Défense contre les forces du mal Cours n°1 : Le sortilège du Patronus (7ème année)

Cela faisait maintenant environ 2 ans que Gabriella était de retour à Poudlard. L'ancienne Gryffondor avait été ravi de revenir à Poudlard après toutes ses années et elle avait pu saisir la bonne occasion et au bon moment. En effet, Gabriella lorsqu'elle avait appris que le collège de sorcellerie chercher un/ une assistant(e) pour aider le professeur de défense contre les forces du mal actuel avait sauté sur l'occasion et tenté sa chance pour obtenir le poste. Quelques semaines plus tard, elle reçut une réponse positive, elle avait donc fait ses bagages pour s'installer à l'école. Une nouvelle vie avait débuté pour notre ancienne élève. Chaque jour, elle aidait le professeur et l'assisté à chaque cours qu'il leur donnait. De ce fait, Gabriella avait pu obtenir une expérience dans ce métier et bien plus qu'elle ne l'aurait espéré. En effet, les connaissances et expériences de Gabriella sur la matière avait intéressé son supérieur. Grâce à ce dernier, Gabriella avait pu expertiser des choses par elle-même comme par exemple donner quelques cours particuliers à certains élèves qui semblaient en difficulté. Elle donnait également des conseils pendant les cours pratiques et elle prenait également son temps lorsqu'elle remontrait à l'un des élèves le précèdent sortilège que venait d'utiliser le professeur. Gabriella appréciait son travail, elle l'aimait énormément, elles appréciaient les élèves et certains élèves l'aimaient également en retour.


Après deux ans d'assistance auprès du même professeur qu'elle appréciait, elle apprit donc la nouvelle : ce dernier allait prendre sa retraite. Gabriella avait été tout d'abord extrêmement déçue, car elle ignorait de ce fait si elle allait pouvoir rester à Poudlard. Mais ce qu'elle ignorait et qu'elle n'allait pas partir au contraire, elle allait prendre la place du professeur en question. En effet, Ce dernier était allé voir discrètement la directrice de Poudlard et l'avait clairement mentionné pour qu'elle prenne sa succession. Après quelques jours de réflexion de la part de la directrice, elle était venue voir Gabriella dans ses appartements dans la tour de Gryffondor pour lui proposer le poste. Gabriella heureuse et très contente de l'apprendre avait accepté le poste.

Les vacances étaient par la suite venue, laissant donc les élèves et professeur de Poudlard prendre des vacances. Gabriella était donc retournée dans son petit studio à Londres. Cette dernière avait donc passé les vacances à préparer un programme correct pour l'année qui allait bientôt commencer.

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Quelques jours seulement après être de retour à Poudlard, la jeune femme fut convoquée dans le bureau du directeur afin de recueillir d’une information de la plus haute importance. Du moins, selon le hibou qu’elle venait de recevoir la veille. Elle s’était donc rendue dans le ledit bureau. En sortant, la jeune femme semblait particulièrement souriante : en effet, elle venait d’être nommée directrice de la maison Gryffondor. Cela ne l’étonna guère puisqu’elle avait fait toute sa scolarité au sein de cette même maison, bien qu’elle fût un peu plus respectueuse en son temps. Ainsi, elle ferait donc de son mieux pour refaire revivre Gryffondor comme dans le temps passé.

La journée de Gabriella semblait avoir mal commencé, en effet, elle avait été d’abord particulièrement stressé et angoissé à l’idée de donner son premier cours ce matin-là aux élèves de sixième année. Mais contrairement à ce qu’elle aurait pu penser, celui-ci c’était bien passé. Chaque élèves avaient participé au mieux et avaient été plus ou moins indulgent avec la jeune professeur. Etant pleinement plongée dans le vif du sujet, la jeune femme lâcha un peu les sixièmes années avec du retard, ce qui eut pour conséquence de laisser patienter les septièmes années à l’extérieur de la salle de classe. De ce fait, elle en oublia pleinement son stress, la journée semblait être mieux à présent, la jeune femme était à présent plus à l'aise et cela se voyait.
La jeune femme décida de ne pas laisser attendre plus longtemps ces derniers à l’extérieur et leur fit signe de rentrer et de s’installer. Une fois qu’ils furent tous installés, la jeune femme commença son cours :

"Bonjour à tous je crois que vous me connaissiez tous puisque j'étais l'assistante de votre ancien professeur les deux années précédentes. Je suis le Professeur Brava votre nouveau professeur." Sur ces dernières paroles, la jeune femme enchaîna : "Bien commençons sans perdre du temps puisque vous êtes tous là. Quelqu’un peut-il me rappeler ce que vous avez vu l’année passée ?". Sans attendre une réponse, elle poursuivit : "Nous allons donc voir ce matin le sortilège du Patronus, en espérant que vous ne l’avez pas encore vu. Quelqu’un peut-il me donner une définition de ce sortilège et me dire par ailleurs ses propriétés ? Ne vous inquiétez pas je ne mords pas et je vous rassure tout de suite, la pratique va suivre bien entendu"

Sur ces derniers mots elle pointa sa baguette face au tableau et inscrit donc sur ce dernier « le sortilège du Patronus » à l'aide de sa baguette magique. Elle s’installa sur son bureau, et elle attendait à présent des réponses.

Ce n’était peut-être que le début des cours mais déjà je me sentais débordée. Pas dépassée, car mon organisation scolaire avait toujours été bien trop parfaite pour que je puisse considérer cette option, mais bel et bien débordée. Je savais que plus que jamais je me devais de redoubler d’efforts pour avoir les meilleurs résultats possibles et décrocher avec les meilleures notes le diplôme de Poudlard, à défaut d’avoir celui de Beauxbâtons. Je suis consciente aussi du fait que j’ai plus de matières que la plupart des élèves et que cela peut représenter un désavantages mais … Au fond cela ne m’importe guère. J’ai toujours été du genre sérieuse et persévérante. De plus, étudier me permet de penser à autre chose, déjà que j’ai trop de choses en tête je crois que je n’aurais jamais assez de matière pour me changer les idées.

Il y a trois cours que je redoute le plus. Le premier le cours de vol, même si c’est en voie d’amélioration à mesure que je prends le pas sur mon vertige. Le deuxième est le cours de potion. Malgré le fait que cela fasse un an que je suis en Angleterre, je suis encore loin d’être bilingue en particulier quand il s’agit des noms farfelus des différents ingrédients plus étranges les uns que les autres. Sans parler du fait que la prof est assez inquiétante avec ses cornes et sa maigreur. Enfin le troisième cours est celui de défense contre les forces du mal. Au fond j’aime beaucoup la théorie de cette matière, je la connais même sur le bout des doigts sans aucun soucis, cela me donne l’impression d’être puissante et d’être en mesure de me défendre. Mais quand il s’agit de passer à la pratique … En réalité, c’est ce qui m’effraie le plus, la pratique. J’ai peur de ce sur quoi ils vont nous faire tomber et pourtant ce n’est pas faute d’essayer de prendre mon courage à deux mains. Il y a toujours quelque chose en moi qui me bloque.

Le fait que nous attendions à la porte depuis 10 minutes déjà n’est pas pour me rassurer non plus. Un tas de films se jouent dans ma tête, pas réellement rassurant sur le contenu de la première séance. Peut-être que le prof aura décidé de nous mettre desuite en condition en nous mettant face à une horrible créature. Est-ce que j’aurais le droit de fuir à toutes jambes ? Parce que c’est soit ça soit je risque de m’évanouir et je doute que mes camarades de classe apprécient ça. Et je n’ai pas particulièrement envie de leur donner une nouvelle opportunité de se fiche de moi.
Lorsque finalement les portes s’ouvrent et que l’assistante du professeur nous fait signe de rentrer, je ne peux m’empêcher de jeter un petit coup d’œil inquiet dans les quatre coins de la pièce, cherchant le piège. Je m’assieds même sur mon siège sur la défensive, prête à bondir en cas de danger, comme si j’étais montée sur des ressorts. Miss Brava attire mon attention en prenant la parole, me forçant à contre cœur à arrêter mon inspection de la pièce pour l’écouter plus attentivement. « Bonjour à tous je crois que vous me connaissiez tous puisque j'étais l'assistante de votre ancien professeur les deux années précédentes. Je suis le Professeur Brava votre nouveau professeur. » Ma bouche s’ouvre légèrement et dessine un petit O de surprise. Comment ? Miss Brava, professeur ? Mais cela me paraît être une excellente nouvelle ! Et je ne dis pas ça parce qu’elle sait que je suis une grosse peureuse et qu’elle m’aide du mieux qu’elle peut à surmonter mes peurs, mais aussi parce que c’est une femme vraiment très à l’écoute de ces élèves et qu’on ne pourrait rêver mieux. Au moins maintenant je suis sûre qu’il n’y a pas anguille sous roche et qu’un dragon ne risque pas de sortir du placard. Soulagement ! Je peux me détendre. « Bien commençons sans perdre du temps puisque vous êtes tous là. Quelqu’un peut-il me rappeler ce que vous avez vu l’année passée ? » Comme si cela était utile. Elle pense d’ailleurs visiblement la même chose que moi puisqu’elle enchaîne « Nous allons donc voir ce matin le sortilège du Patronus, en espérant que vous ne l’avez pas encore vu. Quelqu’un peut-il me donner une définition de ce sortilège et me dire par ailleurs ses propriétés ? Ne vous inquiétez pas je ne mords pas et je vous rassure tout de suite, la pratique va suivre bien entendu » Je souris en réponse à ses intonations douces et avenantes. Oui, c’est vraiment une bonne chose que ce soit elle notre professeur. Peut-être qu’avant la fin de l’année je ne craindrai plus du tout cette matière.

Je prends quelques secondes pour rassembler mes idées et mes connaissances sur les Patronus. Nous avions déjà eu l’occasion de les aborder à Beauxbâtons, d’en apprendre plus en détail mais nous n’avions jamais essayé d’en créer. Nous avions appris que ce sortilège était un acte de magie très avancé et que ce n’était certainement pas en cinquième année que nous parviendrons à le lancer. Avant même que je n’ai le temps de préparer une réponse dans un anglais correct, cet insupportable Chris brandis déjà la main et déblatère des assommantes généralités. « C'est un sort de protection. Il fait apparaître un halo argenté. Si jamais le sorcier arrive à le maîtriser parfaitement, ce halo prendra même la forme d'un animal précis. Quant à ses propriétés, il sait notamment à se protéger des attaques de Détraqueurs. » Que voulez-vous, il y a des gens comme ça qui nous insupportent simplement par leur comportement. Je ne le connais pas personnellement et je n’en ai aucune envie. Je partage déjà la plupart de mes cours avec lui et à chaque fois son comportement d’intello m’insupporte. Heureusement que je n’ai pas fini chez les Serdaigle, je crois que j’aurais vraiment eu du mal avec eux. Levant les yeux au ciel je prends mon courage à deux mains et lève la main. Je lance un petit sourire au professeur dans lequel transparaît ma reconnaissance mais dans lequel j’essaie aussi de la féliciter silencieusement pour sa montée en grade. « Le sortilège du Patronus est un acte de magie très avancé dont l’incantation est Spero Patronum. Peu de sorciers sont capables de le lancer convenablement et de faire apparaître un animal. Il est nécessaire que le sorcier pense à un souvenir particulièrement heureux pour réussir ce sortilège qui fera donc apparaître ce qu’on peut appeler un gardien. En plus de repousser les Détraqueurs, il repousse les Moremplis et peut servir de messager. La forme des Patronus est sujette à bon nombre d’études car le fait que ce soit un animal plutôt qu’un autre qui apparaisse reste un mystère. Ce qui est certain c’est que c’est assez personnel et que cela est lié à la personnalité du sorcier. » Je termine de réciter, me félicitant mentalement d’avoir retenu autant de choses et d’avoir ouvert mes manuels pendant les vacances. Maintenant, si vous me demandez de créer un Patronus, je suis quasiment certaine que je n’y parviendrai pas.

En général, Absolem et les cours, cela faisaient deux. Il y avait bien quelques cours qui trouvaient encore grâce à ses yeux mais ils étaient un nombre restreint. Il n'avait rien contre ses professeurs, certains faisaient ce qu'ils pouvaient mais la matière qu'ils enseignaient ne les aidait en rien. D'autres étaient tout simplement mauvais, il fallait qu'un jour ils se rendent compte qu'ils n'étaient pas fait pour enseigner, cela rendrait service à tout le monde, eux les premiers. Comment peut-on faire un travail où on est mauvais ? Les gens doivent bien se rendre compte qu'ils ne font pas du bon boulot, non ? Si ce n'était pas le cas, Absolem se ferait un plaisir de les éclairer sur le sujet. Le cours de DCFM ne rentrait pas dans cette catégorie, leur professeur était assez compétent et pédagogue. La seule chose qui ternissait ce cours, c'était son binôme obligatoire avec sa demi-soeur. La subir durant les vacances, c'était déjà beaucoup lui demander, l'obliger à devoir faire un travail en commun avec elle durant les cours, c'était pousser le vice jusqu'à son paroxysme. La dernière excentricité de Lisbeth fut de s'aventurer dans la forêt interdite après les cours pour s'entrainer un peu. Soit disant que cela plairait à leur professeur de se mettre en situation réelle de danger pour parfaire leur apprentissage. C'était totalement stupide mais visiblement il n'y avait que lui qui s'en rendait compte. En même temps, le jour où sa chère demi-soeur commencerait à réfléchir n'était certainement pas encore arrivé et ne verrait très certainement jamais le jour.

Après cette mésaventure, Absolem n'avait pas vraiment envie de retourner à ce cours, non pas qu'il reprochait quoi que ce soit à leur professeur, mais il n'avait aucune envie de voir Lisbeth se pavanait devant leur professeur. Elle serait tellement fière de raconter leurs "aventures", mettant Absolem dans un rôle de trouillard, très certainement. Avec de la chance, peut-être que leur professeur serait suffisamment intelligent pour lui remettre du plomb dans la tête en l'engueulant. Il enlèverait peut-être des points à Serpentard pour son imprudence, mais à coup sûr, il serait capable d'en enlever aussi à Poufsouffle parce qu'Absolem l'a laissé faire et pire encore, la suivie dans son délire. Comme s'il avait vraiment eu le choix ... Quand Absolem se rendit à son cours de DCFM, il ruminait dans son coin, préparant sa défense pour le cas où il se ferait engueuler par leur professeur. Mais il ne pointa jamais le bout de son nez, à la place, ce fut son assistante qui ouvrit la classe. Absolem trouva cela un peu étrange, mais l'explication arriva bien plus vite qu'il ne s'y attendait. Visiblement, leur professeur avait pris sa retraite et c'était elle qui avait prit la relève. L'avantage c'était qu'ils n'allaient pas à avoir à se faire à ce nouveau professeur, elle était déjà là depuis ... combien de temps ? 2 ans ? Quelque chose comme ça ? Ayant appris avec son prédécesseur, elle offrirait très certainement le même enseignement que leur ancien professeur, il n'y aurait donc pas de gros changements à l'horizon. Absolem ne fut ni heureux, ni malheureux, il accepta ce changement comme il vint. Le cours commença et ce fut sur les Patronus. Il connaissait rapidement en théorie ce qu'était un patronus, mais visiblement, pas aussi bien que ces deux petits camarades qui prirent la parole. Absolem n'était pas le genre de personne à prendre souvent la parole en cours, il laissait ses camarades répondre aux questions de leurs professeurs. Ses connaissances étaient assez restreintes en général, il n'était pas franchement le genre d'élève à apporter sa pierre à l'édifice. Le jeune homme n'a jamais tenté d'en créer un, il ne savait donc pas quel animal lui correspondait. Peut-être qu'il le serait bientôt ... s'il arrivait à réaliser le sort correctement, ce qui n'était pas forcément gagné d'avance !

Après avoir introduit le cours de la journée aux élèves de septième année et après avoir inscrit le nom du sortilège de conjonctivite au tableau, la jeune professeur attendait patiemment qu'un de ses élèves prenne la parole afin de répondre à ses questions. Ce sujet, Gabriella l'appréciait tout particulièrement et elle espérait que ses élèves également l'apprécieraient. Après quelques minutes seulement quelques mains se levèrent. Elle interrogea tout d'abord le premier élève qui se trouvait en face d'elle, il s'agissait d'un élève de Serdaigle qui semblait particulièrement intéresser par ce premier cours :

C'est un sort de protection. Il fait apparaître un halo argenté. Si jamais le sorcier arrive à le maîtriser parfaitement, ce halo prendra même la forme d'un animal précis. Quant à ses propriétés, il sait notamment à se protéger des attaques de Détraqueurs.

Cette première bonne réponse eut pour effet de faire sourire Gabriella qui était plus que ravie d'entendre cette dernière, bien qu'elle savait que ses élèves connaissaient au moins la principale mission du sortilège. Mais avant de prendre la parole, elle préféra attendre que les autres participent, ainsi elle donnerait alors une réponse générale. Une autre élève de Poufsouffle leva sa main, Gabriella l’interrogea ensuite :

« Le sortilège du Patronus est un acte de magie très avancé dont l’incantation est Spero Patronum. Peu de sorciers sont capables de le lancer convenablement et de faire apparaître un animal. Il est nécessaire que le sorcier pense à un souvenir particulièrement heureux pour réussir ce sortilège qui fera donc apparaître ce qu’on peut appeler un gardien. En plus de repousser les Détraqueurs, il repousse les Moremplis et peut servir de messager. La forme des Patronus est sujette à bon nombre d’études car le fait que ce soit un animal plutôt qu’un autre qui apparaisse reste un mystère. Ce qui est certain c’est que c’est assez personnel et que cela est lié à la personnalité du sorcier. » 

Cette réponse supplémentaire appuyait non seulement la première, mais il y avait certaines choses en plus qui avaient été ajouter par l'élève en question. Pour terminer, elle interrogea la dernière main levée, elle pourrait donc bientôt parler :

"- Le patronus représente tout ce que les Détraqueurs traquent, à savoir le bonheur, l'espoir. Mais il ne peut pas ressentir de désespoir. Les Détraqueurs vont donc se nourrir de ce patronus sans le blesser plutôt que de s'intéresser à la personne ayant lancé le sort. C'est donc un bouclier et non une arme. Il reste tout de même un sortilège et c'est donc la personne qui l'a invoqué qui peut lui donner des ordres. Il ne s'éteint donc que lorsque le sorcier l'a décidé ou lorsqu'il devient inutile. Un patronus est généralement argenté, transparent. On reconnait la forme générale mais on n'est pas capable de retrouver les détails de l'animal qu'il incarne."[/b]

« Tout à fait Monsieur Hummel, Miss Eastwood et Lancer vos réponses sont correctes et très complète félicitation » sur ces derniers mots, elle inscrivit sur le tableau les trois définitions énoncées par les trois élèves. « Je vous invite à y prendre note, cela pourrait vous êtes utiles pour vos Aspics de la fin de l'année. Ma réponse va donc sûrement vous paraître assez simple puisqu'elle reprend les vôtres. Le sortilège du patronus a pour incantation « spero patronum », il s'agit en effet d'un sort de protection contre les détraqueurs en particulier, on l'utilise très rarement contre les Moremplis et il peut également servir de messager. La couleur d'un patronus est reconnaissable avec sa couleur argentée. Il existe deux sortes de patronus, les patronus corporels et les autres patronus. Il est évident que les patronus corporels sont les plus puissants et les plus compliqués à mettre en œuvre, car un patronus relève d'un acte de magie très avancé. Il sert de nourriture pour un détraqueur qui se nourrira de votre bouclier à votre place.  Il est nécessaire pour le lanceur de penser à un souvenir particulièrement heureux pour réussir à lancer ce sort. »

Sur ces derniers mots, Gabriella attendit que ses élèves terminent de noter, puis elle continua :

« Donc l'objectif de ce cours en lui-même va être de vous initier à ce sortilège. Vous ne réussirez pas du premier coup. De plus comme vous le savez je ne peux pas faire venir des détraqueurs à Poudlard spécialement pour cet exercice. Il vaut mieux que vous preniez le temps d'y réfléchir. Pour commencer, il faut que vous essayez de penser à un souvenir heureux, prenez votre temps. Je n'attends pas un sortilège du patronus excellent ou réussit à la fin du cours, je suis là pour vous apporter des conseils et de l'aide.
Je vais donc procéder à une petite démonstration, ne vous inquiétez pas j'étais comme vous au départ. J'ai mis beaucoup de temps à maîtriser ce sortilège » Elle sortit sa baguette et elle prononça la formule tout en pensant à un souvenir heureux :

« Spero Patronum »

De sa baguette jaillit un magnifique halo argenté qui prit forme en un loup ressemblant presque à un chien face à ses élèves. Ce dernier se baladait dans la salle entière sous les yeux de nombreux élèves qui semblaient à la fois impressionnée et qui voulaient également savoir faire la même chose tout comme leur professeur. Avec de la patience et de la persévérance, ils y arriveraient rapidement Gabriella en était sûre.

« C'est donc à votre tour, si vous avez des questions ou que vous aviez besoin d'aide vous n'avez qu'à lever la main et je viendrais à vous. Pour le moment concentrez-vous et recherchez un souvenir heureux et essayez de le mettre en forme dans votre tête et votre esprit. Lorsque tout sera clair pour vous, vous pourrez alors essayer le sortilège. »

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