C'était comment à et avant Poudlard ?: (10 lignes minimum) Esther a grandi en Angleterre avec ses parents, tous deux d'origine allemande. Née à Glasgow elle déménage très tôt dans la banlieue de Londres. Ainsi, avant Poudlard, elle a vécu parmi les enfants Moldus de son âge. Elle s'est toujours sentie spéciale parmi eux car, elle n'en doute pas, elle et sorcière, comme ses parents. C'est pourquoi certains peuvent la trouver un peu hautaine, affirmant trop son caractère soit-disant unique. Néanmoins, elle n'en restait pas moins gentille avec ceux qu'elle appréciait. Elle a ainsi trois ou quatre amis proches avec qui elle a fait l'école primaire.
Ses premiers pouvoirs font leur apparition alors qu'elle a huit ans. C'est le jour où elle s'amuse dans un parc avec sa meilleure amie. Une bande de filles plus âgées arrive alors dans le but de les embêtant pour combler ces heures creuses. Enervée, Esther leur crie dessus ce qui les fait bien rire. Néanmoins, leur hilarité prend vite fin lors qu'une puissante flamme embrase les feuilles mortes au sol avant de s'éteindre aussi rapidement qu'elle est apparue. Face à cet évènement incompréhensible, se demandant si elles n'ont pas rêvé, les filles reculent doucement avant de fuir.
Esther entre à Poudlard à onze ans. C'est là qu'elle rencontre le grand Harry Potter dont tout le monde parle tant. Elle a lu quelques petites choses sur lui mais elle ne s'est pas tant intéressée à son histoire, trop occupée à jouer avec ses amis Moldus pour qui le nom d'Harry Potter ne veut rien dire.

A Poudlard, le Choixpeau la réparti chez les Serpentards. Une fille rusée, prête à tout pour parvenir à ses fins. Esther se plaît bien chez les Vert Argent. Bien que certains de ses camarades de classe en fassent trop avec ces histoires de sang, elle sympathise avec d'autre élèves, plus ouverts d'esprit, qui correspondent tout à fait à sa personnalité. Elève discrète mais douée, Esther fait très peu parler d'elle. A l'école, elle partage son temps entre les cours, les devoirs dans le parc ou la Salle Commune, les discussions entre amis et les sorties à Pré-au-Lard pour aller boire une bonne Bièraubeurre.
Elle ne cherche pas à suivre Harry et sa bande mais ne s'oppose pas non plus à eux. Elle refuse également de suivre le groupe de Malfoy et fait bande à part avec ses proches. Elle s'investit peu dans les affaires de l'école et laisse souvent couler les évènements. Jusqu'à sa septième année qui est la pire de toute.
Poudlard, transformée en école de magie noire, la dégoûte. Devoir apprendre à torturer lors de ce qui avait été cours de défense contre les forces du mal l'exècre. Elle écrit régulièrement des lettres à sa mère, dénonçant toutes ces choses qu'elle ne supporte pas. Lettres qu'elle n'envoie pas et qu'elle conserve précieusement dans sa malle ; elle a trop peur que son courrier soit intercepté, lu et que ses parents aient, par la suite, de graves ennuis.
Elle rentre chez elle à Noël pour ne plus remettre les pieds à Poudlard. Elle ne veut plus y retourner. Tant pis pour les Aspic !
Cependant, elle finit par revenir à l'école lors de la bataille finale. Malgré les réticences de ses parents, elle s'engage pleinement, pour la première fois de sa vie, dans une lutte qu'elle veut gagner à tout prix. Elle assiste à la mort de plusieurs de ses amis et connaissances, ce qui la fait souffrir plus que tout.
Après la bataille de Poudlard, elle entame une seconde septième année pour pouvoir passer ses Aspic qu'elle obtient brillamment.

Et ta baguette, elle est comment ?: (Pour connaître la composition des baguettes, rendez-vous ici). Hêtre, crin de licorne, 23 cms.

Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? : (10 lignes minimum) Après ses études à Poudlard et ses Aspic en poche, elle rentre chez elle. Elle ne sait pas bien encore ce qu'elle veut faire et pense prendre une année sabbatique. Néanmoins, un évènement vient perturber ce beau projet. En faisant du rangement chez elle, elle tombe sur un vieux cahier scolaire de sa mère, rédigé en allemand. Curieuse, elle lit avec envie les cours pris en note jusqu'au moment où le cahier scolaire se transforme en journal intime. Esther sait qu'elle devrait le refermer cependant elle ne le fait pas. La curiosité est bien trop forte.
Le journal intime commence sur une découverte des plus surprenantes : Hilda Wirts (la mère d'Esther) prend un jour connaissance du passé noir de son père : engagé dans la SS durant la Seconde Guerre Mondiale, il a tué, au nom de la pureté de la race, des centaines d'innocents et a laissé leurs cadavres dans la neige de l'Est. Esther, choquée de cette révélation, lit tout le journal de sa mère dans lequel elle relate son dégoût, son sentiment de trahison. C'est ainsi que la jeune fille comprend le froid qu'il y a depuis toujours, selon elle, entre sa mère et son grand-père.
Intriguée par cette histoire, et voulant toujours en savoir plus, Esther part pour l'Allemagne, sous prétexte de rendre visite à ses grand-parents. Elle y passe près d'un mois. Elle a du mal à imaginer son grand-père, qui paraît si gentil et si doux, en tueur au nom du IIIème Reich et de la race aryenne. Comment un homme aussi "normal", qui est loin d'être fou et qui a su être un bon père de famille, a-t-il pu commettre de tels crimes ?
Animés par cette question, et ayant soif de savoir, Esther se plonge dans l'histoire Moldue de l'Allemagne d'Hitler. Elle oublie tout ce qu'elle a appris à Poudlard, l'Histoire de la Magie, comment jeter un expelliarmus ou comment apprivoiser un hypogriffe. Elle repart à zéro. Car elle ne sait rien de l'Histoire Moldue.
Elle passe ainsi son année sabbatique à travailler sur cette sombre page du XXème siècle. A partir de là, elle remonte peu à peu ce qui a créé la société Moldue d'aujourd'hui. Elle étudie également la Première Guerre Mondiale, qui a peut-être été d'une certaine façon l'élément déclencheur de la Seconde. Elle apprend les mouvements communistes allemands très présents au début du XXème. Elle commence à regarder le monde comme elle ne l'a jamais vu et finit par se dire que le monde Moldu vaut bien le monde sorcier.

Après son année sabbatique, elle travaille cinq ans à droite à gauche, avec des Moldus, dans des cafés, des bars, des petites boutiques. Au bout de cinq ans, elle réintègre la communauté sorcière, travaille pendant un moment comme secrétaire au sein du ministère de la magie. Puis, lassée de tout cela, fraîchement divorcée, elle prend deux ans pour voyager à travers le monde, aller à la rencontre de différentes communautés et différentes cultures. Lorsqu'elle revient sur Londres, elle reprend des études pour devenir professeure. Elle a vu tellement de belles choses en voyageant, elle a tellement appris en étudiant l'Histoire qu'elle veut enseigner l'Etude des Moldus. Elle veut montrer aux élèves que, finalement, sorciers et Moldus ne sont pas si différents. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Et bien qu'ils ne vivent pas de la même façon, bien souvent leur Histoire se recoupe et le deux mondes sont en perpétuelle cohabitation.

Mari (Femme): Esther a été marié. Mais elle est à présent divorcée. Son ex-mari s'appelle Anthony Clarck. Il a trois ans de plus qu'elle et a lui aussi été scolarisé à Poudlard, à Serdaigle. Elle le rencontre lorsqu'elle revient dans la communauté sorcière, après six ans passés parmi les Moldus. Ils font connaissance au Chaudron Baveur. Il aime son ouverture d'esprit et sa grande connaissance des Moldus. Elle aime son humour et sa gentillesse. Ils tombent rapidement amoureux l'un de l'autre. Elle a 24 ans et lui 27. Assez vite (peut-être trop vite), ils se marient. Ils pensent qu'ils vont être heureux ensemble. Ils parlent déjà d'un avenir joyeux, d'enfants voire de petits-enfants ! Sauf que vivre tout le temps sous le même toit que quelqu'un n'est pas donné si on y est pas habitué. Après un an et demi de mariage vraiment heureux, les problèmes du quotidien commencent à reprendre le dessus sur le romantisme. Il lui reproche de n'être jamais là. Elle lui reproche de ne jamais faire attention à elle. Le couple bat de l'aile. A l'aide, à l'aide ! Deux ans après la magnifique cérémonie qu'ils ont offert à leurs proches, Anthony et Esther divorcent. Finalement, ils estiment qu'ils sont mieux amis que mariés. Ils continuent de se voir, s'entendent bien, parfois même peuvent avoir une relation d'un soir. Mais jamais plus. Ils l'ont bien compris.

Enfant(s): Lorsqu'elle épouse Anthony, Esther se voit bien avec un ou deux enfants. Mais pas si rapidement, contrairement à ce que souhaiterait son mari. Elle veut prendre le temps de s'apprivoiser, de voir comment les choses évoluent. Finalement, comme le divorce est prononcé deux ans plus tard, Esther se retrouve de nouveau célibataire et sans enfant. Par la suite, elle ne rencontre pas d'autre homme avec qui elle souhaite fonder une famille. Elle a des amants, des compagnons, mais rien de très sérieux jusque là. Pas de quoi désirer avoir l'un d'eux comme père de son enfant ! C'est pourquoi Esther est toujours aujourd'hui sans descendance. A 41 ans, la ménopause risque d'arriver assez vite et il est donc fort probable qu'elle n'aura jamais de petit bébé de sa chair dans ses bras. Mais elle n'a pas beaucoup de regret. Elle n'a jamais été très attirée par les gosses. Et fonder une famille n'a jamais figuré dans les priorité sur sa liste de choses à accomplir. C'était plutôt classé dans les choses à faire éventuellement, si besoin est, facultatif.

Reste de la famille: Ses parents sont Hilda Wirts et Conrad Hohenfeld. Tous deux sont sorciers et se sont rencontrés lors de leurs études. Ils ont le même groupe d'amis ce qui les rapproche énormément. Ils ne se marient pas ; vivent juste ensemble. Hilda, née en 1956 est de deux ans l'aînée de Conrad. Elle termine ainsi ses études avant lui. Elle part alors découvrir le monde sorcier anglo-saxon qui l'intrigue tant. Lorsqu'elle revient, elle retrouve avec joie Conrad et se rend compte qu'elle éprouve pour lui toujours les mêmes sentiments forts. Une relation sérieuse en vue ! Tous deux s'installent dans un petit appartement de Cologne et cherchent du travail. Nous somment en 1975. C'est à cette période-là qu'Hilda découvre la vérité sur son père ; elle refuse de revenir chez elle bien qu'elle voue la même adoration pour sa mère. En 1978, ils décident d'un commun accord de déménager en Angleterre. Hilda est heureuse d'échapper un peu plus à son monstre de père à qui elle refuse toujours d'adresser la parole. Deux ans plus tard, Esther voit le jour à Glasgow.

Maria Wirts (de son nom de jeune fille Weiner) est la grand-mère d'Esther. Née en 1927, cette fille d'artisan mène une enfance tranquille dans une famille de sept enfants dont elle est la sixième. En 1942, elle rencontre le charismatique Rudolf Wirts, de dix ans son aîné. Elle a 15 ans, il en a 25. Il est un officier SS qui, blessé à l'Est, a été rapatrié en Allemagne. Il passe son temps de convalescence à la campagne, près de là où vit Maria. Malgré leur différence d'âge, ils se lient d'amitié. Une fois guéri, Rudolf veut repartir au front. Maria tente de l'en dissuader mais il soutient qu'il le fait pour elle, pour l'Allemagne, pour le Führer et surtout pour les générations futures. Il faut débarrasser les allemands des sangs impurs ! En 1946, après la fin de la guerre, il revient vers Maria avec qui, depuis tout ce temps, il a entretenu une correspondance épistolaire. N'étant pas un officier haut-gradé, il se fait rapidement oublier par la justice et échappe au tribunal de guerre. En 1948 il épouse Maria. Celle-ci ne cherche pas à savoir ce qu'il a fait sur le front de l'Est, s'il a une quelconque responsabilité dans les massacres de masse. Elle l'aime, c'est tout. Ils ont une première fille nommée Eva, née en 1951, simple Moldue, brillante et aujourd'hui engagée dans la Mémoire de la Seconde Guerre Mondiale. Puis vient Hilda, en 1956 qui s'avère être une sorcière, à la plus grande surprise de ses parents.

Du côté paternel, les grands-parents d'Esther se nomment Hans et Brunhilde Hohenfeld. Le premier est un Moldu, né en 1930. Il a vécu l'enfance de tous les enfants sous le IIIème Reich. Des parents ouvriers, modestes et sans engagement politique particulier. Hans a été embrigadé, comme tous ses camarades, dans les jeunesse Hitlériennes, chose qu'il regrette amèrement aujourd'hui. Brunhilde, de son côté, est fille de sorciers. Née en 1934, elle part, avec ses parents, en Suède en 1939 lors de la déclaration de la guerre. Elle ne se rappelle pas de grand chose de ses premières années en Allemagne. La famille rejoint là-bas une petite communauté de sorciers qui ne se préoccupe absolument pas des problèmes politiques des Moldus et qui laissent couler en attendant la fin de la guerre. Ainsi, Brunhilde a une enfance tranquille dans le monde de la magie. En 1945, elle revient en Allemagne pour y étudier dans l'école de sorcellerie. Elle rencontre Hans à 18 ans, en 1952. Peu habituée à parler avec des Moldus, elle est un peu maladroite au début. Cependant, ils découvrent tous les deux un goût commun pour les longues balades dans la forêt. C'est ainsi que les liens se font peu à peu. Si Hans est au début très surpris d'apprendre que la femme qu'il aime est une sorcière, il s'y fait rapidement et le couple se marie en 1956.

Enfin, le dernier membre de sa famille avec qui Esther est proche est sa tante Eva. Esther l'a peu connue durant son enfance puisqu'elle a toujours vécu en Angleterre. Le moment où elle la rencontre vraiment est quand elle part en Allemagne, passer un mois chez ses grand-parents. Suite à cet évènement, voulant étudier l'Histoire Moldue du XXème siècle, elle fait appel à sa tante qui est très engagée dans les comités pour la Mémoire de la Déportation et des massacres de masse. Tout comme sa soeur, Eva a du mal avec son père depuis qu'elle a appris son rôle au de la Waffen SS. Néanmoins, elle ne va pas jusqu'à ne plus lui adresser la parole comme Hilda. Face à la requête de la nièce, elle ne peut s'empêcher de s'impliquer corps et âme pour l'aider à comprendre cette triste page du passé. Esther apprend ainsi beaucoup de sa tante avec qui elle reste très proche par la suite.

Exemple de RP.
Poudlard. Esther se rappelait très bien de sa première année, la peur au ventre lorsqu'elle s'était retrouvée face au Choixpeau et puis les applaudissements lorsqu'elle avait rejoint les Serpentards. Les banquets de fin d'année, la colère et le frustration de voir la coupe leur échapper toujours des mains à cause de ce Potter et de ses amis. Les parties de rigolades dans le parc ou le dortoir. Et puis, bien sûr, l'épisode plus sombre, la magie noire à l'école, Rogue, directeur, la menace des Mangemorts et des Détraqueurs. Esther se souvenait de tout cela, y compris la bataille qui s'était déroulée en plein coeur de Poudlard. Terrible affrontement final entre deux idéaux, deux formes de magie, deux buts différents.
En soupirant, l'ancienne Serpentard arpenta les longs couloirs. Ils n'avaient pas changés depuis toutes ses années. A croire que le château, partiellement détruit par la guerre, avait été reconstruit à l'identique. Il paraissait toujours aussi vieux, aussi centenaire. Pas une once de modernité. Et Esther aimait cela.
Après avoir vécu de nombreuses années parmi les Moldus, elle en avait vu, des bâtiments nouveaux, modernes, des buildings en verre, des tours étranges, des maisons aux formes intrigantes et aux couleurs criardes. Mais rien ne valait ce bon vieux Poudlard. Rien n'avait changé. Excepté les élèves et le personnel, bien sûr.

Avec un sourire, Esther se dit que cela faisait... voyons voir... 20 ? Non 23 ans précisément qu'elle avait quitté l'école. Après tout ce temps, elle revenait enfin. Mais de l'autre côté de la barrière, comme elle se plaisait à le dire. Cette fois-ci, ce n'était pas elle qui allait s'asseoir bien sagement en écoutant les cours du prof. Mais c'était elle qu'on allait écouter bien sagement. Du moins, elle l'espérait. Elle n'avait jamais aimé les classes bruyantes et, durant sa scolarité, avait souvent été tentée de reprendre ses camarades. Ce trait-là de sa personnalité n'avait pas bougé. Adepte de la lecture et des endroits calmes, elle ne supportait pas le bruit inutile. De nature peu patiente, elle savait que c'était un défaut qui pouvait la perdre en tant que prof. Mais bon, adviendra que pourra !

Esther entra avec un quart d'heure d'avance dans la salle de classe. Il s'agissait de tout bien préparer avant l'arrivée des élèves. Ainsi, elle réaligna les quelques tables qui ne l'étaient pas (elle n'était pas maniaque mais elle souhaitait que tout soit au mieux pour un premier cours) et sortit ses notes. Elle sentait une sorte de petite boule dans sa gorge et son ventre, comme lors de sa première arrivée. Toutes les premières fois sont angoissantes !
Allons se dit-elle, tu n'as rien à craindre. Tu ne vas pas à l'abattoir et puis ici, c'est toi la prof, non ?!
Sur ces mots, elle se ressaisit. Elle s'assit à son bureau et relu rapidement ses notes. Elle savait que beaucoup d'élèves considéraient l'Etude des Moldus comme pas important et inintéressant. Pourtant, il y avait tellement de choses à dire et à faire là-dessus ! C'est pourquoi Esther s'était fixé pour but de rendre ses cours les plus attractifs possibles. Discussions, animations, activités étaient au programme sur les différents cours qu'elle avait prévus.

Quelques minutes plus tard, les premiers élèves arrivèrent. Esther attendit que la salle se remplisse pour se lever, aller fermer la porte. Tant pis pour les retardataire. La ponctualité était une qualité qu'élèves et professeurs devaient avoir !
Une fois ceci fait, elle retourna à son bureau mais ne se rassit pas. Au lieu de cela, elle resta debout, face à ses élèves, silencieuse quelques secondes, le temps de les découvrir.
Bonjour à tous, commença-t-elle d'une voix suave, je suis le professeur Hohenfeld et je vous enseignerai cette année l'Etude des Moldus. Cette matière étant une option, je suppose (et j'espère) que si vous êtes là, c'est parce que vous avez une certaine curiosité pour ce monde différent.
Elle fit une pause et leur fit un sourire poli.
Je peux être très gentille comme très méchante. Si vous voulez que l'année se passe bien entre nous, je vous demande juste une bonne conduite, de l'implication et de l'intérêt. Peu importe votre niveau. Ce que je veux voir en vous, c'est de la curiosité.
Elle appuya bien pour ce dernier mot qui, à son goût, était le plus important de tous.
J'espère également,reprit-elle, que vous avez pris connaissance du règlement pour le cours d'Etude des Moldus. Si ce n'est pas fait, je vous encourage vivement à le faire à la fin de l'heure. Ainsi, je ne vous prendrai pas en traître. Bien, je crois que nous allons pouvoir commencer.
D'un geste joyeux, elle frappa dans ses mains et commença à déambuler dans la salle. Cela lui permettait également de voir tout le monde. Sur ce, elle continua :
L'Etude des Moldus a pour but de vous faire voir le société et le monde Moldu ainsi que de vous faire comprendre comment ils parviennent à vivre sans magie. Car oui, ceci est possible !
Elle ajouta cette dernier phrase avec un sourire amusé. Que les élèves rient ou pas, peu lui importait en vérité.
Pour notre premier cours, nous allons commencer avec un sujet très classique : les nouvelles technologies Moldues. J'ai bien conscience qu'un cours magistral où on ne vous demande que de prendre des notes est ennuyant à mourir. Moi aussi j'ai été élève, sur les mêmes bancs que vous, et je me rappelle parfaitement à quel point je m'embêtait dans ce genre de cours. C'est pourquoi j'essaierai de vous faire participer au maximum. Mais pour cela, il faut que vous donniez du votre. Levez la main, répondez aux questions, débattez. Même si vous avez l'impression de dire des bêtises, parlez. Il n'y a aucune réponse ou question idiote. Tout est bon à prendre et bon à faire avancer le cours. Car j'aimerais pouvoir rebondir sur vos propositions, ce que vous dites ou ce que vous pensez. Je vous encourage donc grandement à participer. L'heure passera beaucoup plus vite, je vous le promets. Si je vois que vous n'êtes pas motivés, que vous dormez dans ma salle, je ne ferai plus que de barbants cours magistraux, ce qui, croyez-moi, me désolera grandement car j'aime discuter avec les élèves.
La boule au ventre était partie. Ca y est. Esther était lancée. On ne pouvait plus l'arrêter. Elle sentait qu'elle allait aimer ce métier, même si, bien évidemment, tout n'était pas lisse.
L'ancienne Serpentard revint à son bureau, se planta devant les élèves et, le visage toujours aussi détendu, demanda :
Quels objets de nouvelle technologie pouvez-vous me citer ? Et si vous le pouvez, précisez leur utilité (ou une part de leur utilité).
Sourire aux lèvres, elle attendit que certains lèvent le doigt.