Être dans l’équipe de Quidditch. Privilège ou grossière erreur ? Tout dépendait si l’équipe gagnait ou non. Mais je devais dire n’en avoir rien à faire de gagner ou non. Tout ce que je voulais, c’était faire du sport, et le Quidditch était tout ce qu’il me fallait ! Lorsque je réussis les épreuves de sélection haut la main, on peut dire que j’étais fière. J’étais allée voir Slo telle le gagnant du loto pour lui annoncer la nouvelle. Ouais, en gros je me la pétais un peu (beaucoup) mais pour une fois que je réussissais quelque chose, fallait quand même que je prenne la grosse tête ! Un minimum, du moins.
Vendredi soir, premier entrainement au Quidditch. J’étais très excitée. Voir même un peu trop ! Alors c’est tout naturellement que je me suis mise à faire des pompes à côté de mon lit, tout en chantant « ON EST DES TUBES ON EST PAS DES POTS, MAIS ON A TOUT C’QU’IL VOUS FAUT, DES FRUITS, DU FROMAGE FRAIS ! » en boucle. C’était une vieille pub moldues, très vieille pub qui était repassée le temps d’une soirée nostalgie durant les vacances. Et elle m’avait fait triper. C’était un truc genre un dessert dans un papier cylindrique pour enfant. Bref. Autant dire que les filles qui passaient à côté avaient peur. Très peur.
Ainsi, je fis des pompes, et quelques tractions, jusqu’à ce que l’heure arrive à grand pas. Je pris une douche – quand même, j’avais transpiré et je n’aimais pas sentir la transpiration – rapide, et je courus, équipement en place, jusqu’au stade. Arrivée sur place, j’étais la dernière, sans grande surprise. Il y avait Aniek, ce qui me fit ciller légèrement, Potter qui était passable, j’aimais bien le faire chier, Hunter était... passable aussi. On va dire que je l’aimais bien, avec beaucoup de guillemets, genre faut pas qu’il prenne trop la grosse tête quand même quoi. Et évidemment, il y avait Snow, notre chef, notre leader, notre guide spirituel (*tousse tousse*). Qui d’ailleurs nous fit un petit speach du style « On est une équipe, on est des gagnants, ON N’EST PAS DES TAPETTES WESH ». Ahem, donc, dans ce style là. En gros, fallait pas foutre la merde ou on était viré. J’avais bien envie de demander si on avait le droit de charrier les autres, genre, si Aniek sort un truc j’aimerais bien pouvoir rétorquer un truc bien (méchant) drôle, mais j’avais comme l’impression que je devrais me retenir.
Ensuite il expliqua l’entrainement. On commence par les poursuiveurs et la batteuse, soit moi, Aniek, Albus et Snow. Eux qui tentent de marquer, moi qui les frappe. Avec les cognards bien sûr, pas avec la batte (quoique avec Aniek, un accident est si vite arrivé... *ahem ahem*). C’était cool ! J’allais pouvoir me défouler, et malgré mes pompes et mes tractions, j’étais encore bourrée d’énergie telle une bombe nucléaire prête à exploser. Oui bon j’exagère, mais bon, c’est moi qui racontes donc taisez-vous bande de liseurs de rp !

« Vous êtes prêts ? »

Le « CHEF OUI CHEF » a bien faillit sortir de ma bouche, avec un air solennel et sérieux. Bon à la place j’optais pour un hochement de tête, bien trop pressée de monter sur mon balai pour m’envoler (vers d’autres cieux /PAN/) dans les airs.
Booooooon les choses sérieuses allaient commencer ! Aniek passait la balle à Albus, et moi je devais l’arrêter ! Tout ce qu’il fallait, maintenant, c’était de ne pas avoir l’esprit qui divague sur les formes étranges des nuages.
BOUM, Albus tir ! Bon il l’a raté – ce con, c’était dégagé vu que j’avais la tête ailleurs – mais il avait quand même eut l’opportunité de marquer ! ALLEZ ASHLEY, c’est pas le moment de perdre ta concentration, ALORS TU PRENDS CE COGNARD ET TU LE BALANCES B*RDEL.
Je me déplaçais à vive allure vers un point stratégique avant de lancer de toutes mes forces le cognard sur le poursuiveur qui avait récupéré le souaffle.

Et HOP, BAM, BOUM, BIM, je touchais Snow, en plein dans le mile ! Enfin dans le flan plutôt mais bref. J’étais fière. Oui, j’étais fière d’avoir pus toucher le jeune Snow, notre capitaine, au risque de me faire virer très prochainement. M’enfin il n’avait pas vraiment intérêt, si j’étais l’une des meilleures batteuses (dans un monde hypothétiquement utopique), il s’en mordrait les doigts. Maiiiis bon, on n’y était pas encore, et puis au moins me serais-je bien amusée sur le terrain ! (Si jamais il décidait de me virer). Je ne sais pas encore si je serais du genre rancunière à l’égard de Snow. Si je le suis c’est juste pour m’amuser à ses dépens (/PAN/). M’enfin, nous verrons bien en temps voulu !

« Très bon shoot Ashley ... 'fin si tu me visais en particuliers en tout cas ... »
« Bien sûr que c’était toi que je visais ! » lui répondis-je du tac-o-tac avec un petit sourire malicieux.

Sans rancune captain, je ne fais que mon devoir de batteuse ! Eh puis si je peux un peu charrier en même temps, quoi de meilleur. Et le petit « merci » ? Pour le compliment ? Il était où ? Bonne question. Il n’y avait pas beaucoup de « merci » dans mon vocabulaire. Disons que le simple fait d’ignorer le compliment pouvait s’apparenter à un merci. Fallait juste savoir m’interprêter.
Donc, le match pouvait reprendre son cours ! Enfin si on veut vu que le capitaine devait quand même avoir un peu mal – no pain, no gain mister. Aniek reprit donc la balle. Je me suis demandais si je la frappais ou non. Je devais dire que pouvoir lui couper le souffle pour ne plus à avoir à entendre sa voix de sorcière (jeu de mot (de merde)). Mais avant même d’avoir put m’approcher du cognard ensorcelé pour le frapper, le souaffle passe dans les mains d’Albus qui nous fit à nouveau un tir raté. MAIS VOYONS, apprends à viser wesh !
Grrrr. Bon, moi faut que je me concentre sur le cognard. Je vais éviter de viser Snow une deuxième fois, je n’aimerais pas être la fautive qui a cassé le capitaine de Quidditch lors de leur premier entrainement quand même ! Il arrive, il arrive... et BOUM, je shoote dedans ! Et bien sûr, je visais Aniek, tant qu’à faire.