C'était comment à et avant Poudlard ?:
N’ayant connu Poudlard que récemment, et ce suite aux terribles évènements qui ont secoué l’Angleterre, je ne peux que parler de mes années dans ma patrie d’origine et de ma scolarité à Durmstrang.

Fière descendante de la grande et noble lignée des Romanov, j’ai grandi dans le confort et le luxe auxquels on peut s’attendre. Romanov de part mon père, Aleksey Romanov, j’ai également du sang de la famille Dolohov du côté maternel: une lignée discrète de Russie mais non moins respectée. J’ai d’ailleurs ouï dire qu’une branche de ce côté maternel s’est également exilé en Grande-Bretagne ? Peut-être vais-je retrouver un cousin ou une cousine au détour d’une des rues de Londres, qui sait ?

Fille unique, mes parents ont toujours tout fait pour répondre aux moindres de mes caprices. Rien n’est trop beau pour celle qui un jour perpétuera le nom Romanov ; Car oui, même en cas de mariage je conserverais ce patronyme pour le transmettre ensuite à mon tour à au moins l’un de mes enfants. Tradition familiale oblige. Aleksey et Tania Romanov ne regardent pas à la dépense pour me faire plaisir.
Cependant cette époque bénie touche à sa fin. En effet, mon père estime qu’il est temps que je m’investisse dans mes études dans l’optique de reprendre un jour les affaires familiales. Inévitable vous me direz…

Arrivée à Durmstrang, je me suis sentie tout de suite dans mon élément. Connaissant déjà la majorité des enfants de bonne famille, mes fréquentations étaient déjà toutes faites ; Et bien sûr il y avait Nikita, ma meilleure amie d’aussi longtemps que je me souvienne. Elle a toujours été là pour moi et réciproquement. Sœurs de cœurs, quiconque se mettait en travers de notre route le payait cher. Jusqu’à cet accident qui a bouleversé la vie de Niki. Malheureusement le monde sorcier étant ce qu’il est, j’ai dû faire bonne figure et m’éloigner d’elle publiquement lorsque la honte s’est abattue sur la famille Zelenko. Un épisode que je regrette… Puis elle est partie faire ses études en Europe, laissant un vide dans mon existence que nul shopping ou nulle aventure ne pouvaient combler.

Bonne élève, je n’ai jamais « forcé mon talent », comme dirait Niki. Toujours au-dessus de la moyenne, je n’ai pour autant jamais égaliser les notes de mon amie. Diplôme en poche, j’ai quitté Durmstrang sans avoir une idée précise de mon avenir… Un avenir que j’allais devoir prendre en main.


Et ta baguette, elle est comment ?:
Mesurant 31 centimètres, plutôt dure, la Baguette de l'héritière Romanov est faîte en bois de Pommier, symbole du choix et de la beauté. Inutile de dire qu'elle en est très fière et ne se prive pas de le signaler à ses interlocuteurs. Son cœur se compose de Crin de Sombral ; Celui-là même qui alimentait la baguette de sa grand-mère maternelle, qui elle-même le tenait de sa grand-mère. Se transmettre le cœur des baguettes est une tradition familiale et symbolise la continuité de la lignée.

Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? :
Bien que bonne élève, les études n’ont jamais vraiment intéressé la jeune femme. Bien plus encline à organiser de nombreuses soirées après un bon shopping que de réviser durant un week-end entier, beaucoup ont été surpris de la voir partir en Grande-Bretagne pour intégrer l’Université. Son père a dévidé de la financer si en échange elle intégrait un cursus qui la formerait à prendre la suite des affaires familiales. En bonne petite fille et serial-shoppeuse avertie, Vicky a obtempéré.

Elle n’a pas pour autant rejoint sa meilleure amie sitôt Dursmtrang quitté ; Préférant s’octroyer quelques semaines sabbatiques pour profiter de la vie et de ses douceurs atour du monde. Elle entre autre visité les Etats-Unis et l’Italie : deux pays qu’elle adore.

Aujourd’hui elle ne regrette pas le moins du monde son choix. Non seulement la blonde a retrouvé Nikita, mais en plus elle y a trouvé de nombreuses connaissances avec qui elle a continué à faire ce qu’elle fait le mieux : profiter de la vie, dévaliser les boutiques, préparer des fêtes et se sentir désirée…

Mari : Bien que ses parents n'hésitent pas à lui présenter moult prétendants, elle n'est pas prête de s'investir avec quelqu'un aussi facilement.

Enfant(s): Vous rigolez? Vicky est bien trop jeune pour ça !

Reste de la famille:

Aleksey Romanov : père autoritaire.
Aleksey est le descendant mâle de la lignée Romanov. C’est un homme aux idéaux arrêtés sur la pureté sorcière, sans pour autant s’interdire de traiter avec ceux qu’il dénigre si facilement. Bien que pro sang-pur, il n’est pas question de s’investir physiquement dans un quelconque conflit. Neutre avant tout, il préfère attendre, profiter des opportunités financières et récolter les fruits de son travail. Bien qu’il aime véritablement sa fille, il s’exaspère de la voir aussi frivole. Inutile de dire que sa décision de poursuivre ses études en Angleterre.

Tanya Romanov, née Dolohov : mère complice.
Si le père de la blonde peut sembler distant, il en est rien de sa génitrice. Femme active, elle descend d’une vieille famille sorcière et ne se gêne pas pour donner la réplique à son mari. Indépendante, elle a entretenu une relation fusionnelle avec sa fille, au risque de trop la couver.
Bien que d'origine bourgeoise, elle n'a pourtant pas les même préjugés que son mari sur les sang-mêlés. C'est elle qui, au plus fort du scandale Zelenko, a enjoint sa fille à ne pas abandonner totalement sa meilleure amie.
Plutôt discrète, Tanya est tout aussi capable de défendre les intérêts de la famille que son mari.

Cousins/cousines :
Vicky dispose de plusieurs cousins et cousines, que se soit dans les pays de l’Est que certains venus en Europe.

Exemple de RP.
La nouvelle était arrivée aussi soudainement qu’impromptue. Nikita Zelenko, sa sœur de cœur, se trouvait compromise dans un de ces grands scandales qui faisaient jaser la bonne société sorcière de l’Est. Avec la mort de son père, un nombre affolant de rumeurs couraient désormais sur la famille de Niki. Qui croire ? Quel était le vrai du faux ? Si Vicky s’y intéressait, elle savait que la majorité de l’élite n’en avait que faire. Ce qui importait, c’est qu’ils avaient là une nouvelle occasion de déverser leurs venins et de mettre à l’écart une des plus puissantes lignées de leur pays. La blonde pouvait s’imaginer sans mal sa meilleure amie jeter dans la fosse aux hippogriffes. Une fosse dont elle ne se relèverait pas indemne. Une fosse sociale qui la menaçait également elle, descendante des Romanov, si elle n’y prenait pas garde.

Son père avait été catégorique : il était impératif qu’elle s’éloigne de la fille Zelenko le temps que ce scandale passe.

« Et s’il ne passait pas ? » avait-elle demandé à son géniteur en croisant les bras.

Sa réponse, ferme et autoritaire, n’avait laissé planer aucune contestation :

« Alors tu ne la reverras pas »


Vicktoriya était perdue. Si son cœur lui hurlait de désobéir à cet ordre injuste et de soutenir celle qui faisait partie de sa vie depuis toujours, son esprit pensait tout l’inverse. Les Romanov était réputés pour être des sang-purs d’aussi longtemps que se souvienne l’histoire sorcière de l’Est. Mais que se passerait-il si on la voyait elle, une de ses descendantes, continuer à fréquenter une future paria ? Se mettrait-on à douter de ses origines ? Y avait-il quelque chose de susceptible d’être découvert de fâcheux si l’envie prenait à quelqu’un de fouiner dans son arbre généalogique ?

Tout ceci la dépassait. Bien qu’intelligente, Vicky savait fort bien qu’elle ne pouvait penser à toutes les conséquences de ses choix. Alors elle fit ce qu’elle avait toujours fait : la jeune femme avait écouté la voix de la raison. La voix de son père.

« On ne peut plus se voir… Du moins pas en public… »

Ces mots, lâchés à Nikita au détour d’un des couloirs déserts de Durmstrang, elle en rêvait encore. Vicky l’avait abandonné, du moins en apparence. Elle se souvenait encore de cette larme glissant le long de sa joue sitôt sa camarade éclipsée. Une trahison. Oui, c’était le mot juste. Elle avait rejeté sa meilleure amie pour satisfaire l’idée que les grands sorciers se faisaient des sang-purs. Mais après tout, elle faisait parti de ce monde. Viktoriya était une sang-pure. Etre une sang-pure n’était pas aussi facile qu’il n’y paraissait. Elle devrait faire des choix toutes sa vie, certains plus durs que d’autres, afin de faire honneur à sa famille et conserver sa renommée. Oui, c’était la chose logique à faire… Nikita devait forcément le comprendre.

Mais dans ce cas, pourquoi se sentait-elle aussi mal ?