C'était comment à et avant Poudlard ?:


L’histoire de Nathanael Lounis Crawford a commencé le 18 août 1989 à Beyrouth au Liban où il fut le troisième enfant d’une famille qui en comporte aujourd’hui cinq. Nathan avait déjà deux grandes sœurs à lequel se sont ajoutés une petite sœur et un petit frère. Le jeune homme garçon n’a pas vécu très longtemps dans son pays natal étant donné que son père a été muté au ministère de la magie de l'Angleterre un an après sa naissance. Le garçon eut une enfance plutôt banale, mais très heureuse. Il a eu la chance d'avoir une famille des plus aimantes et des plus adorables. Comment ne pas être heureux dans ses conditions ? Malgré les petites chamailleries normales, Nathanael s'est toujours bien entendu avec ses sœurs et son frère. Ils ont toujours été très proches et très liés, même aujourd'hui, ça n'a pas changé et ils continuent de compter l'un sur l'autre en toute situation. Les Crawford n'ont jamais été une famille extrêmement riche, mais malgré leur grand nombre, ils ont toujours réussi à vivre aisément et à avoir pratiquement tout ce qu'ils avaient besoin. Aucun malheur, aucun drame. Juste une petite famille heureuse dans la magnifique ville de Londres avec une maman au foyer et un père avec un poste assez important au ministère de la magie. Nathanael a eu quelques anecdotes lors de son enfance, mais la seule qui l’eut vraiment marqué fut la découverte de ses pouvoirs magiques. Certes, le bouclé venait d’une famille magique, il avait été élevé dans la magie et ce ne fut une surprise pour personne. Sauf que ça reste quand même quelque chose de marquant. Pour Nathanael, ça s’est produit d’une manière très bête, mais tellement rigolote. Comme tout gamin de 5 ans, le petit garçon avait envie de faire des mauvais tours et c’est ainsi qu’il décida de voler la baguette magique de sa sœur. Sur le coup, il voulut seulement imiter sa grande sœur, Yasmine, qu’il avait vu faire des tonnes des fois un « wingardium leviosa », sans se douter que l’ourson en peluche qu’il visait allait vraiment s’envoler pour finir directement dans le visage de sa sœur qui venait récupérer sa baguette. Complètement mort de rire, Nathanael n’eut d’autre choix que de rendre la baguette à Yasmine et le jeune homme termina au sol à se faire bombarder de peluches et d’oreillers. Bon… Ce n’était pas tant la découverte de ses pouvoirs magiques qui l’avaient marqué, mais ce moment de pur bonheur avec sa grande sœur. Cette complicité avec les membres de sa famille avait toujours été très importante. Néanmoins, ce n’était pas parce que Nath’ se doutait dès son plus jeune âge qu’il était un sorcier qu’il n’avait pas été excité comme jamais lorsqu’il avait reçu la fameuse lettre annonçant son admission à Poudlard quelques années plus tard. Nathanael se souviendra toujours de la fierté et de la joie qu’il avait ressenti lorsque sa mère lui avait lu le contenu de sa lettre, mais également de son excitation et de son besoin de sauter partout en suppliant sa maman pour qu’ils aillent au chemin de traverse maintenant afin d’acheter tout son matériel scolaire. Bien sûr, elle refusa. C’est le lendemain en compagnie de sa sœur la plus âgée que le bouclé se rendit sur le chemin et où il passa une longue, mais agréable journée à acheter tout ce qu’il aurait besoin pour sa première année d’étude dans l’école de ses rêves.


C’est le 1er septembre de l’année 2000 que sa vie changea du tout au tout. Il se rendit à la gare en compagnie de ses parents et de ses deux grandes sœurs, mais cette fois, il avait le droit de prendre le train pour atteindre enfin le château de Poudlard. Château qu’il avait hâte de visiter depuis son plus jeune âge. Après des heures et un trajet interminables, le libanais entendit enfin son nom pour sa répartition et il se retrouva avec le vieux chapeau sur ses boucles brune. Le jeune garçon sursauta lorsqu’une voix étrange s’éleva dans sa tête. « Bonsoir jeune homme… Oh… Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu quelqu’un avec autant de choses dans la tête. Tu arrives à dormir ? » Un maigre sourire étira les lèvres de Nathanael. Pour lui ce n’était pas anormal d’avoir autant de choses dans la tête. Après tout, on s’habituait à ne rien oublier, bien que par moment ça pouvait devenir épuisant et qu’il aimerait que les souvenirs dans sa tête arrêtent de tourner quelques instants. Le jeune libanais était atteint d’une psychopathologie appelée hypermnésie. En d’autres mots, il n’oubliait rien de ce qu’il voyait et entendait. Parfois très utile, mais parfois très pénible pour un jeune garçon de 11 ans qui ne sait pas encore très bien maîtriser tout ce qui se passe dans son petit cerveau. Jusqu’à maintenant son hypermnésie ne lui avait pas servi au niveau de sa scolarité ni même dans sa vie de tous les jours. Les 5 premières années d’étude de sa vie n’avaient pas été très concluantes malgré ce que son père qualifiait de « don »… Nathan n’avait jamais compris ce qu’il y avait de si spécial et de si impressionnant au fait qu’il arrivait à dire avec précision ce qu’il avait porté une telle journée ou ce qu’il avait mangé il y 5 mois et 4 jours… Après tout, le jeune garçon aurait bien aimé que cette faculté l’aide à apprendre à bien lire et à bien écrire aussi rapidement que les autres élèves, car ça lui avait souvent valu des moqueries de ses camarades de classe. Nath’ n’a jamais su expliquer pourquoi, mais pour lui, lire avait toujours été extrêmement difficile. Il inversait très souvent les mots, parfois certaines lettres en plus de lire de manière très saccadée et lente. De plus, la plupart du temps, il passait tellement de temps à essayer de comprendre le sens des mots qu’il en oubliait complètement la compréhension et ce qu’il était en train de lire, l’obligeant à recommencer maintes et maintes fois. C’était la même chose au niveau de l’écriture… Il n’arrivait pas à être au même niveau que les autres. Sa mère lui avait toujours dit qu’avec le temps et la pratique, il serait comme les autres, mais sincèrement, Nathan était conscient de la non-évolution qu’il avait fait en 5 ans et il commençait à avoir du mal à y croire. Mais bon, peut-être qu’à Poudlard, ils allaient pouvoir l’aider, ce que ses anciens enseignants n’avaient pas pris le temps de faire. « Malgré toutes les choses qui tournent dans ta tête, j’arrive à voir que tu es quelqu’un de très sage et de très réfléchi. Ton intelligence est indéniable et cela même malgré les difficultés rencontrées. Le choix est évident pour moi. SERDAIGLE. »


« Je suis navrée Crawford. Je ne peux rien faire de plus pour vous cette fois. » Le jeune homme baissa tristement la tête tout en se pinçant les lèvres. Sa famille allait être extrêmement déçue de l'apprendre, mais pas aussi déçu que Nathanael qui avait enchaîné les échecs depuis le début de l'année. Déjà, le changement d'environnement avait été extrêmement compliqué pour le jeune libanais qui était déjà en difficultés scolaires. L'adaptation n'avait pas été de tout repos et au final, il n'avait pas réussi à obtenir les résultats minimums pour passer à l'année supérieure. La déception était présente, mais pas autant que la colère d'avoir échoué alors qu'il avait mis énormément d'efforts et beaucoup de temps dans ses études. Le problème n'avait pas été au niveau des examens pratiques où il se débrouillait plutôt bien. Le problème venait surtout de son handicap autrement appelé dyslexie qui l'avait nui au cours de ses examens théoriques. Déjà, la contrainte de temps lui ajoutait un stress supplémentaire, en plus de sa crainte de ne pas réussir à lire les questions ou encore de réussir à bien formuler les réponses. Le jeune Nathanael avait tellement de difficulté à comprendre ce qu'il lisait qu'il pouvait passer près de la moitié du temps de l'examen à lire et à comprendre les questions. Pendant l'autre moitié du temps, il avait tout juste le temps de formuler deux ou trois réponses tellement c'était difficile pour lui de mettre ses pensées sur parchemin. Soit il inversait des lettres, soit il inversait des mots, soit il voulait aller trop vite et son écriture ne ressemblait à rien ou soit la nervosité d'échouer se faisait de plus en plus forte qu'il n'arrivait plus à bien réfléchir. C'était tellement frustrant de remettre à chaque fois une copie presque vide alors que le jeune Nathan connaissait chacune des réponses. Il se souvenait mot pour mot des définitions qu'il avait lu, mais il n'était pas en mesure de les mettre à l'écrit. Alors même si normalement, il aurait eu les compétences et les connaissances nécessaires pour réussir, son handicap le bloquait totalement allant jusqu'à lui faire recommencer sa première année à Poudlard. C'était tellement honteux, bien que facilement prévisible. Sauf que ce n'était pas cet échec qui allait faire abandonner Nathanael. L'année suivante, il allait travailler deux fois plus fort s'il le fallait, il n'avait pas peur. Il n'était pas idiot. Le choixpeau lui avait dit qu'il était intelligent, sa baguette l'avait choisi, car il était intelligent, donc il pouvait y arriver. C'est avec l'aide de quelques-uns des professeurs compréhensifs de Poudlard que Nathan réussit l'année suivante. Certains commencèrent à prendre le temps de lire les questions à voix haute avant chaque examen faisant gagner un temps fou à Nathan qui les apprenait facilement par cœur. D'autres étaient plus flexibles et accordaient au libanais beaucoup de temps supplémentaire alors que d'autres prenaient Nathan à part et lui faisait passer ses examens théoriques oralement. C'est ainsi que le jeune homme réussit à passer aux années supérieures malgré les nombreuses difficultés encore présentes. Sauf que Nathanael finit par essuyer un deuxième échec, mais celui-ci fut différent. Sans dire qu'il fut provoqué, il fut fortement suggéré par le professeur McGonagall et d'un commun accord avec Nathan et ses parents, ce dernier recommença sa cinquième année. La raison était simple, Nath' avait obtenu les notes minimales de passage pour ses BUSES Malgré son succès, ses notes étaient tellement peu élevées que le bouclé se serait retrouvé bloqué dans son choix de carrière futur. McGonagall lui offrit seulement la chance d'améliorer ses BUSES et ainsi avoir un plus grand vaste choix de carrières. Nathanael n'était pas stupide, il n'allait pas cracher sur une chance de réussir sa vie malgré ses difficultés. Il accepta donc de recommencer sa cinquième année.


Tout le monde le sait, Poudlard n'est pas seulement une question de cours, de devoirs, d'examens et d'apprentissage. C'est également une question de rencontres, d'amis, d'amour et de passion. Nathanael était le genre de personne qui était apprécié par la moitié de l'école pour son côté un peu déjanté, décalé, son humeur et son côté grand gamin. Il était détesté par l'autre moitié pour les mêmes raisons. Sincèrement, Nath' n'en avait rien à faire. Il avait son petit groupe d'amis et ça lui suffisait amplement. Au niveau des amours, Nathanael a eu quelques relations ici et là, mais rien de sérieux. Il n'était pas prêt à se lancer dans quelque chose sur le long terme, c'était beaucoup plus simple pour lui de rompre après quelques semaines. Quoi qu’il en soit, c’est un de ses amis les plus proches qui changea sa vie lors de sa deuxième année. Son ami vint lui demander s’il était intéressé à rejoindre l’équipe de Quidditch. Nath’ affirma immédiatement qu’il ne savait pas bien voler, mais cela n’arrêta pas son ami. Ce dernier lui affirma que sa capitaine cherchait à remplacer l’attrapeur de l’équipe de Serdaigle qui n’en faisait qu’à sa tête en plus d’être extrêmement lent. Donc son ami avait proposé Nathan comme remplaçant. Ce dernier proposa alors au libanais un entraînement intensif de vol à tous les soirs pour les deux semaines à venir après le couvre-feu. C’est seulement quelques années plus tard que Nathanael sut que cette demande venait en fait de la directrice de l’école qui souhaitait trouver quelque chose pour le passionner et ainsi éviter un possible décrochage scolaire. Avec le temps, l’idée de devenir joueur de Quidditch professionnel lui traversa l’esprit… Un rêve étouffé pour la plupart des élèves de l’école que personne n’osait vraiment tenter. Certes, lorsque Nathan commença à jouer, il ne le fit pas dans cette optique. Il le fit vraiment pour le plaisir, mais également pour se vider la tête. Car c’est sur son balai volant à plusieurs centaines de pieds dans les airs que Nathan se sentait le mieux. Les nombreux souvenirs et les nombreuses pensées se taisaient un instant pour lui permettre de connaître réellement cette sensation de « vide » et de bien-être. Ça prit très peu de temps avant que le Quidditch devienne une véritable passion et un besoin dans sa vie. Et plus les années avançaient et plus Nath’ ne se voyait pas faire autre chose de sa vie. Il voulait jouer au Quidditch, il voulait vivre de sa passion. C’est bien pour cette raison que Nathanael ne prit pas la peine de passer ses ASPIC, il était déjà dans la ligne de mire de l’équipe d’Angleterre. Dès qu’il sortit de l’école, le bouclé se concentra sur sa future carrière de Quidditch. Il passa toutes ses journées à s’entraîner encore et encore afin d’améliorer sa technique de vol, ses figures, sa vitesse de réaction et tout. Et c’est grâce à tous ses efforts que le bouclé atteignit enfin son rêve quelques années après sa sortie de Poudlard. Il réussit à intégrer l’équipe mondiale de Quidditch dès ses 23 ans. Équipe que le brun amena à la coupe de monde deux ans plus tard. Bien vite, beaucoup trop vite, le jeune homme devint une personnalité publique. Il était admiré par des milliers de personnes, il se faisait reconnaître dans la rue, il se faisait suivre par les journalistes du coin. Une véritable vie de célébrité comme il n’aurait jamais cru. Certes, Nathan ne le faisait ni pour cela ni pour l’argent. Il le faisait seulement par passion et par envie. Pour lui la « célébrité » était la partie désagréable de son boulot, mais il fallait faire avec.

Et ta baguette, elle est comment ?:

L’achat de sa baguette… Oh, sans doute l’un des moments les plus intenses et des plus stressants de sa vie. Bon en même temps, Nathan avait la fâcheuse habitude d’être stressé pour un rien. C’est avec l’une de ses grandes sœurs adorées, Yasmine, que Nathanael s’était rendu sur le chemin de traverse ce jour-là. Sa sœur souhaitant prolonger le plaisir décida de terminer par l’achat de la baguette. Une fois chez Ollivander, ça n’avait pas été de tout repos pour le jeune Nathan, mais également pour le vendeur. D’un côté, il y avait un jeune garçon excité d’avoir sa baguette et de l’autre un Ollivander qui n’arrivait pas à mettre la main sur la bonne. À croire qu’aucune baguette ne convenait à Nathanael. À force, le jeune bouclé commençait à perdre espoir tout comme sa grande sœur qui avait reçu sa baguette en quelques minutes. Mais c’est au bout de près de deux heures qu’elle fit son apparition devant lui. Déjà, Nathan tomba sous le charme de son bois, de sa forme et même de son toucher. « Elle est peut-être un petit peu grande pour toi avec ses 34,5 centimètres, mais connaissant ta famille, je sais que tu deviendras un grand homme. Ça devrait aller. » Nathan sourit doucement et il hocha la tête. Il se le faisait dire souvent. C’était dans les gênes des garçons de sa famille. « Cette baguette est faite en bois de noyer et elle est composée d’un ventricule de dragon. » Nathan avait eu un véritable coup de cœur pour cette baguette et il était pratiquement certain que ça serait inversement la même chose. Dès que Nathan l’a pris en main, il sut. Il sut que c’était la bonne qu’il ne pourrait pas avoir mieux et c’est lorsqu’il vit le sourire s’afficher sur le visage du vendeur que Nathan comprit qu’ils avaient trouvé sa baguette. « J’aurais dû m’en douter dès le départ… Les baguettes de noyer choisissent seulement des propriétaires dotés d’une très grande intelligence, elles sont extrêmement souples et elles s’adaptent très rapidement. Si tu sais bien l’utiliser, elle et toi, vous allez faire des grandes choses. » Le jeune sorcier ne put alors s’empêcher de sauter sur place complètement heureux de cette nouvelle et bien sûr, lorsqu’il rentra chez lui, il s’empressa d’aller raconter à sa maman ce que Ollivander lui avait dit. Après tout qui ne serait pas fier d’annoncer à ses parents que sa baguette lui avait été destinée en fonction de sa grande intelligence ?

Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? :



Nathanael avait une belle carrière malgré ses nombreuses difficultés qui le nuisaient encore parfois aujourd’hui. Il était amoureux de son travail, malheureusement tout ne pouvait pas continuer d’être tout rose. Et c’est pendant un match de Quidditch que le drame survint. Depuis les débuts de sa carrière, Nath’ était un joueur « visé », car tout le monde le savait dangereux, mais l’équipe de la Russie alla trop loin avec lui. Le mot de jour ? Le blesser. L’empêcher de terminer le match afin d’avoir une chance d’obtenir leur place à la finale de la coupe mondiale. C’est un batteur russe qui se chargea de l’attrapeur anglais et c’est dans un moment où il s’y attendait le moins qu’il se prit un énorme coup derrière la tête. La simple puissance du coup fut suffisante pour lui faire perdre connaissance avant la chute imminente de son balai. Ce coup en plus de cette chute lui furent fatales. Bien sûr, il n’en mourra pas, car son entraîneur eut le réflexe de sortir sa baguette pour amortir sa chute. Sauf que ça mit fin à sa carrière. Ses réflexes, son agilité, sa confiance ne furent plus jamais la même. L’équipe Anglaise tenta de tout faire pour le garder, mais il fallait se mettre à l’évidence. Nathanael n’avait plus sa petite touche magique qui faisait de lui l’un des meilleurs attrapeurs de sa génération. Il dût donc partir en retraite forcée devant ainsi arrêter son rêve à son apogée. Son arrêt fut suivi d’une longue période de dépression. Le libanais n’avait plus envie de rien faire. Il avait l’impression de ne plus avoir de but. Il n’avait plus rien à faire de ses journées… Et comme depuis le début de son enfance, c’est une nouvelle fois le professeur McGonagall qui lui sauva la mise et qui réussit à remettre une petite étincelle de vie dans ses yeux. Elle avait besoin d’un professeur de vol et d’un arbitre/entraîneur de Quidditch. Nathan ne pouvait pas se permettre de passer à côté de cette occasion. Après tout, il n’avait nullement envie de passer le reste de sa vie à ne rien faire chez lui et il n’avait jamais eu les notes nécessaires pour faire un métier qui lui conviendrait réellement. Professeur de vol…? Pourquoi pas. Après tout, c’était un cours purement pratique. De plus, ça lui donnerait une occasion de faire ses preuves comme arbitres de Quidditch lui donnant ainsi la chance de passer arbitre professionnel dans quelques années. C’est donc ainsi que Nathanael Crawford fit son apparition à Poudlard comme professeur, mais également comme entraîneur occasionnel des équipes de Quidditch. Après tout, quel capitaine ne voudrait pas profiter de l’expérience d’un ancien joueur professionnel ? Nath’ reste toujours à disposition pour aider, car après tout, le Quidditch fera toujours partie de sa vie et c’était l’occasion pour lui de partager sa passion avec d’autres.

Mari (Femme): Malgré ses 32 ans, Nathanael n’a jamais eu de relation sérieuse ce qui commence à inquiéter sa famille qui craint de le voir finir sa vie seule. Nath’ avait seulement ses priorités ailleurs. Sa carrière avait toujours passé avant ses amours. Maintenant que cette dernière était terminée, peut-être aurait-il du temps à accorder au grand amour ? Il y croyait peu. Il ne savait pas comment tenir une relation. Depuis son adolescence, l’ancien joueur de Quidditch préférait grandement les relations de courte durée. Surtout celles qui duraient seulement une nuit et qui lui permettait de prendre du plaisir sans prise de tête. Le libanais avait souvent profité de sa notoriété pour draguer autant filles que garçons. Allant parfois jusqu’à faire de fausses promesses pour réussir à mettre l’être convoité dans son lit. C’est bien pour cette raison qu’il préférait aller vers des personnes plus jeunes, plus naïve, car il obtenait plus facilement ce qu’il désirait. Peut-être devrait-il avoir honte, mais ce n’était pas le cas. Il restait néanmoins quelqu’un de très attentionné qui prenait soin de ses partenaires. Plus son partenaire était inexpérimenté et plus ça l’attirait. Être le premier, enseigner la beauté de la chose, s’assurer que ce moment unique soit parfait, les guider dans ses nouveautés… Le libanais allait jusqu’à être attiré par les relations interdites, tant que tout était consentant bien sûr. Il n’irait jamais jusqu’à faire du mal à un autre être humain pour son propre plaisir. Alors pour l’instant, c’était la vision que Nathanael avait de l’amour, tout était une question sexe, de plaisir… Bien sûr, il ne disait pas que le mariage n’était pas pour lui. Il était seulement en attente de la bonne personne, de celle qui pourrait lui changer ses idéologies et sa vision des choses.

Enfant(s): Alors là, les enfants c’était une toute autre histoire. Nathanael n’en veut pas et ça fait des années que c’est clair dans sa tête. Il n’a jamais été en mesure de prendre soin des quelques animaux de compagnie qui ont eu le malheur de partager sa vie. Comment voulez-vous qu’il fasse avec un être humain ? Prendre soin de bébé à long terme ? Non, ce n’était pas lui. C’était beaucoup trop de responsabilités. Nath’ avait du mal à prendre soin de lui-même et il ne voulait pas prendre le risque de faire souffrir quelqu’un. Surtout un être aussi petit et aussi fragile que s’avérait être un enfant. Après si un ami a besoin d’aide une soirée avec son enfant ou autre, Nath’ le fera volontiers. Même s’il ne veut pas d’enfants, ça ne l’empêche pas de les aimer et de passer un petit peu de temps avec eux. Tant qu’ils ne pleurent pas ! De quoi le rendre nerveux et lui faire faire n’importe quoi.

Reste de la famille: Les Crawford sont une famille assez nombreuse et très soudée. Pour chaque membre, la famille est la valeur principale. Elle passe avant tout. Ils sont en contact régulier et ne peuvent passer plusieurs jours sans s’écrire ou sans se voir. Lorsqu’ils étaient à Poudlard en même temps, il n’était pas rare de voir Nathan avec ses sœurs malgré les différences d’âge. Chacun est un petit peu protecteur avec l’autre. Yasmine, la plus âgée, a toujours été très sœur poule avec lui. Surveillant ses moindres mouvements, s’assurant qu’il va bien et que personne ne lui fasse du mal ou autre… Pour sa part, c’est sa plus jeune sœur, Zuleika, que Nathan surprotège. Personne ne la touche sans passer par lui. Mais cela ne l’empêche pas d’être aussi proche de son autre sœur, Paloma et de son frère cadet, Fortuné.

Les Crawford ont eu d’excellents parents toujours à leur écoute et toujours présents pour prendre soin d’eux et pour leur bien-être. Ils n’ont jamais manqué de rien malgré quelques périodes plus difficiles financièrement. Leurs parents sont mariés depuis plus de 40 ans et ils sont toujours aussi heureux et amoureux. Ce qui donne le meilleur des exemples à leurs enfants. Ils ont toujours été présents pour les soutenir peu importe leur choix de carrière. Jamais, Michael et Joannie ne leur ont mis la pression sur leur choix, respectant tout ce que leurs enfants souhaitent faire. Néanmoins, ça ne les empêche pas de donner leur avis, un avis qui peut s’avérer assez sévère pour les faire réfléchir. Ils veulent avant tout faire profiter de leur expérience à leur progéniture.

Exemple de RP. Nathanael poussa un profond soupir tout en remplaçant pour la énième fois sa boucle rebelle. Il allait définitivement finir par la couper si elle continuait comme cela. C’était son tout premier cours à vie aujourd’hui, il fallait qu’il soit présentable un minimum. Vêtu d’un simple pull gris et d’un pantalon noir assez moulant, Nath’ désespérait devant ses cheveux. En 32 ans, il n’avait jamais compris comment dompter ses boucles et c’était toujours pire lorsqu’il sortait de la douche. Il était à un point où il aimait mieux ne pas laver ses cheveux plutôt que de se battre avec eux. Sauf que là, il avait cours. Aujourd’hui, il accrochait officiellement ses souliers de joueur professionnel pour mettre ceux d’enseignant. Ce n’était pas exactement le futur qu’il avait rêvé, mais il pouvait être heureux d’en avoir encore un. Cette chute aurait pu le tuer si son entraîneur de l’époque n’avait pas eu de réflexe. Le libanais qui avait toujours admiré cet homme avait une raison de plus de le faire. Qui sait… Peut-être qu’un jour, il allait être en mesure de faire comme lui. Peut-être qu’une équipe allait vouloir de lui comme entraîneur ou pourquoi pas comme arbitre. Peu importe, il voulait retourner dans la ligue mondiale de Quidditch. Il ne pourrait plus y jouer, mais il pouvait faire autre chose pour aider. Nathanael Crawford ne serait pas laissé de côté. Il allait profiter de Poudlard pour devenir un meilleur pédagogue et pour apprendre à gérer une équipe de Quidditch. Après tout, quelle meilleure façon d’apprendre que de travailler avec des jeunes adolescents ? Il allait sans doute apprendre à gérer tous les cas possibles. Parfois, il allait devoir jouer au meilleur ami, au psychologue, au parent strict, mais il était prêt à s’adapter à chaque étudiant. Il n’était pas ici pour se prendre la tête ou autre. Contrairement à ce que les gens pouvaient croire, Nath’ n’en voulait pas au monde entier pour ce qui lui était arrivé. Certes, il avait eu son moment de déprime pendant plusieurs mois, mais il était bien motivé à s’en sortir. Poudlard allait l’aider à se changer les idées et c’est tout ce qu’il avait besoin.

Prenant son balai, le professeur Crawford quitta ses appartements pour se diriger vers la cour. Première journée de cours pour tout le monde, premier cours à vie pour lui. La tête haute, le corps droit, l’ancien joueur de Quidditch traversa les couloirs ne se souciant guère des murmures sur son passage. Après tout, il en avait l’habitude. C’était comme cela depuis des années. Les gens murmuraient sur son passage, le pointaient du doigt, l’approchaient et parfois venaient lui parler. Il ne s’était jamais habitué à cela. L’idée d’avoir « des fans » ne rentrait pas dans sa tête. Nath’ avait toujours été une personne normale qui aurait voulu continué d’être traité comme telle, mais ça faisait partie du métier. Alors comme à chaque fois, il n’y portait pas attention. Les élèves allaient finir par s’habituer à sa présence dans cette école et le voir comme leur professeur et non comme le joueur professionnel qu’il avait été.

Nathan arriva dans la cour en dernier… Comme d’habitude me direz-vous. La ponctualité et lui faisaient deux. Il devait avoir quelques minutes de retard seulement, mais de quoi stresser les premières années debout devant lui. Il sourit doucement en les voyant. On dirait lui il y a quelques années. Son premier cours de vol l’avait tellement emballé. Qui n’avait jamais rêvé de voler ? D’un pas assuré, le libanais se plaça devant sa classe et observa lentement chacun des étudiants présents laissant le stress du premier cours monter. Mais également pour enregistrer chaque détail de ses étudiants dans son esprit. Après, il pourrait les saluer dans les couloirs et il était bien placé pour savoir que ça faisait toujours plaisir d’être remarqué par une forme d’autorité. « Bonjour à tous. Je suis le professeur Nathanael Crawford. Votre professeur de vol pour cet automne. Aujourd’hui, nous avons tous un point commun. C’est notre premier cours. » Il sourit doucement tout en fixant son regard sur un petit groupe d’élèves qui commençait déjà à s’agiter. « Ça ne veut pas dire pour autant que tout vous est permis. Vous allez rapidement apprendre que Poudlard n’est pas un jeu. La magie peut être dangereuse, les potions également tout comme le vol sur balai. Un enseignant ne mettra jamais votre vie en danger, mais sachez que le jour où vous allez transgresser une règle, vous vous mettez directement vous et vos camarades en danger. » commença-t-il d’une voix dangereusement basse pour bien faire passer son image à ses élèves de 11 ans. S’il avait commencé avec les plus vieux, son discours aurait été totalement différent. Nath’ sourit avant de reprendre : « Mais ce cours deviendra rapidement votre échappatoire, votre moment de liberté. C’est la base du plus beau sport du monde. Vous allez découvrir la magie de voler et je suis vraiment heureux d’être ici pour vous l’enseigner. Votre balai deviendra votre meilleur ami, l’extension de votre main. C’est exactement comme votre baguette. Vous devez prendre soin de votre balai comme vous le ferez avec votre baguette sinon, il répondra moins bien et ça risque de mettre votre vie en danger. Surtout ne le brusquez pas, vous allez devoir apprendre à l’écouter avant de voler trop haut ou de négocier les virages à la dernière seconde. Chaque balai est unique, chaque balai est différent. C’est pour cette raison que le balai que vous allez choisir aujourd’hui deviendra votre partenaire pour le reste de l’année. » Nathan avait parlé tout en marchant de long en large devant ses élèves. Il ne voulait en aucun cas que le vol ne soit pas pris au sérieux et que les élèves négligent l’état de leur balai. Même si les balais étaient prêtés par l’école, il fallait en prendre soin. Et pour lui, avoir le même balai toute l’année était très important et permettait au novice d’apprendre à se mettre en confiance avec un objet. Un balai qui vous connait peut vous sauver la vie. « Qu’est-ce que vous faites encore là ? Vous avez 5 minutes pour aller prendre votre balai. » dit-il en pointant vers un placard où était rangé des centaines de balais. Il rit légèrement en voyant les élèves se précipiter aux pas de courses pour aller chercher leur instrument. « Ok. Tout le monde à son balai ? Super. Maintenant, il faut lui donner un nom. » Un silence pesant gagna la cour alors que Nathanael rit légèrement. « Non, ça ne sera pas nécessaire. Votre relation avec votre balai n’aura pas besoin d’aller jusque-là dans le cadre de ce cours. Pour l’instant, vous allez le poser au sol... » Il s’arrêta afin d’observer les élèves s’exécuter. Nath’ fit de même avec son balai avant de se redresser. « Maintenant, vous allez tendre la main vers votre balai et vous allez hurler Debout ! Plus vous le dites fort, plus rapidement vous serez en mesure de l’enfourcher. Debout ! » Hurla-t-il finalement pour montrer l’exemple. Rapidement, le balai s’envola jusqu’à atteindre sa main. « C’est à votre tour. La gêne ne donne rien dans ce cours. N’ayez pas peur. »