Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Partagez
 
Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride]
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] EmptyDim 4 Déc - 17:11

Lucas était en train de discuter gaiement avec certains de ses amis Gryffondor auprès d'un bon feu, dans la salle commune. Les jeunes gens étaient plutôt passionnés, mettant du coeur dans ce qu'ils étaient en train de dire (ou alors, d'énormes gestes, Lucas parlant énormément avec les gestes, pensant peut-être que ça pouvait aider à la compréhension...). Ils parlaient de Quidditch, de filles, des cours qu'ils avaient pu suivre, parfois même de leurs familles et des différents ressentis même si, étant des garçons, ils évitaient de faire ce genre de choses, ou tout dépendait avec qui, pour éviter de se faire juger et traiter de filles qui pleurent pour rien. Tout ça étant, le préfet ne pût retenir un bâillement vers vingt-trois heures et c'est sous les rires enfantins de ses amis qu'il alla se coucher, charrier par ceux qu'il pensait ses amis. Enfin, c'était une manière comme une autre de l'embêter, ce qu'il comprenait tout à fait puisqu’il ne se gênait pas de faire subir la même chose aux autres quand c'était leurs cas à eux et non lui.

"Bonne nuit à vous aussi, les gars !"

C'est avec un sourire amusé planté sur les lèvres que le rouge & or se mit en pyjama. Le chauffage du dortoir était tel que même avec ce froid hivernal, il n'avait pas besoin de plus qu'un bas de pyjama, sinon il mourrait de chaud et n'arrivait plus à dormir. Et au moment d'ouvrir ses couettes pour se glisser dedans et y trouver futurement le sommeil, il vit un bonnet en forme d'oreilles d'âne avec une écriture qui apparaît puis disparaît. Quand le préfet lu "Avec tout notre amour, espère d'âne", il ne put retenir un rire. Alors, ceux là, il ne les raterait pas quand le moment serait venu ! Pour déconner, il le mit sur sa tête, leur montrer qu'il n'avait pas honte et qu'il dormirait avec sans problème.
Il se préparait donc à s'endormir, trouvant que c'était une bonne soirée. Sa soirée, mais une bonne soirée quand même. Ses amis avaient l'air d'avoir décidés que ce soir c'était le soir où il était temps d'embêter leur préfet, mais c'était sans rancune car Lucas se vengerait, avec plaisir, même. C'était donc amusant de vivre ce genre de choses, puisqu'après tout, ils dormaient dans le même dortoir, autant savoir s'amuser, sinon, passer tout ce temps ensemble serait horrible.
Le préfet sombra sans difficultés dans le sommeil. Tel qu'il n'entendit pas ses compagnons remonter et encore moins se retenir de rire et donc de ne pas pouffer discrètement. Il n'entendit encore moins le sortilège prononcer par l'un des Gryffondors présent et ni les autres s'en donner à cœur joie. Ils étaient légèrement en train de dessiner sur le torse du jeune homme à l'aide d'une substance gluante et fluorescente. Ah, les adolescents entres eux, ils ne peuvent pas s'empêcher d'embêter les autres même pendant leur sommeil ! Lucas bougeait peu, seulement quand ça le chatouillait en faite. Il chassait les mains de ses amis d'un geste vif comme si il s'était agit d'une mouche, dormant profondément. Seulement, quand il se retourna dans son lit, les Gryffondors durent arrêter puisqu'ils n'avaient plus la place pour dessiner ou écrire des bêtises, puisque même le dos venait d'y passer, ainsi que les flancs.
Finalement, le temps passa et le dortoir était calme, si on exceptait les ronflements venant de quelques garçons. Les lumières étaient éteintes, il y avait juste celle de la lune qui perçait par les vitres du dortoir, ce qui n'était en rien perturbant. Seulement quelque chose se passa dans ce dortoir tranquille. Un bruissement de draps, quelqu'un qui sort de son lit. Et puis voir une lumière se déplacer parmi les lits du dortoirs, ce qui aurait pu être pour pas mal de jeunes gens perturbant si ils ne dormaient pas. Oui, Lucas était debout, marchant tel un zombie, ne voyant pas où il allait ni ce qu'il faisait. Il baragouinait même des trucs, ce qui finit par réveiller un de ses amis.


« Hey, Lucas ! Qu'est ce que tu fais ? Demanda celui-ci d'une voix ensommeillée, frottant ses yeux.
- Soif. Pas 'tigué. » avait répondu Lucas comme si il comprenait parfaitement ce qui se passait mais qu'il était juste de mauvaise bourre après s'être réveillé si tôt.

Oui, si tôt. Car il n'était jamais que trois heures du matin, du moins dans les environs. Et Lucas était bel et bien somnambule. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes, mais qui pouvait-il ? Ce qui était sur c'était qu'il venait de descendre les escaliers qui le menèrent tout trois vers la salle commune, heureusement, tout le monde était couché à cette heure là, ce qui ne serait pas pour déplaire à Lucas quand il apprendrait ça. Car pourquoi pas faire des bêtises même si ce n'est pas de notre plein gré, mais c'est gênant quand d'autres personnes en sont témoins.
Il sortit de la salle commune, se dirigea correctement après s'être prit deux trois coins de murs, prit les escaliers qui, ô comble de misère firent encore des siennes et il continua son chemin. Il cherchait réellement les cuisines, dans l'idée de boire un coup. Pourtant, ce n'était pas vers là qu'il se dirigeait mais bel et bien vers le parc. Avec ce froid hivernal, torse-nu, avec des signes bizarres sur les parties nues de son corps grâce à ses amis, un bonnet débile sur la tête. Il avançait, persuadé d'aller vers les cuisines, tel un mort-vivant, avec l'idée d'être dans un monde merveilleux, quelle douce autre réalité qu'il était en train de vivre.
Comble de malheur, il fût prit d'un sursaut et se réveilla une fois qu'il venait de s'arrêter, le froid lui mordant la peau comme pour lui rappeler qu'il n'avait absolument rien à faire ici à cette heure-ci, du moins et surtout pas dans ce genre d'accoutrement.
Le rouge lui vint aux joues et il ne sut déterminé si c'était de honte ou de froid. Mais ce qui était sur c'était qu'il ne pourrait revenir sur les faits puisque quelqu'un d'autre était en train d'arriver, il entendait les pas derrière lui. D'un regard apeuré, il se retourna.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] EmptyLun 5 Déc - 19:36

Astride ne sentait pas l’herbe mouillée sous ses pieds, si l’on exceptait son regard vide personne n’aurait pu s’apercevoir qu’elle était en proie à une lourde crise de somnambulisme, ce qui était plutôt courant chez elle….. Quoi ? Vous ne comprenez rien à ce que je raconte ? Mais il faut tout expliquer ce n’est pas croyable…. Bien, bien, revenons quelques heures en arrière.
Dix-huit heures, fin des cours pour la cinquième année, elle se précipita à la bibliothèque où Leanna l’attendait pour finir le devoir qu’elles avaient à peine commencé, préférant entamer une discussion intéressante sur leurs différents modes de vie. Cette fois-ci, l’échéance approchant à grands pas, les feux jeunes filles travaillèrent avec application chose que l’une comme l’autre maitrisait parfaitement. Après deux heures de travail acharné, elles refermèrent toutes deux leurs livres, avec la satisfaction de ne pas avoir perdu leur temps. Astride regardant la grande pendule pendue au-dessus de sa tête constata avec désarroi qu’elle allait encore faire attendre Hecate pour le diner, elle enfourna tous ses livres dans son sac, qui encore une fois était beaucoup trop petit pour la quantité de choses qu’il était censé contenir. Cela fait, elle prit le chemin de la Grande Salle, essayant tant bien que mal de ne pas se perdre en route. Et dire qu’elle avait fait ce chemin des centaines de fois depuis qu’elle était entrée dans cette école, et elle n’était toujours pas fichue de ne pas se perdre dans les couloirs. La poufsouffle prit son regard le plus penaud pour affronter celui courroucé de sa meilleure amie, qui attendait vraisemblablement son arrivée depuis vingt bonnes minutes déjà.

« Je suis désolé, je n’ai pas vu le temps passer, je travaillais dans la bibliothèque avec une amie et… »

Elle n’avait pas vraiment d’excuses, c’était toujours la même chose, elle faisait attendre son amie qui faisait semblant d’être de mauvaise humeur pendant les cinq premières minutes du repas, puis tout redevenait comme avant, elles plaisantaient et rigolaient ensemble jusqu’à ce que la fatigue ou la quantité astronomique de travail les rappellent à l’ordre. Ce soir-là, ni l’une ni l’autre ne semblaient être très occupées, la Grande Salle se vidait petit à petit autour d’elles mais les deux amies restaient assises dans un flot incessant de paroles. Le sujet principal était le journal de l’école qui venait tout juste de paraitre, Hecate n’avait pas finis de se moquer de ces stupides rumeurs qui circulaient sur elle. Astride les avait pris avec humour même si sa volonté de rendre la vie impossible à Sarah était d’autant plus forte, même si elle savait que s’en prendre à la jolie tête blonde pouvait avoir de lourdes conséquences. La soirée s’acheva dans les rires à une heure assez tardive, ce n’était pas vraiment raisonnable puisqu’Astride avait cours assez tôt le lendemain, mais elle s’en fichait éperdument, elle avait passé une soirée excellente et n’aurait raté ça pour rien au monde. La jeune fille prit tout de même le temps de prendre une douche avant d’enfiler un pyjama on ne peut plus ringard composé d’un short orange fluo et d’un débardeur assorti avec une imposante tête de nounours en plein milieu. Elle se glissa dans son lit vers minuit avec satisfaction, cette journée avait été très réussie et il lui tardait de découvrir celle de demain elle régla son réveil sur sept heures avant de prendre le masque sur sa table de nuit et d’éteindre la lumière.
Tout aurait pu se dérouler normalement, elle aurait pu entendre son réveil sonner, se précipiter hors de son lit, s’habiller en vitesse et prendre son petit déjeuner, mais la vie nous joue parfois des tours étranges, et cette nuit n’allait pas du tout se passer comme celles qui précédait. Astride sombra dans un sommeil agité, il lui semblait étrangement réel. Tout commençait par l’intrusion d’un serpentard dans le dortoir des filles poufsouffles provoquant une débandade sans nom, Astride sut à ce moment-là qu’elle devait fuir, courir pour échapper à ce jeune homme qui n’avait rien à faire dans son dortoir. Elle se vit traverser les couloirs, et chose étrange elle ne se trompait absolument pas de direction, comme si elle savait exactement où elle allait. Astride se retrouva très vite dans le hall d’entrée, il était désert, elle se demandait ce qu’il se passerait si jamais quelqu’un la surprenait dans cette tenue en plein milieu du couloir. Des bruits de pas retentirent derrière elle, la poufsouffle prit peur et elle reprit sa folle course vers une destination qui lui était encore inconnue. Elle ouvrit brusquement la grande porte qui se trouvait juste devant elle ne pouvant cacher son étonnement se rendant compte qu’elle n’était pas verrouillée, mais après tout elle était dans un rêve n’est-ce pas, tout était possible. Astride s’avança au dehors, il faisait très chaud, étrange en cette saison, elle se mit à sourire bêtement marchant à grandes enjambées vers le milieu du parc, elle avait l’impression de découvrir l’extérieur de Poudlard pour la première fois, tout semblait étonnement parfait, elle avait l’impression d’être au paradis, mais cet instant de bonheur fut de courte durée, elle sentit brusquement la terre tourner autour d’elle, et avant qu’elle ait pu comprendre ce qui lui arrivait elle ouvrit les yeux. La poufsouffle était allongée par terre en plein milieu du parc, elle était gelée, la tenue qu’elle portait n’était pas vraiment des plus indiquées pour ce genre d’escapade. Elle posa ses mains sur sa tête et remarqua avec stupeur que le masque à plumes oranges qu’elle portait pour empêcher la lumière de troubler son sommeil était relevé sur son front, mais elle ne se souvenait pas l’avoir enlevé. Astride se releva tant bien que mal et reprit la direction du château, ses crises de somnambulismes étaient assez courantes, mais jamais elles ne lui avaient fait parcourir une pareille distance. Peut-être allait-elle réussir à regagner son lit sans que personne ne remarque son absence, elle avait bien réussis à en sortir, alors pourquoi pas y entrer à nouveau. C’était sans compter la lumière qu’elle aperçut au loin, la jeune fille plissa les yeux, essayant de deviner ce que cela pouvait bien être.

*On dirait une luciole mais d’une taille humaine, je crois que je ne suis pas tout à fait réveillée.*

Astride prit tout de même son courage à deux mains pour s’approcher, et vit en fait que ce qu’elle croyait être un insecte géant n’était en fait que le préfet des gryffondors recouvert d’une drôle de peinture phosphorescente, malheureusement il était de dos, il ne l’avait donc pas encore vu. Elle s’approcha à pas de loup, si lui aussi était somnambule, elle savait d’expérience qu’il ne valait mieux pas l’effrayer. Avant qu’elle n’ait pu s’approcher de lui pour vérifier, le gryffondor fit volteface et elle put constater avec bonheur que même s’il semblait un peu déboussoler, il n’était pas en train de dormir, sauf que contrairement à la poufsouffle, ce genre d’événements ne semblait pas faire partie de son quotidien. Astride prit un regard rassurant avant de prendre la parole.

« Somnambule également ? Ravie d’avoir un peu de compagnie, je m’appelle Astride. »

C’est à ce moment-là seulement qu’elle réalisa qu’elle était en train de discuter à trois heure du matin avec un jeune homme qu’elle ne connaissait pas dans une tenue plus que suggestive, il lui aurait été presque impossible de trouver un accoutrement avec moins de tissu que celui-ci, à moins d’être complétement nue, ce qui aurait été une véritable catastrophe. La pauvre Astride ne savait plus où se mettre ce n’était pas comme si elle pouvait tranquillement aller chercher un pull avant de revenir, la seule alternative qu’elle trouva fut de croiser résolument les bras, posant ses mains sur ses épaules, dissimulant ainsi l’immonde nounours s’étalant sur son ventre. C’était mieux que rien, et puis dans la pénombre, et même avec sa peinture lumineuse, peut-être que Lucas ne ferait pas attention à ce petit détail.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] EmptySam 17 Déc - 14:03

Lucas ne se sentait pas du tout bien, il avait froid, il ne savait pas ce qu'il faisait ici et n'arrivait pas à déterminer pourquoi son corps brillait autant que ça, même après avoir jeté un regard à son torse et ses bras. Une peinture qui était fluorescente, mais d'où venait-elle ? Ses pensées allèrent directement vers ses amis. Quand les idées devinrent plus clair dans sa tête -le froid l'y aidait particulièrement bien, l'obligeant à reprendre pied avec la réalité- il se douta que c'était ses amis qui avaient voulu lui jouer un coup foireux. Il avait réussit ! Si seulement ils avaient pût se douter qu'il serait somnambule cette nuit là, ils ne l'auraient surement pas fait... Non, en faite ils l'auraient fait de plus belle, il ne faut pas se leurrer. Ses amis et lui, c'était plus du genre "Cherche moi, tu me trouveras et je ferai de ta vie un enfer" que "Préservons le, il risque d'avoir une méchante réputation sinon !". Amicalement, heureusement, mais c'était quand même bien présent.
Pour en revenir aux faits, il se retrouvait donc dehors dans le parc, avec une peinture étalée sur son corps sans que se soit de son plein gré, pouvant se faire repérer par n'importe qui à cause de cela, ayant froid car il n'était pas plus habillé et n'oublions pas le bonnet d'âne qu'il avait encore sur la tête... Il aurait mieux fait de mettre ses mains autre part que sur ce bonnet, c'était de sa faute qu'il l'avait sur la tête actuellement !
Il s'était donc retourné, apeuré après avoir entendu du bruit derrière lui. Il avait la peur au ventre, au final, de se faire choper par n'importe qui dans cette tenue. En plus des grelottements de froid qui n'arrêtait pas de le prendre. Dans un sens, il fut soulagé quand il vu que c'était une jeune fille de Poufsouffle, pas un professeur, un serpentard ou quelqu'un de la direction. Mais sa peur reprit le dessus avant qu'il lorgne la jeune fille à son tour; Elle n'avait pas l'air en meilleur état que lui, en faite. Son pyjama était assez marrant, même si il n'arrivait pas à rire, toujours autant perturbé par ce qui était en train d'arriver actuellement. Quand elle prit la parole, il la regarda et hocha la tête quand elle lui demanda si il était somnambule aussi et quand elle se présenta.


"Lu... Lucas. Enchanté. Je... Hm... Pas souvent que je... Em... Somnan... Bule."

Sa phrase était presque décousue, mais il fallait dire qu'il avait pas mal froid actuellement et que ça commençait à même en faire trembler sa bouche, donc sa voix et que les mots restaient coincés dans sa gorge. Ses bras étaient recroquevillés autour de lui, étalant la peinture sans s'en rendre compte puisqu'il était en train de désespérément essayer de se réchauffer en frottant ses mains sur ses bras. Quand Astride se cacha, un sourire ne pût que le prendre sans qu'il s'en rende compte et il pointa du doigt le nounours qui était sur son haut de pyjama et lui lança un regard qui ne trompait pas sur son amusement.

"Vu !"

Le jeune homme laissa même passer un rire avant de regarder sa propre tenue et de se calmer relativement vite. Il n'était pas mieux -merci les copains- voir vraiment pas mieux, ce qui n'aidait pas réellement, quoi que ça pourrait peut-être aider à décontracté la situation. Le préfet de Gryffondor regarda autour de lui pour essayer de voir si quelqu'un d'autre arriverait, heureusement, ça ne semblait pas. Finalement, il ré-ouvrit la bouche, regardant la jeune fille.

"On.. Em... Rentre ?"

Ses dents commencèrent à claquer ce qui était synonyme qu'il commençait vraiment à être glacé jusqu'aux os, ne pouvant s'empêcher de sauter sur place pour essayer de trouver une quelconque chaleur quelque part dans ce parc, ce qui n'était pas gagné. Il proposait cela à la Poufsouffle alors qu'il aurait juste pu lui dire au revoir et s'en aller retourner dans son lit, bien au chaud, mais sans savoir pourquoi, il pensait qu'ils pourraient essayer de décompresser en discutant tous les deux, parce que ce n'était pas, il fallait avouer, une situation normale, vu tous les jours, n'est ce pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] EmptyDim 18 Déc - 17:56

"Lu... Lucas. Enchanté. Je... Hm... Pas souvent que je... Em... Somnan... Bule."

Eh bah, contrairement à Astride qui avait repris ses esprits presque instantanément, le jeune homme semblait encore être dans un doux rêve. La poufsouffle hésita un instant à se mettre à claquer des doigts juste sous son nez pour lui faire reprendre ses esprits plus rapidement, mais se retint, il ne la connaissait pas et la trouverait certainement un peu malpolie, et qui plus est la tenue qu’elle portait en ce moment, même si elle n’égalait pas celle de Lucas, n’allait pas faire fureur, alors moins il le remarquait mieux c’était.
De toute façon ce n’était pas vraiment le lieu idéal pour faire des présentations, il faisait froid, beaucoup trop froid et rester sans bouger pieds nus dans l’herbe n’arrangeait rien. Ils devaient rentrer au plus vite à l’intérieur du château s’ils ne voulaient pas être retrouvés congelés au petit matin par des élèves, habillés et en pleine forme, qui se rendaient à leurs cours. Oui mais voilà, Lucas semblait encore groggy par sa petite crise de somnambulisme, et elle ne savait pas vraiment si se déplacer était à sa portée. Tout en réfléchissant à une solution lui permettant de faire replonger le jeune homme dans la réalité elle cherchait désespérément à dissimuler son ridicule accoutrement et visiblement ça n’eut pas vraiment l’effet recherché.

"Vu !"

Astride rougit jusqu’aux oreilles devant le sourire goguenard du gryffondor, étant tours les deux dans des positions inconfortables il aurait tout de même pu s’abstenir de dire quoi que ce soit. Elle ne lui avait rien dit pourtant, alors que ce n’était pas les plaisanteries vaseuses qui manquaient sur son compte. Le seul avantage qu’elle voyait dans tout cela était qu’ils allaient enfin pouvoir rentrer et se mettre au chaud. Enfin, ça serait possible si ses jambes engourdis choisissaient de lui répondre à nouveau. Elle était pour le moment figée, frigorifiée par le froid, et trouvait le château tout simplement beaucoup trop loin pour elle. Cependant Lucas, semblait avoir eu la même idée qu’elle, c’est vrai qu’en le regardant attentivement, il ne semblait pas, lui non plus, insensible au froid, et son bégayement, vint confirmer cette hypothèse.

"On.. Em... Rentre ?"

Astride acquiesça d’un signe de tête, il fallait qu’ils rentrent avant d’être vraiment trop geler pour pouvoir se déplacer, elle dut s’y prendre à deux fois pour parvenir à plier ses membres engourdis et mettre un pied devant l’autre. Attrapant le pauvre Lucas, par la main, elle se dirigea vers la porte, qu’elle avait franchis quelques minutes auparavant, le pauvre garçon ne semblait pas très réactif, sûrement était-ce à cause du froid, pourtant celui-ci ne gelait pas les neurones, si ? Renonçant donc à obtenir quoi que ce soit de Lucas, elle s’avança elle-même pour ouvrir la porte.
Astride ne comprit pas tout de suite pourquoi elle ne parvenait pas à ouvrir cette porte, ses doigts glissaient sur la poignée, elle tenta d’utiliser son T-shirt pour éviter que ça main glisse, mais impossible de tourner la poignée. Celle-ci resta résolument figée. La poufsouffle sentant ses efforts bien inutiles se tourna alors vers son nouveau compagnon d’infortune.

« On est sorti comment ? Ca ne s’ouvre pas……. ! »

La jeune fille recula, dévisageant la porte comme si celle-ci allait spontanément s’ouvrir et que quelqu’un sortirait du hall, en criant « Surprise, vous avez eu peur, hein ? », malheureusement même au bout de quelques secondes d’attentes, personne ne sembla disposer à venir. Astride, dans ce genre de situation, avait une nette tendance à tout exagérer, et cette fois-là ne fis pas exception. Son imagination allait beaucoup trop vite pour elle, elle s’imaginait déjà morte de froid, allongée de tout son long dans la neige à côté du jeune homme, les élèves sortiraient, commenceraient par rigoler devant leur tenue ridicule, prenant des photos pour le prochain journal de l’école, avant de réaliser que l’inévitable s’était produit. Que diraient ses parents ? Et Bonnie ? Et Hecate ? Astride ne pouvait pas les abandonner. La poufsouffle devait tenter quelque chose, un alohomora, serait le bienvenue, aucune porte ne lui avait encore résistée, depuis qu’elle avait appris ce sortilège, il ne lui avait pas fait faux bond une seule fois, et pour cause, la jeune fille avait de l’entrainement, elle s’était acharnée à le pratiquer pour parvenir à le réussir parfaitement. Oui, mais voilà, elle oubliait un petit détail, qui avait dans cette situation une grande importance. C’est avec un regard horrifié, qu’elle se tourna de nouveau vers Lucas.

« Lucas, nos baguettes ! On n’a pas nos baguettes ! Et la porte est fermée, qu’est- ce qu’on peut faire ? On va mourir de froid ! Il n’est que trois heures du matin, il faut qu’on vienne nous aider…. Ou qu’on trouve un moyen…..On doit rentrer…. Une autre porte, je ne sais pas s’il y en a une…. Mais aides moi !»

Astride avait parlé tout en réfléchissant, et c’est à peine si elle s’était rendue compte que ce qu’elle venait de dire, n’avait pas vraiment de sens. Mais, peu lui importait, elle n’avait plus qu’à espérer que Lucas avait une solution à proposer, ils avaient de plus en plus froid et quoi qu’il arrive, ils ne pouvaient pas se permettre de rester jusqu’à l’aube dans la neige.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Quand certaines choses rapprochent... [PV Astride]
Page 1 sur 1

Sauter vers: