour regarder Fursy assis lui-même à côté de Max, Danni soupira devant l’état lamentable du Serdaigle.

« Je suis peut-être pas douée avec tous ces trucs de mode, mais je sais quand même à quoi doit ressembler l’uniforme de Poudlard. Et ce que tu portes… là… » dit-elle en faisant un vague geste du doigt vers la chemise tachée d’encre. « … c’est tout sauf un uniforme. Je ne sais même pas comment tu parviens à en arriver là avec un stylo bille ! Qu’est-ce que ça serait si tu utilisais une plume ? » demanda-t-elle en soupirant avant de reporter son attention vers Max.

Elle le regarda avec un petit sourire, fit un signe du menton vers Arabella qui était juste devant et prit une expression de visage qui signifiait « Alors ? ». Parce qu’elle n’était pas aveugle et avait bien remarqué un changement dans leur relation. Elle en était ravie mais n’avait aucun détail et espérait que Max pourrait lui en dire d’avantage. Peut-être que les disputes perpétuelles dans el dortoir entre elle et Arabella concernant le sujet Max étaient bel et bien terminées ?

Elle ne put en savoir plus malheureusement car le cours débuta. La prof se présenta et commença par parler des examens de fin d’année. Danni épargna Max et Fursy d’un regard appuyé qui aurait pu dire « Vous voyez ! J’avais raison ! ». Elle leur rabâchait les oreilles bien assez avec ça, pas la peine d’être trop lourde non plus.

Danni ne connaissait pas vraiment le sortilège d’entrave mais le nom lui semblait assez parlant. Ashley répondit la première et tandis que Fursy, comme à son éternelle habitude, ajoutait son grain de sel avec une remarque plus ou moins adaptée, Danni leva la main pour prendre la parole.

« Tout dépend… éviter un objet oui, mais parfois c’est impossible. Si on imagine par exemple… je ne sais pas moi, un objet très lourd qui menace de tomber sur une foule, le temps de prévenir tout le monde de s’écarter… enfin, je suppose qu’il serait malheureusement trop tard. Avec ce sort, on peut freiner sa chute je suppose ? Sinon, si ce n’est pas sur un objet, je pense que c’est un sort qui pourrait être utilisé pendant un duel ? » proposa-t-elle, pas très sûre d’avoir la bonne approche du sort.

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Aussi vite que le son, le temps défilait. Les aiguilles de la montre de ma voisine me semblaient bien trop rapides puisque bientôt, la cloche signa la fin de l’un de mes cours ainsi que le début de celui de la Défense contre les Forces du Mal. J’étais rarement exténuée en journée, alors il n’était pas étonnant de m’apercevoir toute rayonnante de jovialité. A vrai dire, cette journée s’était plutôt bien annoncée. La matinée m’avait accueillie à bras ouverts, porteuse d’un soleil hivernal rassurant et de mon minuscule hibou m’apportant les dernières nouvelles familiales. Entre les différentes potions de soin offerts par ma tante Clydwen et les nombreuses friandises envoyées par mon grand frère Owain, je m’estimais plutôt gâtée pour la semaine. Par la suite, j’avais profité de la fraîcheur de décembre à proximité du somptueux Lac Noir, entourée d’une bonne compagnie.
Et lorsque cette immensité sombre avait quitté mon champ de vision, les heures de cours s’étaient enchaînées à toute vitesse. Peut-être était-ce en partie dû à mon bavardage intempestif en classe ? Mystérieusement, aucun professeur n’était parvenu à déjouer ma discrétion et cela m’avait plutôt surprise. Je crois même que le gars qui était derrière moi avait fini par être lassé par ma voix. L’idée d’y penser me faisait sourire, tandis que mes pas se hâtèrent en direction de la salle du professeur Brava. Cette nouvelle enseignante venait d’intégrer le corps professoral, ce qui suscitait grandement ma curiosité et mon impatience. Si certains considéraient les présentations comme étant des choses futiles, moi, au contraire, étais très attentive à ce genre de formalités. Il s’agissait du meilleur moyen de cerner la personne et de déterminer s’il était possible de bien s’entendre avec elle. En tant qu’assistante, durant les deux années précédentes, elle ne m’avait pas autant intéressée et son statut la rendait bien plus discrète. Aujourd’hui, elle sortait de l’ombre et j’attendais sûrement beaucoup de cette femme en matière de pédagogie. Enfin, cette pensée était assez ironique, je l’avoue. A me lire ainsi, on pourrait croire que je suivais tous les cours en buvant les paroles des professeurs alors qu’en réalité, je discutais beaucoup la plupart du temps. Toutefois, même prêtant une oreille attentive aux réponses de votre voisin, vous pouvez être capable de suivre le rythme musical du cours avec l’autre. En tout cas, j’étais capable de le faire et en cas de difficultés, les livres avaient toujours été des amis fidèles – bien que cela dépende des matières, évidemment.

Peu à peu, les élèves entrèrent dans la salle de classe, prenant place sur les chaises dans l’habituelle cacophonie.
« Bonjour, professeur ! » fis-je avec enthousiasme.
Je saluais également les personnes que je connaissais bien telle que Danni et pris place dans la rangée du milieu, non loin de mon amie Arabella. Je m’étonnais qu’elle ne se soit pas mise devant, mais soit, chacun avait le droit de changer de place comme il le souhaitait. Mes affaires s’éparpillèrent sur mon pupitre de manière désordonnée et avant que je n’eus le temps d’arranger cela, le professeur Brava venait de prendre la parole. Être attentive durant les dix premières minutes n’allait certainement pas me poser de problèmes. Ainsi, je l’observais soigneusement, la détaillant discrètement de la tête aux pieds. Physiquement, elle me donnait l’impression d’être une femme au bon cœur, au fond généreux et ne manquant pas de bonté. Si un de ses cours viendrait à m’ennuyer, peut-être la dessinerais-je. Par rapport à sa présentation, j’avais la nette impression qu’elle était plus ou moins sûre d’elle et qu’elle était aussi intelligente que perfectionniste et pédagogue. Ne restait plus qu’à la voir à l’œuvre. Mon enthousiasme ne s’estompa point ; je m’estimais heureuse d’avoir un professeur qui, aux premières allures, s’avérait compétente dans une matière aussi importante. Elle nous préparerait à l’examen important qui nous attendrait à la fin de cette année et elle paraissait mettre un point d’honneur à la pratique, chose primordiale en Défense contre les forces du Mal. Il m’avait été conté une fois, une histoire selon laquelle un professeur de Poudlard avait tout fait pour que ses élèves ne pratiquent pas la magie dans sa classe. Mes parents avaient toutefois réussi à obtenir leurs ASPIC sous la domination infâme de ce « crapaud rose », comme ils disaient. Je n’avais, pour l’heure, pas expérimenté une telle chose et j’imagine que ce ne serait certainement pas avec Mrs Brava que cela arriverait.

Sans plus attendre, elle nous fit part du sujet de ce cours : le maléfice d’entrave. Si je ne me trompais pas, sa formulation était Impedimenta. Je crois me souvenir d’avoir déjà vu un élève de sixième ou septième année l’utiliser dans notre salle commune, l’année dernière.
Rosenbach fut la première à lever la main et je l’observais parler sans sourire. Je n’avais jamais apprécié ses manières bien trop désinvoltes et je ne pouvais pas me le cacher. Cette fille briserait la plus belle des poésies et je ne m’imaginais pas pouvoir traîner dans le château en sa compagnie. Non, mais sérieusement, à quoi pensait-elle en cherchant simplement à éviter un objet alors qu'elle possédait une baguette ? De plus, esquiver un objet n’était pas possible dans toutes les situations, donc en terme de solution pratique, le maléfice d’entrave se plaçait loin devant.

Vint rapidement le tour de Overton qui se permit de commenter la réplique de la vipère. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres avant que Danni ne réponde de manière plus précise et sérieuse. A l’entente de sa dernière question, je me demandais vivement l’effet que cela ferait si je l’utilisais contre ce vaurien de Peeves. Arrêter ses projectiles pestilentiels m’arrangeait bien, mais si je pouvais le ralentir lui-même lorsqu’il baladerait sous forme de corps solide, je m’en donnerais à cœur joie.

Knoxslay aimait les cours, tous cours confondus. Elle s'y sentait bien, à sa place. Il y avait son professeur, elle et le reste, ceux qui n'avaient aucune importance à ses yeux. Certains pouvaient voir cette vision restreinte de la vie comme méchante ou puérile mais c'était la stricte vérité. Certains vivaient en assumant ce qu'ils pensaient et disaient, comme Knoxslay et il y avait les autres, qui faisaient semblent d'être toujours gentils et souriants mais qui n'en pensaient pas moins par derrière. Avec Knox c'était assez facile, il suffisait de partir du principe qu'elle ne t'aimait pas et bien souvent c'était la vérité. Après elle ne détestait pas le monde entier, il l'indifférait plus qu'autre chose. Il y avait quelques exceptions, bien entendu. Arabella faisait partie de ces réflexions, elle l'appréciait, même si elle lui rendait parfois la vie impossible, elle n'imaginait étrangement pas la vie sans elle, mais le lui avouer?! Jamais. Knoxslay n'avait rien contre Daniela, elle n'allait pas aller jusqu'à dire qu'elle l'adorait mais le courant passait relativement bien, suffisamment pour qu'elle ne lui tape pas sur le système. D'autres au contraire ne pouvait pas être tolérés selon la jeune fille et Maximilien et Ashley en faisaient partis. Bêtes comme leurs pieds, arrogants et puérils, voilà ce que voyait Knoxslay quand elle posait son regard sur eux. Et dire qu'Arabella commençait à changer d'avis sur Max ... pauvre enfant, elle se fourvoyait de plus en plus. Une potion et un baiser et c'était fini, son amie n'avait plus les yeux en face des trous. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, elle lui parlait de lui glisser des potions dans son jus de citrouille pour lui faire payer toute la méchanceté qu'il avait à son encontre. Décidément, Knoxslay ne comprendrait jamais les gens, on n'arrêtait pas de détester quelqu'un parce qu'il avait esquisser un semblant de sourire une fois dans sa vie à son attention, ça n'avait pas de sens.

Aujourd'hui, ce charmant petit groupe avait cours de DCFM ensemble, pour le plus grand déplaisir de la jeune Baxter. Heureusement qu'elle se mettait tout devant, en face du bureau de leur professeur pour ne pas à souffrir de leur vue. Chacun entra à son tour dans la salle et s'y installa. Quand le cours commença, ils se rendirent tous compte que leur ancien professeur avait pris sa retraite et laissait sa place à son assistante. Voilà une belle promotion, elle avait intérêt d'être à la hauteur sinon elle aurait Knoxslay sur le dos durant tout le reste de sa scolarité. Leur professeur leur parla brièvement des examens qui les attendaient à la fin de l'année et une légère pression se fit en l'adolescente. Elle était plus que prête, ne cessant que très rarement de réviser, même et surtout durant les vacances, mais malgré tout, Knoxslay se mettait la pression. Elle voulait réussir coût que coût et être la meilleure. Elle travaillait dur, faisait de nombreuses recherches sur les sujets abordaient en cours et travaillait sa pratique dès qu'elle le pouvait. Elle aidait également sa soeur en Sortilège pour ne pas qu'elle se plante à ses examens, ce qui lui permettait de s'entrainer elle aussi. Le cours commença et le sujet fut "Le maléfice d'entrave". Chacun y donna de son avis, Ashley commença, ce qui étonna grandement la jeune Baxter qui ne la pensait pas suffisamment intelligente pour avoir appris à lire ... Comme quoi il y avait des miracles chaque jour.

" La formule de ce sort est "impedimenta" et les effets ne sont que temporaire, ils peuvent cesser à tout moment." Knoxslay prit plaisir à rajouter des informations qui manquaient aux propos de ces camarades.

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Après avoir introduit les examens de fin d'année aux élèves de cinquième Année, Gabriella avait introduit rapidement le cours de la journée à ses jeunes élèves. Sur ces dernières paroles, elle inscrivit rapidement avec sa baguette magique le nom du maléfice en question sur le tableau qui était derrière elle. Gabriella patienta un instant également dans l'attente qu'un des élèves se manifeste pour répondre à sa question.
Après quelques minutes seulement quelques mains se levèrent. Elle interrogea tout d'abord une élève de Serpentard :

" C’est un sortilège permettant d’arrêter ou de ralentir une personne, ou un objet. Même si, de mon avis, il est bien plus simple d’éviter l’objet plutôt que de l’entraver."

Cette première bonne réponse eut pour effet de faire sourire Gabriella qui était plus que ravie d'entendre cette dernière. Mais avant de prendre la parole, elle préféra attendre que les autres participent, histoire d'éviter ou plutôt de permettre à certaines personnes de participer davantage. Malheureusement le sourire de Gabriella ne fut que temporaire, en effet, un des élèves de Serdaigle ne put s'empêcher de faire son intéressant mais Gabriella n'en tint pas compte car elle ne voulait pas rentrer dans son petit jeu. Bien qu'il n'avait pas totalement tort puisqu'il allait s'en servir juste après. Elle tourna rapidement son regard vers une autre élève qui elle était à poufsouffle, elle l’interrogea :

"Tout dépend… éviter un objet oui, mais parfois c’est impossible. Si on imagine par exemple… je ne sais pas moi, un objet très lourd qui menace de tomber sur une foule, le temps de prévenir tout le monde de s’écarter… enfin, je suppose qu’il serait malheureusement trop tard. Avec ce sort, on peut freiner sa chute je suppose ? Sinon, si ce n’est pas sur un objet, je pense que c’est un sort qui pourrait être utilisé pendant un duel ?"

Cette réponse supplémentaire appuyait non seulement la première, mais il y avait certaines choses en plus qui avaient été ajouter par l'élève en question. Pour terminer, elle interrogea la dernière main levée :

" La formule de ce sort est "impedimenta" et les effets ne sont que temporaire, ils peuvent cesser à tout moment. "

Pour terminer sur la partie théorie du cours, Gabriella prit pour la dernière fois la parole :

« Tout à fait Miss Rosenbach , Miss Cooper et Baxter vos réponses sont correctes et très complète félicitation » Sur ces derniers mots, elle inscrivit sur le tableau la formule du sortilège et les effets de ce dernier. « En vue de vos bonnes réponses j'attribue 5 points à Serpentard, 5 Poufsouffle et 5 Serdaigle. »Il était donc temps de passer aux choses sérieuses : « Je vous invite à prendre note de ce que vos camarades viennent de dire, cela pourrait vous être très utiles pour vos Buses à la fin de l'année. J'ajouterais donc très peu tout simplement car les réponses de vos camarades ont été très complètes : le sortilège comme elles l'ont dit peut avoir des effets tant sur les objets que sur les personnes. Le sortilège ralentit donc les objets ou les personnes, il a également des effets sur les animaux. De plus, l'effet du sort est limité et dépend de celui qui le jette. Un sorcier très puissant verra donc son sortilège durée plus longtemps qu'un novice et il le réussira plus facilement que celui-ci. Je tiens à préciser que ce sortilège nécessite plusieurs choses comme de la concentration et un contact visuel sur la chose que vous voulez ralentir. Vous allez donc commencer l'exercice avec des objets, par petit groupe vous passerez cette porte et votre exercice commencera »

Elle leur indiqua rapidement la porte et les élèves s’engouffrèrent chacun à leur tours par groupes de deux maximums.

Spoiler:

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Cours de DCFM – Le Sortilège d’Entrave

Les 5èmes années

Les cours de Défense Contre les Forces du Mal faisaient partie de ceux que je préférais. C’était vraiment très intéressant et je savais qu’ils pourraient m’apporter beaucoup. Depuis le début du cours, j’écoutais attentivement le professeur Brava sans dire un mot. Pour les BUSES, il fallait que je me donne à fond. Pour le moment, mon travail me réussissait bien, très bien même, mais étant pas mal préoccupé ces derniers temps, je devais faire attention à bien rester concentré.
La prof’ commença à nous parler du sortilège d’entrave. J’en avais lu un peu à ce sujet, mais pas la force de m’exprimer. Flemme, quand tu nous tiens ! De toute façon, j’avais horreur de me manifester en cours. Plus j’étais discret, mieux je me portais. J’écoutais cependant les autres répondre, suivant les élèves d’un regard un peu à l’ouest.

J’étais juste à côté de Max, le voyant tout autant motivé que moi… à croire que l’on faisait la paire ! Danni était de l’autre côté du griffon et, contrairement à nous, elle était au taquet pour intervenir, comme un certain nombre de nos camarades. Je leur laissais la parole avec grand plaisir !
Alors que certains s’acharnaient à donner des réponses « intéressantes » à la question du prof’, mon regard vagabonda dans la pièce ? Il s’arrêta alors sur Phoebe, dont je croisai le regard, lui adressant un petit sourire, haussant les sourcils comme pour dire que c’était – légèrement – chiant. Ouais, le mieux en DCFM c’était la pratique, nan ?! Ou sinon, il fallait passer à des choses plus attrayantes ? A mon humble avis de bosseur acharné.

Mon attention fut alors détournée par la nouvelle prise de parole de la prof’. Je la regardai, la tête un peu ailleurs. Je me secouai, fermant fortement les yeux et les rouvrant comme pour me réveiller. Aller Keagan, motive-toi là ! Suite aux consignes de Mrs Brava, je pris note des informations, au moins je les aurai autre part que dans un livre !

Mon groupe passa la porte afin de réaliser l’exercice et j’étais vraiment content de faire un peu de concret. Une fois à l’intérieur, je regardai autour de moi. Personne ne semblait trop prendre l’initiative de commencer. Je croisai le regard encourageant de la prof’ et saisis ma baguette alors que des objets semblaient nous attaquer. Génial… manquait plus que ça ! A plusieurs reprises je m’en pris dans le ventre ou sur les jambes. Sadique ce truc ! Je tentai le sort plusieurs fois d’affilée mais que dal, aucun résultat ! Put*** !!!! Je soufflai alors fortement, bien décidé à arrêter ces échecs et à réussir !
Voyant des objets se diriger en masse vers moi, et n’étant pas maso, je tentai un nouvel essai, me concentrant encore et toujours sur mon objectif.

« Impedimenta ! »

Impedimenta :

Le membre 'Keagan A. Fassbach' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

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Ashley, Danni et Knoxslay venaient de me sauver en répondant à la prof et j’étais fière de savoir que notre maison gagnait 5 points grâce à Danni ! Bravo et merci ! Moi, j’étais nulle en défense contre les forces du mal et forcément, pas à l’aise le moins du monde dans ce cours mais je savais que Knox était là et j’espérais qu’elle me sauverait encore la vie si la prof venait à m’interroger. Quand la prof nous demanda de noter, je ne tardais pas avant de le faire, notant tout ce que les filles venaient de dire, notamment la formule à utiliser pour le sortilège d’entrave… mais d’un autre côté, je n’avais toujours pas très bien compris de quoi il s’agissait. Je comprenais que le sortilège permettait de ralentir mais pourquoi s’appelait-il « sortilège d’entrave » ? Les entraves étaient des choses destinées à coincer quelqu’un, à limiter et/ou empêcher tout mouvement non ? Là, elles disaient que c’était pour ralentir ? Bref, j’avais clairement besoin d’un exemple mais je ne m’attendais pas à ce que le professeur Brava nous dise que nous allions pratiquer tout de suite ! Pourquoi ne nous montrait-elle pas un exemple elle-même avant ? Stressant complètement à l’idée de ne pas y arriver même après de l’exercice, je m’approchais de Knox, ayant envie de faire partie de son groupe pour l’exercice. J’espérais qu’elle ne m’envoie pas sur les roses. Avec un petit sourire en coin, presque moqueur, mais plutôt amusé, je lui demandais : « tu veux bien faire équipe avec moi ? Tu n’oseras pas refuser, si ? » Knoxslay était la seule personne qui pouvait m’aider et bien que nous partagions beaucoup de cours, j’avais le sentiment de n’avoir que très peu d’occasion de me retrouver avec elle. Tout bas, avant d’entrer dans la salle, je glissais à Knox, sans prendre la peine de cacher mon angoisse : « Knox…on ne s’est même pas entraîné à dire la formule avant d’aller… »

Préférant me taire, j’entrais dans la salle aménagée par le professeur Brava en remarquant que plein d’objets se dirigeaient vers nous. Deux solutions, se recroqueviller au sol en se protégeant la tête pour ne pas les avoir en pleine tête ou alors, tenter le sort de la prof. Je levais ma baguette, très incertaine avant de dire « Impedimenta ! » mais rien à faire… une petite poupée de chiffon m’attaqua sans la moindre hésitation. En voyant arriver à toute allure des livres jaunis, je tentais une deuxième fois le sort, me souvenant de ce que la prof avait dit « concentration et contact visuel ». Deuxième tentative…ratée et le livre s’écrasa contre moi avant de tomber par terre et reprendre sa course. L’exercice était une catastrophe et le sort que je lançais ne faisait aucun effet aux objets qui, par chance, n’étaient pas encore trop volumineux.
Une fois encore, je tentais ma chance, me concentrant encore plus en espérant voir un regard impressionné de la prof…. Mais aussi pour montrer à Knox que j’étais capable de travailler correctement. Une chaise se dirigeait vers moi, venant d’un petit coin de la pièce, une fois encore, je levais ma baguette avant de lancer le sort :

Spoiler:

Le membre 'Arabella J. Churchill' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

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Le professeur Brava vint rapidement compléter les réponses apportées par les élèves. Knoxslay avait rajouté une information supplémentaire, ce qui ne m’étonnait plus désormais. Elle semblait toujours à l’affût pour répondre aux questions de cours, dévoilant sa nature parfaite de Serdaigle en quête de savoir. Quant à moi, je suivais attentivement ce que tout le monde disait, mais il était vrai que j’avais hâte de passer à la pratique. Je pris rapidement note de la description du sortilège d’entrave quand j’eus l’étrange réflexe de relever la tête, comme si on me le soufflait dans l’oreille. Je croisai immédiatement le regard de Keagan qui m’accueillait avec un sourire à la fois bienveillant et qui en disait beaucoup sur ce qu’il pensait du cours. Je le lui rendis, heureuse de pouvoir observer ses prunelles à chaque fois que j’en avais l’occasion. Malheureusement, je n’étais pas capable de gérer mon corps et j’étais certaine qu’à ce moment-là, je m’étais mise à rougir et à retourner nerveusement ma plume dans tous les sens. A cette distance, je doute qu’il ait perçu le rouge de mes joues, mais tout de même, je me pensais stupide à me sentir aussi peu à l’aise. Il devait me trouver étrange parfois… Mais l’amour en lui-même nous faisait faire n’importe quoi.
Lorsque Brava reprit la parole, je pus enfin me concentrer sur autre chose et compléter mes notes. J’aurais sans doute dû m’asseoir près de la fenêtre : cela m’aurait aidée à me refroidir un peu.

Ma voisine me rappela vite à l’ordre, lorsqu’il fut question de se mettre en groupe pour exercer le sortilège du jour. J’acquiesçai avec enthousiasme, prête à sortir la baguette et à m’entraîner. Rapidement, tous les élèves quittèrent leur chaise afin de s’avancer vers la fameuse porte située près du bureau de l’enseignante. J’étais au milieu de la file avec ma binôme et nous jetâmes quelques coups d’œil aux premiers qui allaient expérimenter l’exercice. Considérant les gémissements de douleur, cela ne devait pas être une partie de plaisir et un bon paquet d’élèves devait s’y prendre plusieurs fois avant de réussir à ralentir leurs cibles. J’ignorais si j’avais vraiment envie de me faire mal aujourd’hui, mais mon côté impulsif digne de Gryffondor me poussait à vouloir tenter l’expérience. Je patientai quelques instants avant de pouvoir entrer à mon tour et me mettre en garde. La salle était vide au premier coup d’œil. Puis, j’entendis un bruit provenant du plafond qui me fit aussitôt relever la tête. Ma binôme eut le même réflexe et nous vîmes quatre énormes grimoires qui se dirigeaient vers nous à une allure moyenne. Je levai ma baguette vers ma cible, me concentrai et prononçai fermement : « Impedimenta ! »
Un filet de lumière se dégagea à l’extrémité de ma brindille mais n’eut aucun effet sur les grimoires. L’un d’eux me frappa au crâne avant que je ne pus l’esquiver en faisant un saut sur le côté. Je poussai une petite plainte de douleur, tandis que ma voisine de classe luttait à présent contre une chaise en bois qui arrivait lentement. Je me massai rapidement la tête avant de me déplacer lentement de manière latérale, gardant un œil sur tous ces objets qui flottaient dans l’air en même temps. On ne pouvait pas savoir lesquels nous fonceraient précisément dessus. Sans prévenir, une lampe fonça vers moi et mon sortilège d’entrave échoua encore une fois. Heureusement que j’avais réussi à esquiver en faisant un bond en arrière. Une troisième tentative s’avéra à nouveau vaine contre une chaise, puisque j’avais manqué de précision. Le sort s’était échoué contre le mur à mon plus grand dégoût. C’était assez stressant comme exercice. Brava avait varié les objets qui se déplaçaient des vitesses différentes, mais je trouvais cela vraiment tortueux de se faire mal à plusieurs reprises. Pour autant, je n’étais pas décidée à abandonner et je comptais continuer l’exercice jusqu’à y parvenir. Alors que cinq Rapeltout me fonçait dessus, les unes contre les autres, je criai furieusement :
« Impedimenta ! »
Il en fallait beaucoup pour m'énerver, mais l'accumulation de mes erreurs m'agaçait plus que tout.

Spoiler:

Le membre 'Phoebe S. Llewellyn' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

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Après que Knoxslay eut complété sa réponse et celle d'Ashley en donnant la formule du sort d'entrave, la prof reprit la parole pour leur dire que leurs réponses étaient exactes et complètes. Elle leur attribua même cinq points chacune. Ravie, Danni prit sa plume et prit des notes sur ce qui venait de se dire.

La prof confirma que ce sort pouvait fonctionner aussi bien sur les objets que sur les personnes et les animaux en les ralentissant. Elle ajouta que le sort était limité dans le temps, ce qui rejoignait ce qu'avait dit Knoxslay, mais précisa que cette durée était fonction de la puissance du sorcier qui jetait le sort. Intéressant. Tout en continuant de copier sur son parchemin, Danni, qui n'avait toujours pas confiance en elle, était en train de se dire que si par miracle elle parvenait à lancer ce sort, il ne durerait pas plus d'une seconde et demi ! D'autant plus qu'il fallait visiblement être concentré et gardé l'objet, ou la personne, en vue. Ca faisait beaucoup de paramètres...

La prof annonça le début de la phase pratique et Danni sentit une légère boule se former au creux de son estomac. Elle n'aimait pas trop ça de tester un nouveau sort devant tout le monde. En général, le trac l'empêchait de se concentrer assez pour parvenir à ses fins.

Keagan eut le courage de commencer le premier et Danni sourit en l'encourageant du regard. Elle savait que c'était une de ses matières préférées car ils travaillent ensemble essentiellement sur les sorts de cette matière. Danni grimaça en voyant les objets percuter son camarade mais il ne se laissa pas démonter et parvint à lancer un sort parfaitement réussi. Danni se retint de crier tout fort "bravo Keagan !" et se contenta de sourire.

Arabella suivit et Danni l'observa se débattre avec les objets. Elle fit plusieurs tentatives avant de parvenir à obtenir un sort réussi qui permit de ralentir une chaise. C’était un sort un peu plus faible que celui de Keagan mais il était réussi tout de même.

Phoebe suivit et eut également du mal avec plusieurs objets avant de finalement parvenir à lancer un sort mitigé. Danni sentait le stress monter en elle et quand son tour arriva, la jeune Poufsouffle souffla profondément tandis que ses doigts serraient bien trop fort sa baguette. Une fois dans la pièce, ses yeux parcoururent l'endroit et, voyant un rouleau de parchemin lui arriver dessus... Danni eut le réflexe de s'écarter avant même d'utiliser sa baguette. Zut, ce n'était pas vraiment le but mais son agilité avait toujours été son atout majeur. Alors qu'elle vit une chaise se diriger face à elle, Danni se concentra et pointa sa baguette dessus sans la quitter des yeux.

"Impediment.. ouf !" ébaucha-t-elle, coupée dans on élan par une lanterne qui l'avait percutée sur le côté, lui coupant le souffle. Satané sort de malheur qui commençait à lui courir sur le système ! Elle n'allait pas se laisser faire comme ça ! Pourtant, elle eut besoin d'encore plusieurs essais... et se retrouva avec une balle de tennis dans le creux de la main... elle l'avait attrapée au lieu de la ralentir. Réflexe d'attrapeur, sans doute. Soufflant comme un bœuf prêt à charger, Danni aperçut un gros grimoire lui foncer dessus à vive allure. Bien décidée à y parvenir, elle le pointa de sa baguette et cria la formule.

"Impedimenta !"

Spoiler:

Le membre 'Daniela Cooper' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 6

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A peine installé que déjà Maximilien rêvait du moment où la sonnerie les libérerait tous de ce cours. Leur professeur était sympa, c'était pas la question, mais c'était le cours qui était barbant. Et visiblement, il n'était pas le seul à ne pas être très emballé par l'idée de rester assis pendant une heure à parler du sort d'entrave. Il jeta un coup d'oeil complice à ses amis Fursy et Keagan, tandis que de l'autre côté, Daniela faisait sa curieuse. Le rouge et or fit mine de ne pas avoir compris ce qu'elle essayait de lui faire comprendre et haussa les épaules. En vérité, il ne savait juste pas quoi dire. Le cours débuta pile au bon moment pour lui sauver le coup, il savait que ce n'était que partie remise mais au moins obtenait-il plus de temps pour réfléchir à la question. Sa meilleure amie détourna son attention de lui – à contre cœur peut-être – pour répondre à la question posée tandis que lui commença à noter distraitement sur un nouveau parchemin ce qu'il entendait. Il se doutait bien que si la Poufsouffle parlait, c'était qu'elle savait dans quoi elle se lançait. Même lui savait un peu à quoi s'attendre, Impedimenta était un sort qu'ils avaient vu l'année dernière. Pour un peu, il l'aurait presque oublié mais dans le peu de cours qu'il avait révisé pendant l'été, il avait revu celui-ci, ce qui lui permettait de ne pas se sentir complètement largué dès le début du cours. Sur le coup, il aurait pas fait le lien de suite, mais maintenant qu'il avait entendu le nom du sort, c'était presque comme si il ne craignait plus rien de la suite du cours. Tant qu'il n'y avait pas de pratique. Et malheureusement, c'était ce qu'il y avait de prévu...

Avec une lenteur exagérée, l'adolescent suivit le restant de la classe pour se diriger vers l'endroit fatidique où ils allaient tous devoir tester leur bonne maîtrise du sort. Quelle horreur, il y avait de fortes chances qu'il se prenne un bon tas de coups qui donneraient naissance à une collection de bleus. Il soupira d'avance et regarda les premiers à se lancer. Apparemment, ce n'était facile pour personne. C'était d'un côté rassurant, au moins il ne sentirait pas totalement à la ramasse, cependant il eut mal pour Daniela quand elle se reçut un coup au moment où elle allait faire un essai. Pour les autres, il en avait pas grand chose à faire mais sa meilleure amie, c'était tout autre chose. Il baissa donc sa garde pour s'attarder sur elle et quelle erreur ! Un objet qu'il n'eut pas le temps d'identifier le fit tomber au sol. C'était vraiment génial cette pratique, leur professeur voulait-elle à ce point se débarrasser d'eux ? Maximilien tenta une ou deux fois le sortilège mais ce fût des échecs lamentables qui eurent pour conséquences de le mettre au sol de nouvelles fois. Parce qu'en plus de ne pas savoir lancer un sort correctement, il était incapable d'esquiver. La totale ! « Impedimenta ! » Cria-il un peu plus fort, déterminé à arrêter le massacre qui lui tombait dessus. Seulement, sa concentration vacilla un peu quand il vit tomber Daniela une nouvelle fois. Bientôt plus personne ne pourrait se relever si ça continuait...

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Le membre 'K. Maximilien Clewstone' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

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Daniela ne mit pas très longtemps à arriver et s'assit de l'autre côté de Maximilien. Inséparables, ces deux-là... Même s'il commençait à s'y faire, il avait toujours autant de mal à se le prendre en pleine face, c'était certain. C'était puéril mais il était là avant, il n'appréciait pas beaucoup qu'on empiète sur son territoire, et encore moins lorsque c'était un territoire aussi important que l'était Danni. Et voilà qu'elle recommençait à jouer les mères de substitution. Est-ce que c'était grave si son uniforme avait un problème ? Est-ce qu'une tâche sur sa chemise ou sur son pull allait l'empêcher de travailler quand même ? Il leva exagérément les yeux au ciel avant de fouiller dans son sac et d'en sortir une plume à encre intégrée qui avait rendu l'âme enveloppée à l'arrache dans un mouchoir et un morceau de parchemin au moins aussi tachés que l'était son vêtement. « C'était une plume, ok ? » souffla-t-il, pas vexé le moins du monde. « Avant qu'elle meurt et me laisse un souvenir. » Il aurait pu se contenter de désigner son uniforme en sale état mais il se contenta de lever sa main gauche, qui avait littéralement viré au bleu sombre tant elle avait été en contact avec le liquide poisseux. Le cours finit par commencer et le sujet n'en était pas franchement merveilleux. Bon, il fallait sûrement en passer par là mais il aurait préféré qu'on lui apprenne des trucs vraiment utiles. Disparaître, tabasser les gens à distance, se dédoubler, bref... Des trucs intéressants quoi ! C'était pas pour cette fois... Il fallait continuer à garder espoir. Visiblement, la Poufsouffle semblait avoir aussi remarqué que Max commençait à avoir une attitude bizarre vis-à-vis d'Arabella, c'était peut-être pas que des rumeurs en fin compte. Il ne connaissait pas particulièrement la préfète, c'était une fille de sa classe rien d'autre, mais si elle commençait à lui piquer son ami, il n'allait pas franchement l'apprécier !

Lorsque Brava annonça qu'il fallait se mettre en groupe, Fursy se tourna presque instinctivement vers Ashley. Il pouvait espérer bêtement qu'elle saurait rendre le cours un peu plus vivant qu'il ne devait l'être normalement. Il n'attendit pas franchement son accord qu'il la tira à l'intérieur de la salle lorsque ce fut leur tour. Sans attendre, il brandit sa baguette et fixa la Serpentard. Concentration et contact visuel qu'elle avait dit. Il prononça la formule une première fois, bien décidé à attaquer sa camarade, mais il fallut bien reconnaître que ce fut un échec lamentable. A la place, il manqua de se faire assommer par une pomme qui passa devant lui à toute vitesse. « Who ! C'est quoi ce bordel ?! » Il eut juste le temps de faire un bond en arrière qu'un bouquin énorme s'écrasait juste à la place qu'il avait occupé avant de bouger. Ca lui faisait penser à l'épisode des boules argentées dans la Terre Brûlée, on voulait les tuer, et on allait sûrement y parvenir à ce train-là ! Il agita à nouveau sa baguette en direction d'un flacon d'encre – il ne risquait plus rien... – qui fonçait droit sur lui mais il dut se baisser de justesse pour l'éviter face à un nouveau fail de son sortilège. Il avait horreur que quelque chose lui résiste comme ça ! Le flacon s'explosa contre le mur juste derrière lui. Il évita un duo de coussins sans même essayer de lancer de sort. Il y avait trop de choses à faire en même temps, c'était impossible ! Surveiller, regarder, éviter, lancer, rester concentré... C'était pas humain, et ils avaient même pas essayé une fois avant d'entrer là-dedans ! « Encore vivante, Rosenbach ? » Il n'eut pas le temps de se moquer de la jeune femme qu'une balance en bronze – mais ça pèse une tonne ce machin ! – sortit de nulle part, fonçant droit sur lui avec des envies meurtrières, il pouvait le voir dans la manière qu'elle avait de pointer ses petits pieds dans sa direction l'air de dire « tu vas souffrir mon gars ». Sans trop réfléchir, il la fixa sans ciller et agita sa baguette une nouvelle fois. « Impedimenta ! »

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Le membre 'Fursy G. Overton' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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5ème année

Ҩ On passe aux choses sérieuses

Woh. C’est bien la première fois qu’on me félicitait pour avoir intervenu en classe. Bon évidemment ça m’arrivait de donner des réponses justes et correctes hein – cessez de rire, je dis que c’est possible ! – mais de là à donner des points à ma maison c’est impressionnant. La prof ajouta des petites notions à ce que nous avions énoncé, et étrangement, je notais ce qu’elle disait. Peut-être est-ce la satisfaction d’avoir été félicité qui me faisait tourner la tête. Non mais franchement, prendre des notes, y’a quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi !
Bref, elle passa rapidement à l’exercice. On devait passer par groupe dans une salle ? Génial, j’avais un peu peur de ce qui nous attendait derrière cette porte au vu du sort qu’on devait jeter.
Je sentis alors le regard de Fursy braqué sur moi. Alors je le fixais aussi. Il avait son habituel air dépravé et passablement louche, en oublier le cadavre de stylo qui a giclé sur ses habits. Ce qui me fit hausser un sourcil agrémenté d’un sourire amusé.

« Tu t’es battu avec un stylo Overton ? Il a l’air de t’avoir donné du fil à retordre, » lui lançais-je narquoisement.

Mais je ne pus me moquer d’avantage du jeune Serdaigle qu’il m’entraina avec lui dans la salle sans me demander mon accord. EH OH j’ai pas dis que je voulais être enfermer dans une pièce vide avec lui là oh ! S’il tentait de me violer je lui arrachais ses couilles pour les lui faire bouffer. Quoi ? Bawi c’est évident ! Rester seuls dans une grande pièce vide ça laisse beaucoup de place à l’imagination. Oui je sais je pouvais aussi moi violer Fursy, mais pour une première fois valait mieux éviter de devoir forcer la personne à le faire non ? (Bien sûr que non, Fursy ne peut pas me résister). Mais je ne pus aller plus profondément ( ) dans mes pensées : Overton venait de se faire attaquer par une pomme. D’ailleurs, j’eus juste le temps de me décaler sur le côté pour éviter une balle de baseball ! Sortant rapidement ma baguette – ah oui effectivement, elle n’était pas sortie, avant, logique dans un cours de défense contre les forces du mal – je prononçais la formule alors qu’un miroir fonçait droit sur moi. Ce qui fut un échec, et je dus jouer de mon agilité pour pouvoir éviter de me faire défigurer – ironique avec un miroir comme arme quand même. Plus ça allait et plus je pensais que la prof était une sadique. Devoir se concentrer alors qu’on était attaqués de tous les côtés ? Je devais bien dire que je me suis pris quelques coups... Fort heureusement par des objets pas trop volumineux. Ceux-ci je préférais de loin les éviter sans même prendre la peine de prononcer la formule.
C’est alors que le Serdaigle prononça mon nom ce qui me fit tourner la tête vers lui. Juste à temps pour le voir se prendre une balance qui semblait bien lourde sur le poignet. Fronçant les sourcils, je tentais de me rapprocher de lui.

« Fursy, ça va ? » m’inquiétais-je légèrement.

Oui ça m’arrivait de m’inquiéter pour les autres, c’était rare cependant. Mais avant que je ne puisse être assez proche de lui pour l’examiner, une table en bois massif bien lourde s’approcha dangereusement de moi. Brandissant ma baguette, je prononçais alors la formule.

« Impedimenta ! »

Spoiler:

Le membre 'Ashley M. Rosenbach' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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