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Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo]
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Message(#) Sujet: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyDim 1 Nov - 13:04

J’avais décidé de profiter de mon dernier jour de repos avant la reprise pour pouvoir aller à Pré au Lard. Après tout je n’y avais encore jamais mis les pieds alors qu’il s’agit quand même d’un village sorcier très fréquenté. Et cela me permet ainsi de m’aérer l’esprit, ce qui n’est jamais de refus. Récemment j’avais essayé de faire des efforts pour pouvoir m’améliorer, avoir meilleur caractère, mais ça n’est jamais facile, c’est pourtant nécessaire. Surtout que si je reste sur le projet de carrière que je me suis lancé je vais être obligé de travailler en équipe … La blague. Moi ? Allier mes forces à celles d’un autre ? Laissez moi rire, je risque pas d’y arriver sans efforts. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que même si je suis tout aussi renfermé sur moi-même qu’auparavant, j’essaye de me débrouiller pour me forcer pour fréquenter du monde, même si je ne leur adresse pas la parole pour un sou. Résultat ma visite à Pré au Lard pour la journée. Bon, d’accord c’est principalement le village où les collégiens de Poudlard étudient mais rien ne m’empêchent d’y aller, pas vrai ? Au moins j’élargis mes horizons et j’en découvre de nouveaux. Ah reconstruction de soi quand tu nous tiens …

J’avais donc pu découvrir le petit village où plus ou moins tout le monde semblait bienveillant et débordant de bonne humeur. Écœurant, il y a pas d’autres mots. Pourtant je m’étais forcé à continuer ma petite visite, espérant que justement, d’un moment à l’autre je me découvre capable de supporter toutes ces embrassades et rires en tout genre, tous ces sourires qui, si vous voulez mon avis, me semblent très faux et surfaits mais qui en réalité sont probablement seulement aimable pour n’importe qui sait les accueillir. J’avais pu ainsi découvrir toutes les devantures marquées par le charme britannique habituel, mélangé à un on-ne-sait-quoi de charmant, et qui fait que n’importe qui aurait envie d’aller découvrir ces endroits qui, rien qu’à leur nom, laissaient présager qu’une visite pourrait être une bonne idée. J’étais passé devant la gare, honeydukes –magasin de bonbons qui, en ce samedi après midi, était très largement fréquenté- ; gaichiffon –on ne mentionnera même pas le côté repoussant de la couture présentée, en tout cas à mon opinion- ; zonko –qui attirait plutôt une population de garçons ayant l’air de préparer un mauvais coup- ; ou encore le salon de thé de « Madame Pieddodu », rempli de jeunes filles battant des cils pour attirer n’importe quel premier venu, c’est encore plus ce qui m’avait fait passer mon chemin.

Puis j’avais traversé les ruelles bien moins fréquentées. Et pourtant c’était justement le côté presque désert de cet endroit qui m’avait attiré. Je m’étais avancé vers le fond de la rue et avait aperçu une pancarte à moitié délabrée et pourtant bien lisible, La Licorne Blanche. Décidant que j’avais bel et bien besoin de décompresser j’étais entré, et immédiatement toutes les voix s’étaient tues. Je n’y avais cependant pas fait attention et était allé m’asseoir à une table au fond de la salle qui me dissimulait un peu de tout mais qui pourtant me donnait un champ de vision suffisamment élargi pour que je puisse voir tout ce qui se passait dans la salle, et notamment qui entrait dans le bar. De loin je pouvais lire la carte et quand la serveuse me demanda ce que je voulais boire, je lui demandais un whisky pur feu. Non parce que faire des efforts demande de la concentration, et qui dit concentration dit besoin de décompresser. C’est bien connu, non ?
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Message(#) Sujet: Juste de l'aide.. Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyDim 1 Nov - 22:52

J’avais décidé de profiter moi aussi, de profiter du dernier jour de vacances pour m'aérer l'esprit. Je m'étais rendu à Pré au lard, ou j'y passais la journée. Seul. On est mieux seul parfois, pas vrai ? Ce n'était pas une réalité simple, c'était un choix aussi. Depuis que je suis parti, depuis que ma maman n'est plus là pour me dire ce que j'ai à faire ou non, je me laisse aller. Je semble triste dès les premiers abords, même les adultes ont peur de me regarder. C'est vrai quoi.. Parler avec un gamin de 11 ans, ça peut être dangereux. Je fais si peur que ça ? Apparemment.. Bref. Un jour de repos bien mérité.
Drôle d'endroit, pour un enfant de ma taille, pourtant j'entre dans La Licorne Blanche. Enfin, pas dans le sens propre du terme non plus, j'entre dans le bar que cet animal constitue. Alors que les voix s'étaient tuent pour l'entrée de Kaylan, elles se taisent une nouvelle fois à mon entrée. Je n'avais pas soupçonné cela. Enfin, je veux dire, un bar.. Je ne savais pas.. alors pour paraître plus crédible, je pince mes lèvres, et ma moue d'enfant m'aide beaucoup. Merci maman, de m'avoir fait comme je suis maintenant.
Je m'avance vers les hommes près du bar, afin de leur demander s'ils n'ont pas vu mon chaton. Oui, j'avais prit mon chaton, Olaf, lors de cette sortie, mais ne se trouvant pas très à l'aise dans mon sac, cette petite bête avait trouvé le moyen de s'en échapper. Quand j'ai vu ça.. Je me suis trouvé bien bête. Comme toujours. J'avais néanmoins pris mon courage à deux mains pour pouvoir parler à ce grand monsieur qui fait peur.

Je m'adresse alors à lui gentiment, en mettant bien les formalités que maman m'a appris, mais ce monsieur ne trouve rien d'autre que de me rire au nez et de me pousser.
« Vas t'en, gamin, t'es trop jeune pour être ici.»

Je regarde autour de moi, un peu désemparé, et je respire comme je peux pour ne pas paniquer. Même si celle ci prend le dessus assez rapidement. Je bloque les larmes que je ressens très fortes dans ma gorge et je m'avance vers la porte.
Quel idiot je fais, pour perdre le seul véritable ami que j'ai depuis que je suis un élève de Poudlard. Je baisse la tête et regarde mes pieds en sortant. Quelle tristesse. Quel triste bas monde..
Alors, où as tu bien pu te cacher le chat.. S'il te plaît ne me laisse pas..

Je ressors de cet endroit, d'où j'avais été repoussé comme un mal propre, et je déambule dans la rue sans le moindre espoir. A mes côtés apparaît Sohan. Tien, mon vieil ami.
Je commence par chuchoter pour ne pas me faire remarquer.

« Qu'est ce que tu fais ici, toi ? »
Il me regarde. Mais ne dit rien. Il continue de me suivre.
Parfois je me demande pourquoi mon imagination est si débordante. Si je n'avais pas été si bête, personne ne me prendrait pour un schizophrène à parler seul. Alors que pour moi, je ne parle pas seul puisque je parle avec Sohan.
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyLun 2 Nov - 11:04

Cela fait à peine cinq minutes que j’ai été servi. Cinq minutes d’amertume plongée dans l’alcool. Et voilà que je vois un gamin débarquer dans le bar. Mais qu’est ce qu’il fout ici celui-là ? N’a-t-il pas un château où aller ? Ne devrait-il pas y être d’ailleurs ? Qu’est ce qu’il vient faire ici ? J’ai beau tendre l’oreille je n’entends pas ce qu’il demande au patron lorsqu’il lui adresse la parole. Il faut dire que vu l’endroit non seulement il ne doit pas avoir une voix très forte mais en plus il ya de quoi être intimidé, pas étonnant donc, que je ne distingue pas ces mots malgré les éclats de rire gras et fort des hommes assis au comptoir. Quand le patron repousse le petit je me surprends à froncer les sourcils. De quel droit traite-t-il un enfant de la sorte ? En même temps je n’aurais pas fait mieux, étant habituer à me débarrasser des gamins exactement de la même façon. Pourtant je ne sais pas, quelque chose en lui me faisait pitié. Etait-ce le fait qu’il soit tout seul, ici, ou encore simplement sa petite moue boudeuse quand le patron l’avait abordé ? Qui sait. Toujours est-il que quand il sort du bar je me retrouve à me demander qui il était. Et j’ai beau tenter de me raisonner, ce n’est sûrement pas le whisky qui m’aide à me vider l’esprit. Génial, depuis quand je me soucie du bien être des gosses moi ? D’un autre côté, si on y réfléchit bien, c’est justement le but de ma carrière d’officier de police de venir en aide à ceux qui en ont besoin, et si j’avais été un véritable flic à l’heure qu’il est cela ferait sûrement déjà bien longtemps que je me serais lancé à la poursuite du petit. Au lieu de ça ...

Au lieu de ça je reste à ma table, la capuche de mon sweat sur la tête comme si j’étais un vagabond, ou tout simplement que je ne voulais pas être reconnu. Parce que c’est précisément le cas, je n’ai envie de voir personne, de ne parler à personne, et surtout de n’aider personne. Ou en tout cas j’essaye de m’en convaincre. Alors que ma conscience, elle, me regarde en tapant du pied parce qu’elle s’impatiente. On peut donc jamais être tranquille ? Si même mon propre esprit commence à me pousser à être civilisé il faut croire que je n’ai plus le choix. Et pourtant. Qu’est ce qui m’oblige à le suivre ? Après tout je le connais pas ce gamin, si ça se trouve c’est un intello qui croit tout savoir et qui va rapidement me taper sur le système. « Ou il est perdu et tu devrais l’aider. » Me rappelle ma très chère amie et bonne conscience. Tu parles, à croire que je vais me laisser attendrir par le petit. Jamais de la vie. Ce serait bizarre en plus, il ne comprendrait même pas ce que je lui veux, et je ne sais pas m’y prendre avec les enfants. Je n’ai pas le tact, je n’ai pas la patience, une véritable catastrophe. Je vous le dis moi, parfois mieux vaut être seul que mal accompagné, et ça vaut pour le petit.

Ah oui ? Alors qu’est ce que je fais, devant le bar, prêt à le suivre après avoir laissé la monnaie de ma boisson sur ma table ? Dans quoi je vais me fourrer encore ? Je devrais peut être me souvenir de la dernière fois que je me suis laissé aller à ma curiosité, je me suis retrouvé à promettre à Roxie que je ferais des efforts pour être agréable et souriant, au moins une journée. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle accepte. Mais que veux-tu c’est justement parce que je ne m’y attendais pas que c’est arrivé. Et voilà qu’à nouveau je me mets dans une situation que je pourrais rapidement regretter. Sérieusement je sais pas ce que je vais faire de moi. Surtout que lorsque je retrouve le gosse je me mets à le rattraper, avant de l’interpeller :

« Petit ! Attend ! » Il m’a entendu, je le sais. Pourquoi je n’attends pas qu’il me réponde avant de continuer ? « Qu’est ce que tu faisais là ? Tu ne devrais pas être ici. » C’est moi qui lui fait la morale ? On aura tout vu tient, c’est nouveau. Kaylan Montgomery qui dit à un gosse ce qu’il devrait ou ce qu’il ne devrait pas faire. C’est le monde à l’envers. Et pourquoi je me fatigue à ça encore ? Alors qu’il me serait tellement plus simple de transplaner et de retourner chez moi. Ce serait tellement plus simple… Et c’est ce qui fait que ce n’est pas ce que ma conscience me dicte, pourquoi ai-je voulu m’améliorer encore ?
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyMer 4 Nov - 15:22

Je te regarde, perturbé, et intimidé par ta taille, mais je suis un enfant, c'est normal que je sois encore assez petit. Je regarde ta bouche, je sais qu'elle a prononcé quelques mots, et heureusement que je sais lire sur les lèvres car je ne les aurai jamais remarqué. Je hoche la tête pour te montrer que je t'ai entendu, même si c'est faux, et je baisse la tête. De ma petite voix pas imposante, je t'explique ce qu'il m'arrive, et pourquoi je suis là.

« Mon chat s'est sauvé, je l'avais dans mon sac à dos et quand j'ai voulu le prendre, il est parti.. Il m'a même griffé.. » dis-je en te montrant les multiples griffures présentes sur mes mains, mes poignets et même dans mon cou. Et probablement sur le reste de mon corps. Plusieurs marques ne sont pas celles dignes d'un chaton. On voit encore les multiples marques de coups, et les bleus marquant encore ma peau pâle d'enfant. Je lève les yeux vers toi.

« Et je sais que c'est pas un endroit pour moi, mais je pensais que les messieurs dedans pourraient avoir vu mon chat, et m'auraient aidé.. Mais non. Personne n'est digne de donner des indications normales ici.. Seulement ma maman.. » rajoutais-je en essayant de masquer les larmes qui commençaient à inonder mes yeux. Je soupire et les essuie d'un revers de manche.

« Désolé du dérangement.. Je m'en vais.. Désolé.. » dis-je en faisant demi tour. Je me remet doucement à marcher, en pensant réellement ce que j'ai dit. Sans penser du tout que tu pourrais en avoir quelque chose à faire, ou que tu t'en soucierai. Je marche droit devant moi, sage, et frêle, dans des ruelles qui ne me sont pas du tout destinées, et où le danger règne partout autour de nous.

Tout en moi fait appel à la pitié, et même si en général, je ne fais pas exprès, encore une fois, je la suscite en toi. Même si je ne le sais pas. Je regarde le sol, mes pieds avancent devant moi, et guident mon corps, je ne sais pas où aller, je ne sais pas quoi faire, ni comment retrouver mon animal. Je ne sais pas où chercher puisque personne sur terre ne peut m'indiquer ce qu'il est devenu. Je ne fais qu'avancer et m’apitoyer sur mon sort.
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyMer 4 Nov - 15:54

J’écoute tes paroles en fronçant les sourcils. Mais putain mais il faut être con pour essayer de laisser un animal sauvage comme un chat se promener avec soi, en ville. A croire qu’on pourra le retenir si il décide de s’enfuir n’est pas une des choses les plus intelligentes que j’ai eu l’occasion d’entendre. En même temps d’un autre côté, ce n’est qu’un gamin et probablement ne se doutait-il pas de ce détail. Et voilà qu’il me regarde comme si j’allais le maltraiter, comme les cons du bar l’avait fait précédemment. D’accord j’exagère un peu, en soi il n’avait pas fait grand-chose de plus que de rire de lui et le repousser mais si vous voulez mon avis j’ai déjà vu un comportement plus adapté à la présence d’un petit garçon timide et effrayé. Et j’ai beau vouloir prétendre que je n’ai rien à faire de ses problèmes (et dans un sens c’est le cas), toujours est-il que je ne peux pas le laisser se débrouiller tout seul dans ces ruelles qui ne sont pas souhaitable pour un gamin de son âge. Et d’ailleurs quel âge a-t-il ? Est-ce qu’au moins il avait le droit de sortir de Poudlard seul ? Je ne connais pas le règlement du château mais pourtant une telle chose m’étonnerait fortement. En même temps je n’ai jamais été une balance. Le plus simple pour moi serait de rentrer chez moi maintenant. Mais malheureusement je n’aurais pas la conscience tranquille en sachant que tout peut arriver à ce gosse d’un instant à l’autre. D’un autre côté il y a pas écrit Baby Sitter sur mon front, si ? Malgré tout ça il y a autre chose qui m’inquiète : Ces marques, sur ces bras, celles qui ne sont pas dues au chat. Qu’est ce que c’est exactement ?

Pendant un instant je le regarde s’éloigner, triste et seul à nouveau, puis je réagis : « Gamin ! Attends. Je vais t’aider. Quoi ?! Depuis quand je joue à Mère Theresa moi ? Putain … Dans quoi je me suis fourré encore ? Comment tu t’appelles ? Tu as vu de quel côté il est parti ? J’avais ensuite eu une idée, qui pourrait peut être le rassurer et qui, avec un peu de chance, le rassurerait. Ecoute il commence à faire un peu noir, tu sais ce qu’on va faire ? Comme il répondit par la négative je sortis ma baguette et lui adressais un petit sourire. Une première pour moi. Lumos. » Je murmurais avant de voir un petit point lumineux apparaître au bout de celle-ci. Bien, c’est mieux comme ça.

Toujours est-il que je n’ai jamais su comment m’occuper d’un enfant, et je doute qu’il soit en de très bonnes mains avec moi. Cela veut dire deux choses : Il va falloir que je le raccompagne rapidement au château, et que je ne sais pas à quelle heure j’allais pouvoir rentrer ce soir. Et moi qui pensais pouvoir rentrer pour ne pas aller me coucher trop tard pour la reprise, ça aurait été trop beau pour être vrai. Alors oui j’aurais aimé pouvoir m’en aller. Oui ça me fait chier de devoir l’aider. Mais en même temps est-ce que j’ai le choix ? Est-ce que, compte tenu du lieux où nous nous trouvons actuellement et de l’âge du petit, on pourrait parler de non assistance à personne en danger si jamais je le laissais et qu’il lui arrivait quelque chose ? Probablement. Si nous étions dans un endroit dirigé par des lois moldus. Alors certes ce n’est pas le cas, mais je n’ai aucune envie de voir l’équivalent de cette loi dans le monde magique. Ca me semble être la dernière des choses à faire. Mais si je sais bien une chose c’est que le petit risque d’avoir des ennuis en rentrant au château. Est-ce que ça m’inquiète ? Non. Est-ce que ça m’ait déjà arrivé ? Non. Personnellement à son âge j’avais plutôt tendance à m’enfermer dans ma chambre avec un bon bouquin. Mais il faut croire qu’avec les années les mœurs changent. A moins que quelque chose d’autre ne l’ait poussé à vouloir fuir ces lieux ? Qui sait….
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyMer 4 Nov - 18:07

Je me retourne finalement et te regarde avec beaucoup d'espoir. Pourquoi ce retournement de situation si soudain ? Et pourquoi accepte t-il de m'aider alors qu'il pourrait retourner chez lui et s'occuper d'une meilleure façon ? Je n'en sais rien, mais ce qui m'importe c'est qu'il semble grand et intelligent alors il pourra m'aider sans aucun doute. Et puis, je connais ce petit Olaf, mon chaton, et je sais qu'il est capable de m'en faire voir de toutes les couleurs.

« D'habitude il ne part pas. Il est toujours en liberté, mais là y a un vieillard qui m'a hurlé dessus parce que j'ai marché sur son tapis rouge et que c'est une pièce rare, apparemment, et du coup.. Il s'est sauvé. Mais c'est vraiment pas son habitude.. Et j'ai peur qu'il ne lui arrive quelque chose.. » dis je en mordillant mes lèvres, les rendant rouges d'anxiété.

Je m'avance vers toi, pour parler moins fort, comme si je ne voulais pas qu'on m'entende. Quoi, j'ai pas le droit de masquer mon identité auprès des autres ?

« Je suis Milo, j'ai 11 ans.. Bientôt 12. Mais ne dis à personne que je suis ici, j'ai pas envie de rentrer.. Les autres, ils.. ils ont toujours été méchant avec moi parce que.. j'ai deux mamans, du coup ils disent que c'est pas normal.. » Je baisse la tête, encore, comme si, cette fois, j'avais peur que tu sois comme les autres et que tu décides de te moquer également. Tout au long de ma courte vie pour l'instant, j'avais vécu toutes sortes d'humiliation, et en subir par des adultes étaient l'une des pires possible. Je n'avais pas envie que toi aussi, tu t'y mettes. Alors, je place beaucoup d'espoir au fond de moi, et ne laisse rien paraître pour que tu ne remarque rien.

« Je veux pas de ta pitié, tu n'es pas obligé de m'aider.. mais tu es grand et mon chat va souvent dans les hauteurs.. Et je suis pas grand, du coup.. voilà.. Merci … » dis je en te regardant dans les yeux. Mes prunelles sont très brillantes, et également très foncées. Elles sont magnifiques, il n'y a aucun doute là dessus. De plus, avec la lumière émise par ta baguette, elles brillent encore plus que prévue, et cela les rends plus perçantes, plus touchantes, quand on ose les regarder pour de vrai. Pas seulement en regardant la façade, mais en se laissant transpercé par le regard d'un enfant comme moi.

Après cette petite présentation, je te montre un chemin encore plus sombre et humide, mais également étroit, et je murmure légèrement, effrayé.

« Il est parti là bas, et c'est vers derrière le bar.. Mais .. j'ai peur d'y aller.. et je sais pas encore super bien me servir de ma baguette.. » dis je en la sortant, pour te la montrer. Je pince les lèvres et attendant ta réaction. En voyant que tu m'écoute vraiment, je te rend ton petit sourire.

« Tu es le premier grand qui ne me pousse pas, et ne me tape pas.. »

Je suis un petit garçon adorable, il n'y a aucun doute, et plein de vie, quand je ne suis pas épuisé par les menaces et les coups des autres.
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyJeu 5 Nov - 22:33

J’avais écouté les paroles du gamin lorsqu’il m’avait appris que son chat est d’ordinaire plutôt docile et proche de l’Homme. Oui mais si vous voulez mon avis on ne peut pas se fier à des animaux à la nature aussi indépendante. Des chiens encore… On peut trouver qu’ils sont déjà plus fiables. Mais des chats… Un chat, n’importe lequel, pensera d’abord à sa liberté, et il suivra toujours son instinct. Résultat on se retrouve avec un chat en fuite, un gamin inquiet et moi … Paumé parce que je ne suis pas du genre à aimer gérer ce genre de problème. Maintenant quoi ? Je suis vraiment obligé de continuer de l’aider ? Oui. Mais l’espoir fait vivre. Surtout qu’en soit rien ne m’oblige à rester avec le petit. Tout ça c’est une question de bonne conscience. D’accord je suis le mec le plus chiant au monde selon certains, il m’arrive aussi d’être parfois égoïste, et de ne penser qu’à ma gueule. Mais dans un cas comme celui-là je n’ai pas d’autre choix que d’aider le petit à ce qu’il ne lui arrive rien. Résultat, je suis coincé avec lui tant que on ne sera pas rentrés. Et puis comment je vais expliquer ça moi ? Je n’ai absolument aucune connaissance des profs de Poudlard, je ne sais lequel serait plus clément si je lui ramenais le petit, il va falloir que je me casse la tête pour le ramener en toute discrétion, c’est ça ?

Je lui avais donc demandé son prénom, ça me paraissait être une information nécessaire si je passais l’après-midi avec lui. Je vais quand même pas continuer de l’appeler « gamin », ou « petit », pendant des heures. Il a besoin de mon aide ? Okay mais, il faut que je sois capable de me sortir des ennuis dont il pourrait me mettre et si je dois inventer une histoire le concernant le mieux est que je connaisse son prénom. Au moins on ne me prendra pas pour un kidnappeur. J’appris ainsi qu’il s’appelait Milo, et qu’il allait sur ses 12 ans. Génial, il doit être drôle à cet âge-là tient ! Et pourtant quelque chose dans son comportement me donnait l’impression qu’il n’était pas aussi chiant et tête à claque que les autres petits de son âge. C’est déjà une bonne chose. Je fronçais néanmoins les sourcils quand il me dit qu’il n’avait pas envie de rentrer. Pourtant d’après ce qu’on m’avait raconté sur Poudlard ça semblait être un endroit génial et suffisamment grand pour qu’il y ait des cons et des moins cons. Alors pourquoi ce désir de s’en éloigner ? J’eus néanmoins la réponse un instant plus tard et pendant un moment je ne sus pas quoi lui répondre. Ainsi donc il venait d’une famille de mères lesbiennes. Je ne vois pas exactement ce qu’il y a de mal à ça mais comme c’est bien connu, parfois les gens ont besoin qu’on leur montre que les choses ne sont pas aussi néfastes qu’ils ont peur qu’elles soient.

A cet instant-là je ne savais pas ce que je faisais mais je me retrouvais accroupi, devant toi, et j’avais pris tes petites mains dans les miennes. « Ecoutes Milo, il y a une chose que je voudrais que tu me dises. Tu veux bien ? Je le laissais réfléchir un instant, puis je lui demandais à nouveau : Est-ce que tu crois que ce qui n’est pas normal est forcément mauvais ? Ceux qui t’embête ont très probablement seulement peur de ce qu’ils ne connaissent pas et ne peuvent pas changer. Mais en réalité il n’y a rien de mal là dedans. Et si tu veux mon avis je trouve ça beau que tes mamans se soient battues pour pouvoir t’avoir. Et toi, tu as été très courageux pour supporter ce que les autres te disaient et qui n’était pas gentil du tout … Tu sais peu de petits garçons de ton âge pourraient supporter ça, mais tu l’as fait et crois-moi c’est ce qui te rendra fort, un jour. »

Je crois qu’au final je me retrouvais un peu dans ses paroles. Après tout, avant que je ne sois « grand » comme il dit si bien, j’étais effrayé par les paroles des autres, et cela aussi me poussait à m’éloigner. Ma solitude pour ma liberté. Ca semblait être un marché équitable. Et pourtant maintenant que je voyais ce petit j’avais envie de le protéger et cela ne me ressemblait en rien du tout. C’était pourtant bien ce que j’étais parti pour faire, et lorsque je m’étais relevé et que pour essayer de le rassurer j’avais illuminé ma baguette je m’attendais à tout sauf à ses paroles qui me laissaient supposer qu’il avait appris à être fort depuis bien longtemps. Quand on y pense cependant c’est triste, et je me contentais de hocher la tête lorsqu’il me dit qu’il ne voulait pas de ma pitié.

« Je vais t’aider. Mais après on rentrera, il le faut. » Lui dis-je, un peu à contrecœur puisque je savais qu’il craignait de retourner au château. Je regardais ta baguette, et le chemin en question, puis te dis : « Bon, alors écoute moi. On va faire de la magie tous les deux, tu veux bien ? Je te faisais un petit sourire rassurant puis continuais mes instructions : Tu vas fermer les yeux. T’imaginer dans le noir, même si tu as peur d’accord ? Puis tu vas imaginer un petit jet de lumière éclairer ton chemin, tu peux faire ça pour moi ? Je te laissais te concentrer et ajoutais ensuite : Et une fois que ce sera fait tu vas prononcer un tout petit mot : Lumos. Tu vas voir il n’y a rien de compliqué là-dedans. »

Je te regardais te concentrer, parfaitement conscient du fait que même si tu m’avais dit que tu étais effrayé, je ne pouvais clairement pas passer dans ce passage, à moins de l’approfondir, ce qui risquait grandement d’affecter le bar. Merci mais non merci, niveau discrétion on a déjà fait mieux, ça va donc être au petit de s’y aventurer. Parce que c’est clairement impossible pour moi de passer ici.
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyVen 6 Nov - 20:17

Je te regarde, je suis tellement content que j'en oublie que nous sommes en public. Je me le rappelle et me calme. Quoi, je n'ai pas le droit d'être soulagé qu'on m'aide ? D'habitude, les gens passent leur chemin. Pourtant, maman m'a toujours dit que j'étais le garçon le plus gentil du monde. Et, même si j'en doute, je sais que je ne suis pas le plus mauvais. Je soupire et me replie un peu sur moi même. Je grandis mes épaules légèrement et te regarde dans les yeux. Et bizarrement, je sens en toi que tu te sens obligé de m'aider. Je te regarde et là, je sais qu'en fait, ça te soûle plus que tout de retrouver ce chat. Je décide de te parler quand même, histoire de m'assurer que tu ne te force pas trop, et je te laisse une multiple occasion de partir.

« T'es sûr de le vouloir ? Je vais savoir le faire tout seul.. Je suis grand.. Même si ça me prendrait longtemps.. Je suis pas un méchant garçon, je veux pas t'imposer de rester avec moi si t'en as pas envie. »

Et voilà que je parle comme un adulte. J'ai toujours été très grand et mature pour mon âge. Je ne prend jamais rien à la légère, et en général, on me le reproche. J'ai du mal à m'amuser avec des choses qui ne me font pas rire. Pourtant, je ris facilement, mais les gens ont du mal à comprendre parfois, que je n'ai pas envie de rire. Que ce n'est pas parce que je suis un enfant, que je suis obligé d'avoir un esprit rieur. J'ai été confronté aux difficultés de la vie très rapidement, et maintenant, je sais faire face aux périples qui m'arrivent, sans que je ne puisse le contrôler de moi même. Je suis de nature calme et je peux devenir joueur avec les choses et les sujets qui m'intéressent. Les chats, ou les chiens, par exemple. Mis à part lorsque le mieux a disparut.


Je t'indique mon prénom lorsque tu me le demande et te regarde dans les yeux tout du long. Quoi, tu n'aime pas mon prénom ? Ah, j'ai eu peur. C'est un prénom que ma maman a choisit, et c'est bizarre mais j'y tiens beaucoup. Je n'ai pas envie d'en changer, il me convient très bien.
Soudain, Sohan apparaît et je détourne le regard vers lui. Mais, pour que tu ne le remarque pas, je te regarde à nouveau. J'ai bien le droit de cacher son existence, non ? Surtout si toi aussi tu décides de me prendre pour un fou parce que j'ai un ami imaginaire. C'est le seul que je n'ai jamais eu pour l'instant, avec mon Olaf. C'est pas de ma faute si j'ai besoin de parler parfois, lorsque ma maman est occupée. Enfin, lorsque les deux le sont, surtout. Parce que, de toute façon, c'est rare que je parle avec ma deuxième maman depuis que Jack est là.
Le monsieur face à moi semble réfléchir. C'est rare, de nos jours, les gens qui réfléchissent. Mais c'est rigolo quand même. Il a un air sévère sur le visage, mais je sais d'avance qu'il ne me fera aucun mal. Personne ne pourrait le prendre pour un kidnappeur ni un violeur, si vous voulez mon avis. Il a pas une tête d'abruti quoi. Et franchement, ça aussi, c'est rare.

Il est vrai que je ne suis pas aussi chiant et tête à claque que les autres enfants de mon âge, mais encore une fois, c'est juste parce que depuis tout petit, j'ai été confronté à des choses dont les autres enfants n'auront jamais à se soucier de connaître. Je suis un très grand garçon. Peut être pas en taille, puisque je ne pense pas pouvoir un jour te dépasser. Oui, je prend exemple sur toi. Si ce n'est pas une première ça ! Prendre exemple sur un grand.. Si maman voyait ça.. Elle serait fière de moi.

D'ailleurs, est-elle fière de moi , là ? Est-ce qu'elle sait ce que je fait, et m'en voudrait-elle si elle savait que je me suis enfuis du château ? Non, parce que je suis conscient que ce n'est pas bien du tout, mais que voulez-vous, un enfant, de un ; ce n'est pas censé écouter, et de deux ; il peut être mal et avoir envie d'aller prendre l'air. Bon, j'aurai peut être du l'écouter sur le fait de ne pas toujours emporter mon chat dans mon sac, parce qu'il va grandir, mais là il est encore petit..

Je te regarde t'accroupir devant moi, et sur le moment, je prend un peu peur et tire sur mes mains, mais je te regarde et je ressens que tu n'es vraiment pas méchant Ce que tu fais ensuite le confirme. Je te regarde dans les yeux, et t'écoute avec attention. Aussi bien avec mes oreilles, et mes yeux d'enfants. Je souris finement. Un magnifique sourire capable de faire sourire même la personne la plus triste du monde. Maman a dit que mon sourire pouvait sauver des vie. C'est vrai ? J'en doute fortement. Si quelqu'un veut mourir, je suis d'avis à dire que rien ne peut la sauver, pas même un sourire.

Tes paroles touchent mon petit cœur d'enfant, et je ne te quitte pas du regard. Si j'avais eu un papa, j'aurai voulu qu'il soit comme toi. Mais j'en ai pas.. Alors, un grand frère ? Si j'avais eu un grand frère, est-ce qu'il m'aurait aimé ? Est-ce qu'il se serait occupé de moi comme tu le fais maintenant ? A essayer de m'aider et me réconforter ? Je ne sais pas, mais dans mes pensées les plus profondes, je l'espère. Parce que j'espère être un bon grand frère avec Jack. Même si je n'ai pas le droit de beaucoup l'approcher. Maman Kath pense que je vais le blesser volontairement avec ma magie..
D'ailleurs, Jack, ça va être un sorcier aussi ? Est-ce que moi aussi je vais pouvoir le rassurer ainsi ?

Je hoche la tête quand j’entends ta question, et je continue de t'écouter attentivement. Est-ce normal si j'ai envie de pleurer ? D'habitude je ne parle pas aux étrangers mais là, je suis littéralement touché par ton discours.

« Merci.. »
Dis-je, doucement. Je te regarde dans les yeux, et je te souris. Encore une fois. Oui, ça fait beaucoup de sourire en une journée, mais je sais pas.. Je me sens bien. Comme si rien ne pouvais m'arriver si tu es là. Et j'ai l'impression que je peux enfin me laisser aller, et également que je peux souffler, sans être sous la pression des cours, des gens, de tout.. Quel stress !

Je vois que ton regard sur moi a changé. C'est étrange.. Pourquoi ne sembles-tu plus si pressé de me ramener ? Enfin, c,'est peut être moi qui hallucine aussi.. Allez, Milo, ne te laisse pas surprendre, il est peut être méchant lui aussi, et c'est peut être une ruse !
Pourtant, j'ai envie de continuer, et de te croire. C'est donc ce que je fais.
Je te laisse parler et m'expliquer ce que tu veux que je fasse. Je commence donc à me concentrer. Une toute nouvelle sensation m'envahit. Je vais utiliser ma magie en dehors du château ! C'est une grande première. De plus ; je vais le faire avec une personne comme moi, qui n'est pas professeur. Cette idée, aussi nouvelle soit-elle, me fait sourire. Et je m'applique à faire ce que tu demandes. Je suis calme, et concentré. Je m'imagine comme prévu dans un chemin très noir, où je ne vois rien, et mon rythme cardiaque accélère. Je souffle un peu et reste concentré. Puis je m'imagine ce petit jet de lumière éclairer mon chemin. Et je murmure ce tout petit mot donc je ne connaissais pas encore la signification, bien que le son soit assez significatif.

« Lumos.. »

Ce petit sort, je ne le connaissais pas encore, pourtant une petite lumière, tout de même forte, apparaît au bout de ma baguette ce qui fait, doublement, illuminer mes yeux. Je retiens mon souffle et me retiens de rire. Mes yeux rient pour moi. Mon visage angélique est entouré par la lumière. Je tourne la tête vers le trou par lequel je soupçonnais mon chat de s'y être aventuré. Je te regarde ensuite et fronce les sourcils. C'est donc à moi de passer là dedans, alors que je suis effrayé par le noir ? Bon.. Soyons courageux.
Je prend une grande respiration et ferme les yeux un instant pour me calmer.

« Bon... »
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyDim 8 Nov - 16:51

Le petit a l’air d’être réticent, pour une raison qui m’échappe, et je fronce les sourcils quand il me demande si je suis sûr de vouloir l’aider. N’ai-je pas été suffisamment clair sur le fait que j’allais effectivement lui donné un coup de main ? Est-ce qu’il croit vraiment que je serais le genre de personne à donner de faux espoirs à un gosse et à me barrer juste après ? Je ressemble à ça pour les jeunes ? Non parce que si c’est le cas voilà une chose que j’ignorais à mon sujet, et quelque chose en moi se dit que je préférerais encore avoir l’air sympa plutôt que cruel. Même si je ne me rapprochais d’aucun de ces deux qualificatifs. Et je vois pas comment il pourrait « m’imposer » de rester avec lui. Au pire des cas si je n’avais vraiment pas eu envie de l’aider je me serais barré dès qu’il m’aurait fait part de son problème, en lui disant de se démerder en trouvant un héros autre part. Alors certes il n’a pas exactement trouvé le mec le plus gentil du monde mais au moins je vais l’aider et je décidais de lui donner la réponse la plus franche qui soit.

« T’inquiète pas gamin, j’ai rien contre toi, c’est les gosses en général que je supporte pas. Mais tu n’as effectivement pas l’air d’un méchant garçon et je vais tâcher de t’aider comme je peux. Ca te va ? »

Je te demande par la suite et j’apprends par la même occasion pourquoi tu as cherché à t’éloigner du château. Est-il étrange que tu me fasse penser à ma version de moi-même qui avait ton âge ? Pourtant nous n’avons rien en commun. Mais j’ai l’impression de connaître ce désir de s’éloigner de tout parce que où qu’on aille les gens semblent se sentir obligés de juger qui nous sommes, et de donner un avis sur notre façon de se comporter, ou bien de là où on va. Nous n’avons donc rien en commun et pourtant en un sens j’ai l’impression d’avoir le devoir de te protéger. C’est très étrange, jamais je n’avais protégé personne, et je ne pensais pas qu’un jour je le ferais. Apparemment il faut une première à tout. C’est à ce moment-là que, alors que je ne l’avais absolument pas prévu, je m’accroupis devant toi et te prends les mains. Au début tu sembles vouloir reculer mais tu comprends finalement que je ne te veux aucun mal et je tentes même un petit sourire rassurant. Je suis très nouveau à tout ça et pourtant lorsque je commence à essayer de te rassurer sur le fait qu’il n’y ait rien de mal à être issu d’une famille de parents gay, les mots sortent tout seuls de ma bouche, sans que j’ai besoin de réfléchir, ni de les reconsidérer, et je ne m’arrête qu’une fois que j’ai vraiment terminé de parler.

Finalement lorsque tu hoche la tête je perçois l’émotion dans ton regard. Surtout lorsque tu me remercie. Je te rends doucement ton sourire même si ce ne serait pas habituellement mon genre. Je me relève et tapote doucement ton épaule :

« T’inquiète pas va, on va le retrouver ce chat. »

Je continue de te motiver et t’explique comment éclairer ton chemin grâce à ta magie. A vrai dire il s’agit d’un sort très basique que tout sorcier connaît dès leur plus jeune âge et pourtant malgré sa simplicité il est très utile. Comme dans un cas tel que celui-ci par exemple. Après tout si nous n’avions pas eu cette petite lueur au bout de ta baguette je parie que tu n’aurais pas osé t’aventurer dans cet endroit sombre. Après tout j’ai été gosse un jour aussi et je sais que personnellement les ombres dans les ténèbres me faisaient toujours penser à des créatures de la nuit prêtes à m’attaquer à n’importe quel moment. Mais quel enfant n’a jamais ressenti ça ? Bien sûr je n’en parlais à personne et c’est peut être là la différence entre l’enfant que je fus et les autres. Les autres, eux, auraient surement choisi de demander à leurs parents de les protéger. En ce qui me concerne, et seulement à cause de mon indépendance et du fait que je sois solitaire, je préférais fermer les yeux très fort et tenter de me persuader que ce n’était que mon imagination qui me jouait des tours. Peut être que si lorsque j’avais eu ce genre de frayeur j’aurais su que j’étais un sorcier, et surtout que la magie existait, peut être alors aurait-il été très difficile de me débarrasser de mes angoisses silencieuses. Heureusement pour moi ce n’était pas le cas. Qui sait ce qui aurait été différent dans ma vie si j’avais toujours su ce que j’allais devenir.

« Bien. Maintenant Milo écoute moi. Il ne faut pas que tu te sentes seul et effrayé une fois que tu te seras aventuré là bas. Tu dois rester concentré sinon la lumière de ta baguette ne brillera plus. Une fois que tu auras trouvé ton chat tu me préviendras. Je serais toujours ici, d’accord ? Tu n’as pas à avoir peur. »

Quoique maintenant que j’y réfléchissais bien, si je réussissais à lancer un Confringo sans endommager le bar personne ne remarquerait rien. Il suffirait d’effacer les traces de notre passage avec un Reparo. Mais pour le moment on va faire confiance au petit, après tout si ça se trouve il va y arriver comme un chef. Surtout qu’à en croire les couleurs de sa cape de sorcier il est à Serdaigle. Ce qui veut dire, si j’ai tout compris aux répartitions à Poudlard, que c’est un petit futé. Il a donc toutes les chances d’y arriver. Sans compter que détruire le mur derrière la taverne pourrait être une très mauvaise idée et je ne suis pas certain d’en avoir envie. Pour m’attirer des ennuis ? Merci mais non merci. J’ai beau avoir trouvé un petit protégé ça ne veut pas dire que ma lâcheté m’a abandonné…
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyJeu 12 Nov - 15:01

Suite à ta première réponse, je souris, légèrement satisfait, et je te regarde en hochant la tête. Je me gratte la tête, ce qui décoiffe mes cheveux, et je regarde vers le trou sombre, par lequel je vais devoir passer.

« Il est petit quand même... » dis je en parlant de l'espace relativement très réduit que je montre même du doigt, inquiet.

J'ai toujours été très solitaire, mais, maintenant que tu es là, je me sens moins solitaire bien que je sente encore que je le suis toujours. J'ai l'étrange impression que toi aussi, solitaire, tu me transforme, en m'aidant. Nous sommes deux solitaires, comblant la solitude. Et mon cerveau commence à s'embrouiller, tout comme Sohan qui rit devant moi, et se moque un peu de moi. Il m'embrouille également. Il sait à quel point je suis bouleversé par le fait que tu m'aides, qu'il continue de le faire pour me rendre mal à l'aise. Et cette timidité maladive se fait maintenant ressentir en moi. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que j'aille mal lorsqu'il ne faut surtout pas que je le sois ? Je sens mon cœur se serrer, et je ressens l'envie, peut-être le besoin, de pleurer. Pourtant, je me retiens et baisse seulement la tête. Je ne suis pas assez courageux, pour faire ça. Je le sais. Je le sens en moi.

Ton discours par rapport à mes mamans me rassurent. Donc, toi aussi, tu penses qu'il n'y à pas de mal ? De toute façon, ce n'est pas de ma faute. Et puis, même si je le cache, je les aimes vraiment beaucoup, mes mamans. Et je pense qu'elles sont les meilleures. Elles n'ont pas besoin d'être un homme et une femme pour éduquer Jack et moi, dans de bonnes conditions. Elles ont juste besoin d'être comme elles le sont ; parfaite. C'est mes mamans à moi. Personne ne peut dire qu'elles ne sont pas aptes à avoir des enfants. Si elles en voulaient, elles savaient qu'elles étaient prêtes donc pourquoi vouloir leur retirer tout ce plaisir ?

Ton sourire m'apaise, et je sais que je peux t'accorder ma confiance, même si j'en ai absolument pas l'habitude.


Lorsque tu me dis qu'on va retrouver mon chat, je souris et hoche une nouvelle fois la tête. Puis je t'écoute attentivement. J'entre lentement dans ce trou et inspire calmement. Courage, Milo, tu peux y arriver...

« Ou, échouer...... » Me dit Sohan, un sourire en coin sur les lèvres et une attitude qui me glace le sang. Pour qui il se prend ? Hé ! C'est à moi de décider s'il est gentil ou non, et c'est moi qui décide s'il a le droit d'apparaitre ou s'il doit rester dans un tiroir de ma tête !

Suite à cela, je décide de fermer les yeux très fort, et je tente de rester concentré comme je peux. Je rouvre les yeux et m'avance lentement vers le fond. Les rats commencent à couiner et courent vers la sortie ce qui me fait sursauter. Ces bestioles dégueulasses arrivent vers toi, et te courent sur les pieds avant d'aller se cacher.

Mon rythme cardiaque s'accélère, mais je ne me décourage pas. Bien que je sois au bord du malaise, et au bord des larmes. Je me concentre, et la lumière de ma baguette devient un peu plus importante.
Je me rassure un peu essayant de te parler.

« Je dois aller où.. ? Il y a deux chemins.. je sais pas lequel essayer.. et il fait froid aussi. Et ça sent vraiment pas super bon ici.. Un mélange de toilettes et de nourriture pourries.. »

Je pose mon bras libre sur ma bouche et mon nez pour ne pas respirer ces odeurs nauséabondes. Je n'attend que ton signal pour tenter l'un des tunnels que j'ai en face de moi, pour ne pas risquer de prendre trop de temps, ne de ne pas me perdre dans les souterrains flippant de ces rues vraiment pas accueillantes. Qui sait, peut-être qu'il y a des cadavres dans le coin, ou d'autres rats.. Des gens habitent ici ? Des sans domiciles fixes.. ? Ce ne serait pas envisageable ! J'essaie de m'imaginer ne serait-ce que deux jours ici, et je pourrai rapidement mourir de panique face à toute cette saleté, ces choses qui donnent envie de vomir tellement ça me paraît sale....
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyJeu 12 Nov - 15:44

Je vois que tu fais des efforts pour rester calme, et tenter d’être courageux et cela me suffit à vouloir t’encourager. J’essaye de te calmer avec des mots, simples mais ayant l’air efficaces puisque tu réussis à m’écouter patiemment. Lorsque tu me fais remarquer à quel point le chemin que tu dois emprunter est petit je soupire doucement, non pas parce que je suis énervé mais pour la seule et unique raison qu’effectivement l’endroit n’est pas le plus accueillant au monde et pourtant nous n’avons pas le choix. Je me suis engagé à t’aider et je ne vais sûrement pas baisser les bras pour une raison aussi futile.

« Tu as raison. Ce n’est pas le chemin le plus simple. Il est plutôt étroit. Mais si je ne m’abuse tu l’aimes ce chat, pas vrai ? Tu as envie de le sauver ? Alors il n’y a pas d’autres solutions Milo, j’en ai peur. »

Quand tu baisses la tête je me demande si tu vas y arriver, ce n’est pas une tâche aisée pour un petit garçon de ton âge. Mais qui a dit que la vie était facile ? Un jour ou l’autre on est obligés de faire un ou deux petits efforts pour quelque chose auquel on tient. Alors non je n’ai aucun moyen de t’aider. Même si la situation n’est pas simple je fais déjà de mon mieux pour t’aider, je ne peux rien faire de plus, même si j’aimerais pouvoir te rendre cela plus simple. Ah bon , Non parce que ce serait bien la première fois que moi, Kaylan Montgomery, je souhaiterais aider quelqu’un à ce point ? Je n’ai jamais eu l’habitude du travail d’équipe. Est-ce qu’on est censés faire un exercice à la place d’un autre dès que celui-ci se sent dépassé ? Parce que je ne suis pas certain qu’au final cela soit vraiment l’aider.

Je t’explique comment utiliser ta baguette, même si normalement on aurait plutôt demandé l’aide d’un véritable professeur. Pour cette fois mes conseils feront l’affaire, parce que c’est tout ce que nous avons sous la main. Je préférerais m’éviter des ennuis en manquant de briser le bar d’un coup de baguette magique, littéralement. D’un autre côté, est ce que un Confringo suffirait à détruire la Licorne Blanche ? Peut être bien. Je n’ai pas envie de tester. Après tout si ce sortilège est en mesure de détruire une partie de falaise je n’ai pas de doute quant à sa puissance. Surtout que j’ai toujours su comment réussir mes sorts et il suffit de s’appliquer un peu pour voir tout de suite un résultat satisfaisant qui, dans la situation présente, risquerait de l’être justement un peu trop.

Perdu dans mes pensées je n’entends pas venir les rats qui déboulent de ce même tunnel où tu te trouves et ma mâchoire se crispe. Pour la première fois de ma vie je découvre ce qu’est la culpabilité. Pour la première fois je regrette une action, me demandant si vraiment tu n’aurais pas pu faire autrement, par exemple en appelant ce chaton, en allant chercher de la bouffe n’importe où, ou bien encore en n’emmenant pas ton chat à Pré-au-Lard en premier lieu. Bon, en tout cas ce moment me permettra de découvrir que, sans aucune surprise, je supporte mal la culpabilité. Je déteste avoir à me reprocher quoi que ce soit alors forcément j’ai du mal à gérer. Le pire dans l’histoire c’est que si jamais ma saleté de conscience avait fermé sa gueule je ne serais pas dans ce merdier. Surtout que …

Ta voix me sort de mes pensées et j’écoute ta question. Je prends le temps de réfléchir puis prononce ces quelques mots : « D’abord écoute moi petit. Tu vas te concentrer sur autre chose que l’odeur. Par exemple tu te souviens de l’odeur que ton bébé chat avait ? Tu te souviens de sa douce odeur et de la douceur de son pelage ? Qui te réconfortait quelles que soient les conséquences ? Bien. Je veux que tu penses à ça et seulement à ça. Tout va bien se passer.Qui aurait cru que j’aurais un si bon feeling avec un gosse ? Certainement pas moi. Bon. Une fois que tu t’es calmé tu vas regarder autour de toi. Est-ce que tu vois un endroit où il y a plus de lumière ? Si oui ton chat a certainement dû fuir cet endroit. Un animal effrayé cherchera à se réfugier dans les ténèbres, où ils sont le plus à l’aise. Crois moi Milo ça ne va pas être agréable mais tu peux le faire d’accord ? Tout va bien se passer. »

A nouveau je m’en veux un peu de te pousser à aller dans cet endroit répugnant. Mais je n’ai pas le choix. Après tout je t’ai promis que je t’aiderais et c’est ainsi que je le ferais. Il n’y a pas cent mille options qui s’offrent à nous. Soit ton chat est con et c’est le seul félin que j’aurais jamais vu qui choisi d’aller en plein air quand il a peur, ou alors c’est un chat tout ce qu’il y a de plus normal et il aura essayé de se cacher lorsque le vieillard de tout à l’heure vous aura effrayé, ce qui me paraît déjà plus logique. Après tout il faut rester logique, quand un animal ne se sent pas en sécurité il suit son instinct. Cela explique par exemple le fait que quand un chat est poursuivi par un chien il monte à l’arbre le plus près. Parce que le chien ne peut pas y grimper. C’est son instinct qui lui indique comment se mettre en sécurité. Eh bien là c’est sensiblement la même chose, à la différence près qu’il n’a pas été effrayé par un chien mais par un mec un peu trop criard, et que donc du coup il a couru aussi vite qu’il a pu pour se cacher dans un trou, littéralement. Maintenant il me revient de tenter de rassurer Milo pour qu’il ne soit pas trop effrayé par cet endroit répugnant.
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptyJeu 19 Nov - 15:49

Cette situation me met encore plus dans une humeur instable, et je ne sais absolument pas comment je fais pour ne pas craquer. Un enfant, ça n'est pas censé être très sensible ? Enfin... Un enfant comme moi ? J'ai toujours eu en horreur le noir, les mauvaises odeurs. Pourtant lorsque tu me demandes de me souvenir d'une bonne odeur, celle de mon chaton, c'est le parfum de ma maman qui me revient et cela me calme. Qui l'aurait cru ? Pour moi même et pour me rassurer, je chante tout bas une chanson qu'elle me chantait pour que je m'endorme, d'abord pour me concentrer et garder en tête son odeur de maman protectrice, ensuite pour appeler mon chaton, qui connaît lui aussi cette musique. Quoi ? Mon chat aussi, il est intelligent.

« Petit bébé, n'est pas pe-peur.. tout se passera pour le mieux..
Je serai là dans tes rêves les meilleurs. Et souviens toi..
Oui souviens toi que jamais rien ne pourra nous séparer, car tu es,
tu es le seul et l'unique amour de ma vie.. »


La musique te parviendra sans doute aux oreilles, mais je m'en fiche car j'en ai besoin. Je ressens le manque de ma mère, et je sais que rien ne pourra le combler. Je sais parfaitement qu'il y à des gens qui n'ont plus leur parents, ici, mais moi je les ai toujours, et, n'ayant pas l'amour de mes deux mamans, c'est comme si j'avais un double manque d'amour. C'est pas la fin du monde, Milo. Pas vrai ? Je soupire et appelle mon chaton.

« Olaaf.. ? »

Rien. Rien du tout. Aucun bruit, mis à part du bruit des gouttes d'eau qui s'écrasent violemment à même le sol. C'est complètement le bruit le plus effrayant, lorsqu'il n'y à aucun autre bruit. Peu importe. Je serre les dents et bouge délicatement la lumière de ma baguette qui s'intensifie en vue de ma concentration extrême. Je m'avance, et cette fois, un miaulement se fait entendre.

« Ah ! » je cris en me cachant la tête dans mon bras quand un chat qui n'est pas le mien essaye de m'attaquer, avant de s'enfuir hors du trou. Ce gros chat dégueulasse t'attaque les pieds lorsqu'il arrive à toi et crache pour te faire peur, même si, en soi, ce chat est ridiculement petit face à toi. Et, rien que d'y penser, il aurait très bien pu être dégagé. Ce gros chat s'enfuit ensuite une nouvelle fois après avoir essayé de passer entre tes jambes, sans grands résultats.
Je calme mon rythme cardiaque et reste tant bien que mal concentré sur la lumière de la baguette.

« S'il te plaît reviens.. je t'en supplie.. tu n'as pas le droit de me lâcher.. je t'ai sauvé la vie, je fais attention à toi, tu ne peux pas me lâcher comme ça.. j'ai besoin de toi.. je te promet de faire plus attention à toi.. » dis je, des larmes dans la voix.

« T'es tout ce qu'il me reste.. » je finis par lâcher les larmes que je retiens depuis longtemps. Je ne me rend pas compte que le chaton que j'appelle depuis tout à l'heure s'avance vers moi, et se couche sur mes pieds. Après que j'ai finit par me calmer, je baisse la tête en entendant les ronronnements habituels d'Olaf, lorsqu'il est joyeux.

Quand enfin cela me vient à l'esprit, je retiens mon souffle et l'attrape pour le serrer contre moi. A ce moment là, plus rien n'existe autour de moi. La lumière produite par ma baguette est plus largement étincelante, ce qui est due à mon émotion. Je ne fais même plus attention aux odeurs, ni à la saleté, car je suis complètement refait. Mon chat est de retour, plus rien ne m'importe.
Je fais le chemin inverse sans aucun problème, et j'arrive devant toi. Des larmes encore sur les joues, mais le regard brillant, et le chat noir, et magnifique, dans les bras. Un chat très doux et câlin, le chat dont tout le monde rêverait d'avoir, d'ailleurs.

Je relève les yeux vers toi doucement, et le chaton, ronronnant, fait de même. On te regarde et, seulement là, je te souris vraiment. Un sourire immense, comme si j'avais réussi à vaincre quelque chose, et je sais parfaitement que c'est grâce à toi, car je n'y serai jamais arrivé seul. Mon sourire rayonne autour de nous.

« Merci.. »
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Message(#) Sujet: Re: Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] Tu n'as rien à faire ici petit [Ft. Milo] EmptySam 21 Nov - 18:50

Au moment où je t’entends chantonner pour toi-même je souris doucement, pensant que cette chanson doit probablement être une berceuse que l’une de tes mamans te chantait quand tu étais petit. Je ne fais cependant aucun commentaire, perdu dans mes pensées. Je me souviens que, petit, je me racontais moi-même des histoires dans lesquelles rien ne pouvait me blesser parce que je pouvais faire disparaître les vilains monstres si j’en avais vraiment envie, et que je l’espérais très fort. De toute façon déjà à l’époque je n’étais pas spécialement proche de mes parents. En fait je ne me souviens plus de la dernière fois où c’est moi qui ai demandé un câlin à ma mère, c’est inquiétant ? Pas pour moi. Après tout on finit par s’habituer à vivre comme un solitaire. Et finalement ça a ses avantages. Au mois on n’est embêté que par ses propres problèmes, on n’a pas besoin de se demander comment on pourrait aider les autres et, très franchement, je me demande comment les gens qui travaillent dans l’humanitaire font. En soi j’ai beaucoup de respect pour eux, mais je ne vois pas comment on peut avoir envie de se soucier des affaires de quelqu’un d’autre que soi. A moins bien sûr de n’avoir une vie parfaite et de n’avoir absolument aucun problème auxquels penser. Mais bon, il faut être réaliste, une vie parfaite n’existe pas, pour personne…

« C’est bien Milo, continue comme ça ! » Je t’encourage quand tu te tais un peu, peut être trop effrayé pour te souvenir des paroles ? Je n’espère pas. Cependant par la suite tu cesses de chanter et préfère appeler toi-même ton chat, ce qui me conforte dans l’idée que tu dois être terrifié. Je m’interdis cependant d’y penser, puisque il n’y avait aucune autre vraie option.

Je t’entends crier et fronce les sourcils. Et puis je vois ce qui t’a effrayé quand un chat à l’air pas franchement bien en point déboule de l’espèce de tunnel dans lequel tu t’es engouffré. Quand il me voit il crache, encore plus effrayé, et je m’écarte pour le laisser s’échapper. Non mais on aura tout vu, un chat qui essaye de s’en prendre aux humains ! Je le regarde s’échapper rapidement, pour trouver un autre trou sûrement, et je prête de nouveau attention à l’endroit dans lequel tu t’es enfoncé depuis maintenant deux longues minutes. Je me demande comment c’est là dedans pourtant quelque chose me dit que finalement non, je ne loupe rien du tout. Je n’ai d’ailleurs aucune difficulté à imaginer l’humidité et la saleté de l’endroit et de nouveau je regrette que tu aies été obligé d’y aller. Bon, c’est sûr qu’il y en a qui ont fait pire à ton âge mais tout de même, c’est le genre d’endroit qu’on souhaiterait éviter autant que possible, et on peut facilement imaginer pourquoi. Après tout vu le niveau de dégoût que tu dois probablement ressentir à l’heure qu’il est, je ne voudrais pas être ta place. D’ailleurs est-ce pour cette raison que je t’entends supplier ton chat de revenir ? Est-ce que cela va vraiment marcher ? J’en doute. Je capte des bribes de conversation comme « Je t’ai sauvé la vie » ou « t’es tout ce qu’il me reste[/i] » et je me demande si c’est vrai. Est-ce que tu es vraiment si seul ? Je ne pensais pas que le collège Poudlard était si horrible pourtant. Peut être n’as-tu tout simplement pas assez essayé d’aller voir les gens ? Si ça se trouve tu pourrais trouver des enfants de ton âge avec qui devenir ami ? Ou des plus grands qui pourraient te protéger de la méchanceté des gens ? En même temps je pense de cette façon alors qu’à ton âge j’étais pire. Tu parles d’une situation ironique…

Et puis, alors que plus aucun bruit ne me parvenait du tunnel je t’entends marcher à un ou deux mètres de moi, puis je te vois sortir, une petite boule de poils noirs dans les bras. Alors c’était pour ça qu’on se battait depuis tout à l’heure ? Tu me diras l’apparence n’équivaut jamais à l’affection qu’on peut porter à un animal, et d’ailleurs je suis bien placé pour le savoir, le chien que ma mère possédait lorsque j’habitais encore chez elle était un griffon, un chien qu’on pourrait trouver plutôt moche et pourtant c’était peut être bien mon plus fidèle ami lorsque je ne savais plus comment supporter les choses. J’allais prendre l’air et il m’accompagnait, je me perdais et il m’aidait à rentrer, en somme je lui dois beaucoup. Ce n’est donc définitivement pas un facteur valable pour juger un animal, et les petits ronronnements qui me parviennent malgré la distance qui nous sépare me montrent bien que le chaton est très heureux de te retrouver, et plutôt fidèle aussi dans son genre. C’est ce qui me fait réaliser que peut être tout ça valait le coup ? Que même si ce tunnel était loin d’être agréable, retrouver ton chat valait largement cette expérience quelque peu éprouvante ?

J’ai moi-même un sourire lorsque je vois ton visage s’illuminer. « Tu n’as pas à me remercier petit. » Je commence. « Tu as fait tout ça tout seul, tu as été très courageux et tu t’es prouvé à toi-même que tu pouvais être fort, car ton chat avait besoin de toi. » Je lui gratouille doucement la tête puis reprends : « Si tu te souviens, dans toutes les épreuves que tu auras à traverser, que tu peux le faire, que tu en es capable, alors tu graviras des montagnes, tu peux me croire. » Je te souris doucement. « Néanmoins maintenant que tu as retrouvé Olaf, j’ai saisis son nom quand tu l’appelais, nous devrions probablement rentrer. Il va bientôt être tard et tu risques d’être malade si tu ne rentres pas maintenant, tu comprends ? Quant aux autres, à Poudlard, et si tu essayais d’aller un peu plus vers eux ? Si ça se trouve tu as peur d’être rejeté mais en réalité ils sont gentils et tu pourrais te faire des amis, qu’est ce que tu en penses ? » Je te demande avec un sourire encourageant. Je sais que ce n’est pas facile et pourtant, surtout à ton âge, on a besoin d’être entouré, parce que grandir seul est bien trop douloureux quand on voit tous les autres qui ont de nombreux amis alors que soi-même on ne sait pas ce qu’ils ont contre nous. Mais au final peut être que ce ne sont pas les autres le problème, mais notre peur d’eux ? Qui sait…
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