Cohabitation et règle de maisonft. Laurïa BraylesfordVoila, c'était l'heure.. De rentrer et de saluer .. Il avançait lentement étrangement les cours avaient finit tôt du à une absence de professeur, du coup il arrivait peut être en avance. Face à la résidence il jeta un regards à ses fenêtres, peut être y verrait il une forme se profiler ? Mais pas un seul mouvement ne se faisait voir.. Il prit son courage à deux mains et frotta machinalement l'anneau à son doigt. Bizarre comme un objet vous rend nerveux alors que vous ne l'aviez pas avant. Il poussa la porte du hall, allant à la boite aux lettres avant de regarder les noms dessus. Sans doute que les autres étudiants jasez déjà, pour lui de tout façon quoi qu'ils puissent dire cela ne l'attendrait pas. Mais il ne supporterait pas que la jeune fille subisse des ragots ou colportages. Aussi il tiendrait son rôle, et deviendrait le fiancé idéal sous tous les points de vues. La sauvegarde de sa famille en dépendrais, il ne voulait pas imaginer ce qu'il adviendrait d'eux si son grand père mettait ses menaces à exécution... Même si la personne à laquelle il était lié était aussi détestable que Demetra, il saurait prendre sur lui. Il récupéra le courrier dans la boite aux lettres, directement liée à la volière sur le toit, et monta les marches lentement vers son appartement.

Dans sa main droite le courrier et sa sacoche de cours, dans l'autre un repas pour deux du petit chinois qu'il connaissais bien. Il avait pris une dizaine d'assortiments ne sachant pas trop ce que la jeune fille préférait. Lui adorait la nourriture exotique, cela lui rappelait ses voyages et le temps de son insouciance. Il inspira une bonne bouffée et plaça ses clefs dans la serrure. Il tourna le verrou ce qui voulait dire qu'elle n'était pas encore arrivée ? Ou bien qu'elle s'était enfermée ? Il poussa la porte et se racla la gorge, espérant faire suffisamment de bruits pour signaler son arrivée. Il passa dans l'entrée, déposant ses clefs et repoussant le battant derrière lui. Essayant de voir des signes de présences, n'en voyant pas de flagrant il avança dans la pièce et déposa sur la petite table de la cuisine / salon le repas acheté par ses soins. Puis il se déchaussa et s'étira, en général il aurait été courir mais il ne voulait pas non plus manquer à saluer la personne qui partagerait sa vie dorénavant. Il poussa la porte de sa chambre et sans allumer laissa les cours tomber sur la table de travail déjà encombrée de parchemin. Puis il se mit en quête de sa colocataire-fiancée si elle était déjà arriver.

« Hello !! Y'a quelqu'un ??? »

Cohabitation Salutations Explicationsft. Arthur June

Quelle heure était-il ? Depuis combien de temps avait-elle franchi sa nouvelle demeure ? Elle avait quitté la voiture en compagnie de son grand-père, mais elle l'avait gentiment demandé de la laisser y aller seule. Elle se devait de réussir à franchir le cap, briser ce cordon ombilical qui l'étouffe depuis sa naissance. Elle savait que dès que ses pieds franchiront le seuil de la porte c'était une nouvelle vie, un nouveau départ et surtout la fin de toute tentative de fuite pour rompre cette promesse de mariage.

Elle tremblait de tout son corps quand les clefs se mirent à tourner dans la serrure, le cœur serré espérant qu'il ne soit pas encore là. Qu'elle allait avoir le temps de s'y préparer un peu et de se remettre du voyage. Son souhait fut exaucé. Elle eut tout le loisir de parcourir l'appartement à sa guise, quel fut son soulagement en voyant non pas une seule chambre, mais bien deux. Deux chambres bien distinctes, la première était la sienne. Elle avait bien senti son parfum dans l'appartement, mais sa chambre baignait de son odeur. Une odeur pas du tout désagréable, un bon point puisque la suavité du parfum sera également sur elle, vu leur future proximité.

Elle s'installa donc dans la seconde, un petit sort sur son nouveau meuble pour le monter. Les armoires déjà présentes lui seront utiles pour ses cours et sans savoir qui d'autre a pu profiter de ses meubles avant elle, elle préférait éviter d'y ranger ses sous-vêtements. Elle y rangea ses robes,à la main cette fois ! Un sort risquerait de causer de faux plis et de les abîmer ! Son installation dura des heures, mais pas suffisant pour combler le temps d'absence de son colocataire. Elle était à l'affût, le moindre bruit dans le couloir la stressait et elle se tendait si fortement qu'elle en avait mal au dos. Mais il ne vint pas…

Elle eut tout le loisir pour parcourir la pièce commune, plus particulièrement la cuisine. Elle la trouvait un peu petite et étroite. Elle allait avoir du mal à s'y habituer et perdra certainement du temps pour les recettes. La salle de bain aussi était étroite et pas de baignoire ! Elle allait devoir trouver un sort pour en installer une ! Dans sa chambre s'il le fallait. Bien entendu l'appartement étant petit son intérêt se porta sur la chambre de son fiancé, si elle y jetait un œil, peut-être qu'elle apprendra un peu sur lui. Juste une photo la soulagerait un peu. Elle fit le tour, évitant de toucher aux différents objets exposés. Beaucoup de photo, de lieu exotique, ceux qu'elle voyait dans les livres. Il aimait donc voyager ? N'osant y mettre trop longtemps son nez dans les affaires de son futur mari, elle quitta la pièce et décida d'attendre dans sa chambre… Et elle s'endormit.

Elle se réveilla en sursaut laissant tomber le grimoire qu'elle lisait dans un grand boum. Elle frotta ses yeux et se redressa comme une flèche les joues rouges. Quel imbécile ! S'endormir alors que ce jour était si précieux. Il était là juste derrière la porte. Son tremblement lui reprit. Elle ajusta sa robe, un regard dans le miroir pour vérifier qu'elle n'avait aucune trace de sa sieste. Et posa la main sur la poigné pour l'ouvrir.

Il était là devant elle, loin de l'image ignoble qu'elle se faisait de lui. Il était tout à fait charmant, elle pencha la tête pour le saluer, la gorge sèche par son état de stress. Et si elle n'était pas à son goût ? Qu'il décide de changer d'avis et de l'envoyer dehors ? Elle n'osait croiser son regard fixant ses épaules ou sa joue. Il portait des vêtements de moldu… pour mieux s'accorder à l'université où était-ce son choix ? Elle toussa un peu pour décoincer sa gorge et se présenter comme elle s'était entraînée depuis son enfance.

"Enchanter Arthur, je suis Laurïa…vo…votre fiancée"

C'était tellement plus difficile à le dire que dans ses souvenirs, elle avait bégayé, c'est une honte ! Sa grand-mère lui aurait tiré les oreilles si elle l'avait entendue. Elle se pinça les lèvres avec ses dents, espérant qu'il était plus loquace qu'elle et qu'il n'était pas aussi mal à l'aise, sinon ils n'avanceraient pas.

Cohabitation et règle de maisonft. Laurïa BraylesfordIl se tourna lentement vers le bruit, fixant la jeune fille qui venait d’apparaitre dans l’encadrement de l’autre chambre… Elle était… Plus que ravissante bien que ses vêtements semblaient venir d’un autre siècle. Pourtant, au lieu de la desservir, il la rendait encore plus irréel dans l’esprit d’Arthur. Non pas qu’il n’ait pas assimilé qui elle était, mais il s’attendait presque à ce qu’on lui dise qu’il s’était trompé d’appartement. Une autre chose le frappa de plein fouet, comment une aussi magnifique jeune fille pouvait se résoudre à se lier avec lui… Ou bien personne ne lui avait parlé de ses idéaux, et du fait qu’il n’était pas ce que son grand père aurait voulu. Il sourit et tendit une main franche et cordiale, elle semblait aussi mal à l’aie que lui et il ne voulait pas que la première rencontre se passe mal. Aussi, il s’empara de la main de la demoiselle et en tout bon gentleman qu’il était déposa un chaste baiser en l’effleurant à peine.

« Je suis vraiment charmé Laurïa, est ce que vous … Non vraiment si nous devons nous lancer autant se tutoyer ? Est-ce que cela t’irait ou est-ce trop tôt ? »

Il voulait la mettre à l’aise, qu’elle ne se sente pas obligée et sourit un peu plus avant de l’entrainer vers la table. S’il y avait quelque chose dont il était certain, c’est qu’un estomac remplit se porte mieux que vide. Et le sien gronda d’ailleurs à cet instant précis pour rappeler que l’heure du repas était largement dépassée. Il l’installa galamment à table et déplia les mets, allant vite fait dans la cuisine d’appoint pour prendre des récipients et deux serviettes. Il en profita pour se laver les mains avant de revenir. Il disposa chacun dans un espace à cet effet, libérant la sauce dans un ramequin qu’ils puissent plonger les sushis dedans. Il disposa les onigiri sur une assiette puis s’occupa de beignet de crevette et de poulet, s’assurant que chaque distance entre les mets étaient la même pour lui comme pour elle. Puis une fois tout en place il s’installa en face de la jeune fille et attrapa ses baguettes et les claquant deux fois l’une contre l’autre lança un joyeux : « Bon appétit !! »

Il commença à se servir, piochant pour commencer un beignet de crevette et le plongea dans la sauce avant de le porter à sa bouche. C’était certes un repas frugal mais son estomac ne protestait pas. Par contre il espérait vraiment qu’elle n’avait rien contre les plats japonais. D’ailleurs il serait bon de s’en assurer tout comme d’amener la conversation sur un terrain neutre ? « Tu es arrivée il y a longtemps ? Tu n’as pas eu trop de mal à t’installer ? L’agencement de l’appartement te convient ? Ou tu préférais peut être l’autre chambre ? Dis-moi si quelque chose ne te convient pas, je me ferais un plaisir de te mettre à l’aise ! » Le tout accompagné d’un grand sourire tout en continuant de piocher joyeusement dans les plats proposés.

Cohabitation Salutations Explicationsft. Arthur June
Laurïa tendit la main à son tour pour la glisser dans celle d'Arthur. Elle avait l'impression de passer un concours dont le résultat ne sera donné que dans de nombreuses années. Elle osa remonter son regard vers les yeux du garçon, juste au moment où il décide de déposer un baiser. Ses pommettes se teintèrent de rouge quelques secondes.

""Bien sûr que nous le pouvons ! Même si cela me prendra un peu de temps à m'y habituer " "

Elle le suivit bien qu'un peu obligée étant donné qu'il ne lui avait toujours pas lâché la main. L'odeur lui ouvrait l'appétit, ce qui lui indiqua qu'elle avait dû dormir plus qu'il ne fallait. Pire ! elle n'avait pas fait le repas. Un autre mauvais point pour elle. Il semblait pourtant pas offusquer, au contraire étant donné qu'il avait prévu le repas. Un repas qui intriguait la jeune fille. Elle voulait se lever pour l'aider, mais en plus d'être galant il était rapide et elle serait dans ses pieds. Elle dut se contenter de rester sagement assise.

Elle observa chaque plat qu'il déballait avec une appréhension. Elle reconnut un des plats qui devait être des sushis, plat typiquement japonais et réputé. Par contre, les boules de riz et les beignets lui étaient totalement inconnus. Le dernier semblait surtout bien gras. Le plus étonnant reste les baguettes !
Elle suivit le mouvement d'Arthur, mais ne comprit pas l'astuce pour les maintenir. Elle prit les baguettes, mais comme elle le supposait, elle n'arriva à rien.

"Je suis arrivée au matin, non non ce fût très facile. J'avoue que je ne m'attendais pas à un lieu si étroit, mais je suis heureuse qu'on ait deux chambres. "

Elle lui sourit et secoua la tête, elle appréciait sa chambre et ne voyait pas vraiment de différence entre les deux. Elle n'allait pas faire la difficile ! Elle hésita, leva la tête vers lui puis vers les plats.

"Et bien… comment fait-on pour manger avec ceux-ci ? Et qu'est-ce donc ces plats ? Tu les as cuisinés? J'apprendrais à en faire. C'est mon devoir… Je suis désolé que je n'aie pas fait la cuisine, la prochaine fois le repas sera fait. "

Cohabitation et règle de maisonft. Laurïa Braylesford Il mangea encore quelques bouchées avant de se rendre compte que la jeune fille ne faisait rien. Il la fixa avant de se lever avec précipitations et fila dans la cuisine, sortant des couverts propres avant de les ramener à la jeune fille. « Je suis désolé, je ne pensais pas que tu ne savais pas t'en servir, à force de voyager j'en oublie que les autres n'ont pas eu cette chance. Tiens essaie avec ça ! » Il reprit place et lui présenta chaque plat, exposant les qualités et les saveurs mais lui suggérant de tester, c'est la seule façon à ses yeux d'apprendre et de savoir ce qu'on aime. Ensuite il réfléchit lentement à ce qu'elle avait dit et essaya le plus positivement du monde d'aborder le sujet. « Alors pour les repas, je te propose la chose suivante, suivant nos emplois du temps, parce que certain jour je ne rentre pas et je m'achète un truc vite fait sur le campus, donc suivant les midi qu'on a tous les deux de libre on se retrouve à l'appartement, pour faire plus ample connaissance, parler de choses qui nous plaisent ! Et le soir pour les repas, on peut se partager les tâches, je ne suis pas mancho ! »

Il ne savait pas vraiment si c'était ce qu'elle aurait espérer, lui même ne savait pas trop comment lui demander, mais son naturel franc prenait le dessus. Il passa la main libre dans ses cheveux, la laissant manger ou tester ce qui lui faisait envie avant de reprendre l'air de rien. « Sinon ... Bien que tu sois charmante, je me demande si tu .. Enfin disons qu'on m'a un peu mit devant le fait accomplit, et ce n'est pas que je ne veuille pas de toi. Mais tu es très jolie et tu ne dois pas manquer de prétendant, donc je comprendrais que tu sois déçue et que .. » Et que quoi ... Vraiment Arthur ... Comme lui dire qu'il savait ne pas être le partit idéal, bien qu'on lui dise le contraire. Ses dernières expériences avaient été désastreuses ... Et il n'était pas près à s'investir.. Du moins il était près à faire tous les efforts, mais il devait être honnête avec la jeune fille. « Pour tout t'avouer je n'en suis pas à ma première relations, et elles se sont .. Disons en général mal passée. Et je pense que c'est en grande partie ma faute... » Il baissa la tête et fixa les plats, faisant une fois de plus une introspection et soupira. C'était entièrement sa faute, dans tout ce qu'il avait entreprit, mais il ne voulait pas qu'elle se sente obligée et c'était cela qu'il devait exprimer. « Tout ça pour dire que si tu ne me trouves pas à la hauteur n'hésite pas à me le dire. Je comprendrais parfaitement ! Et il faut une autre chose » Il la fixa d'un air décidé « Dans tout ce que tu fais, soit certaine que tu ais envie de le faire. Donc, ne fais rien que tu te sentes obligée ! Et essayons de cohabiter avant d'envisager plus si cela te convient ? »

Il espérait vraiment ne pas avoir mal interprété le fait qu'elle soit heureuse qu'il y ait deux chambres séparées. Lui aussi préférait dans un premier temps que les choses se déroulent lentement et qu'au fil du temps ils apprennent déjà à se connaitre. S'il ne lui convenait pas il comprendrait que sa famille face marche arrière et l'honneur de la jeune fille devait être préservée. Il piocha de nouveau dans une boulette de riz, la croquant avant de savourer le goût, pourtant si différent de celui dans le pays. il lui sourit et essaya de repartir sur un sujet moins conflictuel.

« Alors dis moi Laurïa, as tu déjà voyagé ? »

Cohabitation Salutations Explicationsft. Arthur June
Elle fut soulagée qu'elle n'ait pas à demander, mais qu'il lui propose de lui-même les couverts, c'est un peu moins gênant.

" Merci Arthur. Un jour, tu m'apprendras? "

Il était bien plus cultivé qu'elle, elle lui servirait à quoi ? Honnêtement, elle doutait du choix de ses grands-parents. Il méritait beaucoup mieux qu'elle. Elle lui fit plaisir plus que sa propre envie, bien qu'il lui ait décrit ce que contenait chaque plat. Espérons juste que son ventre puisse supporter ce repas.
Elle écouta l'explication des repas, n'étant pas réellement d'accord, il avait besoin d'un bon repas pour les études.

" Je ne suis pas d'accord, je suis là pour ça à présent. Et j'aime beaucoup la cuisine, ça ne me dérange vraiment pas. Je peux te faire à manger la veille pour le midi si tu n'as pas le temps ? Je suis ta future femme. "

Elle n'était pas énervée, elle était très calme et c'est avec un naturel presque déconcertant de parler de son devoir de femme. Elle devait être au top ! Elle avait déjà commis trop de fautes, il était temps de se reprendre. Il se mit ensuite de parler de leur relation, ou plus exactement les relations qu'il avait eues. Elle le regardait, l'écoutant jusqu'au bout sans l'interrompre. Mais chaque parole l'interpellait, il avait eu une vraie vie, lui. Il répondait ainsi à ses questions silencieuses. Il ne l'avait pas choisi, il semblait même surpris d'un tel choix, comme s'il ne s'attendait pas à des fiançailles. Il l'avouait même qu'il avait eu des filles avant, des échecs. Normal non ? S'il était son destin, il ne peut être heureux avec une autre. Il semblait vraiment affecter par son passé. Elle devait le rassurer, peut importe comment. il pouvait être maladroit, elle ne le quitterait pas ! Ça ne lui convenait pas, s'il décidait de ne pas l'accepter, elle ne s'imaginait même pas de quelle punition sa grand-mère l'infligerait. Elle n'était pas d'accord pour l'arrangement, mais elle n'était pas encore prête à faire front contre les décisions de sa famille. Et puis, elle ne savait pas comment réagir autrement que de ce qu'elle apprit. Aussi elle n’en comprit pas la perche, l'ouverture qu'il venait de le lui offrir.

" Tu trompes, je n'ai jamais eu d'autre prétendant. Ni même ce que de relations. "
Elle murmure " juste un léger accident" , puis repris plus fort en le fixant avec un sourire. "Je ne comprends pas vraiment les relations, mais je ferais en sorte que tu ne sois jamais malheureux avec moi. Si tu pouvais me dire ce que tu attends de ta future femme, ça m'aiderait. Et si c'est pour toi, je ne me sentirais jamais obligé "

Elle était sûre d'elle, elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire. Ce qu'il souhaitait lui faire comprendre. Elle parlait sans réfléchir, sans comprendre que ces paroles peuvent avoir une autre signification. Elle prit l'un des sushis… pas faciles avec une fourchette, elle tenta tant bien que mal de manger proprement. Elle voulait aussi le connaître, apprendre tout sur lui. Mais elle avait également peur... peur de connaître le fossé qui les séparait.

" Non. Je quittais rarement le manoir. C'est… C’est peut-être étrange pour toi… mais c'est la première fois que je le quitte. Et c'est très différent… ici "

Elle jeta un regard autour d'elle. L'ambiance si moderne, elle n'était pas à l'aise et il lui faudra du temps pour s'y habituer. Surtout si c'était les goûts d'Arthur.

Cohabitation et règle de maisonft. Laurïa Braylesford Elle n'avait réellement jamais voyagé ? Même pas pour des vacances ou simplement une sortie ? Mais comment avait elle fait pour ne pas perdre l'esprit ?? Si l'idée du mariage arrangé le choquait toujours autant, sauver la jeune fille d'une cage ne pouvait pas le laisser indifférent. Il se dit que quelque part son grand père allait finalement regretter sa décision. Il n'était peut être pas le mari idéal, mais il ferait tout pour aider la jeune fille à s'épanouir, et bon peut être à la rejeter à la fin quand elle aura vu beaucoup mieux, mais après tout, il aurait aider quelqu'un de plus ! Il saisissait maintenant pourquoi elle n'avait pas saisit ses perches. C'est qu'elle n'avait connu rien d'autre que ce que sa famille a bien voulu lui apprendre. Il se fit à lui même le pari de parvenir à transformer cette magnifique jeune femme en quelqu'un qui prend conscience de son pouvoir et qui l'assume. Il prit ses baguettes dans la main et les claqua entres elles avant de tendre sa main par dessus la table.

« Rien de plus simple, regarde bien, tu les croises et tu te sers de tes index pour les faire serrer les aliments. »

Il lui montra quelque secondes avant de sourire, repoussant son siège pour se placer derrière elle, retirant la fourchette de ses doigts avec douceur. Il saisit la paire de baguettes abandonnées et les plaça entre les doigts de la jeune fille. Lui montrant le mouvement plusieurs fois jusqu'à ce qu'il fut sur qu'elle avait compris. Avant de retourner à sa place et piocha la dernière bouchée de son repas, lui laissant le reste avant de réfléchir à ce qu'elle disait. Il lui faisait confiance pour les repas, ne doutant pas qu'elle y mettrait toute sa science mais il comptait y mettre quelques petites conditions.

« Alors je n'ai rien contre le fait que tu cuisines, les repas de la veille ne me dérange pas cependant. » Il prit un air sérieux et posa ses baguettes sur la table avant de croiser ses mains pour montrer qu'il ne plaisantait pas. « Si tu n'as pas le temps ce n'est pas grave, pour le moment les cours ne demandent pas trop de travail, mais je ne veux pas que tu rates tes études à cause d'un repas confectionné tard le soir ! Pour ce que j'aime ... Tu as le choix j'aime de tout, honnêtement mon estomac n'est pas difficile mais sais apprécier la bonne cuisine ! »

Il lui fit un sourire et l'encouragea à manger le reste, réfléchissant à la suite des choses, si elle n'était que peu sortie, l'incident qu'elle avait brièvement mentionné n'avait pas du être une bonne expérience. Et même s'il n'était pas un expert il comptait lui faire connaître l'entente qui pouvait exister entre deux personnes. Comme son père et sa mère, bien qu'il ait eu quelques soucis à communiquer avec celle-ci. Il remarqua son regard sur l'environnement et il sourit avant de tendre sa baguette et lança quelques formules dans les airs.

« J'ai vécu dans tant d'environnement, tu n'auras qu'à choisir un environnement qui te plaise ! Un lit me suffit, et le reste je m'adapte facilement ! » Il chercha dans sa mémoire et malgré lui c'est le décor de chez son grand père qui lui vint en tête et c'est un environnement assez traditionnel qui se forma autour d'eux. Avec un certain goût tout de même qu'il devait reconnaitre au vieil homme. L'espace n'avait pas été modifié, juste aménagé de manière plus ancienne. Il sourit et alla juste vérifié que le sort n'avait pas touché aux équipements et revint en montrant l'ensemble à la jeune fille.

« Bon c'est juste un décor comme ça, si tu veux en changer n'hésite pas ! Met toi le plus à l'aise possible ! Ah oui, tu veux bien me donner ta main droite s'il te plaît ? » Il attendit qu'elle le fasse, glissant l'anneau qui ne l'avait pas quitté et sourit avant de lui montrer sa main et essaya de paraitre sur de lui avant de reprendre la parole. « Si un jour, pour une raison ou une autre tu veux rompre ce pacte, tu n'hésites pas, la discussion est toujours ouverte avec moi ! »

Cohabitation Salutations Explicationsft. Arthur June

Laurïa savait que son annonce lui causerait un petit choc, mais quand même elle n'était pas un extra-terrestre inutile de la regarder aussi intensivement. Elle baissa la tête, mal à l'aise.
Heureusement, il se reprit assez vite et décida de lui apprendre directement à se servir des baguettes. Elle observa les actions, mais même si ça semblait simple, elle avait déjà essayé de reproduire juste avant. Elle le regarde se mettre derrière elle avec surprise, elle le laissa posé sa main non sans se crisper un peu sur son siège. Il était prêt, trop prêt. Elle avait l'impression qu'il l'enlaçait, pourtant c'était juste pour lui expliquer.
Mais elle avait si peu compris les gestes de l'autre, qu'à présent elle préfère bien faire attention à ceux qu'on lui porte. Quitte à juger encore plus mal les attentions des gens.
Elle fit les mouvements avec lui, comprenant enfin le geste. Elle n'était pas si à droite que lui. Mais suffisamment pour pouvoir manger à présent. Elle sourit, contente d'elle-même. Elle mangea plus facilement, il revenait encore sur la cuisine. Flûte! elle avait pourtant parlé sérieusement. Elle déposa ses baguettes, sur un ton si sérieux elle ne pouvait que l'être aussi. Elle sourit et secoua la tête.

"Très bien, je ne ferais aucune folie si je manque de temps. Mais je suis sûr d'en avoir, j'air regarder mon planning des cours et j'ai beaucoup de temps. "

Elle mangea volontiers, trouvant ces mets délicieux. Elle devra élargir ses connaissances cuisinière pour lui. Et elle en était heureuse !
Elle ne pensait pas qu'il changerait aussi facilement simplement, car elle avait émis son avis. Elle n'allait pas s'en plaindre, un sourire se dessina peu à peu des changements. Ho oui, elle préférait nettement cet environnement moins… moldu.
Elle ferma les yeux et prit une grande inspiration, expirant lentement.

"J'adore ! Mais ce n'est qu'un sortilège, c'est donc éphémère. Je peux donc faire des achats ? "


Elle cligna des yeux se demandant pourquoi il voulait sa main. Elle les frottas l'une contre l'autre, les essuyant avec l'essuie-tout. Puis lui tendit la main demander, elle eut un hoquet de surprise à la vue de la bague. Elle resta simplement sans voix, roulant l'anneau pour bien l'observer. Elle le regarda, les joues rouges puis visa la main de celui-ci remarquant enfin la sienne et reconnaissant son propre blason familial. Ce qui voulait dire que le dessin sur la sienne était les armoiries de la famille June. Ceux qu'elle devra porter plus tard.

"Me glisser la vague et ajoute le mot rompre juste après.. ce n'est pas très sympa "

Et pourtant elle se sentait enfin bien depuis qu'elle avait franchi la porte. C'était officiel, elle était réellement fiancée à présent. Ça la rendait toute joyeuse, comme si c'était les portes de la liberté. Certes, elle ne connaissait pas du tout son fiancé, elle aurait préféré encore attendre, peut-être même choisir. Mais il ne faut pas confondre rêve et réalité. Il était la réalité et il ne semblait pas se contenter d'une femme au foyer et d'une belle maison entretenue comme lui avait dit sa grand-mère.

Elle devait se ressaisir, se giflant intérieurement. Il n'y avait pas de quoi être si joyeux, il ne semblait pas l'être. Mais elle avait une autre raison également

"Désolé, tu dois me trouver bête de montrer autant d'intérêt pour la bague. Mais je l'attends depuis toute petite et… nous sommes liés à présent. … et puis c'est comme un cadeau, la première fois que quelqu'un d'autre que ma famille m'offre un cadeau"

Cohabitation et règle de maisonft. Laurïa Braylesford Il la regarda avec un sourire franc, c'est vrai que les bagues s'harmonisaient parfaitement, mais il ne savait pas si elle en serait heureuse ou non. Elle semblait confuse ou contente ? Dire qu'il ne savait toujours pas décrypter le sexe féminin était un euphémisme. Il lui faudrait toute une vie de recherche pour comprendre comment les aborder, leur faire plaisir, ou tout simplement les satisfaire. Il se serait frapper la tête contre le mur de la mauvaise interprétation de sa phrase, ce n'était pas des mots de ruptures, c'était surtout des mots pour l'encourager à prendre sur elle la décision ou non de rester avec lui. Jamais il ne s'imposerait à quelqu'un, et surtout pas à une jeune femme, il commença à ramasser les divers bols et ramequins de la table pour se donner une contenance. Il doutait de lui, de sa capacité à rendre quelqu'un heureux, mais il savait aussi que d'après tout ce qu'il avait vu et vécu, il était certainement bien qualifié pour aider la jeune femme à découvrir le monde. Il sourit après l'avoir entendu et revint sur sa précédente demande. Pour une fois que le vieux pourrait être utile, il n'allait pas se priver. Il sourit et griffonna sur un papier l'adresse de son grand père, rajoutant ses titres et autres choses qui lui semblaient fortement inutiles mais le gardant pour lui et revint avec la lettre qu'il glissa dans sa poche. Si elle voulait tout redécorer, cela n'allait pas le déranger, il avait vécu sous une tente en plein désert, alors un décor désuet ne l'effrayait pas. Il lui tendit la main attendant qu'elle place la sienne dedans et hésita avant de prendre la parole.

« Et si on s'occupait de la décoration tout de suite ? Préfères tu transplaner ou bien te déplacer de manière moins voyante ? Les deux me conviennent, et je serais content que tu me donnes tes préférences, afin de ne pas faire trop d'erreurs pour veiller sur ton confort. »

Il atndait la décision de la jeune fille et une fois le choix fait ils partirent pour un magasin haut de gamme et traditionnel. Dedans il attendit une serveuse et lui exposa le projet de décoration, ajoutant qu'elle devrait se conformer en tout points aux désirs de sa fiancée. Il avança la lettre et le cachet de la famille et assura que toute facture remise dans cette enveloppe serait payée. Il voulait le fiancer, il en assumerait chaque frais, après tout vu sa fortune il pouvait bien se le permettre. Ce n'était qu'une petite vengeance puérile certes, mais qui faisait du bien à son moral. Et puis il aurait pu tomber sur une harpie du genre de Demetra, et la jeune Laurïa bien que conditionnée pour un rôle archaïque à ses yeux avait bien plus à offrir que l'égocentrique de sa classe. Il s'assura qu'elle n'était pas mal à l'aise, acquiesçant à ses choix et la soutenant face aux vendeurs qui faisaient maintenant tout un défilé entre meubles et rideaux. Il était d'ailleurs surpris par la profusion de meubles à changer dans un si petit espace, mais faisait totalement confiance à la jeune fille, attendant qu'elle lui demande si elle hésitait sur quelque chose.

Cohabitation Salutations Explicationsft. Arthur June
Laurïa fasciné par la bague remarqua trop tard qu'il s'occupait de débarrasser, c'est quand il eut presque fini qu'elle voulut l'aider. Posant le tout dans l'évier et lança un sortilège de nettoyage. Rien d'étonnant, c'est une sorcière !
Elle se retourna s'appuyant contre le bord du plan de travail le regardant griffonner, il voulait envoyer une lettre ? À peine rencontrer ? Une fois terminée il lui tendit qu'une main, se demandant ce qu'il voulait elle lui donna la sienne. La proposition l'enchanta !

" Que veux-tu dire par moins voyante ? Le transplanage me convient parfaitement, la poudre de chemisette on ne peu jamais savoir si la cheminé d'atterrissage a bien été nettoyé ce qui peut être salissant. "

Elle lui lâcha la main, pour aller chercher sa cape, puis ils se dirigèrent tous deux vers le lieu de transplanage et ne sachant où il voulait la conduire, elle n'eut le choix que de se serrer contre lui. Elle aurait pu se contenter de la main, mais sa mère lui avait dit que s'il y avait plus de contact entre le voyageur et l'accompagner il y avait moins de risque. Et que c'était plus confortable.

Arrivé au magasin, Laurïa se sentait comme une petite femme dans une confiserie. Arthur lui laissait tout champ libre pour la décoration, génial ! Elle ignorait que tout payement serait fait par le grand-père, pour Laurïa elle trouva Arthur très généreux ! Elle avait du mal à choisir, surtout en voyant certains prix. Et quand elle demandait l'avis d'Arthur qui hésitait aussi sur deux, il choisissait toujours le plus cher. Elle finit par lui demander et il lui avoua que c'était cadeau de son grand-père.

Le choix des meubles fait et disposer par mage dans un seul coffre. Ile retournèrent à l'appartement pour les disposer au bel endroit. Après plusieurs dispositions différentes, ils se posèrent tous deux sur le nouveau salon à discuter échangeant les questions-réponses les plus banales. Comme l'âge, l'anniversaire, … Fatigué de la journée et ayant son premier cours le lendemain, Laurïa préféra se reposer assez tôt.

La porte fermée elle se rua sur le lit, attrapant un parchemin pour écrire… écrire à qui ? À sa mère ? Oui, elle devait certainement être inquiète. C'est la seule personne à qui elle le pouvait... Mais elle avait besoin de se confier, c'était peut-être gamin, mais pour son bien. Elle entama un nouveau grimoire le transformant en un journal intime inviolable par des sorts et se mit à décrire sa journée.