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[Année 2021 - 2022] «Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.» [Hunter & Aniek]
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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Un mois que nous étions retournés à Poudlard. Un mois qu’on nous tannait pour être au top de notre forme pour les cours… ce qui me paraissait évident, nous étions ici pour bosser et donner le meilleur de nous-mêmes ! Evidemment, certains l’oubliaient, mais c’était leur problème, il fallait savoir être autonome et ambitieux, à chacun ses objectifs !
Pour ma part, j’étais au taquet depuis la rentrée. Entre les devoirs que je travaillais à la perfection, mon devoir de préfète que je remplissais à merveille, surtout en compagnie de Franz, et enfin mon nouveau poste dans l’équipe de Quidditch, je n’avais pas le temps de m’ennuyer ! Sachant que, de plus, j’accordais beaucoup d’importance à ma vie sociale… que ce soit positivement ou non. Mes amis, c’était primordial, mais aller traumatiser d’autres élèves, aussi idiots les uns que les autres, c’était un passe-temps dont je ne pouvais me passer, littéralement d’ailleurs !

Je passais pas mal de temps avec Franz, évidemment, mais aussi Snow. Après, je voyais la plupart de mes autres amis en groupes, comme Chleo par exemple, ou Alba, ou encore Hunter, qui traînait pas mal avec Niedi. D’ailleurs, je comptais bien rectifier le tir, pour profiter au mieux de mes proches, il fallait toujours bien entretenir ses relations et ne jamais lâcher ceux qui comptaient, n’est-ce pas ? Surtout qu’ils n’étaient pas nombreux… et c’était ce que j’aimais, je savais où placer ma confiance !

Ce matin, j’avais envoyé une lettre à Hunter, afin de passer un peu de temps seul à seul avec lui, ça faisait bien trop longtemps !
Mon chieur,
Je ne vais pas t’écrire un roman, ça va être très bref :
Rejoins-moi en fin d’après-midi, sur les coups de 6p.m.-, à la salle sur demande. Oui, tu n’as pas le choix, on va dire que c’est un ordre de ta très chère préfète ! On n’a pas eu l’occasion de vraiment se voir, tous les deux, depuis la rentrée, on peut bien s’accorder un peu de temps nan ?
Hum… pense à un séjour bien confortable, un peu comme la soirée qu’on avait faite avec les potes l’année dernière, dans la salle sur demande, tu te souviens ? Eh bien repense à cet endroit, au moins on sera bien ! J’y serai sûrement avant toi, tu sais que ma ponctualité est sans faille !
A ce soir gamin !
La plus merveilleuse des préfètes.


Désormais, il était à peine 6p.m.- , et j’attendais que le serpent me rejoigne. Peut-être ne le ferait-il pas ? Peut-être n’avait-il pas eu mon mot ? Peut-être peut-être… mais bon, j’avais quand même de l’espoir, surtout qu’en repensant à cet endroit pour se rejoindre, j’avais eu l’agréable surprise de remarquer qu’il y avait toutes les gourmandises de la dernière soirée ! Je m’étais donc assise sur l’un des canapés de la pièce, en tailleur, après avoir pris deux/trois muffins, comme la bonne morphale que j’étais ! J’avais apporté un magazine sur la magie et sur les « grandes choses » que l’on pouvait réaliser grâce à elle, envoyé par mon oncle, et avais commencé à le feuilleter avec intérêt, en attendant Hunter, grignotant ces délicieux muffins.



©BlackSun
     
  
  

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Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

B
ien que n’étant pas du genre solitaire, je passais énormément de temps tout seul, à la bibliothèque. Je ne travaillais pas forcément toujours comme un forcené, mais au moins, j’avais le calme et la paix que je recherchais. Les coins tranquilles ne manquaient pas et Franz savait où me trouver lorsqu’il me cherchait. Plusieurs avantages à me faire un petit coin bien tranquille à occuper quand il n’y avait aucun cours à suivre. A moi tous les livres des matières qui m’intéressaient et à moi le matage de Joy Lancer quand elle venait faire la même chose que moi, c'est-à-dire, jouer à la solitaire de service. Que des avantages.
Aujourd’hui encore, en cette fin d’après-midi, j’avais pris ma place habituelle et j’essayais de rédiger un devoir pour le cours de défense contre les forces du mal. Je pensais être peinard jusqu’au soir, ce qui n’était pas le cas, en réalité.

Un hibou se posa sur le rebord de la fenêtre, non loin de moi, une lettre dans le bec. Sérieux, un truc pour moi maintenant ? Pas très sûr d’être le destinataire, j’ouvris la fenêtre pour lui extirper la lettre et je me rendis compte qu’elle était bien pour moi.
Je fus surpris de l’expéditeur. Aniek. Elle avait clairement mieux à faire que de traîner avec moi même s’il était évident que nous nous entendions à merveille. Les devoirs ne manquaient pas, les tâches de préfets non plus, d’après ce que j’en voyais de Franz mais elle me proposait quand même de la rejoindre à une certaine heure dans la salle sur demande. Son petit mot me fit rire à tel point que plusieurs élèves présents non loin de moi se retournèrent vers moi en m’entendant me marrer : « Quoi ?! » leur lançais-je. Quel bande de moutons à la con ceux là, avec leurs yeux de poisson mort et leur tête de cadavre. Je reportais mon attention sur le petit mot, les ignorants royalement.
La salle sur demande était l’une de mes salles préférées du château tant elle était étonnante. Je me souvenais comme si c’était hier des moments que nous avions déjà passé à cet endroit même et je ne comptais pas me faire prier pour y aller une fois encore, règlement de l’école ou pas. Mais cette fois-ci, c’était avec Aniek.

Comment refuser une telle invitation ? J’étais bien faible et certainement tout aussi con que ceux dont je venais de rager, mais c’était plus fort que moi, j’attendais d’être à 6h du soir avec déjà beaucoup d’impatience. Ma journée ne se composait d’une matinée entièrement libre suivi d’un double cours d’Arithmancie l’après-midi. Je ne pris la peine de répondre à la jeune femme qu’à 6h moins le quart, environ, fier. J’attrapais un bout de parchemin et commençais une petite réponse pour Aniek. J’arrachais le bout de parchemin après quelques secondes pour en commencer un nouveau. Ma réponse était la suivante : « Frimeuse ! » J’envoyais cela ainsi, sans signer, sans signe de politesse, sans réponse à l’invitation. Allait-elle être capable d’y lire la petite pointe de taquinerie ? Je n’en savais rien mais ce qui était certain, c’était que j’étais prêt à rejoindre le sixième étage.
Je ne savais pas encore si Franz était là. La lettre ne le mentionnait pas, mais cela ne serait pas étonnant. Cela ne me dérangeait pas vraiment car j’avais l’habitude, mais l’idée d’être seul avec elle était légèrement plus tentante que le reste.

Tentant de me remémorer au mieux le lieu, je fis quelques pas dans le couloir en espérant ne pas être vu par quelqu’un. Je voulais être le plus discret possible. Lorsque je relevais légèrement la tête, la porte était désormais visible et j’entrais sans faire le moindre bruit. Je n’étais pas sûr d’avoir tous les détails du lieu de la fois précédente, mais j’avais une salle convenable devant les yeux et surtout, une tête brune qui dépassait de l’un des canapés de la pièce. C’était plus fort que moi, je m’assurais qu’elle était bien toute seule et j’approchais toujours aussi silencieusement. Je me penchais vers elle, jetant un œil à ce qu’elle faisait avant de demander à mi-voix : « On a l’astuce pour éradiquer tous les conn*ards qui nous entourent là-dedans, rassure-moi ? » Avec un petit sourire, je fis le tour et m’installais à côté de la plus belle nana de tout le château (quoi, je manque d’objectivité ?), je piquais l’un des muffins qu’elle venait d’apporter et mordis dedans tout en restant silencieux pendant quelques secondes, la regardant. Je repris finalement la parole pour dire : « Alors comme ça, la plus merveilleuse des préfètes m’invite à manger des muffins dans la salle sur demande ? Sympa gamine. Adorable je dirais même. » Je haussais les épaules avec un petit sourire aux lèvres avant de poursuivre : « Enfin, sans compter le fait que je n’avais pas le choix et que c’était un ordre ! » Je m’enfonçais dans le canapé, jetant un petit coup d’œil vers la salle qui ressemblait fortement au lieu de la petite soirée passée puis reportais mon attention vers la jolie brune : « Bon alors dis-moi, comment ça se passe le quotidien de préfète ? Tu es consciente que tu vas m’avoir sur le dos plus souvent avec le Quidditch. Tu l’auras voulu… » Je lui lançais un petit clin d’œil et arrêtais enfin de parler, la laissant réagir.





WILDBIRD
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] «Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.» [Hunter & Aniek] [Année 2021 - 2022] «Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.» [Hunter & Aniek] EmptyMar 6 Oct - 12:03


«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Ce qui m’avait fait que, sûrement, Hunter viendrait au rendez-vous que j’avais fixé, était un petit mot que j’avais trouvé sur mon sac en sortant de la bibliothèque en milieu de journée. « Frimeuse ! ». Ca ne pouvait être que lui, c’était plus que certain. Evidemment, ce simple mot m’avait fait sourire, car effectivement, c’était le cas, et je l’assumais ! J’avais dégagé du temps dans mon emploi du temps très chargé (une vraie ministre je vous dis !) pour ce petit monstre, s’il me plantait j’allais lui faire comprendre que l’on ne réagissait pas ainsi avec Aniek Frowein. Bon, ok, cette invitation était un peu imposée, je n’avais pas cherché à savoir s’il avait quelque chose de prévu. Et bien sûr, c’était mon ami, je ne serai pas horrible avec lui s’il ne venait pas, mais j’aurai préféré qu’il me réponde si c’était le cas. Enfin… avec des si, on referait le monde, n’est-ce pas ? Il viendra.

Plongée dans mon magazine, je n’entendis même pas le serpent passé la porte. Peut-être parce que je doutais un minimum de sa venue et que je préférais ne pas attendre bêtement ?! Peut-être peut-être… Sa voix, pourtant douce et non destinée à m’effrayer, me fit légèrement sursauter. Je levai alors les yeux vers le jeune homme, fermant mon magazine et gardant une main sur celui-ci, posé sur mes genoux. Je laissai échapper un petit rire à ses mots, haussant légèrement les épaules. « Malheureusement, juste ici. Une fois sorti de la pièce, tu retrouveras tous les crétins de château. ». Dis-je d’un ton désolé, mêlé à un petit amusement.
Il me piqua alors l’un de mes muffins et je fis une mine choquée, bien que je ne l’étais pas vraiment, et fis bien en sorte de garder MON muffin entre mes mains. Sale voleur ! Je lui repiquai alors le muffin qu’il venait de me prendre, à ses mots, et lui mis devant les yeux. « Je t’ai invité dans la salle sur demande, mais pas pour manger MES muffins, ‘y en a plus là-bas ! » Lui lançai-je tout en désignant d’un coup de tête la table basse où se trouvait tout un tas de gourmandises, à deux pas de nous. Bien sûr, ceci fut accompagné d’un petit sourire malicieux, que j’accentuais en jouant le provocation jusqu’au bout, croquant dans son muffin, et lui retendant : « Même si celui-là a vraiment meilleur goût maintenant… ». Je fis un magnifique sourire angélique, toujours mêlé à une certaine provocation, juste parce que j’adorai ça, même avec mes potes !
Je me réinstallai dans le canapé, replaçant mes pieds sous moi, toujours en tailleur. « Un ordre gentiment donné, non ? », et il fallait avouer que c’était plutôt rare pour moi, j’avais un côté franc doté de peu de délicatesse, et encore moins de sensibilité. Avec mes proches, j’arrivais à être plus douce, même si j’avais encore d’énormes progrès à faire ! Mais bon, j’étais comme ça, je ne souhaitais pas changer non plus. J’acceptais la façon dont ils étaient, à eux de faire la même.

A sa question, je balançai mon magazine sur la table basse devant nous, avant de m’enfoncer un peu plus dans le canapé, bien installée, enfin décidée à retirer mes chaussures. « C’est le pied, je peux traumatiser les idiots et leur infliger des sentences plus insoutenables pour eux qu’avant ! On dit qu’il ne faut pas abuser du pouvoir… » Je roulai des yeux, amusée. « … je pense que c’est faux, autant l’utiliser pour son propre intérêt. » A ses derniers mots, je pris conscience que Hunter faisait, lui aussi, partie de l’équipe de Quidditch, composé par Snow. Mon meilleur ami avait oublié de me le dire tiens, et Hunter aussi par la même occasion, même s’il le faisait actuellement. « Oh non, va falloir que je trouve un moyen de supporter de te voir un peu trop souvent ! » Dis-je tout en souriant malicieusement. « Quel poste ? Je pense que ça va être drôle… les autres n’auront qu’à bien se tenir ! Même si j’ai cru comprendre que Potter ferait aussi partie de l’équipe. » Lançai-je d’un air dégoûté, avant de croquer dans le muffin pas encore entamé. Je me redressai alors un peu, posant mes mains sur mes chevilles. « Et toi, comment ça va depuis la rentrée ? J’ai pas trop eu l’occasion de te voir seul, t’as des gardes du corps ou quoi ? T’as peur que les petits blaireaux t’attaquent ? ». Je le regardai en haussait les sourcils, de façon espiègle, aimant encore et encore le provoquer. Oh, je l'adorais ce serpent, et ne disait-on pas "Qui aime bien châtie bien" ?, et bien voilà !



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Message(#) Sujet: Re: [Année 2021 - 2022] «Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.» [Hunter & Aniek] [Année 2021 - 2022] «Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.» [Hunter & Aniek] EmptySam 10 Oct - 22:42




Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

I
l était hors de question de lui laisser savoir, mais il ne faisait aucun doute sur le fait que j’allais rejoindre Aniek après sa petite invitation… Le temps que je passais avec elle était bien trop court à mon goût pour que je manque une telle occasion. Je n’étais absolument pas objectif quand il était question de la miss Frowein et j’y voyais même une certaine faille qui, somme toute, n’était pas très agréable à vivre car j’avais quand même une bonne part de fierté que je voulais conserver. Un simple petit mot de sa part était suffisant pour perturber mes plans et me torturer un peu l’esprit…. Bref, j’avais pris la direction de la salle sur demande sans réfléchir, à l’heure qu’elle m’avait indiquée mais sans lui donner la confirmation de ma venue. C’était beaucoup plus drôle de la laisser marine et de lui donner une éventuelle raison de grogner.

La jeune femme n’eut pas peur de ma phrase introductive un peu exempte de délicatesse et j’aperçus même un petit sourire sur ses lèvres avant qu’elle ne me réponde quelque chose qui me signifiait que les crétins n’étaient pas prêts à quitter ce monde. Je levais les yeux au ciel d’un air agacé. Pas par sa phrase, mais par la perspective de toujours devoir vivre en compagnie de ceux qui n’avaient pas eu assez de cran pour atterrir dans une bonne maison. Je m’étais ensuite installé à ses côtés, un petit sourire au coin des lèvres et aussi secrètement ravi de voir qu’il n’y avait pas Franz ou même Snow (ce qui était toujours probable avec Aniek). Comme rien ne m’échappait, j’avais déjà eu l’œil sur tout ce qu’elle faisait avant que je n’arrive et je ciblais les muffins. Sans scrupule, j’en piquais un des siens et sa réaction ne se fit pas attendre… J’aurais pu l’anticiper, connaissant sa façon d’être, mais je fus quand même légèrement surpris et amusé par son petit sourire malicieux. Bien bien, les hostilités étaient lancées ! Je croisais les bras, silencieux, en la regardant croquer dans le muffin qui était devenu MA propritété et ne pus m’empêcher de rire, pire encore lorsqu’elle me lança la provocation ultime en croquant dedans avant de me le rendre.
« Tu veux jouer à ça Frowein ? » Je m’approchais un peu d’elle, prêt à une future attaque et garder bien mon muffin entamé de toutes part à la main : « J’ai quand même pris la peine d’honorer ton invitation et de me traîner jusqu’ici pour tes beaux yeux… Résultat des courses, tu t’es empressée d’avaler de meilleur muffin ? Ce n’est pas très cool…. L’ordre était correct, mais j’ai quand même remarqué que tu as utilisé ton statut de préfète à plusieurs reprises pour m’amadouer dans ta lettre. Ca marche une fois, ça ne marchera pas deux… » Je jetais ensuite un petit coup d’œil à SON muffin et ajoutais : « Oh et quand j’y pense, tu m’as dénigré à deux reprises en me traitant de chieur et de gamin, je suis vexé, il va me falloir quelque chose pour oublier » De mon index, je visais SON muffin et agitais ensuite plusieurs fois le même doigt pour lui laisser entendre que c’était LUI que je voulais. Aucun doute sur le fait qu’elle allait soit le bouffer entièrement ou simplement refuser de me le donner, mais je ne comptais pas la lâcher là-dessus et trouver une petite vengeance bien adaptée.

Même si elle jouait dans la provocation, Aniek semblait contente de voir que j’avais répondu à son invitation. Je ne savais pas vraiment quel était l’objet de cette rencontre, mais d’après ses dires, c’était simplement pour rattraper un peu le temps perdu depuis la rentrée et pour discuter un peu. Les sujets tabou étaient désormais rangés au placard, mais je ne pouvais m’empêcher d’y penser un peu, d’envier encore et toujours Franz (tout ça parce qu’il est beau gosse, l’enfoiré) et de me demander quand je n’y penserai plus du tout… Cela arriverait, je n’en doutais pas, mais il m’était toujours aussi difficile de me dire qu’Aniek n’était pas la seule fille qui en valait la peine.

Je l’écoutais me répondre et me parler des sanctions infligées aux idiots. Parfait ! Je hochais la tête aussitôt, bien content de voir qu’elle se servait de son pouvoir de préfète de la meilleure façon possible. « Te prive surtout pas… j’approuve à 100% ton abus de pouvoir. Ils méritent des coups de pied au cul mais je te fais confiance pour être plus subtile que ça. » Quant au Quidditch, il allait falloir essayer de mettre une raclée à toutes les autres maisons. J’y croyais à fond ! Snow était un bon capitaine, Albus était bon, aussi con était-il et Aniek avait une rage de vaincre assez incroyable, tout pour réussir ! Avec un petit sourire non dissimulé, je répondis à sa petite réflexion concernant le fait que nous allions nous voir plus souvent (pas pour me déplaire !) : « T’avais un peu de mal à te passer de moi, pas vrai ? D’où ton arrivée dans l’équipe et ton invitation ce soir… » J’approchais un peu ma tête pour dire à mi-voix, pourtant conscient qu’il n’y avait personne pour entendre autre que nous deux : « ça reste entre nous, t’inquiète. » Je repris ensuite comme si de rien n’était en répondant à ses questions sur le Quidditch : « Attrapeur. Je pense qu’on a toutes les qualités pour au moins leur en faire baver question pression morale, puis dans le jeu. Potter, c’est un abruti mais il est bon…. On peut au moins lui reconnaître ça, nan ? » Ce que personne ne savait c’était que je m’entendais relativement bien avec ce dernier et que je n’avais jamais parlé autant Quidditch avec quelqu’un que lui. Bon, certes il avait l’air complètement con avec sa nana archi nouille de Serdaigle et il avait souvent l’air d’un parfait mouton mais que voulez vous… La sœur Potter rattrapait un peu le niveau, heureusement pour lui. Je me concentrais ensuite sur ses dernières questions, m’installant à mon tour un peu plus confortablement dans le canapé en allongeant mes deux bras de chaque côté, en arrière, sur le dossier. « Moi ça va…. J’ai des gardes du corps qui m’ont confondu avec ton imbécile heureux de Clewstone, ils me prennent pour le roi des Serpentard ! J’en profite, je ne devrais pas ? » Nan, très sincèrement, je n’avais pas envie d’être bridé par un rôle de préfet et encore moins être celui qui est censé « donner l’exemple ». Cela allait bien à Franz, et de toute façon, il en fallait toujours un pour remplir la fonction. « Permets-moi quand même de te dire, chère préfète, que la petite soirée de début d’année était sympa ! Je pense que nous nouveaux morveux ont fait dans leur froc et n’ont pas dormi du mois tant ils se demandaient s’ils allaient être à la hauteur ! Du bon boulot, bravo ! » Je haussais les épaules, jetais un coup d’œil autour de nous puis poursuivis : « Qu’est-ce que tu as foutu cet été, je n’ai pas eu de nouvelles de toi ? » ‘Et j’en ai attendu !’ avais-je failli dire, mais je m’étais retenu. J'étais sûrement plus attaché à Aniek qu'elle ne l'était à moi, voilà pourquoi j'avais régulièrement pensé à prendre de ses nouvelles, mais ma fierté m'avait empêché d'aller faire le curieux. Je savais parfaitement me démerder tout seul, sans personne, mais l'occasion qui m'était présentée aujourd'hui allait me permettre de rattraper tout cela.



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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Avec Hunter, tout s’était toujours bien passé entre nous. Nous nous étions toujours entendus et il fallait dire que nous partagions de nombreuses valeurs. Bon, il avait eu un petit loupé à un moment donné, et même si c’était flatteur, nous étions trop jeunes à ce moment-là, et notre amitié était bien trop importante pour la gâcher inutilement. Nous avions mis les points sur les « i » et tout s’était arrangé. Maintenant, notre complicité n’en était que plus présente ! Il n’y avait pas à dire, ce gars-là faisait partie des personnes en qui j’avais confiance, et je peux vous dire qu’ils n’étaient pas nombreux !
En nous retrouvant, nous avions commencé à nous chamailler, comme des gamins que nous étions, aimant autant se provoquer l’un que l’autre. Oui, c’était dans notre tempérament, c’était à celui qui aurait le dernier mot !

Le serpent venait de faire une erreur, la première en moins d’une minute… fort, très fort ! Me piquer MON muffin était suicidaire, et je lui fis bien comprendre. Quand quelque chose m’appartenait, hors de question de partager ! Bon, ok, sur le coup je préférai m’en amuser, parce que c’était lui, sinon j’aurai pu tuer le voleur d’un simple regard. Evidemment, je ne le laissais pas en reste et pris le sien, à mon tour, jouant la provocation tout en croquant dedans et en lui rendant, fière de moi. Je haussai les sourcils à sa question, à savoir si je voulais jouer à ça, répondant d’une façon totalement désinvolte : « Oh, pas besoin de jouer Laughlin, j’ai déjà gagné. » Je le voyais sur la défensive et cela ne put m’empêcher de me faire rire. « Que veux-tu, il faut utiliser toutes les cartes qu’on a en main pour avoir ce que l’on veut. J’voulais être certaine que tu viennes… ami ou pas, utiliser le fait que je sois préfète ne me procure aucune culpabilité ! » Dis-je tout en haussant les épaules comme si cela paraissait évident. Je souris tout de même malicieusement, sachant qu’il me connaissait bien et qu’il savait très bien que je pouvais jouer des pouvoirs que j’avais sans aucune gêne. Son regard vers MON muffin me fit le garder un peu plus près de moi, saleté va ! Un vrai truand celui-là ! Fallait pas croire, il savait jouer de sa belle gueule. Malheureusement pour lui, je n’étais pas du genre à céder facilement, surtout que pour m’amadouer il fallait être bien courageux !! Il tenta de me faire culpabiliser en me disant que je l’avais insulté plusieurs fois, insinuant que je devais me faire pardonner avec MON muffin, ce qui me fit rouler des yeux avant de rire, me disant qu’il savait que ce genre de chose ne marchait pas avec moi. « Tu me prends pour un blaireau ou quoi ? Depuis quand je me fais pardonner pour des choses que j’ai dites ?! » Je secouai la tête de gauche à droite tout en agitant, intentionnellement bien sûr, MON muffin devant ses yeux. Ah, j’adorai ça ! « J’sais bien qu’il est meilleur parce que j’ai croqué dedans mais… hum… nan, j’suis pas assez gentille pour te le donner. » Lui lançai-je avec un petit sourire amusé avant de croquer dedans lentement, juste pour le provoquer encore une fois. J’ajoutai alors, la bouche pleine : « C’est vrai qu’il est vach’ment bon ! ». Aucune classe, aucune délicatesse, mais c’était hilarant !

Bon, c’était vrai, j’adorais l’embêter ce cher serpent, mais ne disait-on pas « qui aime bien châtie bien » ? Dans ce cas-là, c’était totalement vrai. Nous n’avions pas eu l’occasion de vraiment se parler, seul à seul, depuis la rentrée, et pouvoir passer un peu de temps avec lui était bien. Oui, j’étais contente, en vrai, qu’il soit venu, même si je n’allais pas lui faire des louanges pour ça, pas mon genre !
Rapidement, nous nous étions mis à discuter des idiots de Poudlard, que je n’oubliais pas, surtout avec mes nouvelles responsabilités. Eh bien oui, autant les utiliser à bon escient ! Hunter était de mon avis, ce qui ne m’étonna pas. J’acquiesçai ses mots d’un hochement de tête, de toute façon c’était évident que je saurais faire preuve de subtilité… j’étais très rusée, j’analysais toujours avant d’agir et je savais avoir toujours un coup d’avance sur les autres. En plus de ça, j’étais une grande manipulatrice, alors autant dire qu’avec moi, tous ces crétins étaient dans de sales draps ! « Ne t’en fais pas, je gère très bien la situation. » Auquel cas, je ne serai que plus hargneuse, dommage pour tous ces petits ignorants…
Le Quidditch, ce serait une grande part de nos activités pour cette année, il faudrait mettre toute notre énergie pour terrasser les autres équipes, sans aucun doute ! Avec Snow en tant que capitaine, je savais que nous pourrions faire des merveilles. Il ne restait plus qu’à ce que les membres donnent le meilleur. Pour ma part, je savais qu’il serait très difficile de faire équipe avec certaines personnes, mais je ferais en sorte de prendre sur moi afin de réussir. J’étais une compétitrice avant tout, je pouvais mettre « pause » sur le terrain… mais juste sur le terrain, je ne m’étais pas encore découverte une âme bienveillante, par Merlin heureusement ! Je laissai échapper un petit rire lorsque Hunter me dit que j’avais du mal à me passer de lui. Celui-là ne perdait pas le nord, pauvre petit ! Je rentrai alors dans son jeu, ne manquant pas de rouler des yeux tout de même. « Tu m’as démasquée… je suis si faible quand il s’agit de toi ! ». Je lui donnai alors un coup sur le bras avant de me replacer, rieuse. « Pfff pauvre petit, il fallait juste rehausser le niveau de notre équipe, il n’y avait pas d’autre solution… » Dis-je tout en me montrant d’un air victorieux. « Et pour ce qui est de ce soir… hum, autant mettre ses coéquipiers dans sa poche ! » Lui lançai-je tout en lui faisant un petit clin d’œil amusé.
Oh, attrapeur, monsieur avait tout intérêt à avoir de l’or entre les mains ! Je haussant les épaules quand il me parla de Potter. Autant mourir que lui céder une qualité à celui-là. « On verra, j’espère qu’il est meilleur joueur qu’il est futé, sinon on est mal barré… » Dis-je sans une once de sympathie dans la voix. Nan, vraiment, dire de bien de Potter ? Pas possible ! Ce gars-là était un idiot, un altruiste à la noix qui vivait dans l’ombre de ses parents… juste ridicule, je ne pouvais voir quelque chose d’attrayant chez lui. Bon, si je devais le faire… hum, disons que c’est peut-être le moins idiot des trois Potter de Poudlard, et je peux vous dire que c’était un grand effort de lui accorder ça !

Il me parla par la suite de « gardes du corps » qui l’avait confondu avec Franz, ce qui me fit rire d’un grand éclat de vrai. Vraiment ? Des gardes du corps ? C’était quoi ce truc ?! « Des gardes du corps ? Qui ça ? Sale profiteur ! » Très étrange, Franz et Hunter ne se ressemblait pas le moins du monde, ils traînaient juste beaucoup ensemble… eh ouais, malheureusement, même chez les serpents il y avait des crétins, et pas qu’un peu ! Fallait le dire, ce n’était pas spécifique à une maison. Par Merlin, Poudlard était si mal fréquenté maintenant !
Il reprit alors la parole et parla de la petite soirée de début d’année, soirée que j’avais carrément zappée, on avait juste été obligé de la faire pour mettre les choses au clair avec les nouveaux… les débordements des Serpentard devaient être résolus rapidement, au risque que ce soit nous, les préfets qui les réglions. Et là, ils prieraient pour faire partie d’une autre maison, sachant qu’ils n’honoreraient pas Salazar Serpentard comme il le faudrait. Nous n’avions pas trop eu le cas pour le moment, même si des « faux serpents » étaient bien présents depuis des années… j’en avais la nausée tiens, ce pauvre homme devait se retourner dans sa tombe tiens ! « Mouais, ça a eu l’air de faire son effet pour le moment. Tu sais, ce n’est pas trop des premières années qu’on doute, mais des autres qui ne respectent pas les convictions de Serpentard. C’est malheureux ! » Dis-je en haussant une nouvelle fois les épaules, soufflant d’un air déçu en voyant que certains polluaient notre chère maison.

Me réinstallant dans le canapé, gardant mes mains sur mes chevilles – oui parce que je n’avais plus de muffin en main désormais, ahah - , je levai les yeux au ciel comme pour réfléchir quant à la question du garçon. « Si tu savais, un agenda de ministre ! » Je reposai mes yeux sur lui, souriant de façon amusée, avant de reprendre : « J’ai déjà perdu mon temps un mois à la ferme, et ça j’aurai pu l’éviter ! » Dis-je tout en haussant des sourcils. J’allai continuer puis je m’arrêter, avant de fixer le jeune homme, fronçant cette fois-ci les sourcils, faisant exprès de ne pas sourire pour voir comment il réagirait. « Je n’ai pas eu de nouvelles de toi non plus ! J’étais déçue ! M’oublier pendant deux mois… pas cool, pas cool du tout Laughlin ! » Je secouai la tête de gauche à droite tout en disant ses derniers mots, me pinçant les lèvres en lui faisant comprendre que je m’attendais à mieux de lui. Bon, c’était pour rire bien sûr, même si je prenais un malin plaisir à jouer la comédie de la nana vexée. Enfin, au fond, il était vrai que j’aurai aimé en avoir, de ses nouvelles… mais le dire à haute voix, sincèrement, je n’étais pas capable de le faire. Nan, je préférai jouer ce jeu, même si en vrai j’aimais bien savoir ce que le garçon faisait. Possessive en amitié ? Surement, enfin surtout très protectrice, mais je disais bien en amitié, sinon rien à faire !



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Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

L
e courant était bien passé dès le début avec Aniek… un peu trop d’ailleurs de mon côté à un certain moment et je n’avais jamais vraiment réussi à passer au dessus même si le sujet était clos. Je me sentais d’ailleurs en bonne voie, à ce propos. Je voulais avancer, ne pas rester là-dessus ni être hargneux face à son couple avec Franz. J’appréciais bien trop Franz pour ça et
Je m’appliquais donc constamment à faire perdurer notre amitié qui fonctionnait à merveille. La p’tite était ultra chiante et tenace et je m’amusais beaucoup dans notre petit jeu de celui qui allait avoir le dernier mot ou la meilleure attaque. Rien de bien violent, nous étions juste de bons adversaires.
La petite maline avait cru que j’allais jouer l’hôte timide et que j’allais m’empêcher de faire ce que j’avais envie… Pas question ! J’avais envie de prendre SON muffin, c’était celui-là que je voulais, pas un autre. La connaissant parfaitement, je savais bien qu’elle ne me le donnerait pas, mais il était clair que ma vengeance arriverait à un moment inattendu…
En riant, je levais les yeux au ciel lorsqu’elle me répondit qu’elle avait déjà gagné. En voilà une qui se met le doigt dans l’œil, je ne pouvais que m’amuser de la situation, de son air victorieux. Rien que cet aspect là me donnait presque (presque…) envie de la laisser gagner.
« Tu es au courant que l’espoir fait vivre, n’est-ce pas ? Tu crois avoir gagné, là est la nuance. J’ai l’habitude te ton baratin ma chère Aniek. » Je lui adressais un petit sourire complice, ne quittant pas des yeux le muffin tant convoité. J’ajoutais, à propos de l’une des phrases qu’elle venait de prononcer : « Je peux t’assurer que l’on n’a pas toujours ce qu’on veut ma belle… » Je haussais furtivement les sourcils. Il y avait évidemment un léger sous-entendu, mais rien de méchant. Puis enfin, je lançais : « Tu savais très bien que j’allais venir… Enfin, j’y réfléchirai à deux fois la fois suivante parce que je m’attends quand même à un accueil digne de ce nom… » Je la fixais un instant avant de descendre mon regard vers le muffin qu’elle mangeait sans aucun scrupule. La jeune femme continua à me l’agiter devant les yeux, mais elle devait savoir que même si je ne réagissais pas, le retour de bâton arriverait.

J’avais ensuite joué de la situation de son invitation à venir ici pour la taquiner sur une soi-disant vexation de ma part. Alors là, pour en arriver là il fallait vraiment y aller. Aniek était quand même bien placée pour me bousculer vraiment, mais j’étais quand même assez intelligent pour ne pas en arriver à ces extrêmes. La voir se défendre était un bonheur et elle ne se faisait pas prier pour m’en mettre plein la figure pour parvenir à ses fins. Une vraie guerrière, tout ce que j’aime ! En m’approchant davantage dans le canapé, je lui répondis avec calme : « Depuis quand tu dois te faire pardonner ? Depuis que je viens de le décider, c'est-à-dire depuis quelques minutes. Un problème avec le changement ? On est trop accroché à ses habitudes la p’tite, va falloir te secouer un peu…. » Puis, je profitais de lui dire cela pour approcher mon bras pour lui prendre le muffin qu’elle se plaisait à manger au ralenti devant mes yeux. Le jeu était dangereux car il fallait que je m’approche d’elle pour réussir à le lui prendre, chose que je ne voulais pas faire pour ne surtout pas en arriver à une situation un peu ambiguë. Hum nan…. Pas d’ambigüité dans l’amitié et puis merde, elle n’allait quand même pas gagner trop facilement. Je m’approchais encore, tendant le bras pour attraper le muffin qu’elle gardait à bonne distance. Certes, je n’étais qu’à quelques centimètres d’elle mais mon objectif était double : la faire lutter jusqu’au bout (sachant parfaitement qu’elle aurait gain de cause) et l’emmerder au maximum en lui faisant voir que je ne lâchais pas l’affaire. « Ah ? Il est vach’ment bon … ? » lui demandais-je en tendant la main, pas loin de réussir à atteindre sa main qui tenait le muffin.

La jeune femme me confirma qu’elle allait gérer la situation avec tous les idiots de Poudlard. Etre préfet avait quand même de bons avantages et je me demandais bien comment Aniek ferait pour montrer au monde entier qu’elle avait la domination. A commencer avec les préfets des autres maisons. Je comptais bien avoir des nouvelles de la chose et surtout, insister pour qu’elle soit la plus cruelle possible avec les autres. Leur en faire baver un peu allait leur forger le caractère et peut-être les faire pencher du bon côté de la balance.
Avec son poste dans l’équipe de Quidditch, Aniek serait bien occupée cette année, ce qui me laissait penser : manque de temps pour la voir aussi souvent qu’avant. D’un autre côté, j’étais moi aussi dans l’équipe, ce qui voulait dire passer tous les entraînements avec elle … l’un dans l’autre, ça m’allait plutôt bien. La maline entra dans mon jeu lorsque je lui affirmais qu’elle ne pouvait se passer de moi, en riant, je répliquais alors : « Ca doit te faire mal de l’avouer ! Ne te trouve pas d’excuses….rehausser le niveau de l’équipe… pas besoin de ça, l’équipe est déjà à son niveau optimal. Personne n’a voulu te vexer, c’est tout. Un peu de pitié pour notre petite Aniek nationale… Pour Potter, on verra bien vite aux entraînements s’il s’y fait mais….en toute objectivité, je me dis qu’un peu d’encouragement intéressé pourrait être bien pour lui, surtout de la part de notre merveilleuse préfète dont c’est le rôle ! » J’ajoutais pour la taquiner encore plus : « Ohhhhhh tu vas devoir faire un petit bisou à Potter pour l’aider à gagner ! Ma pauvre… je suis de tout cœur avec toi ça va aller ! »
J’adorais l’embêter avec ça et surtout quand je savais qu’elle avait beaucoup de mal avec quelqu’un. Potter était spécial et j’avais parfois l’impression qu’il avait du mal à se défendre tout seul. Un vrai naze ! Heureusement qu’il avait des choses à dire question Quidditch.

Concernant la petite histoire de gardes du corps, je ne pus m’empêcher de me marrer encore, je croisais mes mains derrière ma tête avant de lui répondre, concernant les gardes du corps qui n’existaient pas : « Hum… tu veux savoir de qui il s’agit ? Je ne sais pas encore, c’était une blague….. ; mais l’idée me semble intéressante. Il ne manque pas de rois des cons chez les blaireaux qui pourraient faire l’affaire. Des idées ? » Moi j’en avais déjà en tête et très franchement, ce n’était que question de temps avant de me mettre vraiment dans le bain et faire chier tous ces imbéciles. D’ailleurs, il fallait faire attention à ce que le rang des imbéciles ne se propage pas dans notre maison. Aniek et Franz étaient en partie responsables de cela, mais je me sentais tout autant concerné par les façons d’être de nos camarades de maison. Potter me faisait presque honte de sortir avec une nana aussi faible (je ne connaissais pas l’aiglonne mais il n’échappait à personne qu’elle était dépourvue d’intérêt). « A nous de leur retourner le cerveau et ne pas les laisser s’enfoncer dans leurs conneries. On vous forme à ça, vous petits préfets ? » J’aimais bien me moquer de leur statut de préfet. Cela leur donnait quelques responsabilités dont celles de montrer l’exemple et donc, de ne pas faire trop de conneries.

La discussion avait fini par s’orienter vers les nouvelles et les vacances…. Après l’avoir laissé finir, je pris la parole : « Ah, la fameuse ferme ! C’était si terrible que ça ? J’espère que tu as réussi à pousser deux ou trois blaireaux dans la bouse de vache. J’ai regretté de ne pas y être venu, je pense que l’endroit avait du potentiel pour se créer des souvenirs inoubliables ! » Et il y avait la belle Anoushka en plus de ça. Je ne me souvenais plus de la raison qui m’avait poussé à ne pas m’inscrire à cet événement, mais je comptais déjà réfléchir à deux fois pour l’événement de fin d’année en cette nouvelle année scolaire (Oui parce qu’il faut voir loin !) : « Qu’est-ce que vous deviez faire ? Tu ne vas pas me dire que ça ressemblait de près ou de loin à des vacances ? » La jeune femme prit un air boudeur, presque vexé pour ensuite me dire que je l’avais oubliée. Impossible de ne pas avoir envie de rire en voyant son joli petit minois se forcer à bouder. C’était presque plus fort que moi…., presque car je me retenais, je me voyais déjà prendre son visage entre mes mains pour la provoquer un peu et la forcer à rire et à arrêter sa comédie. Je ne voulais surtout pas en arriver là et j’optais pour une autre solution en m’approchant un peu de son visage pour lui dire à mi-voix : « Ce sont les privilégiés qui méritent d’avoir des nouvelles de moi ma petite….Or, tu as bouffé le muffin que je convoitais et tu as refusé ouvertement de te faire pardonner pour m’avoir insulté dans tes lettres… c’est ça qui n’est pas cool… » Je lui lançais un petit regard en coin. Je ne comptais pas lâcher l’affaire et je voulais l’emmerder jusqu’au bout. « … j’ai bien fait de ‘t’oublier pendant deux mois’ ! » J’accentuais les derniers mots de ma phrase tout en la fixant avec un petit sourire qui se voulait amusé. Avec ça, elle comprendrait forcément qu’il n’y avait aucune chance pour que je l’oublie, ce que je n’avais bien entendu pas fait pendant les vacances mais je n’étais pas du genre à insister et à m’immiscer. La savoir avec Franz la plupart du temps m’énervait déjà, inutile d’en rajouter en essayant de savoir ce qu’ils pouvaient bien faire ensemble pendant les vacances.


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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


C’était toujours appréciable de passer du temps avec un ami, surtout qu’il n’y avait pas des masses de personnes à qui je faisais confiance… aveuglément confiance. Et heureusement d’ailleurs, au moins je savais qui étaient les personnes réellement dignes de mon attention. Même si je ne le disais pas clairement, j’étais contente de voir que Hunter avait répondu positivement à mon invitation. Si ça n’avait pas été le cas, il aurait bien vite compris que son absence ne m’avait pas plus. Mais il n’aurait pas à subir mes humeurs, et c’était bien mieux ainsi. J’adorais m’en prendre aux gens, c’était très facile, mais à mes proches, ce n’était pas vraiment par plaisir que je le faisais.

Un petit jeu s’était mis en place entre nous dès le moment où il avait eu envie de MON muffin. Non my sweet, il était à moi, pas touche ! Aussi borné l’un que l’autre, j’avais bien conscience que cette bataille ne se terminerait qu’au moment où ce fameux muffin serait grignoté dans sa totalité, par lui ou par moi. Gagner ou non n’était pas la question, car selon moi, j’étais la seule et l’unique victorieuse, et je ne me privais pas de le lui dire, fièrement. Evidemment, il n’en était pas vraiment convaincu. L’inverse m’aurait déçu de lui, pour dire vrai. J’aimais les gens tenaces, qui ne baissaient pas les bras au moindre obstacle, à la moindre contrainte… un jeu d’autant plus amusant. Avec Hunter, j’étais servie ! L’espoir faisait vivre ?! Voyons, ce n’était pas un discours pour moi, il s’en doutait bien ! « Garde tes belles paroles pour toi mon mignon, elles n’ont aucun effet sur moi. » Je lui adressai un petit sourire malicieux, faisant mes yeux de gentille petite fille, signifiant ainsi que je n’étais pas du genre à capituler. Il m’assura tout de même par la suite que l’on avait toujours ce que l’on voulait. Je ne pouvais qu’être d’accord avec lui, sauf quand on avait face à soit quelqu’un de très déterminé, ce qui était mon cas. Même pour un simple petit muffin.
Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux quand il parla d’avoir un accueil digne de ce nom. Haussant les sourcils, je me penchai légèrement vers lui, lui disant : « Si tu veux un grand accueil, demande un rendez-vous avec une petite idiote que tu aurais eu « la chance »… » Je mimai des guillemets à ce mot. « … de prendre dans tes filets. J’suis sûre qu’elle sera tellement influençable qu’elle te donnera tout ce que tu veux sans chipoter. Quelle tristesse… ». Je le fixai droit dans les yeux, tout en me redressant, gardant un petit air sérieux avant de laisser apparaître un petit sourire satisfait sur mes lèvres. Je vis de nouveau son regard sur mon muffin, croquant dedans par pure provocation, et avec beaucoup de plaisir. En fait, ainsi, il était encore meilleur. Le tenant loin de lui, après l’avoir agité quelques secondes devant son nez, je lui dis juste, prenant un air assuré : « Pas touche ! ». Oh, je savais bien que même s’il ne faisait rien actuellement, ce n’était qu’une question de temps. A quand le retour de la médaille ? J’avais hâte de voir, histoire d’en sortir gagnante, une fois encore !

Il était vrai que dans mes propos, même face à un ami, je manquais clairement de délicatesse. Je ne savais pas faire dans la dentelle, et pour dire vrai, ça ne me tentais même pas. Trop de niaiseries dans ce monde, autant dire direct ce que nous pensions, c’était clairement plus simple. Ca plaisait, tant mieux, ça plaisait ou vexait, tant pis, on s’en remettait toujours ! Force de caractère oblige. Emotions et sentiments à maîtriser… j’étais une championne !
Me faire pardonner ? Moi ? Alors ça, c’était juste hilarant, et je le fis direct remarqué au jeune homme. Ce dernier s’approcha de moi dans le canapé et je le regardai faire, m’attendant à ce qu’il me sorte un baratin du tonnerre… hum ! Je croisai alors les bras suite à sa réponse, fronçant légèrement les sourcils tout en le regardant : « Totalement, j’ai horreur du changement, alors on va en rester à nos p’tites habitudes tu veux ! ». A mon tour, je me penchai doucement vers lui, voyant son petit jeu pour approcher mon muffin que je tentais toujours de mettre assez loin de lui, lui disant avec un petit sourire ironique : « Donc, cours toujours pour que je me fasse pardonner ! ». En vrai, je n’avais absolument rien contre le changement, parfois il pouvait nous apporter beaucoup. En réalité, tout dépendait de la situation, mais je n’y étais pas réticente. En revanche, tendre une perche à Hunter pour qu’il arrive à me mettre en mauvaise posture et qu’il prenne le dessus sur moi, même pour rire, hors de question ! Alors autant déformer la vérité, surtout si c’était pour embêter un peu plus mon cher serpent. Il s’approcha d’avantage afin d’accéder, sûrement, à MON muffin, et le voir faire m’amusait. Je l’observais, me divertissais même à le voir faire. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en voyant qu’il se donnait du mal pour l’avoir, chose vraiment très drôle vu sa position. Je ne cachais en aucun cas cet amusement sur mon visage. Je donnai alors un petit coup sur sa main, lui faisant retirer. « Espèce de violeur de muffin, garde tes mains dans ta poche ou c’est moi qui vais te faire bouffer ta jolie tignasse ! ». Lui lançai-je tout en le fixant, gardant mon muffin bien auprès de moi. Mon regard était plein de malice, et ma menace était en carton mais j’avais pris plaisir à la lui sortir.

Etant préfète, j’avais quelques responsabilités à tenir au sein de l’école. Mais surtout, je me devais d’honorer la mémoire de Salazar Serpentard. Pour se faire, il fallait faire comprendre à tous ces idiots, et notamment à ces crétins de nés-moldus, qu’il fallait constamment se battre pour accéder à ce que nous voulions. Alors, oui, les harceler et les « torturer » était bénéfique pour eux, nan ?! En quelque sorte, je les obligeais à se durcir, j’étais un vrai petit ange gardien n’est-ce pas ?! Trèves de blablas, il y avait des règles à respecter, et surtout il fallait être digne de notre monde, de mériter notre place à l’école des sorciers, ce que beaucoup n’honoraient pas, fort malheureusement !
Ce qui n’était pas mal, c’était de savoir que je pouvais toujours me divertir, notamment avec le Quidditch. J’avais un grand besoin de me dépenser, je ne pouvais pas tenir en place, c’était impossible, et ce sport – entre autres – me permettait de m’échapper un temps. Surtout quand j’avais deux de mes plus proches amis dans l’équipe… ils compensaient largement la présence de deux idiots. Ceux-là, ils craignaient ! Enfin… si au moins ils savaient jouer, ce serait une qualité, la seule, que je pourrais leur accorder.
Ce qui était sûr, c’était que j’étais contente de savoir que j’y verrai régulièrement Snow et Hunter. Dommage que Franz n’aime pas le Quidditch, ce crétin manquait quelque chose. Enfin, fort heureusement pour lui, il compensait ça par autre chose ! Hunter n’attendait qu’une chose : que je le brosse dans le sens du poil. Ce qui m’amusa, et je ne pus qu’en jouer, tout comme lui. « Niveau optimal ? Tu te fiches de moi… tu as vu nos prouesses les années précédentes ?! » Ouais, parce que vraiment ce n’était pas joli joli. Je haussai les épaules avant de reprendre. « J’veux bien ne pas le traumatiser lors des entraînements en évitant de lui lancer mes superbes remarques amicales… » Evidemment ! « Mais jamais de la vie je ne l’encouragerai, y a pas marqué Pote Crétine de Potter sur mon front. » Dis-je en montrant de mon doigt ce dernier, d’un geste vif. « J’tomberai pas si bas ! Si ça te tente, encourage-le toi, moi je tiens à ma santé. Le soutenir me provoquerait des nausées ! » Lui lançai-je avec une petite grimace écœurée. Et vraiment, je n’y tenais vraiment pas, j’étais déjà sympa de ne pas l’envoyer bouler dès que je le verrai sur le terrain ! Je fis une petite moue dégoûtée quand Hunter parla d’un bisou pour Potter. Je le poussai alors, le renvoyant de son côté du canapé. « T’es dégueu Hunty’ [– Oui, on va dire que c’était un surnom qu’Aniek lui avait donné au début de leur scolarité, et ça ressortirai parfois, héhé ! –] , j’vais faire des cauchemars maintenant ! Tu crains ! ». Je voyais qu’il s’en amusait et je lui tirai la langue, de façon puérile, certes, mais de façon très motivée. « Fais gaffe sale serpent, j’serai capable de faire croire à Brenner que tu craques pour elle ! » Lui lançai-je avec un petit sourire machiavélique, sachant à quel point il l’affectionnait. Oui, eh bien il n’avait pas qu’à me provoquer ! Surtout que nous avions une sale histoire, toutes les deux, avec Louna, alors il était certain que ce n’était qu’une menace.
Eh bien, nous étions en forme aujourd’hui, ça fusait ! Mais en même temps, ça me faisait du bien de le retrouver, j’avais besoin d’un peu de distraction en ce moment. Etre préfète était cool, mais ça rendait parfois mon quotidien un peu trop sérieux, j’avais besoin parfois de m’en échapper un peu.

J’étais étonnée d’entendre Hunter ma parler de gardes du corps. Comment Franz avait-il pu en avoir ? Le pauvre… avoir toujours des chiens autour de lui ! C’était étonnant car je ne les avais jamais vus. Je compris vite que le serpent s’était – encore ! – payé ma tête quand il se mit à rire. Crétin ! « Oh non, ‘vaut mieux gérer seul qu’avoir des gardes du corps en carton ! Quoique pour toi, ce serait toujours mieux que seul… » Dis-je d’un air moqueur, le charriant à mon tour. Facile ?! Très, mais très drôle, et je ne m’en cachais pas !
Je ne voulais même pas réfléchir à des noms, inutile ! Surtout qu’il y avait vraiment des crétins dans toutes les maisons, et même dans la nôtre. Les blaireaux étaient assez forts, mais je devais avouer que ce n’était pas spécifique à une maison. Nan, la personne comptait plus, et son sang, bien sûr ! Quand je voyais le nombre d’idiots au sein des Serpentard, j’en étais abasourdie ! Comment le Choixpeau pouvait-il les mener chez nous ? Ils n’avaient rien à voir avec nos valeurs, et c’en était bien malheureux. Nous avions beau essayer de les manipuler, de les conditionner, il y avait toujours des camarades stupides qui détournaient nos plans… pfff, cette école tournait bien mal !
« Retourner des cerveaux à des sans-cervelles c’est comme tenter de chercher une once d’intelligence chez Underwood… c’est impossible ! » Dis-je en roulant des yeux. « Il faut les prendre dès la première année, mais maintenant il y a tellement de crétins à Poudlard qu’ils sont bien vite détournés du droit chemin. Plutôt que de tenter de les influencer, il faut plutôt sélectionner ceux qui en valent le coup. ‘Vaut mieux avoir peu de personnes mais qu’elles soient fiables, plutôt que des tonnes et que tu doives toujours les avoir à l’œil. » Je croyais en ce que je disais. Pour moi, la sélection, il n’y avait que ça de faisable. Les manipuler était une chose, mais leur inculquer les bonnes valeurs en était une autre. Il fallait donc le faire avec les bonnes personnes, celles qui le méritaient.

Nous en étions venus à parler des vacances, se reprochant l’un l’autre de ne pas avoir eu de nouvelles. Facile. Puis, nous avions commencé à parler de la ferme, chose dont j’aurais bien pu me passer. Je haussai des épaules, me replaçant sur le canapé, croisant mes jambes sous moi, lorsqu’il me demanda si c’était si terrible que ça. « Le pire était de devoir bosser en cuisine avec des ignorants. Ca va qu’il y avait Joy et Knox qui maîtrisaient un minimum, sinon laisse tomber, des inutiles ! » Dis-je en roulant des yeux, reprenant : « Ca va qu’on était plusieurs à y aller, dans les potes, même si toi tu nous as lâchés ! » J’insistai ces paroles avec un regard fixé dans le sien. Puis j’ajoutai, avec un sourire satisfait : « Oh, rassure-toi, j’ai réussi à en traumatiser quelques-uns. Il y avait pas mal d’options pour rire des gamins, dommage que tout soit à la moldue… c’est tellement chiant leur vie ! » Dis-je sans aucune pitié, juste avec du dégoût. A ses questions, je regardai le plafond, me remémorant ce que nous avions fait. « On a eu des corvées à faire tous les jours. » Je reposai mon regard sur lui, montrant mon ennui. « J’étais en cuisine, comme j’te l’ai dit. Heureusement que je gère ! » Je fis un sourire assuré tout en continuant : « Et, nan, clairement, ce n’était pas des vacances ! C’était juste nul ! J’y repenserai à deux fois avant de faire un séjour avec Poudlard, j’avais bien mieux à faire qu’à me pavaner dans la boue avec des impurs ! ».
Par la suite, je repris mon air boudé, reparlant de son absence de nouvelles, signifiant qu’il avait carrément oublié ses amis. Hunter s’approcha de moi, me murmurant que seuls les privilégiés pouvaient avoir de ses nouvelles. Je le foudroyai du regard : « Je suis plus que méritante d’avoir de tes nouvelles ! » Dis-je d’un ton vexé, croisant les bras sur ma poitrine. Cependant, je ne pus garder mon air boudeur quand il reparla du muffin et de mon absence de pardon. Aussitôt un sourire amusé apparut sur mes lèvres et je relâchai mes bras, le regardant malicieusement tout en me mettant à genoux sur le canapé face à lui. J’attendais la fin de sa phrase et je fus servie quand il dit : « … j’ai bien fait de ‘t’oublier pendant deux mois’ ! », me fixant avec un petit sourire amusé. Je roulai des yeux, malicieusement, reposant mon regard dans le sien, me pinçant les lèvres avant de lâcher : « Tu es un horrible garçon ! Tu crois me faire culpabiliser en revenant sur le muffin et mon pardon ?! » Dis-je avec un sourire, lui montrant ma main vide de tout muffin, main que je passais sous ses yeux, amusée. « Tu fais une grosse erreur en m’oubliant, j’suis un vrai rayon de soleil ! » A d’autres ! C’était bien une chose que je n’étais pas, ce n’était pas l’image que je renvoyais et par Merlin, merci ! Mais charrier le garçon était tout ce qui comptait. D’un geste de la main, je lui montrais les autres muffins présents sur la table basse juste devant nous. « Regarde, tu as des tonnes de muffins rien que pour toi ! Si ce n’est pas de la générosité de ma part ça, j’sais pas ce que c’est ! ». J’étais toujours agenouillée devant lui, le regardant avec mon petit sourire espiègle. Je posai mon postérieur sur mes talons, soufflant tout en disant : « Tant pis, je pleurerai dans mon coin en attendant que tu me dises que je t’ai manqué… tu viens de briser mon pauvre petit cœur ! » Lui lançai-je tout en faisant une petite moue triste. Bon, évidemment, il me connaissait très bien et savait que je jouais la comédie. Mais cela m’amusait, et je savais très bien que ça le ferait rire et qu’il en jouerait aussi. Il en ferait de même si les choses étaient inversées. On s’était toujours charrié, même si à un moment c’était tendu entre nous, maintenant tout ça était derrière nous et notre amitié n’en était que plus forte, n’est-ce pas ?!



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Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

A
niek était sûrement l’une des personnes avec qui j’avais autant de facilités. Je ne grognais jamais à l’idée de me trouver en sa compagnie, ce qui était largement différent pour d’autres personnes. Je pouvais même dire que c’était global pour tous ceux qui ne faisaient pas partie de mon cercle d’amis. La sachant très occupée par diverses choses (notamment le Quidditch, les cours et son rôle de préfète), je m’étais étonné d’avoir reçu un petit mot de sa part pour être un peu avec moi… L’amitié que j’avais pour elle existait bel et bien mais je n’oubliais pas certains petits détails passés… Détails témoignant de mon incapacité à me faire comprendre et à dire les choses clairement. Tout était rentré dans l’ordre, du moins, je faisais en sorte que rien d’autre que l’amitié ne vienne sur le tapis. La petite avait pris de l’assurance depuis toutes ces années et elle ne se gênait pas pour me taquiner (s’était-elle vraiment gênée un jour pour le faire d’ailleurs ?) je répliquais le mieux possible, me sentant de taille pour la remettre un petit peu à sa place, non mais ! Aniek était une véritable chiante finie, sûrement la meilleure, imbattable et en plus de ça, avec un pouvoir non négligeable : celui de préfète de la meilleure maison de l’école.

L’histoire du muffin était à mourir de rire. Je me fichais pas mal de le bouffer réellement, ce qui m’intéressait surtout était de la voir lutter et essayer de me faire perdre la partie. Ben voyons. Je ne perds pas madame, je laisse gagner les plus faibles pour leur faire plaisir. En somme, je suis rempli de bonté et j’ai de la pitié pour autrui. Mouais…du flan mais c’était sûrement ce que je lui servirais comme excuse pour lui faire comprendre que je la trouvais bien mignonne avec son muffin et que je la laissais volontiers le manger pour avoir le plaisir de voir son petit sourire. Elle aimait ça, me taquiner jusqu’au bout et bien que souple avec une personne qui était mon amie, je ne lâchais pas les attaques verbales. M’empêchant de rire, je lui répondis en lui disant : « Je suis mignon, c’est tout ce que j’ai retenu. Merci pour le compliment, je suis touché. »
Lorsqu’elle se pencha vers moi pour me parler, je fis de même, faisant mine de l’écouter bien attentivement, mais j’avais envie de me marrer, sachant pertinemment qu’elle ne cesserait pas la taquinerie tout de suite. Ses paroles m’étonnèrent légèrement quand elle mentionna « une petite idiote », pas que je pensais à quelqu’un en particulier avec le qualificatif d’idiote, ça il y en avait pas mal, mais c’était surtout le « petite ». Était-elle au courant de quelque chose à propos d’Anoushka ou était-ce le hasard ? Ne perdant pas mes habitudes de répliques, je lui lançais alors avec un petit sourire : « Mais c’est déjà fait, jolie Frowein. Sauf qu’elle n’avait rien d’une idiote et n’est pas influençable. » Et en plus de ça, je n’estimais pas l’avoir ‘prise dans mes filets’ mais inutile d’entrer dans les détails. Le but ici était de crâner un peu : « Je n’ai pas encore obtenu tout ce que je veux non plus mais je la travaille au corps, si je puis m’exprimer ainsi. Je préfère la difficulté. Toi, je t’ai déjà dans la poche mais tu n’es pas encore assez bien dressée pour que tu me fasses un accueil du tonnerre avec….. ça… » Je visais encore le muffin et n’avais pas pris garde à mes paroles. Aniek ne se vexait pas pour si peu et elle-même n’hésitait pas à y aller fort, c’était un jeu et j’appréciais beaucoup d’y jouer avec elle.

J’essayais quand même de chopper le muffin qu’elle tenait à bonne distance. C’était aussi un moyen de faire en sorte qu’elle se concentre à la fois sur la conversation et sur la protection de sa précieuse petite gourmandise. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en la voyant faire. Elle n’en avait sans doute pas conscience mais elle était belle à en mourir. Je levais les yeux au ciel quand elle affirma qu’elle n’aimait pas le changement et qu’elle ne se ferait pas pardonner : « C’est dans tes rêves qu’on garde nos petites habitudes, tu te feras pardonner auprès du super mec que je suis, que ça te plaise ou non. » Lui donner raison ? Sûrement pas. Je marchais dans le jeu à 100% et d’ailleurs, j’approchais encore pour le muffin, lui montrant bien qu’elle n’avait pas la victoire assurée. La petite me menaça, ce qui me fit rire et je lui répondis en approchant encore un peu plus : « Ce sont les blaireaux qui craignent les menaces, tu devrais le savoir. Mes mains sont attirées par ce délicieux petit muffin… c’est incontrôlable. »
Elles auraient facilement pu être attirées par autre chose aussi, mais stop, pas question de laisser l’idée me traverser l’esprit. Le muffin et l’emmerder un peu plus, voilà où étaient mes objectifs.

Sans surprise, notre discussion s’était orientée vers le Quidditch. Pour être honnête, j’avais longuement réfléchi au rôle d’attrapeur que j’avais pris tout de suite. J’avais fini par me dire qu’un attrapeur portait une bonne partie du match sur ses épaules et était également responsable de la défaite de l’équipe si l’attrapeur adversaire avait fait des prouesses. Étais-je prêt à prendre cette responsabilité sur mes épaules même si le Quidditch n’était qu’un jeu ? Je n’avais toujours pas la réponse, mais ma force résidait surtout dans le fait que je me foutais royalement du conflit, des attaques et des réflexions, cela m’aiderait en cas d’issue malheureuse. Pas que j’étais du genre à penser à la défaite, mais mon rôle me forçait à penser à toutes les éventualités, ce qui n’était pas plus mal.
Poursuivant notre discussion, je lui répondis : « Manque de chance l’année précédente, c’est tout…. Sûrement un peu trop de favoritisme des arbitres… une injustice qu’il ne faudra pas laisser passer cette année. » Et concernant Potter, je secouais la tête en riant légèrement avant de dire : « T’es dure avec le pauvre petit Potter, il fait tout ce qu’il peut en essayant d’être aussi balaise que son père, ça doit être dur à vivre d’être nul et que papa ait oublié de te transmettre son talent… » J’étais cruel avec Albus mais il n’était pas mon meilleur pote, loin de là. Je le tolérais, simplement mais j’étais largement capable de lui en mettre plein la figure à tout moment, que ça lui plaise ou non. Franz, Snow et moi devions nous le payer tous les jours au dortoir, autant que ça se passe le plus agréablement possible. Je repris mon air amusé lorsque la jeune femme me repoussa quand j’avais mentionné le baiser à Potter. Je riais de plus belle à sa réaction mais elle savait parfaitement comment m’amadouer et ses deux répliques suivantes me firent réagir vivement bien que je riais toujours : « Premièrement, tu ravales une bonne fois pour toute ton petit surnom ridicule et…. » je grimaçais : « Nan pas Brenner !! Qu’elle aille voir ailleurs si j’y suis celle-là. Tu crois vraiment qu’elle croirait à un truc pareil ? » J’échangeais avec Aniek un petit regard complice. Elle savait très bien que l’amour n’était pas de mise avec Louna et c’était réciproque. Je préférais largement la présence de Potter que celle de la petite garce.

Ne lâchant pas l’idée de se moquer de moi, la jeune femme m’attaqua de nouveau sur la petite question des gardes du corps. Je secouais la tête de droite à gauche en riant, lui lançant un petit regard en coin. Elle n’en loupait pas une, décidément. C’est une réflexion qu’elle fit ensuite qui me fit littéralement éclater de rire. Nous étions de véritables langues de vipères et l’entendre me dire qu’il n’y avait pas une once d’intelligence chez Underwood enterra définitivement mon sérieux. Je ne connaissais pas personnellement la jeune femme mais elle était complètement insignifiante, faible et cela n’échappait à personne, avant de me concentrer sur le reste des paroles d’Aniek, je commentais : « C’est la fête à Potter et sa charmante petite amie ! Leurs oreilles doivent siffler, quelque chose de bien. » Je me mis à réfléchir un instant au reste de ses paroles avant de dire : « Y’en a sûrement qui en valent quand même la peine….A l’allure où on va, il n’y aura plus aucune personne fiable ici…. Il faut qu’on assure ça maintenant mais franchement, je crains un peu la suite. » A croire que les idées se Serpentard étaient sur le point d’être mises au placard. Nan ! Lui seul avait eu le courage de dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas et à voir la réalité.

Aniek me parla du petit séjour à la ferme auquel je n’avais pas participé. L’entendre me parler de Joy me donna le sourire. Quand à ‘Knox’, je ne voyais pas de qui elle parlait… « Admets quand même que j’ai bien fait de vous lâcher. Ce que tu me racontes ne me fais pas spécialement envie….à part la présence de Joy, peut-être. » Nan sincèrement, j’aurais apprécié y aller rien que pour être avec eux dans un cadre différent de l’école mais j’avais fait un choix… « Et personne n’a protesté pour les corvées ? Des corvées pendant les vacances….je rêve !! » Puis, avec un sourire malicieux, je lui demandais : « Toi, tu gères en cuisine ? J’aimerais bien voir ça… Je suis bien tenté par quelques petits muffins maison….tu vois…. » Je ne lâchais pas l’affaire avec les muffins puisque celui que je voulais avait disparu sans me laisser la chance de l’approcher. Je jetais un regard circulaire autour de nous avant de dire : « J’ai bien mérité ça puisque je me suis déplacé pour tes beaux yeux. » Je terminais ma phrase en la fixant. Rien n’était plus vrai que ce que je venais de lui dire, elle avait des yeux magnifiques et je pouvais en profiter à mon grand plaisir.
Même si j’avais prétendu ne pas avoir pensé à elle pendant les vacances, c’était en réalité tout le contraire. Son air vexé me fit sourire et je croisais les bras de la même manière qu’elle, attendant de l’écouter parler de nouveau, son petit air d’ange me fit rire d’autant plus. Je haussais les épaules, ayant l’air de lui dire « coupable ! » lorsqu’elle m’accusa de revenir sur le muffin et le pardon puis, lorsqu’elle affirma qu’elle était un rayon de soleil, je fis mine de me moquer d’elle avant de regarder ailleurs, puis de tourner de nouveau le regard. Elle n’était pas très loin de moi et j’en profitais pour prendre son menton entre ma main et l’attirer vers moi et lui déposer un baiser sur la joue avant de dire : « Ça, c’est pas faux ! » Mmh… c’était surtout pour l’ennuyer encore un peu, j’ajoutais ensuite : « Je ne t’ai pas oubliée, idiote. » Puis, je me reculais avant de jeter un œil vers les muffins dont elle me parlait. Pas question, LE SEUL muffin que je voulais était parti, je répliquais, concernant sa soi-disant générosité : « A d’autres ! Remballe ton petit numéro, j’ai pensé à toi, tu ne m’as pas manqué. Pis quoi encore ? Et non, ce n'est pas du pareil au même, je te vois venir. » Je lui lançais un petit sourire en coin. La petite comédienne n’aurait pas totalement gain de cause, j’étais déjà bien gentil. Un peu trop à mon goût d’ailleurs.


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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Nous avions toujours été assez proches avec Hunter, et lorsqu’il s’agissait de se charrier, nous étions toujours l’un comme l’autre au taquet. Bon, mis à part ça, je savais très bien que je pouvais compter sur le jeune homme les yeux fermés, et il le savait lui-même, mais le dire ouvertement était loin d’être mon genre, évidemment !
Nous avions toujours été habitués à nous voir régulièrement. Le fait d’être dans la même maison ainsi qu’en même année aidait. Mais c’était surtout nos points communs qui faisaient que nous passions pas mal de temps ensemble.
Hunter était un fort concurrent quand il s’agissait de prendre le dessus sur l’autre, mais hors de question de l’admettre et encore moins de le laisser faire. J’étais la meilleure, personne ne pouvait me battre à ce petit jeu… et à bien d’autres choses d’ailleurs ! J’avais beaucoup de cartes entre mes mains, et je savais les jouer à la perfection. Une chieuse, une garce, une peste… j’étais tout ce que vous vouliez, mais j’étais avant tout une gagnante !

Se « battre » pour un muffin était juste ridicule… mais tellement drôle ! J’étais gourmande, bien sûr, mais de là à protéger un muffin. Nan. C’était essentiellement pour faire chier le garçon qui se trouvait à mes côtés, juste pour lui montrer que j’étais la meilleure des chieuses et que j’étais la plus tenace qui puisse exister. Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux d’un air malicieux lorsque le serpent me dit qu’il retint surtout qu’il était mignon… bien sûr, ça ne m’étonnait même pas de lui tiens ! Je lui donnai un coup de coude amical, mais bien placé quand même, lui lançant : « Garde-le bien précieusement en mémoire, c’est le seul compliment qui sortira de ma bouche de toute ta vie… Ah, ma bonté me perdra ! » Je soufflai, prenant un air désespéré. Oui, bien sûr, c’était connu, Aniek Frowein était la nana la plus généreuse de Poudlard. C’était même écrit sur mon front tiens, j’étais la bonté incarnée ! Beurk, ça me donnait presque la nausée, rien que d’y penser…
J’avais ensuite rebondi du tac au tac, parlant de petites idiotes qui pourraient être à fond sur lui et dont il pourrait faire ce qu’il voulait. Si triste. Si désolant. Si… démoralisant. Enfin, il y en avait des tonnes des filles comme ça, sans personnalité, qui étaient juste les petits chiens de ces messieurs. J’aurai pu avoir pitié pour elles mais, fort heureusement, je n’étais nullement touchée par le malheur des autres. Evidemment, elle parlant de ces chères demoiselles, je ne visai personne en particulier, ne sachant pas si Hunter avait des petites idiotes en vue ou s’il s’en balançait royalement. Au fond, ce n’était pas mon problème…mais par curiosité, je ne dirais pas non à en savoir un peu plus. J’arquai un sourcil lorsque le serpent me dit qu’il y avait en effet une idiote… qui ne l’était pas, et qui n’était pas influençable, qui plus est. Mais bien sûr. Cette dernière remarque me fit lever les yeux au ciel. « J’pourrai juger qu’en sachant qui elle est… cette petite idiote ! » Dis-je en insistant sur ces derniers mots, sur le ton de la provocation. Oh, pas de quoi chialer hein, c’était pour rire, je m’en moquais royalement de sa poupée, elle n’était - ou ne serait – sûrement qu’un jouet pour lui. Je le connaissais bien depuis le temps le petit Laughlin ! Il fanfaronna un peu plus, précisant qu’il m’avait déjà dans la poche, ce à quoi je répondis par un haussement de sourcils, prenant un air sérieux et faisant exprès de prendre un ton sec. « Personne ne m’a dans la poche Laughlin, ne crie pas victoire trop vite, tu pourrais t’en mordre les doigts ! » Puis, j’ajoutai avec un petit sourire, les yeux légèrement rieurs : « Rêve toujours pour que je t’accueille en grandes pompes, tu n’le mérites pas… t’es pas assez cool avec moi j’trouve ! C’est plutôt à moi de te dresser comme il se doit, tu manques de bonnes manières mon cher ami, surtout face à la gente féminine, représentée présentement par moi-même. Incline-toi ! ». Ok ok, c’était encore une fois pour l’embêter, le charrier un peu plus et aussi pour le voir se défendre, appréciant de rabaisser – pour m’amuser bien sûr – mon petit Serpentard. Quoiqu’il en soit, j’avais pris un air fier et assuré, montrant qu’il ne pouvait rien face à moi.

Encore et toujours, le jeune homme tentait de me dérober MON muffin. Sans grande réussite, bien sûr. Avait-il oublié que son seul et unique adversaire n’était autre que moi ?! C’était peine perdue pour lui, évidemment. Il n’y avait pas à dire, je n’avais jamais autant protégé ma nourriture que ce soir. Je m’en amusais gratuitement, et voir la même folie dans les yeux de Hunter me faisant d’autant plus rire. J’aimais tellement l’embêter celui-là ! Continuer, d’ailleurs, de le charrier sur un nouveau sujet était risible : le changement. Ma seule réponse concernant son pardon fut nette et précise : « Rêve toujours Laughlin ! ». Tout naturellement, je lui lançai une petite menace bien placée, protégeant de nouveau mon précieux muffin. Je laissai échapper un petit rire à sa remarque sur les blaireaux, répondant du tac au tac : « Oh, pauvre petit ! Ça veut dire que tu as des gènes de blaireaux… ça craint ! » Lui lançai-je d’un air dégoûté, sachant très bien que les Poufsouffle n’étaient pas les plus courageux qu’il y avait au sein du château. Une comparaison, sur ce sujet, peu glorieuse… Avec un large sourire, je poursuivis : « Garde tes mains près de ton corps, je serais bien triste de te casser tous tes petits doigts ! ». Encore une menace, et encore une chose que je ne ferai pas. Non pas que traumatiser une personne ne me plaisait pas, bien au contraire, mais Hunter me connaissait bien et il savait que la violence était une grande faiblesse selon moi. Je ne voulais pas tomber si bas, même si j’avais été tentée des tonnes de fois de taper la tête de certaines personnes contre les murs. Et puis, j’aimais bien menacer, pour rire, mon ami, parce que je savais qu’il réagissait et que ce n’était que plus drôle ! Eh ouais, même dans la taquinerie, la complicité était toujours de mise.

Rapidement, nous parlions du Quidditch, et notamment de notre équipe, toute fraîche depuis le début de l’année. J’avais hésité à me présenter pour en faire partie. Non pas que je n’étais pas sûre d’y prendre mon pied, ce n’était pas le cas, j’adorais ça ! Mais c’était plutôt vis-à-vis de mon poste de préfète qui me prenait déjà du temps… enfin, j’avais besoin de ce sport pour me défouler, sans ça je serais encore plus hargneuse envers les autres élèves. Je vous laisse imaginer la misère pour eux !
Hunter, attrapeur. Ouais, ça collait pas trop mal au personnage, je le voyais bien. Enfin, il faudrait bien sûr qu’il prouve qu’il valait le coup, comme nous tous ! J’avais confiance en lui, il était déterminé. Mais c’était quand même une grande responsabilité, il avait plutôt intérêt à gérer, et je ne me gênerai pas pour le dire ! De toute façon, je savais que ce serait réciproque, et c’était ce qui me plaisait : la franchise en toutes circonstances. Je m’en foutais que ça vexe, au moins les choses étaient dites et tout était clair, pas la même de tourner autour du pot ! Bon, je manquais souvent de délicatesse mais au diable les chichis quand on pouvait tout exprimer rapidement, sachant très bien que mes amis me connaissaient et que, eux, ne prenaient pas mal mes réflexions. Halleluja ! Les autres, qu’ils se vexent, je n’en avais absolument rien à faire ! Ciao bye !
Je haussai les épaules, pas tellement certaine que c’était un manque de chance, mais peut-être plus un manque de motivation. « On va surtout tout faire pour gagner, pas le choix ! » Dis-je de façon déterminée, et ça je savais que ce serait la même sur le terrain ! Je ris ironiquement lorsque Hunter me dit, de façon narquoise, que j’étais dure avec Potter. « Exact, difficile de chercher à égaler son petit papa… tellement triste ! » Dis-je d’un ton faussement désolé. Puis, j’ajoutai d’un air un peu plus sérieux, soufflant : « Blague à part, ce mec est un boulet, j’le maintiens ! ». Et ça, c’était sans appel, mon jugement était définitif !
Beurk, faire un bisou à Potter, c’était le genre de choses qui pouvait me provoquer des cauchemars jusqu’à ma mort ! Rien que d’y penser j’en avais la nausée. Et vraiment, ça se voyait sur mon visage, je ne le cachais pas. Le rire de Hunter me provoqua un petit rictus, qui s’accentua d’autant plus quand il parla de son joli petit surnom – que j’allais utiliser encore et encore – et de Brenner. « Voyons Hunty’, tu l’aimes ce surnom, fais pas ton difficile ! » Ah, vraiment, l’enquiquiner était un vrai plaisir ! Je haussai des épaules concernant Brenner : « Qui sait ?! Cette nana est tellement idiote qu’elle pourrait croire que les licornes sont des êtres humains… » Dis-je d’un ton totalement détaché. Et le pire était que débiner gratuitement cette fille était appréciable pour moi, comme cracher sur beaucoup de personnes d’ailleurs. J’adorais ça !
Au regard complice du garçon, je lui fis un petit clin d’œil amusé, ayant bien conscience que Potter et Brenner n’avaient rien d’attirants pour nous deux.

A nous deux, nous pouvions refaire le portrait de tous les élèves du château, et sans aucune gêne en plus. La classe n’est-ce pas ?! Je ris une fois de plus, sentant des larmes me monter à force, quand Hunter mentionna que c’était la fête de Potter et Aly-Garou. « Leurs oreilles sifflent en permanence, ça ne leur changera pas ! » Oui, parce que vu le nombre de fois où moi-même, et d’autres que je connaissais bien, pestaient sur eux, ils n’avaient pas tellement le temps d’entendre normalement. Pauvres petites choses !
Certains qui valent la peine ? Bof, rien n’était vraiment certain. « Les personnes fiables et qui valent le coup sont rares. J’préfère m’attarder sur peu et en être sûre que me faire chier à en déceler plus et devoir revoir mes choix… perte de temps considérable ! » Là, j’étais vraiment sérieuse. Je ne voulais pas aller vers des gens qui m’étaient inutiles ou qui ne représentaient rien pour moi. Il y avait de bonnes recrues chez les serpents, mais malheureusement un certain nombre était bon à mettre à la poubelle ! « Y a encore de l’espoir, on va tout faire pour ! Après tout, avec des maîtres comme nous, ils ne peuvent que servir Serpentard comme il faut ! » Lançai-je d’un ton faussement modeste, lançant un petit regard complice à mon ami.

Revenir sur la ferme ne me gênait pas, tant qu’il ne fallait pas revivre cette trahison de la part de la direction de l’école ! « Ok, j’avoue, t’as loupé le plus grand voyage de tes rêves… à la ferme… au milieu des cochons et des ânes… et je n’parle pas des animaux ! » Dis-je avec un petit sourire malicieux, insinuant évidemment certains de nos camarades dont la présence était bien regrettable ! A ses mots sur Joy, je lui lançai juste un petit sourire amusé, haussant les sourcils, en lançant un petit : « Oh oui, Joooy !!!! » comme un mec amouraché de la Serpentard. Encore une fois, pour me foutre de lui ! « Evidemment qu’on a protesté pour les corvées, tu crois vraiment qu’on voulait bosser pendant nos vacances ?! Voyons Hunty… réfléchis avant de poser des questions si stupides ! » Et bam ! Combien de points pour moi ?! Gros kiffe de ma part, c’était plus fort que moi, désolée mon cher petit !
Je pris un air outré, posant ma main sur le haut de ma poitrine, accompagnant ce geste d’un entrebâillement de la bouche, le fixant quelques secondes. « Je… suis… la… meilleure… cuisinière qui existe dans le château ! Et même plus ! » Mensonges, mais je devais quand même avouer que je me démerdais quand même. En soit, chez mon oncle, je n’avais jamais eu besoin de cuisiner, mais j’avais toujours adoré… sûrement la gourmandise qui m’a poussée à mettre mes mains dans la farine ! Puis, avec un petit air malicieux, penchant doucement la tête sur le côté, j’ajoutai : « Et mes muffins sont à tomber ! ». Et sur ce point, je gérais pas mal. Mais chez moi, ici je laissais faire les elfes de maisons, c’était bien à ça qu’ils servaient ! ‘Manquerait plus qu’on fasse le boulot à leur place tiens ! « On verra, si t’es sage je t’en ferai… un jour… » Ou pas. Tout dépendait de lui et de sa capacité à faire ressortir un peu de bon en moi. Pas gagné !

Les vacances n’avaient pas été si longues que ça en fait, il y avait eu des tonnes de choses à faire et, au fond, je n’aurai pas dit non à un peu plus. Enfin, en me permettant de voir, justement, plus mes proches.
Je fis mine d’être vexé sur ses propos, insinuant que je ne lui avais pas manqué. Foutaise ! Ce mec était un idiot ! J’étais très bonne comédienne, et si je le voulais je pouvais jouer ce rôle bien longtemps. Mais bon, quelques minutes étaient suffisantes, assez pour le pousser à se justifier, ça j’adorais !
Je fus surprise lorsque le garçon pris mon menton entre sa main, m’attirant vers lui et me déposant un baiser sur la joue. Qu’est-ce qu’il allait encore dire pour me mener en bateau celui-là ?! Je le fixai, roulant des yeux et lui tirant la langue telle une gamine - que j'étais ! - quand il confirma mes propos. Enfin, un sourire satisfait prit possession de mes lèvres lorsqu’il affirma qu’il ne m’avait pas oubliée. « J’en étais sûre ! » Dis-je avec un petit sourire angélique, lui tapotant la tête affectueusement, comme un gentil petit chien.
Je l’avais charrié une fois de plus sur les muffins qui restaient sur la table, le laissant ainsi réagir comme bon lui semblait. Lorsqu’il me dit que penser à moi et lui manquer n’était pas la même chose, je levai un index désapprobateur, le secouant de gauche à droite en signe de négation. « Evidemment que c’est la même chose, te défile pas si vite petit ! » Je lui fis un grand sourire enthousiaste, prenant une voix de gamine uniquement pour l’embêter un peu plus, me mettant à genoux sur le canapé, face à lui, et lui disant : « Je t’ai manqué, je t’ai manqué, je t’ai manqué… j’espère que t’as pas trop pleuré ! » Provoque ultime !



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Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

L
es taquineries ne nous empêchaient pas de nous entendre à la perfection et j’étais fier d’avoir maintenu notre amitié depuis maintenant 5 ans révolus. Aniek n’avait pas vraiment changé depuis tout ce temps, excepté le fait qu’elle était devenue encore plus jolie qu’elle ne l’était déjà à 11 ans. Fort heureusement pour moi, j’avais développé en même temps qu’elle une assurance dans l’art de tenir tête aux gens. Résultat des courses, nous nous exercions toujours l’un contre l’autre, restant dans la rigolade et dans l’humour. D’un autre côté, je me sentais tout de même moins extraverti qu’elle et un peu plus posé, mais rien ne m’empêchait d’être le meilleur et de lui laisser l’illusion de me doubler, parfois.
Ce soir, elle semblait d’ailleurs bien en forme, à mon plus grand bonheur. La salle sur demande nous avait donné un lieu sympa et je ne pouvais que profiter du moment pour prendre les nouvelles que je n’avais pas eu l’occasion de prendre avant. J’aimais beaucoup Franz tout autant que la jeune femme mais les voir ensemble m’énervait toujours légèrement, il était donc bien plus pratique pour moi d’accepter l’invitation qu’elle m’avait elle-même envoyé pour discuter un peu. L’amitié était de mise, certes, mais moi, j’étais incapable de ne pas penser à ce que nous aurions pu être, à ce que j’aurais pu lui dire maintenant que je n’étais plus un gamin.

Ce que je n’avais pas vu arriver, c’était la guerre du Muffin. Je ne doutais pas un seul instant qu’elle adorait être chiante au possible, ce qui me faisait rire mais je lui tenais tête du mieux que je pouvais pour m’amuser un peu. J’avais sauté sur l’occasion de l’entendre me dire ‘mon mignon’ par pure provocation, soit dit en passant, pour m’y croire un peu. Je l’entendais se défendre avant même qu’elle n’ait ouvert la bouche et sans surprise, j’avais presque anticipé ses paroles auxquelles je répondis aussitôt après : « Ouais… tu ne voulais pas le sortir mais il est sorti tout seul, ce compliment. Maintenant tu te rattrapes comme tu peux… On appelle ça une « parole manquée ». Tu es quand même cruelle de dire que c’est le dernier compliment de ‘toute ma vie’, je te rappelle que je suis ton ami, on les brosse dans le bon sens, ses amis, non ? » Mais la miss Frowein ne faisait rien comme tout le monde et n’était justement pas du genre à faire ça. Je tentais quand même le coup, avec un peu de chance, l’insistance la ferait peut-être craquer la première en avouant que j’étais supérieur.
Quant à la question des ‘petites idiotes’ qui pouvaient facilement m’accorder un rendez-vous et surtout, un accueil que je jugeais digne de ce nom, j’écoutais la jolie Aniek insister. Avoir un ‘grand accueil’ venant d’une personne que je trouvais insignifiante n’avait strictement aucun intérêt à mes yeux. J’avais pensé à Anoushka lorsqu’elle avait mentionné une jeune fille, pensant qu’elle avait peut-être remarqué quelque chose et qu’elle profitait de la discussion pour me le faire savoir mais visiblement, elle ne savait rien. Mon petit sourire s’élargit lorsqu’elle accentua le fait que la jeune femme en question était une ‘petite idiote’. Je connaissais presque par cœur les petites façons de faire d’Aniek, assez pour ne pas entrer dans une situation de défense. Les personnes idiotes aux yeux d’Aniek ne l’étaient pas forcément pour moi et inversement. Pour la première fois, j’avais parlé à quelqu’un sans même savoir au préalable si elle faisait partie de la catégorie des sangs de bourbe. La question me perturbait quand même, concernant Anoushka mais je l’ignorais pour l’instant. « L’avantage c’est que tu ne sais pas, donc tu ne jugeras pas. Tout ce que tu peux éventuellement dire, c’est qu’elle a de la chance d’avoir mon attention…. Mais non, je t’en prie, ne le dis pas, c’est trop de compliments, trop de preuves que je suis THE super mec » Je roulais les yeux, bien content d’avoir détourné la conversation d’Anoushka et d’avoir pu me vanter pour la seconde fois consécutive.
Lorsqu’elle me menaça, je levais un sourcil lentement, un peu moqueur mais surtout amusé avant de répondre : « Hm hm… Je ne me sens plus très en sécurité ici avec toutes ces menaces. Tu es vraiment sûre de vouloir te fatiguer à essayer de me dresser ? Je ne m’inclinerai pas tant qu’on ne m’aura pas éclairé sur le ‘pourquoi la gente féminine est si compliquée ?’ Ce n’est pas demain la veille que je vais comprendre donc au revoir les bonnes manières, tu peux toujours courir pour les avoir » Je croisais les bras avant de m’appuyer au dos du canapé.

Mais elle n’était pas en reste pour m’en renvoyer en pleine figure avec son ‘Rêve toujours !’, elle affirma ensuite que j’avais des gènes de blaireaux, sur le même modèle qu’elle, je lui répondis en lui disant : « Toi aussi tu as l’air de faire de beaux rêves Frowein. C’est dans tes rêves que j’ai des gènes de blaireaux ; dans la réalité, je suis un adversaire à ta taille et tu crains de n’être obligée de te faire pardonner …ce qui arrivera forcément tôt ou tard, mais tu as encore du répit. Juste parce que je suis content de ta petite invitation surprise de ce soir. » Quant à sa menace, j’avançais justement un doigt vers sa joue pour la taquiner un peu comme ça, histoire de voir si elle irait jusqu’au bout de ses petites menaces, ce dont je doutais fortement.
Je me calmais ensuite un peu lorsque la discussion sur le Quidditch débuta. J’adorais parler de ça simplement parce que j’adorais parler de Quidditch en général et pas seulement de l’équipe de Serpentard à laquelle j’appartenais désormais. Elle me fit remarquer que nous ferions tout pour gagner, ce dont je ne doutais pas ! Je voyais mal Snow ou encore Albus se laisser marcher sur les pieds aussi facilement…quoique pour le deuxième, j’avais encore un petit doute. Il allait devoir se préparer à se prendre un bon coup de pied au cul en cas de manque de motivation. Aniek ne l’aimait pas, c’était clair et net mais malheureusement, elle allait devoir le tolérer suffisamment pour que l’équipe fonctionne. Pour Brenner, c’était pareil à la différence qu’elle n’était pas dans l’équipe ! Et heureusement.
« Et tout ce charmant petit monde fait partie de notre maison… » Je haussais un sourcil, désespéré par ce constat, surtout concernant Louna. Puis, je commentais le petit surnom qu’elle prenait plaisir à me donner et qui était tout bonnement horrible : « Tu veux vraiment que je me mette à la recherche d’un surnom qui te collera à la peau jusqu’à la fin des temps ? » J’attendis sa réponse, sûr que je trouverai si je me mettais à la recherche de quelque chose de ridicule comme le surnom qu’elle me donnait depuis pas mal de temps, pour me provoquer, bien sûr.
Nous avions ensuite vaguement parlé des personnes qui en valaient la peine, au sein de notre maison. J’étais inquiet à ce propos vu le nombre d’incapables avec qui nous devions partager une salle commune…

Je haussais les sourcils d’un air malicieux quand elle m’affirma que j’avais loupé quelque chose avec la ferme et qu’elle ne parlait pas des animaux. J’étais bien content d’avoir échappé à la présence de tous ces nazes, cela me fit même penser à quelque chose : « J’ai décrété que je ne supportais que Franz et Snow comme camarade de dortoir, je n’ose même pas imaginer ce que ça aurait pu être s’ils avaient osé nous mélanger. C’est ce qu’ils ont fait pas vrai ? Tu t’es retrouvée avec qui ? » Je l’interrogeais du regard, n’ayant pas encore tous les détails de ce formidable séjour. La jeune femme en profita ensuite pour se moquer de moi avec Joy, pour toute réponse, je laissais un petit sourire trainer sur mes lèvres et portais une main à mon cœur avant de rouler les yeux, lui laissant croire que j’étais dingue de Joy. Puis, concernant sa réplique suivante, je m’exclamais : « Hum hum… Hunty ne peut s’empêcher de se dire que vos protestations ont l’air d’avoir vachement bien fonctionnées puisque vous vous êtes payé les corvées quand même ! Bravo les champions ! ».
La protestation aurait dû aller jusqu’au refus d’effectuer la moins petite tâche, surtout si c’était pour les effectuer au profit des sangs de bourbe ou autres imbéciles heureux.
Pour la question des talents culinaires de la petite Frowein, je secouais la tête de gauche à droite avec un petit sourire en lui disant : « Un jour ? Nan nan nan, je veux tout de suite ! Nous sommes dans la salle sur demande, tu vas me faire croire qu’il t’est impossible de me montrer tes talents maintenant ? » Je croisais les bras, bien décidé à insister : « Nan parce que si tu fais ça, je vais plutôt croire que tu te défiles et que tu es la plus mauvaise cuisinière qui existe dans le château… C’est ce que je crois justement ! » Provocation, encore provocation. Je ne pouvais m’en empêcher, c’était bien trop drôle.

Je n’allais sûrement pas lui dire qu’elle m’avait manqué ! Et puis quoi encore ? Le truc, c’était qu’elle m’avait sûrement plus manqué que je ne lui avais manqué mais elle pouvait toujours courir pour que je le lui dise de manière sincère et sans ajouter une petite provocation ou une petite phrase pouvant lui donner le doute ou l’énerver un peu. J’avais pensé à elle comme pour la plupart de mes amis et j’avais regretté, à ne nombreuses reprises, de ne pas avoir participé au voyage de Poudlard (ça c’était sans savoir de quoi il relevait réellement avec leur idée de ferme à la con), rien que pour avoir le plaisir de la voir un peu plus longtemps. Aujourd’hui, je lui faisais croire que ça n’était pas le cas, que je ne pensais pas à elle mais elle n’était sûrement pas dupe.
La p’tite me provoqua encore une fois en me prenant pour un chien. J’arquais un sourcil quand elle m’affirma qu’elle était sûre de ça, ce à quoi je répondis aussitôt : « Il n’est jamais trop tard pour prendre les bonnes décisions… » C’était un peu cruel de dire que l’oublier serait une bonne décision. Je ne le pensais pas, bien entendu, mais lui faire croire était drôle, la voir jouer l’enfant l’était aussi. Je continuais sur la même voie : « J’ai plein de jolies nanas à qui penser … c’est pas pour une de moins ! » Je roulais les yeux d’un air un peu provocateur, mais j’avais envie de rire sans même connaître vraiment sa réaction.
Elle poursuivit ensuite en insistant sur le fait que je lui avais manqué, jouant la comédie, ce qui me fit rire mais j’essayais bien sûr de garder mon sérieux et de jouer dans le jeu en ne lui donnant surtout pas raison. Pas questions de revenir sur le fait qu’elle m’avait manqué, je me concentrais sur autre chose : « Pas trop… mais j’ai pleuré ! J’ai très mal vécu le moment où je me suis rendu compte que j’allais devoir rempiler pour une année à te supporter au quotidien…. Aujourd’hui ça va mieux, on m’a consolé, ton ‘Franzy chéri’ te tient à distance assez souvent…. Tout va bien. » J’échangeais un petit regard avec Aniek, toujours plantée devant moi à jouer les petites filles. Elle était maline car son petit jeu marchait parfaitement. Je n’étais pas un gros niais au point de me faire avoir par son petit jeu, mais je ne pouvais m’empêcher de la trouver mignonne quand même, elle le savait, j’en étais persuadé.



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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Il était vrai qu’on se connaissait depuis notre première année maintenant, et autant dire qu’on se connaissait plus que bien. Je savais à quel point il pouvait être chiant, tout comme moi, et surtout à quel point il était têtu et déterminé. C’était une gueule d’ange qui cachait un punaise de caractère, et surtout qui n’envoyait pas quelqu’un d’autre dire ce qu’il avait à dire lui-même. En bref, nous nous ressemblions pas mal, quitte parfois à se prendre le bec ou à rester camper sur nos positions juste pour prouver qu’on avait raison. Peu importe, je savais qu’il était une personne digne de confiance et qu’avec lui, entre autres, j’étais bien entourée. Bien évidemment, je ne lui dirai pas comme ça, ‘fallait pas abuser non plus, mais depuis le temps que nous étions amis, j’avais bien conscience que ce n’était pas pour rien !

Bref, que notre amitié tienne encore maintenant montrait que, malgré nos forts caractères, nous arrivions à être objectifs et à voir les forces chez certaines personnes. L’ambition. La détermination. La sélection… Nous avions de nombreuses compétences et ce n’était pas pour rien que l’on se retrouvait dans la maison de Salazar Serpentard !
Comme de bons vieux potes, j’appréciais de me retrouver seul à seul avec Hunter. Comme c’était le cas avec la plupart de mes amis, je savais que je pouvais rire avec lui en toutes circonstances et toujours passer un bon moment. Alors pourquoi s’en priver ?! Je pouvais bien me dégager du temps pour le voir avec mon petit agenda de Ministre quand même ! Bon, ok, outre mes nouvelles responsabilités de préfète, les cours et le Quidditch, je passais quand même beaucoup de temps avec Franz, ou encore avec Snow. C’était ainsi, j’étais soit avec mon copain, soit avec mon meilleur ami… la majeure partie du temps ! Fort heureusement, j’arrivais quand même à me dégager du temps pour les autres de mes amis. Il fallait bien entretenir ses relations, et en bonne extravertie que j’étais, je faisais toujours en sorte de ne pas les laisser de côté ! Et puis, si par la plus grand des hasards je ne les voyais malheureusement pas pendant un certain temps, ils ne pouvaient pas me louper entre ma grande gu**** et ma « super » réputation qui fait fureur ! Oui, c’était vrai, passer inaperçu n’était pas tellement moi. Et j’aimais ça !

Oui, d’accord, parfois nous pouvions partir dans des délires et des « combats » totalement ridicules. Mais c’était les nôtres ! La guerre du Muffin n’était évidemment pas prévue mais autant dire qu’elle était de mise et que je ne me laisserai pas avoir par cette petite gargouille ! Le petit était assez fort pour me tenir tête, mais j’étais du genre chiante, alors autant dire qu’il ne m’aura pas si facilement ! Il ne se sentait d’ailleurs plus aux mots « mon mignon », dont je me défendis immédiatement. Je n’allais pas non plus le brosser dans le sens du poil, il allait avoir une tête tellement grosse sinon qu’il ne pourrait plus passer les portes ! « Parle toujours. Tu essaies de te convaincre de choses qui ne sont pas réelles. Mais vas-y, si ça peut te faire plaisir, grâce à ça tu feras de jolies rêves ! » Dis-je avec un haussement de sourcils moqueur, comme j’aurai pu le faire à une personne que je méprisais. Cependant, avec lui j’avais en plus un petit sourire amusé qui montrait que j’aimais le taquiner. Et après tout, il me connaissait assez bien pour savoir quand je déconnais ou non… Je fixai alors le plafond quelques secondes, fronçant cette fois-ci les sourcils avant de reposer mon regard noisette sur lui. « Hum… nan, j’sais pas faire ça, brosser mes amis dans le sens du poil, tu devrais le savoir depuis le temps ! » Lui lançai-je le plus naturellement du monde. Bien sûr, ce n’était pas ma façon de faire, flatter mes proches. Mais ma manière d’être avec eux était une preuve de mon amitié, et seuls mes vrais amis le savaient bien.

Dévier sur les « petites idiotes » de Hunter était aussi drôle que ma curiosité en était attisée. Me cachait-il une petite anecdote croustillante ?! Il avait plutôt intérêt à me la livrer, j’adorais ce genre de potins, il le savait très bien… et c’était peut-être pour ça qu’il ne me dirait rien, pour m’embêter, le sadique ! Ouais, moi aussi je le connaissais bien le garçon ! Aller mon petit, dis m’en plus, tu ne peux pas me laisser sur ma faim comme ça. A ses mots, où bien évidemment il me cacha la vérité, le bougre, je haussai les épaules comme si je m’en fichais royalement… ce qui était loin d’être le cas en réalité !
« Je pourrai te dire si elle a de la chance d’avoir ton attention si je savais qui était cette petite idiote… mais il semblerait que tu en aies trop honte pour m’avouer qui elle est ! » Dis-je avec un petit sourire en coin. Ok, c’était de la provocation pour qu’il en dise plus, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?! Concernant les compliments, je fis mine d’éclater de rire : « Lance-toi des fleurs tout seul, c’est une bonne idée, car je ne le ferai pas pour toi ! » Bam ! Encore une fois je ne pouvais pas le brosser dans le sens du poil, c’était trop pour moi, j’étais obligée de le charrier, encore et toujours. Même si, en réalité, il avait raison, cette petite idiote avait de la chance d’avoir son attention. Mais il pouvait toujours courir pour que je le dise à voix haute !

J’en étais revenu aux menaces suite à l’attaque du muffin. Non mais, il se prenait pour qui lui ! Sa réponse me fit sourire autant qu’elle me fit rouler des yeux. Ah, pauvre petit chéri ! « La gente féminine n’est pas compliquée, vous n’êtes juste pas assez intelligents pour nous comprendre. » Dis-je comme si ça paraissait logique, remettant mes jambes en tailleur sous moi, le regardant malicieusement. « Je garde espoir, un jour j’arriverai à t’apprendre les bonnes manières… je réussis toujours tout, ne l’oublie pas ! » Ouais, enfin là c’était du bluff, juste pour l’embêter un peu plus, le voyant croiser les bras comme un gamin de 10ans. Très drôle !
Une nouvelle attaque avait monté le bout de son nez. Ok, trop facile de lui dire qu’il avait des gênes de blaireaux, mais je prenais un malin plaisir à observer sa réaction. Comment allait-il se défendre de ça ?!
« Un adversaire à ma taille ? Sachant que tu te jettes toujours des fleurs, je prends ça pour un compliment ! » Eh ouais, piégé mon petit ! Je lui souris de façon angélique avant d’ajouter : « Si t’es sage, je verrai… mais étant donné que c’est loin d’être ton cas, je suis sûre de ne jamais avoir à me faire pardonner ! » Lui lançai-je avec, de nouveau, un haussement d’épaule. Il était vrai qu’entre nous ça avait toujours été du « je t’aime moi non plus », et quelque chose me disait que ce serait toujours le cas. J’adorais ça ! J’avais horreur des niaiseries et des déclarations à faire vomir… s’envoyer bouler, c’était dans ma façon de faire.
Suite à ma menace, il avança son doigt vers ma joue et je lui tirai la langue telle une gamine – que j’étais encore – pour lui montrer que je gérais encore la situation. Je ne dis rien de plus mais cet acte puéril disait tout.

Nous avions alors dévié sur le Quidditch qui était une passion que l’on partageait tous les deux. Le sport était quelque chose d’important pour moi, et celui-là l’était en particulier. De nature speed, j’avais un besoin irréfutable de bouger et de me dépenser, sûrement afin de canaliser une énergie un peu trop débordante. Je croyais en l’équipe de Serpentard, nous avions un blason à redorer ! La hargne, j’étais pratiquement certaine que chaque membre de l’équipe l’avait, bien que je ne sois pas fan de tous… enfin, croisons les doigts pour qu’ils aient au moins une compétence : celle de bien savoir jouer au Quidditch. Mais avec Snow comme capitaine, j’avais bien plus d’espoir ! Je n’avais aucune sympathie pour Ashley ou ce crétin de Potter. Je devrais me forcer à les supporter, et surtout ne pas les envoyer bouler à la moindre occasion, mais ça ne changera pas l’appréciation que j’ai de ces deux idiots. Et c’était aussi le cas de Brenner, bien qu’on ait de la chance que celle-là ne pollue pas notre équipe ! A l’ironie de Hunter, je roulai des yeux. « Que veux-tu, tout le monde ne peut pas être comme nous… » Sous-entendu, des personnes respectables qui avaient de nombreux talents et qui honoraient de façon majestueuse leur maison.
Hunter n’aimait pas le petit surnom ridicule que je lui donnais depuis plusieurs années maintenant. De mon côté, plus je voyais que ça l’agaçait, plus je l’aimais ce surnom ! A son chantage concernant un éventuel surnom qu’il pourrait me donner, je lui souris de façon angélique, clignant des yeux comme pour le charmer. « Tu peux m’appeler Miss Parfaite, ou La plus belle, ou encore La Meilleure… tu as le choix… Hunty ! » Ce dernier mot était vraiment provocateur mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je m’approchais de lui pour lui donner un petit coup d’épaule complice avant de me remettre à ma place, affichant un petit sourire espiègle, fière de ma malice et de mon côté chiant.

Mais bien sûr… bien sûr qu’il avait loupé le voyage du siècle en faisant le choix de ne pas venir à l’évènement de l’été. Pffff, quel lâcheur celui-là ! A sa question concernant mes camarades de dortoir, je fronçai les sourcils. Par Merlin, avec qui j’étais déjà ?! Je fuyais tellement la chambre pour ne pas me retrouver avec des idiotes que je n’avais jamais vraiment fait attention à elles. Mais de là à ne plus me souvenir… Ah ! Mais bien sûr que si ! En réalité, je n’avais qu’une seule idiote dans ma chambrée, fort heureusement : Pia, ou la cancéreuse, comme aimait l’appeler Franz. Et enfin, l’autre était Aurora, la sœur de Knox, qui elle valait bien plus le coup ! « J’étais tombée avec Aurora, ce qui était pas mal, et Pia… bon ben là, autant dire que la passer par la fenêtre aurait été la meilleure solution ! » Lui dis-je avec une petite grimace. « Enfin, ça aurait pu être pire, mais autant dire que j’veux plus jamais ça ! » Par la suite, j’en profitai pour me moquer de lui au sujet de Joy. Je roulai des yeux à sa remarque, agitant ma main comme pour lui dire de la fermer. « Ecoute mon grand, on a relevé le niveau des corvées. Tu sais bien que nous sommes bien trop généreux, on voulait faire plaisir à tout le monde ! » Bien sûr bien sûr, tellement notre genre ça, avec Franz… mais bon, ‘fallait bien dédramatiser ces vacances pourries où nous avions dû vivre comme ces pauvres petits moldus. Beurk ! Plus jamais ça !
J’avais bien fait comprendre à mon cher petit Hunty que j’étais une perle quand il s’agissait de cuisine. Ok, ça pouvait surprendre étant donné que chez mon oncle, c’était les elfes qui cuisinaient – ‘fallait bien qu’ils servent à quelque chose ceux-là ! – mais j’avais été habitué chez mes parents à cuisiner, et c’était peut-être la seule chose qu’il y avait de bien là-bas. Je devais avouer que j’étais très talentueuse, un vrai petit cordon-bleu. Autant dire que ma gourmandise m’aidait beaucoup à cuisiner des petits délices… Je lui avais dit qu’un jour, si ma bonté le permettait, je lui ferai des muffins mille fois meilleurs que ceux que nous avions sous le nez. A sa question, je ne pus m’empêcher de sourire de satisfaction. « Oh, mais est-ce que tu mérites, là tout de suite, que je te fasse mes super muffins ? Ou mes cookies ? Je n’suis pas sûre que tu es digne d’eux mon cher… » Mais au fond, j’en salivais d’avance. Bien que les gourmandises présentes sous nos yeux étaient un régal aussi. Je pris un air vexé quand il dit que je pouvais être la plus mauvaise cuisinière du château. Je croisai les bras et fis mine de regarder de l’autre côté, pour ne pas croiser son regard. « C’est bien ce que je disais, tu ne mérites pas les meilleures gourmandises du monde ! Tu es bien trop méchant avec moi ! » Comme si tout ça pouvait me toucher… c’était une réaction 100% girly mais qui ne me ressemblait pas. Si j’étais vraiment vexée, je l’aurai envoyé balader, voilà tout, là je voulais juste qu’il me « supplie » un peu… Quoi de mal à ça ? Héhé !

Oh, il pouvait le dire, que je lui avais manqué, c’était plus qu’évident. Son égo lui interdisait de me l’avouer mais j’étais un tel rayon de soleil que mon absence était une torture pour tous mes proches. Je vous assure, mes chevilles vont à merveille ! Après tout, moi j’aurai bien aimé le voir cet été, même si l’avouer n’était pas dans mes cordes. Mais bon, lâche comme il avait été, nous abandonnant royalement, j’avais été à deux doigts de lui envoyer une beuglante ! J’aurai bien aimé avoir une petite lettre mais bon… mettons notre fierté de côté ! Me faire croire qu’il s’en foutait pouvait me vexer, et vraiment, mais au fond je me disais qu’il faisait ça pour m’agacer, et ça m’amusait plus qu’autrement. On avait la même technique : faire enrager l’autre était notre jeu favori. Lorsqu’il me dit qu’il avait plein de jolies nanas à qui penser, je me déplaçai à côté de lui, haussant les sourcils malicieusement, affichant un petit sourire en coin. « Oui, je sais, je suis un jolie petite nana… » Puis j’ajoutai tout en lui tapotant la tête : « Oublie ces nanas, elles ne sont que superficielles dans ton esprit, elles ne te feront pas m’oublier ! » Ah, fierté quand tu nous tiens ! J’adorais tellement l’embêter que ça en devenait presque maladif tiens !
Je continuai de l’embêter en prenant mes airs de gamines chieuses, insistant en lui disant que je lui avais manqué. J’insistai et insistai encore jusqu’à en être chiante à mourir. J’étais assez douée ! Je lui donnai alors un petit coup de coude, bien qu’accentué, lorsqu’il me dit qu’il avait pleuré en réalisant qu’il allait me revoir à la rentrée. « Fais gaffe gamin, tu vas finir par signer ton arrêt de mort. Ne nie pas la joie de m’avoir à tes côtés ! Si tu es là, c’en est la preuve ! Franz n’a pas réussi à nous éloigner assez… » Je lui souris largement comme pour lui montrer que j’étais un petit bonheur… bien que je ne l’étais pas pour grand monde, en fait, et c’était ce que j’aimais. Quand je n’appréciais pas, je ne faisais pas semblant, j’étais moi-même en toute circonstance ! Et Hunter l’était aussi, chiant à ne plus en pouvoir lui aussi… alors comment ne pouvait-on pas s’apprécier ?



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Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

U
n petit moment avec Aniek ou comment être mis à l’épreuve et devoir tout faire pour ne pas laisser la victoire à la demoiselle qui, assurément, prendrait la grosse tête et ne se ferait pas prier pour se vanter d’être la meilleure. Nan nan nan, Aniek avait du cran, de très belles qualités (et de très beaux atouts, mais ça, passons…) ainsi que des valeurs très appréciables. En somme, quelqu’un que je considérais facilement comme une amie fiable, avec qui je pouvais rigoler et prendre beaucoup de plaisir ; nous avions beaucoup de points communs y compris celui qui nous poussait régulièrement à avoir envie d’emmerder les autres mais là, j’avais l’intime conviction que la p’tite me battait à plate couture ! Elle ne le saurait pas puisque je ne comptais pas avouer sa supériorité et aussi parce que je me défendais toujours admirablement dans l’exercice.
J’avais donc fini par rejoindre la jeune femme dans la salle sur demande, m’étant demandé s’il s’agissait d’une petite soirée entre serpents ou pas. Finalement, je la trouvais seule, déjà assise sur un canapé. Les hostilités avaient été déclenchées très vite et je m’amusais énormément de la situation. La belle Aniek ne voulait pas souligner mes incroyables qualités et les contredisait mais je savais qu’elle en avait tout de même conscience. A ses paroles, je roulais les yeux avant de dire : « Hmm, c’est ce qu’on dit quand la personne en face est pleine de vérités et qu’on ne veut pas l’avouer… j’te pardonne, princesse. » Je ne la quittais pas du regard et ne manquais pas de la voir lever les yeux au plafond, ce qui m’amusa encore un peu. Elle m’indiqua ensuite qu’elle ne brossait pas ses amis dans le sens du poil, je ne manquais pas de capter sa phrase ‘j’sais pas faire’ et ma réaction fut la suivante : « Tu veux que je t’apprenne ? Tu as encore tellement de choses à apprendre, petite… » Mon unique but : continuer à l’embêter un peu. J’adorais faire ça.

Nous poursuivions gentiment notre petite bataille en parlant de tout et de rien et le sujet de la fille qui m’intéressait arriva sur le tapis. Ah, la belle Anoushka, j’en étais dingue et ne m’en cachais pas vraiment. Cela m’aidait d’ailleurs à être parfaitement convaincu qu’il n’existait pas qu’Aniek et il était largement temps de m’en persuader pour de bon. Elle faisait partie de mes amis et mon esprit était désormais au clair là-dessus, globalement, avec quelques ratés parfois.
Je haussais les épaules, riant encore plus qu’avant quand elle essaya de savoir qui était la nana : « En fait, j’attendais de voir jusqu’où irait ta curiosité et quand tu allais finir par me demander qui était ma belle petite gryffonne. Tu tournes autour du pot, tu me fais rire. Veux-tu savoir qui elle est ? » Puis, je poursuivis en rapport au fait que je m’étais jeté tout seul des fleurs : « J’base ça sur des faits… je suis persuadé qu’elle pense déjà à moi jour et nuit. Naturellement, comme toutes les nanas, elle n’avouera pas ! » J’échangeais un regard appuyé avec la jeune femme, lui laissant comprendre qu’elle n’échappait pas à la règle en étant elle-même une nana. « Je le vois déjà dans ses yeux et je n’ai pas fait grand-chose, qu’est-ce que tu dis de ça ? Je suis un pro ou pas ? » Je levais les deux mains en signe d’innocence avant de dire : « Je ne me vanterai pas, promis. » Oh que si ! C’était de la vantardise pure et dure mais en réalité, je n’étais pas si crâneur que ça et j’en jouais juste, pour m’amuser. Je n’avais pas une confiance aussi prononcée, ne me sachant pas beau gosse dans le style de Franz ou Snow.
Je m’attaquais ensuite aux paroles féministes de la jeune femme. Alors comme ça, nous étions fautifs de ne jamais piger ce que veulent les filles ?! On ne me la fera pas, celle-là. J’étais sûr qu’elles s’amusaient à ne jamais savoir ce qu’elles voulaient et à changer d’avis comme de chemise. Pour défendre la cause masculine, je commentais en disant : « Ou trop intelligents pour comprendre un tel comportement qui n’est destiné qu’à nous emmerder, t’y as pensé à ça ? ». J’avais ensuite croisé les bras, avant de me contenter de la regarder fixement, le plus longtemps possible, lorsqu’elle affirma vouloir m’apprendre les bonnes manières. Ben tiens ! J’attendais de voir.

La jeune femme avait ensuite PRESQUE failli dire qu’elle allait se faire pardonner, ce qui me donna un petit sourire en coin qu’elle avait sûrement remarqué. Je ne lâchais pas l’affaire et en profitais pour dire : « Et si je suis sage à partir de…tout de suite ? Tu vas bien pouvoir te faire pardonner au cours de la soirée, nan ? » Tout ça pour avoir le dernier mot et pour être le maître de la situation. Mine de rien, elle restait toujours mignonne, encore plus quand elle faisait ça et je ne pouvais qu’entrer dans le jeu encore et encore rien que pour la voir me tirer la langue et faire la boudeuse.
La discussion avait bien vite dévié vers le Quidditch, un sujet que j’appréciais mais qui était aussi parfois un peu dangereux tout en sachant que tout le monde ne s’entendait pas dans l’équipe. Moi, je n’avais pas de problème majeur avec les joueurs, excepté Ashley qui était bien chiante mais je ne l’avais pas dans les pattes et elle avait même interdiction de m’envoyer un cognard, même si elle le souhaitait.
Nous n’avions plus grand-chose à dire là-dessus, mais juste à agir et à être les meilleurs ! De toute façon, il n’y avait pas de doute, notre maison était celle dans laquelle il y avait le plus de joueurs déterminés et prêts à vaincre. Ma petite Frowein en profita pour m’attaquer encore en me donnant un petit surnom ridicule. Trop facile et vraiment horrible, comme surnom. Ma vengeance allait être terrible et je n’attendais que l’occasion parfaite pour le trouver et le garder aussi longtemps que possible. « Mmh, La plus belle, c’est déjà pris. La meilleure….ça reste encore à prouver, je ne crois que ce que je vois de mes yeux. Et miss Parfaite… disons que j’ai peur que tu te mettes à pleurer si je te disais que tu as encore du boulot mais soit, disons simplement que tu pourrais éventuellement prétendre au titre à quelques conditions bien définies. » Et naturellement, ces conditions étaient à mon avantage et j’attendais juste qu’elle me demande lesquelles ou qu’elle les déduise d’elle-même si quelques idées lui venaient.

Intérieurement, je me promettais d’essayer de trouver le courage de participer aux conneries de Poudlard pour ne pas avoir de regrets et aussi pour avoir le plaisir de voir Aniek un peu plus, même de loin, ça m’allait. Mais les récits de l’épisode de la ferme me laissaient penser qu’il allait quand même falloir y réfléchir à deux fois. Je haussais les épaules à la mention de ‘Pia’ et ‘Aurora’, ne connaissant aucune des deux filles mentionnées mais d’après ce qu’Aniek m’en disait, ça n’avait pas été inoubliable…. Comme je la connaissais, Aniek se vanta encore d’avoir relevé le niveau des corvées mais j’étais sûr qu’elle n’avait pas apprécié de devoir les réaliser.
Le plus intéressant arriva ensuite quand l’idée d’avoir des muffins directement faits par la miss fut mise en avant. Il ne fallait pas me mettre cette idée dans la tête car, la jeune femme savait sûrement que j’allais insister jusqu’au bout. Quand elle prit un air vexé, me disant que je ne méritais pas les muffins, je tâchais de m’approcher pour l’embêter un peu et me faire mousser du mieux que je pouvais, avec ce qui me venait sur le moment. Je pris son visage entre mes mains et la regardais dans les yeux avant de dire : « Hey hey, tu vois dans mes yeux toute l’affection que j’ai pour toi ou pas ? Tu ne te rends pas compte que me faire des muffins te garantira PEUT-ETRE le surnom de miss parfaite ? Tu sais, celui que tu as presque réussi à avoir, faute de conditions ?! Pour l’instant il est loupé, mais les bons muffins que tu vas me faire vont changer le cours des choses, je te l’assure. » Et là, j’en profitais aussi pour lui faire un beau petit chantage et m’amuser encore un peu avec elle. C’était trop drôle, hors de question de la supplier sans avoir un petit retour bien dissimulé qui irait à mon profit. Le chantage était une bonne technique, d’après moi et son petit air vexé me faisait toujours sourire plus que tout.

Ne pas l’avoir vu de toutes les grandes vacances n’était pas quelque chose dont j’étais fier, mais d’un autre côté, je n’étais tenté par rien et la pensée que cette nana là était faite pour moi s’éloignait beaucoup plus facilement, dans ces cas là. Tout s’arrangeait aujourd’hui, maintenant que nous étions de retour à Poudlard et je profitais bien de cette petite soirée. Aniek en avait sous le coude et d’ailleurs, je fus surpris lorsqu’elle affirma qu’aucune nana ne pouvait me faire oublier sa propre présence à elle. Avec un petit sourire en coin, toujours un peu moqueur, pour rester dans le rôle, je pris la parole : « Ah ! Tu n’imagines pas à quel point une partie de tes paroles est vraie ! La dernière, en fait. » Je n’étais pas du tout avare sur les vérités et je ne craignais pas du tout de mettre les pieds dans le plat, s’il le fallait. Je le faisais certes avec humour, mais elle avait raison en me disant que les autres nanas me permettaient de l’oublier, elle. Hors de question d’en rester là indéfiniment et je faisais plus des efforts moi-même, plutôt que d’utiliser des nanas pour y arriver. J’avais mauvaise conscience de faire ça et je m’interdisais d’impliquer qui que ce soit dans ma lutte personnelle. Je secouais ensuite la tête en riant lorsqu’elle mentionna ensuite Franz. Bon sang, elle voulait me tuer ou quoi ? Avant de répondre, je pensais d’abord que si, Franz nous avait forcément éloignés un peu… mais cela n’était pas bien grave puisque nous gardions des relations correctes. Mais pour l’embêter encore une dernière fois, je me tournais vers elle, lui demandant simplement : « Ah bon ? Franz n’a pas réussi à nous éloigner, mais il a réussi à toucher ton petit cœur d’artichaut, qu’est-ce que c’est mignon tout plein ! La petite Aniek avec des étoiles dans les yeux…. » Je l’interrogeais du regard, attendant d’avoir sa réaction mais j’étais satisfait de moi. Qu’est-ce que j’aimais passer du temps avec Aniek, j’étais sûr de toujours m’amuser.



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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Le charrier encore et encore. C’était plus qu’un plaisir, c’était un besoin. Je ne pouvais pas m’empêcher de l’attaquer, de vouloir prouver que j’étais la meilleure. Et il me le rendait bien. Evidemment, j’adorais ça. Quelqu’un qui ne répondait pas à mes taquineries, quel ennui ! J’étais tenace, et ce qui était certain c’était que je ne lui donnerai jamais raison. Ou tout du moins pas facilement.
On se ressemblait bien plus que l’on voulait l’admettre. Bon, pas trop non plus, sinon ce serait vite chiant ! Mais nous partagions quand même beaucoup de valeurs, entre autres. Je l’appréciais vraiment, une valeur sûre comme il en existait peu, mais il pouvait toujours courir pour que je l’avoue. C’était loin d’être mon genre, bien sûr, et il le savait bien !

Il était sûr de lui le petit brun. Et même si je faisais mine que ce point me désole, en fait, j’aimais ce trait de caractère. Mais je préférais largement l’emmerder plutôt que l’admettre. Une fois les hostilités (comme d’hab’) déclenchées, Hunter ne tarda pas à se vanter. Pauvre petit ! J’en profitai pour lui souligner que je ne brossais jamais mes amis dans le sens du poil, ‘manquerait plus que ça ! A la réponse de Hunter me signifiant qu’il pourrait m’apprendre à le faire, je ne pus m’empêcher d’exploser de rire. « Toi ? M’apprendre quelque chose ? T’es mignon mais non merci, je ne suis pas fan de l’hypocrisie et du monde des Bisounours ! Et je ne veux pas régresser, garde donc tes conseils pour toi ! ». Lui dis-je avec un petit sourire victorieux. Non mais il croyait quoi lui ?! Je ne tomberai pas si bas quand même… être mielleuse, pas mon truc !!!

Nous en étions venus sur un sujet un peu plus intime : une nana qui intéresserait le serpent. Une greluche, sans aucun doute ! Qu’il ne s’embête pas avec une idiote !
Enfin, je voulais quand même savoir qui elle était, il devait me le dire ! Une griffonne… oh, déjà j’étais un peu déçue, il y avait tellement de Gryffondor que je ne pouvais pas encadrer. A sa question, je haussai les sourcils, comme si la réponse était évidente. « Tu me demandes si moi, je veux savoir qui est cette nana ? T’es con ou quoi, forcément que je veux savoir ! On dirait que tu n’me connais pas tiens ! J’espère juste que tu n’es pas à fond sur une crétine, ça ne m’étonnerait même pas… ». Dis-je de façon désolée. Faites qu’elle mérite son attention ! Je craignais que ce ne soit pas le cas.
La suite de ses paroles où il se lançait des fleurs, comme quoi la fameuse pensait à lui nuit et jour, me fit sourire. « Tu es tellement sûr de toi que ça en devient absurde Hunty ! » Lui lançai-je d’un ton moqueur. Son regard appuyé, je le compris directement, et il me dit pour effet de me faire rouler des yeux. « J’peux pas te dire, je n’ai pas vu ce fameux regard qui en dit long. Je n’crois que ce que je vois ! ». Non, avouer que c’était un pro n’était pas dans mes cordes, ni dans mon vocabulaire. Lui, ne pas se vanter ?! Mais bien sûr ! Impossible, c’était limite la définition de « Hunter » !
Partie sur des propos féministes, je prenais un malin plaisir à mettre le gamin sur la défensive. Trop intelligents pour nous comprendre ?! Risible, hilarant même ! Non, mieux : conneries ! Avec un petit sourire malicieux, je répondis : « C’est clair que si on peut vous emmerder H24, c’est le pied. Perso, j’adore voir qu’on vous saoule. Mais vous nous aimez tellement que ça prouve à quel point vous êtes maso… » Et ça, c’était on-ne-peut-plus vrai.
Maintenant, je devais lui apprendre les bonnes manières. En réponse à son air boudeur, je lui pinçai les joues, souriante de satisfaction, le rabaissant à un statut de tout petit enfant. J’adorais l’infantiliser !

Hunter essayait encore et toujours de négocier le fait que je me fasse pardonner. Lui faire croire que ça pouvait être possible, en échange de certaines choses, était plutôt amusant. « Toi ? Sage ? On aura tout vu ! Par Merlin, ce serait déjà un miracle ! Mais pourquoi pas… à condition que t’y arrives ! » Et ça, c’était loin d’être gagné pour lui, ce qui me laissait une chance de ne pas avoir à me faire pardonner pour une raison que, d’ailleurs, j’oubliais. Qui aurait donc le dernier mot ? Oui, nous étions tenaces l’un comme l’autre, rien n’étais encore joué. C’était un bon adversaire, mais hors de question que je l’avoue ! De toute façon, j’étais quand même la meilleure !
Faire croire que je pouvais bouder était amusant. Bien que quand on me connaissait, on savait très bien que ce n’était pas crédible. Je gueulais, je râlais, je taclais… mais je ne boudais pas. Totalement inutile !

Parler de Quidditch pour deux grands passionnés et joueurs talentueux était des plus logiques. J’adorais ce sport, et même si je pensais que nous avions quelques tares dans l’équipe, je croyais dur comme fer en nos chances. Après tout, la plupart d’entre nous géraient !!! En toute modestie bien sûr. Il ne restait plus qu’à virer Potter et Rosenbach de l’équipe, les remplaçant bien sûr par des personnes méritantes, et le tour était joué. Nous serons, évidemment, les meilleurs !
Très vite, Hunty (so cute ce surnom quand même !) me menaça de me trouver un surnom encore plus ridicule que celui que je lui donnais. Voyons, ça faisait plusieurs années que je l’appelais comme ça, je n’allais pas changer ça maintenant. Surtout en sachant qu’il l’insupportait !!! Oui, j’étais sadique, tout comme lui… c’était juste hilarant. Je l’écoutai alors me chercher un super surnom, ce qui me fit rouler des yeux, ne m’empêchant pas pour autant de me faire sourire. Je rebondis du tac au tac sur le « Miss Parfaite » que je lui avais proposé et qu’il avait repris avec quelques ironies. « Quelques conditions ? Lesquelles ? Je suis sûre de les respecter à la perfection… justement ! » Dis-je malicieusement, gonflant ma poitrine. Evidemment, je n’étais pas parfaite, je le savais bien. En toute objectivité, avec mon caractère, c’était juste impossible. Mais j’étais parfaite à ma façon, n’est-ce pas ?! Quoiqu’il en soit, j’étais tellement sûre de moi que ça pouvait le faire !

Tout n’était qu’un jeu entre nous, et la preuve était là quand je fis mine d’être vexée, affirmant que le garçon ne méritait pas le moins du monde mes délicieux muffins. Une sacrée comédienne ! Malheureusement, il en était un lui aussi. Il prit mon visage entre ses mains, me regardant droit dans les yeux, me racontant des conneries (chantage même !) pour que je craque. Comme si ça marchait avec moi ! Il aurait mes muffins que s’il les méritait vraiment. Ma première réaction fut de lui tirer la langue comme une gamine. Je lui dis une pitchinette sur la joue, le faisant enlever ses mains de mon visage, et je lui répondis d’un air mi-hautain, mi-espiègle : « Es-tu assez bête pour croire que ton chantage affectif marchera sur moi ?! Depuis quand je craque à ce genre de niaiseries… pauvre petit ! Tu auras le droit à mes super muffins quand tu le mériteras. A toi de me prouver que tu en es capable. Pour le moment, tu en es loin ! ». Dis-je victorieuse, avant d’ajouter en m’approchant de son oreille, dans un murmure : « Et je n’ai pas besoin de ton chantage pour savoir que je suis Miss Parfaite. » Je m’écartai un peu, lui ébouriffant les cheveux d’un air malicieux et souriant, contente de moi.

Revenir sur les vacances, sur les absences mutuelles et sur le fait qu’il nous ait lâchés était une façon de l’embêter un peu plus et de m’envoyer des fleurs. J’affirmai qu’aucune nana ne pouvait me passer devant. Bon, le dire était une chose, pour le charrier, mais le croire était autre chose. J’aimais juste le voir se défendre, un pur plaisir pour mon égo ! Une nouvelle fois, suite à ses paroles, je lui tirai la langue, lui disant juste : « Shut up petit ogre ! » Ouais, ça c’était de la répartie où je ne m’y connaissais pas ! Mais j’avais tellement envie de rire face à nos échanges ridicules que je ne pouvais qu’accentuer la crétinerie de la chose. On parla alors de Franz et je le sentis un peu bizarre. Vite fait quoi. Je haussai doucement les sourcils alors qu’il parlait, l’observant avec un petit sourire. Je roulai des yeux, agitant une main lasse. « Arrête tes conneries ! Franz a de nombreux atouts, et je pense avoir de la chance en étant avec lui. Mais je ne suis pas comme toutes ses idiotes qui se soumettent aux mecs… ça me file la nausée ! Avec Franz, au moins, on se respecte, et je sais qu’avec lui, je suis bien. C’est pas ce qu’on recherche quand on est avec une personne ?! » Dis-je avec un regard appuyé, prenant un ton plus sérieux… le mettre mal à l’aise ?! A fond ! C’était à charge de revanche pour son attaque gratuite concernant mon cœur d’artichaut !



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Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

L
a petite chiante répondant au nom d’Aniek Frowein était unique en son genre mais elle n’avait pas encore compris qu’elle ne gagnerait pas avec moi. La voir se battre pour essayer de me descendre m’amusait beaucoup et j’avais même envie de lui tendre la perche pour qu’elle continue. Le petit moment privilégié que nous passions n’avait rien de bien sérieux puisqu’il ne nous avait pas fallu plus de quelques minutes pour lancer les hostilités et les taquineries qui allaient toujours bon train. Encore une année que nous commencions ensemble et très franchement, je m’imaginais mal le faire en son absence… J’avais l’habitude de voir Aniek dans la grande salle, à notre table ou d’entendre sa voix dans la salle commune. Qui savait exactement ce que donnerait notre amitié, après Poudlard ? Plus que deux ans et les épreuves des ASPICs à passer avant de devoir faire un choix pour le futur… Aujourd’hui, nous en étions à plaisanter sur muffin et cela nous convenait parfaitement.

Après avoir écouté sa réplique, me retenant de rire, je lui répondis avec un petit air indifférent, parfaitement calculé : « Bien, je garde mes conseils. Tu ne vas donc pas régresser, mais tu vas stagner, tu crois que c’est mieux ? Pour une gagnante dans ton genre….la loose. Tant pis, à d’autres mes conseils précieux et uniques au monde. » Je haussais les épaules, lui lançant un petit regard en coin. Tant pis pour elle, elle avait une chance inestimée et ne la saisissait pas.
En plus de ça, elle voulait savoir qui était la gryffonne qui m’intéressait et je m’amusais comme jamais d’attendre et de ne pas lui dire le prénom de la jeune femme en question. J’étais prêt à lui dire… estimant que j’avais assez ri de la situation et de sa curiosité, mais l’exclamation d’Aniek me poussa à continuer dans le petit jeu, elle l’avait cherché : « Parce que tu crois que je vais te faire un aveu gratuit, comme ça ? On dirait que tu n’me connais pas tiens ! » Ajoutais-je en reprenant sa phrase, mot pour mot. « Ce n’est pas une crétine…par contre, elle est proche d’un crétin et ça, c’est légèrement problématique. Soit…je ne suis pas tout seul à ne pas l’aimer, avec un peu de chance, quelqu’un fera le sale boulot à ma place pour l’éliminer » Bon, j’exagérais un peu avec Keagan Fassbach mais quand même, s’il n’était pas là, tout serait bien plus agréable. L’année ne faisait que commencer et j’en avais déjà marre de voir sa tronche…qui plus est toujours à côté d’Anoushka. « Bon… de toute façon, tu n’es pas assez gentille avec moi, je suis con et je deviens absurde donc l’envie de me confier l’éloigne tranquillement. » Je croisais les bras, feignant une légère pointe de bouderie mais bien sûr, c’était un moyen pour moi de la faire attendre encore un peu et ne rien lui dire….
Pour la question des nanas qui n’avaient qu’un seul but premier dans la vie : nous emmerder, je roulais les yeux à ses paroles, secouant également la tête. Qu’allions-nous bien pouvoir faire d’elles ? Je m’interrogeais intérieurement tout en lui adressant un petit sourire moqueur.

Elle se ferait pardonner, qu’elle le veuille vraiment ou pas. J’étais capable de remettre cela sur le tapis à la moindre occasion, espérant réussir à avoir gain de cause avec une bonne dose d’insistance. Aniek avait quand même répondu « pourquoi pas » ce qui me laissait alors entrevoir une petite lueur d’espoir et une motivation supplémentaire pour continuer à travailler sur la question. C’était gagné d’avance, je le savais bien.

Le Quidditch ou comment nous éclater régulièrement dans la semaine et se vider la tête. J’étais bien content de compter Aniek parmi les joueurs de l’équipe, tout comme Snow. Franz manquait pour une équipe parfaitement réussie, mais ce dernier était un peu trop fainéant. Nous nous contentions donc de l’équipe actuelle, supportant même les quelques parasites du genre de Rosenbach.
La belle Aniek était en chemin pour essayer d’avoir le surnom de Miss Parfaite. Il allait en falloir beaucoup pour que j’accepte d’en arriver là et même…. J’estimais que cela n’arriverait jamais, question de fierté et aussi pour son propre équilibre. Mettre en avant ses qualités – et elle en avait – n’étais vraiment pas bon pour elle…la p’tite…
« Quelles conditions ? Faire des muffins à son coéquipier de Quidditch sans broncher et se faire pardonner…ça me semble déjà de très simples conditions. Etre un peu plus gentille aussi, ne pas être trop radine sur les compliments… Tu as de nombreux efforts à faire, c’est moi qui te le dis, ma p’tite Aniek… Il faut aussi tomber sur un jour où je suis particulièrement généreux et là, tu pourras prétendre au surnom de Miss Parfaite. »

Le chantage affectif, j’y croyais. Aniek n’était pas une nana comme les autres, mais une nana quand même. Je voulais mon muffin et je comptais bien faire des efforts, petit à petit pour la berner et qu’elle finisse par céder. D’ailleurs, j’en profitais par la même occasion pour être un peu plus proche d’elle que je n’en avais la permission... Quel mal y avait-il ? Personne n’était là pour le noter et de toute façon, j’avais beaucoup trop de fierté pour laisser passer une pensée inappropriée. « Bête et très content de l’être, figure-toi. Au contraire, je suis en train de me demander pourquoi ce chantage affectif ne marcherait pas sur toi alors qu’il peut louablement marcher sur n’importe qui d’autre… » Ca, c’était de la provocation et bien sûr, je m’en amusais beaucoup : « J’en suis loin parce que je n’ai pas déployé toutes mes capacités pour le faire fonctionner… mais mon petit doigt me dit que tu ne veux pas que je le fasse. » Quand elle tenta de m’ébouriffer les cheveux, je me penchais sur le côté, me défendant avec léger coup de coude, en riant de plus belle. Miss Parfaite ? C’est ça, à d’autres !

Parler de Franz ne faisait pas partie de nos habitudes et je préférais largement orienter la conversation ailleurs. Elle le savait parfaitement mais cela ne m’empêchait pas de répondre et de faire preuve d’humour, quoiqu’il arrive. Je lâchais un petit rire en écoutant attentivement sa tirade, quand elle eut fini, j’imitais son regard appuyé, ne détournant pas les yeux une seule fois avant de dire : « Si.. » Je laissais un petit silence de quelques secondes, histoire de la regarder un instant pensant également que Franz était un beau mec, ce qui avait sûrement joué en sa faveur mais Aniek ne l’avouerait pas. « Encore un petit peu et vous allez me mettre la larme à l’œil. N’oublie pas de me faire parvenir l’invitation au mariage, je vais mal le vivre si je n’assiste pas à ce merveilleux moment… » Hausser les sourcils d’un air moqueur ? Je ne pouvais pas m’en empêcher. Et parler sérieusement de leur formidable couple ? Pas question ! Je me levais ensuite, histoire d’aller voir sur les petites tables si quelque chose d’autre était sympa à manger. Tout en cherchant, je repris la parole pour dire : « Bon, à mon humble avis, vous n’allez pas spécialement ensemble mais je t’entends déjà me dire que l’amouuuur ne se contrôle pas ! » Je jetais mon dévolu sur un paquet de bonbons avant de revenir m’asseoir à ma place, un petit sourire moqueur aux lèvres en m’imaginant la jeune femme me répondre : « Fais-moi plaisir, évite quand même les ballons en forme de cœur, ça me file la nausée. » Héhé…je n’en avais pas encore fini de la charrier avec son petit Franzy adoré. Bah quoi ? Franz avait l’habitude de mes conneries et il savait bien que je ne me retenais pas de lui en mettre plein la tête quand l’envie m’en prenait….sauf que pour le coup, Aniek était concernée.



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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Toujours à se taquiner, toujours à vouloir montrer qui était le plus fort… C’était comme ça qu’on s’appréciait après tout. Il tentait de me provoquer en me disant que je stagnerais si je n’écoutais pas ses conseils. Sa remarque eut pour effet de me faire rouler des yeux malicieusement. Mais bien sûr ! S’il se croyait malin le petit, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! « La provocation n’a aucun effet sur moi Hunty, tu le sais très bien. Je n’ferai toujours que grimper, stagner ou régresser, c’est justement pour les loosers… » Je haussai doucement les épaules à mon tour, comme si tout cela paraissait plus qu’évident. Et ça l’était, bien sûr !
Bon, fini les cachoteries, il allait enfin me dire qui était cette petite idiote sur qui il semblait loucher ? Une griffonne… génial, il avait les plats dans le mille ! Quel crétin ! Je soupirai alors qu’il me disait qu’il ne me ferait pas un aveu gratuit. Pffff, il avait juste peur que j’aille traumatiser sa petite protégée, voilà tout. A cette idée, je ne pus m’empêcher de sourire, d’un sourire que l’on pouvait qualifier de légèrement sadique. Rien que pour l’embêter, je serai capable de le faire tiens… Elle était proche d’un crétin ?! Ok, ben ça ne m’aidait pas du tout ça. Des crétins, il y en avait à tous les coins du château. Je l’écoutais tout de même sans intervenir. Il semblait qu'il ait une dent contre ce fameux proche. C’était drôle de le voir s’emporter ainsi contre cette personne, dont je ne savais pas l’identité, ceci dit en passant. Encore une fois, un petit sourire se dessina sur mes lèvres alors que je croisais les bras, continuant de l’écouter.
Ses dernières paroles me provoquèrent un éclat de rire. Il était nul celui-là, comme si j’allais croire à son air faussement vexé. A d’autres ! Je m’approchai alors de lui, saisissant l’une de ses joues et l’agitant comme une grand-mère pouvait le faire… c’était tellement ridicule que je ne pouvais m’empêcher de rire ouvertement. « Pauvre petit… Tant besoin de niaiseries pour se confier, c’est triste ! » Je lui lâchai alors la joue en prenant un petit air espiègle alors que je me laissais de nouveau tomber sur le dos du canapé. « Quand t’auras fini tes enfantillages, tu penseras à me dire qui est cette petit id… chérie ?! » J’affichai un large sourire hypocrite, prête à entendre qui était cette fameuse nana… et juger si elle était digne de mon cher Hunty. Protectrice avec mes amis, moi ?! Ok, totalement !

Était-ce trop demander que ce cher serpent m’appelle Miss Parfaite ?! Absolument pas ! J’étais parfaite dans mon domaine, voilà tout. Et j’aimais bien qu’on me mette sur un piédestal donc… qu’il le fasse. C’était mon ami, il pouvait bien faire ça pour moi, nan ?! Enfin, je le savais bien qu’il ne ferait rien de tel. Juste parce que ça flatterait un peu trop mon égo et que s’il pouvait me faire chier, il le ferait. Je le connaissais par cœur celui-là !
Pour la négociation, il revint – évidemment – sur l’idée de faire des muffins. Un vrai ventre sur pattes ce gamin, pire que moi ! Depuis quand on me faisait du chantage ? Ah, nous étions incorrigibles, pas un pour rattraper l’autre ! Je le poussai alors légèrement d’un geste déterminé, lui disant dans un rire : « Depuis quand je fais dans la charité moi ?! Si j’veux te faire des muffins, je t’en ferai… sinon… » Je fis mine de passer mon doigts sous mon nez, comme pour dire qu’il ne les verrait pas. « … tu pourras juste ne rêver. Pour ce qui est d’être plus gentille, crois-moi, je fais mon maximum. » Je penchai doucement la tête sur le côté, le fixant comme pour montrer que c’était vraiment le cas. Puis j’ajoutai en ré-affichant un petit sourire : « Et pour les compliments, tu peux te les faire tout seul, j’en fais qu’à ceux qui en méritent. » Là encore, mon sourire était moqueur et fier. Provocation oblige, mais je n’en pouvais plus intérieurement, j’étais absolument morte de rire. Je savais qu’il ne me laisserait pas en reste mais, rien à faire, c’était un jeu qui me plaisait. J’agitai alors ma main comme si cela n’avait aucune importance. « Pas grave, je sais ce que je suis ! Peut-être qu’un jour tu auras la bonté d’esprit de m’appeler Mis Parfaite ! Là, tu auras tout gagné… peut-être même mes muffins ! » Lui dis-je tout en lui lançait un petit regard espiègle en coin, haussant doucement les sourcils alors que je me retenais de rire.

Penser que le chantage affectif fonctionnait sur moi tait une grossière erreur. C’était de la pure faiblesse, et je n’étais absolument pas sensible à ce genre de niaiseries. Autant dire que c’était perdu d’avance pour lui. Mais je m’amusai quand même à l’écouter m’avancer ses petits arguments. Juste histoire de rire, le fixant toujours avec un petit sourire moqueur. « C’est simple mon cher Hunter, c’est justement parce que je ne suis pas n’importe qui… Le chantage affectif fait ressortir la faiblesse, il ne faut pas raisonner avec le cœur mais bien avec la tête. » Lui dis-je tout en montrant cette dernière d’un geste assuré. « Alors oublie ce genre de chantage, tu n’as juste aucune chance ! » Je le fixai tout en joignant mes mains, montrant que j’étais trop borné pour qu’il puisse en tirer quelque chose. Bien que je savais que, lui aussi, était du genre tenace !

Le sujet avait dévié sur Franz et la relation que nous entretenions. Pourquoi ?! Je ne m’en souvenais même plus, mais la réplique de Hunter me fit rire, une fois de plus. Idiot ! « Ah mais ce que tu ne sais pas mon cher ami, c’est que nous sommes déjà mariés… depuis des années, on est précoces ! » Bêtises, encore et encore, of course, mais je voulais juste détourner ce sujet. L’engagement était quelque chose que je craignais, le trop sérieux aussi, alors autant surfer sur la vague de l’humour, au moins ça éviterait le malaise, j’avais horreur de me sentir piégée ! De toute façon, je voyais bien que Hunter n’avait pas envie, lui non plus, de parler vraiment de notre couple. Je me trouvais bien avec Franz, on vivait quelque chose de sympa et on savait qu’on pouvait compter l’un sur l’autre, que demander de plus ?! le reste ne regardait que nous ! Je n’étais pas du genre à parler de ma vie privée à tout va.
Je suivis du regard le serpent qui se dirigeait vers les petites tables, regroupant diverses gourmandises. La goule à sucre qu’il y avait là ! Ce qu’il dit concernant le fait que nous n’allions pas ensemble me fit hausser des sourcils. Je posai alors mes pieds à terre, mettant mes coudes sur mes genoux tout en observant le garçon. « Ah oui ? Et pourquoi ça ?! » Dis-je d’un ton curieux, même si je me doutais qu’il disait juste ça pour m’embêter, encore une fois. Mais bon, la curiosité me poussait quand même à en savoir plus.
Une fois de retour sur le canapé avec son paquet de bonbons, je ne me fis pas prier pour me mettre en tailleur plus près de lui et lui en piquer quelques-uns. Par Merlin, ils étaient bons en plus ! Sa remarque sur les ballons en forme de cœur me fit rire et je lui lançai du tac au tac : « Juste pour te faire plaisir, je vais en trouver… fais gaffe pour ton anniversaire ! » Lui dis-je avec une pointe de provocation dans la voix. Ce que je prenais plaisir à le taquiner celui-là ! Et le pire, c’était qu’en disant ça, je me surprenais à lui faire une blague pour ce fameux jour… il allait me détester !



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Aniek et Hunter
"Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t'aident à devenir ce que tu dois être."

L
e petit jeu de chamailleries entre nous n’était que signe d’affection, du moins, de mon côté, j’adorais voir Aniek lutter mais elle était quand même l’une des seules personnes avec qui j’étais capable de passer mon temps. Je l’appréciais depuis longtemps et ça n’était d’ailleurs pas près de changer, chantage, taquineries et petites guerres ou pas.
La discussion en était arrivée à Anoushka et j’avais fait mariner Aniek un bon moment, me délectant toujours autant de la voir lutter et me répondre en espérant obtenir la victoire. C’était un plaisir pour moi que de jouer ce petit jeu, mais je savais parfaitement, dès le début, que j’allais lui dire le prénom de la fille en question. Elle pouvait même le trouver toute seule, si elle était attentive.
Je fis un petit signe de l’index à Aniek pour qu’elle approche. J’avais le choix entre continuer à l’embêter un peu, lui donner un indice ou alors lui faire gagner le droit de connaître le nom de la jeune femme qui me plaisait. Quand elle approcha son oreille, je lui glissais une petite réponse : « Anoushka. Fais toi plaisir, ne te gêne pas pour donner ton avis bien éclairé sur …. ‘cette petite chérie’ qui, soit dit en passant, est l’une des plus jolies filles que je n’ai jamais vu et qui a un caractère de feu. » Je me reculais pour ne pas manquer une seule miette de sa réaction et j’attendais bien sûr des choses bien dures à l’encontre d’Anoushka, sauf si Aniek l’appréciait, ce dont je n’avais aucune idée.

Avec un regard appuyé, j’écoutais Aniek me dire qu’elle me ferait des muffins si elle en avait envie seulement. Ce qui tombait bien parce que j’étais persuadé qu’elle allait avoir envie sous peu… Même si cela durait des heures, voire des jours ou des mois, je ne la lâcherai sans doute pas avec ça. Je lui demandais d’ailleurs, pour rester encore un peu sur la question : « Eh bien quoi ? Tu n’as pas envie de m’en faire ? » Après tout, je ne lui avais pas clairement demandé de m’en faire puisque je passais par des stratagèmes. Je l’interrogeais alors du regard, attendant de voir son explication au fait qu’elle ne voulait pas m’en faire tout de suite. Je hochais ensuite la tête quand elle affirma que je pouvais me faire des compliments tout seul… ça j’en étais capable et je le faisais d’ailleurs sans qu’on ait besoin de me souffler l’idée. Miss Parfaite avait devant les yeux un véritable vantard qui savait parfaitement se complimenter tout seul.
Je roulais ensuite les yeux, histoire de lui faire comprendre que je ne marchais absolument pas dans son petit manège. « Je devrais t’appeler ‘Miss Parfaite’ avant d’avoir goûté les muffins ? Voyons… Aniek… Qu’as-tu de si particulier pour mériter que je te lèche les bottes gratuitement ? » Je fis une légère pause avant d’ajouter : « Bon…tu dois avoir des choses, mais ça ne suffira pas. Nan, une miss parfaite a des talents de cuisinière, j’imagine… » Aucun de nous deux ne serait le vainqueur de notre petite bataille. J’adorais la voir lutter et si je pensais qu’elle était parfaite ? Presque… elle savait être si chiante que cela rayait toutes les possibilités, mais cette fille me plaisait tellement ! Elle le savait, j’en étais certain et cela lui permettait d’en jouer, ne serait-ce qu’un tout petit peu.

La jeune femme me fit bien rire quand elle affirma qu’elle n’était pas sensible au chantage affectif. Faux ! Elle l’était, j’en étais persuadé. J’étais prêt à lui répliquer que l’exemple était clair et net quand elle traînait avec son petit chéri Franz, mais je ne voulais pas m’acharner inutilement sur mon ami à qui je tenais beaucoup. Non, j’imitais l’air moqueur de la jeune femme pour jouer les bornés et j’étais même sûr de gagner : « Je raisonne avec ma tête et ma tête me dit que malgré tout ce que tu peux m’affirmer, belle brune, tu es sensible au chantage affectif, mais trop fière pour oser l’avouer. Ce qui est une bonne chose, finalement parce que tu refuses par là de mettre en avant l’once de faiblesse que tu as en toi. » Provocation…provocation… J’ajoutais, pour continuer à l’embêter : « Et avec quel genre de chantage aurais-je une chance ? » Ouais, il n’était pas question de moyen, mais de fin. Ce que je voulais, c’était le muffin et je ne voyais rien de mal à me mettre à la recherche des stratégies pour y arriver.

Devoir parler de sa relation avec Franz ? Très peu pour moi. Aniek savait parfaitement que leur relation n’était pas celle que je préférais, mais inutile de s’y attarder. Ils étaient tous les deux mes amis et c’était ce que je mettais en première ligne, occultant totalement le reste et me contentant de m’occuper de mes propres affaires, de mon côté. Elle me charriait, je la charriais et cela m’allait parfaitement bien pour le moment.
« Hum…vous êtes précoces… » Je laissais là ce début de phrase avant de marcher dans le jeu et d’ajouter, avec un petit sourire en coin : « Je refuse d’être le parrain d’un marmot, j’te le dis pour info ! » Et pour continuer, la petite me répondrait que cela tombait bien parce qu’elle n’avait pas l’intention de me choisir, mais tout cela n’était que blague. La voir sortir avec Franz ne me plaisait déjà pas des masses alors arrêtons le massacre du sérieux pour rester dans l’humour et la connerie. Etre sincère ne me dérangeait pas, mais nous avions déjà fait le tour de la question quelques temps auparavant. Pour continuer sur la bonne voie, je m’étais levé pour aller me trouver quelque chose sur le buffet – puisque personne ne me fait de muffins – et la jeune femme me posa une question relative à ce que je venais de lui dire, sur leur couple. J’avais ajouté ça comme ça, pas forcément pour alimenter la conversation mais pour la taquiner encore et toujours et l’entendre se défendre. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me demande plus amples explications : « Oh… le Franzy il est un peu court sur pattes et pas sportif… » Je me retournais pour lui lancer un petit regard moqueur, toujours à la recherche de quelque chose sur le buffet. La vérité ? C’était que j’aurais préféré avoir Aniek pour moi, ne jamais avoir vu ce couple se former et attendre qu’elle réalise que notre complicité pouvait-être beaucoup plus importante qu’elle n’avait jamais été. Le lui dire ? Sûrement pas. Elle se contenterait de conneries sorties de ma tête et éventuellement de sous-entendus, mais pas plus.

Je jetais mon dévolu sur un paquet de bonbons que j’emportais avec moi pour me réinstaller à côté de la belle brune qui, naturellement, se jeta aussitôt sur les bonbons.
Je poussais sa main dès que possible pour avoir les bonbons en premier et j’essayais de lui piquer ceux qu’elle parvenait à attraper. Les ballons en forme de cœur pour mon anniversaire, était-elle en train de dire ? Non merci ! Mais cela me fit penser à autre chose : « Parce que tu connais la date de mon anniversaire ? Bravo Frowein. Y'en a là-dedans ! » Ajoutais-je en visant sa tête. Puis, je me relevais avant de lui tendre la main et la faire lever : « Bon, pour ton info, ça fait…. wow, presque 1h que je suis assis sur ce canapé. En charmante compagnie, certes, mais il va falloir penser à bouger un peu ! »




WILDBIRD
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«Les vrais amis acceptent qui tu es, mais aussi t’aident à devenir ce que tu dois être.»

Hunter & Aniek


Ok, le petit Hunty avait une nana en ligne de mire. Est-ce que ça me faisait chier ?! Très sincèrement, oui ! Je me demandais bien qui pouvait avoir attiré son attention, plus encore, qui avait pu la mériter. Alors oui, j’insistais, aillant envie de voir si elle m’allait ou pas. Quoi ?! C’était l’un de mes meilleurs amis, j’avais quand même le droit de dire ce que j’en pensais ! Le serpent me fit signe afin que je m’approche, comme pour me dire un secret, ce que je fis avec un mélange d’excitation et « d’appréhension ». ‘Manquait plus que ce soit une réelle crétine… et il y en avait chez les Gryffondor ! Je redressai d’un coup la tête en entendant le prénom de la fille qui lui plaisait, fronçant légèrement les sourcils et laissant vagabonder mon regard dans le vide alors que je réfléchissais. Anoushka… C’était qui celle-là déjà… Ah, ok… Oui, je voyais. Je reposai alors les yeux sur Hunter, haussant distraitement les épaules. « Je n’la connais pas... enfin c’est une gamine quoi ! Et puis, vu ses fréquentations, c’est pas le genre de nana vers qui j’irai… Elle traîne avec des ratés, ta « petite chérie ». » Dis-je en mimant les guillemets d’un air un peu exaspéré. Si jeune, si mal entourée. Ca ne promettait rien de bon. Mon ton était moqueur, et il savait très bien que je jugeais vite. Même si je ne la connaissais pas, ses relations en disaient long, et tout me portait à croire que ce n’était pas la meilleure option pour le Serpentard. Après… je le pensais, c’était certain. En soit, elle ne m’importait pas le moins du monde celle-là, mais elle était avec des idiots, ce n’était pas tellement rassurant. Et le dire à Hunter me semblait on-ne-peut-plus normal. De toute façon, il savait très bien que je ne mâcherais pas mes mots, c’était mon tempérament. Et puis, je le connaissais plus que bien… pourquoi s’intéresser à une nana comme elle ?! J’ajoutai tout de même, curieuse : « Et ça donne quoi avec Miss Monde ? » Moquerie, encore et toujours. Mais c’était aussi une certaine protection. Ce qui était certain, c’était qu’à partir d’aujourd’hui, je ferai beaucoup plus attention à cette nana.

L’idée que je puisse faire des muffins pour Hunter semblait lui donner des ailes. A croire qu’il avait 5 ans tiens ! J’en ferai quand j’en aurai envie, point barre ! Non mais oh, ‘manquait plus que je le fasse pour faire plaisir à quelqu’un d’autre… mouahaha ! A sa question sur mon envie de lui en faire, je le regardai comme s’il était idiot, ce qui au fond me faisait bien rire : « C’est bien mon garçon, tu as tout compris. Je n’ai pas envie de t’en faire ! » Je me redressai, fière, lui faisant un petit sourire moqueur. Le rembarrer était un pur plaisir, surtout qu’il savait très bien que je lui en ferai. Un jour. Quand ce sera moi qui en prendrais la décision, et non pas parce qu’il me l’aurait demandé. Je ne voulais pas qu’il croie m’avoir dans sa poche, personne ne m’avait ! Mais il était coriace le petit, je savais que je devais me méfier avec ce vile serpent. Amicalement parlant bien sûr !
Il n’était pas décidé à m’appeler Miss Parfaite. Ah, tout pour m’embêter tiens ! Mais insister était juste hilarant. Lorsqu’il me demanda ce que j’avais de si particulier pour qu’il me lèche les bottes gratuitement, comme il le disait si bien, mon sourire s’agrandit et je me replaçai sur le canapé pour me mettre bien en face de lui. Je commençai alors à énumérer en validant à chaque fois chacune de mes paroles par un compte sur mes doigts. « Trop facile ! Je suis une personne des plus adorables, un vrai rayon de soleil, généreuse et altruiste, toujours là pour aider son prochain, d’une ouverture d’esprit sans égal… ». Je le regardai avec un petit sourire malicieux, riant avant de laisser tomber ma tête en arrière et de poser de nouveau mon regard sur le garçon, me pinçant les lèvres pour éviter de sortir de nouvelles conneries. « Bon, ok, le seul argument est que je suis ton amie, que j’ai toujours été réglo avec toi et que j’suis sûrement celle en qui tu peux avoir le plus confiance… ça, c’est quelque chose de particulier ! » Dis-je tout en hochant la tête, insistant sur mes paroles. Et en plus, c’était vrai tout ça. Alors ça valait bien un petit surnom sympathoche, nan ?! « T’es têtu mon pauvre garçon ! Je fais quelque chose que quand MOI je l’ai décidé… tu fais fausse route en pensant me faire craquer de cette façon. » Lui lançai-je avec un petit haussement d’épaules. Il essayait, je le savais assez tenace pour en faire succomber ou craquer plus d’un, mais pas moi. Je me promettais de l’emmener un jour en cuisine pour lui faire découvrir mes muffins, mais pas maintenant, il penserait avoir gagné sinon. Et c’en était hors de question !

Il était sérieux ?! Il pensait vraiment que j’étais sensible au chantage affectif ?! Quel idiot, et quelle déception surtout ! Ca voulait dire qu’il ne me connaissait pas aussi bien que je le pensais. Pauvre petit… « Va falloir que tu arrêtes de débiter autant de conneries en si peu de temps. Traîner avec cette griffonne te retourne le cerveau mon cher Hunty, ton cerveau en prend un coup ! » Dis-je en roulant des yeux. Je joignis mes mains devant moi, haussant les sourcils. « Tu crois vraiment que je te dirais quel chantage marche contre moi ?! » Je ris alors, lui disant juste avec une petite moue : « Aucun ! Le chantage c’est pour les faibles… et je n’ai pas une once de faiblesse en moi ! » Dis-je en reprenant ses paroles, sûre de moi.

Je ne savais pas tellement pourquoi nous en étions venus à parler de la relation que nous entretenions avec Franz. Même si j’adorais être avec le jeune homme, et que je me sentais bien en sa compagnie, ne regrettant aucunement mon choix, je n’étais pas forcément très à l’aise d’en discuter avec Hunter. Et je savais très bien pourquoi… il y avait plusieurs raisons à cela. Tourner nos paroles à la dérision m’allait totalement, et j’avais l’impression que c’était aussi le cas du serpent, donc tout allait bien !
Je ris quand il dit qu’on était précoces. Ouais, notre délire était ridicule, mariage et tout le tralala. C’était très très loin tout ça, et encore heureux ! Je roulai des yeux quand il parla de gamin, faisant mine d’avoir la nausée : « Arrête là tu veux, autant me jeter du haut de la tour d’Astronomie ! » Ce serait un évènement bien tragique que de tomber enceinte à mon âge. Par Merlin, ce serait un accident fâcheux. Enfin, n’y pensant pas, c’était idiot, nous faisions attention. Cependant, je n’en dis pas plus, ne voulant pas m’étendre sur un sujet qui ne me plaisait guère.
Il était parti se chercher de bonbons et je n’avais pas loupé l’occasion de lui en dérober quelques-uns alors qu’il s’installait à mes côtés. On partageait jeune homme ! Alors qu’il était revenu, je revins sur ce qu’il venait de dire, concernant le fait que Franz soit « un peu court sur pattes et pas sportif ». Malicieusement, je lui dis : « Ouah, je vois que tu as des arguments ! Je suis suffisamment sportive pour deux, ça me permet d’avoir mon moment à moi, tu vois… » Lui dis-je avec un petit sourire. Le sport, c’était mon truc, et ça me faisait aussi du bien de le faire seule ou de le partager avec d’autres. Snow, Hunter et j’en passe. Je n’étais pas du genre à être collée H24 avec mon petit ami, et autant ma liberté que mon indépendance étaient des choses auxquelles je tenais. Bien que j’aimais beaucoup me retrouver avec Franz, bien sûr.

Hunter tenta de pousser ma main lorsque je la plongeai dans le paquet de bonbon, lui lançant un petit sourire satisfait, bien contente d’avoir pu lui dérober quelques-uns. « Eh ! Tu peux partager quand même, égoïste ! » Dis-je avec un sourire, le provoquant juste par plaisir. Je les mis direct dans ma bouche alors qu’il essayait de me les reprendre, ayant l’air maintenant d’une marmotte. Génial ! J’évitai de rire, sinon tout allait finir sur le beau visage de mon ami. Je respirai doucement, gardant mon calme et les avalai avec difficulté, mais contente de ne pas lui en avoir laissé un tout de même.
Blaguer sur les ballons en forme de cœur pour son anniversaire me fit penser que je ferai tout pour lui flanquer la honte de sa vie ce jour-là ! « Evidemment que je la connais. Faut que je sache quel jour je peux faire de jolis petits cadeaux à mes amis… » Dis-je avec un haussement de sourcils malicieux, montrant que ces fameux petits cadeaux seraient bien drôles… pour tout le monde sauf le concerné. C’était ce que j’aimais. Ne pas oublier le mois d’août… Dommage que son anniversaire tombait pendant les vacances, vraiment dommage !
Il se leva alors, me tendant la main pour que j’en fasse de même. Je la saisis et me redressai, passant un coup sur mes vêtements. Je le regardai malicieusement avant de lui lancer un petit défi… allait-il se défiler ?! « Ok. Ca te tente un peu d’entraînement au terrain de Quidditch ?! Il faut que tu élimines ce muffin… » Dis malicieusement tout en touchant son ventre, l’embêtant une fois de plus. Puis j’ajoutai, d’un ton provocant, passant mon sac sur mon bras et me dirigeant vers la porte : « Sauf s’il faut que tu retrouves Miss Monde, je n’voudrai pas que tu perdes une occasion de jouer les Dom Juan. » Clairement, s’il me disait non pour rejoindre cette nana, je gueulerai ! Qu’il fasse gaffe le petit !



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