Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez
 
Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter  Empty
Message(#) Sujet: Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter  EmptyLun 19 Oct - 21:09




Lisbeth & Hunter

Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce


Plus d’un mois et demi s’était écoulé depuis la rentrée et je ne n’étais qu’heureux d’être de retour au château pour ma sixième année. Les cours allaient bon train, le Quidditch aussi, surtout le Quidditch d’ailleurs ! Je m’éclatais comme jamais sur le terrain même si la tâche n’était jamais facile. Etre attrapeur était un poste relativement aléatoire mais comme je l’avais affirmé à plusieurs reprises, je prenais le risque de me payer la haine de tout le monde s’il arrivait que l’attrapeur adverse soit meilleur que moi. Le travail d’équipe était important, restait à voir si la bonne cohésion porterait ses fruits.
Quant aux cours, franchement, je m’éclatais ! La bibliothèque était l’un de mes terrains de jeux favoris quand il n’était pas question de me mettre près de la porte du hall ou aux pieds des escaliers pour lancer des regards mauvais à droite et à gauche (ou pour chercher Anoushka des yeux, accessoirement). L’ambiance d’Halloween du château était assez sympathique mais ce dont j’avais horreur, c’était bien le bal annuel. Une débilité profonde où tout le monde se réunissait avec joie et bonne humeur, sauf que cela finissait toujours en bagarre pour quelques petits groupes de gros nazes. Très peu pour moi le déguisement et les chanteurs à la con. J’aimais mieux le dortoir, la bibliothèque ou au pire des cas, traîner avec Franz et Aniek quand ces deux là se décidaient à arrêter de jouer le petit couple parfait.

Toute la journée, je m’étais préparé psychologiquement à aller sur le terrain après les cours, pour me défouler et m’entraîner avec le vif d’or, mais Snow était venu m’annoncer, à midi, que l’entraînement de ce soir était reporté au lendemain. Bien, bien… j’allais pouvoir patienter quelques heures supplémentaire mais j’avais besoin d’air, comme souvent. Le parc serait parfait et j’avais vite fait hésité à demander à Aniek si elle voulait quand même aller voler, mais je me ravisais, bien décidé à me débrouiller tout seul et à me promener un peu dans la fraîcheur de fin de journée. Parce que oui, il commençait à faire froid et il était de plus en plus rare de voir des élèves traîner dehors. Pour ma part, j’avais fini mon après-midi tranquillement dans la salle commune, terminant mes devoirs pour les jours suivants avant de sortir de la même manière que s’il y avait entraînement. Je comptais faire un petit tour autour du lac, longer un peu la forêt interdite avant de monter à la volière pour envoyer une lettre à ma mère, lettre écrite depuis plusieurs jours.
En arrivant près du lac en suivant l’itinéraire que je m’étais fait dans la tête, mon regard se posa sur quelqu’un. Une silhouette de jeune femme à la chevelure blonde. Il ne me fallut pas longtemps avant de la reconnaître : Lisbeth, une septième de ma maison avec qui j’avais pas mal d’atomes crochus. Quand je dis que les nanas ne me résistent pas, ce n’est pas du flan… Nan, blague à part, j’aimais beaucoup Lisbeth et j’avais eu l’occasion de discuter quelques fois avec elle, d’échanger deux trois paroles ambigües avant qu’elle ne me fasse une belle frayeur. J’avais découvert un peu par hasard qu’elle avait une maladie, chose qui m'avait fait flipper et qui m'avait donné immédiatement envie de m'assurer qu'elle prenait soin d'elle.

J’approchais alors tranquillement de la jeune femme, remarquant qu’elle était assise sur une petite pierre et enlevais ma veste pour lui glisser sur les épaules en espérant qu’elle ne prenne pas immédiatement peur : « Si un mec comme moi arrive à avoir froid, j’imagine que ça doit être ton cas aussi » Bon, soyons clair, il y avait toujours un peu d’humour dans mes paroles. J’étais vantard mais pas souvent sérieux, les personnes qui me connaissaient avaient l’habitude. J’essayais de capter le regard de la jolie blonde pour savoir ce qu’elle faisait là toute seule et si elle allait bien : « Qu’est-ce que tu fais là toute seule… ? Tu attends que l’été revienne. Je préfère te prévenir que ça n’est pas pour maintenant…. » Je n’étais pas du genre à emmerder le monde quand ce n’était pas mon objectif premier. Si Lisbeth ne voulait pas de moi, je m’en irai bien vite pour faire ce que j’avais prévu, mais d’un autre côté, j’étais content de la trouver là toute seule.

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter  Empty
Message(#) Sujet: Re: Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter  EmptyDim 25 Oct - 9:48

Hunter & Lisbeth

© Kaiji

Cela fait maintenant plus d'un mois que nous avons repris les cours et je voyais déjà certains décrocher, se laisser aller. Ils avaient bien mieux à faire que d'étudier, c'est sur ! Il y avait le bal qui se préparait et ils leur fallait la cavalière ou le cavalier parfait. C'était déplorable. Comme si on ne pouvait pas mêler l'éthique sociale et la réussite scolaire. Mais au fond, je m'en fichais éperdument. C'était leur problème, pas le mien, après tout. J'avais eu beaucoup de proposition pour aller au bal mais peu importe. Je n'avais pas envie d'y aller avec eux. Je ne sais pas trop pourquoi, j'avais envie de me faire inviter par une personne en particulier seulement, je ne savais pas laquelle. Toute cette histoire devenait bien trop compliquée, je préférais me plonger dans de bons livres.

Je n'avais pas envie d'aller à la bibliothèque. Il y avait trop de monde et trop de bruit malgré les règles normalement instaurées. La bibliothécaire était particulièrement laxiste en cette période. Comme quoi, Halloween et son bal rend tout le monde fou ! Je décidais donc de m'éloigner de l'école et du reste des élèves. Je marchais en direction du lac quand je remarquais le calme olympien qui y régnait. Parfait ! Je choisis une petite pierre et me posa dessus. J'y étais depuis une bonne heure et demi quand je vis du coin de l'oeil, une silhouette s'approcher de moi. Encore un qui veut me proposer d'aller au bal, je suppose... J'ignorais totalement la personne, espérant que ça la ferait partir. Mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. La silhouette s'approchait de plus en plus et je serrais les dents pour garder mon calme. Cette personne déposa tendrement sa veste sur mes épaules. Ce geste me procura un frisson mais qui n'était pas désagréable. Je reconnus ensuite la voix qui me dit : « Si un mec comme moi arrive à avoir froid, j’imagine que ça doit être ton cas aussi » C'était Hunter.

Hunter est un sixième année de ma maison. Jusque là, tout va bien. Jusqu'au jour où j'ai participé au recrutement de Quidditch. Depuis que mon père nous a laissé pendant des mois pour aller retrouver son crétin de bâtard de fils, je fais des crises d'angoisses qui me provoquent des troubles respiratoires. Elles se produisent quand j'ai vraiment peur, quand je suis trop stressée, en cas d'effort physique intense et quand j'ai trop de pression. Attention, je sais gérer tout ça. Je veux dire que ça n'arrive qu'en qu'à d'extreme pression. C'est ce qui est arrivé quand j'étais à ce recrutement. J'avais envie de me démarquer des autres, d'être une fille joueuse de Quidditch car il y en a peu. Je savais très bien que ma maladie serait un problème mais j'étais déterminée à la surpasser. Le recrutement avait bien commencé, bien que la pression me faisait un peu tourner la tête, jusqu'à l'entrainement pour faire une démonstration. J'avais réussi à tenir le coup jusqu'au bout, j'avais fini le recrutement mais une fois que j'avais posé mon balais au sol, je n'arrivais plus à tenir sur mes jambes. Je m'enfuis en courant pour reprendre mes esprits loin des regards. Je me cachait à l'intérieur d'une tour qui ornait le terrain en passant en dessous du tissus qui la recouvrait. J'étais enfin seule, je pouvais souffrir ouvertement. Enfin, c'est ce que je croyais. Hunter était la depuis le début, il avait suivit le recrutement par curiosité, je suppose. Et il m'avait surtout suivit, moi ! Je paniquais totalement quand je l'ai vu, aggravant ma situation. Bien qu'il essayait de me rassurer, je du faire un énorme effort sur moi même pour retrouver une respiration normale. Je lui avais murmuré, les larmes aux yeux et la voix presque inexistante: « Si tu racontes ça, je te tue ! » avant de m'enfuir en courant.

J'avais tout fait pour l'éviter ces derniers jours. Je n'avais aucune envie d'avoir une conversation avec lui. J'avais peur. Peur qu'il raconte à tout le monde mon secret. Peur qu'il se serve de ma faiblesse pour son propre intérêt. Je ne le connaissais pas, certes, mais je savais très bien que la plupart des Serpentards étaient comme ça. Mais aujourd'hui, l'inévitable conversation sur ma maladie était arrivée. Que voulait-il ? Je ne comprenais vraiment pas... Il me dit: « Qu’est-ce que tu fais là toute seule… ? Tu attends que l’été revienne. Je préfère te prévenir que ça n’est pas pour maintenant…. » Son ton était plutôt gentil, drôle. Mais j'avais peur. Je n'arrivais même pas à le regarder dans les yeux. Je faisais bien peine à voir ! Moi, Lisbeth, l'élève populaire que tout le monde redoute je ne pouvais presque pas lui répondre tant ma gorge était nouée. Je devais savoir une bonne fois pour toute ce qu'il me voulait. J'esquissais un petit sourire forcé, je ne voulais pas qu'il me pense faible: « Non... Je préfère juste être seule... Et toi, qu'est ce que tu fais là ? »
Revenir en haut Aller en bas
 
Le seul combat perdu d'avance est celui auquel on renonce ~ Lisbeth & Hunter
Page 1 sur 1

Sauter vers: